• Episode 2.23 : Blues for Sister Someone

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    Titre français: Ce que le patient veut

    Scénariste: Elizabeth Klaviter

    Réalisateur: Jeff Melman

    Diffusion États-Unis: 30 avril 2006 sur ABC

    Diffusion France: 9 octobre 2006 sur TF1


    Voix off: La clé pour réussi son internat, c’est ce qu’on est prêt à tout abandonner, le sommeil, les amis, une vie normale. On sacrifie tout pour ce moment extraordinaire. Celui où on peut légalement se dire chirurgien. Il y a des jours où ce titre vaut bien qu’on lui sacrifie tout. Et il y a des jours où tout semble être un sacrifice. Et parfois on ne comprend pas pourquoi on fait certains sacrifices.

     

    Dans les sous-sols du Seattle Grace Hospital, George et Callie font l’amour. Elle est enchantée et lui dit merci.

    Une autre qui dit merci à son partenaire sexuel, c’est Addison, mais elle semble nettement moins enchantée. Derek se met à rire : il ne comprend pas comment elle peut le remercier pour cette partie de jambes en l’air totalement ratée. Elle ne sait pas ce qui leur arrive : ils étaient bons avant. Il lui dit qu’ils vont recommencer jusqu’à ce que ce soit bien. A ce moment-là, le téléphone sonne. Derek décroche et dit à son interlocuteur qu’il ira chercher le chien chez le vétérinaire. Addison lui arrache le téléphone des mains et, croyant avoir affaire au vétérinaire, dit qu’ils rappelleront plus tard : ils essaient de faire l’amour correctement. Le problème, c’est que ce n’est pas Finn Dandridge au téléphone, mais Meredith Grey. Celle-ci raccroche sans dire un mot.

    Justement, Finn lui montre son chien et lui dit qu’il attend les résultats des tests pour se prononcer. Il lui demande si elle est la petite amie du Dr Shepherd. Elle répond qu’ils ne sont que des amis : Derek est marié et elle, elle tricote. Il est content d’apprendre qu’elle est célibataire parce qu’il a l’intention de l’inviter à dîner. Elle refuse.

    Bailey demande à Richard pourquoi il ne la programme plus pour les opérations. Il répond que la journée est peu chargée. Burke charge la résidente de s’occuper de Denny.

    Cristina apporte du café à Burke. Elle pense que George lui manque, mais il dément. Cependant, lorsque George apparaît, il se précipite à sa rencontre et boit le café qu’il lui offre. George a une grande nouvelle à annoncer à son mentor : Eugène Foote est au Seattle Grace. Cristina ne sait pas de qui il parle. George lui explique que Foote est un violoniste de génie, l’idole de Burke qui possède toutes ses œuvres. Les deux hommes commencent à parler de la collection de CD du chirurgien. Burke demande à George de l’assister sur ce cas, mais l’interne ne peut pas, il travaille avec Derek. Cristina propose de le remplacer, ce que son compagnon accepte sans enthousiasme.

    Meredith raconte à Alex que son vétérinaire veut sortir avec elle. Elle aimerait avoir son avis. Il l’encourage à le faire. Elle pense que ce serait bizarre de sortir avec le vétérinaire de Derek. Cristina surprend la conversation qui la choque : Meredith ne peut pas sortir avec un vétérinaire, c’est un faux médecin.

    Addison arrive en grommelant des allusions à sa nuit décevante. Elle demande l’aide d’un interne. Meredith s’esquive : elle travaille avec Bailey. Cristina dit qu’elle assiste Burke. Ne reste qu’Alex qui refuse : il ne fait pas dans les vagins, du moins pas en tant que docteur. Addison ne lui laisse pas le choix.

    Bailey et Meredith entrent dans la chambre de Denny. Il demande quand on va lui installer l’appareillage promis par Burke. Izzie surgit et proclame qu’il n’est pas encore prêt pour ça. Bailey s’étonne de la voir là, elle est sensée travailler en neuro. Izzie lui demande d’expliquer à Denny les risques qu’il court. Meredith la regarde étrangement.

    Eugène Foote exige qu’on lui enlève son pacemaker. Depuis qu’il l’a, les battements de son cœur ont changé et cela a influé sur sa musique. Il n’a plus le même rythme. Cristina ne comprend pas qu’il puisse mettre sa vie en danger pour la musique. Foote lui fait remarquer que les deux sont intimement liés. Burke préfèrerait d’abord faire un nouveau réglage du pacemaker. Foote accepte.

    Addison arrive dans la chambre de Rose, mère de six enfants et qui va accoucher du septième. Elle dit à sa gynécologue que ce bébé doit être le dernier. Lorsqu’Addison commence à lui parler de contraception, elle l’arrête aussitôt : non seulement elle veut qu’on profite de la césarienne pour lui ligaturer les trompes, mais elle refuse que son époux soit mis au courant. Il est un catholique très convaincu qui refuse toute forme de contraception. Alex intervient sèchement : c’est une histoire dont Rose doit parler avec son époux et ne pas y mêler le chirurgien ou le pape. Addison est choquée par sa réaction. Elle réalise également qu’il méprise sa spécialité. Elle lui demande de se taire et de faire ce qu’elle lui ordonne.

    Derek rencontre Gwen Graber, avocate spécialisée dans les divorces. Depuis trois jours, elle subit des tests pour déterminer ce qui est la cause des convulsions qui l’agitent régulièrement. Elle explique au docteur qu’elle a l’impression de perdre son temps ; elle voudrait s’en aller. Elle accepte de rester si un des médecins qui s’occupent d’elle a besoin de ses services. Izzie et George ne sont pas intéressés puisqu’ils ne sont pas mariés. Gwen se renseigne alors auprès de Derek qui lui assure que tout va bien pour lui dans ce domaine. Elle lui dit qu’elle ne le croit pas, elle a surpris un regard échangé entre ses internes. Elle entrevoit deux possibilités : il s’est marié jeune et maintenant il découvre qu’il n’a plus rien en commun avec sa femme, ou bien, entre eux la conversation fonctionne bien mais c’est le sexe qui foire. Derek est embarrassé et préfère ne pas répondre.

    A peine sorti de la chambre, il explique à ses internes que pour pouvoir opérer la patiente, il faut d’abord qu’elle convulse. Qu’ils se débrouillent comme ils veulent, mais ils doivent trouver un moyen de la faire convulser. Il veut s’en débarrasser le plus rapidement possible. Il est très énervé, ce qui amuse Izzie qui devine que l’avocate a mis le doigt sur un point sensible.

    Izzie interroge George pour savoir où il habite maintenant que Burke l’a mis dehors. Le jeune homme élude le sujet. Callie vient le voir, ils discutent ensemble à voix basse, ce qu’Izzie n’apprécie pas du tout. Elle rappelle à son ami qu’ils ont du travail à faire.

    Foote joue du violon devant Burke. Il est convaincu n’avoir plus aucun talent et confirme qu’il veut qu’on lui retire le pacemaker. Le chirurgien le met en garde : il y un tissu cicatriciel qui s’est formé autour de l’appareil ce qui va rendre son retrait assez dangereux. Foote en est conscient mais il persiste dans son intention. Si Burke refuse de pratiquer l’intervention, il trouvera un autre médecin qui acceptera de le faire. Mais il préfèrerait que ce soit Burke parce qu’il sait qu’il est le meilleur.

    Burke admet auprès de Cristina que Foote a raison : il ne joue plus comme avant. Cependant il hésite à l’opérer. Il se demande s’il ne devrait pas le laisser partir. La jeune femme pense que ce serait une erreur : si lui devait être opéré, il aimerait avoir le meilleur chirurgien.

    Bailey annonce à Denny qu’il remplit toutes les conditions pour recevoir l’appareillage. C’est la réponse qu’il attendait. Néanmoins, il hésite parce qu’Izzie lui a donné un avis contraire. Bailey s’énerve légèrement, elle estime qu’il ne devrait pas mettre sa vie en jeu pour satisfaire l’ego d’Izzie et elle aimerait savoir pourquoi il fait cela. Dans son dos, Meredith fait des grimaces à Denny. Il la comprend et dit à Bailey qu’il se moque totalement de l’avis d’Izzie. Mais la résidente n’est pas dupe. Elle lu conseille de ne pas prendre de décisions médicales en fonction des réactions de Izzie.

    En dehors de la chambre, elle interroge Meredith : que se passe-t-il exactement entre Denny et Izzie ? S’agit-il d’un flirt innocent ou d’un coup de foudre ? Meredith la rassure. Izzie s’entend bien avec le patient mais elle sait qu’il y a des limites à ne pas franchir. Bailey n’en est pas convaincue, jamais elle n’aurait pensé que Cristina et Meredith seraient assez stupides pour tomber amoureuses de leurs titulaires et pourtant c’est ce qui est arrivé. Meredith rétorque qu’elle va sans doute sortir avec un vétérinaire. La résidente lui répond que ça ne l’intéresse pas du tout.

    George et Izzie installent un écran de télévision à quelques centimètres de la figure de Gwen, dans l’espoir de provoquer des convulsions. Pendant que la patiente regarde les programmes, Izzie cuisine son ami pour savoir ce qui se passe avec Callie.

    Addison essaie de convaincre Rose de mettre son mari au courant de ses intentions, en vain. La patiente explique que son mari préférera s’abstenir de toute relation physique plutôt que d’avoir recours à un contraceptif, quel qu’il soit. Il l’a déjà fait pendant trois ans, et elle ne veut plus revivre ça. Alex lui demande avec ironie ce qu’elle craint : quoiqu’elle fasse, son mari ne pourra pas divorcer puisque c’est contraire à ses convictions. Addison est excédée par son attitude et veut le mettre à la porte de la chambre. Rose l’en empêche : il la regarde exactement de la même manière que son mari le ferait s’il venait à apprendre qu’elle utilise une contraception. Elle ne veut pas que son époux la regarde de cette façon mais elle ne veut pas non plus avoir un autre enfant.

    Izzie questionne Meredith au sujet de l’appareillage de Denny. Meredith lui rappelle qu’un docteur ne peut pas tomber amoureux d’un patient. Cristina lui fait remarquer qu’elle, elle est bien tombée amoureuse d’un vétérinaire. Meredith la corrige : elle va peut-être sortir avec lui. Elle avertit Izzie : Bailey va l’avoir à l’œil.

    Addison et Alex pratiquent la césarienne de Rose. Addison en profiter pour ligaturer les trompes. Alex s’en aperçoit.

    La gynécologue amène le bébé à la maman et l’avise qu’une complication a eu lieu pendant la césarienne : elle ne pourra plus avoir d’enfants. Rose comprend et la remercie. Addison insiste sur le fait qu’il y a eu une complication. En dehors de la chambre, Alex lui fait comprendre qu’il n’est dupe. Elle lui rappelle qu’ils ont des obligations envers leur patiente, pas envers son mari.

    Meredith pénètre dans l’ascenseur dans lequel Derek se trouve déjà. Ils échangent des regards et des sourires. Il lui apprend que Doc va mieux et qu’il l’a ramené à la caravane. Il s’aperçoit qu’elle se retient de rire et commence à rire à son tour. Elle trouve amusant que sa femme se soit vantée auprès de la vilaine ex-maîtresse de leurs problèmes sexuels. Il proteste : elle n’est pas la vilaine ex-maîtresse, elle est leur amie. Elle lui apprend que le vétérinaire l’a interrogé sur leur relation et qu’elle lui a dit la vérité. Il lui souhaite une bonne journée et sort.

    Le système de la télévision ayant échoué, George et Izzie gavent Gwen d’expresso, toujours sans effet. Ensuite ils lui font manger des beignets pour absorber l’excès de caféine. La patiente leur confie s’amuser follement en leur compagnie. Derek voit la scène de loin mais n’intervient pas.

    Richard arrive pendant que Bailey et Meredith posent l’appareillage de Denny. Il pose toutes sortes de questions sur la façon de procéder de Bailey, ce qui agace prodigieusement cette dernière.

    La caféine n’ayant pas eu plus de succès que la télévision, George et Izzie donnent un jeu vidéo à leur patiente. Pendant qu’elle s’énerve sur les différents niveaux à passer, Izzie essaie à nouveau d’en savoir plus sur la nouvelle vie de George. Elle lui rappelle qu’elle est sa meilleure amie, elle est là pour l’aider. Le jeune homme lui fait remarqué que la dernière fois qu’ils ont parlé, ça a tourné au drame : il a couché avec Meredith. Izzie comprend qu’il la tient pour responsable de ce qui est arrivé. Gwen abandonne son jeu pour les écouter se disputer.

    Burke opère Foote en écoutant sa musique.

    Chris, le mari de Rose, vient demander à Alex des explications au sujet de la complication qui a eu lieu pendant la césarienne.

    Izzie se justifie auprès de George : elle n’est pas responsable de ce qui s’est passé avec Meredith. Elle lui avait conseillé de parler avec elle, pas de coucher. Il se demande pourquoi elle l’a incité à parler de son amour à la jeune femme alors qu’elle savait pertinemment qu’elle ne l’aimait pas. Gwen commente leurs réactions.

    Chris explique à Alex qu’il est choqué par ce qui est arrivé à leur femme. Plus rien n’est comme avant.

    Lorsque Bailey branche l’appareillage de Denny, celui-ci éprouve des difficultés à respirer. C’est la panique. Bailey et Richard essaient de trouver la cause du problème. Richard remet en cause la façon de travailler de sa résidente.

    Chris se demande, si tout compte fait, cette complication n’est pas une bénédiction du ciel. Alex lui donne raison.

    Pendant qu’Izzie et George se disputent, Gwen tombe à terre : elle convulse. Izzie court prévenir Derek.

    Alex vide son sac auprès de Chris : effectivement, cette complication est une bénédiction, elle va lui permettre d’envoyer ses 7 enfants à l’université. Il lui conseille de prendre un avocat.

    Denny parvient à respirer seul.

    Eugène Foote décède.

    Meredith profite d’un moment de solitude avec Denny pour parler d’Izzie. Il pense qu’elle désapprouve leur relation. Ce n’est pas le cas mais il y a des règles strictes en ce qui concerne les relations patient-docteur. Il estime qu’il ne peut pas raisonner Izzie en lui parlant de sa carrière. De plus, sa maladie lui a appris à relativiser les choses : il sait que la vie est trop courte pour suivre certaines règles.

    Bailey s’en prend au chef. Elle estime qu’il a sapé son autorité devant le patient et une interne. Elle trouve qu’il est injuste avec elle depuis qu’elle est devenue mère. Il estime qu’il n’est pas injuste mais il tient compte de sa grande fatigue. Une infirmière vient le prévenir que Chris veut lui parler.

    Il est tard. Meredith arrive chez Finn. Finalement elle a changé d’avis, elle veut bien aller dîner avec lui. Il est surpris mais heureux. Cependant, il doit annuler son offre, il a autre chose à faire. Elle propose de l’accompagner. Ils arrivent dans une étable où il doit accoucher une jument. Elle veut participer.

    Addison veut parler au chef du comportement d’Alex. Il lui dit qu’elle a un problème bien plus grave et lui montre Chris qui discute avec l’avocat de l’hôpital. De son côté, il a consulté le dossier de la patiente et rien de ce qu’il y a lu ne justifie une ligature des deux trompes.

    Derek annonce à Gwen qu’elle souffre d’épilepsie. Il a localisé la zone et va pouvoir l’opérer. Elle refuse. Elle a peur des risques qu’elle encourt. Il l’encourage à plutôt considérer l’influence qu’ont les crises sur sa vie. Elle pense qu’elle doit faire le contraire : considérer l’influence qu’a son mode de vie sur ses crises. Elle lui demande de réfléchir si lui a des problèmes avec sa femme à cause du sexe, ou si au contraire c’est le sexe qui ne fonctionne pas à cause d’autres problèmes. Il refuse de répondre, d’autant plus que George et Izzie assistent à la conversation. Elle lui explique qu’il y avait longtemps qu’elle ne s’était pas amusée comme elle l’a fait avec les internes. A cause de son travail, elle n’a ni ami, ni loisir. Elle veut changer de vie. Si ces crises ne cessent pas, elle reviendra et il pourra l’opérer.

    Meredith et Finn admirent le poulain qui vient de naître.

    Rose s’excuse auprès d’Addison d’avoir parlé de la complication à son mari. Elle voulait qu’il soit totalement conscient que le bébé serait le dernier, pour qu’il en profite. Elle n’avait pas imaginé qu’il ferait appel à un avocat. Addison lui demande de révéler à son mari que c’est à sa demande qu’elle a procédé à la ligature des trompes. Rose refuse : c’est son mariage qui est en jeu, tandis que pour Addison, ce n’est qu’une histoire d’assurance. La gynécologue s’insurge : ce sont sa réputation et sa carrière qui sont en jeu. Rose la remercie mais elle ne dira rien.

    Burke écoute la musique de Foote dans une salle.

    Finn s’excuse auprès de Meredith pour leur soirée ratée. Il lui propose de venir chez lui. Elle refuse. Il lui donne deux options : elle vient chez lui, prend une douche pendant qu’il fait à manger, ou bien elle rentre chez elle. Il lui conseille de prendre la première option. Elle le prévient : elle ne montera pas dans sa chambre, elle a fait vœu d’abstinence. Il lui promet de ne pas la toucher.

    George vient faire ses adieux à Gwen. Elle pense que les gens qui se disputent comme lui et Izzie sont des gens qui s’aiment.

    Alex nargue Addison. Elle lui dit que, puisqu’il a si bien travaillé, elle va demander à Bailey de l’affecter au service gynécologie pour une durée indéterminée. Le jeune homme est dépité.

    Denny est debout pour accueillir Izzie. Ils se serrent l’un contre l’autre. Bailey les voit.

    Cristina rassure Burke : il a fait ce qu’il a pu. Il lui dit qu’à la fac, il n’était pas le plus doué mais le plus travailleur. S’il a atteint un tel niveau, c’est parce qu’il pratiquait son art tout le temps, tout comme Foote l’a fait avec la musique.

    Finn vient ouvrir la porte à Derek qui ramène Doc, encore malade. Le vétérinaire emporte l’animal dans son cabinet. Derek le suit et croise Meredith qui descend les escaliers, avec les cheveux mouillés. Il hoche imperceptiblement la tête et lui lance un regard mauvais. Elle demande si le chien est encore malade. Il lui répond sèchement et va rejoindre Finn. Meredith ne sait que penser de son attitude.

    George arrive à la maison avec Callie. Ce n’est pas ce qu’espérait Izzie. Elle lui demande s’il rentrer pour toujours ou pour un soir. Il ne sait pas. Après tout, il paie le loyer aussi. Izzie lui souhaite la bienvenue sans enthousiasme.

    Derek rentre à la caravane. Il est très énervé. Addison commence à lui raconter ses mésaventures mais il ne l’écoute, trop occupé qu’il est à se déshabiller. Il ouvre la porte de la douche et demande à sa femme d’y venir avec lui. Elle lui fait remarquer que la douche est toute petite. Il lui promet que ça va être torride. Elle le remercie et se déshabille en toute hâte. Ils se jettent l’un sur l’autre et entrent dans la cabine en s’embrassant fougueusement.

     

    Voix off: Un homme sage a dit un jour : "On peut tout obtenir dans la vie si on est prêt à tout sacrifier pour l’avoir." Il voulait dire que tout a un prix. Avant de se lancer dans la bataille, il faut savoir ce qu’on est prêt à perdre. Trop souvent, courir après ce qui nous fait du bien implique de laisser de côté ce qu’on sait juste. Et s’ouvrir à quelqu’un, c’est faire tomber les murs qu’on a passé sa vie à construire. Bien entendu, les sacrifices les plus durs sont ceux qu’on ne voit pas venir, quand on n’a pas le temps d’établir une stratégie, de choisir son camp ou d’évaluer les pertes essentielles. Lorsque cela arrive, lorsque la bataille se jette sur nous et pas le contraire, c’est là que le sacrifice peut devenir insupportable.


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