• Episode 6.04 : Tainted Obligation

    Titre français : On ne choisit pas sa famille

    Scénariste : Jenna Bans

    Réalisateur : Tom Verica

    Diffusion États-Unis : 8 octobre 2009 sur ABC

    Diffusion France : 12 janvier 2011 sur TF1

     

    Voix off : On commence sa vie avec un sentiment d’obligation. On prête allégeance au drapeau. On jure de rendre nos livres à la bibliothèque. Mais en vieillissant, on fait des vœux. On fait des promesses, on est embêté par des engagements. Ne pas faire de mal, dire la vérité et rien que la vérité. Aimer et chérir jusqu’à ce que la mort nous sépare. Donc on tient des comptes jusqu'à ce qu’on doive tout à tout le monde, et qu’on pense, qu’est-ce que…

     

    A la caravane, Alex est sorti du sommeil par la radio. Il se lève et prend sa douche. Mais rien ne va ce matin-là, il ne trouve pas une serviette de bain digne de ce nom et se sèche avec des carrés de papier. Le percolateur fait la grève et, au moment de se rincer les dents, le robinet de l’évier de cuisine refuse de laisser couler l’eau. Finalement Alex sort de la caravane et se trouve face à un grizzli assez imposant qui se lève sur ses pattes arrière. Le jeune homme hurlant de peur se dépêche de rentrer. Au Seattle Grace, après qu’il lui ait expliqué sa mésaventure, Izzie doute qu’il ait vraiment vu un ours, elle pencherait plutôt pour une biche. Il y en a beaucoup dans les bois. Alex se vexe. Il est capable de faire la différence entre les deux. Pour arriver à la voiture, il a dû sacrifier un steak et courir à toutes jambes jusqu’au véhicule. Izzie est choquée, voilà trois jours qu’elle faisait mariner la viande. Alex s’en moque, il veut déménager. Izzie n’est pas d’accord, le loyer est modique et il faut prévoir la possibilité qu’ils se retrouvent sans travail après la fusion. Alex estime qu’ils pourraient envisager de réintégrer la maison de Meredith. Izzie refuse. Ils sont mariés maintenant. Ils sont supposés vivre leur propre vie. Elle lui suggère d’apprécier leur vie campagnarde, à l’air frais, bercé par les gazouillements des oiseaux. Il ironise : ce qu’il apprécie surtout, c’est la plomberie. Izzie persiste, ce n’est pas qu’elle n’aimait pas le confort de la maison de Meredith mais elle ne peut pas revenir en arrière, pas après tout ce qu’ils ont vécu. Elle a besoin d’aller de l’avant. Il comprend et s’incline.

    Richard a réuni ses titulaires. Il admet que les dernières semaines n’ont pas été faciles. Il sait qu’ils attendent des réponses de sa part. Mais il n’en a pas. Cette dernière remarque fait tiquer Derek qui souffle à Mark qu’il ne les a réunis que pour se sentir bien. Mark est content d’être venu, au moins ils peuvent profiter des viennoiseries. Derek lui demande s’il a pensé au nombre d’infirmières qui ont été virées pour qu’ils puissent avoir ce luxe. Du coup, Mark a son appétit coupé. Richard annonce que le personnel du Mercy West arrivera trois jours plus tard. Une fois qu’ils seront là, les réductions d’emplois et les licenciements se multiplieront. Il compte sur ses titulaires pour rester au-dessus de la mêlée et être des leaders. Il promet de répondre à leurs questions dès qu’il le pourra. Tous les médecins se mettent à parler en même temps. Avec un sourire ironique, Derek prend une pâtisserie dans laquelle il mord à pleines dents. Il reconnait que Mark avait raison. C’est excellent. Richard, dépassé par les évènements, affiche un air excédé.

    Cristina demande des nouvelles d’un patient à Meredith. Elle enrage lorsqu’il apprend qu’il est mort avant d’arriver au bloc. Elle aurait tant aimé l’opérer. Elle a besoin d’avoir des interventions, immédiatement. Elle a à peine passé 100 heures au bloc ce mois-ci. Et tout le monde sait que la direction ne gardera que les résidents qui ont accumulé le plus d’heures. Le patient dont s’occupe l’interne Steve n’est pas plus intéressant. Cristina est désespérée. Elle est devenue inutile, elle n’est plus que de la viande avariée. Ses excès font sourire Meredith qui le lui fait remarquer. Cristina objecte que ce n’est pas elle qui s’est fait jeter de deux services en un mois. La coupe est pleine lorsque son amie lui apprend qu’elle va assister à une intervention relativement rare que Derek doit effectuer dans la journée. Cristina va ensuite rejoindre Izzie qui comprend très vite qu’elle compte l’éjecter du service d’Owen, où elle travaille ce jour-là. Cristina estime qu’elle n’a pas besoin de faire des heures. Elle a passé six mois au bloc. Izzie réplique que les heures passées sur la table d’opération, en tant que patiente, ne seront pas prises en compte.

    Meredith va intervenir dans la conversation lorsqu’elle voit Lexie arriver en compagnie de leur père. Lexie lui explique que des voisins l’ont avertie parce qu’ils ont remarqué que Thatcher ne relevait plus son courrier. Thatcher dit à sa fille aînée qu’il a entendu dire qu’elle s’était mariée sur un autocollant. C’est génial. La façon dont il s’exprime fait penser à Meredith et ses amies qu’il est saoul. Cristina suggère ironiquement à Izzie de laisser les Grey en famille. Lexie les retient, elle est inquiète, elle se demande ce que Thatcher a. Meredith lui demande si elle n’a pas ramassé leur père dans un bar, ça pourrait être un indice. Mais Thatcher jure qu’il ne boit plus. Tout à coup il se penche en avant et vomit du sang sur les chaussures de Meredith. A mi-voix, Cristina dit à Izzie qu’il pourrait bien s’agir d’un cas chirurgical.

    Tandis que Thatcher continue de vomir dans un baquet que tient Bailey, celle-ci donne ses instructions à ses résidents qui se bousculent pour faire passer les différents examens médicaux qu’elle demande. Seules Meredith et Lexie restent un peu en retrait. Enervées par l’excès de zèle manifesté par ses collaborateurs, Bailey demande à Alex de rester et renvoie les filles à leurs occupations. Cristina et Izzie partent, dépitées, tandis que Lexie plaide la cause de leur père auprès de Meredith. Il n’a pas bu. Plus que sceptique, Meredith hausse les sourcils et s’en va.

    Mark s’apprête à retirer une petite tumeur dans le dos de son patient, Irving, en présence du fils de ce dernier, Charlie, qui est accompagné de son épouse, Irene. Charlie estime que le personnel de la maison de retraite où réside son père aurait dû l’examiner, lorsqu’ils lui donnaient le bain. Le vieil homme proteste, il prend son bain sans aide. Sa belle-fille lui donne raison avant de souffler à son mari que c’est dangereux, il pourrait glisser dans la baignoire. Enervé, Irving leur demande d’aller lui chercher un café. Charlie refuse, l’abus de café est mauvais pour son cœur. Irene intercède en faveur de son beau-père. Ils vont aller lui chercher du décaféiné. Mais la façon dont elle s’adresse à Irving fait dire à celui-ci que s’il est vieux, il n’est pas encore sénile. Resté seul avec Mark, il en profite pour lui dire qu’il est intéressé par un implant pénien. Etonné, Mark lui conseille de commencer par la première étape, c’est-à-dire les médicaments. Irving n’est pas intéressé. Il a déjà essayé ces pilules il y a des années, ça ne lui a jamais donné une érection. A la mort de sa femme, il a abandonné l’idée d’avoir des relations. Mais dernièrement, il a fait la connaissance d’une femme, plus jeune que lui, et il ne veut pas la décevoir. Mark le comprend mais il ne lui cache pas que l’intervention chirurgicale comporte des risques, compte tenu de son âge. Irving en a plus qu’assez qu’on lui parle sans cesse de son âge. On parle toujours du troisième âge, les années d’or. Eh bien, pour lui, c’est autre chose que de manger du pudding en regardant "Les Experts".

    Cristina tente d’avoir Izzie par la flatterie. Lui a-t-elle déjà dit à quel point sa nouvelle coupe lui allait bien ? Izzie n’est pas dupe. Owen surgit pour lui donner un cas, si elle est intéressée. Cristina ne laisse pas le temps à son amie de répondre et dit qu’elle est preneuse. Mais Owen fait comme si de rien n’était et continue de parler à Izzie. Il s’agit d’un patient qui souffre d’un cancer et qui doit se faire opérer le jour même. Izzie part enchantée. Dépitée, Cristina rappelle à son petit ami qu’elle a besoin de faire des interventions. Il objecte qu’il n’a pas le droit de lui accorder des faveurs. De plus, les gens ont peur de travailler avec Izzie, comme si elle allait s’écrouler à tout moment. Il veut lui donner sa chance, c’est un bon médecin et elle sait s’y prendre avec les patients. Elle est très douce avec eux. Cristina estime qu’elle peut l’être aussi. Owen part en disant qu’elle ne l’est pas autant qu’Izzie.

    Meredith apprend à Derek, assez brutalement, que Thatcher est en train de mourir. Au début, elle a pensé qu’il était saoul mais il a commencé à vomir du sang, et vu qu’il semble souffrir aussi de désorientation… Derek termine sa phrase. Insuffisance rénale en stade terminal. Elle opine. A l’heure qu’il est, son père doit être mort. Ou alors il va avoir besoin d’une transplantation et elle espère qu’il n’est pas candidat, parce que cela signifierait qu’il resterait à l’hôpital pendant des mois. Alex arrive en courant. Il n’a pas besoin de parler pour que Meredith comprenne qu’elle a vu juste. Thatcher a besoin d’une greffe de rein. Elle jette un regard désespéré à Derek.

    En présence de ses filles et de Richard, Bailey apprend à Thatcher qu’il souffre d’une cirrhose du foie en stade terminal. Ils peuvent soigner ses malaises mais la seule chose qui pourrait lui sauver la vie est une greffe du foie. Lorsque Lexie demande comment il se fait que la cirrhose soit aussi avancée, Alex ne peut s’empêcher de répondre que son père était imbibé de gin. Lexie est choquée mais Thatcher l’arrête. Son ami a raison. Non seulement il y a eu le gin, mais aussi le scotch. Il aimerait savoir comment ça va se passer. Doit-il s’inscrire sur une liste ? Richard lui énonce la règle d’or du Centre des greffes. Un alcoolique doit avoir cessé de boire depuis au moins un an pour prétendre à une greffe de foie. Thatcher comprend qu’il est hors-course puisqu’il ne compte que 90 jours de sobriété. Lexie annonce sans hésitation qu’elle donnera une partie de son foie à son père. Elle veut passer les tests immédiatement. Comme Thatcher veut intervenir, elle l’arrête. On ne va lui prendre qu’un bout de son organe et le foie est capable de se régénérer. Thatcher refuse qu’elle subisse une intervention aussi importante pour lui. Lexie ne l’écoute pas. Il est son père. S’il a besoin d’un rein, elle le lui donnera aussi. Agacée par ce discours, Meredith lève les yeux au ciel.

    Callie demande à Arizona de se mettre à la place du chef et d’imaginer ce qu’il dirait si elle lui demandait de récupérer sa place au Seattle Grace. Arizona en a assez. Cela fait des jours qu’elles répètent cette même scène. Callie lui fait remarquer que ce n’est pas simple de demander à revenir, surtout quand on a dit à son patron d’aller se faire foutre, devant tout le personnel réuni. Elle trouve ça humiliant. Arizona l’encourage pourtant à le faire. Callie renâcle. Richard l’a déjà virée une fois, il ne va pas la réembaucher uniquement à cause de la fusion. Et puis il y a tant d’autres choses qu’elle pourrait faire en dehors de la chirurgie. Elle pourrait ouvrir une crèche, les bébés sont si mignons. Mais elle est refroidie lorsque le bébé dont s’occupe Arizona crache de la salive. Son amie se montre claire : il est hors de question qu’elle la laisse partir à l’autre bout du pays pour exercer son métier. Callie promet d’aller voir Richard… plus tard.

    Mark aperçoit Lexie dans un couloir. Il ne comprend pas ce qu’elle fait là alors que c’est son jour de congé. Essaie-t-elle encore d’aller au bloc ? Enervée, elle laisse tomber froidement qu’elle va donner un morceau de son foie à son père. Elle explique en quelques mots la situation. Steve s’apprête à faire une prise de sang quand Mark l’arrête. Il estime que Lexie n’a pas pris le temps de réfléchir à ce qu’elle allait faire. Il pense qu’elle devrait prendre quelques jours pour le faire. Ils pourraient en parler ensemble. L’intervention est trop dangereuse pour être décidée à la légère. Lexie s’en moque. Tout ce qu’elle sait, c’est que son père a besoin de cette greffe. Il n’y a rien d’autre à dire. Il n’est pas d’accord. Ils sont ensemble, ils vivent ensemble. C’est le genre de choses dont ils devraient parler et décider à deux. Elle n’a pas le doit de se faire opérer en lui laissant juste un petit mot. Lexie ne se laisse pas convaincre. Si Mark est son petit ami, Thatcher est son père. Mal à l’aise d’assister à cette scène, Steve annonce qu’il va enfoncer l’aiguille et que ça va faire un peu mal. Mark s’en va. 

    Izzie examine son patient, Randy, tandis qu’une jeune femme, Angela, essaie d’allumer la télévision avec la télécommande. Izzie lui conseille de la frapper contre quelque chose. Angela obéit et ça marche. Randy demande à Izzie ce qu’elle connait comme autres tours de magie. Elle lui résume ce qu’elle racontait aux médecins pour obtenir certaines choses, pendant le traitement de son propre cancer. Ensuite elle demande à Angela de quitter la chambre étant donné qu’elle doitfaire un toucher rectal à son mari. La jeune femme réplique que Randy n'est pas son mari, ils sont ensemble depuis 8 ans mais sans être mariés. Pourquoi acheter unevache lorsqu’on peut avoir le lait gratuitement ? Randy proteste. Il voulait la demander en mariage mais il a été quelque peu distrait par cette petite chose qu’on appelle le cancer. Angela sort après avoir reconnu qu’il avait les meilleures excuses du monde. Randy confie à Izzie que la bague de fiançailles est cachée chez lui, il attend juste le bon moment pour faire sa demande.

    Devant ses enfants, Mark explique à Irving en quoi consiste l’intervention qu’il lui a demandée. Il s’agit d’injecter du silicone dans le pénis et de le faire gonfler à l’aide d’une pompe qui sera placée dans le scrotum. Irene est gênée et Charlie trouve l’idée tout simplement ridicule. Son père a 82 ans. Irving ne voit pas en quoi cela l’empêcherait d’avoir une vie sexuelle. Il encourage Mark à continuer son exposé. Mais Charlie ne renonce pas. L’intervention est risquée, il pourrait y avoir une hémorragie. Veut-il mourir pour avoir une érection ? Mark ne peut s’empêcher de sourire. Irene pense avoir trouvé l’argument massue : leur assurance médicale ne couvre certainement pas ce genre d’intervention et elle sait qu’Irving ne voudrait pas puiser dans ses économies qui doivent servir à payer les études de sa petite-fille. Irving rétorque que, même s’il adore sa petite-fille, il faut arrêter de prétendre qu’elle va faire des études supérieures. Elle est jolie mais pas très futée. Et puis, c’est son argent, il en fera ce que bon lui semble. Avec feue son épouse, ils ont passé leur vie à économiser pour ce qu’elle appelait les jours pluvieux. Elle est morte avant qu’ils aient pu dépenser un seul cent. Il pense qu’elle serait fière qu’il fasse enfin quelque chose de bien pour lui. Charlie doute que sa mère aurait été fière qu’il ait une pompe dans le pénis. Mark met fin à la discussion en disant qu’il faut encore faire des tests. C’est ceux-ci qui leur diront si l’intervention peut être envisagée. En attendant, cela ne sert à rien de s’énerver.

    Cristina est appuyée, totalement dépitée, contre le tableau du planning lorsque Jim, l’autre neurochirurgien du Seattle Grace, arrive. Elle se fait charmeuse et lui dit qu’il a vraiment beaucoup de chance, elle est disponible, elle va pouvoir l’assister sur son intervention. Jim est étonné. Il la pensait totalement investie dans la cardio. Owen arrive et apprécie moyennement d’entendre Cristina dire à son confrère, d’un ton équivoque, qu’elle peut s’investir dans tout ce qu’il veut. Jim sourit avant de s’apercevoir que le petit ami officiel est là. Il part. Owen demande à Cristina si elle est prête à se prostituer pour une opération. Elle lui dit de la fermer, c’est à cause de lui qu’elle en est réduite à ça.

    Owen parti, c’est Meredith qui arrive pour se plaindre de la biologie. Avoir le même ADN que quelqu’un ne fait pas de lui un membre de votre famille ! Cristina estime pourtant que oui. Meredith lui parle de ce qui arrive à Thatcher et du fait que Lexie s’est portée volontaire pour lui donner un bout de son foie. Quand elle a entendu ça, elle a préféré sortir de la chambre. Thatcher n’est pas son père. Elle est bipée et part en disant que cette fois, il est peut-être vraiment mort.

    Owen et Izzie opèrent Randy. La situation est plus grave que prévu. Les lésions ont envahi plusieurs organes, les faisant fusionner. Lorsqu’Izzie demande comment y remédier, Owen est désolé de dire que ce n’est pas possible. Poursuivre l’opération serait faire pire que mieux.

    Meredith voit Lexie en train de pleurer auprès de Bailey et de Richard. Elle en déduit que Thatcher est mort. Lexie dément. Bailey apprend à Meredith que Lexie n’est pas compatible avec son père. Meredith demande ce qu’il en est avec Holly. Lexie la reprend, elle veut sans doute dire Molly, son autre sœur. Elle est actuellement au Bahreïn avec son mari et, de toute façon, ses antécédents médicaux lui interdisent d’être donneur d’organes. Richard intervient en disant à Meredith qu’il l’a faite appeler avant qu’on n’annonce la nouvelle à Thatcher, au cas où elle voudrait être présente. Elle le remercie de l’avoir tenue au courant mais elle doit aller se préparer pour son intervention maintenant. Lexie est manifestement déçue qu’à aucun moment elle n’ait pensé à se proposer comme donneur.

    Les résidents sont réunis dans un laboratoire pour déjeuner. Cristina ne comprend pas pourquoi ils doivent manger dans un endroit rempli d’organes en mauvais état. Meredith explique qu’elle ne tient pas à tomber sur sa demi-sœur qui, à travers ses yeux, clame son amour pour son papa. Elle n’en peut plus de ce spectacle affligeant. Cristina est désolée d’apprendre que Lexie n’est pas compatible avec Thatcher, elle avait espéré pourvoir participer à l’intervention. Lorsqu’Izzie lui demande si elle va passer les examens, Meredith répond qu’il n’en est pas question. Elle connait à peine Thatcher. Cristina l’encourage à le faire quand même, juste comme ça. Alex est d’accord, si elle ne le fait pas, elle pourrait le regretter. Cristina insiste. Ce n’est peut-être qu’un soulard mais il lui a fait un beau cadeau, le plus beau de tous, la vie. Izzie se met à rire et demande à son amie de ne pas les écouter. Tous ce qu’ils veulent, c’est aller au bloc. Elle dit à Alex qu’il a une saleté dans le cou. Lorsqu’il veut l’enlever, tous réalisent qu’il s’agit en fait d’une tique. Il les supplie de la lui enlever avant de se mettre à hurler de peur.

    Irwin affirme à Mark que, même si ses enfants trouvent son idée superficielle, il veut vraiment subir l’intervention. Le chirurgien estime que, si son amie l’aime vraiment, elle devrait comprendre qu’il ne soit plus capable de la satisfaire. Irwin est amusé. Mark est bien trop jeune, il ne peut pas comprendre. Mais un jour, il se réveillera et toutes ces choses merveilleuses qu’il aura vécues, le diplôme, le mariage, les enfants et les petits-enfants, tout sera derrière lui. Tout sera fini. Il n’y aura plus qu’une masse d’hier et très peu de lendemains. Il n’était jamais retombé amoureux depuis la mort de sa femme, 20 ans plus tôt. Et un soir, à la table de bingo, Marion est venue s’asseoir et… Mark termine sa phrase : et il savait. Irwin conclut en disant que Marion est son lendemain.

    Lexie demande à Bailey si elle accepterait de mentir au Centre des greffes en affirmant que Thatcher est sobre depuis plus d’un an. Les gens lui font confiance, ils l’écoutent… Bailey l’interrompt. Elle a 15 autres patients en attente d’une greffe. Neuf d’entre eux ont eu un problème d’alcool. Alors elle ne mentira pas, ni pour elle, ni pour personne.

    Pendant que Cristina le soigne, Alex exprime sa rage. Comment peut-on aimer cette vie-là, avec ces écureuils qui font la fête sur le toit toute la nuit ? Il n’est pas fait pour le camping. Il a été élevé dans un bar et il chassait les araignées. Et il ne parle même pas de la plomberie à la caravane. Les toilettes ? Un seau derrière la caravane ! Et Izzie avec son idée saugrenue que le mariage est une folle aventure. Pourtant, il le lui a dit. Ils pourraient très bien retourner chez Meredith. Cristina le lui déconseille. Après tout ce qu’a vécu Izzie, ce serait une catastrophe. Lorsqu’il lui demande ironiquement depuis quand elle joue les conseillers matrimoniaux, elle répond que quand on a sauvé la vie d’une personne, on ne veut que son bien.

    Callie et Arizona sont sur un banc, dans un parc de la ville. Callie a fait une liste des arguments qu’elle compte employer avec Richard : 50 raisons de la nommer titulaire. Elle commence à les énumérer. Après la troisième, elle est étonnée de voir Arizona plier bagages. Comme elle s’offusque, Arizona lui explique que, la veille, elle a perdu son infirmière de bloc préférée, une mère seule avec trois enfants. Et le matin même, elle a dû opérer un bébé de 10 mois sans l’aide précieuse de cette femme. La nouvelle infirmière n’a pas su l’aider valablement tout simplement parce qu’elle ne connaissait pas ses habitudes. Elle espérait pouvoir se détendre un peu pendant ce déjeuner avec sa petite amie. Callie s’excuse. Arizona lui dit que de toute façon Richard ne peut que refuser ou accepter de la reprendre. Mais une fois qu’il aura pris position, elles sauront.

    Derek et Meredith sont en salle de scanner avec leur patient. Il craint qu’elle ne soit pas en forme pour l’assister, à cause de son père. Il y aura d’autres interventions de ce genre, elle devrait peut-être passer son tour. Elle ne comprend pas pourquoi tout le monde la regarde comme si elle devait quelque chose à Thatcher. Pour elle, il reste le méchant. Derek estime qu’effectivement elle ne doit rien à son père. Il l’embrasse et s’en va. Elle veut le rappeler lorsque Lexie arrive. Au risque d’être renvoyée, elle a consulté son dossier médical. Elle aurait aimé ne pas avoir à lui demander cela mais il s’avère que Meredith a le même sang que leur père. Elle est parfaitement consciente qu’elle ne considère pas Thatcher comme son père, qu’il n’a jamais été là pour elle, et elle ne lui aurait jamais demandé de faire quelque chose pour lui, parce qu’il ne le mérite pas. Mais là, il est question de sa vie. Alors si elle ne veut pas le faire pour lui, qu’elle le fasse pour elle. Lexie supplie sa sœur de tout faire pour qu’elle puisse garder son père. Parce autant il a été merdique avec sa fille aînée, autant il a été merveilleux avec les cadettes. Il n’a jamais manqué aucun des spectacles à l’école, il a assisté à la remise des diplômes. Elle sait qu’il n’est pas le père de Meredith mais c’est elle qui a son sang. Meredith a écouté le discours sans broncher. A la fin, elle regarde Derek à travers la vitre. Ils échangent un regard.

    Meredith est dans la chambre de son père pour lui annoncer qu’ils ont trouvé un donneur compatible. L’intervention est prévue pour le soir même. Il est content mais il est étonné parce qu’il pensait ne pas pouvoir être repris sur la liste des demandeurs d’organes. Elle lui apprend alors que le donneur, c’est elle. Elle a fait les tests, elle est le donneur idéal. Donc elle va se faire opérer et il recevra son morceau de foie. Il la retient alors qu’elle veut s’en aller. Il est alcoolique, ce qui lui arrive est de sa faute, avoue-t-il. Il ne peut pas accepter ce qu’elle veut faire. Il lui a fait assez de mal. L’offre est généreuse mais il ne peut l’accepter.

    Owen et Izzie ont appris à Randy qu’il était condamné. Angela est effondrée. Elle ne comprend pas que l’on ne puisse rien faire pour la sauver. Il a seulement 31 ans ! Ils viennent juste d’acheter un appartement et adopter un chien. Ils ne peuvent pas juste le renvoyer chez lui sans rien faire. Quel genre de médecins sont-ils donc ? Randy tente de la calmer. Ils ont fait tout ce qui était possible de faire. Owen leur a donné un peu plus de temps à passer ensemble, du temps qu’ils n’auraient pas eu s’il n’était pas intervenu. Izzie n’en peut plus et sort de la chambre. Owen la suit. Elle est révoltée, elle estime qu’il y d’autres procédures à tenter. Il est certain que cela ne servira à rien. Le cancer de Randy est incurable. Il ne veut pas faire subir d’autres interventions douloureuses à cet homme qui n’a que 13% de chances de s’en sortir. Izzie lui fait remarquer qu’elle n’en avait que 5. Elle aussi a un cancer incurable mais elle vit avec. Et la seule raison pour laquelle c’est arrivé, c’est parce que personne ne lui a dit que tout avait été fait. Elle est là parce que des gens se sont battus pour elle, Cristina par exemple. Randy mérite la même chance.

    Meredith affirme à Alex qu’elle est soulagée. Elle a fait ce qu’elle avait à faire. Elle a fait un cadeau. Mère Teresa serait fière d’elle. Alex lui dit que si elle veut, elle peut reculer. Elle a le droit de dire ce qu’elle veut. Lorsqu’elle lui dit qu’elle a essayé de le faire, il lui conseille d’essayer encore.

    Derek l’aperçoit, seule, assise sur une chaise dans un couloir. Puis elle se lève et tourne en rond. Cristina arrive derrière lui et assiste à la scène. Comme elle veut rejoindre son amie, Derek l’en empêche. Ils la regardent se débattre avec elle-même.

    Mark rassure Charlie et Irene sur l’état d’Irwin qui, selon lui, a le cœur d’un homme de 50 ans. Il pourra supporter l’intervention. Charlie s’incline, après tout si c’est ce que veut vraiment son père, il ne peut l’en empêcher. Mais à une condition, il devra quitter le home et venir habiter avec eux. Irwin proteste, il ne veut absolument pas vivre avec eux. Irene estime que de vivre seul l’amène à prendre des décisions irrationnelles. Il sort avec une femme plus jeune que lui, il entre dans sa chambre en cachette la nuit. Tout ça n’est pas un comportement digne d’un homme de son âge. Ils vont lui installer un lit dans la chambre de leur fille qui est enchantée à l’idée de passer plus de temps avec son grand-père. Le discours commence à énerver Mark qui ne peut s’empêcher de donner son avis. Irwin veut juste bander ! Il s’adresse à Charlie : un jour il sera dans la même situation que son père. Que fera-t-il si ses enfants l’empêchent de vivre sa vie ? Il ne doit pas oublier que ce vieil homme est son père, celui qui a toujours pris soin de lui, qui lui a tout donné. Et maintenant qu’il demande quelque chose, il oserait le lui refuser ? Charlie a-t-il une idée du nombre de personnes qui aimeraient rendre à leurs parents ce qu’ils leur ont donné ? Mark tient à ajouter encore une chose : il n’y a rien de mal à sortir avec une femme plus jeune que soi. Cela vous permet de rester jeune. Il affirme qu’il donne là une opinion purement professionnelle. Fort de cet appui, Irwin défie ses enfants du regard.

    Richard consulte le dossier de Thatcher. Celui-ci lui demande s’il est courant que le chef prête autant d’attention à ses patients ou bien est-il un cas particulier ? C’est parce qu’il a eu une aventure avec Ellis ? Thatcher s’excuse aussitôt pour cette remarque douteuse. Thatcher avoue qu’il ne sait pas comment il a fait pour en arriver là. Richard connait bien le sujet. Il sait que chaque matin, au réveil, on se promet que c’était la dernière fois qu’on a bu. Et on y réussit… jusqu’à ce qu’il soit 9h, ou midi. Parfois on tient le coup un peu plus longtemps. Et on est tellement content de soi qu’on veut se récompenser… par un petit verre. On se convainc soi-même qu’il n’y en aura qu’un. C’est une maladie. Quand on l’a, on ne peut pas la stopper. Thatcher ne pouvait pas ne pas faire ce qu’il a fait. Mais maintenant, Meredith lui offre une seconde chance. Il doit accepter le foie, tout de suite, s’il veut vivre. Thatcher avoue ses scrupules. Il sait qu’il a volé l’enfance de sa fille. Il ne peut plus rien lui prendre. Il demande à Richard de veiller sur ses filles. Il lui doit au moins ça. Richard baisse la tête.

    Izzie est heureuse d’annoncer à Alex que Randy va repartir au bloc. Elle a réussi à convaincre Owen. Elle lui demande ensuite comment il va. Elle est désolée pour la tique. Pour lui faire plaisir, il répond qu’il va bien. Ce n’est qu’un petit prix à payer pour avoir le plaisir de vivre au grand air. Elle est enchantée et l’embrasse.

    Meredith réfléchit encore, sous les yeux inquiets de Derek. Il sait qu’elle a pris sa décision lorsqu’il la voit partir en direction de la chambre de son père. Celui-ci est en compagnie de Lexie. Meredith se lance. Pour elle, Thatcher est le gars qui préparait ses céréales tous les matins. C’est tout ce dont elle se souvient. Il n’est pas son père, juste le mec des céréales. Et s’il meurt, il est fort probable que cela ne changera rien à sa vie. Mais cela changerait celle de Lexie. Celle-ci serait anéantie par la mort de son père. Il est hors de question que Meredith laisse faire ça. Elle ne sait pas ce que c’est d’avoir un père mais elle sait ce que c’est d’avoir une sœur, et c’est bien. Et s’ils arrivent à surmonter cette épreuve, alors les portes seront ouvertes pour eux. Ils pourront apprendre à se connaître. Elle sort avec un petit sourire tandis que Lexie et son père, émus, peinent à retenir leurs larmes.

    Mark explique par un dessin comment fonctionne l’implant pénien. Il reconnait qu’il y a un risque mais c’est la solution la meilleure, technologiquement parlant, pour résoudre le problème du patient. Cristina surprend la fin de la conversation et fait irruption dans la pièce. Est-ce qu’ils seraient en train de parler d’une intervention à haut risque ? Alors qu’Owen commence à dire qu’il pense qu’elle n’a pas réellement envie de savoir ce dont il s’agit, Derek prend la parole. Il pense qu’au contraire ce serait un réel défi pour elle. Discrètement, Mark cache son croquis et demande à son ami s’il pense qu’elle est de taille à gérer un tel cas. Comme Derek affiche un air peu sceptique, la jeune femme fait sa propre publicité. Owen comprend où ses confrères veulent en venir et ne dit plus rien. Mark annonce à Cristina qu’elle l’assistera. Elle part, enchantée. Les trois hommes éclatent de rire. Owen sait qu’il va le payer très cher mais ça en vaut la peine.

    Très sûre d’elle, un peu méprisante même, Cristina enlève le dossier d’Irwin, des mains de l’infirmier qui le tenait. Elle se présente au patient et ouvre le dossier. C’est ainsi qu’elle apprend de quoi il s’agit. Irwin lui révèle que l’infirmier qu’elle a chassé s’apprêtait à le raser.

    Lorsqu’elle l’apprend, Meredith, qui est conduite au bloc, se moque d’elle. Après tout, elle voulait une intervention. Cristina estime que mettre une pompe à vélo dans un vieil homme n’est pas de la chirurgie. C’est une punition. Meredith rétorque qu’au moins elle ne devra pas rester au lit pendant tout un mois. Elle compte sur son amie pour lui relater tous las potins et aussi lui raconter comment ça se passe avec les gars du Mercy West. Elle veut tous les détails, même les plus horribles. Tout à coup, elle demande à Cristina si ce qu’elle est en train de faire est stupide. Cristina répond que non, elle va sauver la vie de son père. Derek arrive, habillé pour aller au bloc. Meredith lui demande ce qu’il fait là. Il répond qu’il est hors de question pour lui de la laisser seule dans un tel moment. Bailey arrive et objecte que ça ne marche pas comme ça. Elle ordonne à Cristina de se trouver quelque chose à faire ou elle s’en chargera. Avec un regard noir vers Derek, Cristina répond qu’elle a un pénis à opérer. Comme Bailey le regarde, Derek dit qu’il veut aller au bloc avec Meredith, il restera assis, à côté de son visage, il ne dira pas un mot. Il sait qu’il s’agit de l’intervention de Bailey, et il respecte ça, mais c’est sa femme qui va être opérée. En voyant l’air comblé de Meredith, Bailey ne trouve plus rien à objecter et ils entrent tous les trois dans la salle.

    Dans une autre salle, Randy fait part de ses regrets à Izzie. Il n’aurait pas dû attendre pour demander son amie en mariage. Il ne veut pas la surcharger avec un mari malade mais il semble que cela fasse partie du package maintenant. Que doit-il faire ? Il ne veut plus gaspiller son temps. Izzie le rassure. Il ne le fera pas. L’anesthésie commence.

    Bailey se recueille un instant, les yeux fermés, avant de regarder Meredith, endormie, sur laquelle veille Derek, une main caressant le haut de sa tête. Tout à coup, elle se penche vers sa patiente un peu particulière pour lui parler. Elle a eu cinq internes. Quatre d’entre eux se sont retrouvés sur sa table d’opération. L’une a eu le cancer, l’autre est mort. Meredith n’a pas intérêt à lui faire un mauvais coup. Derek regarde sa collègue avec tendresse. Elle commence l’incision.

    A la fin de l’intervention sur Irwin, Mark annonce avec un clin d’œil à l’intention de son équipe que c’est à Cristina que va revenir l’honneur de tester l’appareillage. Il la défie en disant qu’il comprendrait très bien qu’elle passe son tour. Elle réplique qu’elle ne le fera pas. Ils peuvent tous considérer tout ceci comme une plaisanterie mais elle compte bien faire son travail. Elle fait le test et Mark est très satisfait. Steve qui est là aussi, se montre même envieux.

    Bailey prélève un bout du foie de Meredith qui est immédiatement emmené dans la salle où se trouve Thatcher. C’est Richard et Alex qui vont se charger de la transplantation.

    Randy fait une hémorragie.

    Thatcher aussi. Alex fait remarquer à Richard qu’il ne peut vraiment pas le laisser mourir. Richard en est tout à fait conscient et le fait savoir sèchement.

    Les équipes médicales se démènent pour sauver les deux hommes.

    Épuisée, Lexie dort assise, contre le torse de Mark. Bailey les rejoint. Mark refuse de réveiller son amie si les nouvelles sont mauvaises. Bailey lui dit qu’alors il peut la réveiller.

    Randy meurt. Owen sort, énervé, de la salle. Izzie a les larmes aux yeux. Dans l’ascenseur, il regrette d’avoir empêché Randy de vivre les quelques mois qui lui restaient. Elle s’excuse, tout est de sa faute. Il l’interrompt, non, c’est de la sienne. Il a pris la mauvaise décision. Il aurait dû plus réfléchir. Il a eu tort de la prendre sur ce cas. Elle n’était pas prête. Il y a un cas sur un million qui peut se sortir d’une telle situation. Elle a été ce cas. Mais elle ne peut être à la fois patiente et médecin. Elle va devoir choisir. Elle le regarde annoncer à Angela la mort de son petit ami.

    Mark est au chevet d’Irwin lorsque celui-ci se réveille. Il pense qu’il ne sera pas déçu du résultat. Tout à coup, Charlie rentre avec Marion qu’Irwin est tout heureux de présenter à son docteur. Mark est attendri par la scène.

    Richard est à peine sorti du bloc que Cristina l’agresse. Elle a de bonnes mains, rapides et adroites. Elles peuvent tout faire, même les interventions les plus complexes. Ces mains sont faites pour la chirurgie. Aujourd’hui, au lieu d’être plongées dans un cœur, au lieu de sauver une vie, elles ont enlevé une tique et installé une pompe dans un pénis. Richard ne voit pas où est le problème. Cela met Cristina en rage. Il peut bien la licencier. Puisqu’il doit encore faire des coupes, alors qu’elle en fasse partie. Parce qu’il ne sait pas lui donner un brillant titulaire en cardio, qui a envie de lui enseigner sa matière, alors elle préfère s’en aller. Tout le monde a peur de perdre son emploi, elle aussi, mais si elle ne peut pas apprendre, si elle ne peut pas utiliser son don, elle préfère partir.

    Izzie dit à Angela qu’une fois rentrée chez elle, elle devrait ouvrir la boite où Randy conservait son protège-dents.

    Callie entre dans la salle où Richard se repose. Intriguée par son attitude, elle lui demande si tout va bien. Il lui dit qu’il a la responsabilité de faire de cet hôpital la meilleure infrastructure médicale que l’on puisse avoir, pour réparer ce qu’il a brisé. Même si c’était il y a 20 ans. Les larmes aux yeux, il déclare que si, maintenant il doit être le mauvais gars, le méchant, il le sera. Elle sait que ça doit être dur pour lui. Il la remercie. Elle n’ose plus lui dire ce pour quoi elle est là et s’en va après lui avoir dit de prendre soin de lui. Il lui dit qu’il l’attend demain. Elle n’aura qu’à dire à l’accueil qu’elle a été nommée titulaire au Seattle Grace et qu’elle veut un nouveau badge. Il sort après l’avoir invitée à reprendre quelques viennoiseries. Ce serait bête de les gaspiller.

    Le lendemain matin, Izzie sort de la caravane. Alex se réveille en sursaut à cause du hurlement qu’elle pousse avant de rentrer précipitamment. Elle annonce qu’ils doivent déménager.

    A travers la vitre de la chambre, Derek regarde d’un air attendri Meredith qui se repose, avec Lexie qui dort, la tête posée sur son lit. Les deux femmes se réveillent en même temps. Lexie s’inquiète aussitôt de sa sœur. A-t-elle mal ? A-t-elle soif ? Meredith lui demande si elle a passé toute la nuit près d’elle. Lexie reconnait qu’elle s’est partagée entre elle et leur père, qui va bien. Meredith est contente.

     

    Voix off : Quand on est chirurgien, tout le monde veut un morceau de vous. Nous prêtons un petit serment et tout à coup, nous croulons sous les obligations, envers nos patients, envers nos collègues, envers la médecine. Alors nous faisons ce que toute personne sensée ferait. Nous faisons des promesses en espérant qu’elles seront oubliées. Mais tôt ou tard, elles nous rattrapent toujours. Et parfois, nous nous rendons compte que l'obligation que nous redoutons le plus ne vaut pas la peine de fuir.


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