• Episode 6.13 : State of Love and Trust

    Titre français : Réveil brutal

    Scénariste : Stacy McKee

    Réalisateur : Jeannot Swarc

    Diffusion États-Unis : 4 février 2010 sur ABC

    Diffusion France : 2 février 2011 sur TF1

     

    Voix off (Derek) : Nous demandons beaucoup à nos patients. Nous les endormons, puis nous les incisons. Nous farfouillons leur cerveau et leurs tripes avec des instruments pointus. Nous leur demandons une confiance aveugle. L'ironie est que c'est dur pour les chirurgiens de faire confiance, parce que nous sommes entraînés depuis le premier jour à ne faire confiance à personne, sauf à nous-mêmes. Les seuls instincts sur lesquels nous pouvons compter sont les nôtres. Les seules capacités sur lesquelles nous pouvons compter sont les nôtres. Jusqu'au jour où nous quittons la classe et que nous entrons au bloc. Nous nous retrouvons entourés par les autres, une équipe d'autres, une équipe sur laquelle nous devons compter, que nous ayons confiance en eux ou pas.

     

    Deux tasses de café à la main, Meredith entre dans le bureau où Derek hésite sur le choix de sa cravate. Elle lui conseille la bleue. Quand il doute, il doit toujours porter du bleu, ça fait ressortir ses yeux. Il sourit et la remercie. Il ne lui cache pas qu’il est stressé. Il sait que tout le personnel de l’hôpital aime Richard. A leurs yeux, maintenant, il est celui qui a poignardé son ami dans le dos pour prendre sa place. Ils lui en veulent tout comme elle lui en veut. C’est vrai, elle lui en veut, admet Meredith, mais cela ne veut pas dire qu’elle pense qu’il ne va pas s’en sortir. Elle sait qu’il fera un très bon chef. Ils se sourient.

    Cristina et Owen font l’amour.

    Les résidents ont été convoqués à une réunion. Jackson aimerait en savoir le sujet. Reed a entendu parler d’un coup d’état. Charles confirme. Il paraît que Derek a pris la place de Richard. Est-ce vrai ? Lexie qui est devant avec Alex refuse de parler. Jackson n’est pas dupe, elle est la sœur de la femme de Derek. Il ne faut pas essayer de leur faire croire qu’elle n’est au courant de rien. Alex lui demande de cesser de les importuner. Charles insiste. Il a entendu dire que Derek avait l’intention de mettre de l’ordre dans la maison. Peut-être va-t-il commencer par Alex. Celui-ci réplique qu’il est à l’abri, puisque lui et Derek habitent dans la même maison. Il pense plutôt que c’est aux gens de Mercy West de surveiller leurs arrières. Il est bien connu que Derek n’a pas approuvé la fusion. Lexie n’est pas d’accord avec lui. Derek ne va pas renvoyer les gens uniquement parce qu’ils viennent de Mercy West. Il est loyal et juste. Ouais, réplique Jackson, qu’elle aille donc dire ça à Richard Webber.

    Bailey et Meredith sont au bloc, en train d’enlever une tumeur. Bailey dit à son assistante qu’elle va pouvoir assister à la fin du grand discours de Derek. Mais la patiente fait de la tachycardie. L’équipe ne comprend pas ce qui se passe. Tout a l’air en ordre, il n’y a aucune hémorragie apparente. Bailey fouille dans les boyaux cherchant la cause du malaise lorsqu’elle a l’impression que la patiente bouge. Meredith confirme : elle est en train de se réveiller. Effectivement, on voit la jeune femme qui roule des yeux affolés. L’anesthésiste semble paniquer. Bailey ne se prive pas de l’engueuler et lui intime l’ordre de l’anesthésier à nouveau. Pendant ce temps, Meredith tente de rassurer la jeune femme qui se rendort enfin.

    Dans le grand hall du service, Owen passe à côté de Teddy qui lui demande si Derek compte faire un grand discours. Il n’en sait rien. Quand elle tente d’évoquer ce qu’elle la lui a dit chez Joe, il lui coupe la parole. Il ne veut pas parler de ça. Il rejoint Cristina qui se trouve en compagnie de Callie, Arizona, Alex et quelques autres. Derek leur fait face, il est nerveux. Callie s’étonne de la façon dont il est vêtu. Owen trouve que c’est bien, ça fait chef. Par contre, Cristina, trouve que ça fait employé des pompes funèbres. Arizona leur annonce qu’elle a promis à Derek qu’ils l’applaudiraient. Cristina est moqueuse. Dans le fond de la salle, Mark lance des regards noirs à Lexie. Derek toussote avant de remercier tout le monde d’être présent. Il sait qu’ils ont beaucoup de travail alors il va être bref. Comme ils le savent, il a été nommé chef intérimaire du service de chirurgie. Son but est que la transition se fasse aussi calme que possible. Il sait que tout le monde a été chamboulé ces derniers mois. Des erreurs ont été faites. Mais il a bien l’intention de les rectifier et de rendre à cet hôpital sa gloire passée. Voilà une idée qui réjouit Cristina. Par contre, Jackson est moins enthousiaste. Ce discours semble confirmer les prédictions d’Alex, à savoir que les gens de Mercy West sont foutus. Alex jubile. Reed attire leur attention sur l’arrivée de Richard, qui est accompagné de Larry Jennings, le président du Conseil d’Administration. Derek est perturbé de voir son mentor. Il bafouille quelque peu avant de remercier le personnel pour le soutien qu’ils vont lui manifester. Comme promis, Arizona applaudit, suivie peu à peu des autres, nettement moins enthousiastes qu’elle à se manifester ainsi.

    Teddy voit Owen et Cristina s’embrasser avant de s’éclipser. Elle va trouver Jackson et lui demande d’aller chercher ses dossiers pour les lui apporter dans la chambre d’un patient. Comme il objecte que Cristina va très certainement s’en charger, elle lui apprend que celle-ci n’est pas dans son service aujourd’hui, par contre lui l’est.

    De son côté, Arizona s’adresse à Alex dont elle sait, par Bailey, qu’il est l’avenir du service pédiatrie. Comme elle veut s’assurer que sa collègue a raison, il va travailler avec elle aujourd’hui. Il lui demande ce que Bailey a dit de lui. C’est Jackson qui répond : il est le meilleur baby-sitter de l’hôpital. Arizona apprécie moyennement la remarque. Sans doute pense-t-il que la pédiatrie est une discipline trop douce. Jackson nie avoir pensé cela mais, une fois qu’elle est partie, il se moque d’Alex. Qui est le pigeon maintenant ?

    Lexie tente une approche auprès de Mark. Elle a entendu dire que Sloan avait quitté la clinique de Los Angeles. C’est chouette. Va-t-elle revenir bientôt ? Mark agit comme si elle n’était pas là. Elle n’en revient pas qu’il refuse de la regarder. Il rejoint Callie qu’il entraine pour examiner un patient. Ulcérée, Lexie l’accuse d’être immature, attirant sur elle l’attention de tous.

    Larry, Richard et Derek se sont réunis dans un bureau. Larry explique à Richard qu’il a deux options. Soit il accepte de prendre sa retraite anticipée, ce qui signifie aussi que sa licence de médecine ne sera plus valide et qu’il devra quitter l’hôpital immédiatement, sans espoir de retour. Derek intervient. Il n’est pas question que Richard signe un tel document. Il va plutôt signer celui-là. Il avance un document que Larry se charge d’expliquer. Il est indiqué que Richard s’est porté volontaire pour faire partie du programme de désintoxication et réinsertion des médecins. Derek encourage son ami à accepter. Une fois qu’il en sortira et qu’il sera redevenu sobre, il pourra reprendre son poste. Richard demande un temps de réflexion. Derek ne comprend pas. Il ne peut tout de même pas envisager de démissionner. Les deux hommes échangent un regard. Une infirmière vient frapper à la porte, elle a une communication à faire au chef. Par habitude, Richard répond avant de réaliser qu’il n’est plus le chef. L’infirmière demande à Derek de la suivre. Il y a un problème qui requiert qu’il s’en occupe. Le cœur lourd, Richard regarde son ancien protégé sortir de la salle.

    Derek est aussitôt assiégé par Bailey, Meredith et l’anesthésiste. Celui-ci prétend que la patiente a reçu la dose d’anesthésie qui convenait. Bailey réplique qu’elle s’est tout de même réveillée sur la table. Meredith, quant à elle, veut être sûre, qu’elle ne sera pas impliquée dans cette histoire. Comme ils parlent tous en même temps, Derek leur demande de se taire Il envoie Meredith surveiller la patiente. Derek, qui peste qu’un tel cas lui arrive, demande ensuite aux deux autres s’ils pensent que la patiente pourrait se souvenir de ce qui est arrivé et donc les poursuivre en justice. Blessé, l’anesthésiste s’éloigne. Assez content de lui, Derek demande à Bailey s’il a bien réagi. Légèrement ironique, elle lui dit qu’il a eu une attitude de chef mais qu’il devrait enlever la cravate. Il s’exécute aussitôt. Ils se retrouvent tous les quatre dans la chambre de la patiente qui est en compagnie de son mari. Bailey lui annonce que la tumeur a été retirée dans son entièreté. Lorsque Derek lui dit que c’est une bonne chose, la jeune femme lui demande ce qu’il pense du fait qu’elle s’est réveillée en pleine intervention. Elle a pu sentir sa proche chair brûler. Elle était couchée, incapable de parler, mais elle les sentait massacrer ses tripes. Ils n’ont aucune idée de l’effet que cela fait.

    En sortant de la chambre, l’anesthésiste veut récapituler avec Bailey tout ce qu’ils ont fait mais elle lui coupe la parole. Cette femme est traumatisée. La seule chose qui va leur arriver est qu’ils vont être poursuivis en justice, par sa faute à lui. Il exige qu’elle lui parle sur un autre ton. Elle ne sait pas ce qui a cloché au bloc. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’il est nouveau. Il doit sûrement être aigri parce que sa place de parking au Mercy West était meilleure qu’ici. Elle sait aussi qu’il est anesthésiste, ce qui implique qu’il reste de longues heures assis au bloc, tandis que de l’autre côté de la table, il y a une personne qui fait tout le vrai boulot et qui va être poursuivi pour ça. Elle ne sait pas comment ça se passe à Mercy West mais, ici, au Seattle Grace, ils s’attendent à pouvoir faire confiance au gars de l’anesthésie. Ils attendent de lui qu’il fasse son boulot aussi bien qu’eux, qu’il reste attentif et concentré, même si l’intervention est longue pour que le patient demeure inconscient. 

    Alex palpe l’abdomen d’un adolescent tandis qu’Arizona interroge ses parents. Depuis quand Brad souffre-t-il ? Depuis des mois. Elle aimerait savoir si la douleur est constante ou bien si elle a des pics. Le jeune garçon répond qu’en général il a plus mal le matin, juste après le petit-déjeuner. C’est-à-dire quand il doit aller à l’école, ajoute le père. Le jeune homme proteste, il a mal à d’autres moments. Exact, renchérit le père, par exemple quand il a une interrogation d’espagnol ou une présentation à faire en histoire. Lorsqu’Alex avance que le stress peut aggraver les douleurs abdominales, le père el conjure de ne pas encourager le comportement son fils. Selon lui, celui-ci feint d’avoir mal pour éviter d’aller à l’école. Alex dit à Arizona que l’abdomen est souple, non rigide. Les bruits intestinaux sont normaux. Cependant les médecins conviennent de faire un scanner. Le père fait remarquer à son fils que cet examen va lui coûter des centaines de dollars et que l’assurance n’en couvrira qu’une partie. Brad nie une fois encore simuler la douleur. Il le jure.  

    Cristina court derrière Teddy sur la passerelle. Elle a constaté que Jackson allait l’assister sur toutes ses interventions ce matin. Elle aimerait savoir s’il y a quelque chose de prévu pour elle. Teddy lui fait remarquer que, depuis qu’elle est là, elle l’a prise sur chacun de ses cas. Mais le Seattle Grace étant aussi un hôpital universitaire, elle se doit de faire partager son savoir aux autres aussi. Elle doit donner la même chance à tous les résidents. Cristina assure qu’elle comprend, même si elle ne cache pas sa déception. Elle aimerait savoir quand elles retravailleront ensemble. Teddy lui répond qu’elle ne sait pas, avant d’ajouter qu’elle ne peut pas, pas aujourd’hui. Elle s’en va.

    Bailey et Meredith veulent examiner la cicatrice de leur patiente, Leslie, mais celle-ci les repousse violemment. Elle refuse que Bailey la touche. Cette dernière tente de la calmer. Elle sait qu’elle a eu une dure journée mais… Leslie l’interrompt. Elle se souvient de l’avoir entendue crier dans la salle d’opération, elle paniquait. Meredith fait remarquer à sa supérieure que l’incision s’est rouverte, il y a du sang sur la blouse. De plus, Leslie est en tachycardie. Lorsque Bailey veut lui placer le masque à oxygène, elle se met à hurler. C’est donc Meredith qui doit procéder aux soins sous la houlette de Bailey.

    Lexie propose son aide à Callie qui met de l’ordre dans le matériel. Mais ce n’est qu’un prétexte. En fait, elle veut lui parler de Mark qui refuse de lui adresser la parole ou de la regarder. Tout en se confiant, Lexie réduit en miettes des rouleaux d’ouate. Callie lui demande d’arrêter mais rien n’y fait. Lexie est consciente qu’ils ont rompu mais ils travaillent ensemble. De plus, elle veut devenir chirurgien plastique. Ça, Callie en doute. Lexie continue. Quoiqu’il en soit, ils vont être amenés à se voir tous les jours. Il est le meilleur ami du mari de sa demi-sœur. Callie reconnait que Mark est injuste avec elle. Lexie ne comprend pas pourquoi il lui en veut autant d’avoir eu une relation d’une nuit, alors que lui-même a couché avec Addison. Exact, répond Callie, et plus d’une fois. Cette nouvelle scandalise Lexie qui sort aussitôt.

    Arizona et Alex examinent les résultats des examens de Brad et ne constatent rien d’anormal. Alex est sceptique. Il est peu probable qu’un jeune préfère être hospitalisé plutôt que d’aller à l’école. Arizona n’est pas d’accord. Enfant déjà, elle adorait les hôpitaux : pas d’école, pouvoir jouer avec le matériel médical… Ils décident de passer en revue les symptômes du jeune garçon : sévères mais intermittentes douleurs abdominales, résultats d’analyses normaux, pas de fièvre, abdomen souple à l’examen… Arizona pense qu’ils sont en train de passer à quelque chose. Tout à coup, Alex a une illumination : il pourrait s’agir d’une ischémie mésentérique chronique. Rare chez un adolescent mais possible s’il a des problèmes vasculaires, selon Arizona. La seule façon de s’en assurer, c’est de faire une laparoscopie. Elle doute que le père de Brad marque son accord pour une intervention exploratoire.

    Owen tourne en rond dans la salle des chaudières. Cristina le rejoint. Elle est ulcérée que Teddy l’ait blackboulée. Elle n’a pas l’occasion de s’expliquer car il se jette sur elle, pour un baiser aussi passionné que violent. Il s’interrompt pour lui dire qu’il ne veut pas parler de Teddy. Le veut-elle ? Evidemment que non. Tout en recommençant à l’embrasser, Owen la pousse contre le mur et commence à se déshabiller.

    Les résidents observent Richard qui est toujours assis devant les documents qu’il doit signer. Ils commentent la situation. Selon Reed, il a fait une dépression nerveuse. Pour Charles, il se droguerait. Derek qui était un peu plus loin, leur demande sèchement d’aller exercer leur métier maintenant. Il entre dans le bureau et dit à Richard qu’il n’est pas bon pour lui de rester assis là. Ça ne fera pas avancer les choses. Il doit juste signer les papiers et aller suivre une cure de désintoxication. Comme il n’obtient pas de réponse, il lui intime l’ordre de signer. Richard se lève et lui demande qui il croit être pour lui parler ainsi. Il n’est ni son patron ni son chef. Il peut peut-être lui voler son bureau mais… Derek se met à crier. Il a juste essayé de l’aider à résoudre ses problèmes tout comme Richard l’avait fait pour lui. Richard rétorque qu’effectivement, il l’a aidé, en ne le virant pas. Derek riposte : Richard a signé son acte de mort lorsqu’il a recommencé à boire. Le ton monte entre les deux hommes. Richard demande à Derek de se retirer de sa vue. Derek refuse. Il est hors de question que Richard démissionne en lui faisant porter le chapeau. Lui, il a fait ce qu’il avait à faire, et rien de plus. Richard lui demande de répéter ça en le regardant dans les yeux. Derek ne baisse pas le regard et avoue qu’il voulait avoir le poste. Mais il ne voulait pas que la carrière de Richard prenne fin. Cela n’est plus de son ressort, réplique Richard. C’est à lui qu’appartient la décision maintenant. Il lui demande de sortir. Derek crie qu’il n’en est pas question. Meredith entre et leur demande d’arrêter. Les gens les regardent. Derek se retourne et constate qu’elle dit vrai : de nombreuses personnes les observent de l’autre côté de la vitre. Il sort et leur dit de reprendre leur travail. Mark et Owen échangent un regard. Meredith quitte le bureau, laissant Richard reprendre sa réflexion.

    L’anesthésiste entre dans le bureau où se trouve Bailey en lui disant qu’il aimerait recevoir ses excuses. Il lui tend des résultats d’analyse qui prouvent que Leslie assimile rapidement les produits anesthésiants, bien plus vite que le commun des mortels. Il n’y avait aucun moyen de le savoir avant l’intervention. Voilà pourquoi elle s’est réveillée à un moment inopportun. Content de lui, l’anesthésiste insiste que le fait qu’il attend des excuses, ajoutant que cependant il est inutile que Bailey s’agenouille pour les lui présenter. Elle le toise avec dédain. Il s’en amuse avant d’ajouter que ce qui est arrivé n’était pas de leur faute. Bailey reste cependant tracassée. Leslie a besoin d’une seconde intervention. Son incision ne cesse de saigner ce qui peut être el signe d’une hémorragie interne. L’anesthésiste la rassure : maintenant qu’il connait le problème, il va y être attentif. Elle lui apprend que la patiente refuse qu’elle la touche. Elle a du mal à le vivre. Elle a toujours agi pour le bien des malades. Ils ont toujours confiance en elle. Elle ne sait pas comment faire. La situation lui pèse tellement qu’elle est au bord des larmes.

    Alex remarque que Cristina marche en boitant. Il lui demande ce qu’il s’est passé. Elle répond qu’elle s’est brûlée mais refuse de lui donner plus d’explications. Alex lui rappelle qu’ils sont entre médecins. Elle ne doit pas être gênée de se confier à lui. Elle ne l’est pas, elle attend Meredith. Il insiste. Elle s’est occupée de sa tique. Il s’occupera de sa brûlure. Lexie les rejoint. Elle est dégoûtée par l’attitude de Mark. Sans doute pour lui remonter le moral, Alex lui apprend que Cristina s’est brûlé les parties féminines. Comme celle-ci proteste, il pense que la brûlure doit se situer au niveau des fesses. Lexie aimerait savoir comment elle a fait. L’arrivée de Meredith dispense Cristina de répondre.

    Les deux femmes disparaissent derrière un rideau. Meredith s’exclame en découvrant les dégâts. Cristina lui demande d’être plus discrète. Elle lui révèle ensuite qu’elle était en train de faire l’amour quand ça lui est arrivé. Owen s’est comporté comme un homme des cavernes. C’est sexy quoiqu’un peu perturbant. Elle pense qu’il doit être un peu énervé qu’elle l’ait offert à Teddy. Tout à coup, le rideau s’ouvre. C’est Alex et Lexie qui voulaient voir la blessure. Meredith est bipée. Elle demande à sa sœur de la remplacer, au grand dam de Cristina, et part en compagnie d’Alex. Lexie referme le rideau et passe la pommade sur les fesses de Cristina. Elle est nostalgique. Elle aussi avait l’habitude de se blesser en faisant l’amour avec Mark. Il était étonnant au lit et les blessures qu’il lui laissait étaient bonnes. Elle se met à pleurer. Cristina lui demande d’arrêter, pas au-dessus de ses fesses.

    Owen passe dans le couloir. Teddy veut l’arrêter pour lui poser une question. Il passe outre, en prétextant qu’il est occupé. Jackson arrive auprès de Teddy, les bras chargés de dossiers qu’il a classés par ordre numérique. Il est dépité lorsque Teddy lui dit préférer la méthode de Cristina : par ordre de priorité, du plus urgent au moins urgent. Mais ça ira pour cette fois ci.

    Le père de Brad fait savoir énergiquement à Arizona qu’il refuse qu’on ouvre son fils sans preuve évidente qu’il soit vraiment malade. Il s’agit de milliers de dollars qu’il refuse de dépenser pour une simple intuition. Son fils a l’estomac fragile et nerveux, à cause de ses mauvais résultats scolaires. Lui aussi détestait l’école. Maintenant, il a un travail, tout comme sa femme, et ils s’y rendent tous les jours. Lui doit aller à l’école, c’est son job pour le moment. Il refuse l’intervention. Il sort de la chambre, aussitôt suivi de son épouse. Arizona demande à Alex s’il pense que le gamin est un simulateur. Il ne le croit pas. Lorsqu’elle lui demande ce qu’il compte faire, il répond qu’il aimerait taper la tête du père dans un mur. L’idée réjouit Brad qui estime que ça pourrait être une bonne solution. Mais Arizona a d’autres projets pour son assistant. Une bonne partie du métier de pédiatre consiste à se faire l’avocat des jeunes patients. S’en sent-il capable ? Oui puisque peu après, Alex explique sa vision des choses au père de Brad. Si l’adolescent souffre réellement d’ischémie mésentérique, comme ils le pensent, et qu’on le ramène à la maison, la circulation sanguine cessera d’irriguer l’abdomen, causant des dommages aux tissus, et provoquant une septicémie. Le temps qu’ils réalisent ce qui est en train d’arriver et qu’ils appellent une ambulance, les chances que Brad arrive à l’hôpital en vie sont proches de zéro. Que son père pense qu’il simule, c’est compréhensible. Mais la vraie question est : en est-il certain ? Arizona est fière de la façon dont Alex s’y prend.

    Bailey explique à Leslie qu’elle comprend ses réticences mais le fait est qu’elle a besoin d’une seconde intervention. Le mari proteste. Sa femme a supporte suffisamment d’épreuves aujourd’hui. Leur avocat leur propose d’essayer de les faire transférer dans un autre hôpital. Bailey objecte que ça va prendre du temps. Plus longtemps ils attendent, plus la situation risque de s’aggraver. Meredith intervient à son tour. Le pansement qu’elle a fait n’est que provisoire. Il faut soigner le mal de façon appropriée. Leslie tente à nouveau de leur faire comprendre ce qu’elle a ressenti. Elle avait l’impression d’être enfermée vivante dans un cercueil. Elle ne pouvait pas bouger, pas parler, mais elle sentait la main de Bailey dans son corps. Elle se tourne vers Meredith et lui dit qu’elle veut que ce soit elle qui mène l’intervention. Elle a apprécié son calme et sa gentillesse lors de son intervention. Meredith refuse. Bailey est bien plus expérimentée qu’elle. Mais Leslie persiste à refuser que cette dernière la touche encore. Elle exige qu’on le lui promette. Bailey est dévastée.

    Mark entre dans le bureau de Richard que Derek occupe à présent. Il trouve ce dernier occupé à lancer un ballon dans un panier de basket, cadeau d’Owen pour sa promotion. Mark est légèrement vexé et affirme qu’il comptait bien faire un cadeau, lui aussi. Le panier de basket de luxe, qui compte les points marqués. Il s’assied dans le fauteuil directorial, ce qui lui donne l’impression d’être tout puissant. Owen fait allusion à la scène qui s’est déroulée entre Derek et Richard. Derek est embêté que son camarade y ait assisté. Comme tout le personnel, lui fait remarquer Mark qui aimerait connaître le fin mot. De quelle façon son ami a-t-il détrôné le chef et pourquoi ? Derek ne veut pas en parler, même à Mark, car il ne s’agit pas de son histoire. Il enchaine sur le problème posé par l’intervention de Bailey. C’est son premier jour en tant que chef et il semble bien qu’il va devoir faire face à une poursuite en justice. Mark n’en a que faire. Il lui demande s’il sait que Lexie a couché avec Alex, pendant qu’il s’occupait de sa fille malade à L.A. Derek répond que, selon Meredith, il a fait un peu plus que s’occuper de Sloan, là-bas. Mark réplique que Lexie l’avait plaqué. Était-ce une raison pour coucher avec mon ex-femme, demande Derek. Owen est surpris par la nouvelle. Mark demande à Derek ce que ça peut bien lui faire, puisqu’il est remarié maintenant. Derek explique qu’en raison des circonstances, il estime que ce qui c’est passé entre Lexie et Alex devrait pouvoir se pardonner. Mark n’est pas d’accord. Il remarque alors qu’Owen a un suçon au cou. Owen prétend qu’il s’agit d’une marque de naissance. Mais ses deux camarades ne sont pas dupes. Mark est admiratif. Ça a l’air de bien marcher avec Cristina, pas comme lui et Lexie. Et bien mieux que Cristina et Burke. Derek approuve. Il n’a jamais compris que ces deux là puissent être ensemble. Ils étaient trop… monosyllabiques. Mark lui apprend qu’il avait parié que Cristina ne se présenterait pas devant l’autel. Il a gagné 50$. C’est de cette façon qu’Owen apprend que Cristina devait épouser Burke. C’est une belle histoire que Mark se propose de lui raconter. Derek l’en empêche. Ce n’est pas à lui de parler de ça, ce n’est pas son histoire.

    Meredith vient demander conseil à Richard. Elle va devoir remplacer Bailey dans une intervention pour laquelle elle n’est pas certaine d’être prête. Elle voudrait savoir ce qu’il en pense. Il ne répond pas. Elle continue à parler seule. Elle pense en être capable. Il ne répond toujours pas. Elle dit alors savoir, par Derek, qu’il a l’intention de démissionner. Elle pense que si sa mère était là, à voir tout ce qui est en train de se passer, elle lui botterait les fesses pour seulement oser penser à cette solution. Elle sort.

    Arizona et Alex procèdent à la laparoscopie sur Brad. Ils ne remarquent rien d’anormal. Alex est embêté d’avoir persuadé les parents de faire subir une intervention inutile à leur fils. Arizona pense qu’avoir vérifié qu’il ne s’agissait pas de la maladie qu’ils présumaient les rapproche en quelque sorte de ce dont souffre réellement l’adolescent. Elle ne doute pas qu’ils vont trouver. C’est ce qu’elle veut qu’il explique aux parents. Tout à coup, le moniteur sonne. Arizona déclare que le garçon est instable. Ils n’ont peut-être rien trouvé mais il est certain qu’il y a quelque chose qui n’est pas normal.

    Meredith dit à Bailey que rien ne lui interdit d’opérer Leslie une fois qu’elle sera sous anesthésie. Elle n’en saura jamais rien. Bailey refuse d’opérer une patiente qui ne veut pas d’elle. Si elle préfère qu’une résidente s’occupe d’elle, elle doit être satisfaite. Cependant, elle tient à rassurer Meredith : elle ne la laisserait pas procéder à cette intervention si elle ne l’en croyait pas capable. Meredith a des craintes pourtant : elle pourrait perforer l’intestin. Bailey est certaine que ça ne peut pas arriver. De toute façon, elle restera à ses côtés tout le temps. Si Richard a pu être son mentor, il n’y a pas de raison qu’elle ne puisse pas en faire autant. Meredith objecte que Richard ne l’a pas prise sous son aile en raison de son talent. Bailey réplique que le chef n’est pas le genre d’homme à perdre son temps avec qui que ce soit. La dernière fois qu’il a chaperonné un chirurgien, c’était avec elle. Meredith oserait-elle dire qu’elle n’a pas de talent ? Meredith secoue la tête. Les deux femmes finissent de se préparer.

    Reed est inquiète. Elle demande à Alex qui est en train de panser mettre un pansement à Brad, s’il pense vraiment que Derek va larguer tous les médecins de Mercy West. Elle aimerait savoir si elle doit commencer à chercher un autre boulot. Alex n’a pas le temps de lui répondre. Les parents de Brad entrent dans la chambre. Ils sont inquiets que leur fils soit placé aux soins intensif et ça ne les rassure guère de voir qu’il est intubé. Alex leur explique qu’il y a eu un léger problème lors de l’intervention. Ils ont jugé plus sage de placer une voie centrale. Le père comprend que l’opération n’a mené à rien. Il fait savoir son mécontentement lorsque Reed attire l’attention d’Alex sur le fait que la voie centrale est pleine de sang. Alex demande aux parents, paniqués, de sortir, et à Reed de prévenir Arizona et la cardio. Toutefois il réalise qu’il n’a pas le temps d’attendre. Devant les parents épouvantés, il pratique une incision et introduit sa main dans la poitrine. Teddy arrive au moment où il a trouvé la source de l’hémorragie. La titulaire demande qu’on prévienne Cristina. Ils partent au bloc.

    Cristina est à nouveau fort occupée par les ardeurs d’Owen. Mais lorsqu’elle apprend par son bip qu’elle est attendue par Teddy, elle est prête à laisser son amant. Celui-ci tente de la retenir. Elle n’est pas avec Teddy aujourd’hui, alors qu’est-ce qui l’empêche de rester avec lui ? Elle se laisse fléchir et ils reprennent là où ils en étaient.

    La situation de Brad est critique. Il souffre d’une rupture de la crosse aortique. Teddy apprend à Arizona que l’initiative d’Alex s’est révélée miraculeuse. Par contre, elle se demande où est Cristina. Arizona lui propose son aide, ainsi que Jackson. Teddy ne répond pas. Reed fait remarquer à son camarade que c’est Yang qui est attendue. Jackson le sait, tout comme il sait qu’il ne vaut pas Cristina. Teddy vient de le lui, faire très clairement comprendre. Mais il n’empêche qu’il n’est pas mauvais et si elle lui donne sa chance, il saura s’en montrer digne. Après une brève hésitation, Teddy lui indique ce qu’il doit faire. Ils ont trente minutes pour agir ou bien le patient est cuit.

    Dans l’autre salle, l’intervention de Meredith se déroule parfaitement. Bailey demande à l’anesthésiste comment ça se passe pour lui. Il lui répond que la patiente dort toujours, comme la dernière fois où elle a posé la question… deux minutes plus tôt. Il en profite pour l’asticoter un peu, reprenant les accusations qu’elle a portées contre lui le matin. Contrairement à ce qu’elle a dit, il ne lit pas un magazine sur l’architecture, mais bien un journal sur l’anesthésie clinique. De plus, il n’aime pas tellement rester assis. C’est mauvais pour le dos. Elle sourit derrière son masque avant de se justifier : elle crie quand elle a peur. Certaines personnes pleurnichent ou esquivent, elle, elle crie. Quand la patiente s’est réveillée, ça a été un des pires moments de sa vie, alors elle s’est mise à hurler. C’est sa façon de réagir. Il lui demande s’il doit considérer cela comme des excuses. En tout cas, c’est la seule chose qu’il aura de sa part, lui dit-elle.

    Callie retrouve Mark qui est en train de préparer une greffe de la peau. Lorsqu’elle lui dit qu’elle a discuté avec Lexie, il s’emporte aussitôt. Depuis quand parle-t-elle à Lexie ? Calie se défend. C’est la jeune fille qui s’est adressée à elle et… Mark ne la laisse pas finir. Elle est son amie, pas celle de Lexie. Elle n’a donc pas à prendre le parti de cette dernière. Callie proteste, elle ne prend pas son parti, elle pense seulement qu’elle a des excuses. Mark ne voit pas lesquelles. Elle a sauté dans le lit de Karev juste après l’avoir plaqué. Callie veut lui faire remarquer qu’il est un peu…. A nouveau il lui coupe la parole. Quoi ? En colère, offensé, écœuré ? Non, riposte Callie, hypocrite, sexiste, immature ! Lexie l’a plaqué, répète Mark en criant, alors qu’il tentait d’évoluer et de prendre ses responsabilités vis-à-vis de sa fille. Callie est bien placée pour savoir quelle avancée importante cela représentait pour lui, et à quel point il voulait la vivre avec Lexie. Ce n’est pas lui qui est immature. Et maintenant, à cause d’elle, il a gâché sa greffe de la peau. Callie préfère le laisser seul avec sa colère.

    Derek est sur la passerelle, en train de regarder ce qui se passe en bas, lorsque Bailey vient l’avertir que Leslie est sortie de la salle d’op’. Tout s’est bien passé. Meredith a fait du très bon travail. Il est soulagé. Mais c’est de courte durée car elle lui apprend que l’avocat de la patiente est toujours dans les parages, en train de saliver sur la bonne affaire qu’il reste de faire. Elle lui demande si sa journée en tant que chef a été mauvaise, il confirme. Elle lui fait remarquer que, neuf fois sur dix, les choses s’arrangent quand on présente des excuses. Les gens veulent se sentir écoutés et respectés. Ils apprécient les excuses. Elle sait que c’est ce que Richard ferait. Il se rendrait dans la chambre de cette femme dès son réveil et lui présenterait ses excuses. Il lui sourit pour la remercier.

    Cristina arrive en courant chez Teddy, au moment où celle-ci sort du bloc. Celle-ci lui dit que, lorsqu’elle la bipe, elle attend une réponse. Cristina cherche à s’excuser mais Teddy ne l’écoute pas. Elle pensait pouvoir compter sur elle pour agir de manière professionnelle. Owen les rejoint et demande ce qui se passe. Cristina ne lui répond pas. Elle présente ses excuses à Teddy. Elle sait qu’elle a raison, elle aurait dû répondre à son bip. Elle lui promet de ne plus commettre cette erreur. Owen prend la défense de son amie, ce n’est pas sa faute. C’est lui qui l’a retenue pour un problème en trauma. Oh vraiment, persifle Teddy. Maintenant, il accepte de lui adresser la parole ? Elle se tourne vers Cristina et lui dit d’oublier ça. Elle s’en va. Cristina se retourne vers Owen et lui demande ce qu’il essaie de faire. Elle ne le laisse pas répondre et s’en va.

    Arizona a expliqué aux parents de Brad que ce dernier avait un problème cardiaque. Le père lui reproche de n’avoir pas décelé cela plus vite. Arizona certifie que c’était presque impossible à diagnostiquer sur base des symptômes présentés par l’adolescent mais le principal est que celui-ci se prote bien maintenant. Le père estime que ce n’est pas le cas quand il voit son fils transpercé de tubes. Son attitude énerve Alex qui lui fait sèchement remarquer que c’est grâce à eux que son fils est toujours en vie. S’ils l’avaient écouté, son fils serait rentré à la maison et il serait mort à l’heure qu’il est. Il ferait mieux de penser à tous ses cours qu’il va manquer maintenant. Arizona lui demande de se taire et présente ses excuses aux parents avant d’entrainer le jeune chirurgien à l’écart.

    Bailey entre dans le bureau où Richard est encore et toujours enfermé, hésitant sur el formulaire à signer. Il lui demande de partir, il refuse qu’elle le voie dans cet état. Elle n’obéit pas, évidemment, lui faisant remarquer avec tout le respect qu’elle lui doit, que tout le monde l’a déjà vu, tout au log de la journée. Elle ne connait pas les détails, elle ne sait pas quels sont ses problèmes. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’il ne peut pas rester assis là, plus longtemps. Il lui dit qu’il ne peut pas donner satisfaction à ceux qui l’ont fait tomber, Shepherd, Jennings. S’il leur donne ce qu’ils veulent, ça reviendra à dire qu’ils ont raison, raison de lui faire ça, raison à son sujet aussi. Elle aimerait savoir ce dont il est question. Il répond qu’ils veulent qu’il admette qu’il est alcoolique. Elle lui demande si c’est le cas. Il dit que oui. Mais s’il signe ces papiers, il devra arrêter de boire et aller en désintox. Il ne croit pas être prêt pour ça. Boire représente un peu tout ce qu’il a quitté. Elle n’est pas d’accord avec lui. Il vaut mieux que ça. Selon elle, la seule façon de gagner, de remporter la victoire sur ceux qui l’ont abattu, est d’arrêter de les combattre. Il va s’en sortir. Il est l’homme qu’elle a toujours connu. Il est le chef. Soyez le chef, lui répète-t-elle.

    Arizona fait la leçon à Alex. S’il veut être le chef, il doit cesser d’être si émotif. Il y a une différence entre se faire l’avocat des petits et admonester des parents terrifiés. Elle a vu qu’il savait y faire avec les enfants. Il a de l’instinct et est un bon chirurgien, tout comme il est le meilleur qu’elle ait jamais vu pour ce qui est de prendre la défense des patients. Mais tant qu’il ne sera pas lui-même père, qu’il ne passera pas ses nuits auprès d’un nouveau-né qui hurle, qu’il ne s’occupera pas jour après jour d’un jeune enfant et qu’il n’élèvera pas un adolescent meneur, il n’a pas à juger las parents. S’il doit être l’avocat des enfants, il ne peut pas s’en prendre à leurs parents. Maintenant qu’il a compris ça, elle attend de lui qu’il aille présenter ses excuses aux parents de Brad. Mais elle veut qu’il sache que c’est grâce à lui si l’adolescent est vivant. Comment se sent-il ? Il trouve ça génial. Ils se sourient. Elle lui souhaite la bienvenue en pédiatrie avant de s’éloigner sur son skateboard.

    Derek arrive dans le vestiaire des résidents. Il sait que leur journée a été longue et qu’ils sont impatients de rentrer chez eux. Pourtant il tient à leur dire qu’il est conscient qu’ils sont partis du mauvais pied ce matin. Il ne s’attend pas à gagner leur confiance du jour au lendemain. Mais il veut qu’ils sachent qu’ils ont la sienne. C’est pourquoi il a trouvé important de venir ici en personne et de leur présenter ses excuses.

    On le voit qui entre dans la chambre de Leslie. Il s’assied sur son lit pour lui dire qu’il veut éclaircir les choses avec elle.

    On le retrouve ensuite dans son bureau, face à April et Megan. Il désire qu’elles reprennent leur travail, parce qu’elles méritent une autre chance. Elles sont ravies et le remercient sans discontinuer.

    Mark entre dans l’ascenseur où se trouve Lexie. Le temps qu’il réagisse, les portes se ferment. Il est trop tard pour qu’il sorte. Il va se mettre dans le fond de la cabine et regarde la jeune femme à la dérobée. Elle se met à pleurer. Il s’en rend compte mais n’a pas le temps de dire ou faire quoi que ce soit. Les portes s’ouvrent et Lexie part en courant.

    Lorsque Cristina rentre chez elle, elle trouve Owen dans son canapé, en train de se tordre les mains. Il lui dit qu’il a essayé de la comprendre. Elle pense qu’il a plutôt essayé de la soumettre et elle l’a laissé faire parce que c’était super de faire l’amour avec lui et qu’elle sait que son ego a été blessé quand elle l’a donné à Teddy. Il répète qu’il essaie de la comprendre, de la connaître, de l’aimer, mais il ne sait pas comment faire parce qu’elle ne lui donne rien. Elle l’accuse de vouloir faire d’elle son esclave. Il s’énerve. Il ne la connait pas. Il lui a tout donné mais la réciproque n’est    pas vraie. Par exemple, elle ne lui a pas dit qu’elle était fiancée à Preston Burke et qu’ils s’étaient presque mariés. Pourquoi ne l’ont-ils pas fait ? Elle refuse de répondre. Il admet qu’il a peut-être essayé de la soumettre, c’est parce qu’il cherchait un moyen de se connecter avec elle. Il continuera d’essayer tout ce qu’il peut mais elle doit lui donner quelque chose en retour. Elle refuse de parler de Burke, c’est hors de propos. Vraiment ? Comme lui-même le sera dans trois ans ? Elle le trouve injuste. Il veut savoir pourquoi elle ne se laisse pas aimer par lui. Elle accepte enfin de parler de Burke. Il lui a pris des choses, de toutes petites choses si infimes qu’elle ne l’a pas remarqué. Il voulait qu’elle devienne une personne qu’elle n’était pas et elle a fait en sorte de lui donner satisfaction. Au départ, elle était elle, Cristina Yang, et subitement, elle s’est retrouvée à mentir pour lui, à mettre sa carrière en jeu pour lui, à accepter de l’épouser, de porter une bague et de jouer les fiancées, jusqu’à ce qu’elle se retrouve dans une robe blanche, sans sourcils. Elle n’était plus Cristina Yang. Et même si elle ne voulait pas l’épouser, elle l’aurait fait. Elle s’est perdue pendant longtemps et maintenant qu’elle s’est enfin retrouvée… Elle est amoureuse d’Owen, bien plus qu’elle ne l’a été de Burke. Et ça lui fait peur parce que, quand il lui a demandé d’ignorer l’appel de Teddy, il a pris un morceau d’elle et elle l’a laissé faire. Cela n’arrivera plus jamais, conclut-elle en pleurant.

    Callie est assise dans un lit, près de Mark. Elle lui demande s’il se sent mieux. Un petit peu, répond-t-il. Lorsqu’elle s’allonge à ses côtés, on découvre qu’Arizona est là aussi. Celle-ci n’apprécie pas tellement la situation. Callie lui prend la main.

    Derek est dans son bureau, devant son PC, en train d’examiner des chiffres. Meredith est devant lui, en train de lire une revue, lorsque Richard entre dans la pièce. Il tend à Derek le formulaire par lequel il s’engage à aller en désintoxication. Derek le remercie. Richard tourne les talons, sans avoir dit un mot. Il est presque à la porte lorsque Derek lui dit qu’il est désolé. Il marque un temps d’arrêt puis s’en va. Derek regarde sa femme qui lui sourit doucement. Il prend un ballon et le lance dans le panier de basket.

     

    Voix off (Derek) : Je ne suis ni pour ni contre la fusion. A partir de maintenant, on recommence à zéro. Je ne me focalise pas sur le passé. Je regarde vers le futur, vers tout ce que cet hôpital a à offrir. Je compte honorer Richard Webber et son héritage, pas le défaire. C’est pourquoi je me sens à la fois humble et honoré d’être votre nouveau chef en chirurgie.


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :