• Episode 7.16 : Not Responsible

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    Titre français : Responsable ou pas

    Scénariste : Debora Cahn

    Réalisateur : Debbie Allen

    Diffusion États-Unis : 24 février 2011 sur ABC

    Diffusion France : 8 février 2012 sur TF1

     

    Voix off : Les gens pensent que les médecins sont les personnes les plus responsables qu’ils connaissent. Ils tiennent des vies dans leurs mains. Ils sont fiables. Les détails les plus importants ne leur échappent pas et ils ne prennent pas de très mauvaises décisions en s’en remettant à leur jugement personnel. Ça serait grave, non ?

     

    Dans la cuisine de Meredith, Alex beurre son toast tandis que Derek montre les plans de leur future maison à sa femme. Il pense qu’ils pourraient faire placer la baignoire à un endroit d’où, tout en prenant son bain, Meredith pourrait admirer le paysage par la fenêtre. Mais alors cela implique qu’ils doivent prévoir un autre emplacement pour le lavabo, parce qu’il n’y a pas la place de mettre deux lavabos sur le même pan de mur. Pendant qu’il lui a donné ces explications, Meredith n’a cessé de plisser des yeux ou au contraire de les écarquiller. Elle finit par donner sa réponse, OK, ce qui ne satisfait guère son mari. Il aimerait une réponse plus précise : est-ce qu’on déplace la baignoire ou est qu’ils partageront un seul lavabo ? La seule exigence que Meredith ait à ce sujet, c’est que la baignoire soit suffisamment profonde pour recouvrir ses genoux et ses seins, en même temps. Derek soupire. Elle ne lui est d’aucune utilité. Après l’avoir embrassée sur le front et lui avoir dit qu’il l’aime, il s’en va. Alex ne se gêne pas pour faire connaitre son avis à son amie. Ce mec lui bâtit une maison de rêve et elle semble n’en avoir rien à faire. Meredith proteste. Elle ne comprend rien à ces plans d’architecte et en plus, elle prend des médicaments pour rendre son utérus moins hostile. Elle a l’impression que ça assèche ses yeux. Elle doit les plisser pour voir quelque chose. Enfin, elle se moque un peu de la relation lavabo-baignoire. Alex estime qu’elle devrait parler de ses problèmes de vue à sa gynécologue. Meredith a un grand sourire. Evidemment, pour lui, tout est prétexte pour parler à la très sexy gynécologue. Elle fait évidemment allusion à Lucy. Alex hausse les épaules.

    Lucy fait passer une échographie à Callie, sous le regard attentif de Mark et Arizona. Le fœtus semble avoir une taille tout à fait normale. Le placenta a une belle mine. Callie pose son doigt sur l’écran. Est-ce que c’est un bras ? Lucy confirme, ce qui provoque un cri extasié de la part des coparents. La gynécologue aimerait savoir si une amniocentèse a déjà été programmée. C’est Mark qui répond à la place de Callie. Il n’y aura pas d’amniocentèse. Arizona proteste. Mark ne voit pas la nécessité d’un tel examen. Arizona aurait des centaines de raisons à lui donner. Mark ironise. Va-t-elle les lui citer une par une ou toutes ensemble ? Comme ils vont commencer à se disputer, Lucy se moque d’eux. C’est tellement beau de qu’ils soient trois à partager cette grossesse. Mark est bipé. Il recommande à Callie de ne pas se laisser planter une immense aiguille dans le ventre avant qu’ils en aient discuté. Arizona soupire bruyamment. Lucy rectifie les propos du chirurgien. L’aiguille n’est pas immense. Elle a seulement 22cm. Elle montre avec ses doigts une grandeur qui semble inférieure à ce qu’elle dit. Callie prend ses mains et les écarte un peu, afin que cela soit plus conforme à la réalité.

    Meredith est au chevet d’une nouvelle patiente de l’essai clinique, Allison. Elle s’excuse de devoir l’ennuyer avec de la paperasse mais c’est la règle. Elle commence à l’interroger. A-t-elle constaté des changements au niveau de sa mémoire depuis la semaine dernière ? Allison ne croit pas son état a empiré. Elle se tourne vers son mari pour avoir son approbation. Ils se sont rendus chez leur docteur et elle a eu du mal de se souvenir à quel étage se trouvait son bureau, mais c’est toujours le cas. Il faut dire que l’endroit est un véritable labyrinthe, objecte son compagnon. Meredith aimerait savoir si la visite était programmée ou si elle a été demandée à la suite d’un problème. Allison explique que son médecin a été le premier à poser le diagnostic de la maladie d’Alzheimer. A l’époque, elle lui en a voulu et l’a même traité de charlatan. Elle a estimé qu’elle devait lui présenter ses excuses. Meredith est certaine qu’il a apprécié. Elle lui demande de quelle façon s’est déroulée sa semaine. Allison, qui précise qu’elle ne travaille pas, lui révèle qu’elle perd son chemin en allant à la poste, donc elle évite de sortir. Elle se tourne pour regarder un jeune garçon qui joue à un jeu électronique. Meredith l’interroge ensuite sur son sommeil et son appétit. Allison raconte qu’ils prennent le déjeuner tous ensemble, avant que les garçons ne partent à l’école. Quand au déjeuner… elle s’arrête subitement. Son mari ne peut pas l’aider. Il n’est pas présent à cette heure. C’est l’enfant qui répond à la place de sa mère. Elle mange un sandwich à la banane et au beurre de cacahuète. C’est lui qui le fait quand il rentre à la maison et ils le partagent. Meredith continue son questionnaire. Les médicaments ont-ils un quelconque effet secondaire ? Allison regarde son mari qui hoche la tête. Non, aucun effet. Le gamin intervient encore une fois. Les pilules roses donnent soif. Sa mère approuve. Meredith sourit pour l’encourager. Est-ce que boire de l’eau la soulage ? A nouveau, Allison cherche le soutien de son fils qui opine de la tête.

    Accompagnée de Lexie et de Jackson, Teddy entre dans la chambre de son patient, Ricky. Le grand jour est arrivé, clame-t-elle, tout sourire. Elle lui demande qui est la jeune femme qui l’accompagne. Sa sœur ? Non, il s’agit de sa petite amie, Julia. Teddy apprend à cette dernière qu’elle a beaucoup entendu parler d’elle durant ces derniers mois. Julia lui dit que s’il y a bien un jour où elle devait prendre congé, c’est celui où son petit ami va recevoir de nouveaux poumons. Teddy demande à Jackson d’expliquer au jeune couple ce qui va se passer. Les poumons vont quitter la ville de Portland dans environ deux heures. Ricky, qui souffre de mucoviscidose, lui confirme qu’il n’a pris aucun de ses médicaments habituels depuis la nuit dernière, pas plus qu’il n’a bu ou mangé. Lexie intervient pour dire qu’il va encore devoir passer quelques examens et faire des analyses avant d’aller au bloc. Teddy suggère à Julia de donner son numéro de téléphone à Lexie afin qu’elle puisse la tenir informée. La jeune femme ne répond pas mais son sourire semble quelque peu contraint.

    Richard et Owen sortent de l’ascenseur. Le premier demande au second quand, pour la dernière fois, il a introduit une demande auprès de l’Agence Fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux. Owen reconnait que cela fait un moment. Richard s’en doutait, sinon il aurait évité de l’interrompre en pleine lecture d’un document de 357 pages. Est-ce qu’Owen est conscient combien il est facile de perdre une page sur 357 ? L’administration est à l’affût de la moindre raison pour annuler des recherches. Et pour eux, une bonne raison, ce serait une seule page perdue. Richard considère Owen comme un homme intelligent qui a le potentiel pour faire un bon chef, même s’il soupçonne que cette idée lui répugne. Alors il ne voit pas pourquoi Owen l’a dérangé pour rencontrer un patient VIP dont il aurait très bien pu s’occuper tout seul. Pourquoi a-t-il cru bon de parler du chef du service chirurgie ? S’il ne l’avait pas fait, le patient VIP n’aurait pas demandé à le rencontrer. A quoi diable Owen pensait-il ? L’intéressé ouvre le rideau qui cache le lit du patient VIP. Voila à quoi il a pensé. On découvre Adèle, dont le poignet est encore tenu par une attelle, qui a posé son autre main ensanglantée sur sa tête. Un pansement orne son front.

    Meredith entre avec une infirmière dans la chambre de sa patiente. Elle a besoin de faire de nouveaux prélèvements sanguins. Pas de soucis, répond Allison. Tant qu’il y en a, les médecins peuvent le prendre. Meredith annonce que Derek viendra l’examiner et si les résultats des analyses sont concluants, elle sera amenée en salle d’opération. Le mari d’Allison prend son fils par les épaules. Ils doivent croiser les doigts pour qu’elle reçoive le bon traitement. Meredith remarque une excroissance dans le cou du garçon, qui s’appelle Kyle. Il la rassure. C’est juste une bosse. Ça ne lui fait pas mal. Le père explique qu’ils allaient prendre un rendez-vous mais avec tout ce qui s’est passé, ils ont reporté à plus tard. Allison justifie cela par le fait qu’elle accapare les siens à plein temps. Son mari la reprend. C’est faux. Il sait qu’il aurait dû appeler. Meredith lui sourit. Cet hôpital regorge de médecins. Elle va demander à ce que quelqu’un examine Kyle. Ainsi, après, ils ne devront plus y penser. Kyle ne semble pas enchanté par cette perspective. Par contre, Allison remercie Meredith.

    Adèle raconte à son mari et à Owen qu’elle était dans le rayon des céréales et elle a trébuché sur un grand présentoir. Des confitures ou quelque chose du même genre et tout s’est écroulé. Mark demande à une infirmière de lui donner de quoi suturer l’entaille qu’elle a au front. Adèle proteste. Il s’agit d’une simple coupure. Il était inutile qu’il vienne pour ça. Un simple pansement aurait aussi bien fait l’affaire. Mark lui assure que ce n’est pas comme cela qu’il pratique. Richard questionne sa femme. Est-ce qu’elle a trébuché dans le présentoir ou bien est-ce qu’elle a trébuché et sa chute l’a fait heurter le présentoir ou bien… Elle l’interrompt sèchement. La chronologie des faits lui a échappé. Elle était plus préoccupée par la confiture et les débris de verre qui étaient sur son manteau et son pantalon, ainsi que sur celui du directeur du magasin qui n’a pas voulu la laisser seule tant qu’il ne l’avait pas mise dans l’ambulance. Tout ça est tellement ridicule ! Richard lui rappelle que c’est la deuxième fois qu’elle fait une chute. D’abord, son poignet… Adèle s’emporte. C’est la faute de ses chaussures ! Elles sont supposées tonifier les fesses, mais elle ne sent pas le sol quand elle marche. Elle va les jeter. Si seulement quelqu’un pouvait lui donner des pansements, elle pourrait s’en aller ! Elle n’ira nulle part, assure Richard. Adèle gémit en secouant la tête. S’il continue à faire des histoires pour ça… Mark lui demande de se calmer. Il va devoir injecter un produit dans son visage. Il lui serait extrêmement reconnaissant si elle pouvait arrêter de bouger. En voyant l’aiguille, Adèle gémit de plus belle.

    Tandis que Jackson ausculte Ricky, Lexie pose quelques questions à ce dernier. Lui a-t-on déjà fait remplir les formulaires pour l’opération ? Il pense qu’il en a signé au moins 200. Julia se met à tousser. Jackson lui propose un verre d’eau. Elle refuse. C’est juste son asthme. Rien ne rapproche mieux les gens que des problèmes respiratoires, ironise Ricky. Julia saisit son sac afin d’y trouver son aérosol. Elle en fait tomber une plaquette de médicaments. Lexie la prend. Elle est étonnée en découvrant qu’il s’agit de Dornase (fluidifiant bronchique). Ricky s’empresse de dire qu’il s’agit de ses médicaments mais Lexie ne le croit pas, car c’est bien le nom de la jeune femme qui est mentionné sur la boite. Comme les deux médecins demandent des explications, Julia annonce qu’elle doit s’en aller. Lexie lui barre le passage. Est-ce qu’elle aussi a la mucoviscidose ? Ricky encourage son amie à prendre la fuite. Mais Lexie s’y oppose. Jackson demande aux deux jeunes gens s’ils sont conscients du danger qu’ils représentent l’un pour l’autre. Ricky assure que oui. Lexie est doute qu’ils comprennent le danger de la situation. Leur maladie n’est nullement contagieuse pour les gens en général. Ce n’est pas comme s’ils ne pouvaient avoir de relation avec personne. C’est juste qu’ils ne peuvent pas sortir ensemble. Jackson l’approuve. Ils courent le risque de s’infecter mutuellement avec des bactéries qu’ils ne seront pas en état de combattre. Ricky s’énerve. Ils sont parfaitement au courant de tout ça. Ils ne comptent plus les avertissements qu’on leur a donnés, notamment toujours conserver une distance d’un mètre entre eux. Lexie est consciente que c’est pesant. Elle comprend ce qu’ils vivent. Julia n’est pas d’accord. Personne à part Ricky ne peut comprendre ce qu’elle vit. Ils ont tous les deux essayé de sortir avec des gens normaux mais ces derniers n’ont pas pu gérer leur maladie. Leurs partenaires avaient des mouvements de recul quand ils se mettaient à tousser, comme s’ils avaient peur qu’ils les tuent. Leur relation est dangereuse, insiste Lexie. Selon Ricky, ce qui est réellement dangereux pour eux, c’est la dépression, et vivre seul sans personne qui vous comprenne. Avec Julia, ils ont passé 8 ans à discuter, chacun d’un côté de la salle d’attente du médecin. Un jour, ils ont décidé que vivre en prenant des risques valait mieux que de ne pas vivre réellement. Ils méritent d’être ensemble. Touchés par ce discours, Jackson et Lexie échangent un regard.

    Meredith demande à April si elle travaille bien en pédiatrie ce jour-là. Son amie confirme. Un gamin lui a déjà vomi dessus. Meredith lui demande donc d’examiner Kyle. Si les examens révélaient quelque chose d’anormal, il suffirait d’en avertir Arizona. April accepte, spécifiant tout de même que c’est à charge de revanche. Puisqu’elle rend service à Meredith, cette dernière devra lui renvoyer l’ascenseur. Meredith ne voit pas de quoi elle parle. April ne fait que son travail, après tout. Tout ce qu’elle lui doit, c’est de la gratitude et du respect. April s’en va après lui avoir rappelé qu’elle a déjà eu son respect. Meredith regarde le cadran de sa montre et grimace.

    Richard rattrape Bailey dans un couloir. Il lui ordonne de céder tous ses patients à Cristina. Comme elle lui fait remarquer qu’elle doit pratiquer une embolectomie, il lui promet de s’en charger. Yang s’occupera du reste. Quand à elle, elle devra s’occuper d’Adèle. Bailey s’arrête net de marcher. Voila qui lui donne envie plus que tout autre chose de faire l’embolectomie. Richard lui explique donc que c’est la deuxième fois que son épouse fait une chute qui l’amène aux urgences. Peut-être s’agit-il d’un trouble de l’oreille interne qui affecte l’équilibre, ou bien d’un nerf coincé. Il n’en sait rien. Alors il attend de Bailey qu’elle réalise tous les examens possibles afin de pouvoir mettre un nom sur ce qui arrive à Adèle. Bailey ronchonne. Elle avait tellement envie de faire cette embolectomie. Personne n’est content, conclut Richard. 

    Meredith est assise dans une salle sombre. Elle porte une sorte de casque sur la tête et fait face à un appareillage assez sophistiqué. On frappe à la porte. C’est Alex qu’elle a bipé afin qu’il examine ses yeux. Il lui rappelle qu’il n’a rien d’un ophtalmologue. Il ne sait pas comment tous ces appareils fonctionnent. Elle insiste pourtant pour qu’il mesure son acuité visuelle. Il s’assied face à elle. Peut-être souffre-t-elle d’un glaucome (maladie dégénérative du nerf optique qui entraîne une perte progressive de la vision). Elle lui lance un regard noir. Il lui demande de regarder dans diverses directions avant d’annoncer qu’il ne semble pas s’agir du glaucome. La cornée semble en bon état. Meredith est enchantée. Alex lui rappelle qu’elle n’arrive tout de même plus à lire les dossiers. Elle objecte qu’elle y arrive quand elle plisse les yeux. Ce n’est pas ce que font les gens normaux, estime Alex. Il va se placer devant un panneau lumineux sur lequel sont inscrites des lettres et demande à la jeune femme de lire celles qui se trouvent sur la ligne 8, sans plisser les yeux. Meredith cite quatre lettres qui ne sont absolument pas celles du panneau. Alex pose un diagnostic sans appel : elle est aveugle ! Est-ce qu’au moins elle le voit ? Oh oui, répond Meredith, on dirait un véritable imbécile. Furibonde, elle se lève en annonçant qu’elle va s’adresser à un véritable ophtalmologue. Alex aimerait être sûr qu’elle y voit suffisamment pour être capable d’opérer. Elle insiste sur le fait qu’elle voit parfaitement quand elle plisse les yeux. Elle sort de la pièce après lui avoir conseillé de ne pas quitter son travail pour se reconvertir dans l’ophtalmologie. Alex la suit en la mettant en garde contre les pattes d’oie qu’elle va avoir si elle continue à plisser les yeux. Heureusement, il est bon en chirurgie plastique. Veut-elle qu’il s’occupe d’elle ? Elle ne répond pas.

    Lexie est au téléphone. Elle a son attention attirée par la voix de Mark. Celui-ci est dans un bureau avec compagnie d’Arizona et de Callie, à qui il rappelle qu’il a déjà perdu trop d’enfants. Addison a mis fin à sa grossesse. Quant à Sloan, elle a disparu. Il est hors de question qu’il laisse ça se reproduire. Il se moque bien quel genre d’enfant est celui dont Callie est enceinte. Excédée, celle-ci sort du bureau, aussitôt suivie de ses deux acolytes. Le trio vient se placer à côté de Lexie. Arizona reproche à Mark de se montrer trop désinvolte à ce sujet. Un bébé handicapé peut être également un bébé gravement malade. Cela peut impliquer toute une série d’interventions chirurgicales, de séjours à l’hôpital et de la souffrance. Avoir un enfant comme ça, ce n’est pas que des câlins et les Jeux Olympiques pour handicapés. Mark objecte que l’amniocentèse n’est pas une procédure sans risques. Le nombre de fausses-couches qui en découle n’est pas insignifiant. Une sur 300, ne peut s’empêcher de préciser Lexie. La moue de Callie semble prouver qu’elle n’est pas très impressionnée par ce chiffre. Mark continue de vouloir convaincre ses partenaires. Callie n’a pas 45 ans. Le risque d’avoir un enfant trisomique n’est pas très élevé chez des femmes de son âge. Arizona se tourne vers sa compagne. Pourraient-elles prendre une minute pour… Mark comprenant qu’elle cherche à parler à Callie en particulier, s’emporte. Il est hors de question d’écarter qui que ce soit. Arizona lui rappelle qu’elle et Callie ont une relation amoureuse. Il y a une partie de cette relation qui ne le concerne pas du tout. Il réplique que Callie porte son enfant. Il propose que chacun prenne une minute pour exprimer son avis. Callie ouvre enfin la bouche pour dire que personne ne prendra une minute. Elle doit voir un patient. Elle s’en va. Enervée, Arizona part de son côté. Mark enrage. Lexie, qui a assisté à toute la scène, le regarde avec attention. Jackson sort d’un bureau et surprend ce regard qui lui fait comprendre que la jeune femme n’est pas encore détachée de son ex.

    Alex se confie à Lucy. Il a une amie qui a des problèmes de vue et elle pense que peut-être les médicaments qu’elle prend pour traiter ses problèmes de stérilité sont la cause de… Lucy l’interrompt. Son amie ? Il devine qu’elle croit qu’il invente une histoire. Elle pense plutôt qu’il cherche un prétexte pour lui parler, parce que la dernière fois, il lui a demandé de sortir avec lui et elle a refusé. Alors maintenant, il prend la température, pour savoir si elle est réellement occupée ou si elle n’est tout simplement pas intéressée par lui. Elle comprend qu’il ne veuille plus lui proposer de sortir, surtout après avoir eu la sensation d’être rejeté, parce que même s’il donne l’impression d’être très sûr de lui, il a autant de confiance en lui qu’un chihuahua. Si son amie avait vraiment eu besoin d’aide, elle aurait pris rendez-vous. Alex sourit. Donc s’il comprend bien, il n’aurait qu’à réitérer son invitation ? Lucy estime que ce serait effectivement beaucoup plus simple. Il lui demande si elle est libre à l’heure du diner. Elle répond que non, elle est déjà occupée.

    April a fait passer des examens à Kyle. Elle explique à Meredith et Arizona qu’au début, elle pensait qu’il s’agissait d’un kyste bénin. Mais les clichés du scanner lui ont fait penser qu’ils sont devant un cas d’hygroma kystique. Arizona constate sur les images que la trachée est déjà en train de se fermer. April lui propose, afin de pouvoir s’occuper de cet enfant, de demander au Dr Stark de prendre en charge l’opération qu’elle doit pratiquer. Justement, voila le Dr Stark. Arizona lui demande donc de la remplacer sur l’intervention programmée afin qu’elle puisse opérer d’urgence l’hygroma kystique. Il se montre très impressionné par les clichés du scan. Il se demande pourquoi Arizona a attendu si longtemps avant d’envisager l’intervention. Ce truc est une bombe à retardement. Elle lui apprend que c’est la première fois qu’ils ont l’occasion d’examiner ce patient. Stark ne comprend pas. Est-ce que les parents n’ont pas d’assurance santé ? Comme Meredith assure que oui, il s’étonne que ces gens n’aient pas amené leur fils chez un médecin. Meredith révèle que la mère a la maladie d’Alzheimer. Elle le sait depuis quelques mois. Quant au père, il travaille comme une bête de somme afin de conserver son assurance santé. En fait, ce gamin veille sur sa mère plus qu’on ne veille sur lui. Pour le moment, ces gens sont dépassés par la situation. Meredith sursaute lorsque Stark lui ordonne d’appeler les services sociaux. Elle n’est pas sûre d’avoir bien compris. Il se montre, comme à son habitude assez désagréable, estimant avoir été clair. Meredith proteste. Il ne peut pas envisager de retirer Kyle de sa famille. Il lui rappelle qu’elle vient juste de lui avouer que les parents étaient incapables de prendre soin de leur fils. Elle objecte qu’ils sont en train de faire face à une situation tout à fait exceptionnelle. Il en est conscient. Ce sont des choses qui arrivent tout le temps. C’est pourquoi l’Etat a mis sur pied une structure chargée de gérer des situations comme celle-là. Il demande sèchement aux trois femmes de quitter la pièce. Il attend trois spécialistes pour examiner une tumeur. Il empêche Arizona d’intervenir, en lui rappelant qu’elle a une intervention à pratiquer, pour autant que les voies respiratoires du gamin ne soient pas encore tout à fait obstruées. Si c’est le cas, il est probablement déjà mort. Alors, personne n’aura à appeler qui que ce soit. Son cynisme choque les trois chirurgiennes. 

    En dehors de la salle, Meredith dit à Arizona qu’elle doit éjecter Stark de ce dossier. Arizona hésite. Peut-être pourraient-elles appeler un assistant social, afin qu’il propose de l’aide aux parents de Kyle. Ça apaiserait Stark. Meredith n’est pas d’accord. Une fois que l’on est dans le système des services sociaux, ça ne peut qu’empirer. Les parents de Kyle seront étiquetés comme des personnes négligeant leur fils. C’en sera terminé pour eux. Elle insiste pour qu’Arizona se débarrasse de Stark. La titulaire lui rappelle qu’il est le patron. Personne plus qu’elle n’aimerait le voir ailleurs. Meredith n’abandonne pas. Ce que les parents de Kyle sont en train de vivre, c’est comme si la terre s’effondrait sous leurs pieds. Personne n’aime l’idée qu’un enfant de 10 ans prenne soin de sa mère, mais ces gens font du mieux qu’ils peuvent. Peut-être que le traitement de Derek aidera la mère. Ou bien, elle recevra le traitement placebo et dans 18 mois elle ne saura même plus que Kyle est son fils. Elle estime qu’ils n’ont pas le droit de transformer les quelques années que cette famille a encore à vivre ensemble, en un véritable cauchemar, en une lutte pour conserver leur fils près d’eux. Ce qu’ils vivent avec la maladie est déjà un assez grand cauchemar. April annonce à Arizona qu’elles tenteront de parler encore une fois à Stark. Bien sûr, il les descendra en flammes. Mais après tout, ça ne peut pas faire de mal d’essayer de le convaincre. Justement, le voila qui sort de la salle d’examen. Il s’adresse aussitôt à Arizona. Ainsi, elle a besoin qu’il pratique une intervention pour lui permettre de retirer l’hygroma kystique du gamin. Etant donné que son assistante est plus au courant que lui de son planning, c’est avec elle qu’il faut s’arranger. Il s’éloigne déjà quand April lui dit que son idée d’appeler les services sociaux est mauvaise. Arizona embraye aussitôt. La mère de Kyle n’aura sans doute plus beaucoup de moments de lucidité. Les années qui s’annoncent vont être difficiles, mais c’est tout ce que cette famille aura encore. Alors les séparer… Stark lui coupe la parole. Est-ce qu’elles savent dans quelles circonstances les services sociaux séparent les familles ? Quand les enfants sont en danger. Si ce n’est pas le cas, les services sociaux ne font rien ou alors ils trouvent une autre solution. April lui fait remarquer qu’ils peuvent aussi avoir une réaction inconsidérée en fonction des circonstances. Il croit comprendre qu’elle prend les employés des services sociaux pour des idiots, des gens sans cœur. April assure que non. Il estime que certains chirurgiens pédiatriques pourraient être considérés comme tels. D’ailleurs il sait que les gens le voient comme ça. Mais les assistants sociaux sont des gens qui défendent la veuve et l’orphelin. Ils ont un salaire de misère pour un travail qui est mal reconnu. Et en prime, ils sont montrés comme des briseurs de foyers, alors qu’ils n’interviennent que dans des cas où les enfants sont maltraités. Arizona estime que Kyle n’est pas concerné par ce cas de figure. Il veut savoir si elle en est sûre à 100%. Pas l’ombre d’un doute ? Oh ça doit être agréable comme sentiment ! Il clôture la discussion en lui suggérant d’être un bon exemple pour les résidents en appelant elle-même les services sociaux.

    Adèle demande à Bailey ce qu’elle est en train d’écrire dans son dossier. Bailey répond qu’elle écrit que ses oreilles ne posent aucun problème. Adèle espère que cette constatation va lui permettre de rentrer chez elle. Lui faire passer tous ces examens est une réelle perte de temps pour tout le monde. Elle est tombée dans une pharmacie. C’est la faute aux chaussures. Elle ne devrait pas essayer de tonifier son postérieur. Tant de vanité est inconvenante pour une femme de son âge. Bailey lui fait remarquer qu’elle n’est pas tombée dans une pharmacie, mais au supermarché. Oui, dans le rayon pharmacie, précise Adèle qui ne voit pas où elle veut en venir. Elle avait besoin d’un sirop pour la toux. Bailey tique. Elle ne tousse pas pourtant. Lorsqu’elle lui demande de souffler dans un tube, Adèle la regarde avec hostilité. Elle a vécu assez longtemps avec un alcoolique pour être capable de reconnaitre un test d’alcoolémie. Bailey insiste pour qu’elle souffle dedans. Adèle lui rappelle que son mari lui a demandé d’examiner ses oreilles internes et ses problèmes d’équilibre. Ce qu’elle n’a pas, objecte Bailey. Par contre, elle a de fréquents accidents et elle est incohérente quand il s’agit de décrire les circonstances de ces accidents, ce qui est bien souvent la conséquence d’abus de certaines substances. C’est pour cette raison qu’elle doit faire un examen toxicologique et qu’elle aimerait avoir la liste des médicaments qu’Adèle prend. Celle-ci la regarde avec consternation.

    A la cafétéria, Arizona tente de convaincre Mark que le risque de fausse-couche, suite à une amniocentèse, est vraiment très peu élevé, et encore plus lorsque le test est réalisé par un médecin talentueux comme Lucy. Il continue à penser que le risque existe, peu importe qui fait l’examen. Callie leur demande de mettre fin au débat. Elle essaie de manger ce qui est tout de même le plus important, parce qu’elle joue le rôle d’un incubateur. Elle connait maintenant leur point de vue. Elle va examiner les différentes options et prendra sa décision. Mark tique. Elle prendra la décision toute seule ? Elle lui rappelle qu’elle a les nombre de votes le plus important parce que, comme elle l’a déjà dit, elle vote également au nom du bébé et de son vagin. Mark n’est pas d’accord avec cette vision des choses, dans le cas présent. Ils sont tous les deux impliqués dans l’éducation de cet enfant à naitre. Il ne s’agit pas d’une affaire à prendre à la légère. Il n’est pas question d’un arrangement sympa où elle pourrait le traiter comme quantité négligeable, ou l’utiliser comme baby-sitter, quand elle aura envie d’aller au cinéma. Il s’agit de son enfant. Ils l’ont fait à deux. Elle n’a pas le droit d’avoir un vote plus important que le sien. Il est parent autant qu’elle, crie-t-il soudain. Il se lève de table et s’en va. Callie regarde Arizona avec un air interloqué. Oh Papa est énervé.

    En rejoignant Alex qui déjeune également à la cafétéria, Meredith rapporte à Cristina la conversation qu’elle a eue avec Derek. Il lui a annoncé qu’il n’y aurait qu’un lavabo dans la salle de bains, comme s’il allait la blesser. Elle ne voit pas où est le problème. Pourquoi auraient-ils besoin de deux lavabos ? Selon Cristina, peut-être parce que les hommes laissent des traces de dentifrice dans les lavabos. Si Meredith a le sien, elle n’aura pas à les voir, secs et gélatineux, et pleins de bactéries fossilisées. C’est presque timidement que Meredith avoue laisser, elle aussi, des traces de dentifrice dans les lavabos. Est-on supposé les rincer à chaque fois que l’on lave ses dents ? Après l’avoir regardée bizarrement, Cristina la rassure. Si elle ne le sait pas, c’est parce que ses parents ne se sont pas occupés de son éducation. Mais, oui, normalement, c’est ce qu’il faut faire. Alex demande à Meredith si elle pense sérieusement à quitter sa maison et à la vendre. Ce n’est pas la propriétaire qui va lui manquer mais le logement au loyer plus que modéré. Elle lui adresse un grand sourire. Elle a peut-être quelques difficultés à lire mais elle voit très bien ses mains qui s’approchent de sa nourriture. Elle frappe la main du jeune homme qui était en train de lui voler quelques frites. Cristina imite aussitôt le jeune homme.

    Mise au courant de la relation entre Julia et Ricky, Teddy leur fait la leçon. Qu’ils n’aient pas aggravé leur état de santé en échangeant des bactéries relève du miracle ! Peut-être que Dieu veille sur eux mais une fois que la greffe de poumons aura été réalisée, Ricky sera obligé de prendre des immunosuppresseurs (médicaments destinés à réduire les mécanismes de défense de l’organisme, pour éviter les rejets d’organes). Cela signifie qu’il sera plus sensible aux infections. Ricky balaie l’argument d’un revers de la main. Il y a tant de choses qui comportent des risques. Lexie estime que son comportement peut s’apparenter à un suicide. Il estime qu’elle ne peut pas être certaine que Julia l’infectera. La jeune fille en rajoute. C’est simple pour les médecins de les juger. Ils n’ont aucun problème. Ils sont heureux, tandis que, eux, ils ont été malades toute leur vie. Est-ce qu’ils ne méritent pas enfin d’être un peu heureux, eux aussi ? Jackson pense que cela arrivera un jour. Julia refuse qu’il fasse comme si c’était facile, lui qui a de si beaux yeux et une blouse blanche. C’est insultant. Teddy le reconnait, ce ne sera pas facile. Mais il y a d’autres personnes qui ont besoin de ces poumons, qui pourraient les utiliser pendant des dizaines d’années, des parents avec de jeunes enfants, des adolescents qui viennent juste d’entamer leur vie. Si Julia et Ricky décident de rester ensemble, ces poumons pourraient être détruits en seulement quelques mois. Ces poumons sont un cadeau. S’ils les gâchent… Ricky interrompt Teddy. Ce qu’ils vivent est un cadeau. Il lui demande si elle est amoureuse. Si elle l’est, alors elle comprend ce qu’il veut dire. L’amour est rare. C’est un cadeau. Emue, Teddy se voit pourtant contrainte de lui mettre un horrible marché en main : ou il met fin à se relation avec Julia ou bien il ne recevra pas les poumons.

    Meredith explique aux parents de Kyle et à celui-ci que le kyste qu’il a au cou compromet gravement ses voies respiratoires. Il faut le retirer le plus vite possible. April ajoute qu’une fois que ce sera fait, l’enfant se portera bien. Le Dr Robbins est vraiment un très bon chirurgien. Meredith annonce également qu’un assistant social pourrait venir leur parler, pour voir comment les choses se passent pour eux. Le père demande si cela fait partie de l’essai clinique. Meredith est bien obligée de dire que non. Mais il ne s’agit que d’une simple formalité, très certainement sans conséquences. Le père refuse l’offre. Allison se montre moins catégorique. Si cela fait partie de l’expérience, ils devraient peut-être… Son mari lui coupe la parole. Il a compris que les médecins étaient inquiets pour Kyle. Ça n’a rien à voir avec l’expérience. Allison ne comprend pas l’inquiétude des médecins. Est-ce qu’on ne vient pas de lui dire qu’il a seulement… Son mari l’interrompt encore une fois. S’ils refusent de parler à un assistant social, que se passera-t-il ? Parce qu’il est évident pour lui qu’on les soupçonne de ne pas prendre soin de leur fils. Celui-ci prend la parole. Il va bien. Il n’a besoin de rien. Comprenant enfin ce dont il est question, Allison veut sortir de son lit. Elle ne restera pas plus longtemps dans cet hôpital. Hors d’elle, elle se rue sur ses affaires, malgré les appels au calme de son mari. Elle crie qu’ils prennent soin de leur fils. Celui-ci commence à chanter. Lorsque sa mère l’entend, elle se précipite pour le prendre dans ses bras. Le père explique à Meredith et April qu’elle aime beaucoup les chansons de Johnny Cash. Quand Kyle les chante, Allison se calme. Les médecins regardent la mère et le fils qui se serrent l’un contre l’autre.   

    Teddy revient dans la chambre de Ricky. Elle a besoin d’une réponse. Les jeunes gens ont-ils rompu ? Ricky assure que oui. Teddy décide de leur laisser quelques secondes pour se dire adieu. Elle ne peut pas leur donner plus de temps car il faut préparer Ricky pour l’intervention. Les amoureux s’embrassent en pleurant. Julia sort de la chambre en courant. 

    Bailey demande à Meredith quel était le problème avec Adèle quand elle l’a examinée quelques semaines plus tôt. Meredith répond qu’Adèle s’était cassé le poignet. Ce que Bailey veut savoir, c’est la raison pour laquelle elle avait demandé un scanner de la tête. Meredith explique qu’elle l’a fait pour écarter tout doute et que cela n’a rien révélé. Bailey lui avoue avoir eu mauvaise conscience d’avoir demandé un examen complet, et notamment une analyse toxicologique, et qu’elle a même fait sous-entendre à Adèle qu’elle pouvait être une alcoolique ou une droguée, ce qui n’est pas absolument pas le cas comme l’ont attesté les résultats des tests. Alors forcément, elle se demande ce qui cloche. A mi-voix, Meredith lui confie qu’Adèle est tombée mais qu’elle a été incapable de faire un récit cohérent des circonstances de sa chute. Elle a bien essayé d’en parler au chef mais il n’a rien voulu entendre. Il s’est même fâché parce qu’elle avait suggéré qu’il y avait des signes de démence précoce. Il l’a même accusée d’agir ainsi parce qu’elle travaillait sur l’essai clinique de Derek. Elle demande à Bailey si elle est inquiète, elle aussi. Bailey ne le nie pas. Meredith lui demande si elle a vraiment traité d’alcoolique la femme du chef. Un grand moment, assure Bailey d’une façon qui contredit ses paroles.

    Owen rejoint sa femme et la salue d’un baiser sur la joue. Elle le regarde avec amour. Elle est tellement reconnaissante qu’ils n’essaient pas d’avoir un enfant. Quand elle voit les trois mousquetaires qui paniquent à propos d’une amniocentèse, et Meredith qui se shoote tous les jours aux médicaments pour ne plus être stérile, elle se dit que c’est un vrai cauchemar. Et tout ça pour quoi ? Pour se condamner à deux années de privations et d’ordures ? Qu’elle est heureuse qu’ils n’aient jamais à faire face à tout cela ! Owen part en riant. Mais oui, mais oui… Cristina le regarde partir, sans vraiment comprendre que ces mots signifient.

    Callie profite d’une pause pour informer ses deux partenaires qu’elle souhaite faire une amniocentèse. Elle veut avoir des informations sur le bébé, quelles qu’elles soient. Cela ne signifie pas qu’elle agira en fonction de ses informations. C’est juste qu’elle veut tout connaitre de sa situation. Contrairement à toute attente, Mark ne tempête pas. Il remercie même son amie, ce qui étonne grandement Arizona. Mark explique aux deux femmes qu’il voulait juste que Callie réfléchisse aux conséquences, qu’ils y réfléchissent tous les trois. Ils sont trois à être impliqués. Il a fait connaitre son avis. Et aussi longtemps que ses 33% de voix seront pris en considération et que personne n’aura plus de voix que lui, il n’en demande pas plus.

    En salle d’opération, Derek annonce à Allison qu’il lui a injecté le produit anesthésiant. Maintenant, il va pratiquer une petite incision dans son crâne et après, ils pourront commencer. Meredith ouvre l’enveloppe que lui remet une infirmière. Elle déplie le papier qui indique quel traitement a été décidé pour la patiente. Elle exulte quand elle lit qu’Allison aura droit au médicament et non au placebo. Derek lui proposer de célébrer l’évènement en perçant elle-même le trou dans le crâne d’Allison. Elle accepte avec joie. Il lui indique l’endroit où elle doit forer. Elle saisit l’outil mais ne fait rien. Elle semble inquiète. Derek s’étonne de sa réaction. Qu’attend-t-elle ? Il suffit de forer à l’endroit qu’il a indiqué avec une marque noire. Elle se recule. Elle ne peut pas. Il lui demande pourquoi. Elle lui avoue qu’elle ne voit pas la marque.

    Teddy n’a pas été du tout convaincue par les adieux de Ricky et Julia. Elle confie à Jackson et Lexie qu’elle est persuadée que la jeune femme va faire profil bas pendant quelques semaines et que le couple finira par se retrouver pour détruire cette magnifique paire de poumons. Selon elle, Julia est encore dans l’hôpital. Jackson lui demande si elle veut stopper la greffe. C’est trop tard pour ça. Les poumons vont arriver. Lexie se montre optimiste. Peut-être que tout va bien se passer. Peut-être n’est-ce pas du gaspillage. Après tout, ces jeunes gens sont amoureux. Ils sont peut-être des âmes sœurs. C’est rare. Excédée par ce discours, Teddy entre dans la salle d’opération. Jackson reproche à son amie d’encore penser à Mark. Elle certifie que ce n’est pas le cas. Pourquoi dit-il ça ? Jackson lui lance un regard ironique qui la pousse à se justifier. Elle a entendu Mark dire à Callie qu’il pourrait être heureux d’élever un enfant handicapé. C’est un brave homme. Elle n’a pas pensé à ça quand elle est partie. Elle était juste fâchée et elle a rompu. Jackson n’est pas d’accord avec elle. Il est certain qu’elle a pensé à tout. Elle reconnait qu’il a peut être raison. Mais si elle avait eu tort ? Jackson lui demande si elle a réellement envie de sortir avec un homme, deux femmes et un bébé. Vu comme ça, évidemment, ce n’est pas très alléchant, Lexie le reconnait. Tu crois ? lui dit Jackson avec un ton moqueur.

    Owen est en train de compléter le tableau du planning quand Cristina le rejoint. Tout à l’heure, elle lui a dit qu’elle n’aurait jamais d’enfant et il lui a répondu "mais oui, mais oui". Elle aimerait savoir ce que cela signifie. Pour Owen, cela semble évident qu’elle ne veuille pas d’enfant… pour le moment. Elle est résidente. Il ressentait la même chose qu’elle quand il en était au même stade. Ils en reparleront dans quelques années. Elle lui rappelle qu’ils en ont déjà discuté. Il le sait mais les gens changent. Donc, il est tout à fait possible que, dans quelques années, elle change d’avis. Elle lui demande quand il l’a déjà vue changer d’avis. Il rétorque que seule une personne immature peut penser que sa carrière sera la seule chose qui comptera jamais pour elle. Et après ce qu’elle a vécu ces derniers mois, il aurait imaginé qu’elle aurait une vision plus nuancée du problème. Elle veut être sûre d’avoir bien compris ce qu’il vient de lui dire. Est-il en train de suggérer qu’elle doit mûrir pour avoir une vision moins puérile de la vie ? Owen confirme. De plus, il lui reproche ne pas s’être demandé ce dont il avait envie. Elle le regarde d’un air critique. Elle estime avoir grandi autant qu’elle avait prévu de le faire et elle ne compte pas changer d’avis. Elle s’en va sous le regard interloqué d’Owen. .

    Teddy retire les poumons malades de la poitrine de Ricky et les donne à Jackson. Elle demande à Lexie de lui apporter ceux qu’elle va greffer. La jeune femme s’extasie sur leur belle mine. Teddy maintient qu’il s’agit d’un gaspillage. Elle jure devant Dieu qu’elle tuera le patient si c’est le cas.

    Derek fait passer un test de la vue à Meredith. Celle-ci lui demande avec un sourire s’il l’aimera encore si elle devient aveugle, ou bien est-ce que leur histoire sera jetée aux oubliettes parce qu’elle ne pourra plus être chirurgien. Il ne trouve pas ça amusant. Il ne comprend pas comment elle a pu venir en salle d’opération sans lui parler de ses problèmes. Elle nie que cela ait été intentionnel. Elle lui raconte que cela a commencé le matin, avec une vision un peu trouble, et tout à coup, elle n’a plus été capable de voir la marque noire sur le crâne d’Allison. Lucy, qui téléphonait dans un coin de la pièce, leur annonce qu’elle a obtenu un rendez-vous avec l’ophtalmologue. Il rencontrera Meredith dès qu’il sera sorti de la salle d’opération. Cela peut prendre du temps, alors Meredith devrait annuler ce qu’elle avait prévu pour le reste de la journée. Lucy lui conseille aussi d’arrêter immédiatement son traitement contre l’infertilité. Meredith refuse. Il ne lui reste que deux pilules à prendre. Son ovule va être prêt. Elle ne peut pas tout arrêter maintenant. Lucy pense tout le contraire. Meredith a-t-elle lu la liste de tous les effets secondaires qui est reprise sur la notice du médicament ? Eh bien, elle est en train de subir l’un d’entre eux. Il faut s’assurer que cela n’a pas définitivement endommagé sa vision. Le traitement est terminé. Lucy sort de la pièce. Derek et Meredith échangent un regard plein de désolation. Il l’embrasse sur la joue.

    Julia est assise sur un banc à l’extérieur de l’hôpital. Lexie la rejoint. Elle savait qu’elle la trouverait là. Elle lui apprend que les poumons ont été greffés. Tout s’est bien passé. Julia lui demande si elle va dire à Teddy qu’elle est encore là. Lexie répond qu’elle est sûre qu’elle n’aura pas besoin de le faire. Elle est sûre que Julia va partir, parce que rester signifierait tuer Ricky. C’est comme si elle prenait une arme et qu’elle lui tirait dessus. Il n’y a rien de romantique dans un suicide commun. C’est cruel, pour l’un comme pour l’autre, pour leurs parents aussi, et enfin pour la famille qui vient d’enterrer celui qui a donné ses poumons. Ces derniers sont tellement beaux. Lexie estime que Julia ne peut pas tout gâcher. Elle sait qu’elle est persuadée que Ricky est la seule personne au monde qu’elle puisse aimer. Jusqu’au jour où elle rencontrera quelqu’un d’autre. Et alors, elle se trouvera folle d’avoir eu peur. Au bord des larmes, Julia lui demande si elle va dire à Ricky qu’il va devoir trouver quelqu’un d’autre. Lexie opine de la tête. Julia lui dit qu’il va devoir vraiment essayer, parce qu’elle ne veut pas qu’il reste seul. Elle éclate en sanglots. Lexie lui caresse le bras pour lui montrer son soutien.

    Phil Stark travaille sur un PC lorsqu’April vient lui dire qu’Allison est une patiente de l’essai clinique de Derek. Elle sera tenue de venir à l’hôpital, toutes les deux semaines pendant les trois prochaines années, pour assurer le suivi de son traitement. Ils obligeront Kyle à l’accompagner à chaque fois. C’est elle qui se chargera des examens. Elle veut que Stark comprenne que Kyle n’est pas seulement un enfant aimé mais chéri par ses parents. Elle aimerait qu’il reconsidère sa demande de prévenir les services sociaux. Il pensait qu’Arizona les avait déjà contactés. April avoue que ce n’est pas le cas. Elle est très étonnée quand Stark accepte de laisser tomber. Elle part enchantée.

    Lexie apprend à Jackson que Julia est partie. Pour de vrai. Mais elle ne sait pas comment l’annoncer à Ricky. Il lui dit que s’il était à la place du jeune homme, il ne voudrait personne d’autre qu’elle pour le lui dire. Elle lui sourit avant de mettre un masque sur son visage et de pénétrer dans la chambre. Jackson la regarde parler au patient qui se met à pleurer. 

    Bailey annonce à Richard que les examens qu’elle a faits passer à Adèle n’ont rien révélé. Il s’en réjouit. Cela veut simplement dire qu’Adèle a deux pieds gauches. Peut-être bien, dit Bailey. Elle n’a pas vérifié. Elle attend quelques secondes avant de lui dire qu’il y a pourtant quelque chose qui ne va pas. Comme Richard semble à nouveau ne pas prendre cela au sérieux, elle lui dit que si elle était à sa place et que sa femme devenait subitement sujette aux chutes et n’était plus capable de se souvenir de certains détails, elle ne demanderait pas à un chirurgien en médecine générale, qui est titulaire depuis seulement un an, de l’examiner. Elle demanderait l’aide du type de la neuro, celui qui est extraordinaire, le neurochirurgien extrêmement doué qui justement travaille actuellement sur les troubles neurologiques, comme Alzheimer, ce neurochirurgien qui est un ami très proche. Voila la personne vers qui elle se tournerait. Mais ce n’est que son avis.

    Lorsque Lexie sort de l’hôpital, elle trouve Jackson qui l’attend. Il voulait seulement s’assurer qu’elle allait bien. Mieux que Ricky, c’est certain, lui répond-t-elle. Elle a dit à Julia qu’elle trouverait quelqu’un d’autre mais elle n’est même pas certaine d’y croire elle-même. Jackson est sûr qu’elle a raison. Oui mais si Ricky et Julia étaient… Il termine sa phrase. Des âmes sœurs ? Il faut qu’elle arrête de croire à ses conneries. Quelqu’un qui n’aurait qu’une seule âme sœur, cela n’existe pas. il pense que Ricky et Julia méritent mieux qu’une personne qui menace leur santé, tout comme elle mérite mieux que ce qu’elle a eu. Il y a plus d’une âme sœur pour chaque personne. Une fille comme elle ? Il suffirait qu’elle dise un mot pour qu’il y ait une queue devant sa porte. Elle sourit. Et serait-il dans la queue ? Il répond fermement que oui, il est dans la queue. Elle est stupéfaite par cette déclaration à peine déguisée. Elle finit par esquisser un sourire.

    Owen et Cristina continuent à discuter âprement dans les vestiaires. Elle estime avoir un droit de veto. Il ne peut pas vouloir ajouter un nouvel être humain dans ce monde si l’une des deux parties concernées, comme la mère par exemple, s’y oppose. Alors pourquoi encore discuter ? Il lui reproche d’avoir pris une décision sans lui laisser la possibilité d’exprimer son avis. Que se passe-t-il s’il pense qu’avoir une famille est une des plus importantes finalités de la vie humaine ? Elle lui fait remarquer que dans ce cas, il a épousé la mauvaise personne. Parce que finalement leur mariage a été précipité. Elle n’était qu’une zombie souffrant de troubles de stress post-traumatiques, grelottant dans le canapé. Peut-être n’ont-ils pas suffisamment réfléchi avant de se marier. Ulcéré, Owen lui demande d’arrêter de raconter des conneries. S’ils se sont mariés, ce n’est pas parce qu’elle était cinglée mais parce qu’ils s’aimaient et qu’ils voulaient passer le reste de leur vie ensemble. Il en a assez qu’elle menace de partir parce qu’il a le toupet d’émettre une opinion différente de la sienne. Voila à quoi elle doit réfléchir. Il est déjà à la porte quand il lui lance qu’elle pourrait au moins faire semblant de se soucier de ce qu’il pense.

    April classe des dossiers quand elle voit arriver le Dr Stark. Il aimerait savoir si elle accepterait de diner avec lui. La jeune femme regarde sa montre. Tout de suite ? Stark répond que non. Il a déjà diné. Mais peut-être un autre soir. April ouvre de grands yeux. Est-ce qu’il veut dire…. ? Oui, Le Dr Stark pense bien à un rendez-vous. April ne sait que dire. Après avoir réfléchi, elle lui demande s’il a accepté de ne pas prévenir les services sociaux parce qu’il voulait sortir avec elle. Il certifie que non. En fait, s’il veut sortir avec elle, c’est parce qu’elle a réussi à le convaincre de ne pas appeler les services sociaux. Cela faisait 10 ans que plus personne n’était arrivé à le faire changer d’avis. Elle est étonnée qu’il s’agisse d’un bon argument. C’en est un pour lui, de toute évidence. Elle aimerait savoir ce qui se passera si elle refuse. Est-ce qu’il ne la laissera plus opérer ? Il proteste. Ce serait du harcèlement sexuel. Pas du tout son genre. Il lui demande d’y réfléchir. Si elle refuse, il n’y aura pas de mal. Ils se contenteront d’éviter tout contact visuel pendant un moment, mais ils pourront continuer à travailler ensemble. 

    Callie et Arizona sont chez elles. Callie ne cache pas qu’elle a été impressionnée par l’attitude de Mark. Il se comporte vraiment de façon adulte. Elle croit qu’il fera un papa génial. Ça va marcher. Arizona se montre nettement moins enthousiaste qu’elle, ce qui n’échappe pas à Callie. En levant à peine les yeux de son journal, Arizona reconnait que Mark n’a pas réagi comme un enfant de 4 ans. Mais pourquoi devrait-elle se montrer impressionnée pour ça ? Callie voit bien qu’elle est de mauvaise humeur. Elle pensait qu’elle était la seule à être sujette aux sautes d’humeur, à cause des hormones. Arizona proteste. Elle n’est pas grincheuse. C’est juste que Mark ne l’enthousiasme pas. Elle n’est pas conquise par le personnage. Elle aime Callie et elle peut affirmer en toute honnêteté qu’elle aimera le bébé. Mais Mark ? D’une certaine façon, elle a fini par admettre qu’elles partageraient la vie de Mark, une vie faites de décisions à prendre. Bouteille ou tasse évolutive ? Basketball ou claquettes ? Dartmouth ou Berkeley ? Fêter la Noël avec Mark. Elle ne l’a jamais apprécié. Elle ne le déteste pas mais… elle ne veut pas de lui dans sa vie. D’une certaine façon, il y est déjà. Callie ne voit pas ce qu’elle est sensée faire. L’éjecter ? Cet enfant est celui de Mark aussi ! Pas besoin de le lui rappeler, réplique sèchement Arizona. Elle ne l’oublie jamais. Callie voit très bien où cette discussion va les mener. Arizona aimerait que pour une fois Callie soit honnête et avoue que son rêve de bisexuelle est en train de se réaliser. Elle va tout avoir, la femme qu’elle aime, le meilleur ami qui se trouve aussi être un très bon coup, et en prime un bébé. Callie a tout ce qu’elle veut. Mais elle ? Qu’est-ce qu’elle a ? Ce n’est pas son rêve.  

    Toute excitée, April entre dans la salle de bains à la recherche de Lexie. Celle-ci entrouvre la porte de la douche en cachant son corps derrière une serviette de bain. April lui apprend que Stark vient juste de lui demande de sortir avec lui. Est-ce que ce n’est pas la chose la plus étrange qu’elle ait jamais entendue ? Lexie fronce les sourcils. C’est effectivement très bizarre. De plus en plus nerveuse, April fait les cent pas dans la petite pièce en disant que la situation est bizarre. Elle répète ce mot plusieurs fois. Stark est vieux et méchant. On dirait le Grinch. Le Grinch l’a invitée à diner et elle a accepté. Lexie n’en revient pas. April se défend. Il y a un brave homme qui se cache en Stark. Lexie est d’accord pour en reparler avec elle, mais plus tard. April est d’accord. Mais avant de quitter la salle de bains, elle veut uriner. Lexie la prie d’aller à l’étage inférieur. Comme April renâcle, elle lui crie de s’en aller. Son amie est à peine partie qu’elle se met à rire. Jackson est avec elle dans la douche. Il se jette sur elle et ils s’embrassent en riant. Le baiser devient de plus en plus passionné.

    Meredith et Cristina sont dans le bureau de l’ophtalmologue. Cristina ne comprend pas la réaction d’Owen. Il a toujours su qu’elle ne voulait pas d’enfant. Et subitement, il l’accuse de démolir la vision qu’il avait de son avenir. Meredith ne veut pas entendre parler de vision. Que fera-t-elle si elle ne peut plus jamais opérer ? Cristina pense qu’elle pourrait devenir serveuse. Ce métier lui a laissé de très bons souvenirs. Meredith se moque d’elle. Ça a duré cinq heures tout au plus. Cristina lui rappelle que cela donne droit à des boissons gratuites. Meredith éclate de rire. Elle accuse son amie d’avoir volé ses boissons parce que Joe n’en offre jamais. Cristina la rassure. Ses yeux iront bien, elle en est certaine. Richard entre dans la salle pur demander des nouvelles de sa protégée. Meredith le rassure. Il lui apprend que l’ophtalmologue l’examinera tous les jours et, tant qu’il n’aura pas donné son accord, elle ne pourra pas entrer dans une salle d’opération. Meredith objecte que si elle ne peut pas tenir un scalpel, elle peut au moins observer les interventions. Richard refuse catégoriquement. Les deux femmes ne comprennent pas sa réaction. Meredith demande à son amie si Richard vient bien de la mettre sur le banc de touche. Aucun doute, pour Cristina.

    Mark, Derek et Owen se sont retrouvés sur le toit de l’hôpital pour lancer quelques balles de golf. Chacun déverse sa bile sur sa compagne. Derek en veut un peu à Meredith parce qu’elle n’a pas jugé bon de lui parler de ses problèmes de vue. Elle n’a pas trouvé ça utile. Il ne sait pas qui lui en veut le plus, le mari ou le titulaire. Owen comprend ce qu’il veut dire. Il a été écarté du problème. Il a vécu la même chose avec Cristina qui n’a pas ressenti le besoin de lui parler des enfants qu’ils pourraient avoir ou pas. Non seulement il n’a pas son mot à dire mais en plus, elle ne veut même pas en discuter. Derek déplore que leurs femmes veuillent avoir toutes les cartes en mains. Mark leur demande d’imaginer, juste une minute, ce que c’est qu’essayer de négocier avec deux femmes. Un cauchemar, reconnait Derek. Mark trouve appréciable que ses deux amis aient au moins 50% des voix. Lui n’a droit qu’à 33 misérables %. Owen proteste. Avec Cristina, tout au plus, a-t-il droit à 10%. Derek estime qu’avec Meredith, il n’a même pas eu le droit de voter. Elle a simplement omis de lui donner les informations utiles. Les portes de l’ascenseur qui donne sur le toit s’ouvrent. C’est Richard. Il salue ses trois chirurgiens. Mark lui propose de se joindre à eux. Richard le remercie. Il ne peut pas rester. Il est juste venu pour parler à Derek un instant. Les deux hommes s’éloignent de quelques pas. Richard apprend discrètement à Derek qu’Adèle a été amenée à nouveau aux urgences. Derek se montre aussitôt inquiet. Richard le rassure. Il s’agit d’une simple chute. Mais c’est la deuxième fois en peu de temps. Il a demandé à Bailey d’examiner sa femme. Rien n’en est ressorti. Mais il doit bien admettre qu’Adèle est confuse. Les mots peinent à sortir de sa bouche quand il doit dire à Derek qu’il compte sur lui pour l’examiner. Il semble complètement perdu. Derek lui promet de s’en occuper. Il rejoint ses camarades après avoir donné une tape sur l’épaule de son chef. 

     

    Voix off : Nous sommes responsables de nos patients. Le problème est que nous épuisons toute notre patience au travail. Dans nos propres vies, nous ne pouvons pas bien réfléchir aux choses. Nous ne faisons pas le bon choix. Nous l'avons fait toute la journée à l'hôpital. Quand ça nous concerne, il ne nous reste plus rien. Et est-ce que ça vaut le coup d’être responsable ? Parce que si vous prenez vos vitamines et payez vos impôts, et que vous ne franchissez jamais les limites, l'univers vous donne toujours des personnes à aimer et ensuite les laisse filer entre vos doigts comme de l'eau. Et alors qu’est-ce qu’il vous reste ? Les vitamines... et rien.


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