• Episode 6.17 : Push

    Titre français : L'art et la manière

    Scénariste : Deborah Cahn

    Réalisateur : Chandra Wilson

    Diffusion États-Unis : 11 mars 2010 sur ABC

    Diffusion France : 16 février 2011 sur TF1

     

    Voix off : Les chirurgiens ne sont pas des personnes complaisantes. Nous ne nous croisons pas les bras. Nous ne nous asseyons pas à ne rien faire. Quel que soit le jeu, nous aimons gagner. Et dès que nous gagnons, nous cherchons un nouveau jeu. Nous nous dépassons. Résidents, titulaires, peu importe ce que nous réalisons. Si on est alpiniste, il y a toujours une autre montagne.

     

    Mark est en train de faire de la gymnastique dans son appartement. Il se débat ensuite avec sa machine à café. Callie entre, toute guillerette. Elle va fabriquer du cartilage. Elle constate très rapidement que son ami n’est pas son assiette et elle lui demande ce qui ne va pas. Ce qui ne va pas, c’est ce que Derek et elle lui ont dit. Toutes leurs recommandations sur le fait qu’il ne devait plus coucher avec les infirmières et les représentantes ont fait qu’il ne pense plus qu’à ça. Il déambule dans les couloirs de l’hôpital, en essayant de ne pas regarder les femmes qu’il y croise. Il est seul et malheureux. Il ne voit pas en quoi ce qu’ils lui ont conseillé est une bonne solution. Elle lui conseille de se trouver une femme qui a envie des mêmes choses que lui et de sortir avec elle, comme des adultes. Il ne sait même pas ce que cela signifie.

    Owen est dans la chambre d’une patiente atteinte du cancer. Celle-ci, Audrey, et son mari, Don, veulent que le chirurgien leur donne toutes les options qui s’ouvrent à eux, à l’exception de la chirurgie, parce que celle-ci ne fonctionne pas. Owen préfère attendre les résultats du scanner pour donner son avis. Audrey sait ce qu’il va y voir : sa tumeur a la taille d’un ballon de football. Elle s’est enroulée autour de ses organes et si on essaie de l’enlever, elle en mourra. Pendant qu’elle parlait, Richard est venu se poster à la porte pour l’écouter.

    Un peu plus tard, Owen sort de la chambre et retrouve Richard qui est en possession des résultats des examens d’Audrey. Voilà une fameuse tumeur, commente Richard. Oui, et malheureusement il n’y a pas grand-chose à faire, répond Owen. Richard aimerait pourtant tenter l’intervention. Il n’en a plus que pour quelques années et il se pourrait bien qu’une telle opportunité ne se présente plus à lui par après. Owen accepte. Cristina, qui a entendu toute la conversation, est scandalisée. Elle tente de faire comprendre à son ami qu’il est en train de commettre une erreur mais Richard intervient, en lui rappelant qu’elle a du travail à accomplir. Une fois qu’il est parti, le dossier de la patiente sous le bras, Cristina fait la leçon à Owen. Il avait la chance d’avoir un cas exceptionnel et il vient de se le faire piquer par Richard, qui l’attendit avec des conneries comme sa mort prochaine et son grand âge. Owen comprend qu’il s’est fait avoir et court pour rattraper Richard qui s’éloigne avec un grand sourire. Il lui dit que, tout compte fait, il aimerait garder Audrey. Après tout, c’est sa patiente. Oui, mais, il la lui a cédée, réplique Richard. Evidemment, Cristina ne sait pas se taire et l’accuse de vol. Richard se justifie : lorsque Harper Avery était là, il lui a conseillé de se remettre à ses recherches. Le cas de cette patiente est idéal pour ça. Owen n’est pas d’accord. Cette tumeur est un monstre. Au mieux, il va s’agir de limiter les dégâts. Il va devoir opérer en fonction de ce qu’il découvre, improviser en quelque sorte. Que du contraire, estime Richard. Cette tumeur réclame une analyse méthodique des scanners, un plan prudent… Owen l’interrompt. C’est de la vieille école. Comme Richard semble blessé, il explique qu’il ne l’attaque pas sur son âge mais sur son approche. Il ne doit pas en faire une affaire personnelle. Mais c’est pourtant ce que Richard fait. Après avoir fait une remarque désobligeante sur la couleur des cheveux d’Owen, il lui rappelle qu’il opérait déjà des tumeurs quand lui était encore en couches-culottes. Il sait qu’elles demandent d’être traitées avec plus d’égards que d’improvisation. Les deux hommes discutent âprement lorsque Meredith et Derek sortent, tout sourire, de l’ascenseur. Derek fronce les sourcils et vient demander ce qui se passe. Cristina brandit sous son nez les clichés de la tumeur. Lorsque Derek demande qui s’occupe de la patiente, Richard et Owen en réclament la responsabilité en chœur. Derek leur suggère donc d’unir leurs forces. Il comprend mieux leur réticence lorsque Cristina lui rappelle que le Harper Avery est une récompense individuelle. Owen persiste : ce cas a besoin d’une approche agressive. Richard l’accuse d’être désordonné, ce à quoi il réplique qu’il est dépassé. Derek met le halte-là. Il n’y a rien de mal à ce qu’il y ait une petite compétition entre amis sur le plan professionnel. Pour régler le problème, ils n’ont qu’à élaborer un plan et venir le lui présenter. Il choisira qui fera l’intervention à laquelle Meredith et Cristina participeront. Les deux femmes jubilent. Owen est interloqué d’entendre Cristina annoncer qu’elle veut faire équipe avec Richard. Celui-ci s’éloigne, très satisfait. Owen demande des explications à son amie. Pourquoi l’a-t-elle poussé à reprendre l’intervention si, au final, elle veut la faire avec Richard ? Elle lui avoue qu’elle a l’intention d’espionner Richard pour son compte. De la sorte, ils sauront quels sont ses plans et pourront agir en fonction. Owen lui fait remarquer, sans grande conviction, que c’est de la triche. Elle le trouve adorable. Il pense qu’elle a un mauvais esprit. Ils se quittent sur un dernier sourire complice.

    Ben demande à Miranda si elle est de garde le soir. Non, elle a un cours de yoga. Il pense quelle devrait plutôt accepter de diner avec lui. Elle hésite. On lui a dit que le yoga lui ferait beaucoup de bien et elle s’est engagée. Si elle n’y va pas, elle va en entendre parler pendant des lustres. Il insiste lourdement. Selon lui, les adeptes du yoga ont tous la même réflexion après leur premier cours : ils ont mal au dos mais plus de facilités à respirer. Elle n’aura qu’à dire la même chose. Ainsi tout le monde croira qu’elle y a été. Elle se laisse convaincre.

    C’est avec embarras que Jackson avoue à Alex qu’il n’arrive pas à trouver le battement de cœur de son patient. Lorsqu’Alex, moqueur, lui conseille d’appeler la morgue, il réplique que le patient n’est pas mort puisqu’il parle. Alex enfonce le clou : il a vraiment beaucoup de chance d’avoir un nom de famille célèbre. Il décide d’examiner lui-même le patient, un jeune homme prénommé Todd. Celui-ci, qui est accompagné de sa petite amie, Molly, a beaucoup de mal à satisfaire à la demande du chirurgien de respirer profondément. Jackson explique à son collègue qu’il a subi l’ablation du poumon droit quand il avait 9 ans. Todd pense que maintenant le second le lâche aussi. Molly opte plutôt pour une crise d’angoisse, parce qu’elle lui a demandé de venir vivre avec elle. Alex, étonné, ne peut que confirmer la première impression de Jackson : le cœur est introuvable. Tout à coup, le jeune homme fait un malaise. Alex demande que l’on bipe Teddy.

    Celle-ci trouve l’explication. A cause de l’absence du poumon droit, le cœur de Todd s’est déplacé pour arriver près de son rein. C’est ce qu’on appelle le syndrome post- pneumonectomie et qui a provoqué ses difficultés respiratoires. Molly s’en veut pour les reproches injustifiés qu’elle a faits à son ami. Teddy les rassure. Elle va placer des implants dans la poitrine du jeune homme afin de combler le vide laissé par le poumon droit et ainsi, remettre tous les organes à leur place. Todd n’est pas enthousiaste à cette idée. Des implants dans la poitrine, cela veut dire des faux seins. Il est un vrai mec. Même lorsque Teddy l’assure que cela ne se verra pas, il refuse, prenant à témoin Alex et Jackson. Eux comprennent sûrement ce qu’il ressent. Molly s’énerve. Quoi ? Ça va le gêner pour draguer d’autres femmes ? Il ne saura pas comment expliquer qu’il a de faux seins à la prochaine qui sera assez bête stupide pour sortir avec lui ? Elle ramasse ses affaires et sort en claquant la porte. Todd demande à Teddy s’il a le choix. Non, répond-t-elle, pas s’il a envie de respirer.

    Richard et Owen sont au chevet d’Audrey, chacun défendant sa théorie. Owen affirme qu’il y a une solution chirurgicale, tandis que Richard se montre plus prudent, expliquant qu’ils en sont toujours à réfléchir à la meilleure approche. Owen ne cache pas qu’en effet l’intervention est très risquée. La tumeur a tellement abîmé les organes que quoiqu’ils fassent pour l’enlever ils pourraient… Provoquer sa mort, termine Audrey à sa place. Son mari l’implore d’écouter les médecins avant de se prononcer. Elle trouve que cela n’a aucun sens. Elle veut seulement obtenir un mois de plus et elle ne va sûrement pas risque sa vie avant la fin de ce délai. Aux médecins, elle explique que sa fille va se marier dans un mois. Elle aimerait être là. Elle aimerait voir sa fille vivre le jour le plus heureux de sa vie. Owen lui apprend que, s’ils ne tentent pas l’intervention, elle pourrait bien ne plus être là dans un mois. Evidemment, dans ces conditions, elle ne peut qu’écouter ce qu’ils ont à lui proposer.

    Une maman explique à Lexie que son fils a beaucoup de fièvre et qu’il souffre de douleurs à l’estomac. Ils jouaient au zoo, tout allait bien, et subitement il a eu mal. Effectivement, l’enfant se tord de douleur. Lexie a à peine posé la main sur lui qu’il crie. Elle demande que l’on fasse venir Arizona.

    Teddy s’adresse à Mark pour avoir des renseignements sur les implants mammaires. Il trouve que c’est une excellente idée en ce qui la concerne. C’est la première chose qu’il s’est dite en la voyant pour la première fois, mais il pensait que ce n’était pas son genre. Elle comprend qu’il pense qu’elle veut subir une mammographie et rectifie le tir, elle se renseigne pour son patient. Mark est embarrassé. Callie, qui les observe un peu plus loin, demande à Teddy si elle peut lui emprunter le chirurgien quelques secondes, pour une rapide consultation. Mark va rejoindre son amie tandis que Teddy baisse la tête vers sa poitrine. Callie assure à Mark que la jeune femme est tout ce qu’il recherche : elle a plus ou moins le même âge que lui et elle veut probablement des enfants. Elle trouve qu’il devrait l’inviter à sortir. Il hésite. Il n’est pas convaincu que ça marcherait. Elle ne veut rien entendre et le renvoie vers Teddy. Il s’excuse auprès de cette dernière pour ce qu’il lui a dit. Ses seins sont superbes et il ne voudrait rien y changer. Elle est sidérée et ne sait que répondre. Il préfère donc replacer la conversation sur un terrain plus neutre : le patient. Elle lui explique brièvement le cas et s’éloigne après lui avoir laissé le dossier. Il l’apostrophe. Lui demander de sortir avec lui ce soir, c’est sans doute une mauvaise idée ? Ben qu’est-ce qu’il en pense ? répond-t-elle offusquée. Un peu plus loin, elle croise Arizona qui remarque immédiatement qu’elle est contrariée. Teddy lui explique, sans se faire prier, que Mark vient juste de lui demander de sortir avec lui. Mark Sloan ! Se rend-t-elle compte ? Arizona trouve que l’idée n’est pas si mauvaise. Elle a besoin de s’amuser un peu et Mark est idéal pour ça. Il est comme un bonbon : on l’oublie aussitôt qu’on l’a mangé. Oui, finalement, cette idée est excellente !

    Cristina et Richard examinent les clichés de la tumeur d’Audrey. Cristina pose des questions. Compte-t-il enlever cette partie du diaphragme ? Richard pense que c’est très probable. Elle ouvre de grands yeux quand il laisse tomber que peut-être il pourrait la laisser faire. Ou alors, la virer du cas. Tout dépend de ce qu’elle compte rapporter à Owen. Elle comprend qu’elle a été percée à jour. Comme il le lui rappelle, il n’est pas né de la dernière pluie. Maintenant, il pourrait y avoir une autre solution. Si elle acceptait d’agir en quelque sorte comme un agent double, il pourrait envisager de lui laisser pratiquer une partie plus importante de l’intervention. Mais bien sûr, elle peut prendre son temps pour y réfléchir. La proposition est plus que tentante pour Cristina qui est bien embarrassée.

    Callie demande une faveur à Bailey. Elle essaie toujours de mettre au point le cartilage et elle n’a pas tellement de temps à consacrer à ses internes. Ces derniers pourraient-ils se tourner vers Bailey, en cas de problèmes, juste pour la journée ? Bien sûr, répond Bailey, dont le grand sourire béat n’échappe pas à sa consœur qui devine très vite qu’il y a un homme là-dessous. C’est Ben, très certainement. Lui a-t-il apporté un café ? Bailey réplique qu’elle ne sourirait pas comme ça pour un simple café. En fait Ben s’est proposé de lui faire à manger. Callie est époustouflée mais se demande si Bailey est déjà prête pour ça. Celle-ci ne voit pas en quoi manger lui poserait un problème. Il ne s’agit pas de manger mais de sexe. Offusquée, Bailey tourne les talons. Callie la suit. Allons donc, il s’agit du troisième rendez-vous avec Ben et, comme chacun sait, cela signifie qu’il y aura du sexe. En plus, il y a d’autres indices révélateurs : Ben va cuisiner pour elle, chez lui, là où il y a son lit… Bailey rougit, elle le connait à peine. Eh bien, demain, elle le connaitra beaucoup mieux, estime Callie. Bailey glousse. Elle ne voit pas ce qu’il y a de magique à un troisième rendez-vous. Il est possible de diner et d’aller chez un homme sans devoir enlever sa culotte. Mais si ça devait se passer comme ça, doit-elle passer la nuit chez lui ? Surtout pas, selon Callie, il faut faire l’amour sur le divan et profiter de la nuit pour repartir. Et pas de robe habillée, mais une tenue décontractée, pour ne pas faire penser qu’elle espère qu’il va se passer quelque chose. Et il faut bien penser aux détails, comme préparer le terrain chirurgical. Il faut quelques secondes pour que Bailey réalise qu’elle fait allusion à l’épilation du maillot. Elle est outrée, mais il en faut plus pour démonter Callie qui saisit son portable pour y prendre le numéro de téléphone d’une incroyable femme d’origine ukrainienne qui travaille dans un salon de beauté, de l’autre côté de la rue. Elle prendra bien soin d’elle. Bailey joue les scandalisées, ce qui ne l’empêche pas de lui arracher le papier des mains avant de s’en aller.

    Jim, le père du jeune garçon que Lexie a examiné, demande à Arizona si cela ne pose pas un problème d’avoir donné des médicaments à son fils sans savoir ce qu’il avait exactement. Arizona le rassure, cela ne fera aucun mal à l’enfant. La maman, Kelly, abonde dans son sens. L’enfant souffrait trop, il lui faillait un anti douleur, elle le lui a déjà expliqué. Jim ne comprend pas comment cela a pu arriver. Son épouse pense qu’il la rend responsable. Il l’admet, il trouve anormal qu’elle n’ait pas remarqué que son fils avait de la fièvre. Arizona leur demande d’arrêter. Cela ne sert à rien de se disputer. Les enfants tombent malades et ça n’est de la faute de personne. Mais Kelly n’est pas d’accord avec elle. Elle se sent responsable. Si la même chose s’était produite alors que son fils était avec son père, elle aurait blâmé ce dernier. Elle aurait même pu le tuer. Arizona lui coupe la parole. Elle va emmener l’enfant au scanner. Elle va lui donner également un puissant antibiotique parce qu’il y a de l’infection. Elle veut être sûre de bien le soigner. Tout à coup, le père émet l’hypothèse que son fils a peut-être mangé quelque chose qui était tombé par terre. La mère proteste, elle n’a pas quitté son fils des yeux.

    Mark informe Teddy qu’il a mis de côté des implants pour son patient. Il lui a choisi quelques échantillons de différentes tailles, parce qu’elle ne peut pas savoir lesquels conviendront le mieux tant qu’elle n’est pas en salle d’op’. Lorsqu’elle lui demande s’il veut bien pratiquer l’intervention de concert avec elle, il accepte. Son visage s’illumine lorsqu’elle lui dit que, tout compte fait, sa soirée est libre. Génial ! Il y a ce nouveau restaurant italien qu’il a envie d’essayer. Elle trouve que le bar de Joe fera tout aussi bien l’affaire pour boire un verre et après… Mark la reprend. Ce qu’il veut, c’est qu’ils aillent diner ensemble, de façon à pouvoir parler et apprendre à mieux se connaitre, ce genre de choses. Teddy se rétracte aussitôt. Elle n’est pas disponible pour un diner. Elle s’en va après s’être excusée. Owen, qui n’a rien perdu de la scène, demande à Mark ce qu’il était en train de faire. Apparemment rien, répond son camarade, dépité. Owen commence à lui expliquer que Teddy n’est pas le genre de femme avec lequel il a l’habitude de sortir. Il ne va pas pouvoir la traiter comme les autres. Mark lui coupe la parole. Ça va peut-être être un choc pour lui mais, dans le cas présent, il se conduisait en parfait gentleman. C’est peut-être à Teddy qu’il devrait réserver ses leçons sur la façon de traiter les gens. Il s’en va sous le regard étonné et gêné d’Owen. Meredith, qui complétait des dossiers un peu plus loin, a tout entendu.

    A la cafétéria, Arizona apprend à Callie qu’elle compte bien réunir Teddy et Mark. Callie est enchantée, elle a exactement le même projet. Les deux femmes s’extasient sur leur façon identique de voir les choses. Arizona estime que Teddy a besoin d’un homme qui viendra retirer ses toiles d’araignée et la remettre dans le circuit. Et être le père de son enfant, ajoute Callie. Elle explique à une Arizona sidérée que Mark ne désire rien plus qu’une femme et des enfants. Son amie est embarrassée. Elle n’était pas au courant de ça, sinon elle n’aurait jamais dit à Teddy que Mark était comme un bonbon. L’intéressé vient justement s’installer à leur table. Il se confie à elles. D’abord Teddy a dit non, puis elle a dit oui, pour finalement redire non, parce qu’elle ne veut pas diner avec lui mais seulement coucher avec lui. Mais qui traite les gens comme ça ? Comme un vulgaire objet ? Lui par exemple, lui fait remarquer Arizona. Il réplique qu’il a changé. Alex surgit pour le prévenir que l’intervention de Teddy aura lieu à 14h. Il n’est guère rassuré lorsque le chirurgien se lève pour lui taper sur l’épaule, en guise de merci, l’assurant qu’il est un brave homme. Alex va à la machine à café où le rejoint Lexie. Elle a à peine le temps de lui dire bonjour que, tout tremblant, il lui demande de s’éloigner. Mark Sloan se conduit de nouveau comme un psychopathe avec lui. Il a les yeux et le sourire d’un fou. Il n’a aucune idée de ce qu’il va faire. Lexie, qui jette des coups d’œil à la table où Mark continue de déjeuner en compagnie de ses amies, en en a assez. Elle n’est plus la propriété du chirurgien. Elle va aller lui parler. Alex l’en dissuade. Il doit participer à une intervention avec Mark. Si jamais elle le fâche, il pourrait bien le poignarder avec un scalpel. Il s’en va. Lexie rejoint Meredith et Cristina qui déjeunent, elles aussi. Elle leur annonce que Mark a essayé de tuer Alex. Sa sœur lui rappelle qu’elle l’avait mise en garde : coucher avec Alex était une mauvaise idée. Pas du tout, proteste Lexie. Au contraire, c’est heureux et facile. Etre avec Mark lui a pris toute son énergie. Rompre était ce qu’il pouvait lui arriver de mieux, à tous les deux. Il serait bien plus heureux s’il se décidait à aller de l’avant. Comme sortir avec Teddy, lui demande sa sœur. Lexie est bien d’accord. Il a couché avec Addison, il saute sur tout ce qui bouge. Alors pourquoi devrait-elle entrer au couvent ? Et pourquoi s’accroche-t-il comme ça ? Cristina ironise : elle était tellement bonne qu’il n’arrive pas à s’en remettre. Vexée, Lexie quitte la table.

    Owen vient prévenir Meredith qu’Audrey a subi une nouvelle série de scanners. Il aimerait qu’elle jette un coup d’œil aux résultats, afin de voir s’ils doivent ajouter quelque chose à la présentation qu’il devra faire à Derek. Cristina lui demande aussitôt comment il compte s’y prendre pour enlever la tumeur. Il le lui dit en quelques mots. Meredith fronce les sourcils lorsque son amie se fend d’un "intéressant" très détaché. Elle lui demande quel est le plan de Richard. Pas grand-chose, répond Cristina. Il s’agite dans tous les sens. C’est triste, on voit que c’est un vieil homme en fin de course. Owen ne la croit pas. Lorsqu’elle prend la poudre d’escampette, prétextant qu’elle ferait mieux d’aller voir si elle ne peut pas apporter son aide à Richard, Owen comprend que ce dernier l’a corrompue et qu’elle a changé de camp. Meredith en est consciente aussi. Elle lui propose de se dépêcher de récupérer les radios de la patiente, avant que Cristina ne le fasse. Ils partent en courant.

    Derek apostrophe Bailey au moment où elle s’apprête à quitter le service. A-t-elle le temps de se joindre à lui pour une consultation ? Elle lui fait remarquer qu’il est l’heure du déjeuner. Il est quelque peu étonné. Après toutes ces années, il la connait et il ne l’a jamais vue manger. Elle réplique que si elle ne mange pas, elle utilise son heure du déjeuner pour faire des choses, telles que faire ses courses, ou chez le dentiste, ou chez le coiffeur. Elle bafouille puis s’énerve. Elle doit sortir. Est-ce que ça nécessite qu’elle subisse un interrogatoire ? Est-ce que c’est ça, le genre de chef, d’homme qu’il veut être ? Il a à peine le temps de répondre par la négative qu’elle est dehors.

    Pendant que Teddy l’ausculte, Todd se confie à elle. Ses parents se sont mariés très jeunes. Et ils ont commencés à se détester au moment de sa naissance. Molly pense que vivre ensemble, c’est sympa, mais lui estime qu’il ne faut pas prendre ça à la légère, parce que des gens peuvent en souffrir. Bien qu’elle lui dise qu’il n’a pas besoin de se justifier, il craint qu’elle ne le prenne pour une merde et qu’elle ne s’apprête à le découper en morceaux. Elle le rassure, elle ne pense pas qu’il soit une merde.

    Arizona et Lexie pensent avoir trouvé ce dont souffre le petit garçon, Noah. Il a un kyste sur le foie qui a rompu. C’est ce qui a provoqué ses douleurs. Les parents ne comprennent pas ce qui a pu faire naître le kyste. Lexie leur explique que cela peut être congénital ou infectieux. En général, c’est bénin, mais il peut y avoir rupture sous la pression. Comme le père se demande ce qu’elle entend par pression, Arizona lui fait remarquer que cela n’a aucune importance. Ce qui prime, c’est qu’ils vont devoir l’opérer dans les plus brefs délais. A ce moment, Kelly prend sa tête entre ses mains. Elle se souvient qu’elle a pris son fils dans ses bras pour lui faire un câlin et qu’elle l’a serré très fort contre elle. Elle pense que c’est ce qui a fait éclater le kyste. Tout à coup, le moniteur sonne. Arizona décide d’emmener le gamin au bloc.

    Callie est toujours occupée à créer son cartilage artificiel. Elle confie à Bailey que cela fait 300 fois qu’elle répète la même opération et ça ne marche toujours pas. Mais Bailey n’est pas là pour parler de médecine. Elle est allée chez l’Ukrainienne que son amie lui a recommandée. Cette Eugenia, puisque c’est son nom, lui a proposé deux timbres et demandé de choisir lequel des deux elle préférait pour son épilation, question dimension. Du coup elle est partie. Elle, son champ chirurgical, elle le prépare avec de l’eau et du savon. Elle veut le garder tel que Dieu l’a créé. Elle n’a pas besoin qu’un membre de la KGB ukrainienne l’enduise de cire pour qu’il ressemble au champ chirurgical d’une petite fille de 5 ans. Elle est une femme et une femme est censée avoir quelque chose sur son champ chirurgical. Si un homme ne sait pas assumer ça, ce don de Dieu, alors il n’a rien à faire avec son champ chirurgical. Callie s’insurge. Pas de problème. Après tout, elle ne lui a pas mis un revolver sur la tempe pour qu’elle aille à l’institut de beauté. Elle va se replonger dans son travail lorsque Bailey lui saisit le bras, à moitié en pleurs. Et si elle n’était pas faite pour ça ? Si elle n’était plus assez patiente ou assez stupide pour gérer ce genre d’histoire ? Callie vient la prendre dans ses bras. Elle est certaine qu’elle peut y arriver.

    Lors de l’intervention sur Noah, Arizona constate que le kyste était important. Elle va devoir procéder à l’ablation de la vésicule biliaire, à cause de la pression intrabiliaire. Lexie demande si elle ne doit pas aller rassurer les parents. L’intervention va être plus longue que prévue. Arizona approuve mais, lorsque Lexie lui demande ce qu’elle peut leur dire, elle répond que cela n’a aucune importance. Ils n’écouteront tout de même pas ce qu’elle leur dira. Ils vont juste entendre qu’elle émet des sons et voir qu’elle remue les lèvres. Mais au moins, ça leur fera du bien de voir la jeune femme. Elle lui recommande d’avoir un visage heureux.

    Richard et Owen se défient du regard en attendant de présenter leurs projets respectifs à Derek. Cristina arrive, en tirant Jackson par le bras. Elle demande à Richard de l’intégrer dans leur équipe. Owen lui demande si elle tente encore de piper les dés. Il sait qu’elle n’est qu’une espionne pour le compte de son ennemi. Qui a commencé ? ironise Richard. Cristina les appelle au calme. Pour le moment, elle est comme la Suisse, neutre. Ce qu’elle veut, c’est que le chirurgien qui sera désigné pour pratiquer l’intervention prenne Jackson dans son équipe. Owen ne veut pas en entendre parler. Selon lui, Harper Avery ne remettra jamais le prix à son propre petit-fils. Alors que Cristina commence à défendre son point de vue – même si Jackson n’est pas mentionné dans la thèse, il pourra en parler à son grand-père lors d’un prochain dîner de famille - Meredith surprend la scène et demande ce qui se passe. Jackson lui révèle que les chirurgiens sont en train de disputer le privilège de travailler avec lui, ou plutôt l’image qu’ils ont de lui. Cristina reconnaît qu’il va leur servir à appâter son grand-père. Meredith ne veut pas en entendre plus. Derek les attend.

    Au bloc, Teddy a replacé le cœur de Todd à sa place normale. C’est au tour de Mark de placer les implants. Inquiet, Alex le surveille du coin de l’œil. Mark prend la seringue que lui tend une infirmière et, sans le faire exprès, l’approche un peu trop près de la figure du jeune résident qui se recule vivement. Mark comprend qu’il a peur de lui. Il se moque. A-t-il peur qu’il le poignarde avec une seringue sans aiguille ? Le moniteur sonne. Teddy s’inquiète un peu mais Mark reste très calme et lui suggère d’en faire autant. Il sait ce qu’il fait.

    C’est Richard qui défend en premier son projet devant Derek. A un commentaire d’Owen, il répond que son approche est certes risquée mais moins que la sienne. Derek lui fait remarquer qu’il court le danger que la tumeur ne se répande dans les poumons. Richard en est conscient. Derek se montre impressionné par le projet mais il se sent plus à l’aise avec celui proposé par Owen. Richard réplique qu’Owen n’a pas de projet mais qu’il se donne un genre. Derek reconnait que c’est plus de l’ordre de l’improvisation mais, vu la situation, il pense que c’est ce qu’il y a de mieux à faire. Il remercie tout le monde, ce qui signifie qu’il les renvoie à leurs occupations. Seul Richard ne bouge pas. Derek lui présente ses regrets. Son projet était bon mais, pour lui, celui d’Owen est plus sensé. Evidemment, répond sèchement Richard, parce que c’est de cette façon qu’il aurait mené l’intervention. C’est son style. Il tient à lui dire quelque chose au sujet de son nouvel emploi. Il dirige des chirurgiens. Son rôle consiste à les aider à faire ce qu’ils font de la façon dont ils veulent le faire, pas de les obliger à faire de la façon dont lui le ferait. Etre chef demande d’être visionnaire et c’est ce qui lui manque. Il sort tandis que Derek a un petit sourire supérieur.

    Au bloc, le moniteur sonne toujours. Comme Teddy le presse d’arranger le problème, Mark répond que le stresser ne servira à rien. Il veut la même chose qu’elle : sauver le patient. Et dire qu’elle pense qu’ils n’ont rien en commun ! Soudain, le moniteur cesse de sonner. Mark a terminé son travail. Il s’éloigne pour enlever ses gants. Teddy le félicite pour son travail. Il réplique que ce qu’il vient de faire, n’est qu’un passe-temps. Sur cette intervention, il a été un escort-boy.

    En présence de Richard, Owen explique son projet à Audrey et son mari. Il compte isoler la tumeur des vaisseaux sanguins et ensuite essayer de la retirer. Elle se montre ironique. C’est là tout son projet : essayer ? Il reconnaît que c’est un peu vague mais tant qu’il ne sera pas face à la tumeur, qu’il ne verra pas exactement à quoi il a affaire, il ne peut pas donner de procédure plus précise. Elle lui coupe la parole. Ce n’est pas un plan qu’il lui propose mais une condamnation à mort. Owen objecte que, si son plan réussit, ce n’est pas un mois de plus qu’elle aura à vivre, c’est bien plus longtemps. Elle estime que ce n’est qu’un pari qu’elle ne veut pas faire, à cause du mariage de sa fille. Son époux s’énerve. Puisque ce mariage lui tient tant à cœur, il va appeler leur fille, Kim, pour qu’elle et son fiancé viennent se marier immédiatement, ici, dans cette chambre d’hôpital. Comme ça, ils pourront cesser d’importuner ces médecins. Il ne comprend pas pourquoi elle accorde tant d’importance à ce mariage. Elle n’a jamais aimé ça. Elle trouvera que le saumon est sec. Les fleurs la feront éternuer et sa fille lui en voudra parce que les filles sont toujours fâchées contre leur mère le jour de leur mariage. C’est leur façon d’évacuer leur stress. Il commence à crier. Pense-t-elle vraiment que Kim se soucie de son mariage alors que sa mère est en train de mourir ? Ce que les médecins lui offrent, c’est la vie, une longue et pleine vie. C’est vrai, ils ne peuvent lui donner aucune garantie, et ils ne savent pas ce qu’ils vont trouver. C’est un pari, oui. Mais comment peut-elle envisager de ne pas saisir cette chance, uniquement à cause d’une cérémonie de mariage ? Sa fille va avoir des enfants, des moments durs aussi, elle va avoir besoin de sa mère pour faire face à tout cela. Et lui aussi aura besoin d’elle. Elle se met à pleurer. Richard donne raison à Don, et à Owen aussi. Il a raison lorsqu’il dit qu’il ne peut pas prévoir ce qu’il va trouver, une fois qu’il sera au bloc. Mais il trouvera une solution aux problèmes qui se présenteront. Son plan est le meilleur. Owen est ému par son intervention.

    Arizona vient rassurer les parents de Noah. Tout va bien. L’enfant vient juste de sortir d’anesthésie et il aura probablement encore un peu mal à cause de l’intervention. Mais tout va bien se passer. Il est possible que, dans l’avenir, il développe à nouveau un kyste. Alors ils vont devoir le faire surveiller. La mère veut savoir ce qui lui est encore permis. Vont-ils pouvoir encore le serrer dans leur bras ou jouer à la lutte comme il aime tant le faire ? Arizona lui conseille de continuer à vivre normalement et si jamais ça devait se reproduire… Jim l’interrompt pour lui demander s’il n’y a aucun moyen de prévention. Kelly lui demande de laisser Arizona finir son explication. La chirurgienne affirme qu’elle avait fini de toute façon et les invite à aller voir leur fils. Lexie les emmène pendant qu’Arizona s’affale dans son siège en soupirant.

    Callie entre dans une pièce sombre où quelqu’un l’a fait appeler. Il s’agit de Bailey qui veut lui parler de préservatifs. Callie est outrée. Elle était en train de fabriquer du cartilage et on l’a dérangée pour ça ! Bailey lui demande dans un murmure si elle est sensée en apporter. Callie, attendrie, la rassure. Ce sont les hommes qui se chargent de ça. Mais elle pensait qu’elle avait déjà un diaphragme. Bailey s’emporte. Le diaphragme empêche les grossesses, il ne protège pas contre les M.S.T. Callie est un médecin, c’est incroyable qu’il faille lui expliquer cela. Callie l’admet et lui conseille de quand même prendre ses précautions en prévoyant les préservatifs. Il arrive que les hommes, pour paraître délicats, n’en prennent pas pour un troisième rendez-vous. Et puis, mieux vaut ne pas faire confiance aux hommes. Callie va sortir de la salle lorsque Bailey la retient, avec des yeux implorants. Callie comprend très vite où elle veut en venir : elle ne s’imagine pas aller au dispensaire pour prendre des préservatifs. Elle proteste, il n’y a rien de compliqué à cela. Bailey lui demande de ne pas l’obliger à réitérer sa requête.

    Cristina et Richard observent, depuis la galerie, Owen qui est en train d’opérer Audrey. Richard est désolé pour la jeune femme qu’elle ne soit pas dans l’équipe gagnante. Oui, ça craint, dit-elle, mais ça n’empêche qu’il a eu du cran. Son projet était ambitieux. Il réplique qu’il fait ce qu’il peut pour rester dans le coup. Tout à coup, ils réalisent que c’est l’effervescence au bloc. Les médecins semblent paniquer. Cristina va jusqu’au micro et demande s’ils ont besoin de son aide. Owen répond qu’il a besoin de Richard. Celui-ci se lève pour rejoindre la salle d’opération.

    Mark explique à Callie qu’il a aidé Teddy à sauver son patient et il ne comprend pas pourquoi il a fait ça, vu qu’elle le considère comme un morceau de viande. Elle lui conseille de regarder ailleurs. Il y a plein de femmes qui ne demandent qu’à se caser. Il doit juste les chercher. Par exemple, il y a cette fille du service dermato. Pour un diner et une conversation, ah oui, il est trop impatient, persifle-t-il. Qui parle de diner ? Un lunch conviendrait très bien aussi. Il ne trouve pas ça romantique. Elle trouve que le romantisme n’est pas nécessaire. Ce dont il a besoin, c’est de lumière et d’un endroit public pour pouvoir faire la connaissance de l’autre. Il ne trouve pas ça sexy du tout. Mais il n’a plus besoin de sexe, réplique-t-elle, il en a déjà eu. Ce qu’il veut maintenant, c’est un bébé. Il doute que ça ne puisse jamais se réaliser. Elle ne comprend pas comment il est possible qu’il soit aussi peu sûr de lui. Il n’est pas juste une sexe machine. Qu’il ne se méprenne pas, elle ne dit pas qu’il ne sait pas y faire. Mais il est aussi un homme tout à fait charmant. Pourquoi croit-il que Lexie a craqué pour lui ? Ça ne l’a pas empêchée de le quitter, déplore-t-il. Bien sûr, parce qu’elle était trop jeune. Le problème venait d’elle, pas de lui. Elle voit à son air qu’il ne croit pas un mot de ce qu’elle dit. Elle insiste pourtant. Il est un brave homme qui gagne à être connu, à la lumière du jour.

    Au bloc, Owen, Richard et leurs assistantes se démènent pour sauver Audrey, ce qui n’empêche pas les deux hommes de se chamailler au sujet de la valeur de leur projet. Ils décident de prendre une minute pour réfléchir à voix haute sur les solutions qui s’offrent à eux. Richard pense que soulever le foie leur donnerait une meilleure visibilité. Pourquoi ne pas carrément le retirer même ? Il pourra en retirer la tumeur tandis qu’Owen travaillera sur le système vasculaire dans la cavité. Les filles se demandent si c’est faisable. En tout cas, ça n’a jamais été fait, objecte Cristina. C’est Jackson qui met tout le monde d’accord. Audrey s’enfonce. S’il faut tenter quelque chose, c’est le moment. Après avoir hésité un instant, Owen décide de tenter le tout pour le tout.

    Teddy arrive en salle d’attente où se trouve Molly. L’opération s’est bien déroulée et Todd va s’en sortir. Molly lui demande si elle pense que le jeune homme veut encore la voir après ce qu’elle lui a dit. Lui a-t-il semblé énervé contre elle ? Elle l’aime et elle a un peu perdu la raison quand il a fait une crise cardiaque. C’est ce qui a provoqué ses réactions stupides. Teddy réfléchit un instant avant de lui répondre que, quand on a l’impression d’aimer l’autre plus qu’il ne vous aime, ça rend toujours un peu fou.

    Owen et Richard se font congratulés par la famille d’Audrey, tandis qu’un peu plus loin Cristina tente de persuader Meredith et Jackson que l’opération a réussi grâce à Richard. Peut-être que si Owen acceptait de retirer son nom… Meredith lui demande quand elle va laisser tomber. Owen avait déjà fait la moitié du travail quand Richard s’en est mêlé. Il n’y aura pas de récompense. Cristina estime que c’est du gâchis. Jackson n’est absolument pas d’accord avec elle. C’est exactement ce que son grand-père avait en tête lorsqu’il a pensé à ce stupide prix. Trouver une façon de maintenir la motivation des chirurgiens, de les faire progresser, même s’ils sont déjà au sommet de leur art. C’est exactement ce qui s’est passé aujourd’hui. Meredith éclate de rire lorsque Cristina se moque du jeune homme : ce message vient d’être délivré par la fondation Harper Avery. Les dons peuvent être faits sur le site népotisme.com. Jackson s’en va après l’avoir traitée de garce. Owen vient les prévenir qu’Audrey va avoir besoin d’être suivie après son intervention. Cristina prend le dossier et part en riant aux éclats. Owen félicite Meredith pour le travail qu’elle a fourni. Il trouve qu’ils forment une bonne équipe. Elle réplique qu’ils ne sont pas une équipe. Cristina et elle, oui. Elle l’a vu aujourd’hui pendant qu’il observait Mark et Teddy. Il ricane. Teddy est son amie et Mark Sloan est danger pour la santé publique. Meredith ne s’en laisse pas compter. Il était jaloux. Cela a pris du temps pour que Cristina soit heureuse. Si jamais il doit compromettre cela, elle s’en prendra à lui. Voilà ce que c’est une équipe, conclut-elle avec un grand sourire.

    Les familles se retrouvent au chevet de leurs malades.

    Arizona suggère à Callie de laisser la fabrication du cartilage aux techniciens en biologie. Callie leur a déjà demandé. Ils lui ont dit que ça ne marchait pas. Peut-être que c’est vraiment le cas, rétorque Arizona. Callie pense plutôt que c’est parce qu’ils ne sont pas autant investis qu’elle. Tout à coup, elle réalise que la substance qui est dans l’éprouvette n’est plus liquide. Elle a réussi mais elle en sait pas trop comment. Elle va devoir le refaire. Ah c’est génial et pas seulement pour ça. Aujourd’hui tout le monde s’est adressé à elle pour avoir des conseils en matière de relation amoureuse. Et elle les a conseillés de façon avisée. Qu’ils les suivent ou pas, elle est considérée comme une personne saine et avisée. Quand elle vivait dans le sous-sol, quand elle a épousé un interne à Las Vegas, elle n’était pas vue de cette façon. Elles forment un couple étonnant, un couple stable à qui tout un chacun aimerait ressembler. Elle s’imagine avec Arizona, dans 10 ans, dans une vieille et grande maison avec des gosses courant partout. Elles donneront de sages conseils à Mark qui sera toujours célibataire. Elle rit jusqu’à ce qu’Arizona lui dise être partante pour tout, sauf pour les enfants. Callie pense d’abord qu’elle plaisante. Après tout, elle est pédiatre, elle aime les enfants. Justement, réplique Arizona. Aujourd’hui, elle s’est occupée d’un gamin, Noah. Il allait très bien jusqu’à ce que sa mère lui fasse un câlin et après il a failli mourir sur la table d’opération. Elle a vu dans quel état étaient les parents. Maintenant qu’ils savent ce que leur fils a, ils ne vont plus jamais pouvoir dormir convenablement. Sans s’apercevoir du malaise qu’elle a créé chez son amie, elle continue. Donc pas d’enfants mais bien une grande maison avec des chiens et de poules. Elle est bizarrement attirée par les poules. Callie la regarde comme si c’était la première fois qu’elle la voyait.

    Teddy aperçoit Mark et, après une hésitation, le rejoint pour lui dire qu’elle aimerait aller diner avec lui un jour, du moins s’il est toujours intéressé. Lorsqu’il répond qu’il ne veut pas dîner avec elle, elle ne peut cacher sa déception. Il préférerait déjeuner avec elle, samedi après-midi, en plein jour. Ils mangeront dans un endroit public. Peut-être pourront-ils se promener dans une rue bondée. Ce qu’il désire, c’est qu’ils apprennent à se connaitre, voir s’ils sont intéressés par le même genre d’avenir, parce qu’il veut bâtir une vie et une famille. Il ne veut plus perdre son temps avec quelqu’un qui ne partagerait pas sa vision des choses. Il part après lui avoir annoncé qu’il viendra la chercher à midi. Légèrement estomaquée par ce beau discours, Teddy répond qu’elle est d’accord après qu’il soit parti. Elle semble ravie. Alex a tout entendu.

    Bailey est chez Ben qui lui explique qu’il a l’habitude de faire griller sa viande. Il trouve que le barbecue, au grand air, est la parfaite activité masculine. Mais impossible de faire un barbecue à Seattle, à cause de la pluie. Bailey est très nerveuse et ne tient pas en place, écoutant à peine ce qu’il lui raconte. Tout à coup, elle lui lâche qu’elle ne fait pas les choses parce que ça correspond au timing, ni parce que c’est la troisième fois. Elle a oublié ce que c’était de sortir avec un homme depuis longtemps mais elle veut qu’il sache qu’elle ne jouera que selon ses propres règles. Alors quoiqu’il ait attendu de cette soirée… Il lui coupe la parole. Est-elle en train de lui faire la leçon ? Il sait que c’est ce qu’elle fait avec les gens. Et comme la plupart a peur d’elle, peu osent l’interrompre une fois qu’elle est lancée. Ce n’est pas son cas. Alors le truc de la leçon, ça ne va pas marcher avec lui. Ils vont devoir avoir une vraie conversation. Elle n’a qu’à lui poser des questions et il répondra. Elle se lance. A-t-il eu l’impression qu’ils allaient coucher ensemble ce soir, parce que si c’est le cas ? Il l’interrompt à nouveau. Elle doit poser la question, pas y répondre. Lui va le faire. Non, il n’a pas supposé qu’ils coucheraient ensemble ce soir. Elle est une adulte. Il ne pense pas que l’un et l’autre recherchent quelque chose de nul. Il s’est dit qu’un troisième rendez-vous, c’était un petit peu tôt pour le sexe. Qu’en pense-t-elle ? Elle est d’accord. Elle lui demande si elle peut faire une remarque ou si elle a juste le droit de poser des questions. Il l’invite à parler. Elle n’a jamais couché avec un autre homme que son ex-mari. Il comprend que cela signifie qu’elle ne fait pas cela à la légère. Comme lui. Elle lui demande ensuite quand viendra le bon moment. Il n’en sait rien. Ils le sauront quand ils y seront. Probablement quelque part entre le 8e et le 12e rendez-vous. Elle se demande s’il n’est pas inquiet à l’idée qu’ils pourraient n’être que des amis. Il lui demande si c’est ce qu’elle recherche. A nouveau elle répond que non. Comme lui. Il ne veut pas être son ami. Il en a déjà suffisamment. Ils s’embrassent.  

    Richard est sur la passerelle lorsque Derek, vêtu pour rentrer chez lui, vient le rejoindre. Il a entendu dire que ça s’était bien passé pour sa patiente. Celle d’Owen, rectifie Richard. Derek lui apprend qu’Owen a assuré qu’il n’aurait pas réussi sans son aide. Derek s’excuse de ne pas avoir cru en son projet. Richard le comprend, il n’a fait que son travail et il sait que ce n’est pas facile. Derek reconnait qu’il n’est pas encore très bon dans l’exercice. Richard lui donne raison. Ça fait rire Derek qui lui demande si, pour une fois, il ne peut pas lui dire un mot gentil. Un seul. Richard quitte la passerelle sur un signe de la main.

    Lexie demande à Alex si Mark a été cool avec lui, s’il a encore tenté quelque chose. Le jeune homme le rassure. Le chirurgien a été très calme. Il pense qu’il est intéressé par Teddy maintenant. Elle rit. Mark essaie simplement de lui faire croire qu’il va de l’avant. Alex en doute. Il avait l’air sincère quand il parlait de faire les choses lentement, d’apprendre à se connaitre. Il a eu l’impression que ça convenait à Teddy. Il s’en va. Lexie trouve refuge dans les toilettes pour cacher ses larmes. Elle y retrouve Meredith à qui il explique que Mark va de l’avant pour de bon. Meredith trouve que c’est bien. Après tout, c’est ce qu’elle voulait. Lexie confirme, la voix cassée. Oui, c’est génial, c’est parfait. Mais elle ne réussit plus à donner le change et, en pleurs, s’effondre à genoux. Meredith la regarde ne sachant que faire.

    Bailey et Ben s’embrassent toujours.

     

    Voix off : On prend des photos des alpinistes au sommet des montagnes. Ils sourient, extasiés, triomphants. On ne prend pas de photos du parcours parce qui veut s’en souvenir ? On se pousse parce qu’on doit le faire, pas parce qu’on aime ça. L'impitoyable escalade. La douleur et l'angoisse d’arriver au niveau supérieur. Personne n'en prend des photos. Personne ne veut s’en souvenir. On veut seulement se souvenir de la vue qu’on a au sommet. Le moment à couper le souffle, au bord du monde. C’est ce qui nous fait avancer. Et ça vaut la peine de souffrir. C’est ça qui est dingue. Ça vaut tout le reste.


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