• Episode 11.09 : Where Do We Go From Here

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    Titre français : Prêt à se battre

    Scénariste : Meg Marinis

    Réalisateur : Debbie Allen

    Diffusion Etats-Unis : 29 janvier 2015 sur ABC

    Diffusion France : 30 mars 2016 sur TF1

     

    Voix off : Quand il est exposé à un traumatisme, le corps déploie son propre système de défense. Dès la première seconde où le cerveau reçoit le signal qu'une catastrophe s’est produite, le sang se précipite vers les organes qui en ont le plus besoin. Le sang inonde les muscles, les poumons, le cœur, le cerveau. Le cerveau prend une décision pour le reste du corps, soit faire face au danger soit fuir. C’est un mécanisme conçu pour protéger le corps de la douleur. Sachant cela, ce qui est arrivé pourrait être irréparable. Nous l'appelons "choc".

     

    Le regard dur, Meredith regarde son mari s’éloigner. Elle se souvient de ce qu’il lui a dit quelques minutes plus tôt, à savoir qu’il avait tout abandonné pour elle. Elle soupire et retourne dans l’hôpital.

    Chez lui, Derek est en train de faire ses bagages. Tandis qu’il jette ses vêtements dans une valise, son regard tombe sur le post-it qui est dans un cadre accroché au mur, juste au-dessus du lit. Il se souvient du jour où, parce qu’ils n’avaient pas temps d’aller à la mairie, il a proposé à Meredith d’écrire leurs vœux de mariage sur un bout de papier. Elle avait sorti un bloc de post-it de sa poche et il lui avait demandé ce qu’elle voulait faire comme vœu. Ce souvenir des temps heureux attriste Derek. Il regarde la photo qui se trouve sur la table de chevet, et où il est en compagnie de sa femme et de Zola. Dévasté, il se laisse tomber lourdement sur le lit.

    Amelia et Arizona regardent les scans de la tumeur du Dr Herman. Si Amelia semble captivée, Arizona donne l’impression de manquer d’air.

    Après avoir réfléchi quelques secondes sur ce qu’il devait faire, Jackson entre dans la pièce où se trouve sa femme, afin de lui annoncer ce que Stephanie vient de lui apprendre sur la santé de leur futur bébé. April l’accueille avec un grand sourire. Il a à peine prononcé quelques mots qu’elle quitte la pièce en courant. Nerveux, Jackson balaie de la main ce qui se trouve sur une armoire basse avant de taper du poing sur cette dernière.

    Plus tard dans la soirée, Meredith entre dans sa chambre, en portant dans ses bras la petite Zola qui dort déjà. Derek est parti, comme en témoigne la penderie vide. Après avoir couché sa fille dans le lit, Meredith ramasse une cravate oubliée par son mari. Elle regarde le post-it et se souvient des promesses que Derek et elle s’étaient faites, s’aimer même quand on se déteste et ne pas prendre la fuite. Elle monte sur le lit pour décrocher le cadre du post-it et le jette à la poubelle. Le verre du cadre se brise.

    Le lendemain, à l’hôpital, Meredith marche dans un couloir en compagnie de Lynn, une potentielle future nounou pour Zola et Bailey. Lynn estime que choisir la personne qui va s’occuper des enfants est important. C’est pour cette raison qu’elle aimerait pouvoir discuter avec Meredith afin que celle-ci puisse lui dire ce qu’elle attend d’elle et aussi en savoir plus sur elle. Meredith est d’accord mais elle n’a pas le temps pour le moment. Elle doit s’occuper de patients qui arrivent aux urgences. Lynn sait ce qu’il en est, car elle a déjà travaillé pour d’autres médecins. Elle propose donc à Meredith de l’attendre jusqu’à ce qu’elle soit libre.  

    Callie, qui a vu Meredith discuter avec Lynn, lui demande qui est cette dernière. Meredith répond qu’elle espère que ça va être la nouvelle nounou. Callie semble excitée à l’idée que Meredith va avoir une nounou. Son enthousiasme retombe d’un coup lorsque Meredith répond qu’elle y est forcée puisque Derek l’a quittée. Inquiète, Callie aimerait en savoir plus, mais Meredith a déjà rejoint le groupe des médecins qui écoutent Owen leur expliquer qu’un accident a eu lieu. Il n’a pas eu de détails mais il pense qu’ils doivent se préparer à accueillir plus de vingt patients, et parmi eux beaucoup d’enfants. Meredith lui demande ce qui s’est passé. Owen explique qu’une femme est tombée d’un pont, avec ses deux enfants dans la voiture. Selon les témoins, elle aurait subitement accéléré puis percuté d’autres véhicules, avant de prendre un virage serré et de foncer du pont jusque dans l’eau. La police pense que c’était intentionnel. Callie trouve cela incroyable, étant donné que la femme était avec ses enfants. Owen invite à son équipe à collaborer avec la police. Alors que tout le monde commence à se disperser, Callie demande à Meredith si elle croit que la patiente est une de ces cinglées qui essaient parfois de noyer leurs enfants. Meredith réplique que cette femme avait peut-être besoin d’avoir une nounou pour l’aider.

    Tout en se préparant à accueillir les premiers patients, Jo et Stephanie commentent ce qu’Owen leur a dit. Stephanie ne voit pas quel genre de mère peut faire ça à ses propres enfants. Jo ne comprend pas pourquoi les gens trouvent ce genre de faits plus grave quand il est commis par une femme. C’est sexiste. Les femmes sont aussi pourries et meurtrières que les hommes. Stephanie lui demande si elle a une confession à faire, à elle ou à un tribunal. Jo lui demande de se taire. C’était juste une remarque. Ce n’est pas comme si elle était en train de prôner le meurtre d’enfants. April surgit et s’en prend directement à elles. Il y a au moins six cas critiques qui vont arriver. Alors, qu’est-ce qu’elles font encore là ? Une fois qu’elle s’est éloignée, Stephanie confie à Jo qu’elle a dit toute la vérité à Jackson concernant l’état de santé du bébé. Jo lui demande si April est au courant. Stephanie n’en sait rien. Elle suppose que non, parce que si April avait appris que l’enfant qu’elle porte est atteint d’une maladie mortelle, elle ne travaillerait sûrement pas.

    Les premières ambulances arrivent. Dans la première, il y a Mia, âgée de dix ans ; elle est la fille de la femme qui a provoqué l’accident. Les secouristes l’ont trouvée inconsciente mais elle est revenue à elle, et elle ne présente apparemment qu’une lacération au visage. La petite fille demande des nouvelles de sa mère. Owen promet de la tenir au courant dès qu’il en saura plus. Il l’emmène à l’intérieur de l’hôpital. Dans la deuxième ambulance, il y a le frère de Mia, Parker, âgé de cinq ans. Lui aussi n’a que des blessures superficielles, à savoir des lacérations au visage et un bras déformé. Il veut savoir où est sa sœur. Callie le rassure, Mia vient d’arriver, elle est à l’intérieur. Callie prend le gamin en charge. La mère des enfants, Brooke, est dans la troisième ambulance. Un secouriste explique à Meredith que la patiente est inconsciente depuis qu’on l’a trouvée sur les lieux de l’accident. Elle présente des signes d’hypotension et de tachycardie. Une autre ambulance arrive, suivie de voitures de police.

    Meredith retrouve sa patiente dans une salle, où April et Stephanie sont déjà en train de faire les premiers examens. Meredith apprend à ses consœurs que les policiers voulaient interroger Brooke mais qu’elle a refusé compte tenu de l’état de cette dernière. Stephanie demande à Meredith si la police lui a dit ce qui s’était passé. Est-ce que Brooke a eu un coup de folie ? Meredith lui conseille de ne pas tirer de conclusions hâtives. Peut-être que la patiente a appuyé par mégarde sur l’accélérateur. On n’en sait rien. April ajoute que ce qui s’est certain, c’est que la patiente est en hypotension et qu’elle a du liquide dans la cavité abdominale. Meredith estime que Brooke est trop instable pour subir un scanner. April est d’accord, il vaut mieux aller directement en salle d’opération.

    Meredith est en train de mettre Owen au courant lorsqu’un homme surgit. Il cherche sa femme et ses enfants. Il s’agit de Brooke, Mia et Parker. On lui a dit qu’ils avaient été heurtés par une autre voiture et qu’ils étaient tombés d’un pont. Owen lui résume en quelques mots la situation. Le mari ne peut pas croire que sa femme a fait une telle chose. Les policiers arrivent et lui demandent de les suivre. Il obéit en jurant que sa femme est innocente.

    Amelia explique à Arizona qu’elle a besoin d’avoir d’autres scans du cerveau du Dr Herman, des images en 3D afin de mieux comprendre la tumeur et de la mesurer. Elle aimerait savoir quand elle va pouvoir parler aux médecins qui ont soigné Herman. Arizona répond qu’elle doit encore parler à cette dernière. Amelia lui demande quand elle compte le faire. Arizona lui rappelle qu’elle a volé des dossiers médicaux et violé au moins une centaine de fois l’HIPAA (loi imposant à tous les intervenants du secteur des soins de santé américains de protéger les informations détenues sur les patients). Elle risque d’aller en prison et elle estime être trop jolie pour ça. Amusée par ces arguments, Amelia lui rappelle qu’en faisant tout cela, elle a sauvé la vie d’Herman, ou plutôt elle a contribué à ce que cela soit possible. Amelia est persuadée qu’une fois qu’Arizona aura tout expliqué à Herman, celle-ci comprendra et approuvera. Elle en sera même heureuse et quand ce sera fini, elle sera aux anges. Arizona reste sceptique. Amelia lui propose de dire elle-même la vérité à Herman. Arizona refuse, c’est à elle de le faire. Elle doit simplement encore trouver le bon moment et la manière. Elles entrent dans la salle d’imagerie et ont la surprise de découvrir le Dr Herman en train de regarder les clichés de sa tumeur. Herman a directement compris ce dont il s’agissait et elle exige des explications.

    Une fois mise au courant, elle blâme Arizona pour avoir parlé de sa tumeur à d’autres médecins, sans son consentement. Arizona se justifie en disant qu’elle avait besoin de comprendre. Herman ne veut rien entendre. Elle estime qu’Arizona n’avait pas le droit de voler son dossier. Est-ce qu’elle réalise le nombre de lois qu’elle a violées en agissant ainsi ? Arizona s’emporte, lui reprochant d’avoir refusé de lui dire la vérité au sujet de sa tumeur. Amelia met fin à la discussion en lâchant qu’elle peut retirer cette dernière. Elle ajoute qu’elle ne sait pas qui sont les médecins qu’Herman a consultés. Ils sont sûrement très bons, les meilleurs dans leur domaine, mais il est indéniable qu’ils manquent d’imagination et de vision. Elle, elle a vu que la tumeur était intelligente, brillante, mais elle l’est aussi et elle est certaine qu’elle peut en venir à bout. Herman sort de la salle en disant qu’elle a une intervention à faire. Arizona la suit.

    Jackson informe Owen qu’il ne croit pas qu’April est en mesure de travailler, à cause de certaines nouvelles qu’ils ont reçues. Owen lui apprend qu’April a été présente durant toute la matinée et elle vient de partir en salle d’opération pour pratiquer une intervention. Jackson s’éloigne avant de se raviser. Il demande à Owen de faire sortir directement April de la salle d’opération. Elle ne devrait pas opérer, elle ne devrait même pas être là. Il prie Owen de lui faire confiance.

    Owen entre dans la salle d’opération et demande à April comment les choses se passent. Elle répond que le cas de Brooke est un vrai bordel mais qu’avec Meredith, elles ont tout sous contrôle. Sur un ton relativement détaché, Owen lui annonce qu’il va la remplacer. Evidemment, elle en demande en raison. Il répète simplement qu’il va la remplacer. April soupçonne immédiatement qu’il y a quelque chose de louche là-dessous. Elle lui assure qu’elle va bien et qu’il peut s’en aller. Comme Owen persiste, elle lui dit sèchement non. Cette réaction inhabituelle de sa part confirme à Owen qu’elle n’est pas dans son état normal. Surprise par tout ce qui vient de se passer, Meredith demande à Owen s’il y a un problème. Comme il affirme que non, April réplique que le problème, c’est Jackson. Elle imagine que son mari est allé chez Owen pour tout lui dire et à deux, ils ont décidé ce qui était le mieux pour elle. Toujours très calme, Owen lui demande d’aller retrouver son mari qui l’attend en bas. La voix tremblante, April riposte qu’elle est en train de travailler. Comprenant qu’il n’arrivera à rien par la douceur, Owen prend un ton plus autoritaire et la prie de sortir. April ricane. Est-ce que c’est un ordre ? Est-ce qu’il lui ordonne de quitter sa salle d’opération ? Voulant calmer les choses, Owen dit qu’il ne fait que demander. April rétorque que dans ce cas, sa réponse est négative. Meredith la regarde bizarrement mais se tait. Owen se voit alors obligé d’ordonner à April de s’en aller. Elle s’incline enfin même si ça la fait enrager.  

    Miranda et Alex soignent deux frères, Jack, 7 ans, et Dylan, un adolescent. Ils ont également été impliqués dans l’accident de voiture sur le pont. Jack dit à Dylan avec un air satisfait qu’il va avoir des ennuis. Dylan réplique que c’est le contraire qui va se passer, parce que c’est Jack qui a voulu sortir. Miranda annonce que ce dernier s’en sort avec quelques contusions. Alex demande aux garçons s’ils ont été chamboulés par l’accident. Jack a trouvé ça super. Dylan explique qu’une voiture les a percutés. Jack ajoute avec un air presque extasié que cette voiture est tombée dans l’eau et ensuite, il y a eu un carambolage sur le pont. Dylan est surtout préoccupé par la réaction de leur père quand il va voir sa voiture. Justement, Alex aimerait savoir où est leur père. Dylan refuse de le lui dire. Jack se moque de lui. Lorsque leur père sera au courant, il va le priver de sortie jusqu’à sa mort. Les gamins s’insultent sous le regard amusé d’Alex et de Jo. Jack fait remarquer à son frère qu’il veut toujours apparaitre comme quelqu’un de cool mais en fait il est très mauvais conducteur et sa moustache est ridicule. C’est de cette façon que les médecins comprennent que c’était Dylan qui était au volant de la voiture. Jo lui demande son âge. Il répond qu’il a dix-huit ans. Et moi, j’en ai vingt-cinq, ironise Jack.

    Après avoir annoncé qu’elle venait de repérer une perforation du duodénum chez la patiente, Meredith demande à Owen la raison de la scène avec April. Comme Owen assure qu’il n’y en a pas, elle réplique qu’il va devoir en trouver une, parce qu’il vient d’exclure leur collègue de son intervention. Owen rétorque qu’April n’avait pas à se trouver dans une salle d’opération. Elle a des problèmes personnels. Meredith estime que c’est le cas de tout le monde. Elle, son mari l’a quittée et pourtant elle est là. Owen est abasourdi. Meredith comprend qu’il n’est pas au courant. Elle pensait que Derek lui aurait envoyé un email pour le prévenir qu’il allait à Washington. Owen aimerait savoir quand Derek s’est décidé. Après avoir dit que cela datait de la veille au soir, Meredith lui demande s’il va aussi la jeter dehors. Est-ce qu’elle va devoir aller se faire faire une manucure ou pleurer un bon coup ? Owen reconnait qu’il ne sait pas exactement ce qui se passe avec April. Jackson ne s’est pas vraiment étendu sur le sujet, il lui a simplement dit qu’elle ne devait pas travailler. Meredith se montre ironique. Ainsi donc, il suffit qu’un mari lui dise de faire quelque chose pour qu’il le fasse ! Stephanie met fin à la querelle en leur apprenant que le problème du couple concerne leur bébé. Les nouvelles ne sont pas bonnes.  

    En arrivant dans le service des urgences, April a comme un étourdissement. Le son lui parvient assourdi tandis qu’elle regarde les patients avec un air égaré. Son mari la surveille d’un coin de l’œil. Elle s’arrête non loin de lui et observe des agents de police qui sont en train d’interroger le jeune Parker, en présence de son père, sur les circonstances de l’accident. Le petit garçon explique que quand sa mère a commencé a rouler plus vite, elle lui a ordonné, ainsi qu’à sa sœur, de la fermer, alors qu’ils étaient silencieux. Son père est surpris, parce que Brooke n’utilise jamais ce genre d’expression. Parker raconte ensuite que leur voiture s’est mise à percuter d’autres véhicules avant de plonger dans l’eau. C’est un pompier qui l’a sauvé. Le petit garçon est perturbé parce que sa mère a employé un vilain mot. Son père tente de le rassurer. Tout va bien. Richard, qui est en train de soigner Parker, l’approuve. L’enfant a eu de la chance, il n’a besoin que d’une attelle à son poignet. Jackson vient informer le père que Mia est encore un peu groggy mais qu’elle s’en sort bien aussi, avec seulement quelques points de suture au visage. April, qui se contenait depuis un moment, demande sèchement à son mari de lui accorder un moment. Richard est surpris par cette attitude.

    Jackson demande à sa femme comment elle va. Il propose de se faire remplacer afin qu’ils puissent rentrer chez eux. April lui coupe vivement la parole en lui demandant ce qui ne va pas avec lui. Comment peut-il laisser un policier interroger un gamin de cinq ans ? Ces enfants ont failli être tués par leur mère. Ils sont terrifiés, ils sont en état de choc. Elle lui demande de sortir les enfants des urgences. Il faut leur trouver un endroit sûr, les faire hospitaliser même. Jackson essaie de la calmer, en vain. A chaque fois qu’il essaie de la prendre dans ses bras, elle le repousse. Lorsqu’il lui propose de rentrer cher eux, elle explose. Est-ce qu’il a vu tous ces gens ? Est-ce qu’il se rend compte de ce que cette femme a fait ? Jackson lui fait remarquer qu’il y a plein de médecins pour s’en occuper. Par contre, il pense qu’elle, elle a besoin de… Elle crie qu’elle a besoin d’être dans une salle d’opération. Mais il semblerait qu’il prend les décisions à sa place aujourd’hui. Il réplique qu’il essaie simplement de l’aider. Elle réplique qu’il fait tout le contraire. Il est allé voir Owen et ils ont décidé, entre hommes, de ce qui était le mieux pour elle, la petite dame, comme si elle était une idiote désespérée, et au bout du compte, elle se retrouve exclue de son intervention. Ce n’est vraiment pas ça qui va l’aider. Enervé, Jackson lui demande de lui dire ce qu’il peut faire. Ne pourrait-elle pas lui parler au lieu de le fuir ? Lui dire ce dont elle a besoin, ce qu’elle ressent, ce qu’il pourrait faire, lui dire n’importe quoi mais quelque chose. Il n’essaie rien d’autre que de l’aider. April cache son visage dans ses mains avant de dire à son mari que s’il veut l’aider, il doit trouver une chambre pour les enfants et faire les points de suture de Mia. Elle s’en va. Désarçonné, Jackson trouve refuge dans une salle où le matériel médical est entreposé. Appuyé contre une étagère, il semble avoir du mal à respirer. Richard ouvre la porte et lui demande si tout va bien. Les yeux pleins de larmes, Jackson éclate d’un rire nerveux qui se transforme en pleurs. Quand il reprend ses esprits, il dit à Richard que rien ne va bien.  

    Miranda tente de convaincre Jack de lui donner le numéro de téléphone de ses parents, en argumentant que ces derniers doivent savoir où sont leurs enfants et qu’ils vont bien. Dylan intime à son frère l’ordre de se taire. Il doit rester muet, comme un mur de briques. Jo arrive avec les résultats des examens de Dylan. Il y a des problèmes au niveau du péritoine et de l’intestin. Après avoir regardé brièvement les images du scanner sur la tablette de Jo, Alex annonce qu’il va pratiquer une laparoscopie. Miranda n’est pas du tout d’accord et le lui fait savoir. Elle estime qu’il faut carrément opérer l’adolescent pour voir ce qui se passe exactement. En se contentant d’une laparoscopie, Alex pourrait rater une occlusion intestinale. Alex réplique qu’il essaie d’éviter une grande cicatrice et une longue convalescence à l’adolescent. Miranda estime qu’ils ne doivent pas prendre de risques. Alex lui fait remarquer qu’elle n’est pas concernée. Dylan est un enfant, c’est donc un cas pédiatrique. Miranda ne va pas l’opérer. Elle s’insurge. Elle refuse à Alex le droit de lui dire ce qu’elle peut faire ou pas. Entre eux deux, c’est lui le gamin. Alex lui rappelle qu’il est le chef de la pédiatrie. C’est lui qui prend les décisions et il a décidé de pratiquer une laparoscopie. Et pendant qu’il fera ça, elle, elle n’a qu’à s’occuper du petit frère pour trouver les parents. Avant d’être emmené par les médecins, Dylan rappelle à Jack qu’il doit se taire.

    April a rejoint Maggie qui soigne une autre des victimes de l’accident. Maggie demande à sa consœur quel est le sexe de son bébé. April semble ne pas comprendre la question. Maggie lui demande alors si elle a décidé de ne pas connaitre le sexe avant la naissance. Désemparée, April ne répond pas. Sans y prêter attention, Maggie explique qu’elle, elle aurait besoin de savoir parce qu’elle veut tout contrôler. Par exemple, elle aurait une liste de prénoms dans la tête. Elle a l’impression que c’est ce qu’il y a de plus compliqué, choisir le prénom. April qui lui tourne le dos, pose une main sur son ventre et ferme les yeux. Pour mettre fin à la conversation, elle invite Maggie à se rendre auprès d’un autre patient. Stephanie entre dans la salle, elle est à la recherche d’un patient. April demande à lui parler.

    Les deux femmes s’enferment dans une autre pièce. Stephanie a compris que Jackson avait parlé à sa femme. Elle veut savoir si April va bien. Cette dernière lui reproche durement d’avoir remarqué quelque chose d’anormal à l’échographie et de le lui avoir caché. Stephanie se défend en expliquant qu’elle voulait d’abord avoir une confirmation avant de lui en parler. April lui fait remarquer qu’elle n’a eu aucun problème à en parler à d’autres médecins, en particulier à Jackson. Elle aurait aimé qu’on lui laisse une chance de se faire à l’idée. Elle ne supporte pas que ce soit Stephanie justement qui ait été au courant avant tout le monde. Stephanie lui présente ses excuses. Après lui avoir dit où est le patient qu’elle cherche, April sort de la pièce.

    Owen interroge Meredith sur le départ de Derek. Est-ce que ce dernier a prévenu sa sœur ? Est-ce qu’il lui a transféré ses patients ? Meredith est sûre que oui ; Derek ne laisserait pas ses patients comme ça. Ni sa femme et ses enfants, lui fait remarquer Owen que la décision de son camarade laisse perplexe. Il a du mal à y croire. C’est pourtant ce qu’il a fait, réplique Meredith avant de dire à Owen, que s’il a besoin d’avoir quelqu’un à blâmer, il doit s’en prendre à elle. C’est elle qui a poussé Derek à partir. Une infirmière arrive pour informer Meredith des résultats des tests toxicologiques de Brooke : aucune trace de drogue ou d’alcool, ni de médicaments. Meredith est déçue. Elle espérait avoir une bonne raison qui justifie le geste de la patiente, quelque chose qui prouve que celle-ci n’avait pas le choix. Owen lui demande si elle a parlé à Cristina. Il suppose qu’elles se parlent souvent, surtout pour le moment. Meredith lui apprend qu’elle et Cristina se téléphonent tous les vendredis soirs. Comme on est un vendredi, Owen suppose qu’elle va appeler son amie en rentrant chez elle. Meredith lui avoue que ça fait deux semaines qu’elle ne l’a pas fait. Avant qu’elle ne parte pour la Suisse, Cristina lui a dit quelque chose à propos de son couple avec Derek, qui s’est avéré exact. Meredith ne veut pas que son amie ait raison à ce sujet.

    Tout en regardant Jackson suturer la blessure de Mia, le père de cette dernière répond aux questions que lui pose Stephanie sur Brooke. Il s’agace un peu lorsqu’elle lui demande si sa femme des problèmes psychologiques. Stephanie lui fait remarquer qu’ils veulent simplement comprendre ce qui a pu la pousser à commettre un tel geste. L’homme réplique que sa femme n’a pas voulu blesser ses enfants. Du moins, il ne le croit pas. Il explique à Stephanie que sa femme est sans cesse occupée, ce qui la fatigue et la stresse. Parfois, elle oublie des choses, mais c’est parce qu’elle a beaucoup de choses à gérer, entre conduire et aller rechercher les enfants à l’école, les amener au cours de violon et au matches de baseball. Elle fait tout pour qu’ils soient heureux. Lui, il travaille trop. Et finalement, il a l’impression de ne pas connaitre sa femme, de ne plus rien savoir d’elle.

    Le Dr Herman retrouve Arizona en train de se préparer pour une intervention. Elle lui demande si elle lui a encore volé quelque chose. Arizona lui présente des excuses pour avoir agi à son insu. Herman l’accuse de trahison. Elle pensait pouvoir lui faire confiance. Arizona réplique qu’Amelia est certaine de pouvoir retirer complètement la tumeur. Herman riposte qu’Amelia est bien la seule à penser ça. Arizona lui demande si elle ne veut pas avoir de l’espoir, même s’il est infime. Herman estime que l’espoir est le pire et le plus malin des symptômes d’un cancer en phase terminale. Il revient sans cesse, quel que soit le nombre de fois où il est déçu. Les différentes cliniques où elle s’est fait soigner lui ont donné de l’espoir mais tous les traitements ont échoué. A chaque espoir déçu, elle a eu l’impression qu’elle perdait une partie d’elle-même. Elle a fini par trouver du réconfort dans la seule chose dont elle pouvait être vraiment sûre : la tumeur va finir par la tuer. Elle demande à Arizona de dire à Amelia de garder ses espoirs pour elle. Qu’elle se les mette quelque part !

    Stephanie informe Meredith et Owen que le mari de Brooke a confirmé que sa femme n’était pas diabétique. Il a simplement dit qu’elle était fatiguée, distraite, stressée, à force de courir à droite et à gauche pour s’occuper de ses enfants. Stephanie évoque la possibilité que la patiente ait craqué nerveusement. Meredith fait remarquer que courir partout pour s’occuper de ses enfants n’est pas la caractéristique d’une femme sur le point de se suicider. Cette histoire n’a pas de sens. Elle rappelle que le taux de sucre de Brooke était très bas à son arrivée à l’hôpital. Elle se souvient de ce que sa mère avait l’habitude de dire, "Le pancréas est le bouton autodestruction du corps". Owen confirme que le pancréas de la patiente est très friable. Meredith ajoute que le mari de Brooke a dit qu’elle était distraite. Elle est quasiment certaine qu’il y a une tumeur dans le pancréas. Stephanie comprend que Meredith pense à un insulinome (tumeur responsable d’une sécrétion anormale d’insuline). Owen reconnait que ça expliquerait l’anxiété et le comportement bizarre. Oui, ça expliquerait tout, conclut Meredith.

    Miranda apporte un petit berlingot de lait à Jack, qui est dans la salle d’attente sous la surveillance d’une assistante sociale. Elle insiste pour qu’il lui donne le numéro de téléphone de ses parents, afin qu’elle puisse les contacter. Comme l’enfant reste muet, elle lui dit qu’elle comprend qu’il a peur d’avoir des problèmes. Mais plus il attendra, pire ce sera. Crâneur, Jack lève les yeux au ciel. Miranda tente alors une autre approche. Elle explique à Jack que ses parents doivent avoir peur parce qu’ils se demandent où il est et leur peur s’intensifie de minute en minute. Quand ils le verront, ils seront vraiment soulagés. Aucune réaction de la part du garçonnet. Miranda change encore de tactique. La peur que les parents éprouvent, si elle ne peut pas s’évacuer, va se transformer en une si grosse colère qu’ils vont décider de bannir Jack pour l’éternité dans un monde sans jeu vidéo. L’enfant soupire pour montrer qu’il est excédé par ses bêtises. Il finit par dire qu’il est un mur de briques. Miranda lui ordonne de donner son téléphone portable. Jack lui rappelle qu’il a sept ans. Elle donnerait un téléphone portable à un enfant de cet âge-là ? Miranda passe aux menaces. S’il refuse de se montrer coopératif, elle va devoir appeler les services de protection de l’enfance. Est-ce qu’il sait ce que ça veut dire ? Jack prend son berlingot de lait et boit à la paille en faisant du bruit. Miranda lui promet qu’elle va prévenir les services sociaux. L’enfant lui dit de faire ce qu’elle doit faire.

    Pendant qu’il pratique la laparoscopie sur Dylan, Alex raconte à Jo qu’il a volé une voiture quand il avait douze ans. Il n’a même pas fait deux pâtés de maison, parce qu’il est rentré dans une benne à ordures. Jo lui confie que la première fois qu’elle a volé une voiture, elle a éclaté le rétroviseur. La seconde fois, elle a eu une panne d’essence. La troisième fois, elle a réussi à s’enfuir avec la voiture. La quatrième fois, c’était un pneu crevé. Alex croit qu’elle plaisante. Jo assure que non. Il lui demande s’il y a eu une cinquième fois. Oui et ça a été la voiture dans laquelle elle a vécu. Alex est amusé. L’alarme du moniteur retentit. Alex comprend qu’il y a une hémorragie au niveau de l’artère mésentérique. Il faut ouvrir Dylan sans plus tarder.

    Callie est en train de soigner un patient lorsqu’April vient lui demander si elle a presque fini, car a besoin d’elle pour s’occuper de deux fractures et d’un tassement de vertèbres. Après en avoir terminé avec son patient, Callie demande à April ce qu’elle doit faire. April répond sèchement qu’elle le saurait si elle l’avait écoutée. Surprise par ce ton inhabituel chez sa consœur, Callie ferme le rideau qui sépare le lit de son patient de celui contre lequel April s’appuie et demande à celle-ci ce qui se passe. April assure que tout va bien. Callie n’en croit pas un mot. Comme April, elle a l’habitude de projeter ses problèmes sur les autres. April réplique qu’elle ne veut pas en parler. Callie réplique qu’elle refuse qu’on lui parle sur ce ton. Prête à pleurer, April pend le cas de Callie en exemple. Elle veut un enfant mais elle ne peut pas en avoir un. Elle voudrait un enfant pour l’aimer et l’élever correctement. Et à côté de ça, il y a cette femme qui a jeté ses enfants en parfaite santé du haut d’un pont. Est-ce que Callie n’est pas en colère ? Comment peut-elle ne pas hurler en pensant à ce que cette femme a fait à ses enfants, à tous ces gens ? Est-ce que c’est juste ? Surprise par sa véhémence, Callie essaie de la calmer. April prend la fuite, prétextant que les patients l’attendent. Callie est dans la plus totale incompréhension.

    Le père des enfants demande à Jackson si Mia conservera une cicatrice durant toute sa vie. Jackson le rassure, s’il y a une cicatrice, elle sera minime. L’homme est abattu. A chaque fois que sa fille se regardera dans un miroir, elle se souviendra de ce qu’elle a vécu. Il a l’impression que ses enfants ont tout perdu. Jackson lui rappelle qu’ils ont encore leur père. Ce dernier ne trouve pas cela très positif. Il ne s’est même pas rendu compte de l’état dans lequel était sa femme. Il n’a rien vu. Il n’était pas préparé à ce qui est arrivé. Est-ce qu’il aurait dû le voir venir ? Comment aurait-il pu s’y préparer ? Il se met à pleurer. Emu par sa détresse qui fait écho à la sienne, Jackson pose une main sur son épaule pour le réconforter.

    En salle d’opération avec le Dr Herman, Arizona poursuit sa formation en chirurgie fœtale. Jackson entre dans la salle et demande à Arizona si elle accepte de discuter avec lui et April. Herman lui fait remarquer qu’Arizona est occupée. Jackson précise qu’il voulait dire après l’intervention, mais le plus vite possible tout de même. Il veut être préparé pour ce qu’ils vont vivre, quoi que ce soit. Lui et April doivent savoir tout ce qui les attend et ce qu’ils peuvent faire. D’une voix douce, Arizona promet de les rejoindre dès qu’elle aura terminé. Après que Jackson ait quitté la salle, Arizona explique à Herman que lui et sa femme sont ses amis, et qu’ils sont les parents du bébé qui souffre d’ostéogénèse imparfaite. Herman lui demande si elle sait ce qu’elle va leur dire. Arizona répond que oui. Herman lui rappelle ce qu’elle lui a dit à propos de l’espoir. Inutile de leur rendre la situation plus difficile qu’elle ne l’est déjà. C’en est trop pour Arizona. Elle hoche la tête avec un regard furibond avant de demander à l’infirmière de la remplacer. Elle sort en disant qu’elle en a assez. Herman la rappelle mais elle ne revient pas.

    Stephanie est de retour dans la salle d’opération pour informer Meredith et Owen que le laboratoire n’a trouvé aucune trace d’insulinome dans les prélèvements qu’elle leur a apportés. Meredith ne veut pas y croire. Elle est certaine qu’il y a une tumeur dans le pancréas de la patiente. Owen pense qu’il y a une autre option. Le mari de Brooke a dit que celle-ci était stressée et surmenée, ça ressemble à une dépression nerveuse. Meredith réplique que ça ressemble à une mère. Owen lui fait remarquer que les gens font des dépressions nerveuses pour des tas de raisons. Elle lui ordonne de se taire. Les deux mains dans la cavité abdominale de sa patiente, elle part à la recherche de la tumeur. Owen est convaincu qu’elle ne va rien trouver. Tout à coup, Meredith lui demande de donner sa main. Elle guide celle-ci dans le corps de Brooke. Les yeux d’Owen s’arrondissent sous l’effet de la surprise. Il y a bien une tumeur, petite comme une tête d’épingle. Meredith jubile. Owen la félicite. Après avoir demandé à Stephanie de se préparer pour l’opération, Meredith pousse un petit cri de soulagement. Owen sourit.

    Jack joue à un jeu sur son téléphone portable lorsqu’il voit arriver Miranda. Il laisse tomber le téléphone sur ses genoux mais trop tard pour que Miranda ne l’ait pas repéré. Elle lui ordonne sèchement de le lui donner. Il prétend qu’il n’a pas de téléphone, jouant sur les mots puisque le téléphone appartient à son frère. Miranda le met en garde. Ce qui se passe n’est pas un jeu. Son frère est gravement blessé. Il est ouvert sur une table d’opération avec deux médecins qui se battent pour sauver sa vie. Il n’y a pas de bouton de redémarrage, ni de bouton replay. Ils ne sont pas dans un jeu. Quand c’est fini, ça l’est vraiment, c’’est la réalité. Maintenant, Dylan a besoin de ses parents. Jack se met à geindre. Tout ce qui est arrivé est de sa faute. Il a voulu aller chez le marchand de glaces et il a demandé à son frère de l’y emmener. Il aimerait rentrer chez lui et retrouver sa maman. Miranda lui tend sa main ouverte. Il lui remet son téléphone.

    Meredith et Owen ont informé le mari de Brooke de l’existence de la tumeur et de ses effets. C’est ce qui a causé les troubles psychologiques de sa femme et l’accident. L’homme n’en revient pas. Il s’en veut d’avoir pensé que Brooke avait pu vouloir faire du mal à ses enfants. Même si elle est encore inconsciente, il lui présente ses excuses. Meredith et Owen sortent de la chambre. Meredith regarde l’heure sur son téléphone et calcule qu’il est seulement quatre heures du matin en Suisse. Owen lui confie que c’est lui qui a incité Cristina à partir. C’était la seule chose à faire. Si elle était restée, ça aurait été pire. Maintenant, il en est conscient. Il laisse Meredith seule après l’avoir priée de remettre son bonjour à Derek.

    Le Dr Herman fait part de son mécontentement à Arizona. Il est hors de question qu’elle quitte encore une intervention en plein milieu. Hors d’elle, Arizona crie qu’Herman a une chance de vivre, qui est minime certes, mais ça reste une chance, une chance que Jackson et April aimeraient avoir mais qu’elle, elle a choisi délibérément d’ignorer. C’est du gâchis. Arizona s’en va. Herman s’enferme dans une salle de bains. Fébrile, elle fait les cent pas avant de se mettre à pleurer. Elle se maitrise rapidement et sort après avoir séché ses larmes.  

    Pensive, Meredith marche dans un couloir quand elle se fait héler par Lynn. Il lui faut quelques secondes pour se souvenir qu’il s’agit de la candidate à la place de nounou. Meredith est confuse. Elle avait manifestement oublié leur rendez-vous et elle est étonnée de voir que Lynn l’a attendue si longtemps. Celle-ci la rassure, ce n’est pas un problème. Elle lui demande ensuite ce qu’elle attend d’elle. Meredith répond qu’elle a besoin d’aide pour ses enfants, mais aussi de soutien. Sa vie et son travail sont souvent sources d’imprévus et elle a besoin de quelqu’un qui le comprenne et qui sera là quand elle sera absente. Cette personne devra comprendre que si elle n’est pas là, c’est vraiment parce qu’elle ne peut pas être là et qu’elle doit être ailleurs. Ces yeux s’emplissent soudain de larmes. Il faudra que cette personne croie en tout ça et la soutienne. Elle a besoin d’une personne qui soit avec elle et qui y croie. Elle craque. Elle présente ses excuses à Lynn, elle sait qu’elle donne l’impression d’être folle mais elle ne l’est pas. C’est juste qu’elle a eu une horrible journée. Lynn la prend dans ses bras pour la réconforter.

    Herman entre dans la salle où Amelia et Arizona examinent encore une fois les images de la tumeur. Elle est prête à discuter de l’opération.

    Owen a rejoint le groupe. Amelia développe sa théorie. Elle sait que si elle laisse le moindre millimètre de la tumeur, celle-ci reviendra. Il faut donc tout enlever et pour cela, elle aura besoin de tous les instruments à sa disposition. Elle ne s’arrêtera pas tant qu’elle ne sera pas venue à bout de toutes les cellules cancéreuses. Elle demande ensuite l’avis d’Owen. Il est conscient que ce cas est complexe et risqué. Herman intervient pour dire qu’elle imagine trois scénarios. Soit Amelia opère et Herman meurt pendant l’intervention. Soit Amelia opère, elle coupe quelque chose qu’elle ne devait pas, et Herman se réveille comme un légume. Soit, et c’est l’option la moins probable, Amelia opère et l’intervention est réussie à 100%. Amelia lui donne raison. Herman aimerait savoir jusqu’à quel point la tumeur peut grossir avant qu’il ne soit impossible de la retirer complètement. Amelia lui dit qu’il ne faut pas attendre, il faut opérer immédiatement. Herman exige une réponse à sa question. Amelia répond qu’une fois que la tumeur aura atteint le nerf optique et rompu l’hypothalamus, elle ne voudra plus l’opérer parce que ce sera trop risqué. Owen l’approuve d’un signe de tête. Herman déclare alors qu’elle veut attendre. Une fois que la tumeur commencera à menacer le nerf optique, Amelia pourra l’opérer. Owen estime que ce plan est dangereux. Amelia le trouve même stupide. Pourtant, Herman veut s’y tenir. Elle va donner sa tumeur à Amelia, son savoir à Arizona et en échange, elle gardera sa vie. Tout le monde sera content.

    Alex retrouve Miranda devant la chambre de Dylan. Il constate que les parents sont là. Miranda lui dit qu’ils viennent d’arriver. Elle attend de voir s’ils vont serrer leur fils dans leurs bras ou le frapper. Alex lui dit qu’elle est vraiment une bonne mère. Elle se demande ce qui peut lui faire penser ça. Il lui fait remarquer qu’elle a été sur son dos toute la journée pour être sûre qu’il ne ferait pas d’erreurs. En plus, elle fait ça depuis des années. Ça craint, c’est agaçant mais c’est sympa. Elle lui confie que quelques semaines plus tôt, son fils a volé une friandise. Elle l’a appris seulement la veille. Elle a hurlé sur Tuck et finalement, elle a appris que Ben s’était déjà occupé de tout. Il est allé au magasin et a payé le commerçant. Elle n’était même pas au courant. Elle est tellement occupée par son travail qu’elle n’est pas là quand il le faut. Comment peut-elle surveiller son fils si elle n’est pas là ? Alex répond qu’il a volé pas mal de trucs dans sa jeunesse et il s’en est bien sorti.

    April appelle le prochain patient. Jackson lui dit qu’il n’y en a plus. Elle ne comprend pas comment c’est possible, il y avait au moins vingt-cinq personnes à voir. Owen lui fait remarquer qu’elle s’en est occupée. Il est content qu’elle ait été là. Resté seul avec sa femme, Jackson lui dit qu’ils ont de la chance. Ils ont été prévenu du problème. Ils vont pouvoir l’analyser et se préparer à l’affronter. Il a déjà demandé à Arizona de tout leur expliquer. Elle pourra leur donner toutes les réponses. April lui fait remarquer qu’elle a déjà toutes les réponses. Elle a passé la nuit à faire des recherches sur l’ostéogénèse imparfaite et a étudié tous les cas. Jackson reconnait l’avoir fait aussi mais ce n’est pas le même cas que le leur. April lui coupe la parole. Il y a quatre cas d’ostéogénèse imparfaite, de la maladie gérable à celle qui est mortelle. Les types 2 et 3 sont les plus graves. Jackson réplique qu’il s’agit de leur bébé. Elle le sait. Elle a examiné son échographie. Au mieux, leur bébé subira des opérations les unes après les autres. Au pire, il ne vivra que quelques minutes après sa naissance. Elle n’a pas besoin de réponses. Aujourd’hui, elle avait simplement besoin de faire quelque chose, d’aider le plus de gens possible et d’essayer au moins de réparer les dégâts que Brooke la lunatique avait causés. Jackson lui apprend que Brooke avait une tumeur. Cette femme ne voulait blesser personne. Elle n’avait tout simplement aucun contrôle sur ce qu’elle faisait. April est atterrée. Elle sort de l’hôpital pour se rendre dans la cour des urgences. Jackson la suit. Elle lui avoue qu’elle ne comprend pas. Pourquoi est-ce que tout cela se produirait ? Pourquoi Dieu donnerait des enfants, une famille, à cette femme pour laisser ce genre de choses lui arriver ? Alors, ça veut dire que même si on fait les choses correctement, Dieu n’en tient pas compte ? Pourquoi ? Jackson reconnait qu’il n’en sait rien. Il vient vers elle. Elle recule d’un pas. Elle refuse qu’il la prenne dans ses bras parce qu’elle a l’impression qu’alors, elle va se mettre à pleurer sans plus jamais pouvoir s’arrêter. Jackson lui dit qu’il est là, peu importe ce qu’elle veut. Elle se met à pleurer et lui révèle que leur bébé est un petit garçon. Il la prend dans ses bras.

    Meredith s’allonge sur son lit avec son téléphone portable. Elle appelle Derek pour savoir s’il est déjà arrivé à Washington. Il répond machinalement que non avant de subitement se taire, comme s’il était surpris. Elle lui dit qu’elle ne veut plus se disputer avec lui. Il semble soulagé et lui dit qu’il ne le veut pas non plus. Elle lui avoue qu’elle ne veut pas qu’il s’en aille, même si ce qu’elle lui a dit. Elle a réalisé que tout ça ne leur ressemblait pas, qu’elle ne voulait pas que leur couple se termine de cette façon. Derek assure qu’il ne le veut pas non plus. Il essaie vraiment de faire en sorte que ça marche. Elle aussi. Il lui explique qu’il est toujours à l’aéroport de Seattle parce que son vol a été retardé plusieurs fois. Il peut rentrer à la maison. Est-ce que c’est ce qu’il doit faire ? Meredith repense aux promesses qu’ils se sont faites, s’aimer même dans les moments où ils se détestent. Elle lui dit qu’il doit partir. Ça va aller. Il doit s’en aller et faire ce qu’il a à faire. Ils peuvent y arriver. Il y a plein d’autres gens qui y arrivent. Elle revoit Derek lui disant qu’ils ne pourront pas se quitter, peu importe ce qui se passera. Au téléphone, il lui donne raison. Les gens y arrivent. Elle répète qu’il doit partir et faire ce qu’il a à faire. Ils vont trouver une solution pour que ça marche. Chacun à son tour, ils se disent qu’ils peuvent y arriver. Meredith demande à son mari de l’appeler quand il aura atterri à Washington. Elle ajoute ensuite qu’il va lui manquer. Il ferme les yeux et l’assure que ça va marcher, ils vont faire en sorte que ça marche. Ils y arriveront. Tout à coup, la communication devient mauvaise, ils ne s’entendent plus. Derek entre dans l’avion en disant à sa femme qu’il la perd. Meredith repose son portable sur la table de chevet. Elle voit le cadre du post-it dans la poubelle et l’en sort. Elle le regarde et se souvient de Derek qui lui a dit que leurs vœux seraient valables pour toujours. Ils avaient signé le post-il et ensuite, il l’avait embrassée. Elle monte sur le lit pour raccrocher le cadre au mur.

     

    Voix off : Quand le choc s’atténue, quand le corps peut accepter qu’il y a eu un traumatisme, quand il peut baisser ses défenses, c'est un moment effrayent. C'est vulnérable. La réaction au choc nous a protégés et ça peut simplement nous avoir sauvés.


  • Commentaires

    1
    grey s
    Samedi 31 Janvier 2015 à 13:35
    J'ai adoré cet épisode !!! Il y avait tt ce qu'on pouvait attendre dz Shonda :) drame, émotion,excellent épisode. Mtn voyons ce qui se passera. Meredith va avoir son heure de gloire dans son travail because she is THE SUN :P pauvre Japril.... ct trop émouvant surtt quand April a dit "didn t i tell you it s a boy" :'( voilà voilà très bon début de seconde partie ;)
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