• Episode 7.11: Disarm

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    Titre français : Tous des patients

    Scénariste : Krista Vernoff

    Réalisateur : Debbie Allen

    Diffusion États-Unis : 6 janvier 2011 sur ABC

    Diffusion France : 25 janvier 2012 sur TF1

     

    Voix off : Selon certains, la médecine est une science. Mais je dirais que c’est aussi un art. Les médecins qui ne voient la médecine que comme une science ? Vous ne voudriez pas d’eux à vos côtés quand votre hémorragie ne cesse pas ou que votre enfant crie de douleur. Les cliniciens suivent le manuel. Les artistes suivent leurs instincts. Les artistes ressentent votre douleur et ils vont aux extrêmes pour la faire arrêter. Les mesures extrêmes…  c’est là où la science finit et où l’art commence.

     

    C’est le soir. Meredith et Derek sont dans leur lit. Elle l’interroge sur la partie de pêche avec Cristina. Elle s’étonne qu’ils aient passé six heures sur un bateau et qu’ils n’aient parlé que de pêche. Pour tout dire, elle n’y croit pas. Il ne voit pas ce qu’il pourrait dire de plus. Ils voulaient pêcher, c’est donc de ça qu’ils ont parlé. Elle voudrait connaitre toute l’histoire. Il l’assure qu’il n’y a rien d’autre que ça. Elle doute que l’histoire se résume à "Cristina a pêché un poisson, ce qui l’a fait pleurer". Il est énervé qu’elle ne le croie pas. Elle laisse tomber qu’elle est en pleine ovulation. Il pousse un soupir en levant les yeux au ciel avant de commencer à se déshabiller, tandis qu’elle lui reproche de lui voler sa meilleure amie. Elle ne supporte pas de les voir trainer ensemble, comme si elle n’existait pas. Il réplique qu’il ne traine pas avec Cristina. Il essaie seulement de l’aider. En trainant avec elle, insiste-t-elle en s’allongeant. Il enlève sa culotte de pyjama en lui demandant s’ils vont faire l’amour, oui ou non. Elle réplique qu’elle est tellement en colère qu’elle n’a même pas envie de le regarder. Il répond sèchement qu’elle n’a qu’à se tourner, ce qu’elle fait aussitôt.

    Le lendemain matin, Owen et Cristina se font des câlins dans leur lit. Il trouve qu’elle a changé. Elle semble aller mieux. Elle confirme. Il lui demande quels sont ses projets. Elle a l’intention de visiter la ville. Elle n’en a pas encore eu le temps, ni l’intérêt d’ailleurs. Elle sort du lit quand le téléphone d’Owen sonne. Il décroche. C’est Teddy. Il semble étonné de ce qu’elle lui dit.

    Mark et Lexie ont passé la nuit ensemble. Ils s’embrassent. Il veut se lever, elle le retient pour un autre baiser. Il lui fait remarquer qu’elle va les mettre en retard. Elle fait mine de le libérer. Il va sortir du lit lorsqu’elle le retient encore pour un autre baiser.

    Callie sort de son appartement et découvre Arizona assise sur son palier, une tasse de café à la main. Elle lui demande si elle est restée là toute la nuit. Arizona répond que non. Comme elle vient juste de revenir d’Afrique, elle est allée à l’hôtel pour prendre une douche et dormir un peu, mais elle était de retour assez tôt. Callie la conjure de repartir pour le Malawi. Elle s’en va. Arizona comprend que la partie ne sera pas facile.

    Teddy et Henry attendent à la mairie, avec un officier d’état-civil. Henry propose à sa future épouse de faire ça un autre jour, si elle le désire. Elle refuse. Owen ne va pas tarder. Elle est soulagée de le voir arriver. Comme son témoin est là, la cérémonie va pouvoir avoir lieu. Owen lui dit qu’elle ne peut pas sérieusement envisager de se marier. Elle l’assure du contraire. Henry se présente. Les deux hommes se serrent la main. En avançant vers la salle des cérémonies, l’officier d’état-civil demande à Teddy si elle et son fiancé vont lire leurs vœux ou s’ils veulent d’une cérémonie standard. Le bipeur de Teddy sonne. C’est l’hôpital. Elle suggère à l’officier d’état civil de passer directement à l’échange des consentements. Elle est vraiment très en retard. Il est surpris mais accepte néanmoins. Le futur et le témoin échangent un regard embarrassé.

    Munie d’un plan de la ville, Cristina marche dans la rue. Elle accoste un homme pour qu’il lui indique le chemin vers le Space Needle. Lorsqu’il lui demande si c’est la première fois qu’elle vient à Seattle, elle répond par l’affirmative. Il est en train de lui expliquer l’itinéraire lorsqu’ils voient passer plusieurs ambulances. Le jeune homme suppose qu’il s’agit d’un grave accident. Comme attirée par un aimant, Cristina prend le même chemin que les ambulances, qui est dans le sens opposé à celui que lui a renseigné l’homme.

    Arizona explique à Richard qu’elle veut revenir mais que pendant les trois prochaines années, elle devra repartir au Malawi tous les deux mois dans le but de tout superviser. Elle a déjà engagé un chirurgien pédiatrique qui supervisera les interventions quotidiennes. Il lui fait remarquer qu’il a déjà engagé un nouveau chirurgien pédiatrique et qu’un contrat d’un an a été signé. Il n’a pas les moyens financiers d’en engager un deuxième. Elle est dépitée quand elle comprend qu’elle ne pourra plus travailler au Seattle Grace. Alex passe dans le couloir et ne cache pas sa joie de la revoir. Arizona fait remarquer à Richard que c’est la réaction qu’elle attendait de lui. Il préfère prendre la tangente. Arizona demande à Alex de lui parler de ce nouveau pédiatre.  

    Owen fait la leçon à Teddy. Elle n’aurait jamais dû épouser ce type. Elle lui fait remarquer qu’il s’est marié lui aussi. Il rétorque qu’il a épousé la femme qu’il aimait, alors qu’elle ne connait rien d’Henry. Elle lui rappelle qu’elle ne s’est mariée que parce qu’Henry avait besoin d’une assurance. Elle lui aimerait qu’il ne lui parle plus de ça. Jamais ou juste pour le moment, lui demande-t-il. Jamais ! Ils arrivent dans le hall du service où tout le personnel est rassemblé devant un écran de télévision pour regarder un bulletin d’informations. Teddy et Owen perçoivent immédiatement l’ambiance lourde qui règne. Lexie pleure dans les bras de Mark. Les autres sont sombres et tendus. Le reporter explique qu’un homme armé est entré dans les locaux de l’université et a fait feu sur les étudiants et les professeurs. April se met à pleurer, elle aussi. Owen demande à Bailey ce qui se passe. Elle n’arrive pas à parler.

    Cristina arrive sur les lieux du drame. Elle entend le journaliste dire qu’il y a encore des étudiants à l’intérieur des bâtiments et qu’on dénombre déjà au moins vingt victimes. Elle voit les ambulanciers emmener un jeune homme qui a été grièvement blessé à la poitrine. Le sang transperce les vêtements. L’ambulancier annonce que le pouls est faible. Il faut lui accorder la priorité. Au moment de le mettre dans l’ambulance, l’infirmier constate qu’il n’a plus de pouls. Il commence le massage cardiaque. Cristina se met à crier qu’il faut lui ouvrir la poitrine.

    Tous les médecins sont réunis devant l’entrée des urgences. Owen leur annonce que quinze ambulances au moins vont arriver. La première sera là dans les trois minutes. Ensuite, c’est au tour de Richard de prendre la parole. Le traumatisme qu’ils ont subi est encore dans toutes les mémoires. Cette journée va le leur faire revivre. Ils vont éprouver des sentiments dont ils ne doivent pas avoir honte. Ce qu’ils ont vécu six mois plus tôt, d’autres sont en train de le vivre. Par rapport aux médecins, ces gens sont en quelque sorte des frères et des sœurs, des compagnons d’infortune, des prolongations de ce qu’ils sont. Mais les médecins vont devoir accorder la priorité à leur travail et, pour cela, refouler leurs sentiments. Lexie pleure à chaudes larmes. Owen lui demande si elle se sent d’attaque. Elle assure que oui. Mark lui suggère d’aller aux urgences pour voir s’ils ont suffisamment de sang. Elle refuse, assurant que ça va aller. Il insiste. Elle doit appeler la banque de sang pour leur demander de leur fournir autant de sang O négatif qu’ils en auront besoin. Elle s’exécute. Il la suit d’un regard inquiet.

    La première ambulance amène un policier,Michael Fazioli, blessé par balles au bras droit et à la jambe gauche. Richard annonce qu’il s’en charge. La porte de l’ambulance s’ouvre et il découvre que le blessé est escorté par le chef de la police, Marty Sarge, qui avait mené les opérations, lors de la fusillade au Seattle Grace. Richard demande à April d’escorter le blessé jusqu’en salle de trauma et de lui faire passer divers examens. Il apprend de la bouche de Marty que le jeune policier a été touché par le tireur avant de l’abattre. Il a tout entendu via la radio. Il a eu plusieurs rapports contradictoires quant au tireur. Alors il aimerait bien pouvoir interroger Faz pour en avoir une bonne description. Richard aimerait savoir qui est Faz. C’est le surnom du blessé. Un bon garçon et un excellent flic.

    Meredith et Derek prennent en charge le blessé suivant. Il s’agit d’un professeur de 48 ans, John Sturgeon. Il a aidé les étudiants à sortir par une fenêtre pour grimper sur le toit. Quand il a voulu les rejoindre, il a glissé et est tombé du quatrième étage, ce qui a provoqué une fracture ouverte du crâne. L’ambulancière a constaté que les pupilles étaient dilatées. Derek confirme la cyanose. Il ordonne aussitôt qu’on amène le patient au bloc. Owen voit sa mine défaite. Il lui demande si ça va. Derek répond que rien de tout ça ne va.

    C’est ensuite au tour d’une jeune fille de 15 ans d’être amenée. Kelly a été blessée à l’abdomen et à la jambe. Alex s’étonne qu’une fille de 15 ans soit déjà à l’université. L’ambulancière présume qu’il s’agit d’une surdouée. Ales demande qu’on bipe Stark.

    L’ambulancier Ray décrit à Owen et Teddy le cas d’un jeune homme de 20 ans, Jared Swork, qui a été blessé à la poitrine. Il y a une trace d’entrée de la balle au niveau du cinquième espace intercostal droit. Pas de trace de sortie. Le jeune homme a fait un arrêt. Il s’agit de l’urgence thoracotomique qui leur avait été annoncée. Owen s’étonne qu’il ait pratiqué une thoracotomie sur place. Ray répond qu’il ne s’agit pas de lui. Il ouvre la porte de l’ambulance et c’est avec stupéfaction qu’Owen et Teddy découvrent Cristina qui est en train de faire un massage à même le cœur de la victime. Elle leur dit qu’elle a dû lui ouvrir la poitrine.

    Tandis que la civière avance, Teddy demande à Cristina si elle peut sentir la lésion. Elle répond que oui. Il y a un grand trou dans le ventricule droit mais aussi longtemps qu’elle maintiendra sa main en place, elle sentira le cœur battre. Owen lui demande si elle compter aller au bloc. Teddy lui fait remarquer que c’est elle qui maintient le patient en vie. Cristina rassure son mari. Elle va bien. Tout va bien se passer. Il la regarde partir avec inquiétude. Il repart ensuite en courant vers les urgences.

    Alex et Stark sont en train d’opérer Kelly. Alex annonce que l’artère de l’abdomen est en morceaux. Il n’en revient pas lorsqu’il entend le titulaire annoncer qu’il ne faut pas perdre de temps à essayer de sauver la jambe de l’adolescente et qu’il va l’amputer. L’artère saigne. Le fémur est brisé en mille morceaux. Pas d’autre solution. Scandalisé, Alex objecte que Callie peut très bien arranger ça. Mais Stark ne veut rien entendre. Il préfère sauver la vie de la patiente plutôt que sa jambe et il est sûr que les parents seront d’accord avec lui. Alex lui rappelle que la fille n’a que 15 ans. Sa jambe peut être sauvée. On ne peut pas juste la couper. Stark réplique qu’il ne veut pas perdre du temps à discuter avec lui. Il lui ordonne de préparer la jambe tandis qu’il va prendre la scie. Alex lève la tête vers la galerie où il a vu Arizona entrer quelques minutes plus tôt et lui crie de faire quelque chose. Stark lève la tête aussi et découvre sa consœur 

    Derek se prépare à l’intervention. Meredith vient lui annoncer que la pression intracrânienne augmente. Va-t-il pratiquer une craniectomie ou une craniotomie ? Il opte pour la première solution. Une infirmière entre pour lui annoncer que la femme du patient vient juste d’arriver. Quelqu’un peut-il aller lui parler ? Meredith se propose de le faire. Elle promet de revenir le plus rapidement possible.

    Jackson entre dans la salle d’opération pour assister Teddy. Il est abasourdi d’y trouver Cristina. Celle-ci et Teddy répondent en chœur qu’elle était sur les lieux du drame. Teddy décrit brièvement l’état du patient au jeune homme. Il y a fort à parier qu’une hémorragie importante va se déclencher lorsqu’elle va commencer l’intervention. Alors elle attend de lui qu’il soit prêt à toute éventualité. Cristina traduit plus clairement ce qu’elle vient de dire. Teddy a peur qu’elle ne se montre pas à la hauteur. Jackson sort précipitamment pour enfiler une tenue.

    Dans une salle d’attente noire de monde, Meredith informe la femme de John l’accident qu’il a subi. Ils vont devoir l’emmener au bloc pour lui retirer la partie gauche du crâne, afin de laisser de la place au cerveau qui a gonflé. La femme est épouvantée. Elle supplie Meredith de l’emmener au bloc pour qu’elle puisse y retrouver son mari. Il a peur des médecins. Meredith s’excuse de ne pas pouvoir satisfaire sa requête mais elle promet de la tenir au courant aussi souvent que possible. Elle accoste une autre dame et lui demande de tenir compagnie à la femme de John. La journée risque d’être longue. Elles vont pouvoir se soutenir mutuellement.

    Toujours dans la galerie, Arizona explique à Stark ce qu’elle ferait pour sauver la jambe de l’adolescente. Ulcéré, Stark lui rappelle qu’elle n’a plus aucun droit dans cet hôpital. Elle lui fait remarquer que ce n’est pas le problème. Alex a raison. Il réplique que ce dernier est déchargé du cas. Arizona le supplie de prendre le temps de faire la greffe. Il refuse de l’écouter, estimant savoir parfaitement ce qu’il faut faire. Il l’accuse de ne pas être professionnelle et demande à Alex de sortir immédiatement. Vexée, la jeune femme ordonne à Alex d’empêcher par tous les moyens Stark d’approcher de la jambe de l’adolescente. Elle arrive.

    Richard examine les clichés des radios du jeune policier. Il suppose qu’il y a une hémorragie interne dans la cage thoracique mais aucune trace de la balle, pas plus que dans le bras ou la jambe. Il demande l’avis d’April. Elle pense qu’ils devraient intuber le patient et de lui faire passer d’autres examens afin de pouvoir préciser les dommages. Le chef de la police demande s’il n’y a pas moyen de le réveiller en attendant que les examens soient faits. Richard confirme qu’il pourrait inverser l’effet des antidouleurs mais ça risquerait d’entrainer un réveil assez traumatisant. Marty lui rappelle qu’il ne sait pas à quoi ressemble le tireur. Les victimes sont en état de choc. Elles ne se souviennent pas de lui. Par contre, les policiers sont entrainés à faire face à ce genre de situation. Faz se souviendra. Marty a besoin de savoir s’il y a un autre tireur, s’il s’agit d’un complot et tant qu’il n’a pas d’indices, il ne peut rien faire. Il est certain que Faz serait d’accord d’avoir mal pour pouvoir le renseigner. Richard accepte d’inverser l’effet des médicaments. Arizona déboule dans la salle pour lui apprendre que Stark est un incompétent qui s’apprête à coupe une jambe parfaitement saine. Il lui fait remarquer qu’il est très occupé. Il aimerait savoir ce qu’elle attend de lui. Elle aimerait qu’il l’autorise à reprendre son travail. Il marque son accord sans hésitation. Il y a assez à faire aujourd’hui. Marty dit à Richard que ce n’est pas une journée idéale pour être le responsable.

    En courant dans les couloirs, Arizona passe à côté de Callie qui soigne un patient. Elle lui crie de la rejoindre en salle d’opération. Callie demande à Bailey de la remplacer auprès du blessé. Il s’agit de Chuck, 21 ans, qui a été blessé dans le cou. Il a un hématome et il doit passer au scanner. Le jeune homme, visiblement traumatisé, demande à Bailey quel genre d’homme peut entrer dans des classes avec une arme automatique. Elle ne sait pas.

    En entrant dans la salle d’opération, Callie voit Alex et Stark effectuer une sorte de petite danse, parce que le premier empêche le second d’aller jusqu’à la table d’opération. Alex a mis en garde son patron. Il a fait de la lutte alors il ne le laissera pas passer. Elle lui demande ce qu’il est en train de faire. Stark répond qu’Alex a perdu l’esprit. Surtout, il est en train de foutre sa carrière en l’air. Alex demande à Callie d’aller examiner Kelly. C’est une adolescente de 15 ans qui soufre d’une fracture du fémur et d’une lacération de l’artère fémorale. Il pousse un cri qui fait reculer le titulaire, ce qui permet à Callie d’aller jusqu’à la table. Elle examine brièvement la blessure de l’adolescente. Est-ce que les nerfs peuvent être sauvés ? Alex lui apprend que Kelly a bougé la jambe avant l’opération. Les nerfs sont intacts. Stark réplique que l’hémorragie peut mettre la vie de la patiente en danger. Il y a aussi des blessures multiples au niveau de l’abdomen. Un autre médecin intervient alors pour dire que l’hémorragie au niveau de l’abdomen est sous contrôle. Stark ironise sur le soutien qu’il lui apporte. Callie entrevoit déjà une solution pour stabiliser le fémur. Ils pourraient également pratiquer une greffe pour réparer l’artère et stopper l’hémorragie. Alex l’approuve. C’est exactement ce qu’il avait proposé. Stark hurle qu’il n’a jamais vécu ça avant. Elle lui rappelle qu’il est nouveau ici. Il ne peut pas comprendre qu’ils prennent tant à cœur le sort des victimes d’une fusillade. Elle est certaine de pouvoir sauver la jambe. Alors accepte-t-il de travailler avec elle ? Arizona entre dans la salle et répond à la place de son confrère. Non, ce ne sera pas la peine, parce qu’elle vient de parler à Richard qui lui a permis de prendre la relève. Interloqué, Stark dépose sa scie et sort du bloc. Alex pousse un cri de victoire. Callie lui dit qu’il doit s’en aller lui aussi. Son aide sera précieuse pour soigner les autres victimes, d’autant plus qu’elle et Arizona suffiront pour s’occuper de Kelly. Alex prend très bien la chose. De toute façon, il avait fini ce qu’il avait à faire pour elle. Il sort de la salle après avoir poussé un autre cri de triomphe.

    Derek et Meredith sont en pleine opération. Il lui montre une veine du cerveau. Elle comprend qu’il risque de l’abimer s’il remet la calotte crânienne en place. Elle regarde l’horloge et l’avertit qu’elle va aller informer l’épouse de ce qui se passe. Il lui rappelle qu’elle est chirurgienne, pas assistante sociale. Elle est étonnée. Il ne peut pas se passer d’elle pendant cinq minutes ? Il lui rappelle qu’elle a un patient ouvert sur la table d’opération. Elle rétorque qu’il ne connait pas toute l’histoire. Cette allusion à la dispute de la veille irrite Derek. Il ne veut plus parler de ça. Elle lui explique pourtant que l’autre partie de l’histoire, c’est que l’épouse est en train de paniquer dans la salle d’attente. Il l’interrompt en criant. Très bien, elle peut y aller. Ainsi il pourra se concentrer. Elle promet de faire vite.

    April informe Richard que Faz peut être réveillé. Richard prévient Marty que le jeune policier va avoir très mal. Il va devoir faire très vite pour lui parler. Effectivement, à peine l’injection terminée, le blessé ouvre les yeux et se met à hurler. Marty lui demande de décrire le tireur. Peut-il faire ça pour lui ?

    Richard est à peine sorti de la salle qu’il est interpellé par Stark. A-t-il réellement permis à Robbins de foutre le bordel dans sa salle d’opération, de lui voler sa patiente et de l’humilier publiquement ? Richard lui conseille sèchement de prendre un autre patient. Il y a en assez qui attendent d’être soignés. Stark s’offusque. Ce qu’il veut, c’est récupérer sa patiente. Richard s’énerve. Il y a des gens qui sont en train de mourir. Alors il faut aller les sauver, et tout de suite !

    Owen est en train de regarder les informations à la télévision lorsqu’Alex vient lui proposer ses services. Owen semble découragé. On vient juste de découvrir une classe pleine de victimes. Cela signifie qu’ils vont devoir accueillir encore une douzaine de patients. Mais ils n’ont pas la place. Et le pire de tout, c’est qu’il n’y a plus de salle d’opération disponible. Les autres hôpitaux ont atteint leur maximum. Si l’une de ces victimes a besoin d’une intervention, ils sont foutus.

    Richard entre dans la salle où se trouvent Teddy, Cristina et Jackson. Il est étonné de voir Cristina. Teddy lui explique que celle-ci était sur le lieu du drame et qu’elle a pratiqué une thoracotomie sur place. Il demande à Cristina comment elle va. Elle répond sereinement qu’elle va bien. Elle compte bien rester si c’est possible. Il aimerait qu’elle lui dise où sont les vêtements de son patient. Elle répond que les ambulanciers les ont arrachés sur place. Elle se souvient qu’il portait un jean et un sweat vert à capuche. Il lui demande s’il s’agissait d’un rouquin d’une vingtaine d’années. Oui, c’est bien ça. Jackson regarde le visage du patient. Pourquoi toutes ces questions ? Richard répond mystérieusement qu’il faudra lui remettre tous les fragments de balle qu’ils retireront de son corps. Teddy l’interroge. Qu’est-ce qui se passe ? Il leur apprend alors qu’ils sont en train d’opérer le tireur. Il s’en va après avoir réitéré sa demande en ce qui concerne les balles. Il s’agit de preuves. Le premier moment de stupeur passé, Teddy demande où ils en sont. C’est Cristina qui lui répond. Ils étaient en train de réparer le ventricule. Teddy invite l’infirmière à lui passer un instrument. L’infirmière refuse. Elle ne peut pas. Jackson termine sa phrase. Elle ne peut pas sauver cet homme. Il hausse le ton. Ce type vient de tirer sur des douzaines de personnes. L’intervention qu’ils sont en train de mener va leur prendre toute la journée. Elle mobilise trois médecins et quatre infirmières qui, pendant ce temps, ne peuvent pas sauver la vie des autres, de ceux qui n’ont pas tiré sur un campus plein de gosses innocents. Teddy lui demande de se taire. Elle a déjà opéré des soldats irakiens qui avaient tué des douzaines de soldats américains. Elle n’a pas aimé ça mais elle l’a fait parce qu’elle est médecin et qu’elle a prêté serment. Il ne peut pas se poser en jury ou en juge. Ils sont là pour sauver une vie, sans tenir compte de…. Jackson l’interrompt. Il est hors de question qu’il fasse ça. Il ôte ses gants et sort de la salle. Teddy demande s’il y a quelqu’un d’autre qui veut le suivre. L’infirmière s’excuse. Elle part avec une de ses collègues. Teddy interroge Cristina. Et elle, va-t-elle rester ? Après une seconde de réflexion, Cristina répond que oui. Elles reprennent l’opération.

    Richard revient dans la salle où April tente d’intuber le policier. Elle apprend à son chef que les constantes se sont effondrées. Les examens ont confirmé qu’il n’y a avait pas de balle dans le corps. Alors elle a fait un ultrason qui a confirmé qu’il y avait une hémorragie dans le ventre.

    Owen est aux urgences en train de se démener pour trouver de la place pour toutes les victimes. Il demande à une infirmière de lui ramener du matériel pour pratiquer des opérations. Il voit passer Richard qui pousse la civière sur laquelle se trouve le policier. Il lui demande de repartir là d’où il vient. Il n’y a plus aucune salle de disponible. Richard s’emporte. Il s’agit du policier qui a été descendu par le tueur. Il va devoir l’opérer en salle de trauma ? C’est la seule solution qu’il a, répond Owen. April annonce que la pression du patient s’effondre. Richard jette un regard noir à Owen. Il espère qu’il sait ce qu’il fait. Jackson arrive au moment où il ordonne à April de transformer la salle de trauma en bloc opératoire. Jackson arrive. Owen lui demande si Teddy a fini. Non et pendant qu’un policier se vide de son sang, elle occupe une salle d’opération, prenant des mesures extrêmes pour sauver la vie d’un tueur. Owen comprend qu’il parle du patient de Cristina. Est-ce que celle-ci est au courant ? Jackson répond que oui, tout comme Teddy. Lui a préféré s’en aller. Owen l’envoie aux urgences. Ensuite, il intercepte April qui apporte du matériel à Richard. Il charge une personne de faire la livraison car il compte sur April pour le remplacer, le temps qu’il revienne. Elle ne doit pas s’en faire. Il l’a entrainée à faire ça. 

    Evidemment, Arizona profite du fait qu’elle travaille avec Callie pour défendre sa cause. Elle comprend parfaitement qu’elle soit fâchée et même qu’elle lui ait claqué la porte au nez. Callie l’interrompt. Elle ne veut pas être prise en otage et être obligée de l’écouter. La seule raison pour laquelle elle est là, c’est pour reconstruire une jambe à cette gamine qui s’est fait tirer dessus, pas pour discuter.

    Owen entre en trombe dans la salle attenante à la salle d’opération où se trouve Cristina. Comme celle-ci lui tourne le dos, elle ne le voit pas. Par la vitre, il interroge Teddy du regard. Est-ce que tout se passe bien ? Elle le rassure d’un discret signe de tête. Il repart. 

    Une partie du hall des urgences a été transformée en immense salle d’opération où plusieurs chirurgiens pratiquent en même temps, chaque espace étant délimité par de simples rideaux de plastique transparent. Les nouvelles victimes arrivent. April demande de l’aide pour une grave hémorragie. Bailey, qui est en train d’opérer Chuck avec Alex, se demande pourquoi ils acceptent encore d’accueillir des patients dans un état aussi critique. Elle donne quelques conseils à son assistant. Il lui demande si elle compte sérieusement sur lui pour s’occuper de Chuck. Elle lui demande s’il préfère prendre en charge l’autre blessé. Il fait signe que non. Elle lui rappelle qu’il y a assez de chirurgiens autour de lui si jamais il a une question à poser. Elle compte sur lui pour prendre soin de Chuck. Une fois partie, Alex parle à son patient qui est endormi. Il va devoir réparer son artère dans cette fosse.

    Derek et Meredith sont toujours en train d’opérer John. Le moniteur sonne. Derek enrage parce que le cerveau continue de gonfler. Ils vont devoir retirer l’autre côté de la calotte crânienne afin de lui donner encore plus d’espace. Meredith est étonnée. Il lui explique ce qu’ils vont devoir faire. Mais elle tient d’abord à aller parler à la femme. Il lui demande avec un brin d’ironie depuis quand elle trouve plus intéressant d’aller parler aux épouses dans les salles d’attente que de l’aider. Depuis qu’elle a été l’épouse qui était dans la salle d’attente, réplique-t-elle. Est-ce qu’il croit qu’il n’y a que Cristina ou Owen qui ont vécu le drame ? Il en assez qu’elle ramène toujours le sujet de Cristina sur le tapis. Il ne veut pas qu’elle se conduise en sale gamine dans sa salle d’opération. Elle se défend aussitôt. Pourquoi Cristina aurait-elle le droit de faire ce qu’elle veut et pas elle ? Parce qu’elle ne s’est pas jetée en dessous de la table d’opération ou qu’elle ne s’est pas transformée en serveuse de bar ? Lui et Cristina ont été tellement occupés à se soutenir mutuellement qu’ils n’ont même pas remarqué qu’elle avait été traumatisée elle aussi ! Elle a été la femme du patient et c’est dur, tellement dur d’être dans la salle d’attente qu’elle est entrée dans la salle d’opération, quand le tireur avait son arme pointée sur lui, et qu’elle l’a supplié de la tuer, elle plutôt que lui. Voilà à quel point c’est dur d’être la femme qui attend. Alors maintenant, elle va aller s’occuper de sa patiente ! Elle retire sa blouse et la jette rageusement dans la poubelle avant de sortir. Assommé par ce qu’il vient d’apprendre, Derek reste coi. Il voit les regards des membres de son équipe posés sur lui. Il s’excuse et poursuit son opération.

    Meredith explique à la femme de John que Derek va retirer l’autre partie de la calotte crânienne. Si tout va bien, il va réfrigérer le crâne, pour sauvegarder les os, avant de replacer la peau et les muscles sur le cerveau. La femme s’excuse. Elle ne comprend rien à ce que lui a dit Meredith. Celle-ci est consciente que ça semble effrayant et extrême. D’ailleurs, ça l’est. Mais elle assure que Derek est un excellent chirurgien. Il va faire tout ce qu’il est possible de faire. Elle promet de revenir pour donner d’autres nouvelles. Elle s’en va.

    Jackson la remplace et demande à la cantonade s’il y a des membres de la famille d’un certain John Sackett. Personne ne répond. Le chef de la police, qui le suivait, aimerait savoir si quelqu’un est là pour Jared Swork. Une femme se lève. Jared est son fils. Est-ce qu’il va bien ? Le policier l’invite à l’accompagner. Jackson les suit.

    Le chef de la police a annoncé à la femme que son fils était le tireur. Elle ne parvient pas à y croire. Elle crie et pleure en même temps. Jared s’est fait tirer dessus. Il ne peut pas être le tueur. Non, non, son fils n’a pas fait ça. Jackson qui assiste à la scène, de l’autre côté de la vitre, s’en va.

    Dans la salle d’opération commune, Mark est en train de faire des points de suture sur une patiente. Owen surgit et ferme la blessure avec des agrafes. Mark menace de lui botter les fesses. Owen lui suggère de remettre ça à plus tard. Cette place doit être libérée pour accueillir un autre patient qui a été blessé par balles à l’épaule. Mark s’incline mais il refuse que son nom soit mentionné sur le dossier de cette patiente. C’est du travail de boucher qu’Owen vient de faire là. Ils entendent Lexie réclamer qu’on appelle l’autre neurochirurgien, le Dr Nelson. Mark se lève aussitôt pour la rejoindre. Elle lui explique très nerveusement que sa patiente souffre d’une hémorragie intracrânienne. Ses pupilles sont dilatées. Il faut l’opérer directement pour retirer le caillot. Il la rassure. Ils peuvent s’en occuper. Elle le regarde avec un air paniqué.

    Alex demande l’aide de Jackson pour soigner Chuck. Jackson évoque le fait que Teddy est toujours au bloc pour soigner le tueur. Alex estime qu’on ne peut pas choisir qui on va sauver. Pour lui, le tueur est un malade. Personne de sain mentalement ne ferait une chose pareille. Jackson est intrigué. Alex lui confie que son propre frère a essayé de tuer leur jeune sœur au cours d’une crise de démence. Malgré cela, même si son frère devait encore blesser d’autres personnes, il voudrait que les médecins fassent tout leur possible pour sauver sa vie si c’était nécessaire. Quoiqu’il fasse, il restera toujours son petit frère.

    Mark doit pratiquer une craniotomie sur la patiente de Lexie. Celle-ci lui tend la foreuse mais il l’invite à le faire elle-même. Après tout, il s’agit de sa patiente. C’est à elle de lui sauver la vie. Forte de ses encouragements, Lexie commence.

    Chuck fait un arrêt. Alex crie qu’on lui apporte un chariot de réanimation. April se précipite tandis que Jackson entame un massage cardiaque. Bailey abandonne son patient pour encourager Chuck à ne pas mourir. Il ne peut pas laisser le tireur gagner cette manche. Il doit revenir. Jackson appose les palettes du défibrillateur. Une première décharge est envoyée, sans effet. Bailey vient se mettre à côté du blessé et le conjure de revenir à la vie. Elle l’appelle Charles maintenant. Jackson envoie une seconde décharge, en vain. Bailey regarde le plafond et s’adresse au Seigneur qu’elle traite de salaud. Il ferait mieux de renvoyer le jeune homme ici immédiatement. La troisième décharge relance le cœur de Chuck. Bailey se redresse et grommelle une excuse à l’intention du ciel. Elle n’aurait pas dû le traiter de salaud.

    Meredith passe sur la galerie pour retourner à la salle d’opération. Elle semble épuisée. Soudain elle s’arrête pour regarder quelque chose. Quelques minutes plus tard, elle est de retour dans la salle d’attente. Elle veut que la femme du professeur l’accompagne. Il y a quelque chose qu’elle doit voir. Elle revient sur la passerelle en compagnie des familles des victimes. De là, ils peuvent voir à l’extérieur de l’hôpital. Des centaines de personnes se sont rassemblées devant l’établissement. Ils ont allumé des bougies et ils chantent une chanson. La femme de John apprend à Meredith qu’il s’agit des membres de l’université qui chantent leur hymne. Elle sourit.

    On voit les médecins continuer à soigner tant bien que mal leurs patients.

    Teddy remercie Cristina d’être restée avec elle. Elle sait à quel point la décision a dû être dure à prendre. Cristina réfléchit quelques secondes. Et pourtant, ça ne l’a pas été.

    Meredith est de retour auprès de Derek. Elle lui demande comment va le patient. Le cerveau a décompressé mais il y a une vilaine contusion. Le moniteur sonne à nouveau. L’hémorragie est trop importante, selon Derek. Les deux chirurgiens réunissent leurs savoirs pour tenter de la stopper.

    Bien plus tard, ils arrivent ensemble dans la salle d’attente pour prévenir la femme de John que celui-ci a été plongé dans un coma artificiel le temps que son cerveau guérisse. Meredith ajoute que, dans deux semaines, avec de la chance, ils seront en mesure de refermer la calotte crânienne et de réveiller son mari. La femme n’est pas sûre de bien comprendre. Ça veut dire qu’il va vivre ? Derek n’a pas le temps de lui répondre qu’elle le prend dans ses bras. Sous l’œil attendri de Meredith, il lui confirme que, même si la route de la guérison sera longue, John est vivant. Il lui propose d’aller le voir. Ils s’éloignent tous les trois.

    Jackson vient de rassurer une autre famille. En repartant, il aperçoit à l’écart la mère du tueur. Pris de pitié, il va lui demander qi quelqu’un l’a tenue informée de l’état de santé de son fils. Elle répond que non. La police l’a questionnée pendant des heures pour savoir si elle était au courant de quelque chose. Ils lui ont dit avoir trouvé une lettre de suicide dans le jean de Jared. Elle ne sait rien d’autre. Tout ce qu’elle a cru savoir n’était qu’un mensonge. Jared est son bébé. Tout ce qu’elle veut savoir, c’est s’il est vivant. Est-ce que c’est mal ? Il a blessé tant de gens Est-ce que ça fait d’elle une mauvaise personne ? Jackson s’agenouille devant elle. Son fils a été blessé à la poitrine. Le Dr Altman, qui est un très bon chirurgien, est en train de faire tout ce qu’elle peut. Comme elle est toujours en salle d’opération, cela veut dire que le jeune homme est toujours vivant. Teddy ne manquera de venir dire à sa mère comment il va, une fois que l’opération sera terminée. La dame le remercie.

    Ruchard informe Marty et quelques-uns des collègues du policier que celui-ci va bien. Marty le remercie. Les deux hommes se serrent la main. Richard suggère qu’ils arrêtent de se rencontrer dans ce genre de circonstances. Plaise à Dieu, répond Marty.

    Arizona et Callie ont sauvé la jambe de leur jeune patiente. Arizona est enthousiaste. Elles ont vécu un grand jour. Elles ont bien travaillé ensemble. Elle remercie son amie pour l’aide qu’elle lui a apportée. Callie s’éloigne sans dire un mot. Arizona la retient. Elle est profondément désolée de l’avoir autant blessée. Si elle est autant désolée, c’est parce qu’elle est terriblement amoureuse d’elle. Elle s’excusera tous les jours si c’est de ça dont elle a besoin. Mais pitié, qu’elle ne parte pas encore une fois ! Elle vient de l’autre côté du monde pour être avec elle. Callie lui répond calmement que si elle a dû revenir de l’autre côté du monde, c’est parce qu’elle y était partie, sans même regarder derrière elle. Elle va peut-être étonnée de l’apprendre mais une relation implique deux personnes. Elles sont deux dans cette relation et, si Arizona est revenue, ce n’est pas le cas de Callie. Peu importe ce qui s’est passé aujourd’hui. Ça n’a rien changé.

    Le soir est tombé sur Seattle mais la foule est toujours devant l’hôpital, en train de prier pour les victimes. Meredith les observe depuis la passerelle. Derek la rejoint. Il la prend par le cou. Elle a soutenu tout le monde même si… Il lui avoue qu’elle l’impressionne. Ils s’embrassent. Ils se serrent l’un contre l’autre pour regarder la foule. Il sait qu’elle lui en veut parce qu’il a emmené Cristina à la pêche et il sait qu’elle pense que ça n’a pas fonctionné. Pourtant, il vient d’entendre que Cristina était au bloc 1. Meredith relève la tête, interloquée. Quoi ? Elle a un grand sourire. Oui, Cristina est ici, répète-t-il avant de l’embrasser encore une fois. Elle part aussitôt. Il la suit après avoir regardé encore la foule quelques secondes.

    Richard est déjà dans la galerie quand ils arrivent. Petit à petit, tous les rejoignent pour assister à la renaissance de Cristina. Owen est le dernier à entrer. Il vient de sauver la dernière victime. Ne reste plus que celui-ci, répond Richard. En bas, l’opération est terminée. Les deux chirurgiennes attendent que le cœur du patient redémarre. C’est ce qu’il fait après quelques secondes. Teddy lève la tête vers la galerie pour indiquer que le patient va bien. Beaucoup poussent un soupir de soulagement. Cristina regarde le visage de celui qu’elle a sauvé. Dans la galerie, Richard dit à son équipe qu’ils se sont occupés de vingt-six patients, vingt-six victimes. Pas une n’est morte. Les visages de tous sont marqués. Lexie et April se remettent à pleurer. Bailey a les larmes au bord des yeux. Meredith et Derek échangent un regard tendre. Tout à coup, il se met à rire. Tous ses camarades l’imitent, sauf Stark bien entendu. Ecœuré, il part après avoir proclamé qu’il déteste cet endroit. Le fou rire redouble. Richard se lève pour avouer à Arizona qu’il lui en voulait mais qu’il est d’accord pour la reprendre maintenant. Mais attention elle devra travailler sous les ordres de Stark. Il sort en riant. Dans la galerie, le fou rire atteint son paroxysme. Arizona, elle, ne rit plus.

    Mark termine le travail qu’Owen ne l’a pas laissé faire jusqu’au bout, plus tôt dans la journée. Lexie le regarde de l’autre côté de la vitre avant d’entrer. Il lui apprend que la jeune fille va très bien se remettre de ses blessures. Vu son jeune âge, elle ne devrait même pas avoir de cicatrices. Il demande à son amie si ça lui dit de l’attendre. Il devrait avoir fini dans une heure. Je t’aime, laisse-t-elle tomber. Puis comme si elle était un peu embêtée par ce qu’elle vient de dire, elle lui dit de prendre son temps. Elle l’attendra. Elle sort de la pièce. Il a un large sourire. 

    Teddy rejoint son tout nouveau mari chez Joe. Elle trouve qu’il a l’air épuisé. Il lui retourne la remarque, en ajoutant avec ironie que lui est beau. Lorsqu’elle lui propose de remplir les papiers d’assurance, il l’invite à boire un verre d’abord, pour célébrer ce grand jour. Parce qu’il n’a jamais été marié avant. Et elle ? Elle non plus mais elle ne dirait pas qu’ils sont vraiment… Il l’interrompt. Il sait exactement ce qu’ils ont fait, ce qui n’empêche qu’ils ont mérité de boire un verre. Il n’y a eu ni bague, ni vœux, ni photographe, pas de gâteau non plus, ce qui l’a très déçu parce qu’il adore ça. Alors ils peuvent au moins porter un toast. Elle réplique qu’elle a passé la journée dans une salle d’opération pour la vie d’une personne qui était réellement mauvaise. Il lui fait remarquer qu’elle a sauvé la sienne aussi, parce que c’est ce qu’elle a fait ce matin, en l’épousant, et ça, ça mérite un toast, même si ce n’était pas un vrai mariage. Teddy se rend enfin à son argument. Ils se sourient.  

    Meredith et Cristina marchent dans un couloir, l’une à la rencontre l’une de l’autre, sans le savoir. Lorsqu’elles s’aperçoivent, elles ralentissent le pas. Elles s’arrêtent à un mètre l’une de l’autre. Après quelques secondes de silence, Cristina lui propose d’aller boire un verre. Meredith accepte. Elles repartent ensemble tandis que Meredith explique à son amie enfin retrouvée qu’elle ne boira pas d’alcool, parce qu’elle essaie d’être enceinte et qu’il parait que l’alcool pourrait faire que son bébé aurait trois têtes et seize orteils. Cristina lui demande si elle préfère prendre un peu de cocaïne. Meredith rit doucement en lui prenant le bras.

     

    Voix off : La chirurgie est extrême. On coupe dans votre corps, on retire des morceaux et on recolle ce qui reste. Les bonnes choses de la vie n’arrivent pas avec un scalpel parce que si c’était le cas, quand les choses commencent à faire mal, on couperait, couperait, couperait. Le fait est que ce qu’on enlève avec un scalpel, on ne peut jamais le remettre. Alors comme je disais… c’est une bonne chose.


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