• Episode 3.12 : Six Days (part 2)

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    Titre français : La loi du silence (partie 2)

    Scénariste : Krista Vernoff

    Réalisateur : Greg Yaitanes

    Diffusion États-Unis : 11 janvier 2007 sur ABC

    Diffusion France : 12 juin 2007 sur TF1

     

    4e jour

    L’épisode débute comme le précédent avait terminé, sur une Meredith ronflant avec force. Le réveil sonne. A bout de nerfs, Derek, la tête sous l’oreiller, crie de stopper ce stupide appareil. Il s’excuse d’être si irritable mais il n’a pas beaucoup dormi. Meredith répond qu’elle a pourtant mis un strip sur son nez. Derek répond que c’est mignon mais inutile. Il l’embrasse et semble prêt à lui prouver toute l’étendue de son affection mais Meredith le refroidit en lui demandant d’aller se raser.

    Dans la cuisine, George ouvre le frigo et réalise que le chèque n’est plus là. Il panique, il croit qu’il est perdu et commence à le chercher partout. Izzie lui dit qu'elle l'a déposé à la banque. Il est ravi.

    A l’hôpital, Addison aperçoit Mark et, pour l’éviter, fait demi-tour et se heurte à Alex ! Ils sont extrêmement gênés et n’arrivent à rien d’autre que bafouiller. Heureusement, le père de Meredith les sauve de cette situation ridicule en leur demandant des nouvelles de sa petite-fille. La scène est assez drôle dans la mesure où Addison et Alex répondent la même chose en même temps en ne se quittant pas des yeux. Heureux des bonnes nouvelles qu’il vient de recevoir, Thatcher Grey se précipite pour appeler sa femme. Les deux docteurs partent chacun de son côté.

    Meredith observe son père pendant qu’il téléphone. Il laisse tomber ses papiers, renverse son café sur lui… Elle dit à Izzie et Cristina qu’il n’est rien d’autre qu’un vieil homme, un vrai désastre. Il bégaye, il est maladroit : ils n’ont vraiment rien en commun. Izzie et Cristina ricanent, elles trouvent qu’ils sont aussi brouillons l’un que l’autre. Meredith rétorque que Cristina, aussi, est désordonnée. La jeune femme n’est pas du tout d’accord. Meredith est outrée et s’en va. Les deux internes continuent à regarder Thatcher et à lui trouver des points communs avec sa fille.

    Izzie se rend dans la chambre d’Heather. Derek lui annonce qu’elle participera à l’opération. Izzie s’étonne et demande s’ils ont trouvé les fonds nécessaires. Bailey lui révèle qu’un mystérieux donateur a offert les 300.000 $ nécessaires. Izzie félicite la jeune malade. Bailey ne quitte pas son interne des yeux, la mettant mal à l’aise. Dans le couloir, elle lui dit qu’elle a tout compris. Izzie se justifie en disant qu’elle s’était promise de faire de bonnes actions avec l’argent de Denny et ceci en est une. Si elle est impressionnée par sa générosité, Bailey est néanmoins inquiète de sa trop grande implication avec les patients et lui refuse le droit de participer à l’opération.

    Callie rejoint Addison à la cafétéria et lui raconte que George l’a embrassée. Elle ne sait pas pourquoi il l’a fait, peut-être parce qu’il est stressé à cause de son père. Il est clair qu’Addison est perdue dans ses pensées et ne l’écoute pas. Callie lui reproche son égoïsme : tout doit toujours tourner autour d’elle. Addison lui confie avoir avorté de l’enfant de Mark il y a environ huit mois. Elle avait fait un test de grossesse, l’avait révélé à Mark qui en était heureux. La date de la naissance était prévue pour cette semaine. Mais elle a avorté. Callie lui demande si elle ne voulait pas d’enfant. Elle en voulait un, mais de Derek ! Mais elle n’a jamais pensé qu’elle finirait seule. Elle pleure.

    Les internes sont réunis dans la galerie pour observer l’opération de Heather. Alex demande à George des nouvelles de son père. Cristina demande à George s’il a vu Burke aujourd’hui. Il lui dit que même si c’est le cas, il ne lui dira rien. Izzie se demande s’il a réellement pardonné à Cristina. Meredith ne comprend pas pourquoi celle-ci ne se renseigne pas directement à la source, Cristina lui dit qu’ils ne se parlent toujours pas. Meredith demande à Alex ce qui se passe avec Addison. Le jeune homme est troublé et bafouille. Quand il réalise que Meredith ne veut qu’avoir des nouvelles de sa nièce, il est soulagé et dit qu’elle va bien. Cristina et Izzie se moquent de lui, le forçant à quitter la pièce à toute vitesse.

    George est bipé et part aussi en toute hâte. Meredith est bipée à son tour et quitte la pièce en annonçant qu’il y a un problème avec Mr O’Malley. Callie, qui participe à l’opération de Heather, a tout vu et demande à Derek de la libérer. Elle aperçoit Bailey dans une salle en compagnie de la famille de Mr O’Malley. Elle entre d’autorité dans la pièce. Il y a un problème : le tube qui lui permet de respirer s’est tordu et Bailey va devoir le remplacer. Elle les prévient : compte tenu de l’état de santé général de leur père, il risque d’y avoir des complications. Il faut qu’ils se préparent à cette éventualité. Toute la famille attend dans le couloir. Un des frères de Georges lâche un pet. Ils ont tous un fou rire. George se serre contre Callie et lui prend la main.

    Bailey, Meredith et Richard s’occupent de M. O’Malley. Au moment d’introduire le nouveau tube, Miranda a une hésitation. Richard lui rappelle qu’un chirurgien digne de ce nom ne peut se permettre d’être en proie aux émotions s’il veut être efficace. Elle se reprend et pose, non sans difficultés, le tube. Par après, elle se justifie auprès de Richard : elle est impliquée émotionnellement avec le patient car il est le père de son interne.

    5e jour

    Derek et Meredith sont réveillés, ils regardent le plafond. Elle a deux patches sur le nez. Il lui rappelle que la chirurgie peut régler son problème. Elle prend mal cette remarque et lui dit qu’il a également besoin de soins parce qu’il devient physiquement impossible pour elle de l’embrasser, à cause de sa mauvaise haleine et de sa barbe. Elle sort du lit. Il lui crie qu’il est trop fatigué pour se raser.

    Alex court après Mark dans les couloirs, un cappuccino à la main, il veut participer à une de ses opérations. Mark lui demande s’il a travaillé avec Addison cette semaine. Alex, gêné, répond par l’affirmative en insistant lourdement sur le fait qu’ils n’ont fait que travailler. Mark veut savoir si son ex est un tant soit peu malheureuse cette semaine. Alex dit que oui. Mark est satisfait mais, quand Alex lui redemande s’il peut participer à son opération, il lui prend le cappuccino des mains et part en refusant.

    Cristina et Meredith sont dans une salle de repos. Cristina avoue qu’elle ne supporte plus de dormir seule, elle n’avait jamais trouvé un homme plus fort que Burke et là, il disparaît. Meredith est choquée : il n’a pas disparu, il est à l’hôpital ! Elle trouve que son amie pourrait lui demander comment il va, Cristina estime que c’est à lui de le lui dire. Meredith est amusée. Puis elle parle du père de George qui a eu une défaillance rénale. Elle réalise qu’elle est un peu jalouse de la relation que George entretient avec son père. Thatcher est là, tous les jours, en bonne santé, mais elle n’a rien à lui dire.

    George informe Burke que son père a subi un traumatisme énorme durant l’opération. Tous ses organes s’arrêtent les uns après les autres. Il est dans le coma, il ne peut plus respirer sans assistance. George demande à Burke s’il est possible qu’il revienne à la vie. Le cardiologue répond qu’il ne connaît pas les statistiques. Il doit garder la foi, ils prieront ensemble s’il le souhaite.

    Mme O’Malley noue la conversation avec la mère d’Heather. Elle lui dit qu’elle s’est étonnée que les médecins aient pratiqué l’opération sur son mari, compte tenu de son état général, et qu’elle pensait plutôt devoir le ramener chez eux. George semble prendre conscience de quelque chose. Il déboule dans le hall et invective Richard et Bailey. Il a compris que son père a demandé que l’opération ait lieu coûte que coûte. Il estime qu’ils auraient dû l’en dissuader. Richard se justifie en disant qu’il est de leur devoir d’honorer les souhaits de leurs patients. Le jeune interne est dévasté parce qu’il estime que, sans cette opération, leur père aurait pu encore rester quelque temps parmi eux. Richard lui répond que son père voulait combattre le cancer. George se met à hurler que son père ne réalisait pas ce qui pouvait se passer, eux, oui.

    Mark se repose dans une salle. Il est malade, il tousse. Addison le voit et lui dit que c’est le climat de Seattle qui veut ça. Il admet être dans un piteux état. Elle lui conseille de rentrer chez lui. Il répond que si elle avait eu le bébé, ils seraient maintenant tous les 3 à New York, où il ne pleut pas. Et même s’il pleuvait, ce ne serait pas grave parce qu’ils seraient en famille. Au lieu de ça, il est seul et son ex meilleur ami le déteste. Addison se défend en lui disant qu’il ne désirait pas vraiment fonder une famille, il était en compétition avec Derek et voulait l’emporter. Mark refuse qu’elle le rende responsable de qu’elle a fait, il sait qu’elle ne voulait pas d’enfant. Addison proteste : elle voulait un enfant. Elle lui rappelle qu’à l’époque, elle l’avait surpris avec une infirmière. Elle avait alors réalisé qu’ils ne seraient jamais un couple et qu’il serait un mauvais père. Au bord des larmes, elle précise qu’elle voulait un enfant, mais pas de lui. Elle quitte la pièce, le laissant seul avec sa tristesse.

    Cristina apporte un plateau-repas à Burke mais, au moment où il va le prendre, elle le retire, espérant qu’il va alors lui adresser la parole. Mais elle est dépitée lorsqu’elle le voit sonner pour qu’une infirmière arrive. Elle se fait réprimander pour son attitude. Elle explique qu’elle voulait juste savoir comment il allait. Elle s’en va fâchée.

    Addison et Alex se retrouvent autour de Laura. Ils sont maladroits et un peu gênés. Addison lui fait remarquer que ça fait quelque temps qu’elle ne l’a pas vu. Il était fort occupé. Elle s’excuse pour ce qui s’est passé l’autre jour. Alex détourne la conversation en demandant des nouvelles du bébé. Mais le malaise ne se dissipe pas pour autant.

    George rase son père, il lui parle, il s’excuse de lui avoir menti une fois quand il était petit. Il lui demande de se battre encore et l’embrasse.

    6e jour

    Meredith arrive dans la cuisine et demande à Izzie s’il est vrai qu’elle ronfle. Son amie confirme. Elle-même n’a pas dormi de toute la nuit parce que, malgré tout son argent, elle n’est pas en mesure d’aider George. Pour se consoler, elle a fait du crumble.

    Mark et Callie se retrouvent à l’hôpital. Rien qu’à la façon qu’elle a de le regarder, il comprend qu’Addison lui a tout raconté. Il lui demande si elle pense qu’il aurait été un si mauvais père. Callie ne sait quoi répondre. Elle lui pose des questions sur ses relations avec sa famille. Il lui explique qu’il n’a pas eu de famille, Derek était sa famille. Callie continue son interrogation : est-ce qu’il pense à souhaiter les anniversaires, les fêtes ? Il répond que non, enfin parfois. Il pense que tous les hommes sont comme lui. Callie, pensant à George, lui dit que pour certains hommes, la famille représente tout. Mark réfléchit et admet qu’il aurait été un mauvais père. 

    Richard confirme à la famille O’Malley que leur mari et père ne sortira plus du coma. Confrontés à la décision de le laisser à jamais sous assistance respiratoire ou de laisser la nature suivre son cours, ils se tournent tous vers George. Il estime qu’ils ont comme devoir de ne pas le laisser souffrir. De toute façon, l’homme qui est là n’est plus vraiment leur père.

    Meredith décide d’aller à la rencontre de Thatcher, toujours au chevet de sa petite-fille, pour lui demander sa version des faits. Jusqu’à présent, elle n’a connu que celle de sa mère. Emu, il lui raconte que lorsqu’Ellis est partie avec elle à Boston, il a voulu maintenir le contact mais qu’elle lui a demandé de les laisser tranquilles. Par après, il s’est remarié. Il dit à Meredith qu’il est désolé. Elle lui demande s’il ronfle. Il ne comprend pas le sens de sa question. Elle lui dit qu’elle ronfle et comme sa mère ne l’a jamais fait, elle se demande si elle tient ça de lui. Il lui confirme qu’il ronfle comme un camionneur, comme elle. Il lui indique que les boules Quiès sont efficaces. Elle le remercie en souriant et part.

    Cristina est assise auprès du lit de Burke, ils se regardent sans dire un mot. Derek entre dans la chambre. Preston demande des nouvelles de Mr O’Malley, Derek lui annonce qu’ils vont le laisser partir. Preston regarde Cristina et annonce autant à elle qu’à Derek qu’il n’a plus de tremblements depuis une semaine. Une manière de renouer le dialogue sans avoir l’air d’avoir cédé.

    En présence de la famille, Bailey retire tous les branchements qui relient Mr O’Malley aux appareils. Il s’éteint rapidement. Dans le couloir, tous les internes et Callie attendent George qui passe devant eux sans vraiment leur prêter d’attention. Cristina se précipite derrière lui.

    Izzie aperçoit Heather qui marche à l’aide d’un déambulateur. Elle est heureuse de voir que l’opération a pleinement réussi et va trouver Bailey pour lui dire qu’elle est à la fois un chirurgien et une personne qui accepte ses émotions et qui s’implique. Elle refuse de s’excuser pour ça mais dorénavant elle fera en sorte de ne plus laisser ses deux aspects de sa personnalité interférer. Une fois seule, Bailey se rend compte qu’elle aussi est impliquée émotionnellement dans le cas de Mr O’Malley. Elle craque.

    Cristina a rejoint George devant l’hôpital. Elle lui dit qu’ils font dorénavant tous les deux partie du club des pères disparus. Son père à elle est décédé quand elle avait 9 ans. Elle est réellement désolée pour son ami. George lui dit qu’il ne sait pas comment vivre dans un monde où son père n’est plus. Cris lui dit qu’il ne cessera jamais vraiment d’avoir cette impression.

    Alex arrive au bar et annonce à Joe que le père de George est décédé. Addison, qui est aussi au comptoir, lui signale sa présence. Elle lui demande s’il a un père. Il répond que pas vraiment, plus maintenant. Addison se laisse attendrir. Elle prend sa tête entre ses mains et l’embrasse. Puis ils se regardent sans rien dire.

    Meredith dort et ronfle. Derek entre dans le lit et trouve sur l’oreiller des boules Quiès. Il les enfonce dans ses oreilles, attend un peu et réalise qu’effectivement il n’entend plus rien. Il sourit et sert Meredith dans ses bras.


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