• Episode 11.13 : Staring at the End

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    Titre français : Jusqu'à mon dernier souffle

    Scénariste : Stacy McKee

    Réalisateur : Mark Jackson

    Diffusion Etats-Unis : 26 février 2015 sur ABC

    Diffusion France : 13 avril 2016 sur TF1

     

    Voix off (Nicole Herman) : Je n’aime pas les questions sans réponses. Du genre, où allons-nous quand nous mourons ? Je veux dire, je sais ce qui se passe physiologiquement parlant, mais au-delà de ça, qu’est-ce qui se passe vraiment ? Quelque chose ? C’est ce que vous commencez à vous demander quand votre temps est compté. Toutes ces questions sans réponses, ça vous rend dingue. C’est pourquoi j’aime ce que je fais. Soigner des bébés. Mettre des bébés au monde. Aucune ambiguïté là-dedans. Pas de questions, seulement des réponses. Des réponses claires, précises, évidentes. Et la vie, la belle, nouvelle vie. De l’espoir pour l'avenir. Dieu, ça me manque.

     

    Nicole Herman passe la nuit dans son bureau. Incapable de dormir, elle fixe le plafond. A un moment, elle regarde le panneau sur lequel elle a punaisé les fiches des patientes qu’elle doit encore opérer avec Arizona. Il y en a soixante-quatre. Elle se lève. Après s’être lavé les dents et brossé les cheveux, elle va se camper devant le panneau et regarde les fiches en buvant une tasse de café. On frappe à la porte. C’est Arizona, toute guillerette. Herman lui demande s’il y a des jours où elle n’est pas enjouée. En retour, Arizona lui demande s’il y a des jours où elle n’est pas irascible. Elle lui reproche aussi de ronfler, si fort qu’elle pense ne pas pouvoir passer la prochaine nuit sans boules Quiès. Elle annonce ensuite que sept interventions sont prévues à leur programme ce jour-là, dont la première est dans deux heures. Elle ajoute que c’est le jour où Herman doit passer son IRM hebdomadaire. Herman réplique qu’elle va perdre 47 minutes de son précieux temps. Arizona l’encourage avec un grand sourire à la suivre. Herman lui ordonne de cesser de gazouiller. Arizona la prie d’arrêter d’être sarcastique.

    Herman est installée sur la table d’examen, dans la salle du scanner. Arizona lui parle de l’intervention qui les attend, sur un fœtus de 27 semaines qui a une hernie. Dans la pièce d’à-côté, Amelia attend que l’examen commence, lorsqu’Owen surgit avec des cafés. Il en offre un à Amelia en précisant qu’elle pourrait en avoir besoin avant la grande conférence qu’elle doit donner. Elle l’en remercie. Ils sont tous les deux un peu embarrassés. Pour briser le silence qui est un peu pesant, Owen apprend à Amelia qu’on parle beaucoup d’elle. Deux hôpitaux leur ont demandé d’enregistrer la conférence. Amelia sourit mais ne répond pas. Owen va ajouter quelque chose lorsqu’elle l’interrompt pour lui dire qu’elle a beaucoup de choses à faire pour le moment, avec la tumeur d’Herman et son opération. Elle veut pouvoir se concentrer là-dessus uniquement. Elle ne veut avoir aucune distraction mais le problème, c’est qu’Owen est difficile à ignorer. L’intéressé est quelque peu interloqué. Il lui fait remarquer qu’il lui a simplement apporté une tasse de café. Comme il veut se justifier, Amelia le rassure. Elle apprécie le geste, et le café qui est très bon. Owen insiste. Si elle le désire, il peut se contenter de prendre du café juste pour lui. Il sait qu’elle peut se débrouiller sans lui pour ça. Amelia réplique qu’elle ne veut pas prendre elle-même son café. Elle se corrige aussitôt. Elle le veut, elle le peut et elle le fera. C’est ce qu’elle fait déjà toute la journée. Réalisant qu’elle est en train de dire n’importe quoi, elle s’arrête et remercie simplement Owen de lui avoir apporté un café. Ça lui fait vraiment plaisir. Herman se relève de la table et demande à Amelia comment va sa tête. Amelia est prise au dépourvu.

    Un peu plus tard, elle explique à sa patiente, en présence d’Arizona, qu’elle avait quelques craintes mais la tumeur semble ne pas avoir grandi. En tout cas, elle n’a pas encore atteint le nerf optique. Herman aimerait savoir quand cela va avoir lieu. Elle exige qu’Amelia lui donne un laps de temps précis afin de pouvoir planifier ce qui lui reste à faire. Amelia lui dit qu’elle a six semaines devant elle, peut-être huit si elle suit le traitement par radiation qui lui a été prescrit. Il faudrait d’ailleurs le commencer immédiatement. Herman refuse catégoriquement. Elle a déjà essayé et elle a détesté ça. Amelia insiste. C’est grâce à ce traitement qu’elle a le plus de chance de réduire la partie de la tumeur qui se trouve sur le chiasma optique (zone qui correspond à la jonction en forme d’X des nerfs optiques). A ce moment-là, Herman voit Miranda se diriger vers elles d’un pas décidé. Elle bifurque vers un autre couloir pour tenter de l’éviter mais Miranda les rattrape et lance le nom de Glenda Castillo. Herman objecte qu’elle s’apprête à pratiquer une intervention et qu’elle n’a donc pas le temps de discuter. Miranda persévère, elle veut au moins avoir une réponse. Herman lui rappelle qu’elle l’a déjà eue, et c’était un non. Ce n’est pas une bonne réponse pour Miranda qui estime qu’Herman pourrait au moins rencontrer la patiente. Herman réplique qu’elle a déjà étudié le cas. Elle ajoute qu’elle dispose d’un laps de temps très limité pour pratiquer un certain nombre d’interventions, qui vont servir d’enseignement à Arizona, et Glenda Castillo n’en fait pas partie. Miranda la supplie de faire une exception pour elle, comme une faveur personnelle. Herman répond qu’elle n’a pas le temps pour ça. Elle est désolée mais sa réponse est toujours non. Par contre, elle est d’accord pour donner à Miranda quelques noms de confrères auxquels Glenda pourra s’adresser. Elle s’en va, suivie d’Arizona qui est mal à l’aise par rapport à Miranda.

    Après avoir pratiqué trois interventions, Arizona et Nicole Herman se retrouvent dans le bureau de cette dernière. Herman retire trois fiches de son panneau. Arizona lui fait remarquer que toutes les fiches représentent quatre mois d’opérations. Comment vont-elles pouvoir opérer autant de patientes dans un délai de huit semaines ? Pour Herman, elles n’ont pas le choix, elle vont devoir le faire. Elle annonce à son élève qu’elle ne participera pas activement à la prochaine intervention, elle se contentera de la regarder faire. Arizona n’est pas d’accord. Elle apprécie la confiance qu’Herman lui témoigne mais à ce stade, elle n’est pas sûre d’être capable de se débrouiller seule. Herman réplique qu’elle a besoin de savoir où en est Arizona, pour savoir ce qu’elle peut faire seule ou pas, et réparer ses lacunes tant qu’elle est encore là. Ce n’est pas de la confiance mais une nécessité. Arizona lui rappelle qu’il est l’heure de subir son traitement par radiations. Herman est agacée. Ce traitement n’a encore rien donné, elle ne voit pas pourquoi ça changerait maintenant. Ce sont des conneries. Arizona lui rappelle qu’Amelia est son médecin et qu’elle estime que les radiations sont une nécessité. Herman la fusille du regard.

    Amelia est dans l’auditoire de l’hôpital, prête à donner sa conférence. Devant un auditoire relativement clairsemé, elle commence par dire que la vie va s’en sortir. Les origines et les leçons de la vie et de l’évolution sont longues et complexes mais elles se résument en gros à, la vie va s’en sortir. La vie trouvera toujours un moyen de continuer. Amelia fait apparaitre les images du cerveau d’Herman sur un écran et invite son public à examiner la tumeur. Elle leur demande de faire attention à sa taille, à la façon dont elle envahit les tissus sains, à sa vascularisation. La tumeur est faite de sang, de tissus, de chair. Elle grandit en s’adaptant à son environnement, en se battant pour survivre, pour rester vivante. Car même si on n’y pense pas de cette façon habituellement, la tumeur vit. Jo, qui assiste à la conférence avec Stephanie, regarde celle-ci avec un air surpris. Amelia poursuit en disant que la tumeur s’est nichée au cœur d’un cerveau humain, qu’elle tire sa nourriture de la personne qui l’abrite, qu’elle évolue et qu’elle se bat pour sa vie, presque comme un fœtus. Elle se ravise aussitôt, non, exactement comme un fœtus. Parce que comme un fœtus en pleine santé, la tumeur est vigoureuse. Amelia rappelle qu’il y a des tumeurs qui ont des dents, des cheveux, un œil. Un murmure d’étonnement parcourt la salle. Amelia leur demande en souriant s’ils sont dégoutés. Oui, c’est répugnant et c’est justement là le problème. Personne ne veut d’un truc aussi dégoutant dans sa tête. Elle leur demande d’envisager un instant l’idée qu’ils représentent un problème pour la tumeur. Ils sont les envahisseurs, le danger. Pour la tumeur, ils sont un cancer. La tumeur se considère comme un mignon gros bébé aux bonnes joues qui essaie simplement de faire son chemin dans la vie et eux, les médecins ils sont les barbares qui essaient de l’arrêter, de la détruire, de l’arracher de sa petite maison. La tumeur les considère comme des montres meurtriers sans âme. Pourquoi Amelia parle-t-elle comme cela ? Pourquoi compare-t-elle la tumeur à un bébé qu’elle va tuer ? Selon elle, parce que ce genre de tumeur mérite le respect, un peu d’humanité.

    Herman se prépare pour la séance de radiations. Elle fait remarquer à Arizona que le plafond de la salle représente un ciel bleu avec des nuages blancs. C’est pour distraire les patients. Elle trouve qu’on pourrait mettre quelque de chose de plus intéressant, comme un porno. Arizona sourit.

    Dans la salle de conférence, Amelia explique que la tumeur est bien plus qu’une tumeur. C’est de l’ingéniosité, de la force, de la flexibilité, de la poésie. C’est un des chefs-d’œuvre de Dieu. C’est vivant.

    Une infirmière place un masque grillagé sur le visage du Dr Herman dont la respiration commence à s’accélérer. Arizona lui demande si elle va bien. Bien sûr, répond-t-elle.

    Amelia rappelle que comme toute chose vivante, la tumeur veut rester en vie. Elle va se battre de toutes ses forces pour survivre. Quand Amelia va ouvrir le crâne du Dr Herman et qu’elle se retrouvera face à la tumeur, cette chose vivante, cela sera presque impossible de la retirer. Parce que la tumeur préférerait tuer le cerveau dans lequel elle se trouve plutôt que de se contenter gentiment de mourir. Comment résumer tout cela ? La vie s’en sortira.

    Arizona s’apprête à quitter la salle de radiation. Herman la saisit par la main pour la retenir. Emue aux larmes, Arizona serre la main de son mentor dans les siennes avant de s’en aller.

    Une semaine plus tard, dix fiches ont disparu du panneau d’Herman. Celle-ci commence à constater les premiers effets de la radiation, par la perte de ses cheveux.

    Amelia poursuit ses conférences devant un public plus nombreux, à qui elle explique que la tumeur, ce bébé aux bonnes grosses joues qui a fait son nid dans un cerveau, a ses habitudes. Elle a la même routine, jour après jour, à savoir qu’elle grandit, qu’elle s’étend, qu’elle prend de la place. En se tournant vers les images qui sont diffusées derrière elle, Amelia précise qu’à ce stade, la tumeur est tellement invasive qu’elle a atteint quasiment toutes les structures du cerveau et qu’elle a poussé les tissus et la matière grise pour avoir plus de place. Comment la retirer sans détruire le cerveau qui l’entoure ? Comment tuer le bébé sans tuer la mère ? Amelia a l’impression que quand elle fixe du regard les images du scan, la tumeur la regarde aussi et qu’elle la met au défi de l’enlever. Amelia trouve que la tumeur est audacieuse et effrontée. La tumeur pense qu’elle est le patron et que le cerveau lui appartient.

    Après la conférence, Amelia reproche à Nicole Herman d’avoir raté sa séance de radiations. Bien qu’elle estime ne pas avoir de comptes à lui rendre, Herman répond qu’elle ne veut plus subir ça. Amelia estime que ce n’est pas à elle à décider. Évidemment, Herman n’est pas d’accord. Il s’agit de sa tête et de sa tumeur. Elle a donc son mot à dire. Amelia tente de la raisonner en lui disant que la tumeur serait plus facile à enlever après les radiations. Herman s’en va après avoir promis sans conviction qu’elle va y penser.

    Dans la salle de conférence, Amelia explique à son auditoire qu’il ne faut pas se laisser intimider par une tumeur comme celle à laquelle elle a affaire, parce que la tumeur n’est pas la plus intelligente. Il faut juste avoir un plan d’attaque. Il faut être méthodique. Le point d’accès est la clé.   

    Herman et Arizona opèrent une patiente. A un moment, Herman invite Arizona à pratiquer elle-même l’incision. Arizona hésite, elle n’a pas l’impression d’être prête. Herman insiste ; selon elle, le moment est venu de se lancer. Arizona reste réticente, d’autant plus qu’elle n’a jamais fait cette incision avant. Mais elle est obligée de s’incliner devant la ténacité de son mentor.

    Selon Amelia, la phase la plus intimidante d’une intervention, c’est le tout début, lorsqu’on on plonge sa lame dans la chair molle. C’est ce qui va donner le ton, ce qui va déterminer chaque mouvement par la suite. Donc, il faut être prudent, sûr de soi ou bien il y a aura des problèmes.

    Meredith, Alex, Maggie et Callie déjeunent ensemble à la cafétéria. Callie observe du coin de l’œil Arizona qui se trouve à une table avec Nicole Herman. Les deux femmes rient beaucoup. Callie fait remarquer à ses camarades la proximité qui existe entre le mentor et son élève. Elles sont presque collées l’une à l’autre. Maggie trouve cela normal puisque l’élève est censé suivre son mentor partout. Callie confie que ce qui l’intrigue, c’est le fait qu’Arizona et Herman rient tout le temps et qu’Arizona semble vraiment heureuse. Alex ne voit pas où est le problème. Meredith assure à Callie qu’elle semble assez heureuse elle aussi. Alex aimerait savoir en quoi le bonheur d’Arizona concerne Callie. Celle-ci prétend que ce n’est pas le cas, elle disait juste ça pour alimenter la conversation. Mais deux secondes plus tard, elle demande à ses amis s’ils ne trouvent pas bizarre qu’Arizona et Herman soient toujours ensemble. Meredith trouve qu’elle exagère, ce n’est pas le cas. Alex en est moins sûr, il rappelle qu’Arizona et Herman dorment ensemble parfois. Bien que Meredith le prie de se taire, il ajoute qu’Arizona n’a pas dormi dans sa chambre de toute la semaine. Il précise toutefois qu’il ne veut pas dire qu’elle couche avec Herman. Meredith raisonne Callie qui est un peu ébranlée par ce qu’elle vient d’entendre. Arizona et Herman ne sont pas ensemble et elle le sait. Callie reste pourtant suspicieuse. Au début, Arizona détestait Herman et maintenant, elles font des soirées pyjamas. Maggie trouve que c’est une bonne chose que les deux femmes s’entendent bien. Amelia déboule et s’assied à la table, à côté de Meredith. Elle aimerait que ce soir, quand Meredith téléphonera à Derek, elle lui demande quelque chose, sans dire que ça concerne sa sœur. Meredith répond qu’elle n’est pas certaine d’appeler Derek. Amelia insiste. Il faut juste lui demander ce qu’il a fait pour éviter de perturber les radiations optiques de Gratiolet dans le thalamus. Meredith se demande pourquoi Amelia ne pose pas directement la question à son frère. Amelia répond qu’elle ne veut pas donner l’impression d’avoir besoin de l’aide de Derek. Elle ne veut pas entendre l’autosatisfaction dans la voix de ce dernier qui a, selon elle, une suffisance transcontinentale. Finalement, elle prie Meredith d’oublier ce qu’elle lui a dit, affirmant qu’elle n’a pas besoin de son frère et qu’elle trouvera la solution sans lui. Après qu’elle soit partie, Callie fait remarquer à ses amis qu’Arizona a trouvé le moyen de se remettre de leur séparation sans avoir trouvé la personne pour rebondir. Arizona a tous les bons moments et l’amusement sans avoir rien de ce qui peut être mauvais dans une relation. Elle ne court aucun risque d’être blessée. Elle n’a même pas besoin de s’épiler. C’est injuste ! Tout à coup, Callie réalise ce qu’elle vient de dire. Est-ce que cela signifie qu’elle veut avoir une relation sans sexe où elle n’aurait pas à prendre soin d’elle ? Est-ce ce genre de femme qu’elle est devenue ? Maggie ne trouve pas ça si mal. Meredith ajoute que c’est ce qu’elle vit depuis peu. Alex conseille à ses camarades de s’envoyer en l’air. Maggie trouve ça bien aussi. Pas sans faire sa toilette, estime Meredith. Maggie réplique que l’homme peut faire un petit truc avant. Cela amuse Alex qui avoue qu’il aime bien Maggie. Callie observe toujours Arizona et Herman qui ont fini de déjeuner.

    Herman vient à peine de partir que Miranda arrive à la cafétéria. Elle se dirige tout droit vers Arizona à qui elle explique que le mari de sa patiente, Glenda, est décédé six mois plus tôt dans un accident de voiture. Miranda n’a pas réussi à le sauver. C’est à elle qu’est revenue la lourde charge d’annoncer à Glenda qu’Eddie était mort. Trois semaines plus tard, Glenda a appris qu’elle était enceinte. Comme elle n’a pas d’assurance médicale, elle s’est adressée à Miranda pour passer les examens médicaux nécessaires. C’est de cette façon que Miranda a découvert qu’il y avait une énorme tumeur qui s’attaquait non seulement au bébé mais aussi à Glenda. Miranda n’a pas pu sauver la vie d’Eddie mais elle sait qu’elle peut contribuer à sauver la vie de son bébé. Elle doit au moins ça à Glenda. Il faut qu’Herman accepte de s’occuper de ce cas. Miranda prie Arizona de s’arranger pour qu’Herman accepte au moins de rencontrer Glenda. Arizona refuse. Elle estime ne pas avoir le droit de piéger son mentor en lui faisant rencontrer quelqu’un qu’elle ne veut pas voir. Miranda ne veut rien entendre. Qui s’occupe du planning d’Herman ? Qui lui dit où elle doit aller et quand ? Qui lui dit quelle opération ou quelle consultation d’un patient anonyme elle doit faire ensuite ?

    Miranda a réussi à convaincre Arizona puisqu’on retrouve celle-ci en train de faire une échographie à Glenda, sous la surveillance de Nicole Herman. Miranda, qui est là aussi, signale que la pression artérielle l’inquiète beaucoup parce qu’elle ne cesse d’augmenter. Glenda se plaint de n’avoir plus de chevilles et que ses pieds ressemblent à des ballons avec des orteils. Herman, qui regardait l’écran, constate que sa vue se brouille. Elle annonce à la patiente que la tumeur qui se trouve dans le bas du dos du bébé est certainement bénigne, mais à cause de sa taille et de sa nature vasculaire, elle pourrait être la cause d’une accumulation de fluides dans le bébé. Glenda suppose que la tumeur peut être retirée. Elle souligne que le Dr Bailey lui a dit beaucoup de bien du Dr Herman. Celle-ci sourit, c’est très flatteur.

    A l’extérieur de la calle d’examen, elle reproche vertement à Miranda de lui avoir fait rencontrer Glenda Castillo, alors qu’elle avait refusé par deux fois de s’en occuper. Elle reproche ensuite à Arizona de l’avoir dupée. Miranda assume aussitôt toute la faute. Arizona n’a rien fait, si ce n’est essayer d’aider une patiente. Arizona ajoute qu’Herman devrait écouter l’histoire de Glenda. Herman lève les yeux au ciel. Evidemment, c’est de cette façon que Miranda a réussi à convaincre Arizona, en l’attendrissant avec une histoire bien triste. Mais ça, ça ne marche pas avec elle. Blessée, Miranda lui fait remarquer que puisqu’elle n’a cessé de dire à tout le monde qu’elle était la meilleure, il serait temps de le prouver. Si elle est capable de sauver la vie du bébé de Glenda, eh bien, qu’elle le fasse ! Herman reste inflexible, c’est non !

    Arizona lui demande ce qui se passe. Elle comprend qu’Herman veut faire son apprentissage et que cette tumeur ne rentre pas dans le cadre de ses cours, mais pour une fois, elles pourraient faire autre chose. Herman réplique qu’à un moment donné, il faut faire des choix et s’y tenir. Elle aimerait avoir le temps de s’occuper de ce bébé mais ce n’est pas le cas. Elles ont un plan et très peu de temps pour le réaliser, d’autant plus qu’elles ne savent pas comment les choses vont se dérouler. Arizona pense qu’elles pourraient faire une exception en ajustant leur plan. Cette idée énerve Herman qui commence à retirer les fiches du panneau. Elle invite Arizona à faire la même chose. Pour avoir le temps d’aider Glenda, il suffit simplement d’enlever une ficher. Mais laquelle ? Celle de la patiente dont le bébé a une obstruction des voies respiratoires ? Ou celle dont le bébé a des vaisseaux prævia (des vaisseaux sanguins de placent devant le col de l’utérus, empêchant le bébé de sortir) ? En choisissant une des fiches, Arizona décidera quel bébé mourra pour que celui de Glenda puisse vivre. Evidemment, ce choix est impossible à faire. Herman remet les fiches sur le panneau.

    Une semaine plus tard. Herman perd maintenant ses cheveux par poignée. Elle poursuit ses interventions avec Arizona. Amelia est satisfaite parce que l’IRM montre que la tumeur n’évolue pas outre mesure. Mais lors de la séance de radiations, Herman craque et exige qu’on lui retire le masque immédiatement.

    Amelia estime qu’Herman n’a pas le choix et qu’elle doit poursuivre les radiations. Herman n’est pas du tout d’accord. Amelia lui rappelle que les radiations ont un rôle à jouer avant l’opération. Elles vont diminuer les limites de la tumeur, ce qui lui permettra d’enlever plus facilement cette dernière. Herman estime que l’avantage sera minime. Amelia réplique qu’elle veut mettre toutes les chances de son côté pour sauver la vie de sa patiente. Herman riposte qu’à cause d’elle, elle a l’impression d’être déjà morte. Elle est malade et elle perd ses cheveux. Elle refuse de passer les derniers mois de sa vie à se sentir diminuée. Il est hors de question qu’elle fasse encore des radiations. Amelia lui assène qu’elle va faire plus que lui donner quelques mois supplémentaires, elle va lui sauver la vie. En plus, elle est sur le point d’expliquer à une salle remplie de gens comment elle va procéder. Le fait qu’Herman refuse de poursuivre les radiations va compliquer sa tâche. Amelia a même du mal à se sentir concernée dans la mesure où Herman semble ne pas s’en soucier du tout. Herman laisse tomber froidement que ce n’est pas son problème mais celui d’Amelia.

    La nouvelle des conférences données par Amelia s’est répandue dans l’hôpital et maintenant, la foule se presse dans l’auditoire. Richard félicite Owen d’avoir organisé ce cours magistral de neurologie. C’était une bonne idée. En plus, ça va apporter une certaine notoriété à Amelia. A moins que l’intervention n’échoue, fait remarquer Owen. Richard ne pense pas que ce sera le cas mais si ça l’est, il y aura tout de même une leçon à tirer.

    Pendant qu’Amelia met de l’ordre dans ses fiches, Jo interroge Stephanie sur la façon dont ça se passe avec son mentor. Est-ce que cette dernière lui fait part de ses idées à propos de la tumeur ? Est-ce que Stephanie et elle passent simplement leur temps à parler de la tumeur ? Stephanie acquiesce. Jo ne cache pas qu’elle envie sa camarade. Stephanie lui fait signe de se taire parce qu’Amelia va parler. Celle-ci déclare que le traitement de la tumeur du Dr Herman par les radiations a été un échec. Elle espérait utiliser des doses massives de rayons pour réduire les extensions de la tumeur mais cela semble maintenant irréaliste. Cependant, il en faudra plus pour la décourager. La tumeur est féroce, intimidante et agressive mais Amelia l’est aussi.    

    Pendant qu’elle explique plus en détail comment elle va procéder, insistant sur le fait qu’elle ne veut rien laisser au hasard, Arizona et Nicole Herman pratiquent d’autres interventions. A un moment, elles sont appelées au chevet d’une de leur patiente, Julie, qui a les vaisseaux prævia. Maggie leur signale que Julie se plaint de crampes abdominales. Par ailleurs, on n’entend plus le cœur du bébé. L’intervention est prévue pour le lendemain mais en voyant les données affichées sur l’écran du moniteur, Herman comprend qu’elle ne pourra pas attendre jusque là, sans mettre la vie du fœtus en danger. Elle soulève les draps et voit qu’ils sont tâchés de sang. Cela lui confirme qu’il faut pratiquer une césarienne sur le champ, dans la chambre même. Elle demande à Arizona de s’en charger. L’intéressée n’est guère enthousiaste. Jamais elle n’a pratiqué une césarienne d’urgence, du moins pas dans ces conditions. Herman la rassure ; c’est la même procédure que pour une césarienne normale. Mais constatant l’état de panique dans lequel se trouve Arizona, Herman décide de pratiquer la césarienne elle-même.

    Malheureusement, le bébé n’a pu être sauvé et c’est Arizona qui a la lourde tâche de l’annoncer aux parents. Ensuite, elle retrouve Herman dans le couloir et elles se rendent toutes les deux dans le bureau. Arizona n’a pas encore franchi la porte qu’elle se met à pleurer. Herman lui ordonne sèchement de s’arrêter. Elles n’ont pas le temps de pleurer, elles ont encore trop à faire. Herman jette la fiche de Julie à la poubelle et la remplace par une autre, sur laquelle elle a écrit le nom de Glenda Castillo. Arizona est choquée. Herman réplique que c’est comme cela que ça se passe. Elle lui demande de prévenir Miranda qu’elles vont s’occuper de sa patiente. Une fois qu’elle est sortie de la pièce, Arizona se remet à pleurer.

    Une semaine plus tard, il n’y a plus que six fiches sur le panneau.

    Il n’y a plus une place libre dans l’auditoire cette fois. Amelia explique que la partie la plus importante du cerveau est celle qui nous fait espérer, rêver, imaginer. C’est un tout petit morceau, presque impossible à mesurer, et pourtant, c’est lui qui fait de nous ce que nous sommes. On l’appelle le fornix mais elle, elle l’appelle la boite à rêves. Et qu’arrive-t-il quand cette boite à rêves est envahie ? Quand la tumeur est si grosse, si exigeante, elle vide la boite à rêves. Elle prend le contrôle, elle fait s’envoler les rêves et les espoirs. Amelia demande à son auditoire d’imaginer ce qui va se passer quand la tumeur sera enlevée. Qu’est-ce qui restera vraiment ? Ou plutôt qui ? Est-ce qu’il y aura encore quelque chose ou quelqu’un ?

    Arizona et Herman sont allongées sur une pelouse. Elles regardent le ciel. Herman se rappelle que sa mère lui a dit un jour que les morts allaient au ciel. C’est quelque chose que, petite fille, elle n’arrivait pas à imaginer autrement que comme ce quelle voyait dans les dessins animés, de petits personnages avec des ailes, assis sur des nuages. Personne ne sait vraiment ce qu’il y a dans le ciel. Arizona répond que quand elle était enfant, elle pensait que les gens étaient comme des pissenlits, et que la partie qui fait qu’un être humain est ce qu’il est explosait. Herman lui coupe la parole pour lui dire qu’elle ne veut pas être enterrée mais incinérée. Au cas où elle survivrait à l’intervention mais sans reprendre conscience, il faudrait la débrancher au bout d’une semaine maximum. Bien qu’Arizona estime que c’est inutile de parler de ça, Herman lui demande encore de la débrancher aussi si jamais elle se réveillait mais qu’elle ne pouvait vivre qu’avec l’aide de machines. Arizona insiste, Herman ne va pas mourir et elle ne va pas se réveiller comme un légume. Amelia sait ce qu’elle fait. Herman lui donne raison. Elle lui demande ensuite ce qui est prévu. Arizona répond que c’est le jour où elles doivent examiner Glenda Castillo.

    Herman fait une échographie à cette dernière. Elle constate que la tumeur a grossi. Elle explique à la patiente que cela a pour effet d’accumuler les fluides dans le bébé, ce qui commencer à affecter le cœur de ce dernier. Elle pense qu’il est plus prudent d’opérer aujourd’hui. Glenda trouve que c’est trop tôt. Herman insiste. La tumeur fait pression sur le placenta. Non seulement ça met le bébé en danger mais ça augmente les risques pour la mère. Glenda ne veut rien entendre. Elle sait que son bébé aurait des grandes chances de ne pas survivre à seulement 24 semaines de grossesse. Elle préfère attendre encore quelques semaines pour lui donner la chance de grandir un peu plus. Herman lui dit que ce ne serait pas bon pour elle. Glenda s’en moque. Le bébé qu’elle porte est l’enfant du mari qu’elle a perdu. Elle ne peut pas risquer sa vie. Si on lui demande de choisir entre se préserver elle-même ou préserver son bébé, elle choisit ce dernier.  

    Une fois sortie de la chambre, Herman explose. Elle ne négocie pas avec les patientes, elle leur dit ce qu’il faut faire. Arizona se met à rire. Devant la mine scandalisée d’Herman, elle explique à cette dernière qu’elle trouve amusant de la voir dans tous ses états pour une chose qu’elle a pourtant faite à Amelia, alors que celle-ci est en train d’essayer de lui sauver la vie. Herman aussi a imposé son timing à Amelia sans se soucier de la frustration et de l’énervement qu’elle provoquait. Alors, c’est amusant de la voir dans la même situation. C’est comme la justice divine. Herman la fusille du regard. Néanmoins, elle annonce à Miranda qu’elle accorde une semaine de plus à Glenda, à condition cette dernière reste à l’hôpital. Et à la moindre petite alerte, elle l’emmènera au bloc. Après l’avoir remerciée, Miranda court apporter la bonne nouvelle à sa patiente.

    Dans le bureau, Arizona et Herman passent leur soirée à boire de la vodka et à rire.

    Amelia explique à son public que cela va être compliqué d’accéder à la tumeur et que même avec les outils parfaits et la meilleure approche, il y a un risque de tout rater. Comment va-t-elle faire pour éviter cela ?

    On la retrouve dans une salle où elle est en train d’examiner les clichés de la tumeur pour essayer justement de trouver une réponse à sa question. Le problème, c’est qu’elle n’y arrive pas et cela l’énerve. Stephanie propose de lui apporter à manger. Amelia refuse, pas tant qu’elle n’aura pas trouvé la solution. Cette intervention, telle qu’elle l’a mise au point, avec ses différentes étapes, n’a encore jamais été tentée. Stephanie lui demande si c’est une bonne ou une mauvaise chose. Amelia ne répond pas. Elle se parle à elle-même, s’accusant d’être un peu mégalomaniaque. Pour qui se prend-t-elle pour tenter une telle chose ? Stephanie en déduit que la réponse à sa question n’est pas positive. Elle demande à Amelia si elle a téléphoné à Derek. Amelia est agacée. Elle rappelle à son assistante qu’elle a déjà dit qu’elle n’avait pas besoin de son frère. Stephanie le sait mais elle pense que peut-être Amelia pourrait l’appeler, juste pour tester ses idées sur une personne qui comprend ce genre de choses de la même façon qu’elle. Derek aura peut-être une idée. En rage, Amelia se tourne vers elle en criant qu’elle n’a pas besoin de son frère. Les questions qu’elle se pose ne signifient pas qu’elle est bloquée mais qu’elle réfléchit. Elle est sur le point de trouver comment elle va devoir s’y prendre. Elle n’est plus qu’à un doigt de trouver la solution. En ce moment, son génie vole dans la pièce en essayant de trouver le chemin pour arriver jusqu’à elle. Et si elle n’arrive pas à le faire venir jusqu’à elle, c’est parce qu’elle n’arrive pas à avoir le silence, parce qu’une résidente idiote n’arrête pas de lui parler. Vexée, Stephanie commence à rassembler ses affaires. Réalisant qu’elle a été trop loin, Amelia lui présente des excuses. Ce n’est pas ce qu’elle voulait dire. Il faut la comprendre, elle est fatiguée, frustrée et cette tumeur la rend folle. Stephanie n’a que faire de ces arguments. Amelia est censée être son mentor. Stephanie croit en elle, elle la respecte, elle veut être comme elle. C’est une énorme responsabilité pour Amelia qui n’a donc pas le droit de l’insulter. Stephanie estime qu’Amelia ne doit pas bouder parce qu’elle ne trouve pas la façon de vaincre la tumeur. Si elle veut qu’on croie en elle et qu’on ait envie de lui ressembler, il faut qu’elle s’en montre digne et si elle n’en est pas capable, si Stephanie perd son temps avec elle, s’il n’y a rien en elle qui soit sage ou spécial, qu’elle fasse au moins semblant. Stephanie s’en va après avoir demandé à Amelia de se reprendre. Une fois seule, Amelia se répète les derniers mots de la résidente.

    Arizona regarde Herman brûler le masque qu’elle devait porter pendant les séances de radiation.

    Une semaine plus tard, i n’y a plus que deux fiches sur le panneau, dont celle de Glenda.

    Callie est devant la crèche de l’hôpital. Elle observe Arizona qui joue avec Sofia. Lorsqu’Arizona sort, Callie lui demande comment elle va et comment se porte le Dr Herman. Est-ce que tout va bien ? Arizona reconnait qu’elle est éreintée avec toutes les interventions qu’Herman lui impose mais ça va. Lorsque Callie lui demande ce qu’elle pense du plan d’Amelia pour retirer la tumeur d’Herman, Arizona est intriguée. Elle ne comprend pas ce soudain intérêt manifesté par Callie. Celle-ci lui avoue qu’elle se pose beaucoup de questions. Elle a l’impression qu’Arizona apprécie énormément Nicole Herman alors qu’elle ne la supportait pas avant. Arizona ne le nie pas. Herman est géniale. Et malade, ajoute Callie qui avoue qu’elle est inquiète pour son ex compagne. Elle sait que ça ne la regarde plus mais c’est une habitude dont elle ne peut se défaire. Touchée, Arizona la remercie. Elle reçoit un message sur son bipeur et annonce qu’elle doit s’en aller.

    Owen prévient Amelia que l’auditoire est plein à craquer. Le capitaine des pompiers a même exigé qu’une partie des personnes présentes soit installée dans une salle annexe. Amelia ne réagit pas, elle semble tétanisée, à court de respiration même. Owen s’en rend compte et lui dit qu’il est là si elle a besoin de quelqu’un à qui parler. Elle lui confie que durant toute sa carrière, elle a souffert de n’être que l’autre Dr Shepherd. C’est Derek le vrai, elle, elle n’est que l’autre. Pour le moment, le plan qu’elle a mis au point pour retirer la tumeur du Dr Herman, n’est que pure théorie. Ce n’est qu’une conférence. Mais à un moment ou à un autre, elle va devoir trancher dans le cerveau d’Herman et elle a l’impression bizarre que, quand elle sera face à la tumeur, elle va réaliser qu’elle n’est pas que l’autre Dr Shepherd mais aussi le mauvais Dr Shepherd.

    Arizona retrouve Herman dans un ascenseur, lequel les conduit sur le toit de l’hôpital où un hélicoptère est en train d’atterrir.

    Peu après, les deux femmes arrivent dans une salle d’opération afin de se préparer. Arizona estime que compte tenu de la gravité de l’état de la patiente qu’on leur a amenée et du degré de difficulté de l’intervention, c’est Herman qui doit s’en occuper. Elle, elle n’a encore jamais coupé des brides amniotiques (formation de brides qui s’enroulent autour des membres du fœtus, les empêchant de se développer). Herman estime qu’il y a une première fois à tout. Arizona réplique qu’elle n’est pas encore prête à prendre le relais. Lorsqu’Herman répond que cela n’a pas d’importance, Arizona explose. Elle n’est pas prête ! Herman riposte qu’elle ne l’est pas non plus. Ce n’est pas facile pour elle. Elle s’était faite à l’idée de mourir mais Arizona l’a infectée avec ce stupide espoir et le plan d’Amelia. Maintenant, c’est encore plus dur de déléguer. Elle n’en a pas envie de passer le relais et elle a peur. Tout est de la faute d’Arizona alors, le moins qu’elle puisse faire, c’est de mériter ce qu’on lui donne. Elle doit prendre le relais, bien travailler et faire en sorte qu’Herman ne regrette pas de l’avoir choisie. Arizona opine de la tête.

    Amelia en arrive à la partie la plus dangereuse de l’opération, la plus fragile, celle aussi qui doit être la plus rapide. Chaque étape de l’intervention, tout ce qu’elle aura fait avant l’aura préparée pour ce moment, celui où elle placera les graines radioactives. Ça demande de la précision, de l’exactitude et de la vitesse, des choses qui ne vont pas ensemble généralement. C’est comme ramasser des grains de sel avec des maniques. Voilà ce qu’elle va faire à l’intérieur d’un cerveau. Mais une fois qu’elle aura placé ces graines radioactives, cela deviendra plus facile.

    Pendant ce temps, Arizona défait les brides amniotiques du fœtus. Il en reste une à couper. Comme elle éprouve quelques difficultés, elle utilise une astuce fréquente en pédiatrie, utiliser un gant de chirurgie pour créer dans le ventre de la mère une ouverture pus flexible qui lui permettra un maniement plus aisé de son instrument. Herman lui fait remarquer que cela ne figure pas dans ses notes. Elle ne croit pas que cela puisse marcher. Et pourtant, Arizona réussit. Herman la félicite et lui assure qu’elle peut être fière d’elle. Elle sort de la salle.

    "Bonne nuit, petite tumeur. Ça a été un plaisir mais maintenant, c’est fini." Voilà comment Amelia termine son exposé sous les applaudissements nourris de l’auditoire. Seule Callie semble ne pas être convaincue par la conclusion. Amelia invite ceux qui le désirent à lui poser des questions. Jo lui demande si elle est nerveuse. Amelia répond qu’elle serait folle de ne pas l’être, mais elle est aussi terriblement excitée. Cette intervention va être inscrite dans l’histoire de la chirurgie. Comment ne pas être excitée ? Vient ensuite le tour de Richard qui aimerait savoir combien de temps va durer l’intervention, compte tenu du fait que durant l’ensemble de ses conférences, Amelia a décrit sept interventions différentes faisant appel aux techniques les plus difficiles. Amelia estime que l’intervention va durer plus ou moins dix-huit heures. Jo lève à nouveau la main. Elle aimerait savoir si Amelia a besoin d’une seconde résidente. Le sourire aux lèvres, Amelia répond que non, à moins que Stephanie ne décide de la laisser tomber. L’intéressée assure que non. Dns le fond de l’auditoire, Callie se lève et demande à Amelia si elle sera aidée. Amelia ne comprend pas le sens de la question. Callie aimerait savoir si elle va opérer le Dr Herman toute seule ou si Derek sera là. C’est juste une question mais en considérant bien les choses, elle se demande si ce n’est pas imprudent qu’Amelia opère Herman toute seule. Il est évident qu’Amelia n’apprécie pas la remarque. Elle garde néanmoins le sourire et répond que c’est pourtant ce qui va se passer. Elle s’empresse de donner la parole à quelqu’un d’autre.

    Le Dr Herman qui semble marcher d’un pas mal assuré, arrive dans la salle d’imagerie où se trouve Amelia. Elle lui dit qu’elle aimerait passer un scanner parce que certains symptômes sont apparus. Elle voit flou sur les côtés, un peu comme si elle portait des œillères et ce qu’elle voit lui semble plus sombre que ça ne devrait l’être. Amelia est atterrée. Lorsqu’Herman lui tend la main pour se faire guider, elle réalise que la situation est encore plus grave que ce qu’elle craignait.

    L’image du cerveau d’Herman s’inscrit sur l’écran du scanner. Amelia est consternée.

    Miranda prévient Arizona que Glenda Castillo a besoin du Dr Herman. Manifestement, c’est urgent.

    Arizona annonce à Amelia qu’elle a immédiatement besoin de l’aide du Dr Herman. Le bébé d’une patiente est en détresse et la patiente elle-même fait de l’hypertension. De plus, elle montre des signes d’insuffisance cardiaque. Il faut l’opérer sans plus attendre. Amelia ne réagit pas. Arizona lui demande ce qu’elle fait. Elle remarque alors que c’est le Dr Herman qui est en train de passer un scanner. Un simple regard sur l’écran et Arizona comprend que la situation s’est aggravée à l’extrême. La tumeur a atteint le nerf optique. Comme le dit Amelia, il est temps d’opérer Herman. Manifestement en proie à la plus grande des peurs, Amelia annonce qu’elle va aller se préparer. Lorsqu’Arizona lui demande si elle se sent prête, elle lui répond par un grognement. Cela ne suffit pas à Arizona qui insiste pour avoir une réponse plus claire. Amelia se contente de dire qu’elle va préparer la salle d’opération. Elle compte sur Arizona pour prévenir Herman.

    Arizona prend une grande inspiration avant se rendre dans la salle d’à-côté. Mais il suffit à Herman de voir l’expression de son visage pour tout comprendre. Elle devine que la tumeur a envahi le chiasma optique et ’Amelia est déjà en train de préparer le bloc opératoire. Arizona ne peut que confirmer. Trois hommes entrent dans la salle avec une civière et une tenue pour la patiente. Celle-ci leur demande de sortir, le temps qu’elle se change. Arizona en profite pour lui parler l’état de Glenda et de son bébé. Herman ironise sur le fait sur ça va être leur grand jour à toutes les deux. Ensuite, elle donne des instructions à Arizona pour opérer Glenda. Mais Arizona l’écoute à peine. Elle lui dit qu’Amelia va s’occuper d’elle alors il faut qu’à partir de maintenant, elle lui fasse confiance. Herman ne répond pas. Arizona retient ses larmes tandis qu’elle l’aide à fermer sa blouse. Herman s’allonge sur le brancard. Arizona veut lui dire quelque chose mais se ravise. Elle pousse la civière vers la salle d’opération. Chemin faisant, Herman lui donne ses derniers conseils pour opérer Glenda. Elle lui dit notamment de ne pas tenir compte des souhaits de cette dernière qui voudra de toute façon sauver son enfant avant tout. Il faudra qu’Arizona fasse ce qu’elle estime nécessaire. C’est à elle de prendre la décision. Arizona n’est pas sûre d’être prête pour opérer sans elle. Herman est sûre que si. Juste avant d’entrer dans la salle d’opération, Amelia vient la saluer. A l’intérieur, Herman observe ce qui se passe autour d’elle, les infirmières qui préparent les instruments ou Amelia qui se lave les mains. On l’installe sur la table d’opération. Voyant qu’elle est apeurée, Arizona vient la rassurer. Tout va bien se passer. Amelia a les choses bien en main. Arizona va s’en aller lorsqu’Herman la retient par le bras. Elle tient à lui dire encore quelque chose mais Arizona ne la laisse pas faire. Elle ne veut rien entendre. Herman lui sourit. C’est le moment de partir, lui dit-elle. Arizona s’éloigne. Herman fixe le plafond de la salle. Elle pense au ciel bleu avec des nuages et des oiseaux qui volent. On lui place le masque d’anesthésie sur le visage.

     

    Voix off (Nicole Herman) : Je n’ai jamais attaché beaucoup d’importance au fait de m’interroger sur un au-delà. Ma préoccupation a toujours été la vie ici. Qu’en ferais-je ? Comment pourrais-je laisser mon empreinte ? Je voulais ouvrir de nouvelles perspectives. Je voulais laisser un héritage. Je voulais que ma vie, mon cerveau, mon existence signifie quelque chose. La chose à laquelle je n’ai jamais vraiment pensé cependant, la chose dont mon cerveau ne s’était jamais rendu compte jusqu'à présent, c’était que, pour qu’on se souvienne de vous, pour laisser quelque chose d'important derrière soi, il faut s’en aller.


  • Commentaires

    1
    Samedi 28 Février 2015 à 11:47

    Au risque de vous surprendre, j'ai vu l'épisode et j'ai bien aimé.. alors que je déteste les épisodes centrés, je vais mettre ça sur la fièvre carabinée que je me paie depuis la fin d'aprem

    Plus sérieusement, j'ai aimé la façon dont l'épisode était monté et agencé, la façon dont les protagonistes centraux de l'épisode ont pu jouer les scènes....Pire dirais-je, j'ai trouvé Arizona moins tarte dans son jeu que d'habitude (l'effet de la fièvre surement ) sauf la scène d’entrée où elle sourit comme une bécasse, même le Dr Herman le lui dit, donc elle aussi a remarqué



    Après soyons très très clair....je n'y crois pas un instant à cette histoire....comment dire ? En fait, j'ai du mal à m'imaginer :

    - un Docteur, sans renommée ni ancienneté marquante, partir seul, à l'aventure, pour une telle opération jamais pratiquée ? Sans déconner ? Non dans la réalité, c'est un collège de médecins qui montent une stratégie pour sauver la patiente.

    - le docteur en question est une ex-droguée (oui je sais, elle a droit à une seconde chance et elle est en réhab ) qui peut péter le plomb à tout moment et elle agit seule ?

    - un médecin n'opère que s'il est certain de ce qu'il peut faire ou ne pas faire, je ne parle pas de guérir mais au moins de savoir où il va, à l'avance, pas à pas, le médecin est capable de donner sa stratégie opératoire.

    - un médecin est là pour le patient, pour le sauver et lui prolonger la vie, la fameuse obligation de moyens pour les juristes OR et c'est le point central que vous avez toutes mentionnées...Amélia est plus dans le combat personnel, plus dans le besoin de reconnaissance, plus dans la situation où elle veut coute que coute damer le pion à son frère !
    Elle est beaucoup plus dans une compétition contre son frère alors qu'elle devrait être en compétition pour sauver sa patiente !
    Je trouve cette attitude déplorable et complètement suicidaire...

    Du coup, on présente Amélia, dans l'épisode, comme une "schizophrène" :

    - l'hystérique de la tumeur, grands discours, envolée lyrique, aplomb et arrogance..

    - puis, en coulisse, elle a peur, elle doute, elle ne sait pas comment faire, son approche est encore balbutiante, bref, elle n'est pas prête !

    Je reproche à Owen de ne pas agir quand il se sent rend compte qu'elle est morte de peur et pas certaine d'elle-même, je lui reproche de laisser un docteur agir sur une patiente avec, pour ambition première, la rage de sortir de l'ombre de Derek !

    On peut dire que Callie et Stéphanie ont une attitude plus responsable !

    Personnellement, je n'ai aucune envie de voir Amélia réussir parce que le triomphe, la gloire n'apporterait rien de très intéressant à la série...par contre, un échec, un contrecoup et la difficulté à se relever va pouvoir expliquer le retour de Derek à l'hosto (même si ce n'est pas la première raison que je préfère) mais bon, Derek revient, faut bien qu'il reprenne son poste non ?

    Très franchement, j'ai envie de voir Amélia assumer un échec et voir comment elle va le vivre et le gérer sinon je ne vois aucun intérêt de nous faire comprendre qu'Amélia a égalé son frère sauf l'envie de Shonda Rhimes de valoriser le statut de la femme médecin qui entre dans l'histoire !

    Elle nous a déjà fait ça avec Ellis Grey, elle nous prépare celui de Meredith (selon un spoiler) donc GA, la série où toutes les femmes entrent dans l'histoire...ça commencerait à ressembler à de la science-fiction.

    Sinon le reste, c'est la scène syndicale pour toucher son chèque :
    Meredith et Derek, c'est Mr. and Ms freeze
    Alex et Jo, c'est plat (ça fait quand même 14 épisodes que Camilla Luddington ne sert à rien)
    Maggie..RAS
    Bailey a servi de passe-plat

    Les autres, ils sont restés à la maison !!

     


    Suis prête à subir le prochain épisode et j'ai hâte de savoir !!

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