• Episode 7.07 : That's Me Trying

    Titre français : Questions-réponses

    Scénariste : Austin Guzman

    Réalisateur : Tony Phelan

    Diffusion États-Unis : 4 novembre 2010 sur ABC

    Diffusion France : 18 janvier 2012 sur TF1

     

    Voix off : Question : Quand pour la dernière fois un total étranger a-t-il enlevé ses vêtements devant vous, a montré une grande tache violette dans son dos et a demandé, "bon sang, c’est quoi ce truc ?" Si vous êtes une personne normale, la réponse est, avec un peu de chance, jamais. Si vous êtes un médecin, la réponse est probablement, il y a environ cinq minutes. Les gens s'attendent à ce que les docteurs aient toutes les réponses. La vérité est que nous aimons penser que nous avons toutes les réponses. En fait, les médecins sont des je-sais-tout jusqu'à ce que quelque chose survienne qui leur rappelle qu’ils ne le sont pas.

     

    Callie et Arizona sont en train de vider leur appartement, sous l’œil attentif de Mark. Arizona sort un mini hachoir d’une armoire et le propose à Mark. Elle sait qu’il en a toujours eu envie. Il refuse pourtant. Il va plutôt jeter son dévolu sur le gaufrier. Voila qui stupéfie Callie. Elle ne l’a même jamais vu manger une gaufre. Il le ferait s’il avait l’appareil adéquat. Arizona appelle sa compagne au sens des réalités. Elles ne vont pas partir au Malawi avec un gaufrier. De plus, ce ne serait pas bon de laisser ce genre de choses à l’abandon pendant trois ans. Elle offre l’appareil à Mark et, dans la foulée, une cafetière à piston. Cette fois, Callie s’offusque et va bouder dans sa chambre. Mark renonce donc à la cafetière.

    Meredith et Derek sortent de l’ascenseur. Elle lui explique que la FondationArt & Lesley Phillips est principalement axée sur la recherche sur la maladie d’Alzheimer. S’il parvenait à décrocher leur bourse, ce serait plus qu’il n’en faudrait pour démarrer son essai clinique. Il est heureux du travail de recherche qu’elle a fourni. Elle lui rappelle qu’elle est une bonne étudiante, du genre qu’il voudra avoir près de lui quand il fera son essai. Ils croisent Cristina qui, après avoir hésité, leur adresse un petit sourire embarrassé. Derek demande à sa femme ce qui se passe. Elle le rassure, tout va bien. Il insiste pourtant. Est-ce que l’ambiance entre les deux femmes est glaciale parce que Richard a donné le million à Owen plutôt qu’à lui ? Meredith persiste. L’ambiance n’est pas glaciale. Elle et Cristina n’ont aucun problème. Mais s’il cherche de la solidarité, elle serait enchantée de pouvoir échapper à la séance d’entrainement qu’Owen a organisée en traumatologie. Malheureusement, Derek ne se laisse pas avoir. Il incite sa femme à aller au cours pour obtenir son certificat d’aptitude. Ils s’embrassent avant d’aller chacun de leur côté.  

    Owen retrouve Cristina. Il a besoin que quelqu’un l’aide à préparer son expérience et fasse en sorte que les choses se passent en douceur avec les participants. Si elle l’aidait, elle pourrait obtenir son certificat et la journée se passerait sans encombre. Elle réplique que compte tenu des compétences demandées pour faire ce travail, ce serait plus que facile. Teddy les interrompt. Elle va avoir besoin de Cristina. Des poumons vont pouvoir être transplantés sur Roy, le patient dont elles se sont déjà occupées. Le fait que ce soit grâce à Cristina qu’il ait pu être inscrit sur la liste d’attente fait de la jeune femme son médecin attitré. Cristina demande ce qu’elle aura à faire. Rien de bien compliqué. Juste surveiller le patient pendant que Teddy part chercher les poumons. Et si Cristina a besoin de quoi que ce soit, elle devra s’adresser à l’autre chirurgien en cardio, le Dr McQueen. Teddy s’en va après avoir averti Cristina qu’elle a réussi à joindre la fille de Roy, laquelle a promis de venir. Il faudra guetter son arrivée. Owen remarque que sa femme semble mal à l’aise. Il la rassure. Tout ira bien. Ce que Teddy lui a demandé n’a rien de compliqué.

    Meredith rejoint ses compagnons qui sont déjà dans le laboratoire. Comme Owen n’est pas encore là, elle pense être en avance. Et pourtant, elle a traîné pour venir. Ça n’augure rien de bon, selon Jackson. Alex ne voit pas ce qu’ils font là. Ils ont déjà fait ce genre d’exercice avec Bailey, quand ils étaient internes. Chacun à son tour, s’entraîner sur un mannequin, déjeuner rapidement avant de revenir travailler, c’est débile. Owen fait soudain irruption dans la salle, des blouses sur le bras, en annonçant qu’un avion charter, obligé d’atterrir d’urgence, est entré en collision avec un bus. Il y a de nombreux blessés. Ils partent tous en courant, tandis qu’Owen leur donne quelques précisions : plus de 30 victimes dont certaines sont dans un état critique. D’autres ont des blessures multiples. Le groupe déboule sur le parking de l’hôpital et découvre une série de mannequins allongés sur le sol. Voila les fameuses victimes de l’accident. Les médecins sont dépités et Meredith dit à haute voix ce que tout le monde pense : ça craint ! Par contre, Owen semble ravi du tour qu’il leur a joué.

    Il donne ses instructions. Ils devront travailler par équipe de quatre, chaque équipe étant responsable de neuf victimes. Ils devront les soigner uniquement avec ce qu’ils pourront sortir avec leurs mains de l’ambulance qui se trouve là. Owen annonce que l’hélicoptère d’évacuation est en route. Quand les patients seront dans l’hélicoptère, les résidents auront réussi et ils recevront leur qualification. Il lance le signal de départ. Tous les médecins se jettent dans l’ambulance pour y prendre ce dont ils ont besoin.

    Mark et Lexie entrent dans la chambre d’une patiente. A l’invitation du chirurgien, la jeune femme décrit le cas médical. Christy, 28 ans, est là pour subir une glutéoplastie (intervention chirurgicale qui permet de remodeler la forme des fesses). Lexie se tourne vers Mark. Cette femme est si mince qu’il lui semble difficile de trouver encore de la peau à lifter. S’apercevant que la patiente l’a entendue, elle s’excuse auprès d’elle. Mark lui apprend que Christy est là pour se faire mettre des implants fessiers. Il s’installe devant un PC. L’image qu’il va faire apparaitre va permettre à Christy de choisir la forme de ses fesses. La première image déçoit la jeune femme. Elle voudrait un postérieur un peu plus rebondi. Mark modifie les données mais cela ne suffit pas à la jeune femme. Lorsque le résultat la satisfait enfin, il horrifie Lexie.

    Roy a raconté une blague qui ne fait pas rire Cristina, sous le prétexte que toute blague commençant par un animal qui rentre dans un bar est scientifiquement peu amusante. Roy ne s’en offusque pas. Il lui demande de lui distraire l’esprit. Il ne sait pas ce qui le rend plus nerveux : avoir de nouveaux poumons ou revoir sa fille. Elle lui conseille de ne pas penser à la transplantation comme le fait de recevoir de nouveaux organes mais plutôt comme un moyen de se débarrasser des anciens. Il aperçoit sa fille, Corinne, à la porte. Elle le salue froidement, en l’appelant par son prénom. Il lui demande comment elle va. Cette semaine ou les dernières vingt années, lui demande-t-elle. Elle s’excuse aussitôt d’être aussi mesquine. Roy assure qu’il n’y a pas de mal. Elle tient ça de lui. Tout à coup, il n’arrive plus à respirer. La jeune femme panique. L’équipe de ranimation se précipite tandis que Cristina se met en retrait. Corinne s’en prend à elle. N’est-elle pas médecin ? Alors elle doit faire quelque chose. Mais Cristina ne bouge pas.

    Un peu après, elle explique à Corinne que Roy a développé ce qu’on appelle un cœur pulmonaire (trouble de la partie droite du cœur dû à une affection pulmonaire). Les poumons exercent une trop grande pression sur le cœur qui est en train de défaillir. Teddy va en être informée afin de prendre une décision. Corinne ne comprend pas. Cristina lui précise donc que le cœur de son père est tellement en mauvais état qu’une greffe cardiaque va peut-être être envisagée. Corinne est interloquée. Mal à l’aise, Cristina prend la fuite, sous le prétexte qu’elle doit appeler Teddy et prévenir le Dr McQueen.

    Mark demande à Bailey de lui consacrer un moment. Elle est d’accord si ce qu’il a à lui dire est plus important que le fait qu’elle soit à l’heure pour assister à une autopsie. Il reconnait que c’est discutable mais il se lance quand même. Ce soir, aura lieu, dans la salle des médecins, une fête pour souhaiter un bon voyage à Callie et Arizona. Bailey trouve cette initiative très sympa. Elle a une journée bien remplie mais elle tentera néanmoins d’y faire une apparition. Seulement Mark a une idée derrière la tête. Teddy s’est proposée pour aller chercher des gâteaux. Le souci, c’est qu’elle en est empêchée à cause des poumons qu’elle est en train de prélever. Alors, il a pensé que, comme Bailey était assez proche de Callie et Arizona… L’intéressée lui coupe la parole. Est-il en train de lui demander de prendre du temps dans sa journée déjà bien remplie pour aller à la pâtisserie ? Ou bien préfère-t-il qu’elle coure jusque chez elle et qu’elle fasse des gâteaux elle-même ? Son air intimide Mark qui fait marche arrière. Bien sûr que non. Il ne faisait que l’inviter à la soirée. Bailey à peine partie, c’est Lexie qui prend le relais. Elle aimerait parler des fesses de Christy. D’accord, répond le chirurgien, mais d’abord il doit lui parler de gâteaux.

    Callie est en train de prendre du matériel médical dans une salle lorsqu’Arizona, une couronne en papier sur la tête, la rejoint. Elle tient dans ses bras des bricolages que les enfants hospitalisés dans son service ont réalisé pour elle. Ils veulent qu’elle les emporte avec elle en Afrique. Callie se montre légèrement moqueuse. C’est génial. C’est vrai qu’avoir un visage en macaroni collé sur du papier mâché sera plus utile que de la gaze, des médicaments contre la malaria ou des antibiotiques. Tout sourire, Arizona lui demande si elle veut parler de quelque chose en particulier. Callie assure que non. En sortant de la pièce, elles aperçoivent Richard qui se dirige vers elles. Il pensait qu’elles étaient déjà en route pour le Malawi. Arizona lui apprend que des paperasses de dernière minute les ont retardées. De plus, elle avait promis aux enfants de venir leur dire au revoir. Il est fier de ce qu’elles vont réaliser, cela donnera une image au Seattle Grace. Evidemment, il a été surpris d’apprendre qu’il allait devoir les remplacer toutes les deux. Mais c’est un problème comme en rencontrent les chefs et il est conscient que cela n’intéresse personne. Néanmoins, c’est bien dommage. Il avait de grands projets pour Callie. Il s’en va sans en dire plus, laissant cette dernière sur sa faim. 

    Cristina entre dans la salle où le Dr McQueen est en train de procéder à une intervention. Elle se justifie par le fait qu’il doit absolument venir examiner Roy. Comme il a déjà été mis au courant, il lui demande si elle a administré au patient de la dopamine et autres médicaments. Elle répond par l’affirmative. L’état de Roy est stable mais néanmoins critique. Le chirurgien lui demande ce qu’elle ferait pour un patient dont l’activité cardiaque est réduite, avec de l’hypotension, une tachycardie sinusale et une acidose métabolique. Elle n’hésite pas à répondre qu’elle insérerait une pompe intra-aortique. Il réplique qu’il viendra dès qu’il le pourra mais qu’il semble bien qu’elle n’ait pas besoin de lui. Cristina sort de la salle, ulcérée.

    Bailey est à la morgue pour procéder à l’autopsie de Mary. Pour se faciliter la tâche, elle place une serviette sur le visage de la défunte. Une jeune femme entre dans la salle en se présentant, Dr Stanley, chef du service pathologie. Bailey lui explique le dossier en quelques mots. Mary a été hospitalisée pour se faire retirer une colostomie temporaire. Il faut découvrir pour quelle raison elle ne s’est jamais réveillée. Le Dr Stanley, très détendue, semble ravie d’avoir ce problème à résoudre. Bailey a une liste des causes possibles. Elle aimerait qu’on la contrôle au fur et à mesure de la procédure. Le Dr Stanley lui fait remarquer qu’elles ont une marche à suivre. Donc elles repéreront les problèmes au fur et à mesure qu’ils se présenteront. Sa désinvolture commence à agacer Bailey.

    Sur le parking, les médecins sont en train de trier leurs patients-mannequins. Chacun de ceux-ci portent une carte qui décrit leurs symptômes. April est épouvantée de l’état désastreux dans lequel se trouve le sien. Meredith lui fait remarquer qu’il est sans doute déjà mort. Exact, claironne April, toute heureuse de passer à autre chose. Du haut de son escalier, Owen est enchanté de l’entrain qu’ils mettent à faire son exercice. Soudain il voit arriver Cristina, toute raide. Il la rejoint. Elle prétend être sortie pour respirer un peu d’air frais. Lorsqu’il lui demande des nouvelles de Roy, elle affirme qu’il va bien, malgré quelques complications qu’elle a sous contrôle. Il n’est pas convaincu qu’elle aille aussi bien qu’elle le dise. Elle le rassure. Tout va bien. Il fait seulement un peu froid dehors. Son bipeur sonne. C’est Roy. Elle doit y aller. Elle est déjà presque rentrée lorsqu’il la rappelle. Il est certain qu’elle peut y arriver. Elle le remercie avant de s’en aller. Contrarié, Owen appelle Meredith. Félicitations ! Elle a obtenu sa qualification. Maintenant, elle va pouvoir rentrer pour donner un coup de main à Cristina. Meredith aimerait savoir de quoi celle-ci a besoin et si c’est elle qui l’a fait demander. Owen ne répond pas directement, se contentant seulement de la supplier. Comprenant qu’il y a un problème, elle ne pose plus de questions et s’en va.

    Elle rejoint Cristina qui est en train de faire passer un examen à Roy. Elle ne lui cache pas que c’est Owen qui l’a envoyée. Cristina s’offusque. Elle n’a pas besoin de baby-sitter. Meredith prétend qu’elle n’est là que pour donner un coup de main. Quel est le problème ? Cristina lui explique l’état de Roy en quelques mots. Elle est en train de lui placer une pompe intra-aortique en espérant qu’il n’y aura pas d’autres complications avant le retour de Teddy. Meredith énumère ce qu’elles dont devoir surveiller : hémolyse, embolie gazeuse, phlébite bleue ischémiante… Cristina l’interrompt. Si elle veut vraiment faire quelque chose, qu’elle aille donc tenir la fille de Roy au courant de ce qui se passe. Interloquée par son ton un peu agressif, Meredith met quelques secondes avant de partir.  

    Sur le parking, Owen demande à l’équipe bleue, composée d’Alex, April et Jackson, de faire son rapport. C’est April qui prend la parole. Ils ont trouvé neuf victimes sur le terrain. Ils en ont identifié trois comme devant être immédiatement évacués. Quatre autres peuvent attendre le prochain transport. Un huitième est moins grièvement blessé. Quant au dernier, malheureusement, il est mort sur place. Owen la félicite. Cependant, il semblerait que maintenant elle ait deux morts sur les bras. Pendant qu’elle et ses partenaires attendaient l’arrivée de l’hélicoptère, en omettant de surveiller sans relâche les patients, un de ceux-ci – il désigne un mannequin – a fait une hémorragie de l’artère fémorale et il s’est vidé de son sang, ce qui a entrainé son décès. April proteste. La carte de ce patient ne faisait aucunement mention d’une hémorragie de l’artère fémorale. Owen jette une nouvelle carte sur le pseudo défunt. C’était indiqué là. April est ulcérée par cette injustice. Owen estime que les patients ne meurent pas inopinément. Cela n’arrive que lorsque les médecins cessent de faire attention à eux. Voila qui donne à réfléchir. Soudain une averse torrentielle s’abat sur eux. Génial, s’exclame Alex avant de reprendre le travail.

    L’autopsie de Mary se poursuit. Bailey retire ses côtes tandis que le médecin légiste, le Dr Stanley, téléphone pour réserver une table pour quatre, à 20 heures. Bailey attire son attention sur des caillots qu’elle vient de retirer du corps. Cela pourrait bien indiquer que Mary a fait une embolie pulmonaire. Mais la légiste ne répond pas, contrariée parce que son interlocuteur a compris qu’ils seraient huit à venir manger à 16 heures. Elle veut parler au directeur du restaurant. Bailey s’énerve et répète sa question, à laquelle le Dr Stanley répond qu’il s’agit de caillots post-mortem, tout à fait normaux. Elle reprend sa conversation téléphonique.

    Callie a parlé à Mark des grands projets que Richard semblait avoir pour elle. Elle prétend s’en moquer totalement. Elle a son grand projet bien à elle, partir en Afrique. Elle n’a pas besoin de cultiver du cartilage en laboratoire. En Afrique, elle va construire des os avec de la saleté, découvrir comment on fabrique des articulations incassables avec des diamants, ou encore des membres artificiels avec l’ivoire des éléphants. Il met en évidence que la plupart de ces choses seraient désapprouvées par la communauté internationale. Elle réplique que la science ne sert pas à se faire des amis. 

    April en a assez. Cela fait trois heures que l’hélicoptère devrait être là. Elle fait semblant de rassurer son patient. Les secours vont arriver très bientôt. Elle demande à Owen de confirmer. Il ne répond pas car il vient de remarquer qu’Alex portait un sac poubelle en plastique pour se protéger de la pluie. Il estime qu’il ferait mieux de s’inquiéter un peu plus de son patient qui, lui aussi, est sous la pluie. La réponse d’Alex ne se fait pas attendre. Le patient est un mannequin tandis que lui est un être humain bien réel. Owen lui rappelle qu’un patient qui sera au sec a moins de risque de mourir d’hypothermie ou d’un choc. April s’en prend à son partenaire. Il n’a pas le droit de transgresser les règles comme il le fait, en détournant le sac poubelle de son emploi habituel. Cela pourrait compromettre sa qualification. Il lui suggère de se calmer. Elle est tellement coincée pour tout. Voila pourquoi elle n’a pas d’amis. Jackson émet une onomatopée pleine de réprobation. Alex corrige donc ses propos : voila pourquoi elle n’a qu’un seul ami. April se retourne et lui arrache une partie de sa protection qu’elle utilise pour recouvrir son patient, promettant à celui-ci qu’il ne souffrira pas d’hypothermie. Owen requiert leur attention. Tous les patients de l’équipe verte sont morts. Seules restent en compétition les équipes bleue et rouge. Comme les membres de l’équipe verte font mine de vouloir rentrer se mettre à l’abri, il les rappelle à l’ordre. Ont-ils vu que l’hélicoptère était là ? Tout juste leur permet-il de prendre une pause mais il tient à ce qu’ils restent là pour observer leurs camarades et en retirer une leçon. Jackson aussi en a assez. Il a l’impression qu’ils sont tous dans Apocalypse Now et qu’Owen va les scalper.

    Corinne tente de comprendre ce que Meredith vient de lui expliquer. Donc si Teddy ne parvient pas à trouver un nouveau cœur pour Roy, cela rendra inutile la transplantation pulmonaire. Meredith reste prudente. De nombreux facteurs entrent en ligne de compte. Pour le moment, elle ne peut pas se montrer catégorique mais elle veut bien aller se renseigner pour avoir une réponse plus précise. Corinne la remercie. Pour le moment, où en est-on avec le cœur ? A nouveau, Meredith reste vague. Teddy devrait appeler très bientôt pour donner des nouvelles. Corinne demande quand elle pourra voir son père. Meredith préfère demander l’avis de Cristina. Comme Corinne insinue qu’elle n’est pas très utile, si ce n’est pour lui donner des informations, Meredith se justifie par le fait qu’elle ne s’occupe pas depuis longtemps du dossier de son père. Corinne l’interrompt. Elle l’appelle Roy. Elle a décidé ça sur la route qui la menait à Seattle, parce qu’elle n’avait plus vu son père depuis 20 ans. Elle a besoin de lui en vouloir pour ça, sauf qu’elle sait pertinemment qu’il a essayé d’être un père au début. Mais elle ne pouvait pas lui pardonner d’avoir quitté sa mère. Alors il a cessé d’essayer. Maintenant, elle a des jumeaux de trois ans. Elle ne sait même pas si son père est au courant. En tout cas, elle, elle ne le lui a jamais dit. Et maintenant, elle a peur qu’il meure, parce qu’alors la dernière chose qu’il aura entendu de sa part, c’est qu’elle l’appelait par son prénom.

    Meredith court chez Cristina pour la prévenir que Corinne veut lui parler. Elle a tellement de questions auxquelles Meredith ne peut répondre. Cristina lui suggère froidement de lire le dossier de Roy. Meredith s’emporte un peu. Si son amie a envie de lui en vouloir, pas de problèmes mais… Cristina lui coupe la parole. Hors de question qu’elles parlent de ça maintenant parce qu’elle a autre chose à faire. Elle soulève la couverture et découvre qu’une des jambes de Roy sont bleues. Merde, dit simplement Meredith.

    Meredith a téléphoné à Teddy pour l’informer de la situation. La chirurgienne lui recommande de mettre Roy sous oxygénation par membrane extracorporelle. Cela devrait le garder en vie le temps qu’elle revienne avec les nouveaux poumons. Il y aune chance pour que, lorsqu’ils seront en place, le cœur récupère. Meredith donne la consigne à Cristina qui lui fait sèchement remarquer que c’est ce qu’elle est en train de faire. Teddy demande à Meredith comment Cristina s’en sort. Meredith couvre son amie bien évidemment.

    Dans la salle d’autopsie, le médecin légiste fait remarquer que les intestins de Mary prouvent qu’il y a eu une anastomose bien soignée, sans aucune trace d’infection, d’inflammation ou de nécrose. Tout à coup, elle suggère à Bailey de faire une pause pour le déjeuner. Bailey proteste. Elles doivent encore vérifier les glandes adrénales et les reins. Est-ce que la glande thyroïde montre des signes de pathologie ? Tout en recouvrant ce qui reste de Mary, le Dr Stanley tente de rassurer sa collègue. Les reins ne vont pas s’enfuir. Bailey en est parfaitement consciente mais elle sait aussi que les microscopiques changements pathologiques sont plus difficiles à interpréter une fois que les organes commencent à se décomposer. La légiste objecte que la pause déjeuner ne va durer que 45 minutes. Les organes tiendront le coup. Comme Bailey veut encore intervenir, elle l’interrompt. Elles se reverront dans 45 minutes.

    Lexie détaille à Mark le résultat de ses recherches sur les gâteaux. L’épicerie qui se trouve au bas de la rue en propose avec des pépites de chocolat. Mark lui rappelle qu’il ne s’agit d’une fête organisée pour le prochain accouchement d’une infirmière qui ne résiste pas à l’envie d’ouvrir ses cuisses. Callie et Arizona méritent mieux que des produits de sous-marque. Elle réplique qu’elle n’est pas une fille de courses, mais un médecin qui a une patiente sur le point de commettre l’énorme erreur de se donner un postérieur monstrueux. Il estime que ce n’est pas son rôle de donner son avis. Elle n’est pas d’accord. La seule raison pour laquelle une femme voudrait infliger cela à son corps, est de vouloir impressionner un homme. Ça commence par des implants fessiers. Ensuite elle abandonnera ses amis pour emménager avec le gars, tout en sachant qu’elle n’y est pas prête. Et si elle ne fait pas attention, elle se retrouvera, à 26 ans, belle-mère d’une fille enceinte dont elle ne connaissait même pas l’existence. Et maintenant, elle est célibataire, avec une autre teinte de cheveux et ça n’a pas été facile d’entretenir ça dans le pavillon psychiatrique.

    Bailey entre dans un bureau et est fort dépitée d’y trouver Derek. Où va-t-elle pouvoir aller bouder maintenant ? Il lui demande ce qui la tracasse. Elle lui raconte qu’elle a passé la matinée à la morgue pour essayer de déterminer la cause du décès de Mary, qui a survécu à l’horreur provoquée par Gary Clark, pour venir mourir d’une opération tout à fait banale. C’est très important pour elle et pour l’époux de Mary de trouver des réponses. Mais ce qui semble le plus important pour le médecin légiste, ce sont ses réservations au restaurant et sa pause déjeuner. Bouffer, voila ce qui compte ! Derek la regarde avec une certaine tendresse. Il lui demande si elle se sent mieux maintenant qu’elle a dit ce qu’elle avait sur le cœur. Elle reconnait que non, pas vraiment. Elle se renseigne sur ce qu’il est en train de faire. Il essaie de rédiger sa demande en vue d’obtenir la bourse. Elle ne comprend pas pourquoi il ne fait qu’essayer. Il rétorque que plus il fait de recherches sur Alzheimer, plus il est déprimé. Et quand il se penche sur le type dont souffrait Ellis, c’est encore pire. Il y a une femme qui vit en Angleterre. Elle a 32 ans et elle ne parvient déjà plus à reconnaitre sa petite fille de 3 ans. C’est terrifiant. Pour lui remonter le moral, Bailey lui apprend que le médecin légiste mâche des chewing-gums pendant qu’elle travaille. Derek sourit. C’est dégoutant. Elle le remercie de compatir avec elle et lui sourit à son tour.

    Mark et Lexie se rendent au chevet de Christy qui est déjà prête pour l’intervention. Mark tient à lui faire part des inquiétudes de Lexie. Cette dernière craint qu’elle ait décidé de se faire opérer pour de mauvaises raisons, comme par exemple plaire à quelqu’un qui préférerait les postérieurs plus charnus. Christy s’adresse à la jeune chirurgienne. Elle espère qu’elle ne va pas prendre mal ce qu’elle va lui dire. Même sous la blouse blanche, on peut avoir qu’elle a un cul étonnant et, avec un tel cul, elle ne doit avoir aucun mal à trouver le jean parfait qui la fait se sentir comme la personne la plus sexy. Voila ce que Christy veut ressentir aussi. Tous les pantalons qu’elle achète sont beaucoup trop larges, à moins qu’elle ne les prenne dans le rayon réservé aux garçons. Elle a déjà essayé de prendre du poids. Malheureusement, la graisse se met sur ses bras et sa poitrine, ce qui l’empêche pratiquement de porter une robe d’été, le seul vêtement qui lui aille. Voila pourquoi elle veut avoir un cul bien rond, qui sera facile à empoigner. Et Lexie peut en être sûre, elle ne fait ça que pour elle. 

    Owen annonce que les patients de l’équipe rouge sont tous morts. Ne reste que les patients de l’équipe bleue. Il suggère aux éliminés de garder un œil sur Alex, qui semble être très débrouillard. Il se rapproche des trois membres de l’équipe bleue et félicite Avery, avant de l’avertir que l’incision qu’il a pratiquée sur son mannequin est trop large. Il a ainsi lacéré l’artère thyroïdienne supérieure. Le patient est donc mort. Jackson jure. Tout à coup, April se met à crier qu’elle entend l’hélicoptère. Cette fois, Alex n’en peut plus. Il lui crie de se réveiller. Elle n’entend pas l’hélicoptère parce que petit a, ce n’est que le fruit de son imagination, petit b, l’hélicoptère imaginaire ne va jamais venir. Owen Hunt est seulement en train de leur apprendre que les traumatismes ne sont pas justes. Et eux, ils sont là jusqu’il dise que le dernier mannequin est mort. April ne le croit absolument pas. C’est faux ! Il a tort. La pluie redouble, ce qui finit de décourager Jackson. Il déclare forfait. Scandalisée, April saute sur le patient dont il était en train de s’occuper tandis qu’Owen rappelle le jeune homme. Celui-ci refuse de revenir et va se réfugier dans l’hôpital.

    L’autopsie de Mary est terminée. Son cerveau est placé dans un récipient contenant du formol. La légiste annonce qu’elle va refermer le corps. Bailey lui demande si un échantillon du cerveau va être prélevé pour être analysé. Le Dr Stanley lui apprend que cela sera fait dans environ deux semaines, quand le formol l’aura quelque peu raffermi. Bailey lui fait remarquer qu’il est possible de couper dans un cerveau encore frais. Stanley rétorque que cela peut le faire s’effondrer comme de la gelée. Si on ne veut pas courir ce risque, alors, il faut le mettre dans du formol et attendre deux semaines. Bailey fait amende honorable. Elle n’essaie pas de dire à sa collègue ce qu’elle doit faire. L’autre ne la laisse pas continuer. Si, c’est exactement ce qui s’est passé. Elle pratique des autopsies tous les jours. Si elle est devenue médecin légiste, ce n’est pas parce qu’elle est une chirurgienne ratée, comme le pense la majorité des gens. Elle s’adoucit tout à coup. L’autopsie de Mary n’a apporté aucune explication. Elle déteste ça certainement autant que Bailey. Elle prend le sac plastique dans lequel elle a mis les viscères de Mary et fourre le tout dans l’abdomen de celle-ci.

    Meredith demande à Cristina si l’état de Roy est stable. Il est toujours critique mais stable, lui répond son amie. Meredith lui propose de prendre la relève pour qu’elle puisse aller répondre aux questions de Corinne. Cristina refuse. Lorsqu’elle commence à citer ce qu’il faut dire à Corinne, Meredith l’interrompt. Corinne a besoin d’entendre cela de la bouche même de Cristina. Celle-ci réplique que Roy a besoin d’être surveillé. Meredith lui fait remarquer qu’elle peut très bien s’en charger. Cristina se braque. Elle est persuadée que Corinne n’a pas besoin d’information. Tout ce qu’elle veut, c’est que Cristina sache à quel point elle a peur. Mais cela, Cristina ne veut pas l’entendre, parce qu’elle-même a suffisamment peur. Elle a eu peur quand Roy a fait un arrêt et elle a toujours aussi peur maintenant qu’il est stable. Elle a peur quand elle traverse le hall. Elle a peur tout le temps. Lorsque Meredith lui propose son aide, elle explose. Meredith ne peut pas l’aider. Une infirmière vient les avertir que Teddy sera là dans 30 minutes. Roy doit être conduit en salle d’opération. Cristina retire ses gants et dit sèchement que le Dr Grey va s’en charger.

    Arizona et Callie entrent dans le salon des médecins où les attendent Mark, Lexie et Richard. En les voyant, ces trois là s’écrient bon voyage (en français dans le texte). Arizona semble enchantée de cette petite fête, au contraire de sa compagne, qui a remarqué le nombre très restreint de participants. Lorsque Lexie lui fait remarquer que tout le monde est très occupé, elle réplique qu’elle travaille dans cet hôpital depuis qu’elle est résidente. Mais bon, les gens sont sans doute trop occupés pour venir la saluer. Richard estime qu’il ne faut pas les en blâmer. Le fait que deux titulaires ne soient plus là va forcément amener un surcroit de travail pour les autres chirurgiens, pendant un bon moment. Elle persifle qu’elle est heureuse que lui ait trouvé le temps de venir, malgré tous ses problèmes de chef et ses grands projets. D’ailleurs quels étaient-ils exactement ? Refusant de divulguer ses bonnes idées, il sort de la pièce. Arizona rejoint son amie. Elle est persuadée que Richard n’a dit ça que pour l’embrouiller. Peu importe, elle n’en saura jamais rien, répond sèchement Callie avant de mordre dans un des fameux petits gâteaux au chocolat. Mal à l’aise et attristée par cette attitude, Arizona se tourne vers Mark et Lexie. Elle les remercie pour cette petite fête mais elle a encore quelques bagages à faire, alors elle doit partir. Lexie lui souhaite bonne chance tandis que Mark lève son pouce en l’air. Donne-leur du fil à retordre, plaisante-t-il. Une fois qu’Arizona est sortie, Callie dit à Mark qu’elle ne veut pas rentrer chez elle pour le moment. Il lui propose alors d’assister à l’intervention qu’il doit faire sur Christy. Elle accepte avec enthousiasme.

    La nuit est tombée sur Seattle et il pleut encore à verse. Sur le parking, il n’y a plus qu’Owen, April, Alex et quelques courageux qui les observent. Tout en faisant un massage cardiaque à son mannequin, April rappelle à Owen que cela fait des heures qu’il a annoncé l’arrivée de l’hélicoptère, mais il n’est toujours pas là. Bien sûr, elle ne s’en plaint pas mais elle voudrait juste savoir où il est. Owen prétend qu’il a sûrement été pris dans une tempête. Il fait un signe à Steve, qui est son assistant, pour qu’il dépose une carte sur le mannequin de la jeune femme. Celle-ci se jette sur son patient en hurlant qu’elle ne veut pas. Elle sait ce que cette carte va lui annoncer, que son patient à fait une tamponnade cardiaque, avec de l’hypotension et de la bradychardie, mais elle pense que ce n’est pas possible parce qu’elle lui a fait une péricardiocentèse et qu’elle l’a nourri par intraveineuse. Steve lui donne raison. April se met debout d’un bond et demande à Alex de le prendre par les pieds.  Il pense qu’elle parle de Steve alors que bien entendu, elle visait son patient. Tous les deux, ils transportent la civière sur laquelle repose le mannequin, dans l’ambulance. Owen tente de les en empêcher. L’ambulance n’est pas dans le scénario. Ils ne peuvent donc pas s’en servir. April rétorque que s’il a le droit de changer les règles du jeu, elle aussi. Elle a déjà perdu sept patients aujourd’hui, alors, les deux qui restent vont aller dans l’ambulance, de façon à ce qu’elle puisse les emmener à l’hôpital qui se trouve là. Elle désigne la porte des urgences qui se trouve seulement à quelques mètres. Elle saute dans le véhicule, dont elle ferme les portes arrière, avant d’aller se placer derrière le volant, au grand amusement d’Alex. Owen arrive à la portière pour expliquer à la jeune femme que l’ambulance, qui a été impliquée dans le crash se l’avion, n’est plus en état de rouler. Cela n’empêche pas la jeune femme de mettre le contact. Elle éclate de rire en entendant le moteur. Il semblerait bien qu’elle mérite un triple A comme note. Elle se tourne vers Owen et lui hurle de se tirer de son chemin, sinon elle n’hésitera pas à lui rouler dessus. Intimidé, Owen recule et conseille à Alex d’en faire autant. Ils se précipitent à l’intérieur de l’hôpital tant qu’April roule quelques mètres pour arriver devant l’entrée des urgences. Elle sort de l’ambulance en criant qu’elle amène un inconnu qui souffre de très graves blessures à la poitrine. Owen et Alex sortent en courant par la porte des urgences. Comme elle continue de décrire l’état de son patient, Owen lui demande d’arrêter. L’expérience est terminée. Mais elle ne l’entend pas. Elle prend le mannequin qu’elle jette sur son épaule avant d’entrer avec lui dans l’établissement. Alex supplie Owen de lui dire qu’elle a remporté l’épreuve, sinon elle ne s’arrêtera jamais. Owen rétorque qu’il ne s’agit pas d’un concours. April apostrophe son jeune collègue, en lui demandant de réserver un bloc et de s’assurer que le patient aura une chambre. bien sûr, répond Alex en faisant un grand clin d’œil à Owen qui s’avoue enfin vaincu. Très bien, l’équipe bleue a gagné ! April veut en être certaine. Owen confirme. Son patient va encore vivre 40 ans et il aura 15 petits-enfants. Est-elle heureuse maintenant ? Effectivement, le sourire de la jeune femme témoigne de sa grande satisfaction. Elle laisse tomber le mannequin à terre, sans aucun égard, et se jette dans les bras d’Alex, en hurlant. 

    Derek est toujours devant l’écran de son ordinateur, toujours aussi peu inspiré, lorsque Bailey entre dans la pièce, telle une tornade. Il tourne l’écran vers elle afin qu’elle puisse lire sa prose qui se résume en deux phrases. "La maladie d’Alzheimer est une vilaine maladie. On devrait la soigner." 12 heures de travail pour arriver à ça, lui dit-il avec amertume. Il referme violemment son ordinateur portable. Autant en rage que lui, mais pas pour les mêmes raisons, Bailey lui apprend que le médecin légiste a refusé de prélever un morceau du cerveau de Mary avant deux semaines, pour le laisser durcir. Elle compte sur Derek pour passer au-dessus d’elle. Il refuse parce que la légiste a raison. Il n’est pas en mesure d’accélérer le processus. Elle s’énerve. Ce n’est pas ce qu’il est supposé dire. Il est conscient qu’elle a ressenti la perte de Mary de façon très personnelle, mais il croit qu’elle doit ne plus y penser maintenant. Au bord des larmes, elle se désole parce qu’elle va devoir dire au veuf qu’elle ne sait pas pourquoi sa femme est décédée. Elle va devoir lui dire que si, elle ne peut pas répondre à la seule question qu’il se pose, c’est parce que la science, lui a fait défaut. Voila pourquoi elle le prend personnellement et pourquoi elle ne peut pas l’accepter. Elle refuse que Derek lui dise de ne plus y penser. Elle n’est pas la personne qui ne peut pas arrêter de penser à la possibilité que sa femme ait la maladie d’Alzheimer assez longtemps pour écrire un foutu essai. Elle part en claquant la porte, en laissant Derek désarçonné.

    Meredith rejoint Cristina qui attend Teddy sur le toit de l’hôpital, en contemplant le Needle Space. Cristina lui demande pourquoi elle n’est pas avec Roy. Meredith lui apprend qu’on le prépare pour son intervention. Alors maintenant, elles vont pouvoir parler. Cristina la supplie de s’en aller. Meredith se met face à elle. Cristina prend sa tête dans ses mains avant de la regarder. Comment Meredith peut-elle aller bien ? Et l’est-elle vraiment ? Elle, elle est dévastée, morte, bousillée. Et Meredith croit qu’elle peut simplement lui tourner autour, pour la surveiller, comme si elles n’avaient pas vécu la même chose ? Elle veut savoir pourquoi Meredith s’en sort. Meredith n’en sait rien. Cristina s’énerve. Elle était là, avec ses yeux tristes, lui hurlant de sauver la vie de Derek, avant de dire à Gary de lui tirer dessus, sans se soucier de l’enfant qu’elle portait. Choquée, Meredith tente de l’arrêter mais rien n’y fait. Cristina estime qu’elle n’a pas eu le choix. Si n’importe qui d’autre avait été sur la table d’opération, elle ne serait pas restée pour le sauver. Meredith est absolument convaincue du contraire. Elles se mettent à crier toutes les deux en même temps mais Cristina a rapidement le dessus. Si Meredith n’avait pas été impliquée, elle aurait fui la salle d’opération et elle ne serait donc pas dans son état l’état où elle se trouve maintenant. Interloquée, Meredith ne dit plus un mot. De toute façon, l’hélicoptère qui amène teddy arrive. Meredith reprend sa place à côté de Cristina. Teddy sort de l’hélicoptère et demande à Cristina de l’accompagner en lui racontant tout ce qui s’est passé depuis son départ.  

    Callie et Mark sont ensemble. Il se demande à qui il va bien pouvoir parler des femmes, quand elle ne sera plus là. Elle lui rappelle qu’il a Derek. Oui, mais il est marié et satisfait de lui-même, ce qui est énervant. Elle objecte qu’ils pourront se parler par email. Il ne répond pas, un peu boudeur, avant de lâcher que ce n’est pas à lui de parler. Elle l’encourage pourtant à le faire. Il commence. Il a refait pas mal de seins. Des femmes viennent le voir, un an ou deux après qu’il les ait opérées, très malheureuses de la décision qu’elles ont prise. Aujourd’hui, il a donné un gros postérieur à une femme, et ce qui le rassure, c’est qu’elle ne l’a pas fait sous la pression d’un petit ami. Elle l’a fait pour elle. En tant qu’ami, il se sent obligé de dire à Callie qu’elle ressemble à une femme qui veut augmenter considérablement le volume de sa poitrine parce que sa copine aime ça. Par grosse poitrine, il veut dire Afrique. Callie a parfaitement compris le message. Elle ne nie pas. Son excuse, c’est qu’elle aime Arizona. Il le sait. Mais selon lui, elle va devoir trouver comment elle va aimer l’Afrique aussi. Ils se prennent dans les bras et se serrent avec force.

    Owen rattrape Jackson au moment où il va quitter l’hôpital. Il tient à lui dire qu’il ne pas le droit d’abandonner un cours, comme il l’a fait aujourd’hui. Le jeune homme réplique aussitôt. Deux de ses amis sont morts pendant la fusillade. Alors, il n’a vraiment pas besoin de leçon pour savoir à quel point les catastrophes peuvent être injustes. Il veut partir mais Owen l’attrape par le bras et le pousse dans un bureau, dont il ferme la porte. Lui-même a perdu une douzaine de ses amis sur le champ de bataille mais il ne les a jamais utilisés comme excuse pour justifier le fait qu’il abandonnait la partie. Il estime qu’en tant que médecin, Jackson n’a pas le droit d’arrêter seulement parce qu’il se retrouve contre un mur. Il doit s’efforcer de comprendre comment être un médecin. Peu importe ce qu’il doit surmonter et les outils qu’il n’a pas. Voila la leçon qu’il doit apprendre. On n’abandonne pas. Alors si même Owen doit le trainer jusque dehors, il va l’accompagner et finir ce qu’il a commencé. Jackson ne trouve rien à répondre.

    Dans la salle d’opération, McQueen annonce que si le cœur de Roy ne démarre pas très rapidement, ils ne seront pas capables de le maintenir en vie. Teddy se montre plutôt optimiste. La transplantation s’est bien déroulée. Tout a été fait dans les règles. Il ne reste plus qu’à attendre pour voir si le travail que Cristina a fait va être récompensé. Quelques secondes encore et le cœur se met à battre. Teddy félicite Cristina. Celle-ci pousse un soupir de soulagement.

    Callie et Arizona sont à l’aéroport, en train d’attendre leur avion. Callie est sûre qu’il n’y aura pas grand-chose à faire en Afrique, pour les distraire de leur métier. Elles vont donc pouvoir se concentrer exclusivement sur la médecine, ce qui est génial. Arizona fronce les sourcils et s’arrête en plein milieu d’une salle. Callie pense qu’elle a oublié son passeport. Mais ce n’est pas ça, le problème. Arizona a gagné la bourse Carter Madison. Est-ce que Callie se rend compte à quel point c’est exceptionnel ? C’est la plus grande chance de toute sa carrière. Elle va arriver au Malawi avec un budget quasiment illimité et pouvoir aider des enfants qui, sans cela, n’auraient jamais vu un chirurgien pédiatrique de leur vie. Elle va changer leurs vies. C’est un rêve qu’elle est en train de vivre et ça la fait planer. Ou plutôt ça devrait la faire planer parce que Callie gâche tout, d’abord avec ses jérémiades et maintenant avec son faux enthousiasme et son sourire passif-agressif. Callie tente de protester mais Arizona ne la laisse pas faire. Callie avoue enfin la vérité. Elle n’a aucune envie d’aller en Afrique mais elle veut être avec elle. Alors, elle fait vraiment des efforts. Et maintenant, elles feraient mieux d’y aller parce que sinon, elles vont rater leur avion. Comme Arizona ne bouge pas, elle suppose qu’elle veut se disputer. Pas de souci. Elles vont avoir 18 heures pour ça. Arizona se met à pleurer, répétant qu’elle est en train de tout lui gâcher. Alors elle ne veut pas aller en Afrique avec elle. Callie est interloquée. Elle la supplie de ne pas faire ça. Mais Arizona, bien que désolée, se montre inflexible. Callie ne veut pas entendre ses excuses. Se rend-t-elle compte qu’elle part pour trois ans ? Des larmes plein les yeux, Arizona lâche qu’elle va manquer son avion. Elle demande à son amie de prendre soin d’elle. Elle avance. Callie se met à crier. Elle la supplie. Elle est certaine d’y arriver. Elles vont y arriver. Arizona se contente de secouer entement la tête. Callie va rester ici et être heureuse. Elle, elle va partir et être heureuse aussi. Callie la menace. Si elle monte dans cet avion sans elle, tout sera fini entre elles. Arizona lui fait remarquer qu’elles sont au beau milieu d’un aéroport en train de se crier dessus. Tout est déjà fini entre elles. Elle s’en va tandis que Callie reste figée sur place.

    Cristina observe Corinne au chevet de son père lorsque Richard la rejoint pour lui dire que Teddy lui a parlé du travail qu’elle a fourni aujourd’hui. Il sait que ces derniers mois n’ont pas été faciles pour elle. Alors, bien joué. Elle le remercie. Elle le retient alors qu’il est prêt à s’en aller. A-t-il une minute à lui consacrer ?

    Chez Joe, Lexie, April et Alex boivent un verre au comptoir. Alex avoue qu’il est impatient de participer au prochain laboratoire. Il adore faire équipe avec April. Il l’imite quand elle menaçait Owen de lui rouler dessus. Il éclate de rire. Elle le regarde différemment, comme si elle le découvrait sous un nouveau jour et qu’il lui plaisait.

    Mark qui se trouve seul à une table, regarde avec insistance les fesses de Lexie moulées dans son jean. Elle se retourne et le remarque. Il lui fait un grand sourire. Elle le rejoint pour lui demander s’il était en train de mater son cul. Pas la première fois, assure-t-il. Et ce ne sera pas la dernière. Elle pointe son doigt vers lui. Non ! Il sourit, l’air assez satisfait de lui. Elle lui tourne le dos et affiche un grand sourire.

    Meredith est assise bien droite sur son lit. Derek la rejoint. Il a vécu sa pire journée aujourd’hui. Il a travaillé sur la demande de bourse mais il n’y est pas arrivé. Il a fini par réaliser qu’elle était en cause. Il veut mener un essai clinique sur la maladie d’Alzheimer. C’est sérieux mais il ne pouvait penser à rien d’autre qu’elle. Il sait qu’elle veut faire partie de cet essai mais il n’y arrivera pas si elle est là. Elle ne répond pas. Elle reste raide. Elle finit par lâcher que Cristina lui en veut. Cristina la déteste. Il la prend dans ses bras et la serre contre lui.   

    Sur le parking, Jackson termine le sauvetage d’un mannequin qu’il avait abandonné. Owen le félicite. Cristina le rejoint. Owen lui demande si elle a entendu parler de son expérience. Ça s’est très bien déroulé. Elle aurait dû voir April. On ne dirait pas en le voyant mais une vraie chirurgienne en trauma se cache en elle. Il aurait aimé que Cristina soit là pour voir ça. Il lui demande alors comment s’est passé sa journée. Elle lui annonce tout de go qu’elle démissionne. Il avait raison. Elle peut y arriver. Elle peut encore être chirurgienne. C’est juste qu’elle ne le désire plus. Stupéfait, Owen demande à Jackson de s’arrêter. A ses côtés, Cristina pousse un soupir de soulagement.

     

    Voix off : On cherche tous des réponses, en médecine, dans la vie, dans tout. Parfois les réponses que l’on cherche se cachent juste sous notre nez. A d’autres moments, on trouve des réponses, alors qu’on ne réalise même pas qu’on s’est posé des questions. Parfois, les réponses peuvent nous prendre complètement au dépourvu. Et parfois, même quand on trouve la réponse qu’on cherchait, on continue à se poser toute un tas de fichues questions.


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