• Camilla Luddington

    Comme vous le savez sans doute, Camilla est Britannique tout comme Kevin McKidd et tout comme lui, elle arrive parfaitement à se départir de son accent anglais pour jouer les Américaines.

    Il faut dire qu’elle travaille son accent depuis qu’elle est enfant, comme elle l’a récemment confié dans une interview. "Même à 5 ans, j’allais au supermarché et je prétendais que j’avais un accent américain. Je savais que je voulais jouer la comédie et que Hollywood et l’Amérique, c’était là où les stars de ciné étaient. Donc me faire passer pour une Américaine, c’était la chose la plus cool."

    Sa véritable immersion a commencé quand elle avait 19 ans, lorsqu’elle s’est inscrite à l’Université Susquehanna, dans la minuscule ville de Selinsgrove, en Pennsylvanie. "Tous les étudiants internationaux sont arrivés tôt," se souvient Camilla. "Nous avons été emmenés à l'usine Hershey pour créer des liens." Elle a regretté son choix d’université presque immédiatement. "Je n'avais pas visité, je n'avais jamais été en Pennsylvanie avant, mais le campus semblait merveilleux dans le catalogue. J'étais une fille de la ville au milieu d'une ville Amish. C'était plutôt un choc culturel." Après six mois, elle a été transférée à l’Académie du Film de New York, à Manhattan.

    Dix ans après, il y a encore quelques mots qui continuent de la bloquer, comme "anytime" (qu'elle prononce comme un docker de Glasgow) et "OR", une abréviation courante dans le patois de Grey’s mais qui persiste encore trop longtemps dans la gorge de Camilla.

    La route qui l’a conduite jusqu’à la série médicale a été sinueuse. Après avoir obtenu son diplôme à l’Académie du Film, elle est rentrée en Angleterre pendant un certain temps dans le but de financer sa conquête d’Hollywood. Mais son inaptitude en tant que serveuse a été évidente, même dans un petit pub de Crowthorne. "Mon père est venu et il s’est plaint de moi auprès du directeur" dit-elle en riant.

    Elle a vraiment percé quand elle a obtenu le rôle principal dans le téléfilm de Lifetime sur la romance royale, "William & Kate", en 2011. "Je pense que toutes les Anglaises brunes de L.A. sont allées à ces auditions. Interpréter Kate Middleton, c’était super intimidant. Je n’imaginais pas que ça attirerait autant d’attention. Subitement, nous avons été traqués par la presse britannique pendant le tournage. Ils m’ont suivie jusqu’à l’endroit où je vivais. J’ouvrais la porte en pyjama en buvant mon café et c’était un paparazzi."

    Produit et conçu pour le public américain, le film n'a pas été bien accueilli en Grande-Bretagne comme l’a découvert Camilla quand elle est revenue dans sa patrie pour promouvoir le film. Le Guardian a qualifié ce dernier de "embarrassant, à faire grincer les dents, horrible à mordre son oreiller". "Nous n’avons pas Lifetime en Angleterre" explique Camilla. "Ils pensaient que ce serait quelque chose de très sérieux. Ils ne comprennent pas l’aspect kitch, plaisir coupable des films de Lifetime."

    Seulement quelques jours après sa rencontre avec la presse pour la promotion du téléfilm, elle a commencé à tourner dans la série Californication, dans le rôle de la vilaine nounou Lizzie, sur Showtime. "J’ai aimé aller de Lifetime à Showtime. J’ai trouvé ça effronté.” Une audition pour un rôle dans Gilded Lilys, un pilote raté d’une série de Shonda Rhimes, l’a amenée à son rôle actuel.

    Elle se souvient de ses influences américaines les plus importantes. "Les Années coup de cœur" a été une des premières séries que j’ai regardée, enfant. Je voulais être Winnie Cooper. J’ai adoré cette série. Et j’ai été une énorme fan de “Dawson", à la limite de la tragédie, quand j’avais 13, 14 ans. Toute cette anxiété de l’adolescence." Faisait-elle partie de l’équipe Dawson ou de l’équipe Pacey ? "Pacey" répond-t-elle sans hésitation. "J’ai une amie, nous avons encore des disputes sur la personne avec laquelle Joey aurait dû terminer. Sérieusement. Nous nous disputons encore à ce sujet." Los Angeles étant la ville du cinéma, Camilla a-t-elle rencontré un jour Joshua Jackson, qui jouait Pacey. "J’espère honnêtement que je ne le rencontrerai jamais. Je serais une catastrophe embarrassante et je lui confesserais mon amour pour lui." Source


  • Commentaires

    1
    Samedi 30 Novembre 2013 à 19:40

    L'accent anglais est tellement parfait et superbe !!!! c'est bien dommage qu'elle essaie de le gommer !!! j'ai un penchant particulier pour les acteurs anglais et l'une des raisons, c'est évidemment l'accent anglais et le style si particulier de ces acteurs

    2
    Pimouss33
    Samedi 30 Novembre 2013 à 21:30

    Comme Colin Firth   

    3
    Samedi 30 Novembre 2013 à 22:53

    Perso, j'ai un penchant pour  : Barry Sloane (Revenge), Joseph Morgan (The Originals), Damian Lewis (Homeland) pour ne citer qu'eux

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