• Episode 5.04 : Brave New World

    Titre français :Territoires inexplorés

    Scénariste : Jenna Bans

    Réalisateur : Randy Zisk

    Diffusion États-Unis : 23 octobre 2008 sur ABC

    Diffusion France : 23 septembre 2009 sur TF1

     

    Voix off : Il y a des gens qui regardent leur ami malade et lui disent : "J’ai une idée. Pourquoi est-ce que je ne percerais pas un trou dans ton crâne ? Tu te sentirais mieux. " C’est de cette manière que la chirurgie est née. Cela demande un certain grain de folie de venir avec une idée telle que forer un trou dans la tête de quelqu’un. Mais les chirurgiens ont toujours une bonne dose de confiance. Nous savons généralement ce que nous faisons et, quand ce n’est pas le cas, nous agissons comme si nous le savions. Nous marchons avec audace en terre inconnue, nous plantons un drapeau et nous commençons à disposer les gens autour.

     

    Izzie est devant la porte de la chambre de Meredith, hésitant à entrer, plaquant son oreille contre le bois pour saisir des bruits suspects. Finalement elle se décide à frapper. Derek lui ouvre immédiatement. Il est totalement nu, un coussin rose recouvrant ses parties intimes. Il est assez gêné. Izzie ne peut s’empêcher de plaisanter, elle lui demande s’il aime être nu quand il est seul. Il répond qu’il attend Meredith. Elle a besoin de 20 $ pour payer la pizza qu’elle a commandée. Elle a voulu demander à Alex qui lui doit de l’argent mais il ne lui répond pas. Il ne lui adresse plus la parole, depuis qu’elle l’a vu pleurer à cause de sa cinglée de copine. Derek lui demande de se cacher derrière la porte de la salle de bains. Elle a à peine tourné les talons qu’il crie après Alex. Il a besoin de 20 $. Alex les lui donne et repart s’enfermer. Derek remet alors l’argent à Izzie qui le trouve super cool, contrairement à ce qu’elle pensait. Il lui claque la porte au nez quand elle lui propose de partager la pizza.

    Meredith et Erica aident Cristina et Callie à emménager dans leur nouvel appartement. Callie fait quelques remarques à Cristina sur son sens du rangement, aussitôt appuyée par Erica. Meredith avoue qu’elle a peur de la titulaire. Cristina aimerait bien que sa colocataire se trouve une nouvelle meilleure amie. Profitant d’un moment où elles sont seules, Erica demande à Callie de lui accorder un rendez-vous, avec tout ce que cela implique : restaurant, bougies, vin et à la fin de la soirée, un effeuillage en règle. Callie accepte, plus embarrassée qu’enthousiaste.

    Meredith entre dans sa chambre où elle trouve Derek, allongé dans son lit, en train de lire. Il lui annonce, avec un petit sourire coquin, qu’il s’est déshabillé pour l’attendre. Elle remarque, sur la table de chevet, un livre qui ressemble à un journal intime. Elle est étonnée. Elle le connaît depuis si longtemps déjà, jamais elle n’aurait pensé qu’il était du genre à écrire ses pensées intimes dans un journal. Il dément. Elle rit, il ne doit pas être gêné, elle trouve ça mignon. Il insiste, ce n’est pas le sien, c’est celui d’Ellis. Elle se renfrogne aussitôt. Il s’explique : Il l’a trouvé dans une grosse boîte qui contenait de vieilles éditions d’une revue médicale. Elle le soupçonne de l’avoir lu. Il est choqué qu’elle puisse penser ça et nie, il l’a gardé pour le lui remettre. Elle lui demande comment il l’a trouvé. Il cherchait de la place pour mettre ses vêtements. Elle annonce qu’elle va prendre une douche et sort de la chambre, en prenant soin d’emporter le journal avec elle. Il est d’humeur sombre.

    Le lendemain, au Seattle Grace, Meredith raconte à Cristina l’incident du journal intime. Elle ne veut pas le lire, de peur d’apprendre ce que sa mère pensait d’elle. Elle ne comprend pas ce que Derek faisait dans le bureau de sa mère pour y mettre des vêtements, exhumant ainsi le fantôme de sa mère. Cristina lui dit de ne s’en prendre qu’à elle-même. C’est elle qui l’a invité à emménager.

    Richard est toujours à pied d’œuvre, en ce qui concerne son nouveau protocole d’enseignement. Il insiste auprès de ses résidents sur le fait qu’ils ne peuvent absolument plus rester uniquement dans leur spécialité. Or, il sait que cela s’est encore produit. Il demande à Bailey d’être vigilante à ce sujet. Elle va donner les assignations du jour, il est interdit de remettre ses décisions en question. George cherche à parler à Richard qui le rabroue. S’il connaissait déjà ses résultats d’examen, il les lui aurait donnés. Lexie cherche à rassurer son ami. Il a réussi. Ils devraient aller chez Joe, le soir même, pour fêter ça. Elle lui paiera une bière et toutes les cacahuètes qu’il est capable d’avaler. Il lui demande ce qu’ils feront s’il n’a pas réussi. Elle lui paiera à boire aussi.

    Pour appliquer les principes du chef, Bailey assigne ses résidents à d’autres services que ceux auxquels ils avaient l’habitude d’être assignés. Ainsi Meredith assistera Hahn en cardiothoracique. Izzie et Alex iront aux urgences. Izzie proteste. Elle est toujours aux urgences avec Alex. Où est le changement prôné par le chef ? Bailey lui rétorque que celui-ci a demandé qu’on ne discute pas les ordres. Elle continue. Cristina sera au dispensaire. Izzie demande à pouvoir échanger les places pour éviter que Cristina ne fiche tout en l’air, mais Bailey refuse catégoriquement. Meredith n’est pas enchantée de son attribution. Elle ne s’y connaît pas vraiment en chirurgie cardiaque et Erica Hahn est terrifiante. Cristina lui donne quelques conseils. Elle doit se contenter de correspondre à l’image irréaliste que la titulaire a d’un résident. Si elle a des questions, elle n’a qu’à s’adresser à elle.

    Derek raconte à Mark l’incident du journal d’Ellis qu’il se défend d’avoir lu. Il l’a seulement trouvé et déposé sur une table. Mark dit qu’à sa place il l’aurait lu. Derek ne sait que faire. A chaque fois qu’il fait quelque chose dans la maison, qui marque son emménagement, Meredith panique. Mark lui demande ce qu’il compte faire de la caravane. Derek veut la garder, Si Meredith le jette à la porte, dans le courant de la semaine prochaine, il devra bien y retourner. Mark éclate de rire.

    Aux urgences, Alex refuse de s’occuper d’un cas qu’il juge inintéressant. Condescendant et insultant, il le donne à Izzie. La jeune femme reçoit donc un couple de personnes d’un certain âge, Marianne et Arnie Grandy. Marianne a jeté la télécommande à la tête de son mari, parce qu’elle en avait assez de le voir s’endormir devant la télévision. Déjà, pendant leur voyage en Europe, qu’elle a attendu 15 ans et qui a duré 6 mois, elle a passé tout son temps à regarder son mari dormir. Elle veut divorcer. Le mari se défend, il a travaillé 30 ans, il est fatigué. Marianne rétorque qu’elle aussi est fatiguée de supporter un époux qui ne s’intéresse à rien de ce qui est culturel. Elle sort pour prendre un café. Izzie remarque alors que la bouche d’Arnie est agitée d’un léger mouvement convulsif. Elle pense qu’il y a là un grave problème neurologique et demande à une de ses internes de le conduire au scanner. Elle s’en va. Alex, qui a tout entendu, dit à l’interne qu’il va s’en charger. La jeune femme n’ose pas protester.

    George explique à Erica le cas du patient dont elle va devoir s’occuper aujourd’hui, avec Meredith. Il s’agit d’un garçon de 8 ans, Duncan. Il souffre d’une malformation de la valve aortique et d’une infection de l’endocardite. Il doit être opéré le jour même. Au moment où ils arrivent devant sa chambre, il voit le gamin en surgir en courant, pourchassé par ses parents. Erica demande à ses collaborateurs de s’y mettre aussi. Ils le rattrapent alors que ses parents essaient de le convaincre de subir l’intervention pour laquelle il est là. Meredith essaie de le calmer. Il accepte de rester tranquille à condition qu’elle lui promette qu’il ne subira pas d’intervention. Elle ne peut pas. Il déclenche alors l’alarme incendie.

    Richard informe Erica que si elle ne parvient pas à garder le contrôle sur Duncan, il se verra obligé d’avertir les services sociaux. Après la foutue fuite d’eau de la semaine précédente, il n’a pas besoin de fausses alarmes. Erica lui dit qu’il n’y aura plus aucun incident. Pour se faire bien voir de sa supérieure, Meredith suggère de donner des sédatifs à l’enfant. Erica lui donne carte blanche, ainsi qu’à George, pourvu qu’elle n’ait pas à payer le prix de leur ignorance et leur incompétence. George intervient auprès de Meredith pour lui dire qu’à son avis il sera inutile d’endormir Duncan, il suffira de veiller sur lui.

    Erica avertit Callie que son intervention risque de la retenir un peu plus tard que prévu à l’hôpital. Elle espère que ce retard ne compromettra pas leur rendez-vous. Callie suggère d’annuler la soirée, si ça cause trop d’ennuis. Erica refuse, elle a déjà tout organisé. Leur soirée aura lieu comme prévu.

    Meredith demande à Cristina des précisions sur l’intervention qu’Erica veut mener. Cristina lui conseille d’employer des termes très techniques, Hahn adore ça. Il faut lui dire aussi à quel point elle est excitée de la regarder faire. Elle doit surtout agir et parler comme si elle avait déjà assister à cette opération plusieurs fois. Elle lui donne également quelques conseils plus pratiques.

    Au dispensaire, Lexie et Cristina reçoivent une patiente qui a une force éruption cutanée. Visiblement, cette dame est une habituée des lieux puisqu’elle refuse d’être soignée par Cristina, qu’elle appelle "la méchante".

    Alex a bipé Derek pour qu’il examine les résultats de scanner de Arnie. Il a découvert une tumeur de la grosseur d’une balle de base-ball dans sa tête, juste derrière les yeux. Derek lui demande de prévenir Izzie. Alex affirme qu’elle lui a donné le patient, parce qu’elle sait qu’il n’est pas bien et qu’elle veut lui remonter le moral. Derek n’insiste pas et lui annonce qu’il l’assistera sur le cas.

    Meredith et George doivent faire une intraveineuse à Duncan, mais celui-ci refuse par peur d’avoir mal. Les parents de l’enfant essaient de le rassurer, il ne sentira rien. George les reprend. Il sentira quelque chose, mais seulement pendant 3 secondes. Duncan ne le croit pas. Pour lui prouver qu’il ne ment pas, George demande à Meredith de pratiquer la piqûre sur lui. Une fois que c’est fait, l’enfant accepte de subir la même chose. Le papa de Duncan félicite l’interne pour son initiative. George croit comprendre le garçonnet, il veut juste qu’on lui explique ce qui va se passer. Duncan s’excuse d’avoir déclenché l’alarme incendie. George le rassure, il sait qu’il le regrette.

    Bailey explique à Callie les difficultés qu’elle rencontre pour faire appliquer les nouvelles règles. Mais sa collègue l’écoute à peine et Bailey le remarque. Callie lui confie alors qu’elle a un rendez-vous amoureux avec Erica. C’est étrange parce qu’il s’agit d’une collègue, d’une titulaire et plus encore d’une femme. Bailey est abasourdie, surtout quand Callie développe. Elles se sont déjà embrassées mais jamais touchées. Elle se demande ce qui va se passer si elle réalise qu’elle n’aime pas ça. Pour décrire la situation, elle en fait des tonnes en utilisant des euphémismes. Elle ne sait pas comment aller"au sud de la frontière" avec une femme, elle n’a jamais visité les "montagnes du Nord". Pour une fois, Bailey ne sait que dire. Callie s’en va en lui suggérant d’oublier ce qui vient de se passer.

    En passant devant une chambre, Izzie remarque qu’Arnie Grandy a été hospitalisé. Elle lui en demande la raison. Il lui apprend que son nouveau médecin, le Dr Karev, l’a fait admettre parce qu’il a trouvé une énorme tumeur dans sa tête.

    Mark arrive aux urgences où Cristina l’a bipé pour examiner sa patiente. Celle-ci panique parce que la résidente lui a laissé entendre qu’on pourrait amputer son bras. Un simple coup d’œil suffit au chirurgien pour voir que le cas n’est pas de son ressort. Il conseille à Cristina d’aller au service dermatologie pour y demander une pommade et de ne plus le biper que pour des cas chirurgicaux.

    En marchant dans les couloirs, un papier dans la main, Cristina voit Richard qui adresse des reproches aux plombiers. Un peu plus loin, elle croise Izzie qui lui demande d’enfoncer une aiguille dans la gorge d’Alex si elle le voit. Enfin, elle aperçoit Bailey qui fait la leçon à des internes. L’ambiance est survoltée. C’est alors qu’elle passe la porte du service dermatologie et découvre un autre monde, où tout est rose, où un thérapeute masse les mains des titulaires et résidents pendant leur temps de repos. Chacun semble heureux et détendu.

    Derek et Mark mettent au point la procédure pour procéder à l’ablation de la tumeur de Mr Grandy. Ils vont lui retirer la peau de la figure et inciser les chairs pour accéder au lobe frontal du cerveau. Il leur faudra être très prudent, pour ne pas blesser le nerf optique et donc ne pas rendre le patient aveugle. Izzie entre comme une furie dans la pièce. Elle exige de retrouver son patient. Alex le lui a volé. Derek l’interrompt. Il lui rappelle sèchement que dans cet hôpital, il n’est plus son colocataire. Il est hors de question qu’il prenne parti dans ses problèmes personnels. Il a déjà un résident, il n’en a pas besoin d’un second. Alex vient le chercher. Izzie l’insulte, ce qui n’affecte nullement le jeune homme qui lui conseille d’aller pleurer dans un giron autre que le sien, parce que lui n’en a rien à faire. Restée seul avec Mark, Izzie proteste, c’est injuste. Il rétorque qu’évoluer dans le milieu chirurgical peut être comparé à la conquête de l’Ouest. Il faut savoir se défendre. Alex est un cow-boy, pas elle.

    Forte des conseils de Cristina, Meredith tente d’impressionner Erica par sa connaissance des procédures cardio et elle n’y réussit pas trop mal. Elle réutilise tous les termes techniques que son amie a employés. Lorsque la chirurgienne lui demande si elle a déjà assisté à une telle intervention, Meredith affirme que oui. Une fois la titulaire partie, George montre qu’il n’est pas dupe, il traite son amie de menteuse.

    En dehors de la salle, Erica regarde, attendrie, Callie qui monte dans l’ascenseur en compagnie d’un vieux monsieur. Bailey ne perd pas une miette de la scène. Erica s’en aperçoit et lui demande ce qu’elle a. Bailey ne répond pas.

    Meredith arrive en courant au service dermatologie où Cristina l’a bipée en urgence. Elle est inquiète et se demande ce qui se passe. Son amie lui demande de se contenter de regarder. Elle l’oblige à s’asseoir dans le canapé et lui dit ce qu’elle a appris des résidents du service. Celle-là se consacre à la pâtisserie et a apporté un gâteau pour fêter un anniversaire. Celui-ci emmène sa petite amie skier ce week-end. Une autre a averti son titulaire qu’elle allait se faire masser la figure et son titulaire n’y a trouvé rien à redire. Meredith reste bouche bée devant le spectacle. Elle suppose aussi que tous ces gens, qui semblent si heureux, ont la chance de ne pas avoir un petit ami qui met du désordre dans les garde-robes sans demander la permission. Mais il lui faut revenir à la réalité. Elle a dit à Hahn qu’elle était capable de pratiquer l’intervention coronarienne, ce qui n’est pas vrai. Cristina éclate de rire et lui conseille de se relaxer. Mais Meredith a des scrupules, le patient n’a que 8 ans et des artères toutes fines. Cristina lui dit d’aller chercher des raisins, elle va lui montrer comment faire. Meredith a bien du mal à reconnaître son amie dans cette personne souriante et détendue.

    La maman de Duncan se confie à George. Elle n’arrive plus à gérer l’attitude de son fils. Il est en train de faire ses bagages et elle n’arrive pas à l’arrêter. Elle vit dans la peur perpétuelle que son cœur s’arrête de battre. Elle est épuisée parce qu’elle passe des nuits entières à guetter son souffle. Elle n’accepte pas l’idée que son fils pourrait ne pas se réveiller un jour. Elle ne sait pas comment être la maman du garçon qui risque de mourir, on ne le lui a pas appris. George lui demande la permission d’essayer de convaincre l’enfant, il l’obtient.

    Derek et Alex montrent Mr Grandy les clichés de sa tumeur. Derek lui explique que c’est à cause de cela qu’il était si léthargique. Le patient s’en prend à sa femme. Voilà qui explique pourquoi il était si ennuyeux pendant leur voyage en Europe. Elle se défend : elle ne pouvait pas savoir qu’il était malade. Il lui reproche de ne pas lui avoir donné le bénéfice du doute. Derek interrompt la dispute. La tumeur est énorme et difficile à atteindre. L’intervention est risquée. Les deux époux devraient en discuter. Arnie n’en voit pas l’utilité. C’est son combat.

    A la sortie de la chambre, Izzie tente encore de se faire entendre de Derek qui répète qu’il ne veut pas prendre part à son conflit avec Alex. Il n’est pas le policier chargé de la circulation. Elle lui demande d’être le shérif, comme au temps du Far West, mais il ne l’écoute pas. Alex se permet de se moquer d’Izzie, il pensera à elle quand il sera au bloc en train de forer le trou dans le crâne du patient. Elle lui lance un rouleau de pansement à la tête en l’insultant. Ils se défient du regard avant qu’Alex ne s’en aille avec un petit sourire moqueur.

    Meredith et Cristina ont élu domicile dans le canapé du service dermatologie. Sous la houlette de son amie, Meredith s’entraîne à faire des points de suture sur des grains de raisin. Cristina lui demande ce qu’elle a fait du journal de sa mère. Il est enfermé dans son vestiaire. Izzie les rejoint et se plaint d’Alex qui lui a volé un patient, et de Derek qui refuse d’intervenir. Cristina attire leur attention sur un des résidents du service dermato qui est tout sourire, parce qu’il a pu s’offrir le luxe de faire la grasse matinée. Intriguée, Izzie prend place à côté de ses camarades.

    Bailey va entrer au bloc avec Callie. Elle lui annonce tout de go qu’elle se refuse de parler de sexe avec elle. Callie lui rappelle qu’elles ont décidé de faire comme si rien ne s’était passé. Bailey poursuit pourtant : elle ne parle jamais de sexe, avec personne, et quel que soit le genre de sexe. Elle décide donc d’utiliser elle aussi des euphémismes. Le vajayjay est un pays inexploré où Callie n’a jamais été. Elle n’en connaît donc pas les us et coutumes. Bailey se prend en exemple. Elle a toujours voulu aller en Afrique. Le jour où elle le fera, si elle le fait, elle se renseignera avant, se documentera, se préparera, s’adressera à l’ambassade pour savoir que faire en cas de problèmes. Callie lui demande d’être plus claire. Bailey lui conseille de parler. Comme Callie va ouvrir la bouche, elle se reprend, pas avec elle, mais avec l’autre personne. Elle doit définir des règles, lui parler de ses attentes, trouver une façon élégante de s’en aller si d’aventure, elle s’apercevait qu’elle n’apprécie pas la cuisine locale. En Ethiopie, ils mangent du ragoût spongieux, du pain aigre. Ce n’est pas au goût de tout le monde. Elle sort, heureuse d’avoir pu délivrer son message.

    George retrouve les trois filles au service dermato. Il se demande ce qu’elles peuvent bien faire là, alors qu’il aurait besoin de l’aide de Meredith. Izzie lui explique que Cristina a trouvé ce monde merveilleux où les médecins sont heureux et les patients agréables, et où personne ne hurle ou ne vole les patients des autres. George est surpris : voudraient-elles devenir dermatologues ? Pourtant ils ne font qu’appliquer des lotions tout le long de leur vie. C’est justement ce qui plaît à Cristina. Ils sont vides à l’intérieur, dépourvu de tout appétit de sang. Ils ne se battent pour rien, ne veulent pas découper les gens. Ils se contentent d’aimer les lotions. Y a-t-il une façon plus agréable de vivre ? Elle se demande comment ils ont pu en arriver là ? Meredith a l’explication : leurs mères n’ont pas laissé traîner leur journal intime pour qu’on puisse les lire. Izzie ajoute qu’elle a fait ce que Mark Sloan lui avait conseillé : elle a botté les fesses d’Alex comme au temps du Far West. Pourtant elle en est au même point, elle n’a pas récupéré son patient. Les femmes qu’elle voit là n’ont pas à faire ce genre de choses. George prend les choses en main. Dans l’Ouest sauvage, il y a toujours des femmes au saloon et personne ne pense jamais à les embêter, même les gars qui ont un revolver. Elle lui fait remarquer que la fille du saloon est toujours une prostituée. Il objecte qu’elle est plutôt celle qui utilise tous ses talents pour faire son chemin dans le monde. Elle n’a qu’à en faire de même. Il l’oblige à se lever et à s’en aller. Il retire aussi les raisins des mains de Meredith. Il a besoin d’elle pour faire accepter son idée à Hahn et à Richard. Il part et ordonne à Cristina de les suivre.

    Izzie vient prendre des nouvelles de Mr Grandy. Il lui parle de sa tumeur et aussi de sa femme qui ne le regarde pas plus qu’avant d’avoir appris qu’il était malade. Elle le rassure : son épouse a simplement peur de la tumeur. Ça se produit très souvent. Mais il a des doutes. Que fera-t-il si tout simplement elle ne l’aime plus ? Elle répond que cela ne peut pas être, il est trop sympathique. Il la remercie, elle est vraiment gentille. Elle lui demande si le Dr Karev, est aussi gentil qu’elle. Mr Grandy n’en est pas mécontent. L’air de rien, elle dit que Alex a des problèmes personnels, il souffre de dépression ce qui lui fait faire parfois n’importe quoi, mais à part ça tout va bien. Mr Grandy panique, il ne veut pas d’un tel docteur à ses côtés. Il aimerait qu’elle revienne s’occuper de lui. Elle lui suggère d’en parler au Dr Shepherd.

    Cristina revient aux urgences pour trouver sa patiente en détresse respiratoire. Elle reproche à Lexie de ne pas l’avoir conduite aux urgences. L’interne rétorque qu’elle ne savait quoi faire et qu’elle attendait son retour. Elle l’a d’ailleurs bipée. Les deux femmes parviennent à stabiliser la patiente. Cristina demande à Lexie de prévenir Bailey. La patiente va avoir besoin d’une biopsie de la peau.

    Alex entre au bloc, où Izzie est en train de se préparer, et l’accuse de lui avoir volé Mr Grandy. Elle lui rappelle qu’au départ, c’était son patient et que c’est lui qui le lui a volé. Se servir d’elle comme exutoire est une chose, compromettre sa carrière en est une autre. Elle a essuyé la morve qui coulait de son nez, elle a couvert ses erreurs pendant des semaines et tout ce qu’il a fait pour la remercier, c’est abuser de sa bonté. Elle l’a laissé faire un moment parce qu’il avait le cœur brisé et qu’il était pathétique. Elle s’est conduite comme une amie mais maintenant, c’est terminé. Il n’a qu’à se trouver ses propres interventions et se moucher tout seul. Derek entre dans la salle. Alex lui demande d’intervenir. Derek ne peut rien. Izzie est là, à la demande expresse du patient.

    Bailey est aux urgences à la demande de Cristina. Celle-ci lui annonce que 60% de la peau de sa patiente se détache. Il est étonnant qu’elle n’ait pas fait un malaise plus tôt. Bailey est étonnée d’apprendre que Mark est venu en consultation et qu’il n’a rien fait. Cristina admet qu’il a sans doute été distrait par le fait qu’elle lui a dit qu’il s’agissait d’une fasciite nécrosante. Elle demande à sa chef l’autorisation de pratiquer la biopsie. Bailey la lui accorde, toute étonnée de la voir s’intéresser à al dermatologie. Cristina nie, elle ne s’intéresse qu’à la partie chirurgicale de cette discipline.

    Au bloc, Mark commence l’incision visant à retirer la peau du visage de Mr Grandy.

    Erica reproche à George de ne pas être parvenu à amener Duncan au bloc. Il lui explique que l’enfant a peur, parce qu’il ne sait pas ce qui va lui arriver et qu’il n’a aucune façon de l’imaginer. C’est pour cette raison qu’il a pensé lui faire assister à une autre intervention du Dr Hahn, anodine celle-là. Il va lui montrer la salle d’opération, les gens qui y travaillent, les instruments médicaux et surtout, une personne sous anesthésie qui est toujours vivante. Il est certain que ça pourra le rassurer. Richard marque son accord.

    George aide l’enfant à s’habiller. Il comprend qu’il a peur et le rassure. Il n’y aura pas de sang, rien d’effrayant, juste trois coupures si petites qu’il aura du mal à les voir. Il lui avoue que la première fois qu’il est entré dans une salle d’opération, lui aussi a eu peur. Mais il sait maintenant que cette salle est magique. N’y entrent que les médecins les plus doués et mieux encore, il n’y en a que certains qui peuvent toucher les instruments, les autres doivent se contenter de regarder. C’est l’endroit le plus sûr dans lequel il est jamais entré. Quand ils pénètrent au bloc, c’est le choc. Ils se retrouvent dans la salle où Derek opère Mr Grandy. Duncan demande à George qui est le gars sans figure. L’interne se dépêche de prendre l’enfant sous le bras et de le faire sortir, malgré ses cris. Duncan aimerait bien rester pour voir l’homme sans visage. George ne l’écoute pas et l’emmène dans le bloc de Hahn. Mais l’enfant s’ennuie et demande à assister à l’autre intervention.

    C’est avec enthousiasme que Duncan va au bloc pour y subir son intervention. Il veut tout savoir, tout toucher, tout voir. George lui montre une caméra. Grâce à cela, il pourra assister à son opération, une fois qu’elle sera terminée. L’anesthésie commence.

    Izzie pratique l’ablation de la tumeur de Mr Grandy sous l’œil attentif de Derek et de Mark. Elle regarde en direction de la galerie où elle aperçoit Alex qui l’observe et prend des notes. Mark suit son regard. Les cow-boys n’ont pas d’amis, lui dit-il.

    Hahn termine son intervention et demande à Meredith se commencer à suturer. Elle la félicite pour son savoir-faire et lui demande de dire à Cristina, de sa part, qu’elle est un bien meilleur professeur qu’elle ne le pensait. Elle apprécie son opiniâtreté mais pas qu’elle lui ait menti sur son expérience. Si cela se reproduit, elle lui arrachera personnellement son cœur et le découpera avec un couteau à steak.

    Izzie vient prévenir Mme Grandy que l’intervention sur son époux est terminée. Il est en phase de réveil. Elle s’aperçoit que la dame est tourmentée. Elle la rassure : son mari ira bien. Mais Marianne craint qu’Arnie ne lui pardonne jamais son comportement. Il était malade et elle l’a accusé d’être fainéant et ennuyant. Izzie tente de la réconforter. Elle ne pouvait pas savoir qu’il était malade.Parfois, les gens sont méchants avec ceux qui les aiment. Elle a fait une erreur, ça ne fait pas d’elle la pire femme du monde. Elle est seulement une personne qui a fait une erreur. Alex a tout entendu de ce discours.

    Les trois filles se retrouvent sur le canapé du service dermatologie. Izzie se demande si elles ne devraient pas se faire transférer. Elles seraient si heureuses. Cristina pense qu’elles y mourraient d’ennui. Mais avec une superbe peau, complète Meredith. Cristina leur raconte qu’elle a eu un cas dermatologique grave aujourd’hui, mais ça ne l’a amusé que quelques minutes. La patiente a failli mourir, elle a réussi à la sauver et maintenant tout ce qui reste à faire, c’est une biopsie. En revanche, Izzie est contente, elle a retiré la peau du visage d’un homme. Meredith, elle, a suturé une artère coronaire. Cristina déclare qu’elle les hait. Elles admettent toutes les trois qu’elles ne sont pas des personnes faites pour le bonheur et qu’elles n’ont plus rien à faire au service dermatologie.

    Lexie et George discutent devant l’hôpital lorsque Richard vient remettre au jeune homme l’enveloppe contenant ses résultats d’examen. Comme il tarde à l’ouvrir, c’est Lexie qui s’en charge. Il a réussi. Richard, qui poursuivait déjà son chemin, l’entend et sourit. Lexie est heureuse pour son ami. Il n’est plus un interne. Ils doivent aller fêter ça. Mais il la plante là, pour aller annoncer la bonne nouvelle à Izzie et Meredith.

    La bande des quatre se retrouve chez Joe, pour fêter la réussite de George. Lexie arrive et le jeune homme l’invite à se joindre à eux. Elle trouve une excuse pour rester à l’écart.

    Izzie vient commander une boisson au comptoir où se trouve Alex. Elle lui apprend que George a réussi son examen. Il ne réagit pas. Derek entre à son tour dans le bar et se dirige immédiatement vers eux. Il demande à Joe de leur offrir un verre de sa part. Izzie est ravie, il est le colocataire rêvé. Il est d’accord avec elle. Pourtant il les prévient. S’ils s’avisent encore de foutre le bordel sur un de ces cas, il les fera renvoyer du programme. En sortant, il aperçoit Meredith en compagnie de ses amis. Après l’avoir regardée quelques secondes, il sort. Meredith le voit juste au moment où il passe la porte.

    Izzie va repartir à sa place quand Alex la retient. Il sait qu’il s’est comporté comme un imbécile. Il a toujours su qu’il ne pourrait pas aider Rebecca. Et ça l’énervait au point qu’il ne pouvait plus respirer. Mais il ne pouvait pas passer ses nerfs sur une dingue. Alors il s’est défoulé sur Izzie, parce qu’elle était là. Elle était la seule vers qui il pouvait se tourner. Il n’a personne d’autre. Izzie s’installe à côté de lui.

    Callie arrive au restaurant où Erica l’attend. Elles doivent établir des règles, pense-t-elle, des règles au sujet des contrées inexplorées. Ça va peut-être se révéler être leur meilleur séjour, mais c’est mystérieux et sombre. Alors, elles ont besoin de règles, et d’une ambassade aussi. Finalement, comme Erica ne comprend rien à ce qu’elle dit, elle lui avoue ne pas être sûre d’être prête à avoir des relations sexuelles avec elle. Erica non plus. Elle aussi préfère y aller lentement. Callie est soulagée.

    Meredith arrive chez elle quelques secondes après Derek. Il lui dit qu’il serait peut-être préférable qu’il reparte vivre dans sa caravane. Elle refuse, elle veut qu’il vive avec elle. Elle est consciente que sa demande d’avoir de la place pour ranger ses affaires n’était pas déraisonnable. Elle lui désigne une pièce, juste à côté de l’entrée. Il peut l’utiliser comme bureau ou tout ce qu’il voudra. Il lui fait remarquer qu’il s’agit du bureau de sa mère, sa tanière. Elle lui fait remarquer que sa mère ne vit plus ici, lui oui. Ils se regardent intensément et s’embrassent. Il lui demande ce qu’il en est pour elle. Elle aussi a besoin d’un endroit rien qu’à elle. Elle n’en ressent pas le besoin. Eventuellement, elle peut aller chez Cristina. Il a une bien meilleure idée. Ils se sourient.

    Meredith et Cristina sont à la caravane, prêtes à découvrir les pensées les plus intimes d’Ellis Grey. Meredith commence à lire : 13 octobre 1977. Je n’ai pas dormi depuis trois jours…

     

    Voix off : Nous aimons penser que nous sommes courageux, impatients d’explorer des contrées inconnues, de nous plonger dans de nouvelles expériences. Mais le fait est que nous sommes constamment terrifiés. Peut-être que la terreur est partie intégrante de l’attirance. Il y a bien des gens qui vont voir des films d’horreur. Nous coupons dans le vif, nous plongeons dans les eaux sombres. Et à la fin de la journée, nous préférons plutôt en entendre parler, devant un verre, en compagnie d’un ami, pendant 45 minutes. Les voyages sans péripéties donnent des histories ennuyeuses. Une petite calamité – c’est pire qu’en parler.


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :