• Episode 11.17 : With Or Without You

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    Titre français : Accroche-toi

    Scénariste : Elisabeth Finch

    Réalisateur : Chandra Wilson

    Diffusion Etats-Unis : 26 mars 2015 sur ABC

    Diffusion France : 27 avril 2016 sur TF1

     

    Voix off : Il y a cette chose que je faisais quand j’étais enfant, avec le magnétoscope de ma mère. Je le démontais, pièce par pièce, puis je le remontais. Mais, inévitablement, il y avait toujours une pièce ou deux qui restait, quelque chose dont je ne savais pas trop quoi faire. Alors que faites-vous avec cette pièce ? Vous essayez de la remonter ? Vous essayez de la faire fonctionner ? Ou bien vous décidez que vous pouvez vivre sans cette pièce manquante ?

     

    C’est le matin. Derek, qui semble épuisé, est assis sur une des chaises de la cuisine tandis que Meredith met un peu d’ordre dans le salon. Une fois encore, il lui raconte qu’il a laissé son téléphone dans son laboratoire et le temps qu’il s’en rende compte, il était déjà à l’aéroport, avec l’intention de venir la voir. Meredith aimerait savoir pourquoi cette femme a répondu à son appel. Derek n’en sait rien. Il suppose qu’elle a cru que c’était lui qui l’appelait. Ensuite, il lui a téléphoné depuis l’aéroport et c’est alors qu’elle lui a dit qu’elle avait eu Meredith en ligne. Celle-ci demande à son mari si c’est tout ce qu’il a à lui dire. Il réplique que c’est tout ce qu’il y a à dire. Il lui a tout raconté, toute l’histoire, mais si elle le souhaite, il peut tout reprendre depuis le début et recommencer. Meredith lui demande si cette femme n’est rien de plus que son assistante de recherche. Un peu déçu qu’elle mette en doute ce qu’il lui a dit, Derek hoche la tête. Meredith ajoute qu’elle aimerait pouvoir le croire. Il répond qu’elle peut le croire, puisqu’il est là. Elle lui fait remarquer qu’elle sait comment ça se passe. Elle a été son interne autrefois. Pour elle, s’il est revenu, c’est parce qu’il pensait avoir des problèmes. Derek rétorque que c’est leur couple qui a des problèmes et c’est pour les résoudre qu’il est revenu. Oui, il est revenu. Meredith ramasse ses clés et annonce qu’elle doit aller à l’hôpital. Derek demande si elle ne peut pas se faire remplacer Elle lui répond qu’il devrait passer la journée avec les enfants. Ils vont adorer ça parce qu’il leur manque vraiment beaucoup. Elle s’en va et Derek, désappointé, comprend que la partie n’est pas gagnée.

    On revoit quelques images des moments tourmentés qu’ils ont vécus, juste avant que Derek ne quitte Seattle.

    A Washington, neuf semaines plus tôt. Derek est dans son laboratoire avec une dizaine de chercheurs. Il demande à qui est le tour. Un homme prend la parole pour dire qu’ils sont en train d’examiner l’effet des capteurs sur le cerveau des ouistitis. Génial, dit Derek en lui coupant la parole. Il aimerait savoir qui parmi eux enregistre des courants ioniques transitant à travers des cellules nerveuses. Dans le fond de la salle, une jeune femme se désigne. Derek lui demande son nom. Elle s’appelle Renee Collier. Derek relève la tête pour la regarder. Il lui demande comment ça se passe. Croyant qu’il lui demande comment elle se sent, elle répond qu’elle va bien et lui retourne la question. Derek précise qu’il veut simplement savoir comment se passent ses recherches. Les autres chercheurs se mettent à rire. Renee explique à Derek que, tout bien considéré, ses recherches se déroulent plutôt bien, même s’il y a quelques embûches. Il lui apprend que les découvertes qu’elle a faites en la matière vont les aider considérablement. Il veut en savoir plus à ce sujet. Renee est surprise. Lorsque Derek ajoute qu’il est impatient de travailler avec elle, quelques chercheurs tiquent. Tous se retournent vers celle qui vient d’être distinguée par le grand patron.

    Meredith est accueillie à la sortie de l’ascenseur par Alex. Elle lui demande ce qu’il a pour elle. Il s’agit du cas d’un adolescent de 17 ans, Danny, qui souffre d’atrésie biliaire (obstruction des voies biliaires). Il a déjà subi une greffe de foie mais il fait un rejet chronique. Il attend donc une nouvelle greffe mais son état de santé ne cesse de se détériorer. Alex avoue qu’il est à court d’idées. C’est pour ça qu’il a sollicité l’aide de Meredith. Pendant qu’elle consulte le dossier du patient, Alex lui dit qu’il espère qu’il ne pas empêchée d’assister au cours de danse de Zola. Meredith répond que non. Elle ajoute que Derek est à la maison. Lorsqu’Alex lui demande si Derek lui a donné des explications concernant la mystérieuse interlocutrice du téléphone, Meredith élude la question. Elle annonce à son ami qu’elle veut examiner Danny en personne et faire une nouvelle échographie.    

    Owen entre dans la salle où Amelia est en train de se laver les mains après une intervention. Mais la présence d’une infirmière les empêche de se comporter comme ils en ont envie. Owen lui demande si elle a terminé son intervention. Amelia répond que oui. Elle suppose qu’il va avoir besoin de la salle. Il répond qu’il est simplement venu vérifier si Miranda pouvait l’utiliser pour opérer une occlusion intestinale. L’infirmière étant partie entretemps, Amelia avoue à Owen qu’elle trouve dommage qu’ils n’aient pas pu conclure ce qu’ils avaient commencé, la nuit précédente. Owen est tout à fait du même avis. Il pense même qu’ils ont à peine entamé ce qui était au programme. Amelia l’approuve. Il faudra qu’ils aillent plus loin, quand ils ne seront plus interrompus. Ils se dévorent des yeux. Le bipeur d’Amelia sonne. Elle doit y aller. Owen lui donne rendez-vous pour le soir même, si elle n’est pas de garde. Il est heureux d’apprendre qu’elle est libre. Elle quitte la pièce, avec les yeux brillants et les joues roses.

    Stephanie court dans le couloir pour rattraper Jo, à qui elle demande de l’aide. Jo refuse d’emblée. Hors de question que Stephanie vienne encore faire sa lessive chez Alex ! Celui-ci devient désagréable quand il voit que Stephanie a laissé des vêtements trempés dans la machine à laver. Mais ce n’est pas de lessive dont Stephanie a besoin. Elle explique à sa camarade que, quand elle a aidé Amelia à préparer l’opération du Dr Herman, elle n’a plus fait que ça et elle a donc accumulé du retard dans toutes les autres spécialités. Quand elle regarde ses heures, elle a l’impression d’être foutue. Jo se moque gentiment d’elle. April surgit et leur annonce, qu’étant donné qu’elle a une intervention à faire et l’indisponibilité d’Owen pour une raison personnelle, elle va avoir besoin que l’une d’entre elles s’occupe d’une patiente qui souffre de migraines. Les deux jeunes femmes lèvent la main. April désigne Jo. Stephanie est contrariée. Ne vient-elle pas de dire qu’elle avait besoin de faire des heures dans une autre spécialité ? Jo estime qu’elle vient de lui rendre service, la migraine étant probablement un symptôme d’un problème neurologique. Stephanie admet qu’elle a sans doute raison. Cependant, Jo a intérêt à la prévenir si elle a un cas intéressant qui se présente.

    Owen arrive dans le service des urgences où Richard l’a fait appeler. D’entrée de jeu, celui-ci prie son confrère de ne pas avoir peur. De façon tout à fait compréhensible, la patiente est embarrassée. Tout en emmenant Owen vers une salle de trauma, Richard lui explique que la patiente est secouée. Elle a une importante contusion dans le dos et une vilaine lacération à la tête, mais pas d’autres blessures apparemment. Amelia est en train de l’examiner. Owen aimerait savoir qui est cette patiente. Richard est étonné. Il pensait qu’on l’avait mis au courant. Il ouvre le rideau et Owen découvre sa mère allongée sur un lit. Il se précipite auprès d’elle. La vieille dame, Evelyn, le prie de refermer le rideau. Elle ne tient pas à ce que tout le monde la voie comme ça. Richard referme le rideau. Evelyn ajoute que c’est déjà assez bien de s’être donnée en spectacle devant la moitié du voisinage, lorsqu’elle est montée dans l’ambulance. Un pompier, qui se trouve à côté d’elle, explique qu’elle est tombée dans la douche, contre la paroi vitrée. Owen fait remarquer à sa mère qu’il lui a conseillé de mettre une barre d’appui. Evelyn ne veut pas en entendre parler, ces trucs sont trop horribles. Le pompier mentionne qu’elle s’est plainte de vertiges. Amelia pense que cela peut être dû au coup à la tête. Il serait plus prudent de faire un scanner. Le pompier précise qu’Evelyn lui a dit qu’elle avait déjà eu un vertige au matin, bien avant de tomber dans la douche. Owen le remercie pour son aide et lui dit qu’il peut s’en aller. Evelyn refuse. Elle veut que John reste ; il était avec elle quand ça s’est passé. Owen ne cache pas qu’il trouve que sa mère abuse. Il se tourne vers John et lui assure encore une fois que sa mère lui est très reconnaissante pour ce qu’il a fait. Il dit ensuite à sa mère que John peut partir puisqu’il a rempli son rôle. Evelyn réalise qu’il n’a pas compris ce qu’elle a essayé de lui dire. Elle lui explique donc que John n’est pas resté avec elle depuis sa chute mais qu’il était déjà là quand elle est tombée. Amelia et Richard en restent bouche bée. Ils échangent un regard entendu. Owen sourit bêtement. Il ne comprend pas. John tient à dire qu’il n’était pas avec Evelyn dans la douche, mais qu’il préparait leur petit-déjeuner avant d’aller travailler. Owen tique. John lui tend la main mais Owen ne bouge pas. John est surpris. Mais enfin, c’est lui, John… John, quoi ! Owen avoue qu’il ne comprend toujours pas. Evelyn prend la main du pompier dans la sienne. John lui reproche à demi-mots de n’avoir encore rien dit à son fils. Ce dernier, qui est complètement dans le déni, ne voit pas ce que sa mère aurait dû lui dire. Est-ce que quelqu’un va enfin se décider à lui expliquer ce qui se passe ? Amelia décide de prendre les choses en main. Elle lui annonce que John est le petit ami d’Evelyn. Cette fois, Owen doit affronter la réalité et le moins que l’on puisse dire, c’est que celle-ci lui déplait fortement. Evidemment, il exige des explications. Depuis combien de temps ça dure ? John commence à parler du malaise d’Evelyn. Elle a eu un vertige en se levant et ils ont cru que c’était parce qu’elle avait faim. Owen l’interrompt sèchement. Ce n’est pas à cela qu’il faisait allusion. Evelyn comprend qu’il veut savoir depuis combien de temps elle a une relation amoureuse avec le pompier. Les mots "relation amoureuse" écœurent Owen et il ne s’en cache pas. Amelia tente de ramener la conversation sur un terrain purement médical et demande à Evelyn si elle a des problèmes de vision. Evelyn répond que non. John révèle à Owen que cela fait presque un an qu’il connait Evelyn. Owen est révolté. Amelia fait une nouvelle tentative en suggérant à Richard de faire une radio du poignet de la patiente. Richard est surpris. Il ne s’était même pas rendu que le poignet était blessé. Il comprend enfin qu’Amelia cherche simplement à mettre fin au conflit. Mais c’est sans compter avec Evelyn qui tient à convaincre son fils de la sincérité de John, qu’elle décrit comme un garçon très sympathique. Elle trouve d’ailleurs qu’ils ont pas mal de points communs. John ajoute qu’Evelyn parle tout le temps de son fils, dont elle est plus que fière. Owen lui demande sèchement son âge. Lorsque John répond qu’il a trente-cinq ans, Owen fait remarquer à sa mère que son amant pourrait être son fils. Il aimerait savoir si John a eu accès à ses données bancaires, comme son fonds de pension par exemple. Evelyn est scandalisée. Elle jure que sa relation avec John est sérieuse. Ignorant les pauvres tentatives d’Amelia de parler de la santé de sa mère, Owen devient ironique. Oui, cette relation est sérieusement bizarre et malavisée. John se penche vers Evelyn pour échanger une plaisanterie sur le plaisir qu’ils en retirent et Owen lui ordonne de s’écarter. Cette fois, John se révolte. Il demande à Owen de se calmer, en l’appelant mon pote. Owen réplique qu’ils ne sont pas amis. Il le prévient ensuite qu’il va tout changer, les mots de passe de sa mère, ses identifiants, même son numéro de téléphone. Jugeant qu’il va trop loin Richard lui intime l’ordre d’aller faire un tour. Il le met à la porte de la salle d’examen. Evelyn regarde John avec un air inquiet.    

    Meredith et Alex entrent dans la chambre de Danny. Alex demande à ce dernier où est sa sœur, Kathy. Danny répond qu’elle est sûrement encore en train d’essayer de trouver des trucs horribles pour décorer sa chambre d’hôpital. Alex fait les présentations avec Meredith en précisant à cette dernière que Danny est un passionné de hockey. Pendant que Meredith examine l’adolescent, ce dernier discute avec Alex du match qui a été diffusé à la télévision la veille. Lorsque Kathy arrive, elle demande à Alex comment se porte son frère. Il lui apprend qu’il a prescrit de nouveaux examens sanguins parce qu’il craint une nouvelle infection. Kathy suppose que si c’est le cas, il va refaire la même procédure que précédemment pour drainer l’infection. C’est effectivement une option mais Alex en a peut-être une autre. Meredith l’interrompt pour dire qu’une intervention chirurgicale pourrait régler le problème. Elle pense pouvoir reconstruire les voies biliaires, ce qui aurait pour avantage d’empêcher de nouvelles infections. Alex intervient pour faire remarquer que, compte tenu de l’état général de Danny, cette intervention serait très risquée. Il préférerait poursuivre le traitement par antibiotiques. Meredith objecte que l’intervention aiderait Danny à mieux vivre dans l’attente de son nouveau foie et ça pourrait même lui permettre de quitter l’hôpital pendant un bon moment. Cette nouvelle enthousiasme Danny. Il en a plus qu’assez de vivre dans cette chambre. Alex essaie de tempérer en disant qu’il doit d’abord discuter avec Meredith avant d’envisager sérieusement de pratiquer l’intervention. Une fois encore, Meredith lui coupe la parole pour dire qu’ils vont faire d’autres analyses. Ensuite, ils leur communiqueront ce qu’ils ont décidé de faire. Alex n’apprécie pas du tout.

    Jo s’occupe d’Andrea, une jeune femme qui souffre depuis un mois de sérieux maux de tête ininterrompus. Le problème, c’est que ces migraines semblent se déplacer dans toute sa tête. Comme elle revient de Chine, elle a peur d’y avoir contracté la grippe aviaire ou le SRAS (maladie infectieuse des poumons due à un coronavirus). C’est à ça que lui font penser ses symptômes, surtout des saignements du nez. Le plus bizarre, c’est que quand le sang commence à couler de son nez et qu’elle veut l’éponger avec un mouchoir en papier, le sang reflue dans son nez. Est-ce que c’est normal ? Elle commence à paniquer quand elle voit Jo mettre un masque devant son nez. Cela lui confirme qu’elle souffre du SRAS. Jo la rassure, c’est simplement une mesure imposée par le protocole de l’hôpital. Elle aperçoit alors du sang qui coule d’une narine de la patiente. Elle prend un mouchoir pour l’éponger mais quand elle l’approche de la narine, le sang rentre précipitamment dans sa cachette. Jo est heureuse d’annoncer à Andrea qu’il ne s’agit pas d’un saignement. Andrea se met à pleurnicher en se tenant le nez à deux mains.

    Jackson et Ben sont dans la chambre d’un patient, Matt, en compagnie d’une petite dizaine d’internes. Ben explique à ces derniers que Matt n’a qu’une oreille et que Jackson en a créé une qu’il a fait grandir sur le bras du patient. Jackson ajoute que cela a été possible grâce à l’apport de sang. Stephanie entre dans la chambre au moment où Ben annonce que Jackson va procéder à une intervention pour reconstruire l’oreille. Après avoir échangé quelques plaisanteries avec le patient, Jackson quitte la chambre, suivi par les internes. Stephanie attend Ben à la porte de la chambre pour lui dire qu’il est beau. Il est plus que surpris, surtout quand la jeune femme lui demande s’il a besoin ou envie de quelque chose. Son air un peu coquin induit Ben en erreur, il pense qu’elle le drague. Il trouve cela très flatteur mais le fait est qu’il est marié à une belle et très forte femme. Stephanie met immédiatement les choses au point. Ce n’est pas lui qu’elle veut, mais son patient. Ben se met à rire. Aucune chance pour que ça arrive. Stephanie promet de lui donner cinquante dollars s’il accepte. Après avoir hésité un court instant, Ben refuse à nouveau. Stephanie le supplie, argumentant qu’elle a besoin de faire plus d’heures en ORL. Ben ne voit pas en quoi c’est son problème. Il s’en va.

    Meredith confirme à Alex que Danny souffre d’une inflammation des voies biliaires. Alex lui reproche d’avoir proposé une intervention chirurgicale au patient sans l’avoir concerté au préalable. Meredith lui fait remarquer qu’il l’a faite venir pour qu’elle lui donne son avis, ce qu’elle a fait. Enervé, Alex réplique que le sang de Danny peut à peine coaguler. Est-ce qu’elle pense vraiment qu’il pourra survivre à une opération aussi importante ? Meredith réplique qu’elle pensait qu’il l’avait appelée pour avoir de nouvelles idées. Alex aimerait savoir si elle a déjà pratiqué une telle intervention auparavant. Meredith répète que c’est lui qui est venu la trouver avec ce cas. Pour avoir son aide, riposte Alex. Elle estime qu’alors il doit l’écouter. Alex lui demande ce qui se passe. Elle assure qu’il ne se passe rien de spécial. Est-ce qu’il préfère que Danny meure en attendant qu’un nouveau foie se présente ? Ou bien va-t-il la laisser essayer une intervention qu’elle est certaine de réussir ? Alex ne comprend pas pourquoi elle réagit comme ça. C’est quoi le problème ? Est-ce que c’est à cause de toutes ces opérations qu’elle a réussies à la suite l’une de l’autre ? Meredith est choquée qu’il puisse penser une telle chose. Alex la prie de lui dire la vérité. Qu’est-ce qui se passe ? C’est quoi, son problème, aujourd’hui ? Meredith assure qu’elle n’a aucun problème. Elle pense à d’autres moments heureux avec Derek.

    A Washington, sept semaines plus tôt. Derek demande à Renee ce qui l’a amenée à développer sa technique. Sur la défensive, la jeune femme répond que cela a découlé d’un de ses loisirs. Comme Derek demande des détails, elle lui confie qu’elle a pour ambition de guérir l’autisme. Derek trouve que c’est ambitieux de sa part. Il aimerait savoir ce qui la motive. Renee lui rappelle qu’un enfant sur 68 en est atteint ; est-ce que ce n’est pas suffisant comme motif ? Derek sait qu’en général, cela veut dire qu’il y a un cas bien particulier. Renee lui révèle que sa petite sœur est autiste. Elle s’est toujours demandé ce que cette dernière pensait. Derek sourit. Il espère qu’elle trouvera le remède. Il recommence à regarder dans son microscope. C’est lui que Renee regarde. La situation s’inverse quelques secondes plus tard.

    C’est avec un air compatissant que Callie et Maggie observent Meredith à travers la vitre d’une salle d’imagerie. Alex rejoint les deux femmes. Callie aimerait savoir pourquoi il n’a pas répondu à son texto. Il lui fait remarquer qu’il était en train de travailler. L’excuse ne semble pas suffisante pour Callie. Maggie demande à Alex comment va Meredith. Callie aimerait savoir ce qu’il sait. Il répond en soupirant qu’il sait que Meredith se comporte comme une conne en incitant un patient à subir une intervention risquée. Les deux femmes lui font remarquer que Meredith est dans une phase de succès, donc rien à craindre. Ce que Callie aimerait surtout savoir, c’est qui était la femme du téléphone. Alex n’en sait rien. Maggie est étonnée que Meredith n’ait rien dit à ce sujet. Callie ne comprend pas non plus. La veille, Meredith n’arrêtait pas d’en parler. Alex leur confie que tout ce qu’il sait, c’est que Derek est rentré chez lui dans la soirée. Ses deux camarades sont catastrophées. Il ne comprend pas leur réaction jusqu’à ce qu’elles lui expliquent que si Derek est rentré chez lui précipitamment, juste après qu’une femme ait répondu à son téléphone, cela veut dire qu’il est venu pour demander pardon. Cela implique donc qu’il a quelque chose à se faire pardonner. Alex mesure alors la gravité de la situation.  

    Evelyn Hunt est dans le tube du scanner. Elle n’aime pas ça. Amelia sait que ça peut être désagréable mais elle a vraiment besoin qu’Evelyn ne bouge pas. Elle lui suggère de se concentrer sur sa respiration. Evelyn assure qu’elle n’est pas comme ça d’habitude. Elle a été à l’armée, elle a servi au Vietnam. Elle n’est pas du genre à paniquer, mais elle suppose qu’aujourd’hui, elle est énervée, à cause du comportement de son fils. Bien sûr, elle comprend qu’Owen soit un peu surpris, même choqué, surtout vu la façon dont il a appris les choses. Mais est-ce qu’il pense qu’elle n’a pas été surprise, elle aussi, qu’un homme comme John la poursuive de ses assiduités, elle qui n’est qu’un vieux fossile ? Elle a mis des semaines avant de se rendre compte qu’l voulait sortir avec elle. Puis, un soir, il la embrassée. Elle n’est pas stupide. Elle sait l’impression que donne leur couple et ce que les gens en pensent. Ils doivent se dire que John est en train de l’escroquer et qu’elle, elle le paie pour être avec elle. En tout cas, c’est ce qu’elle penserait. Masi le jour où John l’a embrassée pour la première fois, elle a eu l’impression qu’ils avaient exactement le même âge. Toutes ces années qui les séparaient ont disparu. John a coutume de lui dire qu’il n’y a aucune différence entre eux, à part un bon nombre d’années, et qu’il aurait aimé passer toutes ces années avec elle. Elle ajoute qu’Owen a toujours eu peur qu’elle se retrouve seule. Cela fait trente-deux ans qu’elle est veuve. Mais maintenant, elle n’est plus seule, elle vit les meilleures années de sa vie. Amelia la fait sortir du tube du scanner pour lui demander de se taire pendant l’examen, afin d’avoir des résultats non corrompus. Elle ajoute cependant qu’elle trouve que John est un gars extra. Evelyn le confirme. Ce serait plus facile s’ils avaient le même âge, évidemment, mais d’un autre côté, c’est tellement plus sympa que ça ne soit pas le cas. Elle fait un clin d’œil coquin à Amelia qui pouffe de rire.

    Jo a introduit une mini caméra dans le nez d’Andrea afin de voir ce qui se passe à l’intérieur. Andrea espère qu’elle ne va pas lui trouver une tumeur. Jo la rassure, pour le moment, tout a l’air normal. Tout à coup, elle voit apparaitre une sorte de gros vers. Elle retire la caméra en poussant un hurlement, aussitôt imitée par la patiente. Stephanie passait dans le couloir à ce moment-là. Elle entre dans la salle d’examen et demande ce qui se passe. Jo prétend qu’il n’y a rien du tout. Stephanie lui rappelle qu’elle a promis de la prévenir si elle avait un cas sympa. Jo assure qu’Andrea n’a rien d’intéressant, c’est juste une femme névrosée qui pense qu’elle a une tumeur, parce qu’elle a des maux de tête. Jo invite Stephanie à s’en aller pour trouver de quoi combler ses lacunes. Stephanie obtempère. Andrea aimerait savoir ce que Jo a vu dans son nez. Jo répond que ça ressemblait à une sorte de bestiole. Andrea est atterrée à l’idée que quelque chose de vivant ait élu domicile dans son visage. Jo le confirme. Il semble que cette bestiole se déplace dans la cavité des sinus. Andrea pousse des cris d’effroi. Elle veut qu’on lui retire cette bête immédiatement.

    Alex et Meredith ont été appelés au chevet de Danny qui éprouve de grandes difficultés à respirer. Le jeune homme annonce immédiatement aux médecins qu’il veut tenter l’intervention. Sa sœur tente de le raisonner. Quand Alex aura drainé son infection, il ira mieux. Danny n’y croit pas. Il veut être opéré. Alex répète que c’est trop risqué, vu son état de faiblesse. Kathy estime que son frère dit n’importe quoi. Danny proteste. Il ne peut pas aller mieux, en restant assis dans un lit d’hôpital, à regarder des objets merdiques qui ne représentent rien, comme des palets de hockey que sa sœur a dédicacés elle-même ou des photos de leurs parents décédés qui auraient fait mieux que de le laisser pourrir dans cet hôpital. Conscient de l’ingratitude qu’il manifeste envers sa sœur, Alex le rappelle à l’ordre. Danny s’en moque. Il s’agit de sa vie et c’est son choix. Il se tourne vers Meredith pour lui dire qu’il veut être opéré aujourd’hui même. Kathy sort de la chambre. Les médecins la suivent. Alex tente de la rassurer. Danny a parlé comme il l’a fait parce qu’il souffre. Une fois qu’il se sentira mieux… Kathy l’interrompt en criant. Est-ce que ça va arriver un jour ? Danny a raison, c’est sa vie. Il a dix-huit ans, il a le droit de dire ce qu’il veut, et ce qu’il veut, c’est assister à des matches de hockey, sortir avec des filles et manger du popcorn au cinéma, avec ses amis. Au lieu de ça, il est malheureux et terrifié, et elle ne peut pas l’en blâmer. Elle annonce aux médecins qu’elle les autorise à opérer son frère. Meredith est d’accord mais Alex tente encore de raisonner Kathy. En tant que tuteur de son frère, elle peut refuser l’opération. Elle maintient sa décision. Elle a passé toute sa vie d’adulte à s’occuper de son frère. Maintenant, celui-ci veut vivre sa vie. Mais elle, sa vie, c’est son frère. Elle ne sait pas ce qu’elle ferait sans lui. Interpelée par ce discours, Meredith revoit des images d’elle et de Derek.  

    A Washington, quatre semaines plus tôt. Dans la cuisine du laboratoire, Renee se sert une tasse de café. Elle trébuche légèrement et de rage, elle lance la tasse dans l’évier. La tasse se casse. Derek arrive et demande à la jeune femme ce qui se passe. Elle lui présente des excuses pour la vaisselle cassée et promet de la remplacer. Derek ne se soucie pas de la tasse, il veut savoir ce qu’elle a. Elle tente d’abord d’éviter le sujet, mais sur l’insistance de Derek, elle lui confie que les expériences qu’elle a menées pendant des mois sur des rats ne lui ont pas apporté les résultats escomptés. Elle est en colère parce qu’elle a l’impression de perdre son temps. Derek se montre rassurant. Si elle éprouve ce sentiment, c’est parce qu’en fait, elle est très près de faire une découverte capitale. Il a déjà vécu ce genre de choses et il sait à quel point c’est embêtant. Il faut avoir de la patience et de la concentration, alors que tout ce qu’on veut, c’est faire cette avancée essentielle. Et c’est la frustration que l’on ressent qui pousse à casser quelque chose, comme elle vient de casser la tasse. Renee répète qu’elle la remplacera. Derek la prie avec un grand sourire de cesser de parler de ça. Il l’encourage à poursuivre ses recherches. Il est certain qu’elle va bientôt trouver ce qu’elle espère. Elle ne doit pas arrêter. Ils se regardent intensément. C’est Derek qui reprend le premier ses esprits. Après avoir conseillé à Renee d’aller dormir, il s’en va.

    Owen entre dans la chambre de sa mère pour lui annoncer que, selon Richard, les résultats du scanner ont montré qu’elle souffrait d’une légère contusion à la tête. Ils vont la garder en observation pour la nuit. Evelyn lui demande s’il a des questions à lui poser. Il prétend que non. Il est juste venu lui apporter des sous-vêtements et des chaussettes, parce que tous les patients se plaignent d’avoir les pieds froids. Sa mère sourit. Elle lui rappelle qu’elle n’a cessé de lui répéter, quand il était petit, qu’il devait toujours veiller à avoir des sous-vêtements propres et des chaussettes, au cas où il aurait un accident, et maintenant qu’elle est dans le cas, elle n’a rien prévu. Owen toussote, il a l’air gêné. Sa mère l’invite à dire ce qu’il a sur le cœur. Il répond que ça ne le regarde pas. Devinant qu’il meurt d’envie de savoir, Evelyn lui raconte qu’elle a rencontré John dans un cercle d’écrivains. Owen est étonné, il ne savait même pas qu’elle écrivait. Elle lui révèle qu’elle écrit des petites histoires sur ce qu’elle a vécu quand elle était dans l’armée. Un soir, John et elle ont commencé à discuter de leurs œuvres, car John écrit aussi des histoires sur son bref passage dans la Navy. A un moment, ils se sont rendu compte que les autres membres du cercle étaient partis. John lui a proposé de continuer la conversation devant un café. Elle a accepté. C’était il y a six mois. Depuis, ils n’ont jamais épuisé les sujets de conversation. Owen lui demande si ça s’est limité à ça. Elle doute qu’il veuille parler de sa vie sexuelle. Mal à l’aise, Owen fait mine de partir. Sa mère lui demande si c’est tellement important que John ne soit pas comme il l’avait imaginé. Owen répond avec un certain agacement que oui, parce qu’il estime que quelque chose cloche dans cette relation. Elle a le double de l’âge de son amant. Ce dernier est plus jeune que lui. Il pense qu’elle se fait utiliser. Evelyn ne voit pas en quoi. Pour le sexe ? Alors, que Dieu bénisse John ! Horrifié, Owen lui demande de se taire. Ce n’est pas de ça dont il voulait parler. Il pense que John convoite son argent, sa pension peut-être. Des tas de gars font ça, s’en prendre à des personnes âgées. Evelyn est choquée. John n’est pas comme ça. Owen réplique qu’il est totalement impossible qu’un homme comme John puisse… Il se tait subitement. Sa mère lui demande s’il veut dire qu’il est impossible qu’un homme comme John puisse l’aimer. Même s’il est désolé de faire de la peine à sa mère, Owen ne nie pas. Il lui demande au contraire de réfléchir à la situation. Il faut qu’elle mette ses sentiments de côté et qu’elle réfléchisse. Il regrette qu’elle ne l’ait pas mis au courant dès le début. Il n’aurait jamais laissé les choses aller si loin. Cette relation n’est pas correcte. Evelyn a l’impression du contraire. Elle lui demande de partir. Owen insiste. Il ne veut pas qu’elle se fasse passer pour une idiote et il ne laissera jamais personne lui faire du mal. Sa mère le supplie de partir. Il obéit enfin. Il a à peine franchi la porte qu’Evelyn se met à pleurer.

    Quelques mètres plus loin, Owen croise Amelia qui lui confie à quel point elle apprécie sa mère, qu’elle trouve drôle et intelligente. Owen lui demande sèchement où elle veut en venir. Amelia se montre compréhensive, assurant que si elle était à sa place, elle serait perdue, elle aussi. Mais elle a discuté avec Evelyn et elle a vraiment impression qu’elle et-John sont sincèrement amoureux. Owen ironise sur le fait qu’elle a seulement passé quinze minutes avec sa mère et elle fait comme si elle avait tout compris. Lui, tout ce qu’il voit, c’est qu’il ne sait rien de ce John. Quant à Amelia, elle ne connait pas sa mère. Il la prie de rester en dehors de leurs histoires. Blessée, Amelia s’en va. Owen regrette ce qu’i vient de dire mais il la laisse partir.  

    Jo est prête à attraper la bestiole qui se promène dans le nez d’Andrea. Bien que la chirurgienne lui demande de se taire pour ne pas effrayer la bête, Andrea lui raconte que, lors de son voyage en Chine, on l’a amenée près d’un lac, où il y avait de grandes chutes d’eau. Tout le monde a commencé à sauter dans l’eau du haut d’une corniche, comme si c’était l’apothéose du voyage, et elle s’est sentie obligée de faire la même chose, malgré sa peur. Finalement, elle est ravie de l’avoir fait. Ça a changé sa vie. C’est peut-être à ce moment-là que le vers est entré en elle. Le voilà justement qui pointe le bout de son nez. Jo intime l’ordre à sa patiente de ne pas bouger. Elle saisit la bête dans une pince et commence à tirer dessus. Andrea la supplie d’arrêter parce qu’elle a l’impression que la bestiole s’accroche. Jo lui demande de patienter encore quelques secondes, elle a presque fini. Andrea se met à hurler et lui décoche une gifle. Surprise, Jo lâche le vers qui retourne illico dans sa cachette. Andrea présente des excuses. Essayant de garder son calme, Jo lui propose de faire une pause avant de recommencer. Andrea refuse. Elle ne veut plus recommencer.

    Stephanie est dans la galerie en train d’observer la greffe que Jackson et Ben sont en train de pratiquer sur Matt, quand Miranda vient s’asseoir à côté d’elle. Il ne faut que quelques secondes à Stephanie pour remarquer l’air sévère avec lequel Miranda la regarde. Celle-ci lui demande si elle pense que la corruption est une conduite appropriée. Est-ce que c’est comme ça qu’elle fait pour avoir des interventions ? Stephanie ne voit pas ce dont il est question. Miranda lui reproche alors d’avoir essayé de façon déloyale de participer à l’intervention de Jackson. Stephanie comprend que Ben l’a dénoncée. Miranda fait remarquer à la jeune femme qu’en agissant ainsi, elle se dévalorise et elle dévalorise la médecine. Après lui avoir présenté des excuses, Stephanie lui fait remarquer que Ben n’a paq accepté, donc ça n’a pas d’importance. Miranda ne lâche pourtant pas le morceau. Elle déplore que Stephanie n’ait voulu dépenser que cinquante dollars pour obtenir ce qu’elle voulait. De son temps, on aurait donné cent dollars, facilement, cent-vingt même, et on aurait ajouté deux semaines de garde de nuit. Si on tient compte de l’inflation, Stephanie aurait dû proposer cent septante-cinq dollars à Ben. Mais cinquante ! On ne peut même pas aller diner avec ça.

    Meredith et Alex se chamaillent pendant l’opération de Danny. Alex craint que la façon de faire de Meredith ne nécessite d’agrandir l’incision de Danny. Meredith ne voit pas où est le problème, si elle a besoin d’avoir une meilleure visualisation. Alex lui fait remarquer que les veines hépatiques du jeune homme saignent. Meredith réplique que c’est parce que le foie de Danny est fort abimé. Alex estime qu’il est urgent de stopper l’hémorragie. Il faut administrer plus de coagulants au patient. Lorsque Meredith lui dit que ce n’est pas possible, il rétorque que cette intervention était une mauvaise idée. Il savait que le corps de Danny ne la supporterait pas. Il pense qu’il vaudrait mieux interrompre l’opération et emballer le patient. Meredith refuse. Celui-ci mourrait dans la semaine et il est peu probable qu’il obtienne un nouveau foie dans ce laps de temps. Elle propose alors à Alex d’essayer de relier le canal hépatique à l’intestin grêle. Alex est certain que ça ne marchera pas. Elle insiste pour tenter sa chance. Alex lui fait remarquer sèchement que ce n’est pas pour ça qu’il a fait appel à elle. Il voulait avoir son avis. Meredith riposte que c’est ce qu’elle a fait et elle le fait encore maintenant, mais il refuse d’écouter. Alex lui reproche d’avoir convaincu son patient d’accepter une opération qui pouvait le tuer. Meredith estime que s’il n’est pas d’accord avec ce qu’elle veut faire, il est libre de partir. Alex est choqué. Il ne comprend pas ce qui ne va pas chez elle. L’alarme du moniteur signale que la pression sanguine de Danny s’effondre. Meredith propose de mettre un drain qui part du pancréas vers la veine cave inférieure. Alex est convaincu que ça ne tiendra pas. Meredith estime qu’ils n’ont pas d’autre option. Elle pense à nouveau à Derek et elle.

    A Washington, une semaine plus tôt. Renne est réveillée par la sonnerie de son téléphone. C’est Derek qui l’appelle pour lui demander ce qu’elle est en train de faire. Elle lui fait remarquer qu’il est une heure du matin. Il aimerait savoir dans combien de temps elle peut être au laboratoire. Lorsqu’elle arrive, Derek lui confie qu’il n’a pas cessé de penser aux recherches qu’elle est en train de faire. Il la prend par la main pour l’emmener devant un microscope. Renee est enthousiasmée par ce qu’elle voit.

    Richard rassure Evelyn. Sa pression sanguine est retombée depuis le dernier contrôle. Elle lui confie qu’elle a l’impression que tout le monde est aux petits soins pour elle, car elle est la mère du patron. John entre dans la chambre et l’informe qu’il a nourri le chat, mis les ordures à recycler sur le trottoir et apporté des affaires pour elle. Comme il n’a pas réussi à mettre la main sur son journal intime, il lui a acheté un cahier à la boutique de l’hôpital. Evelyn lui dit qu’il n’avait pas besoin de faire ça. Comme il trouve son attitude bizarre, il demande à Richard si elle va bien. Le médecin reste muet. C’est Evelyn qui répond à sa place. Oui, elle va bien. Elle ajoute qu’elle trouve que John est adorable mais elle ne pense pas qu’ils devraient continuer à se voir. Elle reprend la main que John tenait entre les siennes. Il ne comprend pas ce qui se passe. Elle lui dit qu’il n’a pas besoin d’une vieille femme fragile qui tombe dans la douche. John lui demande si elle parle comme ça à cause de son fils. Craignant qu’il ne dise du mal de ce dernier, elle le prie d’arrêter. Owen est son fils et il a connu l’enfer. Il fait tout pour elle et il a l’impression que cette relation n’est pas bonne pour elle. Lorsque John lui demande si elle partage l’avis de son fils, elle se met à pleurer. Tout à coup, elle pousse des cris de douleur. Richard se précipite. Un bref examen lui permet de constater que l’abdomen d’Evelyn est rigide. Il demande à John de sortir de la pièce. Il annonce à l’infirmière qui vient d’entrer que la patiente est en état de choc. Il lui ordonne de prévenir Maggie et Owen. John reste auprès de son amie.

    Meredith a réussi à placer le drain. Alex annonce que l’hémorragie est sous contrôle. Meredith trouve que ça a l’air de l’étonner. Alex assure qu’il est surtout content. Meredith regrette qu’il ait remis en question tout ce qu’elle avait dit, alors qu’il est celui dont le soutien lui est nécessaire. Elle a besoin qu’il croie en elle. Le moniteur sonne à nouveau. Les médecins constatent qu’il y a une hémorragie. L’anastomose que Meredith vient de pratiquer n’a pas tenu. Les deux médecins s’affairent pour régler le problème.

    Richard amène Evelyn au bloc. Owen demande ce qui s’est passé. Richard lui apprend que sa mère souffre d’un anévrisme de l’aorte abdominale. Maggie ajoute que les vertiges, la contusion dans le dos en étaient des symptômes. Owen ne comprend pas comment elle et Richard ont pu ne pas s’en rendre compte avant. Maggie lui fait remarquer que toutes les blessures de sa mère pouvaient résulter de la chute qu’elle avait faite. Aucun d’entre eux n’aurait pensé à aller voir plus loin. Les médecins entrent dans la salle d’opération. Richard rassure Owen, ils vont bien s’occuper de sa mère.

    Au comble de l’inquiétude, Owen rejoint la salle d’attente. Il y retrouve John à qui il demande ce qu’il fait là. Le pompier lui apprend qu’Evelyn a mis fin à leur relation. Alors, il va s’en aller mais pas avant d’être certain qu’Evelyn va bien. Il a compris qu’elle ne voulait plus de lui et il est prêt à l’accepter mais il n’est pas capable de partir avant d’être rassuré sur son sort. Il ne peut pas partir sans être sûr que la femme qu’il aime va bien. Il sait qu’Evelyn ne veut plus de lui mais, lui, il la veut. Elle ne saura jamais qu’il était là. Owen n’aura qu’à ne pas le lui dire. John promet de partir à l’instant même où il saura qu’Evelyn est sauvée. Mais jusqu’à ce moment-là, il compte bien rester dans cette salle d’attente. Owen est ébranlé par ce qu’il vient d’entendre. Il s’assied à côté de John.

    Meredith et Alex continuent de se battre pour sauver Danny.

    Dans la salle d’à-côté, Maggie et Richard font de même pour Evelyn.

    Meredith et Alex arrivent dans la salle d’attente. Ils sont tendus. Kathy vient à leur rencontre et leur demande des nouvelles de son frère. Est-ce qu’elle peut le voir ? Mal à l’aise, Meredith évite de croiser son regard. Elle semble lutter contre les larmes. Kathy comprend que les nouvelles ne sont pas bonnes, Alex lui présente ses condoléances. La jeune fille s’effondre en sanglots. Meredith semble au bord du malaise. Elle s’en va. De nouvelles images de son couple défilent.

    A Washington, la veille. Renee et Derek observent des cellules au microscope. Renee est stupéfaite de constater que les cellules que Derek a manipulées se connectent deux fois plus vite que des cellules normales. C’est génial. Derek est génial. Elle a envie de l’embrasser. Réalisant ce qu’elle vient de dire, elle lui présente des excuses. C’est juste qu’après avoir rencontré tant de problèmes, trouver la réponse à ses questions est enivrant. Elle est joyeuse et elle rit mais la façon intense dont Derek la regarde la trouble. Après quelques secondes, Derek, troublé, lui aussi, lui fait remarquer qu’il est tard. Il ferait mieux de partir. Renee lui demande s’il doit vraiment s’en aller. Elle le retient par la main. Elle se rapproche de lui. Ils s’embrassent.

    Alex retrouve Meredith à l’extérieur de l’hôpital. Elle lui dit que Danny aurait dû s’en sortir. Alex croit le contraire, vu l’état du foie du jeune homme. Meredith répète qu’elle aurait dû sauver Danny, elle aurait pu le sauver, si Alex ne l’avait pas gênée avec ses questions et ses doutes qui l’ont distraite. Danny aurait dû vivre. Alex la prend dans ses bras mais elle le repousse, prétendant qu’elle est en colère contre lui. Alex n’en croit pas un mot. Il sait que c’est contre Derek qu’elle est en colère. Mais si elle a besoin de se défouler, il est là. Si elle veut crier, pleurer, frapper parce que les choses se passent mal à la maison, pas de problèmes. Si elle veut se mettre dans tous ses états, pas de soucis, il peut l’encaisser. Mais pendant l’opération de Danny, elle n’était pas dans tous ses états. Elle a essayé de sauver le patient et lui aussi. Elle n’a pas tué ce gamin, alors, il faut qu’elle se reprenne. Il la reprend dans ses bras et cette fois, elle ne le repousse plus.

    Richard vient informer Owen et John que l’opération s’est bien déroulée. Evelyn va guérir. Finalement, être tombée dans la douche a été sa chance. Si l’anévrisme avait rompu ailleurs qu’à l’hôpital, Evelyn n’aurait pas survécu. Après que Richard soit parti, John remercie Owen de lui avoir permis d’attendre. Il le prie de dire au revoir à Evelyn pour lui. Avant de partir, il explique à Owen qu’il a commandé un livre qu’Evelyn voulait avoir depuis longtemps. Il l’a reçu la veille et il a posé le paquet sur la table près du canapé. Il compte sur Owen pour le remettre à sa mère. Lorsqu’il fait mine de s’en aller. Owen le retient.

    Il regarde John qui est au chevet d’Evelyn. Celle-ci rappelle à son amant qu’elle lui a demandé de partir. John répond qu’Owen lui a fait comprendre que c’était des conneries. Owen dit à sa mère qu’il a demandé à John de rester, après avoir discuté avec lui. Evelyn regrette que John la voie dans cet état. Il la rassure, elle est belle. Evelyn sourit, telle une jeune fille. Owen est ému.

    Pour convaincre Andrea de se laisser soigner, Jo a demandé l’aide d’April. Celle-ci demande à la patiente de lui laisser voir la bestiole qui vit en elle. Andrea refuse. Jo s’emporte. Elle sait qu’Andrea a peur mais il faut arracher cette bestiole. Andrea pleurniche, ça fait mal. Elle croit que le vers a des dents. April commence à lui parler d’une voix douce. Elle sait qu’elle a peur, mais il faut se dire que la bestiole aussi. C’est pour ça qu’elle ne veut pas sortir. Elle a trouvé l’endroit idéal, avec des tissus chauds et humides, bien douillets. Le problème, c’est que ces tissus sont aussi délicieux et, quand le vers va avoir faim, il va commencer à les dévorer. En les mangeant, il va se rapprocher du cerveau. Ce sera comme un festin de Noël pour lui. Andrea retire prestement les mains qu’elle avait posées sur son nez et prie Jo de retirer la bestiole qui s’apprête à faire une sortie. April conseille à la patiente de prendre une grande inspiration. Andrea proteste. Si elle fait ça, le vers va finir derrière ses yeux. April promet que ça ne sera pas le cas, au contraire. Andrea obéit enfin et Jo réussit à extirper le parasite. Andrea est dégoutée à l’idée qu’elle a eu quelque chose d’aussi gros dans sa tête. Elle se demande ce que c’est. April lui apprend que c’est une sangsue. Andrea regarde la chirurgienne avec un air horrifié quand elle lui demande si elle veut l’emporter. Puisqu’elle n’en veut pas, c’est Jo qui va le prendre.

    Elle montre son trophée à Stephanie et lui apprend fièrement qu’elle vient de le retirer du nez d’une patiente. Elle ne s’est occupée que de ça toute la journée. Stephanie enrage. Cela veut dire que Jo a amassé six à sept heures en plus en traumatologie. Ravie, Jo lui annonce qu’elle a donné un nom à la sangsue, Herbie. Après lui avoir promis de mettre Herbie dans son nez, pendant qu’elle dormira, Stephanie s’en va.

    Owen aperçoit Amelia au moment où elle va quitter l’hôpital. Il court après elle pour lui présenter des excuses. Elle lui dit qu’il s’est comporté comme un con. Il en est conscient et il sait aussi qu’il a été grossier avec elle. Il en est vraiment désolé. Lorsqu’Amelia fait mine de s’éloigner, il la supplie de rester. Elle doit comprendre que s’il a réagi comme ça, c’est parce qu’il a été pris par surprise et en général, ça ne lui réussit pas. Amelia admet qu’elle est comme lui et elle, suggère qu’ils essaient d’oublier ce qui s‘est passé. Ils se sourient. On les retrouve dans la caravane d’Owen. Ils font l’amour.

    Meredith rentre chez elle. Derek est en train d’essuyer la vaisselle. Elle lui demande comment ça s’est passé avec les enfants. Il répond qu’il vient de les mettre au lit. Elle veut entamer la discussion malis il lui demande d’attendre un instant. Mais il ne dit rien et se contente de la regarder. Surprise, elle l’invite à parler. Il lui demande encore d’attendre. Il y a un nouveau flashback avec des images du tout début de leur relation.

    On se retrouve à Washington. Derek repousse Renee. C’est comme s’il venait de prendre conscience de ce qui se passe et de ce qu’il veut. Il est désolé mais il ne peut pas faire ça. Renee est surprise. Est-ce qu’il veut dire qu’elle a tout imaginé, qu’il n’y a rien entre eux ? Elle sait qu’il y a quelque chose. Un peu perdu, comme s’il venait de s’en souvenir, Derek lui dit qu’il est marié et qu’il aime sa femme. Il ne veut rien de plus que ce qu’il a avec elle. Il doit partir, tout de suite. Il quitte le laboratoire comme s’il prenait la fuite. Après son départ, Renee remarque qu’il a oublié son téléphone et ses clés sur le coin d’un bureau.

    Derek se lance enfin. Après avoir invoqué le post-it, les enfants, le dessin de la tumeur qui est sur le mur et les calots avec des ferry-boats, il avoue qu’il a cru que Washington représentait tout pour lui. Il avait tort. Emu, il sourit mais ses yeux s’emplissent de larmes. C’est Meredith qui est tout pour lui. Il l’aime et il ne va pas arrêter de l’aimer. Il ne peut pas vivre sans elle, il ne le veut pas et il va faire tout son possible pour le lui prouver. C’est avec angoisse qu’il attend la réaction de sa femme. Après quelques secondes de silence, elle pousse un profond soupir. Elle sait qu’elle peut vivre sans lui. Derek est ravagé. Meredith ajoute immédiatement qu’elle n’en a pas envie. Elle n’a jamais eu envie de vivre sans lui. Derek se détend. Elle esquisse un sourire. Il la dévore des yeux et lui sourit aussi.

     

    Voix off : Quand nous vivons sans certaines choses assez longtemps, il est facile d'oublier à quel point on en a besoin. On oublie ce qu’on avait autrefois. On oublie ce que c’est que de vivre avec cette chose, dont on n’a pas besoin, mais dont on a envie. C’est pourquoi il est très important pour nous de nous en rappeler, de nous en souvenir. Juste parce qu’on peut vivre sans une chose, ça ne veut pas dire qu’on doit le faire.


  • Commentaires

    1
    ange
    Samedi 28 Mars 2015 à 16:03

    j' aime bien l' amitié Alex et Meredith

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