Titre français : Et la femme créa l’homme

Scénariste : Denise Hahn

Réalisateur : Stephen Cragg

Diffusion Etats-Unis : 13 octobre 2011 sur ABC

Diffusion France : 8 mai 2013 sur TF1

 

Voix off : Le corps humain est conçu pour compenser la perte. Ça marche, ainsi il n'a plus besoin des choses qu’il ne peut pas avoir. Mais parfois la perte est si grande, et le corps ne peut pas compenser tout seul. C’est alors que les chirurgiens s’en mêlent.

 

Meredith plie des vêtements d’enfant dans sa chambre lorsque Derek arrive. Il semble abattu de la voir faire. Avec un petit sourire, elle lui explique qu’elle trie les vêtements de Zola pour les donner. L’enfant a tellement grandi que lorsqu’elle reviendra, ces vêtements ne lui iront plus. Derek fait remarquer à sa femme qu’ils n’ont plus eu aucune nouvelle depuis des semaines. Elle lui rappelle que Jack (leur avocat sans doute) les a prévenus que ça prendrait un certain temps et c’est effectivement le cas. Il doit être patient. Elle, elle plie les vêtements. Elle ne sait pas comment c’est possible mais ça l’aide. Elle sait seulement que Zola reviendra. Derek prend un petit pantalon et le jette rageusement sur la pile de vêtements.

D’humeur très joyeuse, Cristina prépare l’omelette du petit-déjeuner en sautillant sur une musique endiablée. Owen la rejoint et la prend dans ses bras pour un câlin et plus si affinités. Elle le repousse gentiment en lui signalant qu’elle prépare le petit-déjeuner. Il réplique qu’elle ne fait jamais la cuisine. Elle proteste. Elle le fait, parfois. Elle lui sert une part d’omelette en précisant qu’il s’agit d’œufs cuisinés entièrement de la main gauche, car Teddy lui a dit que les meilleurs chirurgiens en cardio avaient deux mains dominantes. C’est comme un super pouvoir. Et donc, elle est en train de s’entrainer. Owen prend une bouchée et sent quelque chose craquer sous la dent, un restant de coquille d’œuf. Il dépose son assiette. Cristina lui demande s’il en veut encore. Non, c’est d’autre chose dont il a envie. Il reprend sa femme dans ses bras pour l’embrasser. Le couple se laisse glisser sur le sol. Cristina pousse un petit cri. Owen lui dit qu’il utilise une seule main, lui aussi. C’est son super pouvoir.

Meredith descend de l’étage avec les vêtements de Zola et croise Lexie qui fait rouler une valise. Lexie lui apprend qu’elle va rendre visite à leur sœur, Molly, pendant deux jours. Elle ne semble pas trouver ça aussi génial que le dit Meredith. En fait, c’est Jackson qui a organisé le séjour, comme une sorte de surprise. La réaction de Meredith fait comprendre à Lexie qu’elle est au courant des véritables motivations du jeune homme : éloigner son amie au moment même où sa mère débarque en ville, ce qui amène Lexie à penser que son ami n’est pas vraiment investi dans leur relation, sinon il aurait envie de la présenter à sa mère, comme toute personne normale le ferait. Meredith sourit. Lexie a eu une mère. Jackson et elle ont eu des chirurgiennes qui ont procréé. C’est un petit peu compliqué. Elle trouve mignon que Jackson veuille mettre sa petite amie à l’abri. Un taxi klaxonne mais Lexie hésite. Elle pense qu’elle devrait rester. Meredith n’est pas de cet avis. Sa sœur devrait partir tant qu’elle en a encore l’occasion. Lexie s’incline.

Bailey observe attentivement le planning lorsque Ben la rejoint pour lui signaler qu’ils vont travailler ensemble ce jour-là. Elle était déjà au courant. Comme il lui demande si cela va poser un problème, elle assure que non. Il en est heureux. Jusqu’à présent il l’avait évitée mais maintenant, il ne le fait plus. Il a appris qu’elle sortait avec un infirmier et il tient à la féliciter Car qui n’aime pas les infirmiers ! Ben révèle à son ex avec un ton quelque peu perfide qu’il a offert des cafés à Pierre, le gars qui s’occupe de former les équipes pour les opérations, pour qu’il ne les fasse plus travailler ensemble. A partir du moment où Bailey lui a dit qu’elle ne tenait plus debout qu’avec de la colle et du papier collant, Ben a voulu lui faciliter les choses. Mais maintenant qu’elle tient debout grâce un infirmier, il va pouvoir laisser Pierre aller chercher ses cafés tout seul ! Il part après lui avoir donné rendez-vous en salle d’opération. Bailey a été tellement surprise par le discours qui est presque un procès qu’elle n’a pas pu ouvrir la bouche. Elle est toujours sous le coup de l’étonnement lorsque Teddy vient lui rappeler qu’elle organise un diner chez elle le soir même. Le regard fixé sur Ben qui s’éloigne, Bailey confirme sa présence. Teddy aimerait savoir si elle sera accompagnée seulement par Eli ou si les fesses de Ben se joindront à eux. Bailey la fusille du regard. Teddy insiste sur le fait qu’elle ne faisait que plaisanter. Mais cela n’amadoue pas Bailey et Teddy prend la fuite.

Richard s’adresse à Bailey parce qu’il a constaté qu’elle avait prévu trois interventions dans la cadre de l’essai clinique ainsi qu’une visite de suivi pour Henry. Est-ce qu’elle ne se disperse pas un petit peu trop ? Elle lui demande un peu sèchement s’il est inquiet pour elle ou pour son essai. Il lui rappelle que l’essai est à elle maintenant. Elle réplique que la façon qu’il a de vouloir gérer en douce ce qu’elle fait, lui donne à penser qu’il considère l’essai comme étant toujours le sien. Richard assure que non. Mais le fait est que Meredith a abandonné la neuro. Elle a besoin d’un nouveau centre d’intérêt et il pense que Bailey pourrait l’utiliser. Meredith a un don. Elle pourrait être un réel atout. La réponse de Bailey ne se fait pas attendre : non !

Tous les médecins se réunissent dans la grande salle de conférence. Cristina n’en revient pas que Teddy ait reporté une intervention pour qu’elle puisse assister à une conférence qui sera ennuyeuse de toute façon. Meredith lui rappelle qu’Owen a dit que c’était obligatoire d’y assister. Alex n’y voit que des avantages. Ils vont pouvoir dormir pendant une heure. April, qui est assise derrière, eux, est certaine que la conférence sera tout, sauf ennuyeuse. La conférencière s’appelle Catherine Avery et c’est la mère de Jackson. Meredith se tourne vers son camarade qui donne l’impression d’avoir envie d’être à des kilomètres de là. Sa mère est urologiste, n’est-ce pas ? C’est April qui répond. Oui, c’est bien ça. Elle a rencontré Catherine quand elle était interne au Mercy West. Elle était géniale. Lunatique surtout, intervient Jackson. April proteste. Catherine est brillante. Elle dit des choses qui peuvent choquer mais, quand on y réfléchit par après, on se rend compte que ce qu’elle a dit a changé tout votre vie. Ou l’a ruinée, intervient encore Jackson qui estime que sa mère est toxique. C’est une mêle-tout ! Il met en garde ses amis. Sa mère n’a aucune limite. Alex, qui s’est déjà installé pour faire une sieste, lui demande si c’est la raison pour laquelle il a envoyé Lexie en dehors des frontières de l’état. Cristina n’en revient pas. Qui déciderait de cacher sa petite amie lorsque sa mère vient rendre une visite ? Quelqu’un qui aurait une chirurgienne hyper critique comme mère, répond Meredith. Elle comprend très bien l’attitude de Jackson. Cristina demande à ce dernier si sa mère est ambidextre. Elle est certaine que oui. Tous les grands chirurgiens le sont. Jackson se tourne vers April. Est-ce qu’elle est souvent en contact avec sa mère ? Il est sidéré quand la jeune femme lui apprend qu’elles sont amies sur Facebook. April lui rappelle que sa mère est une brillante chirurgienne, une pionnière. Et maintenant, elle a quelqu’un qui la harcèle, murmure Meredith à Cristina. April, qui a entendu, lui conseille d’attendre d’avoir rencontré Catherine pour se faire une idée.

Un peu plus loin, Callie demande à Teddy s’il faut apporter quelque chose pour le diner. Teddy la remercie mais elle a déjà tout prévu. Mark, qui vient de rejoindre ses collègues, demande de quoi il est question. Arizona lui apprend que Teddy a organisé un diner pour fêter son emménagement avec Henry. Callie précise discrètement qu’il n’est pas invité. Evidemment, il veut savoir pourquoi. Parce qu’il est le baby-sitter, lui rappelle Arizona. 

Catherine Avery fait son entrée sur scène. Elle devine que personne dans la salle n’est enthousiaste à l’idée de rester assis là pour écouter quelqu’un parler de ce qu’il a fait, et de la façon dont il l’a fait. Ils pensent tous qu’il n’y aura pas assez de café dans tout le Brésil pour les empêcher de s’endormir. Eh bien, ce ne sera pas le cas aujourd’hui. Parce qu’aujourd’hui, ils vont agir. Aujourd’hui, elle va changer une vie et peut-être contribuer à l’histoire de la médecine aussi. Jackson se tasse un peu plus sur son siège. Catherine poursuit en disant qu’elle ne pourra pas faire cela toute seule. Alors qui veut plonger dans le futur avec elle ? Aucune réaction si ce n’est celle d’April qui lève la main en poussant un grand cri enthousiaste. C’est un bon début, ironise Catherine. Mais elle en attend un peu plus. Elle invite un certain Ryan à la rejoindre. Arrive alors sur scène un jeune homme vêtu d’un simple peignoir. Catherine lui demande de montrer à tous ce pour quoi ils sont là. Lorsque Ryan ouvre son peignoir, la stupeur s’empare des femmes tandis que l’effroi se lit sur le visage de tous les hommes présents. Catherine annonce avec emphase qu’elle aimerait inviter quelques résidents très chanceux à participer à une première dans le pays : une greffe de pénis !

Elle explique à une assistance médusée qu’à cause d’un cancer, Ryan a été contraint de subir une ablation de son sexe onze mois plus tôt. Il est maintenant complètement guéri. Le cancer est parti. Aujourd’hui, ils vont remplacer l’autre chose que le jeune homme a perdue. Le donneur d’organe est au Seattle Grace Hospital et Ryan a, selon ce que dit Catherine, généreusement accepté de prendre un avion pour qu’ils puissent avoir l’occasion d’apprendre des choses. Qui veut en être ? Evidemment, cette fois, tous les résidents lèvent la main, sauf Jackson bien sûr qui ne semble pas comprendre l’enthousiasme suscité par sa mère. Mark se lève. Après s’être présenté, il fait part de son étonnement. Dans des cas comme celui-ci, la reconstruction pénienne semble être l’approche la plus commune. Pourquoi une greffe ? Catherine décide de répondre à sa question par une autre question ? Est-ce qu’il aime son pénis ? Compte tenu de la personnalité de Mark, cela amuse toute la salle, sauf Jackson qui est mort de honte. Mark répond que son sexe fait l’affaire. Catherine suppose donc que si son sexe venait à disparaitre, il aimerait le retrouver. Ou bien serait-il satisfait d’avoir un organe reconstruit qui n’auraient que des fonctions limitées ? Satisfait, non certainement pas, admet Mark, mais… Catherine lui coupe la parole. Eh bien, Ryan ne le serait pas non plus. Voilà un jeune homme qui a encore toute la vie devant lui et il a envie de la vivre comme un homme à part entière. De plus, il est suffisamment courageux et altruiste pour vouloir aider à faire avancer la médecine par la même occasion. Alors il faut l’applaudir ! La salle se déchaine, surtout quand Catherine crie que maintenant il faut donner un pénis à Ryan. Jackson ne sait plus où se mettre et Mark n’apprécie pas vraiment de s’être fait moucher.

Quelques internes félicitent Catherine lorsque Jackson la rejoint pour lui dire que son allocution était digne des plus grands spectacles. Après les embrassades, vient le temps des remarques. Catherine trouve que son fils a maigri. Il semble fatigué aussi. Il la rassure. Tout va bien. Elle regarde autour d’elle. Alors qui est-ce ? Une brune certainement ! Jackson réplique qu’ils ne vont pas parler de ça aujourd’hui mais Catherine insiste. Lexie. Qui peut porter un nom pareil ? Jackson veut savoir comment elle est au courant, étant donné qu’il ne lui a jamais révélé le nom de sa petite amie. Après avoir répondu qu’elle avait ses sources, Catherine demande une fois encore où se trouve la jeune femme. Jackson avoue qu’elle n’est plus en ville. Catherine devine qu’il est à l’origine de cette fuite. Est-ce qu’il a honte de sa copine ? Jackson lève les yeux au ciel mais n’a pas le temps de répondre car Mark vient interrompre la conversation. Catherine le reconnait aussitôt. Le chirurgien plastique, celui qui doute ! Il rétorque qu’une greffe d’organe est toujours accompagnée d’un risque d’un rejet. Ce qu’il sait, c’est qu’un jeune homme de 28 ans pourrait avoir une vie plutôt bonne avec un organe reconstruit. Lui et Jackson, qu’il présente comme son gamin, pourraient s’en charger dès le lendemain. Catherine l’interrompt une fois encore. Il travaille avec Jackson ? Mark confirme être le professeur du jeune homme. Il ne l’avait pas dit ? Elle répond que non, un peu moqueuse. Mark estime que Jackson est très doué. Elle devrait en être fière. Catherine propose alors à Mark de participer avec elle à la greffe. Il pourra ainsi profiter de l’occasion pour lui détailler toutes les raisons pour lesquelles elle doit être fière de son fils. Mark répond froidement qu’il sera là. Resté seul avec sa mère, Jackson lui reproche de se mêler de ce qui ne la regarde pas. Elle estime être dans son droit. Mark est le mentor de son fils. Il est normal qu’elle veuille mieux le connaitre. Lui au moins, il ne fuit pas (allusion à Lexie).

Un peu plus tard, Jackson fait part à Mark de sa ferme intention de ne pas entrer en compétition avec les autres résidents, pour participer à l’intervention qui sera menée par sa mère. Mark ne le comprend pas. Il s’agit d’une microchirurgie hors du commun. Il est certain que Jackson y excellerait. Le jeune homme refuse l’idée de rester enfermé pendant douze heures dans une salle d’opération avec sa mère. Mark lui ordonne de se conduire en homme. Il s’agit d’une chance comme on n’en rencontre qu’une dans sa vie, le genre de choses qu’il est bon de faire figurer dans son dossier. Alors il compte bien sur Jackson pour foncer et le rendre fier. En soupirant, Jackson avance vers la salle où sa mère se trouve déjà avec les autres résidents. Mark lui donne une tape sur les fesses quand il passe devant lui. 

Lorsque Catherine demande aux résidents lequel d’entre eux a déjà travaillé sur un pénis, Alex se moque d’April en lui suggérant de ne pas lever la main cette fois. Catherine explique que le tissu pénien est très délicat, car plein de vaisseaux sanguins. Il doit être traité avec une grâce et une élégance que peu de chirurgiens de leur niveau possèdent. Seuls les deux résidents qui seront capables de faire une parfaite anastomose (connexion entre vaisseaux sanguins) sur les veines un poulet auront le droit de participer à la greffe du pénis. Après leur avoir demandé d’être précautionneux, prudents et brillants, elle donne le signal du début de l’exercice. Elle passe entre les élèves pour les observer. A un moment, elle frappe sur l’épaule d’April pour lui annoncer qu’elle est éliminée. Les raisons : trop tendue, trop énervée, pas assez délicate. Ils ne sont pas dans un atelier de menuiserie. April est plus que déçue. La suivante à être mise hors jeu, c’est Cristina. Catherine lui conseille de freiner un peu sa consommation de café, car les tremblements de sa main gauche font penser aux ressorts d’un mauvais lit de motel. Cristina tente de se défendre. C’est juste un peu de fatigue. Catherine la comprend. Mais ne sont-ils pas tous dans le même cas ? Elle s’adresse ensuite à l’ensemble des résidents. Il s’agit d’être parfait !  

Bailey termine son intervention. Elle demande à Ben de lui passer le dossier du patient mais il fait celui qui ne l’a pas entendue. Elle est donc obligée de prendre elle-même le dossier. Elle s’éloigne pour retirer son tablier avant de revenir vers l’anesthésiste. Est-ce qu’il y a un problème ? Pas qu’il sache, répond Ben. Elle réplique qu’elle a fait son possible pour être agréable mais elle estime qu’elle ne lui doit aucune explication sur le fait que… Elle s’interrompt, ne sachant comment continuer. C’est Ben qui le fait à sa place : qu’elle couche avec un infirmier. C’est sûrement ce qu’elle voulait dire. Elle lui rappelle qu’ils ont rompu. Lui avait cru comprendre qu’elle lui avait demandé d’attendre qu’elle se soit remise de la fusillade. Elle nie lui avoir jamais demandé une telle chose. Il prétend le contraire. Elle lui a dit que gérer leur relation en même temps que tout le reste, c’était trop pour elle, que ça n’avait rien à voir avec lui, mais avec elle. Elle trouve ses reproches injustes et de toute façon, elle n’est toujours pas capable de gérer une relation, du moins pas le genre de celle qu’ils envisageaient quand ils étaient ensemble. Ce qu’elle vit maintenant avec Eli n’a rien à voir avec ça. Ben aimerait bien savoir ce que c’est alors. Elle ne répond pas, se contentant de lui asséner que si travailler avec elle lui pose un problème, il n’a qu’à s’adresser à Pierre. Elle quitte la salle d’opération en le fusillant du regard.

Catherine félicite Meredith pour l’excellence de son travail. Elle sursaute lorsqu’elle apprend qu’elle a affaire au Dr Grey. Grey comme Lexie ? Meredith confirme qu’il s’agit de sa sœur. Jackson plisse les yeux, se demandant ce que sa mère est en train de manigancer. Celle-ci passe à Alex qui enrage parce que son bipeur vient de sonner. Il jette un regard à son appareil et se tourne aussitôt vers Meredith, l’air sombre. Il se lève et annonce qu’il abandonne. Il doit partir. Mark signale aussitôt qu’il s’agit d’un abandon par forfait. Catherine félicite donc les deux vainqueurs : Meredith et Jackson. Cristina proteste. Jackson est le fils de celle qui juge l’exercice. N’y a-t-il pas un règlement qui interdit ce genre de choses ? Catherine réplique qu’elle ne favorise jamais personne. Le népotisme est la marque des faibles. Jackson renchérit : c’est ce qui était toujours écrit sur ses cartes d’anniversaire.  

Arizona et Alex courent à perdre haleine dans un couloir. Alex aimerait savoir ce qui a bien pu se passer. Arizona n’en sait rien. Il lui demande si quelqu’un d’autre est au courant. Elle ne le pense pas. Ils entrent dans une salle d’examen et découvrent Zola sur un lit. L’assistance sociale, Janet, qui accompagne la petite fille, leur apprend qu’elle a fait une attaque.

Les médecins sont au chevet de Ryan, qui est accompagné de son frère, Chad. Celui-ci semble très préoccupé par la taille du futur pénis de Ryan. Il sera plus bien plus gros qu’avant, n’est-ce pas ? Il ne comprend pas l’embarras de son frère devant ses questions. Tant qu’à faire, autant viser haut ! Il demande à Meredith ce qu’elle pense du sexe qui va être greffé. Va-t-il être à la hauteur ou bien au contraire va-t-il être une cause de gêne ? A nouveau, Ryan lui demande de se taire, en vain. Chad estime que son petit frère est mignon. Il a besoin de… Jackson lui coupe la parole. Ryan va être heureux avec ce qu’on va lui donner. Cela ne tranquillise pas Chad qui veut maintenant savoir si l’engin fonctionnera convenablement et il ne parle pas que de plomberie. Pourra-t-il se lever et faire son devoir ? Catherine intervient enfin pour dire que c’est là l’avantage d’une greffe de pénis. Avec de la chance, on récupère l’intégralité des fonctions urinaires et sexuelles. Mark insiste sur le fait que si la greffe fait peur à Ryan, il peut toujours opter pour la reconstruction pénienne. C’est moins risqué. Ryan lui explique qu’il a mis un certain temps avant de se décider à consulter un médecin et que lorsqu’il l’a fait, il a appris que son cancer était tellement grave qu’il allait devoir être amputé de son pénis. A chaque fois qu’il baisse le regard, il se rappelle qu’il a été lâche. Il en a assez. Cette greffe est comme une seconde chance et si en plus, comme Catherine le dit, son opération peut permettre aux médecins d’apprendre quelque chose, cela aidera le prochain garçon qui sera dans la même situation que lui. C’est une motivation supplémentaire. Mark ne trouve rien à répondre à ça.

Arizona et Alex examinent Zola. Elle a de la température. Son abdomen est tendre et distendu. Janet leur explique que les parents d’accueil de la petite lui ont appris qu’elle avait pleuré toute la journée sans s’arrêter. Arizona pense qu’il y a un problème au niveau des intestins. Il faut que Zola aille au scanner. Lorsqu’Alex annonce qu’il va biper Meredith et Derek, Janet intervient. Il est hors de question qu’il fasse cela. La garde de Zola a été suspendue. Elle comprend qu’Alex se préoccupe de ses amis mais, pour le moment, ils ne sont rien d’autre qu’une tierce partie. Arizona soutient l’assistance sociale en faisant remarquer à Alex qu’en prévenant les Shepherd, il commettrait une infraction. Les médecins doivent respecter la confidentialité. Alex proteste. C’est stupide. Grey et Shepherd sont des médecins qui travaillent dans cet hôpital. Janet insiste. La demande de garde de Zola est soumise à une enquête. La dernière chose dont les Shepherd ont besoin, c’est d’être accusés d’avoir enfreint le protocole. Cela mettrait en danger leur demande d’adoption.

Catherine, Mark, Meredith et Jackson se préparent pour la greffe. Catherine confie à Meredith à quel point elle a été impressionnée par son savoir-faire, lors de l’exercice. Dans quelle discipline compte-t-elle se spécialiser ? Meredith avoue qu’elle avait pensé à la neuro mais elle a changé d’avis. Mark intervient en disant que Jackson a eu l’opportunité d’aller en neuro mais qu’il a préféré le suivre pour se consacrer à la chirurgie plastique. Catherine regarde son fils comme s’il était fou. Il a eu l’opportunité de travailler avec Derek Shepherd et il ne l’a pas fait ? Pour la chirurgie plastique ? Elle aimerait bien savoir qui l’a élevé quand elle n’était pas là. Mark est indigné par ces remarques pleines de mépris pour sa discipline, faites en sa présence qui plus est. Catherine s’excuse. Ça n’a rien à voir avec lui, mais avec Jackson qui… L’arrivée de Ryan met un terme à la conversation. Catherine signale à Chad qu’il ne peut pas aller plus loin. Le jeune homme rassure son frère. Une fois que tout cela sera fini, il l’emmènera dans tous les clubs de striptease de Long Island pour tester l’efficacité de son engin. A nouveau, Ryan lui demande de se taire. Cela fait presqu’un an qu’ils ne font que parler que de ça. Ça lui manque de ne plus parler de basket. Il s’adresse maintenant à Catherine. Peut-elle lui promettre que cette greffe va réussir afin qu’il puisse retrouver son frère tel qu’il était avant ? Catherine s’y engage. Ryan regarde son frère. Quand tout cela sera derrière eux, il ne veut plus jamais l’entendre parler de son pénis. Chad le promet. Les deux frères se donnent une solide accolade.

Alex examine les clichés du scanner de Zola – qui semblent l’inquiéter – lorsque Derek entre dans la salle. Un simple coup d’œil aux clichés lui permet de comprendre qu’il s’agit d’une vilaine obstruction des intestins. Alex prétend qu’il ne s’agit pas d’un cas dont il s’occupe, mais d’un patient d’Arizona. Mal à l’aise, il sort précipitamment de la salle, laissant Derek examiner ses propres clichés.

En salle d’opération April remercie Catherine Avery de lui avoir permis malgré tout de l’assister sur la greffe de pénis. Catherine a pensé que ce serait pour elle l’occasion de se rattraper. Elles commencent à papoter. April confie ses impressions sur cette cinquième année. Etre chef des résidents, c’est comme exercer vingt jobs à la fois. Et en plus, il y a les examens qui approchent. Plus toutes les heures passées en salle d’opération. Tant de choses à faire. Catherine n’y va pas par quatre chemins. Quand April va-t-elle se décider à coucher avec un homme ? Quand cela sera-t-il fait ? April n’est pas certaine d’avoir bien compris ce que Catherine voulait lui dire. Celle-ci se fait donc encore plus claire. Elle ne sait pas – et d’ailleurs elle s’en fout – pourquoi April attend encore. Mais à moins que la raison ne soit sacrément bonne, elle n’a qu’une chose à lui dire : vas-y ! Cela la décontractera et donc, cela fera d’elle un meilleur chirurgien. April se penche vers elle. C’est donc si évident qu’elle est toujours vierge ? Catherine répond qu’April regarde le sexe qui va être greffé comme s’il allait la mordre.

Catherine se lave les mains lorsque Richard vient la saluer. Ils se connaissent manifestement très bien puisqu’ils se font la bise. Mais Catherine ne perd pas une seconde pour faire des reproches à Richard. Il devrait avoir honte. Elle lui a envoyé son fils pour qu’il fasse son éducation et il le laisse trainer en chirurgie plastique. Richard objecte que le jeune homme a l’air heureux. Catherine riposte que le bonheur est fait pour les gens ordinaires. Jackson est son fils. La grandeur fait partie de son héritage. Il lui dit qu’à un certain moment, elle doit se dire qu’elle a fait tout ce qu’elle a pu. On ne peut pas obliger les gens à faire des choses qu’ils ne veulent pas faire. Elle le sait très bien depuis qu’ils se sont vus à cette convention à Miami et qu’elle l’a dragué outrageusement, en vain, puisqu’il lui a rappelé qu’il était marié. Il s’en souvient aussi. Elle veut savoir s’il est toujours marié, parce qu’après l’intervention de ce soir, elle aura envie d’aller diner. Oui, il est toujours marié. Merde, s’écrie-t-elle avant d’éclater de rire. Alors ce sera pour la prochaine fois. Il sait qu’elle n’abandonne jamais. Il s’en va après lui avoir souhaité une bonne intervention.

Alex fait les cent pas dans le couloir en attendant Cristina. Celle-ci arrive passablement énervée. Elle veut savoir pourquoi il l’a dérangée alors qu’elle était en train de tracer une ligne de la main gauche. Il lui apprend sans ménagement que Zola souffre d’une occlusion intestinale. Il va falloir l’opérer. Meredith et Derek ne peuvent pas être mis au courant. Ils sont trop impliqués et les services sociaux pètent les plombs. L’adoption risque d’être annulée. Il veut que Cristina lui dise qu’il a raison de ne pas prévenir Meredith et Derek. Bien sûr, s’écrie Cristina. Il ne faut pas compromettre l’adoption. Alex semble soulagé. Très bien, c’est donc la décision de Cristina. Celle-ci n’en revient pas. Alors, il l’a faite venir juste pour qu’elle endosse la responsabilité d’une décision qu’il a prise ? De quelle grandeur sont ses couilles ? Il lui rappelle que Meredith ne lui a plus adressé la parole pendant des semaines parce qu’il a foutu toute sa vie en l’air. Alors, oui, ses couilles sont plutôt petites pour le moment. Une infirmière vient lui signaler que Zola est en train de faire une autre attaque. Les deux résidents se précipitent. Alex demande à son amie de biper Arizona. Et il faut prévenir Meredith. Et comment, réplique Cristina.

La salle où se déroule la greffe de pénis est pleine à craquer de résidents qui prennent des notes. A nouveau, Catherine félicite Meredith qui, selon elle, a hérité du talent de sa mère. Est-ce que Lexie a le même don ? Voyant où sa mère veut en venir, Jackson la met en garde. Meredith répond qu’elle est le seul enfant d’Ellis. Lexie est sa demi-sœur. On dirait que quelqu’un a choisi la mauvaise Grey, laisse tomber Catherine à l’intention de son fils. Meredith prend aussitôt la défense de sa sœur. Lexie est très talentueuse et elle est brillante. Mark, à qui on ne demandait rien, intervient dans la conversation. Lexie est géniale. Tout à coup, un léger brouhaha se fait entendre dans l’assistance. Catherine en demande la raison. C’est Cristina qui s’excuse de devoir interrompre l’intervention mais elle doit absolument parler à Meredith. Catherine lui répond sèchement que le Dr Grey est en train d’écrire l’histoire de la médecine pour le moment. Cristina n’a qu’à prononcer le nom de son amie et à la regarder pour que Meredith comprenne que la situation est grave. Elle s’excuse auprès de Catherine. Celle-ci reste bouche bée. Ellis Grey doit être en train de se retourner dans sa tombe à l’heure qu’il est. Lorsqu’elle demande qui veut prendre la place de Meredith, des dizaines de bras se lèvent. Catherine jette son dévolu sur April qui part se préparer en courant.

Bailey informe Henry qu’il va subir des analyses complémentaires. Si les résultats de l’analyse sanguine sont bons, il sera un homme libre. Il aimerait savoir s’il doit attendre les résultats à l’hôpital ou si elle pourra les lui donner par téléphone. Eli, qui est également là, promet qu’il l’appellera. Cela soulage Henry parce qu’il doit encore s’occuper du diner qu’il organise avec Teddy. Il fait mariner du poisson mais s’il le laisse trop longtemps, ça va devenir de la bouillie. En voyant la physionomie de Bailey changer, il croit comprendre qu’elle n’aime pas le poisson. Elle le rassure. Eli fait de même. Henry avoue qu’il est assez novice dans l’art d’organiser un diner à plusieurs. Eli regarde Bailey d’un air étrange. Elle lu répond par une petite grimace. Henry comprend qu’il a fait une gaffe. Bailey apprend à son amant que Teddy et Henry ont organisé un diner et ils sont invités. Eli répond un peu sèchement qu’il vient de le comprendre. Henry demande si cela pose un problème. Bailey lui avoue qu’elle avait oublié d’en parler à Eli. Celui-ci ironise. Une chance qu’Henry ait dû venir et qu’il ait évoqué la marinade ! Bailey essaie de se rattraper en lui demandant s’il veut bien l’accompagner, tout en insistant sur le fait qu’il n’est pas obligé de venir s’il n’en a pas envie. Il trouve que sa façon de lancer des invitations laisse à désirer. Elle s’excuse. C’est de sa faute. Henry proteste, c’est de la sienne. Eli trouve qu’ils sont aussi mauvais l’un que l’autre. Il quitte la chambre en leur donnant rendez-vous au diner.

April se confond en remerciements auprès de Catherine qui lui a donné une seconde chance. Tout cela est tellement excitant. Catherine lui conseille de se calmer. Elle annonce ensuite que la première phase de l’intervention est terminée, l’occasion pour tous de se détendre un peu les mains, agiter les doigts, tourner la tête et respirer un bon coup. Catherine en profite pour dire à son fils qu’il s’est amélioré d’un point de vue technique. Mark ajoute que c’est très facile d’enseigner quand l’élève a des aptitudes naturelles. Jackson est né pour faire de la chirurgie plastique. Catherine soupire. C’est possible mais elle trouve que son fils devrait faire attention. Il a choisi une voie facile et l’on habitude vite à ce genre de choses. De là à ce qu’il s’imagine être le roi du nichon refait de Seattle ou le magnat de la liposuccion, il n’y a qu’un pas. Mark trouve ce jugement injuste. Elle ne désarme pas. Pour elle, se consacrer à la chirurgie esthétique, c’est gagner très facilement sa vie. Mark n’accepte pas qu’elle sous-entende qu’il ne fait pas un travail de valeur. Jackson intervient en disant que sa mère sous-entend en fait qu’il n’a pas la discipline nécessaire pour résister à l’argent facile. Elle prétend juste vouloir lui faire comprendre que l’argent facile peut être une tentation. Jackson s’emporte. Si elle le connaissait mieux, elle saurait qu’il est incroyablement discipliné. Mark enchaine en disant qu’il n’est pas le magnat de la liposuccion. Jackson lui présente ses excuses pour ce que sa mère a dit. Catherine refuse qu’il s’excuse pour elle. Jackson hausse la voix pour dire qu’il a poursuivi Mark pour le convaincre de le prendre avec lui. Il s’agit de ses propres choix et il ne va pas rester là à écouter sa mère les salir parce qu’elle avait rêvé d’autre chose pour lui. Lorsque Catherine crie d’arrêter, il pense qu’elle adresse à lui et riposte que c’est à elle de cesser son cinéma. Mais en fait, elle s’adressait à April qui, captivée par la dispute, ne fait plus attention à ce qu’elle fait. Catherine ne peut que constater les dégâts. April a endommagé la veine dorsale qui avait été prélevée pour servir de vaisseau sanguin pour le pénis. 

Meredith presse Alex de questions sur l’état de santé de Zola. Arizona s’en prend à son assistant. A quoi pensait-il en prévenant les Shepherd ? Car Derek est là aussi et il devine que les clichés qu’Alex examinait un peu plus tôt étaient ceux de Zola. Le jeune homme s’excuse mais il ne pouvait rien lui dire. Arizona ne comprend pas pourquoi alors il a changé d’avis. Derek est outré. Est-ce qu’elle a oublié que Zola est sa patiente ? Owen entre dans la pièce. Arizona lui a déjà fait un topo de la situation. Il doit admettre qu’elle a raison. Meredith et Derek ne peuvent pas voir Zola. Derek lui demande sèchement de ne pas s’en mêler. Meredith intervient en parlant de la petite fille qui doit être probablement terrifiée. Il faut que quelqu’un soit auprès d’elle. Arizona la rassure. Zola est sous sédatifs et elle n’est pas seule. Il y a tout une horde d’infirmières qui veillent sur elle, qui lui chantent des chansons. Ils ont la situation bien en mains. Derek lui demande si elle a envisagé toutes les solutions. Elle affirme que oui. Zola fait de l’hypotension. Ils n’ont pas d’autre solution que l’opérer. Très bien, alors Derek veut participer à l’intervention. Owen est obligé de mettre son veto. Derek s’emporte. C’est lui qui a placé le shunt qui est à l’origine du problème. C’est à lui de le résoudre ! Arizona lui demande s’il a perdu l’esprit. Alex explique que la femme des services sociaux regarde Zola comme un faucon regarde sa proie. Elle sautera sur l’occasion pour faite sauter le demande d’adoption. Derek n’en démord pas. Il veut savoir où est l’enfant. Alex baisse la tête. Arizona promet qu’elle les bipera une fois que l’intervention sera terminée. Derek ne l’écoute pas. Il s’adresse à Alex, lui ordonnant de le regarder dans les yeux. Où est Zola ? Alex ne résiste pas au regard perçant de Derek. Pour le plus grand effroi d’Arizona, il révèle que la petite fille se trouve dans la chambre 1608. Derek le remercie et sort aussitôt, Owen sur les talons. Meredith semble effrayée. Elle court après son mari qu’Owen tente de retenir. Derek hurle qu’il veut savoir depuis combien de temps le shunt fonctionne mal pour que les intestins soient dans un si piteux état, ce à quoi Owen répond sur le même ton qu’il est en train de faire une erreur. Meredith tente de calmer son mari en lui faisant remarquer que les médecins qui s’occupent de Zola ne sont pas fautifs mais ils ne savent pas ce qu’ils doivent chercher. Exactement, crie Derek en se retournant sur elle. Zola aurait dû être avec eux. Meredith le sait et elle est consciente que c’est de sa faute. Elle n’en dort plus depuis. Mais s’il y a la moindre chance pour qu’ils puissent récupérer Zola, ils ne doivent certainement pas enfreindre les règles. Arizona est une grande chirurgienne. Alors elle supplie Derek de ne pas rendre les choses lus compliquées qu’elles ne le sont déjà. Derek se calme. Il demande à Arizona ce qu’elle a prévu pour soigner Zola. Elle répond que les intestins sont seulement entortillés. Elle veut opérer la petite pour enlever les adhésions. Une fois que l’obstruction aura disparu, le shunt devrait à nouveau fonctionner convenablement. Derek veut savoir ce qu’elle fera si ce n’est pas le cas. Si le shunt est déconnecté ou cassé ? Alors elle pratiquera un shunt ventriculo-atrial. Elle sait comment faire et elle est certaine de réussir. Il doit la laisser faire. Après avoir échangé un bref regard avec sa femme et Owen, Derek accepte d’un bref signe de tête mais il est évident qu’il lui en coûte.

Il est assis tout seul dans la cage d’escalier lorsqu’Owen le rejoint pour le prévenir que l’intervention vient de commencer. Après l’avoir remercié, Derek lui dit qu’il sait qu’il devrait être auprès de Meredith. Il sait qu’elle souffre mais il ne peut pas rester près d’elle. Il peut à peine la regarder. Tout ça est de sa faute. A chaque fois qu’il pense qu’il va pouvoir aller de l’avant, qu’il va pouvoir commencer à lui pardonner, quelque chose se passe qui fait qu’il se retrouve au point de départ. Owen comprend ce qu’il est en train de traverser. Lui et Cristina ont eu une crise, eux aussi, qu’ils viennent tout juste de surmonter. Ce n’est pas facile. Leurs femmes ne facilitent pas les choses.  

Richard demande à Bailey si elle sait que Zola a été hospitalisée pour une obstruction intestinale. Elle est effectivement au courant. Richard pense que cela ne doit pas être facile pour Meredith. Bailey comprend qu’il est en train d’utiliser le bébé malade pour la culpabiliser de ne pas vouloir prendre Meredith dans son essai clinique. Il estime que si elle pense que Meredith manque de jugement, elle doit l’aider à en acquérir. Après tout, elle est la boussole de l’hôpital en matière de moralité. Elle n’est pas du tout d’accord avec cette façon de voir les choses. Elle utilise un homme comme jouet et elle en a un autre qui soudoie la personne qui fait les plannings. Bien que Richard ne semble pas désireux d’en savoir plus sur sa vie privée, elle précise qu’elle utilise Eli très souvent et avec beaucoup d’enthousiasme. Il suggère qu’elle devrait peut-être arrêter avant de lui demander s’il lui a déjà dit qu’il a promis à Ellis Grey sur son lit de mort de prendre soin de sa fille. Bailey réplique qu’elle ne prendra pas Meredith dans son essai. Richard part après lui avoir jeté un regard furibond.

Maintenant c’est en excuses qu’April se confond auprès de Catherine. On lui avait confié un travail, un seul, aspirer, et elle n’a pas été capable de… Catherine la conjure de se taire immédiatement. Il faut trouver une solution de remplacement maintenant. Ils pourraient prélever la veine saphène et l’utiliser comme extension à ce qui reste de veine dorsale. Mark fait remarquer que s’ils utilisaient l’artère épigastrique profonde, ils ne devraient pas ouvrir la jambe du patient. Catherine avoue que cette procédure ne lui est pas familière. Mark lui apprend qu’elle a été utilisée récemment dans des interventions de reconstructions génitales. Jackson ajoute qu’il a déjà vu Mark pratiquer ce genre d’opération et les résultats étaient étonnants. Mark précise encore que les cicatrices seront quasi invisibles, sans parler d’une moindre douleur et d’un moindre risque de complications post-op’. Mais Catherine n’est pas prête à risquer les fonctions du pénis de Ryan parce qu’elle a blessé l’ego de Mark. Celui-ci réplique qu’il n’est pas en train d’essayer de l’impressionner. Si elle le laisse faire, tout se passera bien. Catherine regarde son fils qui lui fait un petit signe de tête l’invitant à accepter. Mark reprend sa formule à son compte. Ne veut-elle pas plonger dans le futur avec lui ? Catherine marque son accord. S’il se sent à l’aise pour le faire… Mark l’interrompt. Non, il se sent à l’aise pour laisser faire Jackson.

Meredith et Cristina sont assises sur le banc qui se trouve dans la cour des urgences. Meredith pense qu’Alex aurait déjà dû appeler, il y a au moins dix minutes. Est-ce que Cristina pense que ça ferait mauvais effet si c’était elles qui l’appelaient ? Cristina répond que oui. Après quelques secondes silencieuses, Meredith lui demande ce qui se passera si Zola… Cristina l’interrompt. Zola ne va pas mourir ! Pour distraire son amie, elle lui suggère d’essayer de faire un nœud de la main gauche. Meredith y parvient en quelques secondes. Cristina n’en revient pas. Elle s’offusque quand Meredith veut lui expliquer comment elle a fait. Derek arrive dans la cour et donne de petites bouteilles d’eau aux deux femmes. Il a reçu un message d’Alex. Ils ont dû enlever une petite partie de l’intestin mais pour le reste, tout semble aller bien. Meredith remercie le ciel. Derek s’assied à côté de Cristina et, pour s’occuper, prend l’appareil sur lequel elle s’exerce à faire des nœuds. Sans même regarder le fil, Derek fait un nœud de la main gauche, au plus grand dam de Cristina. Dégoûtée, elle reprend l’appareil. Défense d’y toucher !

Pendant qu’ils sont en train de recoudre Zola, Alex déclare à Arizona qu’il n’a pas compris la façon dont elle avait réagi par rapport aux Shepherd. Elle mieux que quiconque devrait les comprendre. Et si c’était Sofia à la place de Zola ? Arizona n’a aucun droit légal sur elle. Si quelque chose devait lui arriver et que Callie et Mark ne soient pas dans les environs, elle pourrait se retrouver devant un pédiatre qui lui dirait qu’elle n’a pas le droit de voir la petite. Arizona se vexe et lui demande de se mêler de ses affaires. Il s’excuse mais franchement, toute cette histoire, ça craint. Elle s’énerve. Non, ce qui est craint, c’est qui est en train de se passer. Si Zola va mieux, c’est parce qu’ils sont des chirurgiens géniaux et si Meredith et Derek ne savaient pas qu’elle était là, l’adoption ne serait pas remise en question et ils ne seraient pas quelque part en train de s’imaginer le pire.

Mark félicite Jackson pour l’anastomose qu’il a réalisée. Il demande à Catherine si elle est impressionnée. Si ca fonctionne, réplique la mère de Jackson qui lui fait remarquer que, pour le moment, tout ce qu’ils ont, c’est un vieux pénis tout gris qui contient un morceau de ventre. Elle demande à April de retirer le clamp. April hésite. Peut-être vaudrait-il mieux que ce soit… Catherine la presse d’agir. April retire le clamp et Jackson se réjouit de voir que le pénis rosit, signe que le sang s’écoule normalement. Mark ne sait pas pour les autres mais, en ce qui le concerne, c’est le pénis le plus rose qu’il ait jamais vu.

Derek, Meredith et Cristina attendent maintenant dans un bureau qu’on vienne leur donner des nouvelles de Zola. Ils se lèvent à l’entrée d’Alex qui leur annonce qu’ils ont pu retirer toutes les adhésions et remettre le shunt en marche. Zola restera sous surveillance le temps de son hospitalisation. Elle va aller bien maintenant. Meredith pousse un petit soupir de soulagement et, en s’accrochant à la blouse d’Alex, se laisse tomber dans le fauteuil. Derek la réconforte par une petite caresse dans la nuque. Elle se cache le visage dans ses mains et commence à pleurer. Derek caresse son dos. Cristina leur annonce qu’elle restera avec Zola cette nuit et elle les appellera à la moindre alerte. Alors, ça ne sert à rien d’appeler toutes les cinq minutes. Derek la remercie d’un sourire. En passant à côté de son amie, Cristina lui serre l’épaule. Ils devraient rentrer chez eux. Elle sort en même temps qu’Alex tandis que Meredith continue de pleurer à chaudes larmes.

Teddy demande à Bailey s’il faut prévoir un place à table pour Eli parce qu’elle a entendu dire qu’il n’avait pas été invité. Bailey enrage. Pourquoi a-t-elle oublié de l’inviter ? Teddy se demande si c’est une question piège. Bailey soupire. Elle doit rompre avec Eli. Teddy la supplie de ne pas faire ça pendant sa soirée. Bailey lui confie que la dernière fois qu’elle a rompu avec un homme, il a pensé qu’elle lui demandait de l’attendre, ce qu’il a fait apparemment. Il a offert des cafés à un dénommé Pierre. Teddy ne comprend rien à ce que son amie lui raconte. Est-ce qu’elle lui parle en argot ? Bailey prétend essayer préserver la dignité des personnes et c’est là, son problème. Elle pensait qu’être poétique apportait de la clarté mais elle se rend compte qu’en fait ça ne fait qu’obscurcir son message. Teddy décide de passer à la phase conseil : il faut utiliser des phrases courtes et claires, du genre, je mets fin à notre histoire et je te souhaite le meilleur. Est-ce que Bailey a compris comment il fallait faire ? Oh et encore un détail. Surtout rompre avant la soirée ! Bailey n’est pas d’accord ? Pas avant. Demain ! Avant le diner, ce serait grossier. Ça priverait Eli d’un diner alors qu’il se réjouit d’y assister. Tout ça parce que le mari de Teddy n’a pas pu faire sans parler de sa marinade ! Teddy est outrée à l’idée qu’elle va devoir servir à manger à un condamné à mort. Bailey lui dit d’avoir un peu de courage. Elle devrait y arriver !

Meredith et Derek sont dans l’ascenseur, s’apprêtant à rentrer chez eux. Ils se tiennent par la main et Meredith, qui pleure encore, a posé sa tête contre l’épaule de son mari. La porte de l’ascenseur s’ouvre et Janet apparait. Le visage mouillé de larmes, Meredith redresse aussitôt la tête. Janet comprend tout de suite qu’ils sont au courant pour Zola. Derek lui lance un regard assassin tandis que Meredith se drape dans sa douleur. Mal à l’aise, Janet baisse les yeux. La porte de l’ascenseur se referme.

Les médecins s’apprêtent à révéler à Ryan le résultat de son opération mais il demande encore un instant pour se préparer. Chad plaisante sur le fait que ça va être comme un matin de Noël. Ryan lui fait comprendre d’un regard qu’il a intérêt à la fermer. Il annonce qu’il est prêt. Catherine soulève la couverture en lui prévenant que son pénis est encore un peu gonflé mais qu’il va reprendre très vite une taille normale. Et alors, il sera capable de faire tout ce qu’il est supposé faire, ajoute Mark. En voyant son organe, Ryan pousse un soupir de soulagement avant de remercier les médecins. Ensuite, il demande à son frère s’il veut voir son pénis. Qu’il en profite parce que c’est la seule fois qu’il en aura l’occasion. Chad refuse. Si son frère est content, alors, il l’est aussi. Catherine et Mark échangent un regard satisfait.

Cristina et Owen sont dans la chambre avec Zola. Cristina examine l’enfant tout en lui parlant. Elle gardera une cicatrice mais peu importe. Ça lui donnera un air féroce. Cristina se tourne vers son mari pour l’inciter à se rendre au diner chez Teddy. Il refuse. Non seulement il a du travail à finir mais en plus, il préfère lui tenir compagnie. Cristina explique à Zola qu’elle a essayé toute la journée de faire des nœuds de la main gauche. Elle n’y est pas parvenue mais les parents de Zola, eux, ont réussi à le faire, les yeux fermés. Elle prend la petite dans son bras pour lui dire que son papa est une rock star. Il porte un nom très connu. Quant à sa maman, c’est une chirurgienne née. Les gens disent qu’elle a hérité ça de sa mère. Alors Zola devrait l’avoir aussi. Elle regardera sa mère pratiquer des interventions tout le temps et le jour où elle ouvrira son premier abdomen, les gens s’écrieront, "Oh mon dieu ! Comment a-t-elle pu apprendre ça aussi vite ?" Et alors, Zola pourra répondre, "je viens d’une longue, longue lignée de chirurgiens". Owen qui a arrêté de travailler pour observer la scène, ne peut le supporter plus longtemps. Il annonce à sa femme qu’elle a raison. Il va aller à la soirée chez Teddy. Cristina l’embrasse distraitement et mime Zola en train de lui dire au revoir. Bye bye.

Eli attend Bailey à la porte du service pour partir chez Teddy. Ils avancent main dans la main mais Bailey est mal à l’aise. Après quelques pas, elle s’arrête. Désolé mais elle ne peut pas continuer. Elle a besoin de dire quelque chose et elle veut être certaine qu’elle va bien se faire comprendre, parce qu’apparemment ça n’a pas été le cas dans le passé. Eli lui coupe la parole. Elle est en train de rompre, c’est très clair. Elle est la personne la plus claire qu’il connaisse. Aucun doute à ce sujet. Depuis des semaines, elle lui répète tous les jours qu’elle ne veut pas d’une relation. Il a préféré l’ignorer parce qu’elle est différente de toutes les femmes qu’il a connues. Il se considère comme le seul fautif. Il aurait dû partir depuis longtemps. Il peut la blâmer pour beaucoup de choses mais pour un manque de clarté. Comme elle s’excuse, il se penche vers elle pour l’embrasser sur la joue avant de lui donner la bouteille qu’il avait prévu d’offrir à Teddy et Henry. Qu’elle profite de sa soirée !

En sortant de la chambre de Ryan, Catherine avoue à Mark que son fils pense qu’elle a des difficultés à admettre ses erreurs. Alors elle suppose que le moment est venu où elle doit dire que Mark a sauvé l’intervention de façon impressionnante. Il est d’accord. Jackson est un brave garçon, sans doute parce que sa mère lui a donné des complexes, mais peu importe la raison. Il pense que Catherine devrait le laisser trouver sa voie par lui-même. Il saura se débrouiller. Elle le remercie. Mark sa s’éloigner quand il se ravise. Catherine ne doit pas se méfier de Lexie Grey. C’est une fille intelligente, belle… Elle est parfaite. Un homme ne pourrait pas trouver mieux. Catherine le regarde partir avec un air étrange.

En sortant de l’hôpital, Ben trouve Bailey assise sur un banc. Elle semble plongée dans ses pensées. Il la salue avant de s’éloigner. Elle le rappelle d’un ton sec. Il va entendre parler de quelque chose parce que dans cet hôpital, tout le monde est toujours au courant de tout. Eli et elle ont rompu. Il va sûrement penser que ça a quelque chose à voir avec lui et donc, elle veut être extrêmement claire à ce sujet, ce n’est pas le cas. Est-elle claire ? Il lui fait un sourire charmeur. Ça n’a rien à voir avec lui, répète-t-elle avec force. Comme il continue de sourire, elle s’énerve. Elle a été très claire. Il n’est pas question de lui. Est-ce qu’il écoute ce qu’elle lui dit ? Ben tourne les talons et part avec un grand sourire. Bonne nuit. Ils se verront demain. Bailey proteste. Non, ce n’est pas ce qu’elle a dit. Il agite sa main en guise d’au revoir.

Chez Joe, April s’excuse encore pour l’erreur qu’elle a commise durant l’intervention. Catherine lui demande de cesser de s’excuser. Jackson apporte les consommations et rassure son amie. Tout s’est bien passé. Catherine trouve que la jeune femme devrait apprendre à se relaxer. Elle arrive à transformer une bonne journée en une mauvaise. Un jeune homme s’approche de la table pour remercier April de lui avoir offert un verre. C’est vraiment très sympa. April commence à bafouiller. Ce n’est pas elle qui… Catherine l’interrompt. Ce jeune homme a bien reçu le verre qu’elle lui a offert. April comprend que c’est elle qui est à l’origine du traquenard. Catherine lui dit que c’est le moment où elle doit se lever et aller jouer aux fléchettes avec le charmant garçon. Jackson ne peut s’empêcher de sourire mais une fois qu’April est partie, il demande à sa mère pourquoi elle ne peut pas s’empêcher de se mêler des affaires des autres. Elle ne voit pas ce qu’il peut lui reprocher. Elle utilise son pouvoir pour faire le bien. Ils trinquent.

Teddy passe le plateau de canapés pour ses invités. Henry demande à Owen si Cristina va le rejoindre. Owen excuse son épouse. Elle ne pourra pas venir et elle en est désolée. Henry s’étonne. Autant de médecins dans cet hôpital et seulement trois peuvent être là ? Ce n’est pas si mal, plaisante-t-il. On sonne à la porte. C’est Arizona. Pendant qu’elle donne des nouvelles de Zola, Henry va s’installer à côté de Bailey qui est à l’écart. Est-ce qu’Eli va arriver plus tard ? Elle répond que non, il est coincé à l’hôpital. Elle prend la bouteille et se sert un grand verre.

Arizona prend Callie à part. Elle veut avoir un papier qui atteste que Sofia est sa fille, à elle aussi. Elles ont toujours dit qu’elles allaient le faire mais elles ne l’ont jamais fait. Callie n’y voit aucun inconvénient. Arizona insiste. Sofia est sa fille, son bébé. Bien sûr, elle est la fille de Callie et de Mark, mais elle est aussi la sienne. Elle seule arrive à la faire se rendormir en pleine nuit et Sofia l’appelle maman. Arizona sait que, pour tous les autres, ça ressemble au babillement d’un bébé mais elle, elle sait que Sofia l’appelle maman, parce que c’est ce qu’elle est. Voyant à quel point elle est inquiète et perturbée, Calie la rassure. Elles feront ce papier, c’est promis.

Catherine demande à son fils de lui parler de la chirurgie plastique. Il répond qu’il est fatigué et qu’il n’a pas envie de passer la nuit à essayer de la convaincre que c’est une spécialité honorable. Elle réplique qu’elle veut seulement qu’il partage avec elle son intérêt pour cette discipline. Ou s’il préfère, il peut lui parler de cette fille qu’il a éloignée parce que sa mère arrivait. Il lui demande si elle trouve vraiment qu’il est à blâmer. Est-ce qu’elle se rend compte de son comportement, avec Mark Sloan par exemple ? Catherine est certaine que Mark peut le supporter. Mais est-ce que Lexie ne le pourrait pas ? Jackson l’interrompt sèchement. Il aime bien cette fille. Beaucoup ! Il ne veut pas suivre sa mère sur ce chemin. Catherine a toutefois encore quelque chose à lui dire. S’il tient vraiment à cette fille, il doit se méfier de Sloan, parce que celui-ci parle d’elle de la façon dont Jackson devrait en parler. Jackson reconnait qu’il y a eu quelque chose entre Lexie et Mark mais c’est fini maintenant. Catherine ne semble pas convaincue. Est-ce que Jackson est amoureux de Lexie ? Le jeune homme répond qu’il ne veut pas en parler avec elle. Mais l’éclat de ses yeux parle pour lui et sa mère pousse un petit cri de joie.

Derek et Meredith sont allongés tout habillés sur leur lit. Ils semblent nerveux. Le téléphone sonne. C’est elle, annonce Meredith avant de décrocher. Effectivement c’est Cristina qui demande à son amie s’ils sont prêts. Elle met son portable sur haut-parleur de sorte que Zola puisse entendre Meredith lui parler. "Bonjour bébé. Est-ce que Tante Cristina est prête à te mettre au lit ? On t’aime." Meredith passe le téléphone à Derek. "Hé, Zo. Prête à aller faire dodo ?" Il fait signe à sa femme et ils commencent à entonner une berceuse. "On t’aime. Bonne nuit" sont les derniers mots qu’ils prononcent avant de mettre fin à la communication. Meredith replace le téléphone à sa place avant de lancer un regard à Derek, comme si elle attendait un geste de sa part. Mais Derek fixe le plafond, perdu dans ses pensées.

 

Voix off : Nous avons tant d’espoir quand les choses commencent. C’est comme s’il y avait un monde à gagner, pas à perdre. Ils disent que l’incapacité à accepter la perte est de la folie. C’est probablement vrai. Mais parfois, c’est la seule façon de rester vivant.