• Episode 3.25: Didn't We Almost Have It All ?

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    Titre français : Le bonheur était presque parfait

    Scénaristes : Tony Phelan & Joan Rater

    Réalisateur : Rob Corn

    Diffusion États-Unis : 17 mai 2007 sur ABC

    Diffusion France : 17 juillet 2007 sur TF1


    Voix off (Richard) : Etre chef est une responsabilité. Chaque patient du service chirurgie de l’hôpital est le vôtre. Peu importe que vous soyez celui qui les incise ou pas. Le scalpel s’arrête à ça. Vous devez être à même de vous occuper de la famille. Et de leur dire que votre équipe a fait tout ce qu’elle pouvait pour sauver un des leurs. Le mari, la femme, vous êtes occupé à prendre soin de la famille des autres. Et la responsabilité fait que vous prenez soin de la famille des autres et que vous sacrifiez la vôtre.

     

    N.B. : Les entretiens que Richard va avoir avec chacun des titulaires vont servir de fil rouge à l’épisode. Entre chaque entretien, nous voyons ce qui s’est passé durant la journée.

    Addison et Burke arrivent avec la jeune adolescente qui s’est évanouie chez Joe. Pendant qu’elle rassure Joe et Walter, Addison aperçoit Adèle sur un brancard et Richard, qui s’affaire près d’elle. Elle se précipite pour savoir ce qui est arrivé. Richard ne sait quoi lui répondre, il ne savait même pas que sa femme était là. Addison est mal à l’aise.

    Chez Meredith les filles poursuivent leur soirée. Callie recopie les vœux de mariage sur la paume de Cristina, pour éviter qu’elle les oublie. Izzie conseille à la future mariée de laisser parler son cœur. Cristina sait qu’elle va adorer être mariée, c’est la cérémonie qu’elle trouve ridicule. Meredith est vêtue de papier toilette en guise de robe de mariée. Izzie complète la tenue par un magnifique chapeau de papier. Les bips mettent fin à la fête. Pendant qu’elle déroule les bandes de papier qui l’habillent, Meredith s’assure auprès de son amie qu’elle est déterminée à épouser Burke. Pour elle, ce mariage est le signe que des filles comme elles peuvent réussir à avoir une vie normale et être heureuse. Ce mariage restaure sa confiance en elle. Cristina lui confirme qu’elle va se marier.

    Derek et Mark arrivent également à SGH. Bailey les informe qu’on a retrouvé le quatrième alpiniste. Les deux hommes sont étonnés, ils le pensaient mort. Leur étonnement redouble quand ils découvrent le piolet planté dans son crâne. Ils ne perdent pas un instant pour l’examiner.

    Toujours aussi inquiet, Richard demande à Addison si elle pense qu’Adèle souffre d’un cancer de l’utérus. Il y a des antécédents dans sa famille. Addison est obligée de lui dire qu’Adèle est venue la consulter. Richard n’en revient pas qu’elle ne l’ait pas prévenu. Il ne veut pas entendre parler de secret professionnel : Adèle et lui sont toujours mariés. Légalement il avait le droit de savoir qu’elle était là et malade. Poussée dans ses derniers retranchements, Addison lui dit qu’Adèle est enceinte, il est probable qu’elle vient de faire une fausse couche. Richard est sidéré.

    Burke s’occupe de l’adolescente porteuse des jumeaux. Elle a un problème cardiaque qui nécessite une intervention rapide. La jeune fille panique encore plus quand elle apprend qu’elle va accoucher en même temps. Elle n’a pas encore eu le temps de choisir les parents adoptifs. Joe la rassure : elle ne doit rien décider maintenant. Le principal, c’est qu’elle aille bien.

    Les internes arrivent. Burke annonce à sa future femme qu’il doit pratiquer une intervention de longue durée. Elle demande à pouvoir l’assister, il ne répond pas. Il donne des informations à Addison qui part se préparer pour l’accouchement. Cristina veut savoir si Burke sera à l’heure à leur mariage. Il la rassure et s’en va. Bailey attribue un travail à chaque interne : George assistera Derek et Mark, Izzie travaillera avec Burke, Alex avec Addison. Meredith est chargée de s’occuper d’Adèle. Cristina demande à Bailey quel sera son travail mais la résidente lui signale qu’elle ne l’a pas bipée. Elle va se marier dans moins de 12h. L’argument choque la jeune interne. Burke aussi va se marier, cela ne l’empêche pas de faire son boulot. Bailey lui répond qu’il n’y a qu’un Preston Burke. Vexée, Cris rétorque qu’il n’y a qu’une Cristina Yang. Bailey en a assez, elle lui a donné un jour de congé, c’est une faveur pour son mariage. Qu’elle rentre donc chez elle achever les préparatifs !

    Richard reçoit Mark Sloan dans son bureau. Il lui dit qu’il n’a pas réalisé qu’il désirait réellement obtenir le poste de chef. Il pensait qu’il était là plutôt pour régler ses comptes avec Derek. Mark rétorque qu’il était là pour gagner. Il ne sait pas si Derek sera le prochain chef mais, si c’est le cas, c’est parce que sa présence l’a obligé à se battre. Richard estime qu’il en a été de même pour les autres titulaires. Il n’empêche que Mark ne sera pas le prochain chef de service.

    Les trois alpinistes demandent à Derek s’il est vrai qu’on a retrouvé le cadavre de leur compagnon. Le neurochirurgien rectifie : leur ami n’est pas mort. Maintenant il veut savoir ce qui s’est réellement passé dans la montagne. Ils confirment leur première version. Quant au piolet, c’était un accident.

    Adèle se réveille. Richard et Addison sont à son chevet. La gynécologue lui apprend qu’elle a été inconsciente un bon moment. Elle a perdu beaucoup de sang et doit être transfusée. L’échographie révèle que le bébé va bien. Resté seul avec sa femme, Richard lui demande pourquoi elle a gardé le silence. Elle émet des doutes sur sa réaction et lui suggère de se consacrer à son travail. Il s’assied et dit qu’il restera là.

    Cristina est chez elle. Elle regarde sa robe de mariée.

    Un homme se présente à Addison et Alex. Il s’agit de Jeff Pope, le mari de Rebecca. Alex semble déçu par sa venue.

    Rebecca est dans sa chambre. Elle tressaille en entendant la voix de son mari. Il hésite à la reconnaître. Son visage a changé évidemment mais c’est bien elle. Très ému, il la serre dans ses bras et l’embrasse sur le front. Il s’excuse de l’avoir laissée partir. Il ne recommencera plus. Dans le couloir, Alex voit la scène. Rebecca le regarde par-dessus l’épaule de son mari. Elle ne semble pas heureuse. Alex s’en va.

    Meredith interpelle Derek qui se rend à son opération. Comme il poursuit son chemin, elle le suit. Elle a entendu dire qu’il était le témoin de Burke. Comme elle est la demoiselle d’honneur de Cristina, c’est parfait. Elle sait que ces derniers temps, elle n’a pas été elle-même, mais maintenant tout est revenu à la normale. Elle lui demande de revenir dormir chez elle : la femme qu’elle est a envie de l’homme qu’il est. Derek lui assène un coup de massue : la nuit dernière, il a rencontré une autre femme ! Pour être honnête, il doit préciser qu’il ne s’est rien passé avec elle, il l’a remarquée parce qu’elle est jolie, ils ont parlé, c’est tout. Mais il le lui dit parce qu’il n’a aucun secret pour elle. Meredith veut savoir si elle doit s’inquiéter. Il lui répond qu’elle ne doit pas s’inquiéter à propos de la femme, mais plutôt parce que cette rencontre a été l’évènement le plus important de sa semaine. Meredith est dépitée.

    C’est au tour d’Addison d’être dans le bureau du chef. Elle vient d’apprendre qu’elle ne serait pas le prochain chef du service mais ne comprend pas pourquoi. Elle est en colère. Elle veut ce job, elle veut une motivation pour se lever chaque matin. Elle a besoin d’une raison de rester à Seattle, pour oublier qu’il y pleut tout le temps, pour oublier aussi qu’elle a 39 ans et qu’elle est seule. Richard lui dit que c’est la raison pour laquelle il ne l’a pas désignée comme son successeur. Si elle a besoin de ce job pour pimenter sa vie, alors ça signifie qu’elle a besoin d’un nouveau job ou d’une nouvelle vie.

    Burke et Derek se préparent pour leur intervention. Derek envie le bonheur de son ami : Cristina est géniale. Elle est là, sûre d’elle, prête à s’engager. Il a de la chance. Burke perçoit l’amertume dans ses propos et lui demande si ce n’est pas son cas. L’arrivée de Mark empêche Derek de répondre. Sloan leur rappelle qu’il ne reste que quelques heures pour savoir si Derek assurera convenablement son rôle de témoin. Lui-même en avait été un excellent pour son ami. Ironique, Derek dit à Burke que, dans le pire des cas, il couchera avec sa femme dans une dizaine d’années.

    Bailey et Callie stressent dans l’attente de la divulgation du nom du futur chef des résidents. Callie va rejoindre George dans une salle et, très fébrile, lui dit qu’elle adore son job et sa vie telle qu’elle est actuellement. George ne voit pas où elle veut en venir. Elle lui fait comprendre qu’elle désire plus que tout avoir un enfant. Sonné, George ne fait aucun commentaire, si ce n’est qu’il doit participer à l’opération du type qui a un piolet dans la tête.

    Richard est assis, à côté du lit d’Adèle, bien décidé à ne pas bouger. Elle l’encourage à vaquer à ses occupations, sa présence est inutile, elle va bien maintenant. Il lui tend un gobelet avec des médicaments et insiste pour qu’elle les prenne. Adèle n’en peut plus, elle sait qu’il meurt d’envie de lui demander qui est le père de son enfant. Il nie. Meredith entre et salue Adèle.

    La secrétaire de Richard vient lui rappeler qu’il doit clôturer ses entretiens et annoncer le nom de son successeur. Il sort après avoir promis à son épouse de revenir très rapidement.

    Adèle dit à Meredith qu’elles se sont déjà rencontrées. Elle ne s’en souvient probablement pas parce qu’elle était encore toute petite. Pour ne pas voir son mari flirter avec Ellis, elle s’occupait de Meredith. Elle est désolée pour ce qui est arrivé à sa mère. Meredith répond qu’elle aussi est désolée pour ce qu’Ellis lui a fait. Adèle pense que ce n’était sans doute la faute de personne. Elle s’est mariée à 25 ans en pensant que ce serait pour la vie. Mais ce n’était qu’une illusion. Il n’y a pas de happy end. Meredith est pensive.

    Mama Burke fait essayer une parure à Cristina. Cette dernière n’est pas certaine de l’apprécier. Elle reconnaît que le bijou est très beau mais il ne lui ressemble pas : trop serré et trop clinquant, sans doute. Mais l’argument de Madame Burke est imparable : cinq générations de femmes de la famille l’ont porté avant elle le jour de leur mariage. C’est la tradition à laquelle elle ne peut faillir, le signe indéniable qu’elle entre dans la lignée des Burke. Mama s’excuse auprès d’elle parce qu’au début elle l’a mal jugée, elle pensait qu’elle était égoïste. Mais le fait qu’elle ait accepté toutes les idées de Preston concernant leur mariage lui a fait réaliser combien elle est merveilleuse pour son fils. Ce touchant discours est malheureusement terni par une remarque faite à propos des sourcils mal épilés de la future mariée.

    Addison, Alex et Izzie procèdent à la naissance par césarienne des jumeaux. Ils évoquent le retour inopiné du mari de Rebecca. Alex est sceptique : il n’est pas évident que le couple se réunisse. Izzie lui rappelle qu’ils sont mariés ; le mariage est une institution sacrée, on ne peut pas rompre ses vœux. Son ton amer n’échappe à personne. Pendant que l’on sort le premier bébé, la jeune fille fait un malaise. Très rapidement elle est en arrêt. Burke demande à Addison de se dépêcher. Il doit intervenir d’urgence pour la sauver.

    George est dans le bloc opératoire avec Derek. Il plaint le patient : ce n’est vraiment pas de chance d’avoir un piolet dans la tête par accident. Les deux hommes échafaudent des hypothèses sur ce qui s’est passé. Derek éprouve beaucoup de difficultés à extirper le piolet du crâne. Il trouve cela étrange. Il conclut, à la vue de la plaie, qu’il ne s’agit sans doute pas d’un accident.

    Maintenant c’est Burke qui est assis dans le bureau du chef. Ce dernier lui dit qu’il avait une haute estime pour lui mais il a été déçu par son attitude lors de l’affaire des tremblements… Il aurait dû admettre ses faiblesses. Il est le meilleur chirurgien qu’il connaisse mais il a le tort de se croire parfait. Il n’y a rien que Richard désirerait plus que de lui donner ce poste, mais il ne peut pas. Sans un mot, Burke se lève. Il doit se marier.

    En salle d’opération, l’état de la mère porteuse s’est stabilisé. Addison félicite Burke. Elle lui demande s’il est nerveux à la perspective de se marier dans quelques heures. Il se sent plutôt excité. Addison lui demande de leur donner la primeur de ses vœux. Après une petite hésitation, il se lance. Atterrée par la noirceur du texte, Addison veut l’interrompre mais il continue par des mots bien plus touchants. Il demande à Addison et Izzie ce qu’elles en pensent. Il devrait peut-être tout réécrire. Au bord des larmes, Izzie l’assure du contraire. Addison dit parler au nom de toutes les femmes présentes dans cette salle d’op’ : "laisse tomber Cristina et épouse-moi !" Tout le monde se met à rire.

    George retrouve Callie en train de dormir dans une salle de repos. Il la réveille pour lui dire que, si elle a réellement envie d’avoir un enfant, il est d’accord. Callie n’en croit pas ses oreilles, elle rit et pleure à la fois. Ils s’embrassent et s’allongent sur le lit.

    Alex voit le mari de Rebecca avec le bébé dans les bras. L’homme trouve que sa fille ressemble à sa femme. Alex s’étonne qu’il ait montré si peu d’empressement à la retrouver. Pourtant l’accident du ferry a fait la une de tous les journaux, il aurait pu faire le rapprochement avec la disparition de son épouse. Jeff explique qu’elle l’avait quitté après une dispute, elle n’était pas heureuse, il avait renoncé. Bien entendu, il a entendu parler du ferry mais il n’a pas imaginé qu’elle puisse y être, elle n’avait aucune raison de venir à Seattle. Il préfère ne pas imaginer l’état dans lequel elle était quand on l’a retrouvée. Alex rétorque qu’elle était belle. Il le défie du regard. Jeff lui dit qu’il aime Rebecca. Alex s’en va.

    Meredith travaille sur un PC. Cristina surgit derrière elle, les bigoudis sur la tête, sa robe de mariée dans une trousse. Elle l’appelle. Sans se retourner, donc sans la voir, Meredith lui fait part de l’info du jour : Derek a rencontré une fille, dans un bar, et il flirté avec elle ! Il le lui a raconté, c’est sans importance selon lui, juste quelque chose qu’elle devait savoir. Cristina essaie d’attirer son attention mais Meredith continue. Cristina insiste, elle a un problème. Meredith se retourne et prend conscience de l’ampleur du drame. Les sourcils de Cristina sont totalement épilés. C’est l’œuvre de Mama. Maintenant elle est une vraie Burke !

    Derek informe les trois alpinistes que leur compagnon est stable mais qu’il souffre de dommages très importants. Il sait que le piolet a été planté dans le crâne intentionnellement. Il leur donne une dernière occasion de lui dire la vérité. Un des hommes commence à parler lorsqu’ un autre lui intime violemment l’ordre de se taire. Derek leur annonce son intention de dire ce qu’il sait à la famille. Eux vont devoir parler à la police. Quand il sort de la chambre, on aperçoit deux agents.

    Bailey est devant le panneau d’affichage. Le nom du nouveau chef des résidents a été divulgué : il s’agit de Callie. Miranda est déçue. Meredith l’interrompt dans sa réflexion en lui demandant de donner un travail à Cristina. Après ce qu’elle vient de vivre, elle a réellement besoin d’opérer quelqu’un. La résidente ne veut rien entendre, elle doit se consacrer à son mariage. Cristina insiste : elle a besoin d’opérer, elle en a besoin pour se sentir un chirurgien. Avec ses sourcils, c’est sa dignité qu’elle a perdue. Pour le moment elle a l’impression de ne plus être elle-même. Bailey comprend.

    Addison retrouve Adèle qui se tord de douleur. Elle confirme que la fausse-couche est inévitable. Elle l’emmène au bloc.

    C’est au tour de Derek d’être convoqué chez le chef. Il lui dit que, vu les circonstances, il comprendrait très bien qu’il ne veuille pas poursuivre l’entretien. Ils peuvent remettre ça à un autre jour. Richard refuse.

    On le retrouve dans la salle d’attente. Addison arrive et l’informe qu’Adèle a perdu beaucoup de sang, elle a été transfusée. Richard ne l’écoute pas, il court jusqu’à la salle d’opération. Il est rassuré de retrouver Adèle vivante. Il lui dit qu’il pensait l’avoir perdue. Il propose de prévenir la personne de son choix. Elle répond qu’il n’y a personne à prévenir. Il insiste : peut-être le père de l’enfant devrait-il être mis au courant. Adèle explique qu’il ne sait rien. Elle croit l’avoir mal jugé. Richard est attristé par ce discours qu’il croit destiné à un autre. Mais à la fin il comprend qu’il s’agit de lui et qu’il était le père du garçon qu’elle attendait. Ils pleurent dans les bras l’un de l’autre.

    Pendant que Cristina suture une plaie sous l’œil attentif de Bailey, Derek met Burke à la porte de la salle d’opération. Il a un mariage à vivre. Cristina, quant à elle, ne se résout qu’avec peine à laisser tomber le scalpel.

    Izzie retrouve George dans les vestiaires en train de s’habiller pour la noce. Après s’être assuré que personne ne risquait de l’entendre, elle lui dit qu’elle est pleine d’espoir. S’il désire vraiment faire sa vie avec Callie, elle le soutiendra, parce qu’elle est sa meilleure amie. Mais elle doit lui avouer aussi qu’elle est amoureuse de lui et qu’elle espère que c’est réciproque. Elle ne sait pas ce qui adviendra mais elle est sûre de ses sentiments. Il ne dit rien. Elle lui demande de parler. Les autres internes entrent en trombe pour se changer. George et Izzie restent là, à se regarder, sans un mot.

    Derek vient examiner un des alpinistes. Il le trouve en compagnie de son avocat. Il lui dit qu’il n’a pas perdu de temps. Le jeune homme estime qu’il n’a pas le droit de le juger, il n’était pas là, avec eux. Son ami était presque mort, il souffrait beaucoup, il a cru que ce serait mieux…. Son avocat essaie de le faire taire mais il continue. Il a voulu soulager son ami. S’il devait revivre les évènements, il ferait exactement la même chose.

    Dans les vestiaires, Izzie s’occupe de dessiner des sourcils à Cristina. La secrétaire de Richard vient apporter les résultats d’examen d’interne. Tous ont réussi sauf George. Mais il ment et sort précipitamment après avoir promis à Izzie de lui parler quand ils seront à l’église. Derek entre dans les vestiaires quand tout le monde en sort. Il ferme la porte et reste seul avec Meredith.

    Alex vient voir Rebecca. Il lui annonce qu’il a réussi son examen. Elle est très heureuse pour lui. Elle est en train de signer son autorisation de sortie et celle de sa fille. Alex lui suggère de ne pas se précipiter, elle a subi beaucoup d’opérations, elle est encore sous le choc de tout ce qu’elle a vécu. Elle ne veut pas changer d’avis, rien ne la retient ici. Son mari est un brave homme et il est le père de l’enfant. Médicalement elle n’a aucune raison de rester. Elle met l’accent sur le "médicalement". Alex se méprend et lui promet de vérifier que tout est en ordre pour son départ. Rebecca n’en revient pas qu’il ne comprenne pas qu’elle est en train de lui demander quelque chose. Il veut savoir ce qu’elle attend de lui. Elle veut qu’il lui donne une raison de rester, une vraie raison. Jeff est vraiment un gentil garçon, mais pour lui elle est Rebecca, et elle ne sait pas si elle est encore cette femme-là. Alex connaît celle qu’elle est devenue. C’est lui qui l’a rebaptisée Ava et elle a l’impression d’être Ava bien plus qu’elle n’a jamais été Rebecca. Elle a toutes les raisons de retourner à son ancienne existence et elle le fera, à moins qu’il ne lui donne une raison de rester ici, une raison qui l’implique, lui. Elle a les larmes aux yeux. Alex répond que Jeff l’aime, c’est un brave type. Rebecca insiste. Alex pense qu’elle devrait rester avec le brave type. Il sort. Elle essuie ses larmes.

    Meredith, les mains sur les hanches, s’adresse à Derek, appuyé contre les vestiaires. Elle le regarde mais lui a les yeux rivés au sol. S’il veut rompre avec elle et voir d’autres femmes, qu’il le fasse. Il n’a pas à lui dire ce qu’il fait, il doit juste faire ce qu’il a envie de faire. Derek relève la tête, il sourit. Il ne peut pas rompre avec elle. Elle n’est pas d’accord, il n’a qu’à lui dire qu’il ne l’aime plus. Derek se rapproche d’elle et avec le plus charmant sourire qu’il soit donné de voir, lui dit qu’il l’aime et qu’il est incapable de la quitter. Mais il ne supporte plus la situation. Alors, si elle ne voit plus d’avenir pour eux, elle doit mettre un terme à leur histoire parce que lui en est incapable. Elle doit le libérer de sa souffrance. Meredith sourit timidement, hoche la tête et dit qu’elle ne peut pas. Derek reprend espoir et sourit à son tour. Mais empêtrée dans sa trop grande retenue, elle n’arrive pas à exprimer ses sentiments. Elle doit partir, elle doit rejoindre Cristina qui se marie. Il est abasourdi. Il prononce son prénom comme une interrogation. Elle ne le laisse pas continuer. Elle doit s’assurer que Cristina arrivera jusqu’à l’autel. Dépité, Derek renonce à encore discuter. C’est le cœur gros qu’il sort des vestiaires, derrière elle.

    A l’église, il a du mal à faire bonne figure. Burke s’en aperçoit et lui demande si tout va bien. Il dit que oui. Mais il semble manquer de souffle et il est au bord des larmes. Pour se donner une contenance, il ajuste le nœud papillon de son ami. Burke pense qu’il est stressé à cause de la succession de Richard. Il veut le rassurer, le poste lui reviendra, il le mérite. Derek l’informe que Richard ne l’a pas choisi. Preston se demande alors qui va être le prochain patron. Derek n’en sait rien. Il est nerveux. Son ami lui fait remarquer qu’il ne semble pas aller aussi bien qu’il le dit. Derek dit qu’il se peut que Meredith et lui, ça ne colle plus. Il semble qu’il soit plus investi qu’elle. Mais il ne veut pas en parler maintenant. C’est le jour du mariage, rien d’autre ne doit compter. Burke lui dit qu’il est le meilleur témoin qu’il ait pu choisir. Derek répond qu’il essaie de l’être en tout cas.

    Meredith frappe plusieurs fois à la porte de Cristina avant que celle-ci ne lui ouvre. Elle a revêtu sa robe de mariée. Cette vision émeut fortement sa mère qui avoue sa fierté et s’effondre en pleurs dans ses bras. Embarrassée, Cristina cherche de l’aide du côté de Meredith. Celle-ci lui marmonne qu’elle est capable de le faire.

    Dans l’église, Alex s’assied à côté d’Addison. Elle ne sait pas de quel côté elle doit être, celui de la mariée ou du marié, vu qu’elle connaît les deux. Alex répond qu’il cherche la plus jolie femme de l’assistance et qu’il s’installe à côté d’elle. Il lui propose de zapper la réception pour aller boire un verre avec lui. Addison lui demande de cesser. Elle sait que ce n’est pas elle qu’il veut. Il répond que c’est peut-être le cas. Elle ne le croit pas. Celle qu’il veut, c’est Ava. Alex rétorque qu’Ava n’existe plus. Il n’y a plus que Rebecca. Addison le gronde. Il a été minable avec elle et pour cette raison elle le déteste un peu. Mais elle sait une chose, c’est qu’on n’a pas un nombre illimité de chances d’obtenir ce que l’on veut. Elle est bien placée pour savoir qu’il n’y a rien de pire que de passer à côté de la chance de sa vie. Peu importe son nom : ce sera toujours Ava pour lui.

    George retrouve Bailey assise sur un banc, devant l’entrée des urgences. Elle sait qu’il a raté son examen, elle est désolée pour lui. Le jeune homme confie son désarroi : il ne sait quoi faire. Elle lui explique les deux options qui se présentent à lui : soit renoncer, soit recommencer depuis le début. George dit qu’il ne veut pas recommencer son année d’internat. Il s’assied à côté d’elle. Des sanglots dans la voix, Bailey lui demande s’il pense qu’elle a failli à ses engagements envers lui. George la rassure : c’est plutôt le contraire qui s’est produit. Elle met sa main sur son bras. Ils restent là sans bouger.

    Izzie ouvre discrètement la porte de la chapelle et admire la décoration. Derrière elle, Cristina se prépare à faire son entrée. Alex tourne autour d’elle et la complimente pour sa jolie robe. Il s’excuse mais il doit partir. Callie annonce que son mari arrivera plus tard, il a eu une journée riche en émotions. Izzie tente de savoir s’il s’est passé quelque chose entre eux. Callie répond qu’elle a été nommée chef des résidents et aussi qu’elle et George ont décidé d’avoir un bébé. D’ailleurs ils ont déjà essayé l’après-midi même. Izzie fait semblant de se réjouir.

    Meredith dresse la check-list du mariage : les fleurs, l’alliance, les vœux, tout est paré. A ce moment-là, Cristina s’aperçoit que ses vœux se sont effacés de sa paume. Elle devient hystérique. Ses cris parviennent étouffés à l’assemblée qui l’attend. Derek pense qu’il devrait aller voir ce qui se passe. Burke le rassure : Cristina ne serait pas Cristina si elle ne se faisait pas prier.

    Derrière la porte, elle fait les cent pas. Elle n’a plus de vœux, elle ne sait plus quoi dire. Elle implore l’aide de Meredith. Elle lui demande de lui parler comme si elle était elle, Cristina. Meredith s’exécute : elle doit cesser de gémir ! C’est le jour de son mariage, elle doit remonter la nef et se marier. Si pour cela, elle doit lui botter les fesses à chaque pas, elle n’hésitera pas à le faire jusqu’à ce qu’elle soit arrivée devant l’autel. Parce que Cristina doit se marier, pour elles ! Elles en ont besoin, elles doivent avoir la preuve que les happy ends existent. Son discours convainc immédiatement Cristina qui déclare qu’elle est prête. Ses demoiselles d’honneur s’empressent de saisir sa traîne.

    Dans l’église, Burke annonce à Derek qu’il va voir ce qui se passe. Il s’engage dans l’allée sous les yeux éberlués de ses invités. Il arrive devant la porte derrière laquelle se trouve sa promise. Après une très brève hésitation, il la pousse. Cristina le rassure, elle est prête maintenant. Burke évite de la regarder. Il dit qu’il est désolé. Cris reconnaît qu’elle a eu un moment de panique, mais maintenant tout va bien, elle est prête à se marier. Burke objecte qu’il est conscient que ce n’est pas ce qu’elle veut. Si elle a accepté, c’est parce qu’elle l’aime. Et si lui, il l’aimait, il n’essaierait pas de la changer. Il la voudrait telle qu’elle est. S’il l’aimait, il la laisserait s’en aller. Cristina ne comprend pas où il veut en venir : elle est en robe de mariée et elle est prête. Il est vrai qu’au début elle ne voulait pas l’épouser mais maintenant, elle le veut. Elle pense vraiment qu’elle le veut ! Burke répond qu’il aimerait qu’elle en soit sûre.

    Les portes s’ouvrent et Meredith apparaît. Seule, elle remonte la nef, sous le regard intrigué de Derek. Elle monte sur l’estrade. Ils échangent un regard. Il comprend et baisse la tête en fermant les yeux. L’assistance est suspendue aux lèvres de la jeune femme. Sans prendre de gants, elle leur annonce que tout est terminé. Ils peuvent tous rentrer chez eux. C’est terminé. Dans un murmure, elle précise : vraiment terminé. Sans plus un regard à Derek, elle repart sous les regards médusés des invités. Lui reste là, sans réaction.

    Au Seattle Grace, Joe et Walter bercent les jumeaux, sous le regard attendri d’Adèle que promène Richard dans une chaise roulante. Ils se prennent la main.

    Alex arrive essoufflé dans la chambre de Rebecca. Mais la jeune femme est déjà partie.

    Cristina, encore en robe de mariée, est debout dans le salon de Burke. Elle entend la porte s’ouvrir. Elle se retourne mais ce n’est que Meredith. Elle lui annonce que Burke est parti. Meredith ne veut pas y croire. Mais Cristina en est sûre : sa trompette a disparu ainsi que sa collection de livres, ses CD, la photo de sa grand-mère. Elle répète qu’il est parti. Elle est libre ! Elle s’effondre en pleurs. Elle hurle en essayant de retirer le bijou de son cou. Elle a l’impression d’étouffer. Meredith se précipite pour l’aider. Elle arrache quasiment la robe. Les sanglots de Cristina emplissent toute la pièce. Son amie la serre dans ses bras.

    Izzie est restée seule, assise dans l’église. Elle regarde droit devant elle. Callie l’observe de loin.

    George vide son casier. Il est là quand les futurs internes font leur entrée dans les vestiaires. Après l’avoir salué, ils s’en vont. Seule une jeune femme reste. Il s’agit de la jeune femme que Derek a rencontrée chez Joe. Elle demande à George s’il a un conseil à lui donner. Il dit que non. Elle réalise qu’il quitte l’hôpital et lui demande s’il a reçu une meilleure offre. Il répond que c’est juste la vie. Elle lui souhaite bonne chance. Ils se présentent. George est stupéfait d’apprendre qu’elle s’appelle Lexie Grey.

    On revient un peu plus tôt dans la journée. Derek est assis dans le bureau de Richard. Celui-ci le félicite : il est le nouveau patron du service. Il lui tend une main que Derek ne saisit pas. Il refuse le job. Il n’est pas l’homme qui convient. Richard est celui-là. Un bon chef tire un enseignement de ses erreurs. Lui doit encore travailler sur lui-même. Mais Richard a la chance de tout recommencer en agissant différemment. Il doit saisir cette opportunité. Derek sort après lui avoir serré la main.


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