• Episode 4.11 : Lay Your Hands on Me

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    Titre français : La guérisseuse

    Scénariste : Allan Heinberg

    Réalisateur : John Terlesky

    Diffusion Etats-Unis : 10 janvier 2008 sur ABC

    Diffusion France : 29 octobre 2008 sur TF1


    Voix off (Bailey) : Au commencement, Dieu créa le Paradis et la Terre, du moins c’est ce qu’on dit. Il créa les oiseaux dans les airs et les animaux sur le sol, et il regarda sa création et il fut satisfait. Alors Dieu créa l’homme, et depuis c’est la débandade. L’histoire dit que Dieu a créé l’homme à son image mais il n’y a pas de preuve. Après tout Dieu a créé le soleil et la lune et les étoiles, seul l’homme pose problème. Et lorsque l’homme se trouve lui-même en difficulté, c’est-à-dire la plupart du temps, il se tourne vers plus grand que lui. Vers l’amour ou le destin ou la religion pour que tout ait un sens. Mais pour un chirurgien, la seule chose qui ait un sens, c’est la médecine.

     

    Derek et Mark marchent d’un bon pas dans les bois. Mark raconte qu’il a pris un verre la veille avec Erica Hahn. Il est certain qu’elle l’aime. Il demande où ils vont. Derek lui conseille de profiter de la randonnée. Mark ne voit qu’une chose : il est en train d’abîmer ses chaussures à 300$. Derek lui annonce qu’enfin Meredith a exigé qu’il ne voie pas d’autres filles. Mark demande si elle est au courant pour Rose. Derek dit que non, après tout, ce n’était qu’un baiser. Mark fait remarquer qu’il n’est pas le genre de gars à flirter avec les infirmières. Ils arrivent à un endroit d’où on a une vue magnifique sur Seattle. Derek demande à son ami ce qu’il en pense. Mark dit qu’il pense qu’il s’agissait plus que d’un baiser. Derek parle de la vue. Mark ne sait pas où ils sont. Avec un sourire éclatant, Derek lui annonce qu’il admire la vue qu’il aura de sa future maison. Il est fier comme un paon.

    Un peu plus tard, il a déployé les plans de la maison en question sur la table de la cuisine de Meredith. Celle-ci est en train de préparer des œufs pour le petit déjeuner. Il lui explique que ce sera une maison de style victorien, avec une cuisine américaine, il aimerait savoir ce qu’elle en pense. Elle trouve ça génial. Il lui demande de sonner un avis sincère : ce sera sa maison aussi. Troublée, elle laisse tomber un œuf à ses pieds. Il comprend et change de conversation : pourquoi cuisine-t-elle ? Lexie a eu une mauvaise soirée, elle veut faire quelque chose de gentil pour elle. Il se moque gentiment d’elle.

    Alex frappe à la porte d’Izzie pour la réveiller. La jeune femme demande ce qui sent aussi mauvais. C’est Meredith qui cuisine. Izzie préfère rester dans son lit.

    Lexie a dormi dans le bureau, avec George. Ils sont réveillés par la mauvaise odeur. Meredith vient les prévenir que le petit déjeuner est prêt. Lexie s’apprête à y aller quand George la retient par les pieds en la suppliant de ne pas y aller. Elle ne se laisse pas convaincre : Meredith a cuisiné, elle va manger. En bas, elle croise Alex et lui demande où est sa petite amie. Il suppose qu’elle est avec son mari, de toute façon, il n’a pas de petite amie. Selon Lexie, non seulement il n’a pas de petite amie mais il n’a pas de conscience non plus.

    Quand ils entrent dans la cuisine, Derek, passablement énervé, rappelle à Meredith qu’ils ont déjà parlé de la maison. Même s’ils ne la font pas construire immédiatement, ils doivent s’organiser. Elle ne répond pas. L’arrivée des autres oblige Derek à changer de sujet. Il annonce que Meredith a cuisiné parce qu’elle voulait faire quelque chose de gentil pour Lexie. Celle-ci est touchée. Meredith réplique que ce n’est pas grand-chose : juste des œufs et du fromage qui traînait dans le frigo. Alex rit sous cape. Derek prend un peu d’omelette et le porte à son nez en souriant. Lexie hésite avant de finalement prendre une bouchée. Meredith lui demande si c’est bon. Lexie fait un effort pour avaler et dit que oui. Elle lance un regard effrayé à Derek qui renonce à manger.

    Chez Bailey, Tucker sort le linge de la machine. Miranda lui donne ses consignes pour la journée. Il l’ignore. Au moment où elle va partir, il veut parler. Il aimerait savoir si elle fait encore partie de la famille. Elle refuse d’en débattre et s’en va.

    Dans l’ascenseur de Seattle Grace, Erica et Callie évoquent la bonne soirée, manifestement arrosée qu’elles ont passée avec Mark. Les portes s’ouvrent pour laisser entrer celui-ci. Les deux femmes se moquent de lui et sortent en riant.

    Derek descend l’escalier et aperçoit Rose ; il la rejoint. Elle lui tend un paquet de bonbons et lui en propose un. Il lui demande s’il lui arrive de manger de la vraie nourriture. Elle répond que s’il l’invite à dîner, il le saura. Il ne peut pas. Le baiser était inattendu. Il l’a apprécié mais il voit quelqu’un d’autre. Comme tout le monde, elle est au courant pour lui et Meredith. Il s’excuse, il doit d’abord tirer ça au clair. Elle le rassure, ce n’était qu’un baiser. Elle reprend ses bonbons et s’en va. Il la regarde partir, tourmenté.

    Cristina s’apprête à batailler ferme avec Izzie pour participer à l’intervention de la patiente de Hahn lorsqu’Izzie lui annonce qu’elle abandonne la cardio. Cristina s’en étonne. Izzie dit qu’elle se consacre aux dossiers. Hahn arrive et lui donne ses consignes. Izzie répond que dorénavant, le cas est dans les mains de Cristina et leur souhaite beaucoup de plaisir. Hahn aperçoit Alex et lui annonce qu’il est de la partie. Cristina proteste : Alex ignore tout de la patiente. Hahn demande au jeune homme s’il est capable de lire un dossier. Il confirme. Cristina continue : elle a procédé, seule, à la préparation de la patiente, c’est injuste qu’elle soit écartée du cas. Arrivée devant la chambre de la patiente, Hahn y jette un rapide coup d’œil et sourit. Il est regrettable que, pendant sa préparation, Cristina n’ait pas remarqué un élément de taille : la patiente est partie. En effet, le lit est vide.

    C’est avec surprise que Callie découvre sa belle-mère à Seattle Grace. Mme O’Malley se plaint que le couple n’ait jamais daigné répondre à ses nombreux appels et messages. Elle sait qu’ils sont très occupés mais tout de même ! Callie commence à réaliser que la brave femme n’est au courant de rien. Mme O’Malley lui demande de ne pas se fâcher : elle était dans le quartier et elle en a profité pour commencer le trousseau. Callie ne comprend pas. Mme O’Malley a appris par son fils qu’ils essayaient de faire un bébé. Elle a donc tricoté une mignonne petite brassière jaune. Callie ne peut que feindre le ravissement.

    Lexie vient demander de l’épinéphrine à Bailey quand le portable de celle-ci sonne. C’est son mari. Elle lui dit que ce n’est pas le bon moment, tout en indiquant à l’interne où elle trouvera le médicament. Une sirène retentit. Elle dit à son mari qu’elle le rappellera plus tard. Elle se rend dans une chambre et trouve une patiente qui impose ses mains sur un patient qui fait un malaise. Cristina passe dans le couloir et reconnaît Mme Archer, la patiente de Hahn. Le rythme cardiaque du malade ralenti, au grand étonnement de Bailey. Elle aimerait savoir ce qui s’est passé. Mme Archer lui révèle qu’elle est guérisseuse avant de s’évanouir dans les bras de Cristina.

    Ramenée dans sa chambre, Mme Archer est interrogée par Bailey sur ses dons. Erica y met un terme : elle veut que sa patiente se repose jusqu’à l’intervention. Bailey insiste : elle a été témoin d’une chose étrange et veut en savoir plus. Erica ne cache pas son scepticisme. Elle veut seulement opérer au plus vite, avec Alex. Cristina grimace. Mme Archer refuse d’aller au bloc tant que toutes les autres options n’auront pas été envisagées. Hahn ne garantit plus rien si on ne va pas à l’opération rapidement. Mme Acher veut qu’on lui explique la procédure pour qu’elle puisse la visualiser. Elle pourra ainsi faire son travail. Hahn demande à Alex de s’occuper d’elle.

    George trouve Lexie en train de fouiller dans la pharmacie. Elle a un besoin urgent d’épinéphrine. Il a un mouvement de recul quand il voit son visage plein de grosses plaques rouges. Elle lui explique qu’elle est énervée parce que son père est alcoolique et qu’elle a d’autres problèmes. Et le matin, elle ne pouvait pas ne pas manger ce que Meredith avait préparé pour elle, même si elle est allergique aux œufs. Voilà pourquoi elle a des plaques et des démangeaisons sur tout le corps. George fait la piqûre.

    Callie surgit et lui reproche de ne toujours avoir rien dit à sa mère. Elle tient à la main un paquet de vêtements et explique que Mme O’Malley les a tricotés parce qu’elle pense qu’ils essaient d’avoir un enfant, et parce qu’elle ne sait pas que son fils chéri a trompé sa femme. Elle lui jette les vêtements à la figure et lui annonce que sa mère l’attend.

    Derek et Meredith se croisent. Il la prend par la main et, tandis qu’ils marchent dans le couloir, il lui rappelle qu’elle ne lui a toujours rien dit au sujet de la maison. Elle lui répond qu’elle a déjà une maison. Justement, c’est SA maison. Lui, il veut avoir une maison à eux deux. Elle se demande comment, entre hier et aujourd’hui, il a fait pour avoir des plans d’architecte. Il lui apprend qu’il a les plans depuis de mois. La seule différence entre hier et aujourd’hui, c’est qu’il veut les partager avec elle. Elle lui avoue que c’est trop pour elle, et surtout trop rapide. Lui veut avancer. Elle aussi mais, entre le stade où ils sont actuellement et celui où ils bâtiront la maison de leurs rêves, il y a encore tant d’étapes, tant d’étapes sympas et sexy, qu’ils essaieront de franchir ensemble. Ils se donnent un baiser furtif. Elle s’en va. Il est déçu.

    Bailey s’apprête à appeler son mari quand Richard l’interpelle. Il voudrait savoir ce qui s’est passé avec la guérisseuse. Pendant qu’ils parlent, le portable de Miranda sonne mais elle n’ose pas répondre à cause du chef. Pourtant il l’invite à le faire mais elle refuse. Après son départ, elle va décrocher lorsque la sonnerie cesse.

    Hahn aperçoit Mark qui promène Mme Archer en chaise roulante. Elle l’apostrophe : pourquoi met-il la vie de sa patiente en danger ? Il voulait faire la connaissance de celle qui a imposé les mains sur son patient. Hahn ordonne à Alex d’emmener la patiente et appelle Mark mon joli Il lui fait remarquer que, même quand elle l’insulte, elle arrive à lui dire combien elle le trouve beau. Elle rétorque qu’il aurait tort de prendre ça pour un compliment. Il lui demande si elle veut inverser les rôles : elle sera le séducteur du campus et lui la jolie blonde dont on tire la queue de cheval. Elle ne comprend pas pourquoi il ne peut tout simplement pas admettre qu’elle l’exècre parce qu’il lui fait penser à un primate qui à la chance d’être un chirurgien pas trop mauvais. Mark est amusé et s’en va.

    Izzie aperçoit Mme O’Malley. Les deux femmes se congratulent avec chaleur. Izzie demande si George est au courant de la présence de sa mère. Celle-ci a chargé Callie de le prévenir. Izzie s’imagine que cela signifie que le couple est réconcilié, elle est bouleversée et dit le prénom de Callie. Mme O’Malley compatit : elle sait combien c’est dur et combien elle essaie. Elle estime que ce n’est la faute de personne. Soulagée, Izzie se confie : le soir où George et elle ont couché ensemble, ils étaient saouls. Il n’a jamais été dans ses intentions de briser un mariage mais elle a réalisé qu’elle était amoureuse de George. En plus il était déprimé d’avoir raté son examen. Interloquée, Mme O’Malley demande des explications. Izzie comprend trop tard qu’elle ignorait tout. Mme O’Malley évoquait en fait les essais infructueux de Callie pour être enceinte. Izzie est catastrophée. Sur ces entrefaites, George arrive. Izzie s’excuse et prend la fuite.

    Le téléphone de Bailey sonne à nouveau. C’est son mari. Elle lui dit ne pas pouvoir lui parler parce qu’elle vient d’être bipée aux urgences. C’est lui qui l’a bipée. Elle est en colère. A ce moment, elle entend un bébé crier et voit son fils entrer aux urgences, sur une civière, le cou dans une minerve. Son mari le suit. Il la voit et dit que c’était un accident. Elle est abasourdie.

    Richard, Derek et Callie examinent le gamin qui ne cesse de pleurer. Derek ne décèle pas de problèmes neurologiques. Richard demande des examens complémentaires. Tucker explique qu’il vaquait à ses occupations lorsqu’il a entendu son fils hurler. Il l’a trouvé en dessous d’une étagère pleine de livres de médecine. Bailey lui demande de se taire pour qu’elle puisse écouter les battements du cœur. Richard tient à le faire lui-même. Miranda commence à adresser des reproches à son mari. Ils se disputent. Richard les interrompt : il croit qu’il pourrait y avoir une hémorragie interne. Tucker panique. Bailey réplique qu’il est trop tard pour ça. Il faut faire passer des tests à l’enfant.

    George est avec sa mère qui n’admet pas qu’il lui dise que tout va bien. Elle veut savoir ce qu’il projette avec Izzie. Selon lui, Izzie n’a rien à voir. Il n’aurait pas dû se marier tout bonnement. Mme O’Malley rétorque qu’il l’a fait pourtant, il ne l’a pas invitée d’ailleurs, mais elle l’a accepté parce qu’il semblait heureux et que c’était tout ce qui importait. Mais maintenant, elle n’accepte pas sa décision. Ils sont catholiques et donc ne croient pas au divorce. Elle exige qu’il appelle le curé de leur paroisse pour se confesser et trouver un moyen d’arranger les choses avec Callie. Il dit que c’est trop tard. Elle n’est pas d’accord. En pleurant, elle lui rappelle qu’il a prononcé des vœux devant Dieu. Il est bipé pendant que sa mère lui demande de penser au salut de son âme. Il insiste, il doit partir, c’est le Dr Bailey qui l’appelle.

    Il retrouve ses amis devant la salle où le petit Tuck est examiné. Ils lui expliquent ce qui s’est passé et Meredith dit qu’on craint des dommages cardiaques. Richard sort et donne ses consignes à chacun. Il charge Meredith de rester avec Bailey. Celle-ci qui suit son fils dit qu’elle n’a pas besoin d’être surveillée. Richard fait signe à Meredith d’y aller quand même.

    Alex trouve Mme Archer avec deux femmes qui imposent leurs mains sur elle. Il leur demande de partir. Il est venu pour expliquer l’intervention, à la place de Hahn qui a été appelée sur une urgence. La patiente explique qu’elle veut trouver une autre solution que la chirurgie, qu’elle trouve barbare, avec tout ce sang. Alex ne peut rien faire pour elle, il n’a pas les mêmes croyances. Ce n’est pas ce qu’elle lui demande.

    Meredith, Cristina et Izzie sont au scan et regardent Bailey avec son fils. Meredith compatit avec sa chef pour qui tout ceci doit être bien étrange. Cristina préfère voir cela comme un cas de trauma parmi tant d’autres, elle ne veut pas avoir d’implication affective. Izzie désapprouve. Les deux filles se chamaillent.

    Tuck entre dans le scanner. Bailey demande à son mari de lui raconter les faits encore une fois. Il lui adresse des reproches : ce matin, elle était pressée de partir au boulot, puis le petit a cherché après elle. Amère, elle le plaint : il a choisi la mauvaise femme, celle qui l’oblige à rester à la maison et qui a failli tuer leur fils.

    Rose vient trouver Derek, elle a entendu parler du fils de Bailey. Sans la regarder, il répond qu’il n’a rien de bien à en dire. George arrive mais ils ne le voient pas. Rose dit à Derek qu’elle est mécontente. Depuis leur conversation, il évite de la regarder dans les yeux, même quand il s’agit de parler du fils de Bailey. Il s’excuse et la regarde. Elle insiste : ce n’était qu’un baiser, il était bien, c’est vrai, même peut-être génial, mais elle ne veut pas qu’il interfère dans leurs excellentes relations professionnelles. Derek sourit. George n’en perd pas une miette. Rose tend la main à Derek et lui demande s’ils sont amis. Il serre sa main et opine. Elle s’en va. Lui n’a toujours pas vu George.

    Meredith rejoint ses amis pour examiner résultats du scanner. Elle n’en revient pas : le cœur de Tuck n’est pas visible à l’écran, il est caché par l’estomac qui est remonté dans la poitrine. Bailey entre et, calmement, comme si elle leur enseignait, elle leur explique quelles pourraient être les conséquences. Tout à coup, elle se met à crier et exige qu’ils bipent Hahn et réservent un bloc.

    Un peu plus tard, Meredith explique à Bailey ce que Hahn pratique comme intervention. Mais quand elle lui demande des précisions, elle ne peut répondre. Bailey n’y tient plus et entre dans la salle. Hahn lui demande aussitôt de sortir. Bailey ne veut rien d’autre que rester près de son fils. Elle n’a pas l’intention de les gêner. Elle veut seulement lui tenir la main. Hahn insiste : elle ne veut pas à avoir à gérer sa présence et demande à Meredith de la ramener dehors. Bailey refuse et ordonne à Hahn de poursuivre. Celle-ci reste campée sur ses positions : va-t-elle continuer à faire causette ou va-t-elle enfin pouvoir essayer de sauver la vie de son fils ? Bailey la supplie de pouvoir rester et tenir la main du petit. Cristina intervient. Elle tiendra la main de Tuck, si sa mère le permet. Bailey comprend que Hahn ne cédera pas et marque son accord. Cristina prend la main du bébé. Lexie est émue de la découvrir sous un autre jour.

    Callie retrouve sa belle-mère dans la salle d’attente et s’étonne qu’elle soit toujours là. Mme O’Malley ne peut se résoudre à partir depuis qu’elle a appris que le fils du Dr Bailey souffrait. Personne ne devrait avoir un fils qui souffre. Callie veut intervenir mais Mme O’Malley l’interrompt. Peu importe si elle lui paraît vieux jeu mais elle croit en Dieu et, pour elle, le mariage, c’est pour toujours. Callie lui dit que, si ça peut la rassurer, ils se sont mariés à Las Vegas, un endroit que Dieu ne fréquente pas. Mme O’Malley réplique que Dieu est partout. Callie aussi croyait en Dieu, au mariage, au Paradis et à l’Enfer. Maintenant elle ne croit plus qu’en l’amour et en la seconde chance. Mais elle a beaucoup aimé être une O’Malley. Sa belle-mère lui prend la main.

    Alex vient prévenir Mme Archer que ses tests ne sont pas bons ; il doit la préparer pour l’intervention. Elle refuse, ses amies n’ont pas terminé leur travail. Il n’en revient pas : est-ce qu’elle se rend compte qu’elle pourrait mourir ? Elle trouve qu’il a une aura sombre. Il ricane : oui, il est l’ange de la mort. Elle dément : il a été un bon garçon. Une des guérisseuses dit que ses chakras sont bloqués. Mme Archer devine qu’il a vécu des choses horribles dont il refuse de parler. Il a été tellement blessé que parfois, il ressent le besoin de blesser les autres, juste pour les éloigner. Il a été un bon garçon mais il n’est pas devenu un brave homme. Que lui est-il arrivé ? Alex, mal à l’aise, répète que l’intervention est nécessaire. Il n’est peut-être pas un brave homme mais il dit toujours la vérité. Si elle ne subit pas l’opération rapidement, elle pourrait mourir.

    Devant un PC, Bailey parle toute seule en pleurant : elle passe en revue tout ce qu’elle a fait chez elle, le matin même, pour être certaine de ne pas être la responsable de l’accident qui est arrivé à son fils. Derek entre et hoche la tête. Il l’appelle par son prénom pour la faire cesser. Ce qu’elle fait est inutile, ça n’aidera pas son fils, ce n’est pas ça qui est important. Elle s’emporte : en tant que mère, elle devait protéger son bébé. Il dit que ce sont des choses qui arrivent. Elle n’est pas d’accord : les gens prennent des décisions, ils ont des priorités, mais ça ne devrait jamais arriver. Elle le frappe. Il la prend dans ses bras pour la calmer. Elle s’effondre en larmes. Il la rassure : elle est une bonne mère et Tucker est un bon père. Ils aiment leur fils. Parfois les gens commettent des erreurs.

    De l’autre côté de la vitre, Meredith et George les regardent. Meredith apprend à son ami que Derek veut construire une maison pour eux, avec une chambre d’enfant. Cela lui fait peur. Il lui demande si elle hésite à cause du truc avec Rose. Bah, ce n’était qu’un baiser. Meredith demande de quoi il parle. Il dit que ça s’est passé mais que ce n’était pas important. De plus, ça n’arrivera plus puisque elle et Derek sont à nouveau bien ensemble. Elle insiste : Derek a embrassé Rose ? Il comprend alors qu’elle ne savait rien et ne sait plus que dire. Elle s’en va. Il se traite d’idiot.

    Richard et Erica discutent de ce qu’ils vont faire pour Tuck. Cristina rassure l’enfant : tout ce charabia médical signifie qu’il va aller mieux. Hahn lui demande si elle veut participer à l’intervention de façon plus active. Lexie se propose pour la remplacer auprès du bébé. Cristina refuse, elle est très bien aux côtés de Tuck, dont elle caresse la tête.

    Hahn rassure les parents du gamin : l’opération s’est bien passée mais il reste beaucoup de fluide dans la cage thoracique et ils ne savent pas comment cela va évoluer. Richard entraîne Tucker pour qu’il puisse voir son fils. Restée seule avec Hahn, Bailey lui dit qu’elle ne la connaît pas. Aujourd’hui, si elle a sauvé la vie de son fils, elle l’en remerciera. Mais si après ça, elle ne devait plus jamais la revoir, ça lui irait très bien. A son tour, elle va voir son fils.

    La nuit est tombée sur Seattle. Bailey et son mari sont au chevet de leur fils. Tucker dit que c’est de leur faute, ils n’ont jamais de temps. Miranda répond que maintenant Tuck va bien, tout est terminé, ils vont trouver du temps. Elle pose sa main sur la sienne, il la retire et va de l’autre côté du lit. Elle ravale ses larmes.

    Alex demande des nouvelles du gamin à Izzie. Elle dit qu’ils doivent attendre, il n’y a rien qu’ils puissent faire. Alex aimerait savoir ce qui se passe entre elle et Cristina : est-ce qu’elle est énervée parce que celle-ci est meilleure en cardio ? Izzie n’est pas d’accord : Cristina n’est pas meilleure, mais elle sait ce qu’elle veut et qui elle est. Izzie aimerait avoir la même assurance.

    Richard retrouve Bailey devant la chambre de Mme Archer. Elle sait qu’il y a des milliers de raisons scientifiques pour que le patient du matin se soit stabilisé sans l’aide de la guérisseuse. Mais alors pourquoi l’infection de Mme Archer a-t-elle disparu, sans que rien de médical n’ait été fait ? Richard n’en revient pas. Bailey continue : elle sait que la foi est importante, mais la foi n’est pas la médecine, elle ne peut pas guérir. Richard dit qu’elle a raison mais avoir la foi ne peut pas faire de tort.

    Meredith croise Derek qui lui demande comment va le fils de Bailey. Il a été intubé et on ne peut rien faire avant quelques heures. Derek demande à Meredith comment elle, elle va. Tout à trac, elle lui demande qui est Rose. Il a un petit sourire et dit que Rose est une infirmière qu’il a embrassée, une fois. Il suppose que, si elle lui en parle, c’est parce qu’elle est déjà au courant. Elle l’interrompt : quand l’a-t-il embrassée ? Hier. Elle ironise : comment peut-il penser à construire une maison pour elle alors qu’il en embrassait une autre ? Il rétorque que, hier, ils avaient encore le droit de sortir avec quelqu’un d’autre. Là n’est pas le problème, selon elle. Là est tout le problème, selon lui. Il lui a dit qu’il voulait l’épouser, lui construire une maison mais elle n’était pas prête. Mais Rose l’est, conclut Meredith. En fait, il ne veut pas faire sa vie avec elle, il veut quelqu’un qui veuille la même chose que lui. Il répond qu’à la minute où il lui a montré les plans, il a deviné qu’elle se défilerait. Elle pense qu’il a voulu la piéger. Il l’admet. Il n’en peut plus de leurs disputes incessantes. Il veut savoir s’ils sont ensemble ou pas. Elle s’emporte : mais ils étaient ensemble ! Elle était amoureuse de lui et il lui a caché qu’il était marié. Il n’en revient pas qu’elle ressorte cette vieille histoire. Il ne lui a pas non plus parlé de son infirmière, ajoute-t-elle. Elle ne peut pas construire quelque chose avec lui parce qu’elle ne peut pas avoir confiance en lui. Il réplique que, de toute façon, elle n’a confiance en personne. Peu importe ce qu’il fait. Elle trouvera toujours une raison de ne pas avoir confiance en lui. Il n’en peut plus. Elle non plus, dit-elle. Elle s’en va.

    Tucker est auprès de son fils quand il voit entrer Richard et Miranda, en compagnie de Mme Archer. Celle-ci demande aux parents de se tenir les mains au-dessus du gamin pour faire circuler l’énergie. Elle veut qu’ils se concentrent sur l’amour qu’ils ont pour leur enfant. Pour quelques minutes, ils doivent cesser de penser à leurs différents. Tucker prend enfin la main de sa femme. Ensuite, Mme Archer impose ses mains sur leur fils.

    Dans la pièce voisine, Richard et tous les docteurs observent la scène. Callie et George échangent un regard. Puis Mark et Erica, Izzie et Cristina. Derek regarde Meredith qui reste figée. Il soupire.

    George rejoint sa mère dans le grand hall. Elle tricote, pas pour lui, mais pour le petit Tuck. Il s’excuse de l’avoir laissée dans l’ignorance mais il ne voulait pas la blesser ni la décevoir. Elle pense qu’il s’est déçu lui-même. Il l’admet, il ne se reconnaît plus. Il n’est pas le gars qu’il voulait être. Il voudrait redevenir le gars qui a donné son nom au fils de Bailey. Les larmes aux yeux, Mme O’Malley avoue que son mari lui manque. Elle aimerait que son fils revienne à la maison, elle prendrait soin de lui. Emu, George refuse toutefois. Il est grand temps qu’il apprenne à prendre seul soin de lui.

    Bailey est toujours avec sa famille quand elle voit Meredith, Cristina, Izzie et Lexie dans l’autre pièce. Elle va les rejoindre. Elle apprécie leur présence mais ça ne l’aide pas. Elle préférerait qu’elles retournent à leurs occupations, quelles qu’elles soient. Son mari paniqué vient la prévenir que Tuck hoquette. Il ne comprend pas que cela la réjouisse. Meredith doit lui expliquer que c’est bon signe, ça signifie qu’il parvient à respirer par lui-même.

    Alex demande à Izzie de le suivre, il a besoin d’elle. Il l’amène dans la chambre de Mme Archer. Il admet que, contrairement à ce qu’il a cru, elle n’est pas morte. Alors il accepte de faire ce qu’elle veut mais c’est Izzie qui va s’en charger ; elle va lui expliquer la procédure opératoire afin qu’elle puisse visualiser l’intervention qu’elle va subir. Pour lui, Izzie sera parfaite : elle est lumineuse, c’est-à-dire optimiste, totalement à son opposé. L’amie de Mme Archer trouve qu’en effet il s’illumine quand il parle d’elle. Il lui ordonne de la fermer. Izzie ne comprend de qui on parle. Alex lui demande de faire ce qu’il dit. Ils se sourient. Il la regarde avec attention pendant qu’elle commence son exposé.

    Lexie et George observent le petit Tuck qu’on vient de désintuber. George apprend à Lexie que le second prénom du garçon est le sien. Elle est étonnée, elle pensait que Bailey n’aimait pas les internes. Il lui demande si elle n’est pas tentée de prendre un appartement en colocation avec lui parce qu’il doit se trouver un nouveau logement.

    Dans le grand hall, Hahn va voir Mark et admet qu’il est beau, très beau même et qu’effectivement, il pourrait se passer quelque chose entre eux. Le problème c’est qu’ils travaillent ensemble et, pour bien faire son job, elle doit pouvoir laisser la personne qu’elle est en dehors de l’hôpital. Mark semble très satisfait de la tournure que prend la conversation laquelle est malheureusement interrompue par Callie. Erica s’éloigne avec elle. Mark annonce qu’il les retrouvera chez Joe. Erica lui souhaite une bonne nuit.

    C’est un Derek tendu qui vient demander à Rose si elle accepte d’aller dîner avec lui. Elle ignorait qu’il était libre. Il répond qu’il semblerait qu’il le soit devenu. Il aimerait passer la soirée ave elle. Elle accepte avec plaisir. Ils se sourient.

    Meredith vient voir Bailey et son fils. Elle demande où est Tucker. Il est rentré chez lui pour se reposer un peu, et faire son sac parce qu’il va aller dormir à l’hôtel. Meredith est désolée pour elle. Bailey est amère : dire qu’elle pensait que sa vie avait pris tout son sens quand elle a eu son fils.

     

    Voix off (Bailey) : En tant que médecins, nous en savons plus maintenant sur le corps humain que sur tout autre point de notre histoire. Mais le miracle de la vie lui-même, pourquoi les gens vivent et meurent, pourquoi ils blessent et pourquoi ils sont blessés, c’est encore un mystère. Nous voulons connaître la raison, le secret, la réponse de la fin du livre, parce que la pensée que nous sommes tout seuls ici en bas est un fardeau trop lourd à porter pour nous. Mais à la fin de la journée, le fait que nous soyons là, les uns pour les autres, en dépit de nos différences, peu importe ce que nous croyons, c’est une raison suffisante pour garder la foi.


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