• Episode 4.03 : Let the Truth Sting

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    Titre français : Paroles, paroles

    Scénariste : Mark Wilding

    Réalisateur : Dan Minahan

    Diffusion États-Unis : 11 octobre 2007 sur ABC

    Diffusion France : 1er octobre 2008 sur TF1


    Voix off : Les docteurs donnent à leurs patients bon nombre de choses. Nous leur donnons des médicaments, nous leur donnons des conseils et la plupart du temps, nous leur offrons toute notre attention. Mais surtout, la chose la plus importante que nous pouvons donner à un patient, c’est la vérité. La vérité est dure, la vérité est déroutante et très souvent la vérité est blessante. Je veux dire,. les gens disent vouloir la vérité mais la veulent-ils vraiment ?

     

    Izzie, en tenue de travail, fait les cent pas devant les portes de l’ascenseur. Elle attend manifestement quelqu’un.

    Alex et Lexie sont dans un des ascenseurs. Ils échangent des regards et des sourires. Les autres internes y entrent à leur tour et parlent des exploits de George. Ils sont épatés par son savoir-faire tellement grand pour un interne. Alex écoute la conversation, avec un air intrigué. Il ne voit pas de qui ils parlent. Lexie lui apprend qu’il s’agit de George. Il ricane et s’apprête à parler. Elle lui fait signe de se taire. Les portes s’ouvrent et Izzie se précipite pour voir qui en sort. Alex lui dit en se moquant que tout le monde prend George pour un grand homme alors qu’il n’est qu’un redoublant. Elle ne l’écoute pas.

    Meredith est dans un autre ascenseur, avec Cristina qui s’est mise au fond de la cabine. Derek arrive. Meredith et lui se sourient. Il se met à côté d’elle. Elle lui demande s’il va bien aujourd’hui. Il écarquille les yeux et comprend qu’elle n’a rien dit à son amie. Il tourne légèrement la tête pour regarder celle-ci. Meredith sourit en pensant à la comédie qu’ils sont en train de jouer. Derek est plus perplexe. Cristina les observe tour à tour avec un air bizarre. La porte de l’ascenseur s’ouvre. Meredith part d’un côté, Derek de l’autre. Cristina sort aussi et les suit du regard. Elle tire les conclusions qui s’imposent : Meredith se fait McDreamy et elle lui ment à ce sujet. C’est ce qu’elle dit à Izzie qui est toujours là. Celle-ci répond sans conviction que c’est génial. Mais Cristina est choquée : Meredith pense-t-elle qu’elle est si faible, si fragilisée par l’affaire Burke, qu’elle ne peut affronter la vérité ? Izzie retourne sa veste et la plaint.

    Enfin, George sort de l’ascenseur. Izzie se précipite sur lui pour savoir ce qui s’est passé. Il lui fait de gros yeux. Callie le suit et passe devant Izzie sans même la voir. Celle-ci se rend compte que George n’a rien dit.

    Meredith et Derek ont fait l’amour dans une salle de Seattle Grace. Ils se rhabillent. Elle lui demande de sortir le premier, elle sortira un peu après lui. Il est dépité parce qu’il réalise qu’elle veut garder leur relation secrète. Il lui demande si c’est à cause de Cristina et de ce qui s’est passé le matin dans l’ascenseur. Elle répond qu’elle ne sait pas quoi faire, elles n’ont jamais parlé de ce qui s’était passé avec Burke. Elle veut être une bonne amie. Il s’énerve. Il a l’impression que, en étant avec lui, c’est comme si elle trompait Cristina. Elle tente de s’expliquer.  Il l’interrompt sèchement : elle devrait parler d’eux à son amie et la conversation serait si longue qu’après ça elles n’auraient plus le temps pour évoquer les problèmes de Cristina. Meredith insiste : elles ne parlent pas des problèmes de Cristina.

    Richard présente à Alex le Dr Norman Shales, un homme d’une bonne cinquantaine d’années. Ils se serrent la main. Norman a été transféré de l’UCLA et il va travailler avec eux. Alex pense qu’il est le nouvel homme du service obstétrique. Norman répond qu’il n’a pas encore de spécialité. Richard précise qu’il est un interne. Alex sera son résident. Pour une fois, celui-ci a le bec cloué. Richard insiste fort sur le fait que l’âge n’a aucune importance.

    Meredith demande à Cristina si tout va bien. Son amie ne sait pas trop. Elle a l’impression que tout remonte à la surface : le fait que Burke l’ait plaquée et aussi Mama Burke qui est venue réclamer son tour de cou. Meredith lui propose d’en parler. Cris n’en a pas envie, pas vraiment, pas encore du moins. Meredith rappelle que si elle a besoin de quelque chose, elle est là. Cristina soupire : si au moins elle pouvait aller au bloc pour une opération bien sanglante, elle se sentirait mieux. Sans énergie, elle demande à ses internes de la suivre. Meredith est inquiète.

    Elle accompagne Mark et Richard dans la chambre d’une patiente, Connie, qui attend en compagnie de ses deux amies, Joanne et Elaine. Celles-ci regrettent de ne pas être malades pour pouvoir être soignées par Mark. Connie connaît Richard, qui l’a opérée de l’appendicite trois années auparavant. Elle demande des nouvelles d’Adèle. Richard est embarrassé. Elle va bien mais le mariage est une chose difficile. Ils vont se revoir, elle a accepté de sortir avec lui le soir même. Mark et les trois femmes le regardent, intrigués. Richard demande à Connie pourquoi elle est là. Elle vient se faire enlever des cellules cancéreuses sur la langue. Mark lui apprend que, malheureusement, le cancer a été plus invasif qu’ils ne le pensaient, il a envahi plus de 60% de la langue. Meredith explique la procédure : ils vont couper la partie de la langue qui est malade et la reconstruire à partir de muscles de la jambe. Connie s’inquiète, est-ce qu’elle sera encore capable de parler après ça ? Il y a un blanc. Elle presse Mark de lui répondre. Il confirme, elle saura parler, mais il ne peut lui garantir que ce qu’elle dira sera compréhensible. Elle est effondrée. Ses amies tentent de la réconforter.

    Alex promène son nouvel interne dans l’hôpital et au dispensaire. Il est venu proposer les services de son nouvel interne à Bailey. Il précise qu’elle est une résidente géniale et que Norman va apprendre beaucoup d’elle. Bailey refuse qu’il se débarrasse de son interne comme ça ; il va devoir s’en occuper. Elle leur donne du travail, recevoir une mère et son fils, Hunter. La mère dit que son fils est drogué. Il est devenu irritable, léthargique et ses résultats scolaires sont descendus en flèche. Alex propose de faire passer une batterie de tests. Mais, malgré les dénégations de l’adolescent, la mère insiste auprès de Norman, qu’elle prend pour le médecin en chef, pour qu’on lui fasse passer avant tout un test de drogue. Alors qu’Alex veut parler, Norman l’interrompt : il donne raison à la mère, elle lui rappelle feue sa femme. Un de leurs enfants s’est drogué, elle l’a su parce qu’elle avait l’instinct maternel. Alex n’apprécie pas que Norman le traite comme son subalterne mais n’ose rien dire.

    Izzie et George se trouvent dans la chambre du très vieux monsieur, où ils ont l’habitude de déjeuner depuis le début de leur internat. Elle lui demande ce qui se passe avec Callie. Il ne peut que hausser les épaules et écarter les bras. Elle pensait qu’il avait l’intention de lui parler cette nuit. Il explique qu’il allait le faire mais Callie l’en a empêché. Toutefois il n’abandonne pas.

    Les internes d’Izzie passent leur tête à la porte. Ils veulent voir le héros du moment. George préfère s’en aller. Izzie commence sa tournée en leur présentant le patient que tout le monde ne connaît que sous le nom de très vieil homme. Elle explique qu’il est dans le coma depuis un an. Son traitement est simple : dialyse trois fois par semaine et soins quotidiens. Ils vont sortir de la chambre quand ils entendent une voix. C’est le vieil homme qui parle : pas besoin de dialyse ce jour-là, il a prévu de mourir. Izzie vient prendre son pouls. Il lui fait remarquer que son nom n’est pas vieil homme mais Charlie.

    Pendant qu’elle lui fait faire des examens, les autres résidents arrivent. Meredith a entendu la nouvelle. Elle lui souhaite bienvenue dans le monde des vivants. Alex n’en croit pas ses yeux.  Izzie dit à ses camarades que Charlie ne sait pas qui ils sont. Il n’est pas d’accord. Il y a là Meredith, celle qui a une relation "chaud et froid" avec le médecin du cerveau, et Alex, qui a été amoureux d’une patiente. Son semi-coma ne l’a pas empêché d’entendre tout ce qu’ils disaient. Izzie veut lui faire passer un scanner pour savoir ce qui a causé son réveil. Il répond qu’il ne veut faire que deux choses : pisser et mourir.

    Richard explique à Mark qu’ils pourraient améliorer leur intervention en ayant recours à la microchirurgie pour permettre à la patiente de parler correctement. Mark trouve que c’est trop risqué, sa solution est meilleure. Richard objecte que, même si ça se passe bien, Connie ne pourra plus parler, or elle adore ça. Mark hésite. George, qui assiste à la conversation, demande des éclaircissements. Richard explique qu’ils devront connecter les nerfs du muscle de la jambe à la langue, de cette façon la patiente pourra parler normalement. Mark complète : si cela fonctionne. Cette intervention n’a été réalisée que rarement. George veut savoir pourquoi ils sont tentés d’effectuer une opération qu’ils n’ont jamais encore expérimentée plutôt que de réaliser une intervention qu’ils maîtrisent parfaitement et qui assurera au patient une vie normale. Ils le regardent tous deux d’un œil critique : ils ne sont pas de vieilles bêtes, ils sont encore dans le coup. Ils se mettent d’accord pour tenter leur chance. Richard rappelle à l’interne que l’âge n’est jamais qu’un nombre. Ils partent après lui avoir jeté un dernier regard dédaigneux.

    Bailey trouve Callie dans une salle de repos. Elle lui dit qu’elle a assigné Alex au dispensaire pour la journée. Elle lui apprend aussi qu’il a essayé de se débarrasser de son vieil interne, il n’est manifestement pas tenté par l’enseignement. Callie semble s’en moquer, elle est plus préoccupée par la vision de son époux qui passe dans le couloir.

    Mark est assis à un bureau. Derek vient s’asseoir près de lui avec une tasse de soupe. Mark lui demande s’il se sent parfois vieux. Derek proteste : il est jeune, un fœtus. Mark s’explique : est-ce qu’il s’est déjà senti dépassé par les nouvelles techniques ? Derek répond par une blague : il est un génie, un spécialiste. Tout en mangeant sa soupe, il confie à son ami que Meredith n’a toujours rien dit à leur sujet à Cristina, alors que d’habitude, elle lui raconte tout. Mark fait remarquer avec des yeux rieurs qu’il souhaitait rompre. Derek admet que c’est ce qu’il avait dit. Mark comprend qu’il espère toujours que Meredith va lui revenir, qu’elle va grandir et vouloir une vraie relation. Derek hoche la tête en riant, tout ça est faux. Mark trouve qu’il ment mal.

    Cristina consulte des dossiers quand elle voit arriver Meredith. Elle change d’attitude et s’affale sur le coin du bureau en soupirant. Meredith lui demande si elle se sent mieux. Cristina répond qu’elle s’ennuie, elle est collée aux urgences avec des internes qui ne savent rien, elle a besoin d’un break. Meredith pense qu’elles devraient parler de l’affaire Burke. Cristina réplique qu’elle n’est pas Izzie, pas le genre à rester allongée sur le sol de la salle de bains toute une journée. Elle préfère faire ça ici, sur le comptoir. Elle met sa tête sur le bureau. Alex arrive. Meredith propose à son amie de faire un échange : elle prend sa place aux urgences et ses internes pendant que Cristina assistera Mark et le chef sur leur intervention. Cristina n’en revient pas de tant de générosité. Meredith s’en va. Alex, qui s’était tu jusqu’à présent, dit à Cristina qu’il n’est pas dupe: elle a manipulé son amie pour avoir son intervention. Cris lui dit qu’il n’a rien compris, elle est vraiment triste. Son ton moqueur dément ce qu’elle dit. Alex pense qu’il devrait faire comme elle, peut-être que Meredith accepterait de prendre son vieil interne. Cristina refuse, la tristesse est son émotion, il n’a qu’à s’en trouver une autre.

    Charlie est dans son lit, il crie après Izzie, qui arrive, énervée. Elle a des tas de choses à faire, elle n’a pas de temps à lui consacrer. Il veut exercer le droit des condamnés : choisir son dernier repas, du homard. Elle ne veut pas l’écouter, il n’est pas en train de mourir. Elle lui demande s’il n’a aucun ami ou de la famille. Il répond qu’ils sont tous morts ou sur le point de l’être. Elle verra quand elle sera plus vieille et moins naïve. Elle proteste, elle n’est pas naïve. Il lui dit que d’après ce qu’il a entendu, elle l’est. Elle est folle de croire que son ami va quitter sa femme. Tous les hommes promettent ce genre de choses. Elle trouve que ça ne le regarde pas, mais pour son information, George est différent. Il se moque d’elle : bien sûr c’est le véritable amour, bien sûr il va parler à sa femme. Et bien sûr, tous leurs amis sont au courant de leur histoire. Quoiqu’il en soit, il exige du vrai homard, pas une saloperie de poisson quelconque.

    Meredith vient trouver Lexie et annonce qu’elle va remplacer Cristina momentanément. Lexie lui explique froidement ce qu’elle a déjà fait. Meredith propose de répondre à ses questions, si elle en a. Lexie a beaucoup de questions mais aucune au sujet de ce qu’elle vient de faire. Deux ambulanciers entrent avec une civière. Le blessé ne montre plus de signes vitaux depuis dix minutes, il faut l’intuber. Meredith demande à Lexie de procéder à l’intubation. Lexie n’est pas enthousiaste, elle ne l’a jamais fait. Meredith insiste et lui indique la façon de procéder. Lexie panique. Meredith l’encourage.

    Le patient est mort. Lexie est catastrophée. Meredith tente de la réconforter. Pour une première intubation, ce n’était pas si mal. Lexie est scandalisée : le type est mort. Meredith répond qu’il était déjà mort dans l’ambulance. Lexie lui reproche de prendre les choses trop légèrement. Le patient a été amené à l’hôpital pour qu’on le secoure. Meredith rectifie : on l’a amené là parce que c’est la procédure légale. Et si elle lui a demandé de l’intuber, c’est pour qu’elle s’entraîne. Lexie estime qu’elle devait faire tout ce qu’elle pouvait pour sauver cet homme. Meredith lui dit que c’est ce qu’elle a fait. Lexie s’énerve et lui demande quel genre de médecin elle est. Meredith lui répond sèchement : que veut-elle dire ? Les deux femmes se défient du regard. Meredith suggère à sa demi-sœur d’aller aider Bailey au dispensaire. Lexie sort.

    Izzie trouve George en train de faire des recherches sur l’opération de la langue. Elle lui parle du vieux monsieur, il a entendu tout ce qui se disait dans sa chambre. Elle n’accepte pas qu’il la considère comme une idiote parce qu’elle est convaincue que George va quitter Callie. Il reste évasif, il doit faire des recherches pour l’intervention. Elle comprend, il n’a pas l’intention de parler à sa femme. Il lui reproche son incohérence : la veille, c’était elle qui refusait qu’il parle à Callie. Elle s’énerve et s’en va.

    Norman annonce à la mère de Hunter que son fils n’est pas drogué. Elle doute encore. Alex suggère que le jeune homme subisse d’autres tests. Mais Norman n’écoute pas. Pour lui, Hunter est bizarre comme tous les adolescents. Il ne faut rien voir d’autre dans son comportement. Tout à coup, le jeune homme invective sa mère en disant qu’elle a des cheveux vert pomme et qu’il a jeté un pancake dans la rivière. Puis il s’arrête et semble perdu. Alex lui demande s’il se souvient de ce qu’il vient de dire. Il n’en est pas sûr, il essayait de dire qu’il voulait rentrer chez lui. Alex prescrit un examen neurologique. Il demande à Norman de conduire le jeune homme au scanner.

    George ausculte Connie que ses deux amies rassurent. Le Dr Sloan va réaliser une intervention fantastique. Mais Connie est moins enthousiaste : et si l’intervention était ratée ? Elle est peut-être en train de vivre un des derniers moments où elle peut parler. Elle a encore tant à dire. Les trois femmes pleurent. Une des deux amies est catégorique : ça va marcher et elle ira bien. La deuxième lui dit qu’elle peut leur dire tout ce qu’elle veut, elles sont ses meilleures amies. Connie n’arrive pas à s’exprimer. George l’encourage. Connie se lance : elle dit à Joanne qu’elle doit absolument s’acheter de nouveaux pantalons. Les siens lui font un gros derrière. A Elaine, elle annonce que son haleine est infecte, elle doit consulter pour y remédier. Et tant qu’elle y est, qu’elle change de coiffure, celle-ci est totalement dépassée depuis les années 80’. George regrette d’avoir tant insisté.

    Charlie refuse que l’infirmier lui prodigue des soins. Izzie est fatiguée d’être appelée dans sa chambre toutes les cinq minutes. Il essaie de débrancher les fils et se débat avec elle qui veut l’en empêcher. Elle s’incline, il veut mourir ? Très bien, elle va l’y aider. Elle commence à retirer une à une les sondes qui sont placées sur son torse. L’infirmier Tyler la regarde d’un œil critique. Izzie fait de l’humour jusqu’à ce qu’il lui fasse remarquer que Charlie a cessé de respirer. Ils doivent le réanimer. Izzie jure devant Dieu qu’elle n’y est pour rien. Elle le choque. Le pouls repart. On place un masque à oxygène sur Charlie. Il le retire pour crier à Izzie de cesser de sauver sa vie.

    En allant au bloc, Connie n’en revient pas d’avoir osé dire leurs quatre vérités à ses amies. Elle sait qu’elle les a blessées. Elle se demande si elles lui pardonneront un jour. Elle en veut à l’interne de l’avoir presque obligée à parler. George s’excuse.

    Lexie se présente à Bailey, elle a été envoyée par Meredith, qui ne veut plus travailler avec elle. Bailey lui demande de retourner dire à Meredith que le dispensaire n’est pas un endroit où on peut se débarrasser des internes, ce n’est pas l’île des internes brisés. Lexie la supplie de ne pas l’obliger à faire ça. Elle ne peut pas travailler avec Meredith parce qu’elle ne peut pas la regarder. Meredith la hait, elle hait leur père, tout porte à croire qu’elle haïssait aussi Susan. Elle prie Bailey de la laisser travailler au dispensaire pour le moment. Bailey n’insiste pas et lui donne un travail à faire.

    Derek arrive en salle de scanner. Il voit Norman qui se présente comme venant de l’UCLA. Derek pense qu’il a affaire à un autre neurologue. Pourtant, il croyait connaître tous les neurologues qui travaillent à Los Angeles. Alex lui apprend que Norman est un interne. Derek le salue chaleureusement. Les trois hommes examinent le scanner de Hunter. Derek constate que le garçon est hydrocéphale. Norman reconnaît qu’il était persuadé que c’était l’effet de la drogue. Mais il doit s’agir d’une déformation professionnelle : il a été pharmacien pendant trente ans. Derek demande des examens complémentaires. Alex charge Norman d’avertir Hunter et sa mère. Par après, il se plaint à Derek de son boulet qui n’arrête pas de parler à tort et à travers, même avec les patients. Le chirurgien lui rappelle qu’il est résident, il a le droit de lui faire des remarques. Alex le sait mais il aurait l’impression de gronder son grand-père.

    Cristina dit à Izzie qu’elle a entendu parler de ce qui était arrivé à Charlie. Méchamment elle demande à sa camarade si elle a refait la même bêtise qu’avec Denny. Izzie s’insurge, c’était une coïncidence. Cristina part en claironnant qu’elle va remplacer Meredith sur son intervention. Elle rit. Meredith l’aperçoit. Elle dit à Izzie qu’elle vient de se rendre compte que Cristina était une simulatrice et qu’elle avait fait semblant d’être triste pour lui voler son opération. Izzie s’énerve : elle a vraiment failli tuer Charlie et elle a des problèmes personnels, pas le temps de s’occuper des faux drames de ses amies.

    Elle se rend au chevet de Charlie. Il lui dit que la moindre des politesses est de laisser tranquille une personne qui veut mourir. Elle lui rappelle qu’il est dans un hôpital. Il rétorque qu’il ne l’aime pas et qu’il va mourir tout de suite, juste pour l’embêter. Il se concentre pour que cela arrive. Elle le regarde, amusée. Elle voudrait savoir s’il était sincère quand il lui a dit que George ne quitterait jamais sa femme. Il répond qu’il pense que quand une personne veut vraiment faire quelque chose, elle le fait. Puis il se radoucit : peut-être a-t-il tort. Peut-être a-t-elle raison d’espérer. Peut-être seront-ils heureux ensemble. Mais il ne sera plus là quand cela arrivera.

    Bailey vient aviser Callie que Meredith et Alex jouent aux chaises musicales avec leurs internes. Callie réagit à peine. Bailey insiste : Cristina et Meredith font du troc et les deux sœurs Grey ont des problèmes freudiens. Elle pense qu’il serait préférable qu’à l’avenir les résidents n’échangent plus leurs internes. Comme Callie reste plus que passive, elle lui demande si elle a l’intention de continuer à se cacher dans cette pièce toute la journée ou si elle va se décider à faire son boulot. Callie lui demande pourquoi elle devrait le faire alors que manifestement d’autres le font mieux. Elle en a assez de se battre avec Bailey, alors elle reste là à faire de la paperasse. Bailey sort sans dire un mot.

    Pendant qu’il opère Connie, Mark demande à Richard ce qu’il en est de son rendez-vous avec Adèle. Richard confirme : il va l’emmener dans un petit restaurant chinois où ils avaient leurs habitudes. Tout à coup, Mark s’arrête. Il n’est pas certain de ce qu’il doit faire, c’est un domaine inconnu pour lui. Richard et lui échangent leurs points de vue. Mark avoue qu’il a besoin d’aide, quelqu’un qui connaisse bien les nerfs. Richard demande qu’on fasse venir Derek.

    George et Derek vont au bloc lorsque George voit Izzie entrer précipitamment dans une salle. Il laisse Derek partir seul et la rejoint. Elle est énervée, elle a compris qu’elle resterait à jamais l’autre femme. Il estime que cette histoire ne la concerne pas, elle n’est pas d’accord. Il s’énerve. C’est lui qui va devoir parler à Callie, c’est lui qui va devoir mettre fin à son mariage et détruire une femme formidable. Il le fera, il le lui promet, mais elle doit le laisser faire comme il l’entend. Izzie comprend et s’excuse.

    Bailey tente de comprendre pourquoi Meredith a échangé son intervention contre les urgences. Meredith dit que c’est une longue histoire. Bailey veut savoir si cette histoire justifie le fait qu’elle ait voulu se débarrasser de Lexie. Meredith lui explique ce qui s’est passé. Bailey lui révèle que Lexie croit qu’elle la hait et qu’elle haïssait Susan. Elle lui rappelle qu’elle est sa sœur et que, depuis son arrivée, elle s’est ingéniée à être désagréable avec elle. Lexie sait qu’elle était le médecin de sa mère. Qu’est-elle supposée penser ? De toute façon, que Meredith l’aime ou pas, son job est de l’aider à devenir un bon chirurgien.

    Tyler annonce à Izzie que Charlie va quitter l’hôpital. Il a signé une décharge. Elle est contrariée.

    Alex a été bipé parce que Hunter s’est évanoui. La mère explique qu’il a recommencé à prononcer des paroles dénuées de sens puis il est tombé. Alex demande qu’on bipe Derek de toute urgence. Le fluide spinal fait pression sur le cerveau. Il panique quand l’infirmière lui dit que le chirurgien ne répond pas. Bailey arrive à la rescousse mais ne sait pas plus que lui quoi faire. Elle lui demande de trouver Derek. Il part en courant.

    Quand il arrive au bloc, Derek n’a pas le temps, il est en train de réaliser une opération historique. Alex lui explique ce qui arrive à Hunter. Derek lui répond qu’il lui reste dix minutes à vivre à moins qu’il ne fasse exactement ce qu’il va lui dire.

    Alex revient au dispensaire et demande à Norman de faire sortir la mère de l’adolescent. Norman estime qu’en tant que mère, elle a le droit d’être là. Alex lui crie de partir avec elle. Norman s’empresse d’obéir. Alex demande à Bailey de tenir la tête de Hunter, il va faire ce que Derek lui a dit. Il soulève la paupière avec un bâtonnet et passe une grosse aiguille derrière l’œil pour aspirer le fluide.

    Izzie arrive dans la chambre de Charlie. Il est habillé et assis dans une chaise roulante, devant la fenêtre. Il tourne le dos à la porte. Elle lui dit qu’il ne peut pas partir. Elle sait qu’il pense que sa vie est finie, qu’il n’a plus personne mais ce n’est pas vrai. Elle est là, elle, et elle a besoin de quelqu’un à qui parler, parce qu’elle pense qu’il a raison, George ne quittera jamais sa femme. Elle a besoin qu’il lui dise quoi faire. Il ne répond pas. Elle va le voir. Il est décédé. Elle s’assied sur le lit, toute triste.

    Ale rassure la mère de Hunter, son fils est sauvé. Puis il se rend près de Norman pour s’excuser de s’en être pris à lui. Bailey l’entend et lui reproche son attitude. Norman veut intervenir mais elle lui ordonne de se taire. Toute la journée, il s’est pris pour un résident et a traité Alex comme un interne. A cause de son attitude, ce dernier n’a pas fait ce qu’il fallait pour son patient. Il n’a pas posé le bon diagnostique parce qu’il s’est laissé influencer. Donc il ne doit pas s’excuser. Alex explique qu’il a agi ainsi parce que Norman est un vieil homme. Pour Bailey, ça n’a aucune importance. Norman est ici en tant qu’interne, et c’est bien connu, les internes se conduisent comme des adolescents. L’hôpital a des règles, elles sont nécessaires pour sauver des vies. Norman doit en tenir compte.

    Connie sort du bloc. Mark s’auto-congratule : elle va parler grâce à eux. Maintenant, ils vont pouvoir penser à ce que Richard va dire à Adèle pour la reconquérir. Il commence à dispenser ses conseils : 1e) ne pas dire qu’il veut ré-emménager chez lui, ça a des relents de désespoir. Derek l’interrompt, il ne peut en supporter plus. Est-ce qu’ils se rendent compte de ce qu’ils viennent de faire ? Ils sont des idiots qui ont pris bien trop de risques au point que la patiente pouvait perdre sa langue et ne plus jamais parler. Ils se sont conduits comme des cow-boys, pas comme des chirurgiens. Ils n’étaient pas à même de réaliser cette intervention. C’est lui qui leur a sauvé la mise. Ils devraient avoir honte. Il s’adresse à Richard : en ce qui concerne Adèle, qu’il lui dise qu’il ne peut imaginer vivre sans elle, que ces derniers mois il a erré dans l’hôpital la nuit en pensant à elle, qu’il lui dise simplement la vérité. En sortant, il s’excuse de l’avoir traité d’idiot.

    Meredith retrouve Cristina ; elle a beaucoup pensé à la manière de l’aider à sortir de sa tristesse. Cristina lui demande si elle a une autre intervention à échanger. Meredith croit que ce dont elle a besoin, c’est d’une amie. Elles vont aller à la maison, mettre leurs pyjamas et parler de Burke, toute la nuit. Elles vont parler et pleurer. Cristina se rend compte que Meredith a tout compris de sa manœuvre. Meredith la traite de voleuse d’intervention. Cristina réplique : pourquoi lui avoir menti au sujet de Derek ? Est-ce qu’elle la croit trop fragile ? Meredith s’explique : elle ne voulait pas lui faire de mal parce que Burke l’a plantée devant l’autel et qu’elle est son amie. Cristina lui demande si l’amitié implique qu’elle doit la protéger. Ce n’est pas comme ça qu’elles fonctionnent. Elle lui dit qu’elle s’en sort, du mieux qu’elle peut. Alors, si Meredith a besoin de prendre soin de quelqu’un, elle va devoir chercher ailleurs. Meredith lui rappelle qu’elle lui doit une intervention. Cris répond qu’elle, elle lui doit des détails croustillants.

    Tous les anciens internes se retrouvent dans la chambre de Charlie, même si le corps a déjà été enlevé. Ils se regroupent autour du lit. Cristina ne voit pas ce qu’ils sont sensés faire, ils ne connaissaient même pas ce type. Izzie dit qu’ils ont mangé là toute une année. Le moins qu’ils puissent faire, c’est de dire quelques mots à son intention. George commence. Il ne sait pas quoi dire, si ce n’est que le vieil homme ne ronflait pas trop fort. Au tour de Meredith : il ne se plaignait jamais et prenait bien ses médicaments. Alex : il a subi douze interventions en un an et il a survécu à toutes. Après avoir soufflé, Cristina dit qu’il a été un bon terrain d’expérimentation en matière de pose de voie centrale. Izzie conclut : en vérité, il était un salaud, mais un salaud qui savait ce qu’il voulait et qui lui a donné de l’espoir. Ils se recueillent.

    Connie se réveille. George la rassure : tout va bien. Elle regarde autour d’elle. Il est désolé, il n’a plus vu ses amies. A ce moment, celles-ci arrivent avec des fleurs et des ballons. Elles s’inquiètent pour elle. Est-ce qu’elle pourra encore parler ? George pense qu’il y a de grandes chances que oui. Elles s’approchent du lit, elles ont des choses à dire à Connie. Joanne lui révèle que son premier mari lui a mis la main aux fesses à chaque fois qu’il a pu. Elaine ajoute que le second postillonnait et qu’il était affreux. Elles continuent à lui asséner leurs vérités.

    Meredith va près de Lexie et lui donne le dossier qui reprend tout ce qui s’est passé le jour de la mort de Susan. Mais avant qu’elle le lise, elle veut lui dire une chose : il y avait seulement 1% de risques pour que cela arrive. Malheureusement sa mère a été le 1%. Elle ouvre le dossier et commence à raconter ce qui a été fait. Tout à coup, elle ajoute qu’elle avait beaucoup d’affection pour Susan. Pendant qu’elle parle, Lexie se met à pleurer.

    Bailey vient trouver Callie. Elle avoue avoir été perturbée par sa nomination comme chef. Elle avait l’habitude d’être le numéro un. Mais elle ne l’est plus, donc le mieux qu’elle puisse faire, c’est d’être le meilleur numéro deux que cet hôpital ait jamais vu. Elles doivent former une équipe. Elle a compris que Callie avait des difficultés mais à deux, elles vont y arriver.

    Les internes entrent dans l’ascenseur où se trouve Alex. Lexie et lui se sourient. Les autres demandent à George s’il est vrai qu’il a rattaché la langue d’une femme. Il dit que ce n’est pas le cas. Un de ses nouveaux camarades pense qu’il est en tout cas l’interne que les médecins voulaient sur ce cas. Alex n’y tient plus et leur révèle que George recommence son année. S’ils veulent vraiment apprendre quelque chose, qu’ils ne s’adressent pas à ce nul mais à un résident. Lexie est choquée. George dit qu’Alex a raison, il n’est pas l’homme auquel ils doivent se référer. Norman regarde Alex avec désapprobation. Celui-ci lui demande sèchement ce qu’il veut. Norman n’insiste pas. Alex se tourne vers Lexie et lui sourit. Elle se détourne.

    Callie est couchée sur son lit quand George rentre à la maison. Elle le somme de dire ce qu’il a à lui dire. Il lui avoue qu’il a couché avec Izzie.

     

    Voix off : La vérité est douloureuse. Au fond personne ne veut l’entendre spécialement quand elle nous touche de trop près. Parfois, nous disons la vérité parce que c’est tout ce que nous avons à offrir. Parfois, nous disons la vérité parce que nous avons besoin de l’entendre. Et parfois, nous disons la vérité parce qu’on ne peut pas s’en empêcher. Et parfois, nous la disons parce que nous la devons.


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