• Episode 8.01 : Free Falling

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    Titre français : Quand tout s'écroule

    Scénaristes : Tony Phelan & Joan Rater

    Réalisateur : Rob Corn

    Diffusion Etats-Unis : 22 septembre 2011 sur ABC

    Diffusion France : 24 avril 2013 sur TF1

     

    Voix off : Même les bons mariages échouent. A un moment, vous êtes en terrain sûr. La minute d’après, vous ne l’êtes plus. Et il y a toujours deux versions. La vôtre. La leur. Cependant, les deux versions commencent de la même façon. Les deux commencent avec deux personnes qui tombent amoureuses. Personne ne se marie en pensant que ça va échouer. Vous pensez que votre mariage est le seul qui va réussir. Et donc c’est toujours un choc quand vient le moment où vous réalisez que c’est terminé. A un moment, vous êtes en terrain sûr. La minute d’après, vous ne l’êtes plus.

     

    Quelque part à Seattle. Un homme prend son petit-déjeuner alors que sa femme est sur le point de partir au travail. Elle lui annonce qu’il n’y a plus de lait. Il s’excuse d’avoir oublié d’en acheter. Elle est agacée parce que la seule chose qu’elle lui demande de faire, ce sont les courses. Il s’excuse encore une fois. Ce n’est pas comme s’il restait assis, à ne rien faire. Il cherche du travail. Elle réplique que maintenant, ils vont devoir s’arrêter pour s’acheter un café avant qu’il ne la conduise au travail. Il se lève de table.

    Chez Meredith. Les pleurs de Zola réveillent Meredith qui dort avec Cristina. Meredith fait un bond dans son lit ordonnant à son amie de changer les couches de sa fille tandis qu’elle s’occupe du biberon. Cristina se lève en ronchonnant.

    Sur le chantier de la maison de Derek. Ce dernier est en train de cimenter un mur de pierres tandis qu’Owen transporte une brouette. Owen apprend à Derek que, selon ce qu’April lui a dit, Meredith et Cristina vivent toutes les deux dans la maison du couple Shepherd. Derek réplique que cette maison en construction est la sienne. Il veut savoir si April a dit comment elles s’en sortaient. Non, répond Owen qui de toute façon n’a rien de demandé. Il ne veut pas savoir. Il s’en moque ! Mais il est prêt à se renseigner si Derek en a envie. L’intéressée refuse. Il s’en moque aussi ! L’expression de leurs visages dément leurs paroles.

    Retour chez Meredith où Lexie dit à Jackson qu’elle ne peut pas faire l’amour avec lui, quand il y a en fond sonore les pleurs d’un bébé issu d’un ménage brisé. Elle s’allonge à côté de lui, un peu déçue. Jackson sourit. Il est sûr qu’elle peut y arriver. Il se met sur elle, en lui demandant de le regarder. Elle doit se dire qu’il n’y a qu’eux. Ils s’embrassent.

    Alex se réveille dans un des lits du Seattle Grace. Il reproche au patient qui occupe le lit d’à-côté de ronfler comme un camion. Il va mettre une note dans son dossier afin qu’on l’examine, parce que s’il a des apnées en plus de ses problèmes cardiaques, il sera mort avant ses 60 ans.

    Callie et Arizona, qui porte Sofia, sortent de l’ascenseur. Elles croisent Teddy qui veut savoir si elles comptent aller au petit déjeuner qui a été organisé à la cafétéria. Arizona répond que oui, une fois qu’elles auront conduit Sofia à la crèche. Teddy s’extasie devant le bébé qu’elle trouve si beau. Elle lui parle d’une façon un peu bêtifiante, ce qui agace légèrement Callie. Arizona croit connaitre l’explication d’un tel comportement. Teddy baise, c’est ce qui la rend aussi peu naturellement joyeuse. Lexie descend l’escalier, suivie d’un groupe de nouveaux internes à qui elle rappelle qu’il y a encore un mois, ils étaient à la fac de médecine apprenant à être des médecins et maintenant, c’est ce qu’ils sont. Un jeune homme lui demande s’ils iront au bloc. Callie se retourne vers le groupe avec un air dédaigneux. Oh voila les nouveaux internes ! Elle déteste les nouveaux internes. Ce n’est pas le cas de Teddy. Elle adore les nouveaux internes parce qu’ils sont synonymes d’avenir. C’est la nouvelle génération pleine d’espoirs, de promesses et d’innovations. En la voyant si enthousiaste, Arizona déduit que ça doit être vraiment génial de faire l’amour avec Henry. Cataclysmique, confirme Teddy. Arizona met sa main sur l’oreille de Sofia pour qu’elle n’entende pas. Teddy est si heureuse qu’elle est certaine que même Cristina ne pourra pas la déprimer.

    April descend les escaliers, un petit tabouret à la main, en répétant le speech qu’elle compte faire aux résidents dont elle est la chef maintenant. Elle croise Derek et Owen qu’elle salue. Elle espère les voir au petit déjeuner qui est organisé pour les résidents de cinquième année. Elle a entendu dire qu’il y aurait de l’omelette. Les deux hommes ne répondent pas. Ils ont aperçu leurs femmes qui entraient dans l’hôpital. Meredith tient Zola dans ses bras. En riant, Cristina fait une caresse à l’enfant, avant de l’embrasser. En tournant la tête, elle réalise qu’Owen a assisté à la scène. Dégoûté, il s’en va. Elle part à son tour pour laisser Meredith et Derek en tête-à-tête. Le visage fermé, Derek s’approche de sa femme et de sa fille. Meredith lui tend le bébé en lui disant qu’elle a dormi toute la nuit et qu’elle a très bien mangé. Derek prend Zola dans ses bras et l’embrasse. Elle lui a manqué. Meredith demande à lui parler. Il refuse. Il a envie de passer un peu de temps avec Zola avant de l’amener à la crèche. Il s’éloigne aussitôt. Meredith est déçue.

    Le couple du début, Susannah et Danny, sort de sa maison. Elle aimerait savoir s’il compte appeler Glen. Il n’en est pas certain. Il ne sait pas s’il a vraiment envie de travailler avec ce type qui est un vrai con. Susannah pense qu’il devrait arrêter de faire le difficile. Danny estime que la situation n’est pas désespérée. Cela ne fait que quatre mois qu’il a perdu son emploi. Ces choses-là prennent du temps. Il s’agit de créer des liens professionnels. Dépitée sa femme lui rappelle qu’elle sait comment il faut faire pour décrocher un emploi. Elle en a un. Est-ce qu’il s’en souvient ?

    Tandis que tous les médecins sont réunis à la cafétéria pour prendre le petit-déjeuner, April s’est installée au milieu de la salle et, debout sur son petit tabouret, elle tente de se faire entendre, alors qu’elle prononce son discours de bienvenue. Elle se réjouit de cette réunion qui donne l’occasion, pour la première fois, aux résidents qui entament leur cinquième année, leur dernière année de résidence en fait, de se retrouver dans la même pièce que tous les titulaires. Elle espère qu’ils sauront en profiter pour trouver un mentor, poser des questions et demander des conseils. Malheureusement, personne ne fait attention à elle. Se rendant compte qu’elle a parlé dans le vide, elle se rend auprès de Bailey qui est en train de se confectionner un sandwich, et lui demande comment elle a fait. Se méprenant sur le sens de la question, Bailey lui explique qu’il faut d’abord mettre le bacon sur le muffin anglais et l’œuf par-dessus. Elle sait que beaucoup, de gens feraient le contraire, en mettant plutôt le bacon sur l’œuf, et ils n’auraient d’ailleurs pas tort. D’ailleurs, c’est ce qu’elle va faire. Elle reprend quelques tranches de bacon et les pose sur l’œuf, avant de recouvrir le tout de la seconde moitié du muffin. Voila comment on se fait un sandwich pour le petit déjeuner. Mais April ne veut pas avoir la recette du sandwich. Elle aimerait savoir comment Bailey arrivait à obtenir l’attention de ses résidents quand elle était leur chef. Bailey refuse de lui répondre. Elle veut seulement prendre son petit-déjeuner en paix. April n’a qu’à découvrir toute seule comment faire.

    Meredith retrouve Cristina à qui elle confie que non seulement Derek n’a pas voulu lui parler, mais qu’en plus il évite même de la regarder. Cristina lui rappelle qu’elle a trafiqué l’essai clinique. Derek estime que c’est impardonnable. Cette façon de voir les choses agace Meredith. Elle a fait ça pour aider Adèle et le chef. Cristina l’interrompt. Elle connait ses motivations. Elle sait qu’elle regrette d’avoir nui à l’essai mais pas ce qu’elle a fait. Meredith n’a pas besoin de se justifier vis-à-vis de Cristina qui elle aussi est considérée comme étant impardonnable. Meredith estime que ce n’est pas le cas, pas encore du moins, puisqu’elle n’a pas encore avorté. Owen est-il au courant de ça ? Cristina explique à son amie qu’il ne répond aucun à aucun de ses appels et que quand il la voit, il tourne les talons. Elle ne va tout de même pas hurler dans les couloirs qu’elle ne s’est pas encore fait avorter. Meredith aimerait savoir ce qu’elle compte faire. Va-t-elle enfin se décider à subir l’intervention ou encore s’asseoir et y réfléchir ? Cristina lui apprend qu’elle a rendez-vous le jour même, à 18 h. Teddy passe dans le couloir. Cristina la suit. Elle va aller faire de la lèche.

    Jackson a fait part à Mark de son envie de se spécialiser en chirurgie plastique. Mark ne pense pas que cela lui convienne. Jackson suppose que cela a un rapport avec Lexie. Pourtant il pensait que Mark avait accepté leur relation. Mark jure que ça n’a rien à voir avec Lexie. Il n’est question que de médecine. Certes, Jackson est un bon chirurgien, mais il n’est pas génial. C’est d’ailleurs pour cette raison que Mark a été surpris de voir que Lexie sortait avec lui. Jackson ricane. Ça n’a rien à voir avec Lexie, n’est-ce pas ? Mark assure que non avant de demander des nouvelles de la jeune femme. Jackson part sans répondre.

    "Mais qu’est-ce qu’elle fait ici ?" s’exclame Teddy en voyant Cristina s’approcher. Elle imagine que c’est ce que doit penser la résidente en la voyant, alors qu’elle la croyait partie pour l’Allemagne. Elle espérait sans doute ne plus la voir, ce qui aurait été un grand soulagement après tout ce qui s’est passé entre elles. C’est bien ça, n’est-ce pas ? Ne laissant pas à Cristina le temps de répondre, Teddy lui propose un marché. Etant donné qu’elle traverse un moment de pure félicité et qu’elle a assez des drames, elle est prête à redevenir le professeur de Cristina, à condition bien entendu que celle-ci ait envie d’apprendre. Stupéfaite, Cristina accepte. Génial ! s’écrie Teddy avant de partir.

    Arizona fait la leçon à Alex. S’il veut être admis en pédiatrie l’année prochaine, il va devoir se distinguer. Il lui rappelle qu’il a fait venir d’Afrique un tas de gamins malades. Elle l’incite à publier un article à ce sujet, parce que tous les médecins qui opteront pour une spécialisation en pédiatrie en auront publié un. Elle a déjà reçu des curriculum vitae et il ne fait pas partie des meilleurs. Elle déteste frapper un homme qui est à terre mais elle se sent obligée de le faire. Alex proteste. Il n’est pas à terre. Elle est sûre du contraire. Il est détesté de tous parce qu’il a dénoncé une de ses collègues. Il est devenu un paria. Il vit dans cet hôpital, il ressemble à un clochard et il a vraiment mauvaise haleine. Est-ce qu’elle doit poursuivre ? Non. Alex a compris le message.

    Richard entre dans la cafétéria. April salue bruyamment son arrivée et attire ainsi l’attention de toutes les personnes présentes qui se lèvent par respect pour le chef. April demande à ce dernier de dire quelque chose à l’attention des résidents de cinquième année. Un peu surpris, Richard se contente de dire qu’ils savent tous ce qu’ils ont à faire. Qu’ils fassent seulement attention de ne tuer personne ! Apercevant Meredith dans un coin de la salle, il lui demande de le suivre dans son bureau. Alors que tous les médecins s’amusent de ce qu’il leur a dit, April est déçue par son intervention qu’elle qualifie cependant d’inspiratrice.

    Alors qu’ils sont dans leur voiture, Susannah et Danny continuent de se quereller. Comme il lui dit qu’elle est celle qui a voulu avoir un grand mariage, elle lui demande ce qu’il entend par là. Il est persuadé que s’ils avaient encore leurs économies, elle verrait d’un œil moins noir le fait qu’il soit sans emploi. Elle le trouve injuste. Ils étaient deux à décider de leur mariage. Il n’est pas d’accord. Elle a décidé de tout avec sa mère. Vexée, elle lui demande d’arrêter la voiture. Il refuse. Est-ce qu’elle devient folle ? Elle ne va tout de même pas marcher d’ici jusqu’à son travail ? Susannah s’énerve. Elle veut descendre immédiatement.

    Meredith pense que Richard l’a fait venir dans son bureau pour lui annoncer que Derek refuse d’encore travailler avec elle. C’est avec beaucoup d’embarras que le chef lui annonce que le Conseil d’administration s’est réuni ce matin. Ils ont jugé que la suspension n’était pas suffisante pour faire passer leur message. Ils considèrent que la faute de Meredith a déshonoré l’hôpital et toute la profession. Richard est vraiment désolé. Il a fait tout ce qu’il a pu. Meredith ne comprend pas où il veut en venir. Il est donc obligé de lui dire clairement qu’elle est licenciée avec effet immédiat. Elle n’est plus médecin au Seattle Grace.

    Susannah et Danny continuent de se disputer. Il lui promet que si elle quitte cette voiture, tout sera fini entre eux. Il ne va pas courir derrière elle. Après l’avoir défié du regard, elle sort du véhicule. Elle n’a pas fait trois pas qu’un grondement sourd se fait entendre. La terre se met à trembler avant de s’ouvrir sous les pieds de Susannah qui disparait. Affolé, Danny sort à son tour de la voiture. Il avance vers l’endroit où se trouvait sa femme quelques secondes auparavant et disparait à son tour. Leur voiture les suit dans l’immense trou qui les a engouffrés.

    Les résidents attendent l’arrivée des ambulances devant l’entrée des urgences. Owen sort de l’hôpital avec Callie. Il annonce aux médecins qu’ils vont sur les lieux d’un accident pour amputer une femme qui est coincée sous sa voiture. Durant son absence, c’est April qui sera chargée de gérer les victimes qui vont vraisemblablement arriver en masse. Comme la jeune femme leur souhaite de bien s’amuser, Callie lui rappelle qu’ils vont procéder à une amputation. April se reprend, elle voulait dire bonne chance. 

    Meredith arrive dans la cour des urgences avec un air sombre. Cristina l’encourage à sa manière. L’hôpital va être submergé de patients avec des traumatismes crâniens. Derek sera bien obligé de lui parler. Elle reste bouche bée quand son amie lui apprend qu’elle vient d’être renvoyée. Les autres non plus n’en croient pas leurs oreilles. Avec un regard froid vers Alex, Meredith répète que le chef l’a renvoyée. Cristina se tourne vers le jeune homme qui ne peut cacher qu’il est mal à l’aise. Fils de pute ! Est-ce qu’il est content maintenant ? Parce que tout est de sa faute ! Lui et sa grande gueule ! Cristina pousse sauvagement Alex contre une ambulance et le frappe de toutes ses forces. Bailey enjoint April de reprendre le contrôle de la situation. April tente de s’interposer mais rien ne peut arrêter Cristina, rien sauf la solide poigne de Bailey qui la saisit par la nuque pour l’éloigner. Malgré les protestations d’April, Alex monte dans l’ambulance qui va se rendre sur le lieu de l’accident. Une autre ambulance arrive, qui amène une victime, une femme qui a perdu conscience durant le trajet. Les résidents, y compris Meredith, se précipitent. Cristina tente de rassurer son amie. Ils vont trouver une solution. Comme Meredith fait mine de suivre la civière à l’intérieur de l’hôpital, Bailey la repousse en lui demandant de s’en aller. Elle n’a plus rien à faire ici. Désemparée, Meredith reste dans la cour des urgences, ne sachant pas où aller.

    Callie et Owen arrivent sur le lieu de l’accident. Ils sont accueillis par Karen Lorenz, la responsable des services de sauvetage, qui leur explique qu’ils sont toujours en train de retirer des victimes des débris mais ils n’arrivent pas dégager Danny et Susannah. Danny est blessé à la tête et à la cheville. On pourrait le remonter sans problèmes mais il ne veut pas laisser sa femme dont la jambe est coincée sous sa voiture. C’est avec stupéfaction que les médecins découvrent l’immense gouffre qui s’est ouvert dans la rue.

    Aux urgences, Bailey exige qu’April lui adjoigne un bon interne. Elle n’a pas envie de materner qui que ce soit aujourd’hui. April consulte sa liste. Il y a Meredith… Ah non, ça n’est plus possible. Pas de problèmes ! Ce sera Jackson. Celui-ci refuse, il est déjà au service de Mark. April demande à Cristina d’assister Bailey mais elle n’a pas encore terminé sa phrase qu’elle essuie un refus sec et net. April consulte à nouveau sa liste, ce qui exaspère Bailey. Celle-ci regarde autour d’elle et hèle Lexie. Elles travailleront ensemble aujourd’hui. Lexie s’exécute dans rechigner. April se rend compte qu’elle n’est pas à la hauteur. Mais elle n’a pas le temps de s’appesantir sur sa nullité. Une infirmière lui annonce l’arrivée de trois autres victimes.

    Sur le lieu de l’accident, Karen explique aux médecins que la doline a très certainement été provoquée par une importante fuite d’eau. Ils arrivent à l’endroit où Danny et sa femme ont disparu. Les médecins peuvent entrer en contact avec le jeune homme grâce à une caméra qui a été descendue dans le fond de la doline. Danny panique parce que sa compagne a perdu connaissance. Il supplie qu’on leur envoie de l’aide. Owen lui demande de lui communiquer les chiffres qui apparaissent sur le moniteur auquel Susannah est reliée. Callie déduit de ce qu’il dit que la jeune femme est en état de choc. Elle veut savoir comment ils vont pouvoir descendre la soigner. Elle et Owen sont abasourdis lorsque Karen leur annonce qu’il est hors de question de faire descendre qui que ce soit auprès du couple. C’est beaucoup trop instable. Ils pourraient se retrouver enterrés s’il y avait un autre éboulement. Et s’il fallait consolider la doline, Susannah serait morte avant que ça soit terminé. Callie ne comprend pas. Elle pensait qu’on les avait fait venir pour procéder à une amputation. Oui, c’est bien ça, réplique Karen. Ils vont expliquer à Danny comment faire. Pendant ce temps, le pauvre homme continue de supplier les médecins pour qu’ils viennent les secourir au plus vite. Sa femme est en train de mourir.

    Teddy demande à Cristina de lui expliquer pourquoi elle utilise un clamp Kelly pour pénétrer dans la plèvre. Cristina pense qu’elle est en train de commettre une erreur mais Teddy la rassure. Elle veut seulement connaitre sa façon de réfléchir. Cristina lui rappelle qu’elle est en train de procéder à une simple intubation. Pas de quoi fouetter un chat ! Teddy insiste. Cristina n’a qu’à faire comme si elle se trouvait devant un stupide étudiant en médecine. Cristina persiste à ne pas comprendre pourquoi elle doit se livrer à cet exercice. Teddy veut être sûre que ses connaissances de base sont bonnes. Comme Cristina lui demande encore une fois pourquoi, elle s’emporte. C’est elle qui pose les questions et elle veut une réponse ! Cristina soupire.

    En sortant d’une salle d’opération, Derek croise Meredith qui erre comme une âme en peine. Il s’inquiète. Est-ce que quelque chose ne va pas avec Zola ? Comme Meredith lui dit que c’est elle qui a un problème, il croit qu’elle veut lui parler de leur situation. Comme il s’éloigne en disant qu’il doit partir, elle lui apprend qu’elle a été licenciée. Il se tourne vers elle et soupire. Comment croyait-elle que ça allait se passer ? Il s’en va.

    Danny a reçu le matériel qui va lui permettre d’amputer la jambe de sa femme. Callie et Owen vont commencer à le guider dans l’intervention. Alex vient leur proposer ses services. Callie lui ordonne de retourner à l’hôpital. April a téléphoné, elle a besoin de lui. Il refuse mais Callie ne veut rien entendre. Elle sait que ça craint pour lui maintenant que tout le monde le déteste mais il ne va pas se cacher ici. Il s’éloigne. Dans le fond de la doline, Danny découvre le matériel dont il va devoir se servir. Il commence à paniquer. Owen le rassure. Il va y arriver. Il y a une chance qu’on les sorte de là mais pour cela il faut d’abord couper la jambe de Susannah. L’argument ne calme pas le jeune homme.

    Alex erre parmi les victimes. Il remarque un homme qu’un ambulancier s’apprête à emmener. L’homme a autour de ses doigts des petits bracelets en plastique souple, de couleur fluo, comme en portent les petits enfants. Il en déduit que cet homme devait être accompagné par un enfant. Alex crie à la cantonade pour savoir si personne n’a vu ce dernier. Mais dans l’effervescence personne ne fait attention à lui. Il demande aux sauveteurs où ils ont trouvé la victime. Ensuite il court jusqu’à la doline dont il examine les abords. C’est alors qu’il remarque une petite main qui dépasse du sable. Il se précipite pour dégager le corps et crie pour avoir du secours. Quelques minutes plus tard, Owen et lui ont dégagé le visage du petit garçon qui ne respire plus. Owen demande qu’on leur amène de quoi le réanimer. Alex commence le bouche-à-bouche.

    Meredith complète des dossiers quand elle aperçoit un des nouveaux internes en pleine crise de panique. Son patient est en train de faire un malaise et le jeune médecin ne sait pas comment il doit réagir. Il appelle à l’aide en criant qu’il pense que son patient fait un arrêt. Meredith intervient. Il ne doit pas penser mais être sûr et, pour cela, il doit examiner le rythme cardiaque du patient. Le jeune homme en est bien incapable. C’est son premier jour d’internat. Meredith l’invite à vérifier s’il y a un battement de pouls. Oui, il y en a. Elle demande à l’interne de vérifier qu’il y a des signes de respiration. L’interne entend quelque chose mais moins du côté droit. On dirait que le patient respire de moins en moins. Enervée, Meredith prend le relais et demande au jeune homme de lui apporter la plus grosse aiguille qu’il pourra trouver. Il s’agit d’un pneumothorax. Bailey arrive et écarte Meredith. L’interne revient avec un chariot. Il ne sait pas quelle aiguille il doit donner. C’est en chœur que les deux femmes lui disent qu’il doit prendre la plus grosse aiguille. Bailey la plante dans la poitrine du patient qui revient à lui. Elle sermonne l’interne. La prochaine fois qu’il se trouvera devant un cas de ce genre, il devra appeler son résident. Le jeune homme avance pour sa défense qu’il croyait que Meredith en était un. Bailey réplique que non. Elle ne l’est plus. Elle a été renvoyée. Elle ne travaille plus pour cet hôpital. Et si ce patient était mort entre ses mains, ils auraient tous pu être poursuivis en justice. Elle ordonne sèchement à Meredith de s’en aller.

    Alex et Owen tentent toujours de ranimer le petit garçon, Nicky, dont l’abdomen est écrasé par une grosse pierre. Son pouls est au plus bas. Il a des difficultés respiratoires à cause de multiples fractures des côtes. Owen pense qu’il s’agit d’un syndrome du compartiment (pression sanguine trop forte dans les muscles). Alex conclut qu’ils vont devoir inciser la membrane qui entoure les muscles des bras de l’enfant, afin de soulager la pression. Pendant qu’il cherche un scalpel dans la trousse, Owen asperge les bras du garçonnet d’Isobétadine. Lorsqu’Alex lui tend une injection de morphine, il lui annonce qu’il va le laisser faire l’intervention. Après tout, il est en cinquième année de résidence maintenant. Pas très rassuré, Alex incise un bras et puis l’autre. Nicky ouvre enfin les yeux. Voyant qu’Alex peut se débrouiller tout seul, Owen rejoint Callie. Alex se présente auprès de l’enfant qu’il vient de sauver.

    Bailey rejoint Richard pour lui dire qu’ils ont besoin d’un gunther (sorte de team building). Richard lui rappelle que c’est le premier jour des résidents de cinquième année. Et ils se jettent déjà à la gorge l’un de l’autre, poursuit Bailey. Voila pourquoi il leur faut un gunther. Mais Richard estime qu’il y a un problème plus urgent à résoudre, comme de trouver un nouvel emploi à Meredith. Il a entendu dire qu’il y avait un nouveau programme de recherche au Mass Gen. Il compte sur Bailey pour écrire une lettre de recommandation. Elle l’interrompt. Il attend d’elle qu’elle écrive une lettre de recommandation pour Meredith Grey ? Oui, pour la fin de la journée, ce serait bien. Enervée, Bailey lui dit quel genre de recommandation elle va rédiger. "Meredith Grey est le parfait exemple de médecin qu’on ne devrait pas engager. Elle ruine les essais cliniques innovateurs. Elle n’a aucun respect pour les règles et l’autorité, et encore moins pour le serment qu’elle a prêté le jour où elle est devenue médecin. Elle sera plutôt du genre à compromettre la réputation de l’hôpital qui l’engagera et des médecins qui y travaillent. Sincèrement, Signé Dr Miranda Bailey." Pour elle, Meredith Grey est la raison pour laquelle ils ont besoin d’un gunther.

    Jackson explique à Mark et Derek le cas du père de Nicky, Jerry. Le scanner a montré qu’il souffrait d’une hémorragie cérébrale. Il a également une fracture de l’humérus dont Jackson s’est occupé avant de suturer les lésions au visage. Derek, qui examine les résultats du scanner, pense que le patient n’aura pas besoin d’une intervention chirurgicale. Mais pour en être sûr, il demande à Jackson de faire un examen neurologique toutes les deux heures. Mark vient examiner les sutures au visage et ce qu’il voit l’effraie. Sa grand-mère pourrait recoudre une dinde farcie mieux que ça ! Jackson n’a-t-il donc jamais appris à faire des sutures ? L’intéressé promet de réparer ses erreurs. April arrive en courant pour lui demander de l’aide. Si Jackson préférerait rester auprès de son patient, Mark ne lui laisse pas le choix. Pas question de transformer Jerry en Frankenstein ! Que Jackson aille donc se rendre utile ailleurs ! Une fois le résident parti, Derek demande à son ami s’il n’a pas l’impression d’être trop dur avec lui. Mark le trouve médiocre. Il estime que Derek devrait être reconnaissant d’avoir Meredith dans sa vie (allusion au fait que lui a perdu Lexie). Derek lui annonce qu’elle a été renvoyée. Lorsque Mark s’inquiète de la façon dont elle réagit, Derek avoue qu’il n’en sait rien. Jerry se réveille. Après s’être présenté, Derek lui apprend qu’il est à l’hôpital après avoir été blessé dans l’effondrement de la rue. Il lui donne également des nouvelles de son fils qu’il va devoir opérer. Il lui promet de bien s’en occuper.

    Effectivement, Nicky arrive à l’hôpital avec Alex. Celui-ci annonce à April que Derek et Arizona sont déjà au courant de la situation. Dans quelle salle d’opération se trouvent-ils ? April consulte le tableau du planning et constate qu’il n’a pas été mis à jour. Elle en fait la remarque à ceux qui l’entourent mais, une fois encore, personne ne fait attention à elle. Meredith vient lui remettre les dossiers de ses patients, qui vont devoir être redistribués. April demande à Cristina de les reprendre mais Cristina refuse sèchement. Elle travaille avec Altman et Meredith devrait garder ses dossiers. April lui rappelle qu’elle est la chef des résidents et qu’à ce titre on doit lui obéir. Comme Cristina persiste dans la rébellion, Meredith demande à April de ne pas insister. Elle peut attendre. Il faut juste que ces dossiers soient contresignés. Restée seule avec son amie, Cristina s’étonne qu’elle abandonne si vite. Meredith lui rappelle qu’elle a été licenciée. Cristina le sait, elle aimerait d’ailleurs bien savoir ce qu’elle compte faire à ce propos. Ne va-t-elle pas aller plaider sa cause devant le Conseil d’Administration ? Meredith lui rappelle que c’est ce même conseil qui l’a virée. Teddy interrompt la conversation pour demander à Cristina ce qu’elle est en train de faire. La jeune femme saisit une petite bouteille d’eau vide, prétendant qu’elle avait soif mais que maintenant qu’elle a traité ce besoin avec de l’eau, elle va pouvoir jeter la bouteille dans la poubelle prévue à cet effet, afin de ne pas surcharger les dépotoirs de la ville. Teddy trouve son explication amusante. Cristina la suit non sans avoir glissé à l’oreille de son amie qu’elle doit mettre un plan d’action en œuvre.

    Au fond de la doline, Danny s’apprête à amputer la jambe de Susannah. C’est Callie qui va lui expliquer comment faire. Il doit d’abord verser cette sorte de savon brun sur la jambe et puis prendre le couteau en argent. Les mains du jeune homme tremblent quand il doit prendre l’instrument. Mais lorsque Callie lui indique où il va devoir inciser, horizontalement et le plus profond qu’il peut, il hésite. Il veut être sûr que sa femme n’aura pas mal. Callie le rassure. Susannah est inconsciente. Elle ne ressentira rien. Danny pose son scalpel mais recule au dernier moment. Il ne peut pas faire ça. Comprenant à quel point ça doit être dur pour lui, Owen lui suggère de poser une pièce de tissu sur le visage de Susannah. Le truc fonctionne puisque Danny arrive enfin à couper dans les chairs de son épouse, non sans pousser un grand cri en guise d’exutoire. Un peu après, il annonce qu’il a touché l’os. Callie le félicite. Maintenant il doit laisser le scalpel et prendre le clamp qui va lui permettre de dégager l’os. Comme il n’y arrive pas, elle lui conseille de mettre la main dans l’incision et d’exercer une traction sur l’os. C’en est trop pour Danny. Callie l’encourage du mieux qu’elle peut. Elle a bien conscience qu’elle lui en demande beaucoup mais il faut le faire pour dégager l’os, afin de le couper par après. Danny craque. Il ne peut pas faire ça. C’est de sa femme dont on parle. Il va la tuer. Il faut que quelqu’un descende pour les aider. Ne supportant plus ses cris et ses suppliques, Owen annonce qu’il va le rejoindre. Karen s’y oppose. Il est hors que question qu’elle le laisse descendre dans la doline. Owen insiste. Danny ne sera pas capable d’amputer sa femme. Callie est persuadée du contraire. Owen s’entête. Ils en demandent trop à cet homme. Comme elle voit qu’il ne changera pas d’avis, Callie propose de descendre à sa place. C’est elle, la chirurgienne en orthopédie. Owen lui rappelle qu’elle est mariée et mère de famille. C’est lui qui va aider Danny. 

    Meredith observe les enfants, dont Zola, à travers la vitre de la crèche. Comme Cristina la rejoint, elle lui annonce qu’elle a trouvé son nouveau projet de vie : être mère ! Cristina est désarçonnée. Il y a une énorme doline et Teddy ne la lâche pas. Alors Meredith ne doit pas la biper avec un code d’urgence à moins d’avoir un motif sérieux. Mais c’est sérieux, proteste Meredith. Peut-être qu’avoir été virée est une bonne chose. Qu’est-ce que les gens heureux disent quand quelque chose de mauvais leur arrive ? Que c’est un mal pour un bien ! Voila ce que c’est. Elle peut faire des confitures, du covoiturage et s’occuper des haltes-garderie. Peut-être que ça peut lui suffire. Peut-être qu’elle sera une bonne mère. Cristina n’a qu’une envie, aller vomir. Il faudra la rappeler quand la vraie Meredith sera de retour. Son amie ne l’écoute pas. Elle pense qu’après tout, Cristina pourrait être une bonne mère, elle aussi. C’est peut-être la raison pour laquelle elle n’a pas encore subi son avortement. Ebranlée, Cristina revient vers elle. Elle aimerait avoir envie d’avoir des enfants, parce qu’alors tout serait tellement plus facile. Elle serait heureuse. Owen serait là et sa vie ne serait pas un énorme gâchis. Mais ce n’est pas le cas. Elle ne veut pas d’enfant. Elle ne veut pas faire des confitures, ni de covoiturage. Elle ne veut vraiment, vraiment, vraiment pas être mère. Elle veut seulement être chirurgienne et elle supplie Meredith de le comprendre. Parce qu’il faut que quelqu’un comprenne. Elle aimerait que ce soit Owen. Elle voudrait qu’il comprenne et qu’il soit à ses côtés, mais elle sait que ça n’arrivera pas. Meredith est son amie. Elle a besoin qu’elle soit à ses côtés, à 18h, pour lui tenir la main parce qu’elle a peur. Elle est triste aussi parce que son mari est incapable de la comprendre. C’est pourquoi il faut que Meredith le remplace.

    Lexie confie à Jackson qu’elle se trouve horrible. Elle a hérité des interventions que devait faire Meredith. Elle retire de la joie du fait que sa sœur a été virée. Jackson la rassure. Un personne réellement horrible ne se sentirait pas mal d’éprouver de la joie. A nouveau, April réclame l’aide de son camarade. Il n’est pas plus disponible puisqu’il doit aller refaire les sutures de Jerry. Mais il cède devant le regard suppliant de son amie. Il accepte de s’occuper d’un patient. Lexie demande à April où se trouve le patient qui doit être amené en salle d’opération pour Bailey. April lui dit qu’il est dans le lit n° 3. Il a juste besoin de signer un formulaire de consentement. Lexie demande à une infirmière de s’en occuper.

    Meredith est à la crèche avec Zola lorsque Janet, l’assistante sociale, arrive. Elle vient de finir l’étude de la maison et elle est venue pour voir comment Zola allait. Elle ne cache pas qu’elle est étonnée de voir Meredith. Elle a entendu parler de la doline à la radio. Elle pensait qu’en tant que chirurgienne, Meredith serait fort occupée. Celle-ci prétend faire une pause entre deux interventions. Janet commence à l’interroger sur la petite. Fait-elle ses nuits ? Pas vraiment, répond Meredith. Elle se réveille deux ou trois fois par nuit. Mais ce n’est pas bien grave. Janet aimerait savoir si Derek se lève de temps en temps pour s’occuper de sa fille. Oh oui, assure Meredith. Il est génial avec Zola. La gardienne de la crèche surgit, l’air préoccupé. Elle aimerait savoir si c’est Meredith qui ramènera Zola à la maison parce que, selon le programme, c’est Derek qui doit prendre sa fille ce soir-là. Janet ne comprend pas. Est-ce que Meredith et Derek ne vivent plus ensemble ? Bien sûr, s’exclame Meredith. C’est juste qu’ils ont décidé d’amener chacun à leur tour Zola à la crèche et de la reprendre aussi. Elle informe la gardienne de la crèche qu’elle n’est pas là pour reprendre Zola, mais juste pour lui dire bonjour. Maintenant, elle doit reprendre le travail. Son explication ne semble pas avoir convaincu Janet.

    Derek entre en salle d’opération. Il demande des nouvelles de Nicky. Alex lui annonce qu’il a presque fini. Arizona explique à son collègue que l’enfant a fait une thrombose dans l’artère rénale. Elle croyait que le rein était perdu mais Alex a réussi à le sauver. Il a fait un superbe boulot. Derek leur demande de combien de temps ils ont besoin pour terminer leur part de l’intervention. Une heure ? Arizona n’en sait rien. Avec une rock star telle qu’Alex, on ne peut jamais dire. Elle bipera Derek. Une infirmière avise celui-ci que Janet désire lui parler. Elle l’attend dans le hall. Derek est inquiet. Que peut-elle bien lui vouloir ? Arizona tient à lui faire savoir à quel point elle est désolée pour Meredith dont elle a appris le licenciement. Mais elle est certaine qu’ils vont surmonter l’épreuve. Meredith est forte. Il l’est aussi. Mal à l’aise, Alex lui demande sèchement de parler plus bas. Il a besoin de se concentrer. Derek sort après avoir demandé qu’on le bipe une fois que l’intervention sera presque finie.

    Owen rejoint Danny et Susannah dans le fond de la doline ? Tandis que le chirurgien l’accroche à un filin, Danny s’excuse de ne pas avoir été à la hauteur. Owen le rassure. Il a fait ce qu’il fallait ! Maintenant, il doit encore juste couvrir la tête de sa femme et la protéger. Danny continue cependant de s’excuser. Il ne pouvait pas… Owen lui coupe la parole. Il a assumé la partie la plus dure. Maintenant, à lui de jouer. Il conseille au jeune homme de ne pas regarder ce qu’il va faire. Danny tourne la tête tandis qu’Owen s’empare de la scie. Après quelques secondes, il annonce que Susannah est libérée. Ils vont pouvoir remonter tous les trois. Il se tourne vers la caméra et demande que l’on remonte d’abord Danny. Lui et Susannah suivront après.   

    Derek rejoint sa femme dans les vestiaires au moment où elle range ses affaires personnelles dans une caisse. Il aimerait savoir ce qu’elle a dit à Janet. Rien du tout. Pourquoi ? Il lui explique qu’il vient à peine de terminer de répondre à toute une série de questions à propos des dispositions qu’ils ont prises pour le sommeil de Zola. Meredith tente de le rassurer. Janet a lu l’étude de leur maison. Il ne s’agit que des questions de routine. Derek n’y croit pas du tout. Janet lui a dit qu’il y avait des contradictions dans leurs histoires. Le récit de Meredith surtout lui a paru suspect. Meredith reconnait avoir rencontré l’assistante sociale mais elle ne lui a rien dit. Le bipeur de Derek sonne. Il est attendu pour une intervention. Comme Meredith lui promet d’aller parler à Janet, il coupe court. Elle ne parlera à personne. Qu’elle ne fasse plus rien ! Elle en a déjà assez… Il ne termine pas sa phrase. Surtout qu’elle ne parle plus à Janet ! 

    Jackson assure Mark qu’il va être impressionné par les nouvelles sutures qu’il a faites au visage de Jerry. Il écarte le rideau qui protège le lit du patient et l’on découvre une femme d’un certain âge, dont le visage est contusionné. Effectivement, c’est très impressionnant, ironise Mark. Carrément un changement de sexe ! Normalement on n’apprend pas ça en cinquième année. Irrité, Jackson admet qu’il s’agit d’une erreur. Mark l’invite à le rappeler une fois qu’il aura retrouvé le bon patient. Il n’a pas de temps à perdre.

    April demande à Jackson de prendre en charge un autre patient. On va encore leur amener une autre victime de la doline. Jackson s’énerve. Il n’est plus question qu’elle lui demande de faire le travail à sa place. Elle n’a qu’à le faire elle-même. Et peut-elle lui dire où se trouve Jerry ? April répond qu’il est censé être dans le lit n° 1. En tout cas c’est ce que dit le tableau du planning. Ce n’est pas le cas ? Jackson lui désigne la vieille dame qui occupe le lit n°1. Est-ce que ça pourrait être Jerry ? April commence à paniquer. Si la patiente du lit n°2 se trouve dans le lit n°1, ça veut dire que le patient du lit n°3 est… Oh non ! Elle part en courant.

    Bailey est en salle d’opération avec Lexie qui lui explique que leur patient, Chuck Wallace, doit subir l’ablation de la rate suite aux blessures que lui a occasionnées la doline. Il faut encore attendre quelques minutes que l’infirmière leur apporte l’autorisation de pratiquer l’intervention. Bailey ne semble pas disposée à attendre ce qui n’est qu’une pure formalité. Elle saisit le scalpel. Tout à coup, Lexie remarque quelque chose dans le dossier qui attire son attention. Cet homme n’est pas leur patient. Bailey s’insurge. Qui est cet homme ? De qui est-il le patient ? Elle tient un scalpel en main. Alors Lexie a intérêt à avoir une bonne explication. C’est à ce moment qu’April entre dans la salle en criant de ne pas couper. Ce n’est pas le bon patient. Celui-ci est Mr Jarvis qui doit subir une résection du poumon. Elle est vraiment désolée.

    Meredith remet une enveloppe à une personne en lui demandant de la faire parvenir au bureau du personnel. Alex l’arrête quand elle passe à côté de lui. Il s’apprête à lui parler mais la façon dont elle le regarde, dont elle lui parle le décourage. Il prétend n’avoir rien à dire. Elle s’éloigne. Owen arrive et, sans faire attention au fait qu’elle est habillée en civil, lui demande de s’occuper de Danny et Susannah qui vont arriver. Elle lui apprend qu’elle a été renvoyée. Il s’excuse ; il n’était pas au courant. Eh bien maintenant, il l’est, réplique-t-elle. Il est bipé. Il va s’éloigner quand elle le retient. Cristina n’a toujours pas avorté. C’est ce qu’elle a envie de faire mais elle ne le peut pas à cause de lui, parce qu’elle l’aime. Et lui, au lieu de l’aimer, il la punit. Et pourquoi ? Pour être la femme dont il est tombé amoureux ? Owen tente de l’interrompre en l’accusant de se mêler de ce qui ne la regarde pas. Mais il en faudrait plus pour la faire taire. Est-ce qu’il sait ce qui arrivera si Cristina garde cet enfant dont elle ne veut pas ? Ça va la tuer, ou presque. Elle va essayer de faire croire qu’elle aime cet enfant plus que la chirurgie et ça va la tuer. Et ça tuera l’enfant, ou presque. Est-ce qu’il sait ce que c’est que d’être élevé par une femme qui ne vous a pas désiré ? Elle, elle le sait ! Comme elle sait ce que c’est que d’être celle qui se met en travers de la carrière de sa mère. Elle a été élevée par une Cristina. Ellis Grey était une Cristina. Et étant l’enfant dont sa mère ne voulait pas, elle peut dire à Owen qu’il ne doit pas infliger cela à sa femme. Cristina est gentille et elle s’inquiète, mais elle n’y arrivera pas. La culpabilité de ne pas aimer son enfant va détruire sa vie. Owen voit entrer la civière sur laquelle repose Danny. Il part sans rien dire.

    April tente de se justifier auprès de Bailey. Tout est de la faute des gens qui ont jugé inutile de tenir le tableau du planning à jour, malgré ses demandes répétées. Elle sait qu’elle doit arriver à ce qu’ils l’écoutent mais il faut tenir compte du fait qu’elle n’est chef que depuis douze heures. Et elle est parfaitement consciente que le patient a failli être opéré pour quelque chose dont il ne souffrait pas mais l’erreur a pu être évitée grâce à la procédure qu’elle a mise en place. Comme Bailey montre des signes d’irritation, April admet qu’elle n’a aucune excuse. Alors elle comprendra si Bailey se met à hurler. Mais Bailey est tellement furieuse qu’aucun son ne sort de sa bouche. Elle disparait dans un ascenseur.

    Teddy continue d’interroger Cristina sur le moindre geste qu’elle fait. A un moment excédée par ces questions qu’elle juge stupides, Cristina répond qu’elle fait ce qu’elle fait parce qu’elle est en cinquième année de résidence et qu’elle sait quelle est la taille du tube qu’elle doit utiliser. Elle ne comprend pas pourquoi Teddy la traite comme si elle était une interne de première année. Parce que personne ne l’a jamais fait, réplique Teddy. Elle parie que même en première année, Cristina faisait mieux les choses que certains résidents de troisième année. Cristina confirme. Pourquoi devrait-elle être punie pour ça ? Teddy prétend que le bonheur qu’elle vit actuellement lui permet de voir Cristina différemment. La résidente est arrogante mais ce n’est pas de sa faute. Si elle est arrogante, c’est parce qu’elle excelle dans ce qu’elle fait. Les gens la laissent brûler les étapes. Ils lui donnent tout ce qu’i y a de plus compliqué pour garder ce qui est facile. Teddy est consciente que Cristina pourrait parfaitement lui expliquer comment pratiquer un pontage coronarien. Mais elle n’est pas sûre qu’elle pourrait lui dire pourquoi elle a choisi un tube de cette taille. Effectivement Cristina ne répond pas. Elle est bipée en urgence par Bailey.

    Richard est au téléphone en train de vanter les qualités de Meredith. Mais son interlocuteur n’est pas intéressé et Richard n’insiste pas. Alex entre dans son bureau. Richard ne veut pas l’écouter. Il n’est pas d’humeur. Alex ne se laisse pas jeter à la porte. Il estime que Richard doit tout faire pour que Meredith retrouve son travail. Richard s’énerve. Qu’est-ce qu’Alex croit qu’il est en train de faire ? Il a passé la matinée à lui chercher un autre emploi. Selon Alex, Meredith n’a pas besoin d’un autre emploi. Elle a besoin de retrouver celui qu’elle avait. Ça n’arrivera pas, réplique Richard. Le Conseil d’administration a déjà pris sa décision. Alex veut leur parler. Il peut leur dire qu’il n’est pas sûr de ce qu’il a vu. Il peut dire qu’il a menti pour devenir le chef des résidents. Richard estime ne pas pouvoir le laisser faire. Bien sûr que si, s’énerve Alex. Richard comprend son malaise. Il le rassure. Tout ça n’est pas de sa faute. Alex est persuadé du contraire. Il est le seul fautif. Bipé lui aussi par Bailey, il sort du bureau du chef.

    Mark examine les sutures que Jackson a refaites sur le visage de Jerry. Après avoir assuré ce dernier que le résultat est superbe, il prend Jackson sur le côté. Ces sutures sont mieux que les premières. Comme Jackson s’enthousiasme, Mark le ramène à la réalité. Il n’a pas dit que c’était génial mais mieux. Ce qui ne veut pas dire grand-chose quand on considère ce qui avait été fait en premier lieu. Jackson ne comprend pas pourquoi alors il a assuré Jerry que tout était parfait. Mark lui rappelle que le pauvre a failli mourir dans une doline. Son fils est toujours en salle d’opération. Et maintenant il va garder jusqu’à la fin de ses jours une cicatrice qui lui rappellera ce terrible jour. Est-ce que Jackson veut le lui annoncer ? Jerry appelle le chirurgien. Il veut avoir des nouvelles de son fils. Mark demande à Jackson d’aller se renseigner. C’est au tour du jeune homme d’être bipé par Bailey.

    Alex et Cristina se croisent dans un couloir, juste derrière la terrible titulaire. Alex demande à Cristina si elle sait pourquoi ils ont été bipés. Elle s’en moque du moment que ça l’éloigne de Teddy. Ils sont rejoints par April et Jackson. April pensent qu’ils vont se faire virer. Alex ne voit pas pourquoi cela arriverait. Peut-être à cause de l’échange de patients au bloc, suggère Jackson avec un regard entendu vers April. Oui, approuve Cristina. April pourrait se faire virer. L’intéressée proteste. C’est eux qui n’ont pas tenu le planning à jour. Oui, ça doit expliquer pourquoi Bailey semble si énervée, suppose Alex. Ils arrivent aux urgences et voient Bailey examiner les dossiers des patients l’un après l’autre. Aucun ne semble la satisfaire. Tout à coup, elle repère une salle dans laquelle Callie s’occupe de Susannah. Apprendre que la patiente a subi une amputation de la jambe et qu’elle souffre encore de nombreuses autres blessures la réjouit. Elle a trouvé son gunther ! Callie se tourne vers les résidents qui attendent à la porte de la salle. Est-ce que Bailey pensent qu’ils vont pouvoir gérer un gunther ? Bailey n’en sait rien. Elle sait seulement que c’est ce dont ils ont besoin. A l’extérieur de la salle, April se tourne vers ses camarades. C’est quoi un gunther ? Cristina fait une grimace prouvant son ignorance.

    Meredith arrive dans la salle d’attente où l’attend Janet. Comme elle lui demande pour quelle raison elle souhaite lui parler, l’assistante sociale lui répond qu’elle préfère attendre l’arrivée de Derek. Meredith attire son attention sur le fait qu’il est en train de faire une intervention. Ça peut durer des heures avant qu’il ne soit libre. Janet ne veut-elle pas lui dire de quoi il est question ? Janet lui avoue qu’elle a trouvé son comportement suspect quand elle l’a rencontrée à la crèche. Alors elle a donné quelques coups de fil. Elle aurait préféré que Meredith lui dise qu’elle avait été renvoyée et qu’elle était séparée de Derek. Meredith assure qu’elle peut tout expliquer. Janet en est sûre. Mais il faut que Meredith comprenne ses inquiétudes. Meredith veut savoir ce qui va se passer. Quel est le pire des scénarios ? Janet refuse de répondre. Meredith insiste. On ne peut tout de même pas lui reprendre Zola ? Janet ne veut pas en parler tant que Derek ne sera pas là. Meredith lui promet, compte tenu de l’urgence de la situation, d’aller le chercher et de revenir très vite avec lui. Elle part en tout hâte. Mais évidemment, elle ne va pas chercher Derek qui est en train d’opérer Nicky. Comme il a quelques problèmes, il fait venir Arizona pour l’assister.

    On retrouve Meredith dans les sous-sols de l’hôpital. Elle a Zola dans les bras. Elle marche d’un pas vif en répétant avec inquiétude, "Qu’est-ce que j’ai fait ? "

     

    Voix off : Est-ce que vous avez ce qu’il faut ? Si votre mariage va mal, est-ce que vous pouvez affronter la tempête ? Quand le sol s’écroule et que votre monde s’effondre, peut-être que vous avez juste besoin d’avoir la foi et d’espérer que vous pourrez survivre à cela ensemble. Peut-être que vous avez juste besoin de vous accrocher. Et quoi qu’il se passe, ne pas lâcher.


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