• Episode 8.06 : Poker Face

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    Titre français : Les mauvais résultats

    Scénariste : Peter Nowalk

    Réalisateur : Kevin McKidd

    Diffusion Etats-Unis : 20 octobre 2011 sur ABC

    Diffusion France : 8 mai 2013 sur TF1

     

    Voix off : Bébés, nous étions faciles. Un pleur exprimait notre faim. Un autre, notre fatigue. C'est seulement à l'âge adulte qu'on devient difficile. On commence à cacher ses sentiments, à élever des murs. On en arrive à un point où on ne sait pas vraiment comment les autres pensent ou se sentent. Sans le vouloir, on devient des maîtres de la dissimulation.

     

    Vêtue d’une blouse rose, Meredith accouche une jeune femme à qui elle annonce joyeusement qu’elle a mis un magnifique petit garçon au monde.

    Arizona réveille Callie d’un baiser sur la joue. Il est temps de se lever. Callie sourit et enlève le masque qu’elle a sur les yeux pour saluer sa compagne. Elle n’en a pas le temps car Mark entre dans la chambre avec le plateau du petit-déjeuner. Cette journée promet d’être magnifique. Arizona et lui ont cuisiné des œufs Bénédicte. Il s’installe de l’autre côté du lit et Callie se retrouve encadrée par sa petite amie et par son meilleur ami, ce qui ne semble pas l’enchanter. Elle demande où se trouve Sofia. Elle est en train de faire une sieste, lui apprend Arizona avant de l’encourager à manger les œufs. Ils ont fait mariner le bacon avec du piment jalapeno. Pour le lendemain, Mark a prévu de faire des hauts de côtes marinés dans du Cabernet. Cela ne tente guère Callie qui ne veut rien d’autre qu’un bon café avec de la crème. Devant l’insistance d’Arizona, elle lui rappelle qu’elle a une intervention importante prévue ce matin. Mais sa compagne ne lui laisse pas le choix et l’oblige à avaler une bouchée d’omelette.

    Richard tente d’ouvrir le laboratoire de recherche mais n’y arrive pas. Il frappe à la porte. Une Bailey énervée vient lui ouvrir. Elle lui apprend qu’elle a fait changer les serrures. Richard s’insurge. Il sait que ce n’est plus son essai clinique mais ce n’est pas une raison pour l’empêcher de venir dans le laboratoire où vivent ses souris. Non, les miennes, réplique Bailey avant de lui refermer la porte au nez. Richard s’en va tandis que de l’autre côté de la porte, Bailey semble complètement paniquée. April, qui est avec elle dans le laboratoire, lui signale que 20% des souris qui ont reçu les implants sont à nouveau diabétiques. Elle pense qu’il faudrait prévenir le Dr Webber. Pas question pour Bailey. Il s’agit d’un défi à relever et c’est précisément pour cela qu’elle a choisi April pour l’assister. La jeune femme n’est pas dupe. Si elle a été choisie, c’est parce que les autres ont refusé. Mais surtout parce qu’elle va toujours au-delà de ce qu’on attend d’elle et qu’elle résout les problèmes comme personne d’autre ne pourrait le faire, précise Bailey qui oblige son assistante à répéter ce qu’elle vient de dire. Et maintenant, au boulot !

    Owen a réuni tous les résidents de cinquième année dans leur vestiaire pour les gratifier d’un petit speech. La cinquième année est la plus dure de toutes. Chaque intervention réalisée figurera dans leur dossier, qu’elle soit couronnée de succès ou qu’il s’agisse d’un échec. Meredith, qui est en retard, rejoint ses amis. Elle demande à Cristina ce qu’elle a raté. Son amie n’a pas le temps de répondre car Jackson, qui a remarqué que Meredith portait une blouse rose, s’étonne qu’elle travaille en obstétrique maintenant. Quelle déchéance ! Alex pense que c’est parce que Zola lui manque et que son utérus lui fait mal. Laisse-la tranquille, salaud, ordonne Cristina qui se tourne ensuite vers son amie pour lui confier que sa décision de travailler en obstétrique l’embarrasse. Meredith fait remarquer qu’elle met des bébés au monde. Elle donne la vie. Cristina réplique qu’elle lui donne surtout la nausée. S’encanailler en obstétrique durant quelques semaines, ça peut aller, mais porter les blouses roses de l’escadron des vagins en public ! Cristina rappelle à son amie qu’elles ont un niveau à maintenir. Les deux femmes se concentrent à nouveau sur ce que dit Owen. Accumuler autant de bons résultats que possible est extrêmement important. Cela influencera les points de l’année. Owen a mis en place un nouveau système grâce auquel il recevra un email à chaque fois qu’un résident aura commis plus de dix erreurs en salle d’opération. Ils ont donc droit à dix erreurs. Plus sera considéré comme inacceptable. April arrive en courant en invoquant le fait qu’elle était avec Bailey pour justifier son retard. Owen s’en moque. Ce dont il se soucie, dit-il en consultant son iPad, c’est qu’elle a déjà deux mauvaises notes. Un sourire ironique sur ses lèvres, Alex traite sa camarade de loser, ce qui lui attire une remarque d’Owen. Certes, April a commis deux erreurs mais ce n’est rien à côté des cinq d’Alex. Celui-ci estime que ce n’est pas de sa faute si tous ses patients sont tous des ratés. Va dire ça à tes examinateurs, réplique Owen qui insiste encore sur l’importance de limiter ses fautes au minimum ou bien ils auront du mal de se faire admettre dans la spécialité de leur choix, l’année prochaine. Voyant que Cristina pianote sur son téléphone portable, Meredith lui demande à qui elle envoie un texto. A qui pense-t-elle, réplique Cristina avec un regard coquin en direction de son mari. La sonnerie du téléphone d’Owen lui signale qu’il a reçu un message. Après l’avoir lu, il demande à sa femme si elle est certaine de vouloir quitter la réunion. Elle répond que oui. Les mauvais résultats sont déplorables. C’est pourquoi elle n’en a pas jusqu’à présent et elle compte bien continuer sur sa lancée durant le stage en ortho qu’elle fait durant la semaine. Personne ne meurt pendant une opération de la hanche. Espérons-le, conclut Owen avec un petit sourire.

    Lexie présente ses excuses à Derek. Dorénavant, elle fera attention à ce que l’infirmière de bloc sépare les grands dissecteurs des petits. Elle le lui avait pourtant demandé la veille mais la personne a dû oublier. Elle sait que cela ressemble à une excuse et elle en est vraiment désolée. Derek, qui ne cache pas qu’il est excédé, lui jette un regard noir avant de lui ordonner de s’en aller. La jeune femme rejoint sa sœur qui se trouve à quelques pas. Est-ce qu’elle ne pourrait pas aller faire l’amour avec son mari afin de le mettre de meilleure humeur ? Meredith rappelle à Lexie qu’elle l’avait mise en garde. Derek va être dur avec elle tant qu’elle ne sera pas au courant de toutes ses excentricités. Pour Lexie, ce ne sont pas des excentricités, mais des pinaillages effrayants qui vont la rendre folle. Par exemple, elle ne voit pas pourquoi il a besoin en permanence de seize serviettes dans sa salle d’opération. Meredith estime que si elle devait donner toutes les réponses à sa sœur, celle-ci n’apprendrait rien par elle-même. Lexie la trouve aussi méchante que son mari.

    Meredith rejoint ce dernier pour lui demander comment se déroule sa journée. Mal ! Sa salle d’opération est un vrai bordel et le nombre de cas à traiter est déprimant. Et il ne peut pas lui en parler parce qu’ils ont décidé de ne plus parler de neuro, ajoute Meredith. Il confirme. Mais il y a quelque chose qu’ils peuvent faire à la place. Il se penche vers sa femme et l’embrasse sur la joue et dans le cou à plusieurs reprises. Elle préférerait qu’ils ne s’embrassent pas à l’hôpital. Il ne voit pas pourquoi ils devraient se priver. Après tout, ils ne travaillent plus ensemble. Elle est juste sa femme maintenant. Le bipeur de Meredith sonne. Elle est appelée pour une urgence. Il l’embrasse une dernière fois. Maintenant elle peut partir. Il sourit en la regardant s’éloigner.

    Cristina et Callie sortent de l’ascenseur et comme à son habitude, Callie se plaint. Elle sait qu’elle devrait être heureuse qu’Arizona et Mark s’entendent bien maintenant mais ce n’est pas le cas. Tout ce qu’ils font, c’est cuisiner ensemble, parler de nourriture et regarder des émissions où d’autres personnes parlent de cuisine. Elle s’aperçoit que Cristina ne l’écoute pas car elle est trop occupée à lire un texto. Elle s’empare du téléphone de son amie pour lire le message dans lequel Owen promet à Cristina qu’ils feront l’amour sur la table de la salle de conférence. Callie ne comprend pas comment son amie a pu la laisser lire ça. Cristina est très fière de dire que son mari ne se lasse jamais d’elle. Callie est-elle jalouse ? L’intéressée ne le nie pas. Cela fait un bon moment qu’elle et Arizona n’ont plus eu un moment à elles. Au lieu de faire l’amour, elles mangent ! Cristina trouve cela déprimant. Callie aussi. D’ailleurs, elle préfère parler du cas de leur patient. Cristina a hâte de savoir ce dont il s’agit. Un remplacement de la hanche ? Une dislocation de l’épaule ? L’idée amuse Callie. Cristina croit-elle qu’elle est du genre à réaliser des interventions de routine ? Elles entrent dans une chambre. Un homme habillé en civil est allongé sur le lit. Une femme se tient debout à côté de lui. Elle demande aux médecins d’excuser son époux d’avoir pris ce lit pour le sien. Cristina suppose que ça doit être effectivement le cas. Callie lui apprend que ces personnes sont les parents du patient. La mère salue chaleureusement Cristina tandis que le père se contente d’un signe de la main. La femme lui donne une solide tape sur le bras en lui demandant de faire preuve d’éducation pour une fois. Il doute qu’insulter son mari devant des étrangères soit le signe de bonnes manières. Leur fils sort de la salle de bains en leur demandant d’arrêter de se disputer. Ils vont faire peur aux médecins. La tête du jeune homme est repliée sur son torse et il ne semble pas capable de la relever. Il salue Cristina en la rassurant. Il n’est pas en train de mater sa poitrine. Enfin, si, c’est ce qu’il fait, mais il ne peut pas faire autrement. Callie explique à Cristina que le jeune homme, qui se prénomme Tyler, souffre d’une maladie dégénérative des os appelée spondylolyse cervicale. Il a eu un accident de voiture deux ans plus tôt, avec pour conséquence une blessure à la nuque. Le but de leur intervention, lui reconstruire une nouvelle nuque au cours d’une intervention en trois parties, qui durera donc trois jours ! Cristina regarde le jeune avec ce qui ressemble un peu à de la peur.

    Une jeune femme, Mary, sur le point d’accoucher, s’en prend à son mari qui tourne autour d’elle, la caméra au poing. Elle exige qu’il cesse de filmer mais il ne veut rien entendre. Elle est si belle. Meredith entre dans la chambre et demande aux infirmières présentes où se trouve la titulaire. Elle est occupée ailleurs. Une infirmière explique à Meredith que le couple était en voiture lorsque la femme a perdu les eaux. L’accouchement était prévu pour dans deux semaines. Meredith se présente à Mary qui la rabroue. Elle se moque bien de savoir à qui elle a affaire. Tout ce qu’elle veut, c’est qu’on lui donne des médicaments pour calmer la douleur des contractions. Meredith veut d’abord vérifier si c’est encore nécessaire. Un simple coup d’œil lui permet de constater que l’accouchement est plus qu’imminent, ce dont le futur papa, Clay, se réjouit. Mary jure que s’il ne pointe pas sa caméra sur un autre point qu’elle, cela va mal se passer. Elle pousse un hurlement. Inquiet, Clay se tourne vers Meredith. Sa femme pousse alors qu’elle ne le devrait pas, à son avis. Meredith se dépêche de changer de tenue. Clay demande à son épouse de regarder vers la caméra, ça va la distraire. Tumeur cérébrale, se met à crier la future maman, avant de le répéter une deuxième puis une troisième fois. Clay est dépité. Pourquoi parle-t-elle de ça maintenant ? Mary estime que, puisqu’il s’agit de sa tumeur, elle a le droit de dicter les règles. Meredith est stupéfaite. Personne ne lui a parlé de ça. Clay lui révèle que Mary souffre d’un astrocytome de grade 4. Meredith lui reproche d’avoir omis ce détail. Il se justifie par le fait que la situation a été un peu mouvementée. Mary hurle de plus belle et Meredith, un peu désarçonnée, annonce que la tête du bébé est apparue.

    L’accouchement s’est bien passé. Mary a donné naissance à une petite Emma et les parents profitent des premiers instants de leur bébé. De l’autre côté de la vitre de la chambre, Meredith explique à sa sœur que Mary souffre de ce qu’on appelle une tumeur papillon parce qu’elle s’étend dans les deux parties du cerveau. Il ne lui reste plus que six mois à vivre. Donc, elle a décidé d’avoir un enfant, parce qu’elle allait mourir, en déduit Lexie. Pour Meredith, ce n’est pas le problème. Elle a demandé à l’hôpital où la jeune femme se fait soigner de lui envoyer les résultats de tous les scanners qu’elle a passés. Elle veut que Lexie les remette à Derek et lui demande d’examiner Mary. Lexie estime que vu l’état de ses relations avec Derek – il la déteste – Meredith ferait mieux de le lui demander elle-même. Sa sœur lui rappelle que la seule raison pour laquelle son mariage tient encore, c’est parce qu’ils ont décidé de ne plus parler de neurologie. Alors Derek ne doit pas savoir qu’elle est derrière tout cela. Lexie comprend que sa sœur l’utilise. Elle est sa mule. Avec un grand sourire, Meredith lui demande si elle a envie que Derek cesse de lui crier dessus. Pour cela, il a besoin d’être inspiré. L’argument convainc Lexie.

    Cristina demande à Alex d’échanger l’intervention qu’il doit faire en cardio contre celle qu’elle doit faire en ortho. Elle sait qu’il a besoin d’une bonne note et elle, elle doit travailler avec Callie sur une stupide opération de la nuque. Il devine immédiatement que cette intervention est loin d’être stupide et qu’en fait, Cristina a peur de se mettre en danger et qu’elle préfère donc revenir à la discipline où elle se sent à l’aise. Mais pas question ! Teddy, qui a surpris la fin de la conversation, demande de quoi ils parlent. Cristina accuse son camarade de considérer la cardio comme une discipline facile. Mais Alex n’est pas né de la dernière pluie et retourne la situation à son avantage en assurant que s’il a dit ça, c’est parce que Teddy arrive toujours à sauver ses patients. Il s’agissait d’un compliment en fait. La titulaire lui demande si cela n’a rien à voir avec le fait qu’il a accumulé les mauvaises notes. Pas du tout, assure-t-il avec un air dégouté. C’est juste que ses patients étaient des ratés. 

    Ils entrent tous les deux dans la chambre d’un patient qui tient une télécommande de télévision en main. Il aimerait savoir qui il doit payer pour pouvoir voir le match de tennis. Alex promet de lui envoyer une infirmière pour résoudre le problème. Le patient, Chuck, lui demande d’en choisir une mignonne. Les deux médecins sourient poliment. Alex résume le dossier à sa titulaire. Chuck a été amené aux urgences la nuit dernière après avoir fait une syncope. Le scanner a révélé un problème au niveau de la valve aortique qu’ils vont devoir remplacer au cours d’une intervention à cœur ouvert. Voila qui inquiète Chuck. Alex le rassure. L’intervention est sans risque. Mais ce qui inquiète le patient, ce ne sont pas les risques mais la cicatrice qu’il va avoir. Est-ce qu’elle sera importante ? 25 cm tout au plus, selon Alex. Hors de question pour Chuck qui refuse l’intervention. Alex tente de le convaincre qu’une cicatrice est un petit prix à payer pour aller bien mieux. Chuck demande quel âge lui donne le jeune homme. Alex répond qu’il a 71 ans. Il dit ça parce qu’il a lu le dossier, selon Chuck, sinon, il ne lui en donnerait pas plus de 60, n’est-ce pas ? Alex n’ose pas prétendre le contraire. Chuck estime être dans une forme incroyable et il plait aux femmes, ceci dit avec un petit clin d’œil à l’intention de Teddy qui sourit. Mais à la minute même où les médecins auront ouvert sa poitrine, il sera foutu. Avec une telle cicatrice, il ne pourra plus séduire aucune femme à la piscine. Tout ce qu’elles verront, c’est un avenir fait de rendez-vous chez le médecin, de visites à l’hôpital et d’une piètre sexualité. Donc, non, pas d’intervention à cœur ouvert ! Alex s’apprête à le raisonner lorsque Teddy lui coupe la parole, promettant au patient de rechercher d’autres alternatives. Et tant qu’elle est y est, qu’elle lui ramène un meilleur oreiller que celui-ci, exige Chuck. Son derrière ferait un meilleur coussin que ça.

    Owen est en train de rédiger un texto à sa femme lorsque Derek entre dans le bureau. Owen range aussitôt son téléphone avec un air coupable. Derek lui dit qu’il aimerait qu’ils soient déjà en juillet parce qu’il a grand besoin d’avoir de nouveaux résidents. Owen comprend qu’il a toujours des difficultés avec Lexie. Elle est complètement dépassée, selon Derek. Il avoue qu’il n’était pas conscient de la chance qu’il avait de travailler avec Meredith jusqu’à ce que celle-ci ne décide d’arrêter. Owen s’empare de quelques feuilles et demande à son ami s’il sait comment lire ces rapports budgétaires. Derek avoue que non. Pourquoi Owen croit-il qu’il a abandonné ce poste ? Mark rejoint ses camarades, une boite à la main. Ce sont des scones au gingembre et sirop d’érable, faits maison. Derek et Owen refusent poliment, Owen ajoutant qu’il a copieusement déjeuné. Mark insiste. Les scones sont des pâtisseries très difficiles à faire. Il faut être très attentif aux ingrédients, à la température de cuisson. Guère passionnés par cette conversation, Owen et Derek commencent à parler de l’avancement des travaux à la maison des Shepherd. Derek est assez content. On commence à s’attaquer aux cloisons en gyproc. Mark comprend que sa conversation culinaire est barbante. Mais il ne voit pas de quoi il pourrait parler. Il a laissé à Jackson le soin de faire toutes ses interventions. Alors, il a décidé de se consacrer à la cuisine afin de garder son esprit affûté pour le moment où de nouveaux cas importants se présenteront. Pour Derek, c’est ce dont il essaie de se convaincre en tout cas. Une infirmière vient le prévenir que le Dr Grey veut lui parler de toute urgence. Derek demande s’il s’agit de sa femme. Il est déçu d’apprendre qu’il ne s’agit que de Lexie. Resté seul avec Owen, Mark vient le tenter avec sa boite de scones. Il est certain qu’Owen en a envie. Son ami n’ose plus refuser. Il mord dans la pâtisserie avec un pseudo entrain qui lui vaut les félicitations de Mark.

    Callie et Cristina opèrent Tyler. Cristina annonce que, pour cette première phase, ils vont retirer l’ancien matériel. Le lendemain, Mark retirera le tissu cicatriciel et alors, elles pourront implanter la cage qui permettra à la nuque d’être droite. Callie tend une visseuse à Cristina. A elle l’honneur ! Qu’elle s’amuse ! Cristina hésite un peu avant de prendre l’instrument. Elle aimerait savoir pourquoi Callie a choisi cette option. Pourquoi pas une simple fusion ? C’est la procédure standard pour un cas comme celui-ci. Callie réplique que Tyler a déjà subi quatre interventions de ce genre. Ce qu’elle veut pour lui maintenant, c’est une solution à long-terme. Cristina objecte que le risque de paralysie est assez important avec la procédure envisagée par Callie. Celle-ci lui rappelle qu’elles sont deux sur ce coup-là et il n’y a plus que les chirurgiens minables qui réalisent des fusions. Elles ne sont pas minables. Elles sont des dures à cuire. Elle se réjouit lorsqu’elle peut enlever une première partie du métal qui tenait la nuque de Tyler. Le téléphone de Cristina se met à sonner. Callie lui jette un regard lourd de reproches. Vraiment ? Pendant une intervention ? Comprenant qu’elle pense à Owen, Cristina lui fait remarquer que cela pourrait être n’importe qui. Callie, qui n’en croit pas un mot, demande à l’infirmière de lire le message à voix haute. Cristina proteste mais Callie insiste. Ça pourrait être le Chef Hunt qui aurait besoin de sa femme pour un problème urgent. Comme le téléphone se remet à sonner, elle en profite pour dire que ça doit être important. L’infirmière va obéir lorsque Cristina lui ordonne de n’en rien faire. Elle n’a qu’à éteindre le téléphone.

    La nuit est tombée sur Seattle. Cristina rejoint Owen dans la salle de conférence, lui enjoignant d’une voix chaude de ne plus jamais lui envoyer des textos pendant qu’elle est au bloc. Il lui montre la porte qu’elle n’a pas fermée à clé. Est-ce que personne… ? Non. Il est manifestement très heureux de sa visite qui lui permet de laisser tomber un moment les rapports budgétaires. Il se jette sur elle pour un baiser passionné. Lorsqu’il enlève sa blouse, elle signale qu’elle doit aller surveiller son patient. Elle ne voudrait pas que Callie lui mette une mauvaise note. Il promet de faire vite. Ils tombent tous les deux sur le sol, derrière le bureau, juste deux secondes avant que Richard ne fasse irruption avec les budgets de l’année précédente. Etonnés par son arrivée, les époux se relèvent. Comprenant ce qu’ils étaient en train de faire, Richard s’excuse de les avoir dérangés. Owen rajuste prestement ses vêtements tandis que Cristina quitte le bureau, juste après avoir ordonné à son mari de garder son téléphone allumé. La jeune femme est à peine sortie de la pièce que Richard fait la morale à son successeur. Dans la salle de conférence ? Owen est le chef maintenant. Alors qu’il agisse comme tel ! Owen le regarde comme un petit enfant pris en faute. Richard sort après lui avoir lancé un dernier regard réprobateur.

    Derek espère que Lexie va lui dire qu’elle a trouvé l’article dont il lui a parlé deux jours plus tôt. Elle répond que ce n’est pas encore le cas mais elle est certaine qu’elle va y parvenir très prochainement. Elle lui tend le dossier de Mary. Il s’agit d’une tumeur papillon. Derek ne la laisse pas poursuivre. Ces tumeurs sont inopérables. Lexie le sait mais la patiente est une jeune mère et son histoire est tellement triste. Alors elle se demande si Derek ne voudrait pas l’examiner très rapidement. A nouveau, il lui coupe la parole. Et c’est pour ça qu’elle voulait le trouver de toute urgence ? Pour qu’il puisse confirmer à cette patiente que sa tumeur est inopérable et lui rappeler à quel point ce qu’elle vit est dramatique ? Prise au dépourvu, Lexie commence à bafouiller. Derek entre dans l’ascenseur. Qu’elle se contente de chercher son article !

    Lexie arrête April qui passe dans le couloir. Elle l’informe qu’elle ne pourra pas se charger des urgences, ce soir-là. Elle doit faire des recherches pour Derek. Dépassée, April n’arrive même pas à protester. Elle a ensuite affaire à Bailey qui aimerait savoir où en sont ses souris. April s’excuse de ne pas avoir eu le temps de s’en occuper. Elle est restée au bloc toute la journée, pour ne pas prendre trop de retard dans ses interventions. Bailey lui demande si elle préfère baisser dans son estime. April n’a pas d’autre choix que d’aller retrouver immédiatement les souris, surtout lorsque sa supérieur lui fait remarquer que ce n’est pas facile de former une équipe quand il n’y a qu’un seul joueur qui fait vraiment attention.

    Callie explique à Tyler et à ses parents qu’elle et Cristina ont enlevé l’ancien matériel et que le lendemain sera consacré à l’implantation du nouveau. En attendant, Tyler et ses parents doivent essayer de se reposer. La mère annonce qu’elle va rester auprès de son fils pour lui tenir compagnie. Le père renchérit aussitôt. C’est lui qui va rester. Il n’a pas besoin de se reposer. La mère s’offusque qu’il sous-entende qu’elle a besoin de sommeil. Il réplique qu’elle se plaint sans arrêt des poches qu’elle a sous les yeux. Ils commencent à se chamailler. Tyler demande à Callie si les heures de visite ne sont pas terminées. Elle comprend qu’il veut se débarrasser de ses parents et confirme que oui. Les parents sortent sans problèmes. Callie tente de rassurer le jeune homme comme elle peut, invoquant le fait que les interventions chirurgicales font souvent ressortir de qu’il y a de pire chez les gens. Pour le jeune homme, c’est le mariage qui a fait de ses parents ce qu’ils sont devenus. Il leur est reconnaissant d’avoir tout laisser tomber pour prendre soin de lui mais à la seconde où il ira mieux, il déménagera. Il a besoin de calme et de paix. Callie sort pour le laisser se reposer. Le jeune homme ferme les yeux pour les rouvrir deux secondes plus tard parce que Cristina lui caresse la plante des pieds. Elle l’informe qu’elle a l’intention de venir vérifier ses réflexes toutes les demi-heures, afin d’être sûre qu’aucun nerf n’a été endommagé durant l’intervention.

    Meredith est en train de se brosser les dents lorsque Derek entre dans la salle de bains. Elle est étonnée qu’il soit rentré si tôt. Selon lui, c’est l’avantage qu’il y a à ne pas avoir beaucoup de cas intéressants. Espérant le faire parler de la mission dont elle a chargé Lexie, elle l’interroge sur sa journée. Ça ne s’est pas amélioré après qu’ils se soient vus ? Oui, si elle prend en compte le sandwich au poulet qu’il a mangé à la cafétéria. Il se colle à elle et l’embrasse dans le cou. Elle lui demande s’il aura des cas intéressants le lendemain. Il la met en garde en prononçant son prénom et en la regardant dans le miroir. Après s’être excusée d’avoir voulu parler de boulot, elle sort de la pièce en promettant de revenir immédiatement. Elle se rend dans l’autre salle de bains où Lexie est en train de prendre sa douche. Pourquoi n’a-t-elle pas parlé de la tumeur de Mary à Derek ? Lexie assure qu’elle l’a fait mais il a décrété que c’était inopérable Meredith interroge sa sœur : est-ce qu’elle a montré les résultats du scanner et est-ce qu’elle a précisé que la tumeur se trouvait dans le lobe frontal ? Lexie lui fait remarquer qu’elle n’en a pas eu l’occasion. Et là tout de suite, elle est nue et sous la douche, alors… Elle fait signe à Meredith de la laisser mais sa sœur ne veut rien entendre. Derek est accro aux tumeurs. Pour susciter son intérêt, il faut qu’il voie les clichés de celle de Mary et qu’il rencontre cette dernière, de la même façon qu’il a besoin d’avoir seize serviettes quand il opère ou de mettre son bras sur le microscope. Est-ce que Lexie s’en souviendra ou Meredith doit-elle l’écrire ? Nue et sous la douche, répète sa sœur qui semble frigorifiée. Meredith referme la porte en soupirant. Elle va devoir tout écrire sur un papier.

    Alex est au laboratoire pour exiger les résultats des analyses sanguines de Chuck. Cela fait cinq jours qu’il a remis les échantillons de sang. April vient lui demander de s’occuper des urgences ce soir-là. Il refuse sèchement avant de s’en prendre à nouveau au gars du labo. S’il pouvait avoir les résultats avant minuit, ce serait sympa. April insiste. Elle est en train de lui parler des urgences. Des gens vont mourir s’il n’y a personne. Alex estime que cela sera de la faute de sa consœur, pas de la sienne. Comme il a reçu les résultats tant attendus, il va s’en aller mais April tente de le faire fléchir. Peut-il se conduire comme un être humain au moins une fois ? Il la regarde froidement. Voila pourquoi elle ne mérite pas le poste qu’elle occupe. Elle est tellement mauvaise. Elle est toujours stressée, surexcitée et personne ne veut l’écouter. Elle n’a aucune autorité et sa voix ! Toujours haut-perchée et nasillarde – il l’imite – comme quand elle est nerveuse. C’est agaçant. April est agaçante. Alors, non, il ne peut pas être un être humain pour une fois. Qu’elle se démerde avec ses problèmes ! April est choquée par ce qu’elle vient d’entendre.

    C’est le matin. Cristina effleure une fois de plus la plante des pieds de Tyler. Le manque de réaction l’inquiète et elle regarde le pied de plus près. Tyler remue ses orteils et la rassure. Il n’est toujours pas paralysé. Est-ce qu’elle sait qu’elle ronfle ? Elle répond que oui et on lui a dit que c’était adorable. C’est faux, assure-t-il. Les parents de Tyler entrent dans la chambre. La mère s’excuse de leur retard. C’est encore une fois la faute à son gros malin de père qui a refusé de regarder les annonces concernant le trafic routier. Lorsqu’elle lui propose un petit déjeuner, Cristina l’informe que Tyler n’a pas le droit de manger avant une intervention. Le père saute aussitôt sur la perche qui lui est tendue. Il l’avait bien dit. Pas de nourriture ! La mère réplique qu’un petit donut n’a jamais tué personne. Cristina assure que si, dans le cas de Tyler, et eux aussi d’ailleurs compte tenu du cholestérol et de la graisse contenus dans cette pâtisserie. Elle confisque le paquet.

    Lexie accueille Derek à la sortie de l’ascenseur en lui annonçant qu’elle a confirmé ses consultations. Quant à l’article qu’il lui a demandé de trouver, eh bien… Il comprend qu’elle ne l’a toujours pas trouvé, ce qui le contrarie fortement. Elle brandit un cliché de la tumeur de Mary sous le nez. C’est la tumeur papillon. Il ne résiste pas à la tentation et regarde les clichés à la lumière du couloir. Petit à petit, son visage se détend jusqu’à s’illuminer par un beau sourire.

    Peu après, il est dans la chambre de la patiente avec Lexie. Clay, le mari, ne cache pas son étonnement. Tous les médecins qu’ils ont vus jusqu’ici ont affirmé que la tumeur était inopérable et qu’une intervention pourrait plonger sa femme dans le coma ou la tuer. Derek lui fait remarquer qu’il désire seulement obtenir d’autres clichés pour vérifier certains choses. Mary est d’accord. Cela donnera l’occasion à son mari de passer un peu de temps seul avec sa fille. Quand elle mourra, elle veut être sûre qu’il ne va pas la laisser tomber sur la tête. Le mari jette un regard vers son bébé et affiche un pâle sourire. D’accord pour d’autres scanners.

    April et Meredith marchent dans un couloir. Meredith dit à sa camarade qu’elle n’a pas vraiment de temps à lui consacrer. Il y a deux futures mamans qui viennent d’arriver. April considère qu’à partir du moment où elles n’accouchent pas, il n’y a pas de souci. Elles arrivent dans un bureau où se trouve déjà Cristina qui est en train de nourrir une souris. April se précipite. Qu’est-elle en train de faire ? Cristina répond qu’elle est en train de faire des recherches sur l’intervention que va subir Tyler. April la gourmande. Cette souris est diabétique. Lui donner un donut pourrait la tuer. Cristina veut savoir ce que la souris fait dans un bureau. April l’a amenée là pour que Meredith lui fasse subir quelques examens. Cristina n’en revient pas. Meredith va faire le sale boulot d’April ? Son amie soupire avant de rappeler à cette dernière que Bailey la rend responsable du fait que Richard a perdu son essai clinique. Elle ne veut certainement pas travailler avec elle. Voila pourquoi ça doit rester secret, riposte April. Cristina estime que c’est la pire des choses qu’elle ait jamais entendue. Meredith ne peut lui que lui donner raison. April s’emporte, rappelant à la jeune femme qu’elle est sa chef. Meredith et Cristina éclatent de rire. Vexée, April menace Meredith d’une voix un peu plus forte. Si elle la contrarie, elle fera de sa vie un enfer. Elle la mettra de garde toutes les nuits. Elle lui donnera les internes les plus stupides et elle fera en sorte qu’elle reçoive tous les cas les plus répugnants qui se présenteront à l’hôpital. Cristina ouvre de grands yeux. Meredith toise April. Du calme ! Elle s’occupera de la souris. April s’apprête à sortir de la pièce quand elle se ravise. Est-ce que Meredith lui obéit parce qu’elle a changé de voix pour lui donner un ordre ? Cristina lui coupe la parole. Elle devrait s’en aller avant de se mettre un peu plus la honte. April est à peine sortie que le portable de Cristina sonne. Elle annonce avec un grand sourire à Meredith que c’est un message d’Owen. Le devoir l’appelle. Meredith lui demande si elle discute avec son mari ou bien s’il ne s’agit que de sexe. Ce n’est pas que du sexe, prétend Cristina. Mais du sexe torride et cochon qui la fait tenir sur la tête. Meredith comprend que cela veut dire qu’elle et Owen n’ont toujours pas eu de discussion sérieuse. Cristina ne voit pas où est le problème. Et puisque Meredith semble attacher tant d’importance aux discussions, pourquoi ne pas parler du fait qu’elle gaspille sa cinquième année à jouer avec des vagins et des souris ? Meredith élude la question. Cristina arrive vraiment à tenir sur sa tête quand elle fait l’amour ? Son amie lui sourit. Elle est très douée.

    Alex explique à Chuck, à l’aide d’une photo, que lui et Teddy ont trouvé une procédure moins agressive que l’opération à cœur ouvert qui était prévue. La bonne nouvelle, c’est que la cicatrice sera beaucoup plus petite. Chuck n’est pas intéressé. Ce qu’il veut, c’est ça ! Il brandit une photo. Comme Alex ne voit pas de quoi il s’agit, Chuck lui explique que c’est une photo de l’aine de son ami Tony. Ce dernier a eu le même problème de valve l’année dernière et les médecins l’ont remplacé grâce à un cathéter qui a été introduit par l’aine. Ça s’appelle une T.A.V.I. Alex sait ce que c’est. Il s’agit d’une procédure expérimentale qui comporte énormément de risques : hémorragie, attaque… Chuck l’interrompt. C’est lui qui va subir l’intervention et payer la note, n’est-ce pas ? Donc, s’il veut une T.A.VI., il faut la lui donner. Alex commence à s’énerver. Il y a des solutions bien plus simples à son problème de santé. Ça s’appelle un rashguard (une sorte de combinaison de plongée). Chuck pourra le porter à la piscine. De cette façon, personne ne verra qu’il a une cicatrice. Ça se voit qu’il n’a jamais été à Palm Beach, réplique Chuck. Seuls les gros portent des rashguards. Alex se tourne vers Teddy. Il ne s’en sort pas avec ce type. Elle lui répond que si le patient veut une T.A.V.I., il faut se renseigner sur la procédure et voir si elle lui convient. Alex promet donc à Chuck d’examiner sa requête.

    Richard surprend Meredith au moment où elle referme la porte du laboratoire. Il la rejoint et, tel un conspirateur, lui demande de marcher à ses côtés comme si de rien n’était. Il a vu qu’April avait pris une souris dans son bureau et il veut savoir ce qui se passe. Meredith prétend ne rien savoir. Il l’accuse de mentir. Il l’attire à l’écart des regards pour l’interroger. Il soupçonne un problème avec les implants et il est certain que Meredith est au courant. Elle hésite à lui répondre. Elle préférerait que Bailey ne sache pas qu’elle est impliquée dans l’histoire. Richard réplique que Bailey l’a mis à la porte de son propre laboratoire. Ce n’est certainement pas à elle qu’il va dire quoi que ce soit. Rassurée, Meredith lui apprend que certaines souris ont un niveau de glycémie nettement trop élevé. Elle fait quelques examens pour découvrir pourquoi. Richard lui conseille de prendre une souris en bonne santé pour lui faire faire quelques analyses et pouvoir ainsi comparer les résultats avec ceux déjà obtenus. Meredith hésite. Il y a April qui… Richard lui coupe la parole. Elle est de taille à gérer April. Il veut qu’elle le bipe une fois qu’elle aura les résultats.

    Callie et Cristina ont quelques soucis pour placer le nouveau matériel dans la nuque de Tyler. Mark leur propose un coup de main mais Callie refuse. Les os sont tellement abimés qu’il va être très difficile d’y visser la cage d’acier. Cristina propose de pratiquer une fusion. Elle a fait des recherches et a vu que c’était possible si elles se servent du tissu cicatriciel. Callie s’y refuse obstinément. Arizona entre dans la salle pour parler à Mark. L’intervention qu’elle devait faire a été repoussée et elle ne pourra pas aller acheter la viande. Pendant qu’ils discutent du repas, Callie et Cristina continuent de se chamailler au sujet de l’intervention. En entendant sa compagne râler, Arizona suggère à Mark de plutôt faire rôtir un poulet. Il est d’accord. Agacée, Callie leur demande d’arrêter de parler du diner. Dans la seconde qui suit, elle annonce qu’il faut arrêter l’intervention et refermer le patient. Elle a besoin de plus de temps pour trouver une autre procédure que celle-ci et autre que la fusion. Pour le moment, elle va se contenter de stabiliser temporairement la cage. La nouvelle réjouit Mark. Il va pouvoir se rendre chez le boucher. 

    Derek explique à Mary et Clay que la plupart des astrocytomes s’étendent au tour du corps calleux. Quand il examine la tumeur de Mary, il est bien obligé de reconnaitre qu’il n’a jamais vu ça. Les bords de la tumeur sont nets, réguliers. Cela facilitera la dissection. Les termes techniques n’évoquent rien pour la jeune femme. Elle interrompt le chirurgien. Est-ce qu’il est en train de dire ce qu’elle pense qu’il dit ? Il dit plus clairement qu’il pense pouvoir retirer la tumeur. Mary se met à rire. Elle adore ce type. Clay se montre plus circonspect, lui rappelant qu’ils ne savent rien de ce chirurgien. Mary prend Lexie à témoin. Derek est génial, n’est-ce pas ? Plutôt, répond Lexie avec un petit sourire. Clay ne dit pas le contraire mais c’est le genre de décision qu’on ne prend pas sur un coup de tête. Derek lui donne raison. Ils ont besoin de temps. Mary l’interrompt. Ce n’est pas la peine. Ils ont déjà pris leur décision. Elle se fera opérer. Son mari cite le nom de leur fille. Après tout, si sa femme a eu le droit d’invoquer sa tumeur au moment de l’accouchement, il a bien le droit d’invoquer Emma. Ils ne sont plus les deux seuls en jeu. Ils ont une fille maintenant. Elle a besoin de passer les six mois à venir avec sa mère. Il supplie sa femme de renoncer à l’opération. La jeune femme jette un regard plein de larmes à Derek.

    Alex retrouve Meredith dans le bureau d’April, en train d’examiner les résultats des analyses de la souris. Il lui demande si elle a renoncé à l’obstétrique pour la médecine vétérinaire. Elle lui explique qu’April lui a confié son travail dans le cadre de l’essai clinique de Bailey. Cela aurait pu être ennuyeux mais il s’avère qu’elle se débrouille plutôt pas trop mal avec les souris. De plus, elle a trouvé le tiroir où April cache ses friandises. Alex s’apprête à en prendre une lorsque la propriétaire des lieux débarque, lui frappant sèchement sur la main. Il n’a pas le droit. Cette nourriture n’est pas à lui. Elle remarque ensuite que Meredith a mis un peu de désordre dans le bureau. Meredith lui rappelle qu’elle est en train de lui donner un coup de main. Elle lui demande d’aller chercher une autre souris. April ne voit pas comment elle pourrait faire. Bailey n’a pas quitté le laboratoire depuis 48 heures. Alex l’imite à nouveau, ce qui pousse la jeune femme à modifier sa voix pour encourager Meredith à bien travailler. Une fois qu’elle est partie, c’est Cristina qui la remplace. Elle semble découragée et demande à ses amis ce que ça fait d’avoir une mauvaise note. Alex croit comprendre que Tyler est paralysé. Pas encore, répond Cristina. Elle aimerait savoir ce qui se passera si elle se retire du cas. Alex commence à se plaindre de son patient pour lequel Teddy veut qu’il fasse une T.A.V.I. Cristina se moque de lui. Une T.A.V.I. ? Il cherche à avoir des mauvaises notes, ce n’est pas possible. Lexie vient informer sa sœur que Derek a trouvé le moyen de retirer la tumeur de Mary. Malheureusement, celle-ci ne veut pas se faire opérer. Elle a trop peur des risques que cela comporte, ou plutôt, elle s’est rangée à l’avis de son mari. Meredith veut savoir si Lexie leur a dit à quel point Derek était un chirurgien exceptionnel. Oui, plus ou moins, répond Lexie à qui sa sœur fait les gros yeux avant de soupirer. Est-ce qu’elle doit tout faire elle-même ? Elle sort de la pièce. Lexie se tourne vers ses camarades. Alex sourit en lisant par-dessus l’épaule de Cristina le message qu’elle rédige à l’intention d’Owen. Woaw, c’est torride !

    April tente de profiter du fait que Bailey examine des résultats au microscope pour faire sortir une souris de sa cage. Mais ses murmures attirent l’attention de la titulaire. Pris sur le fait, April prétend vouloir faire passer un examen à la souris G. Bailey ne comprend pas pourquoi. G est en bonne santé. Cet examen est tout à fait inutile. April prétend avoir trouvé quelque chose mais elle veut en être sûre avant d’en parler. Son attitude intrigue fortement Bailey.

    Alex informe Chuck qu’il a lu des recherches et qu’il a discuté avec d’autres chirurgiens et sa conclusion est qu’il ne va pas pratiquer une T.A.V.I. C’est son dernier mot. Il va lui laisser un peu de temps pour prendre sa décision. Il va sortir quand Chuck l’accuse de ne pas avoir assez de couilles. Alex réplique qu’il ne comprend pas que Chuck fasse tant d’histoires pour une stupide cicatrice. Est-ce que cela vaut la peine de mourir ?

    Callie rentre chez elle. Elle s’excuse auprès d’Arizona pour son retard mais elle est restée à l’hôpital pour préparer son intervention du lendemain. Elle demande ensuite des nouvelles de sa fille. Elle dort. Arizona s’apprête à parler de l’enfant quand elle est interrompue par un fougueux baiser. Elle est ravie. Cela lui manquait. Callie croit savoir ce qui lui manque d’autre qu’un baiser. Elles se laissent tomber sur le canapé au moment même où Mark entre dans la pièce avec un plat. Qui a faim ? Il a préparé des hauts de côtes avec des pommes de terre au tour, le tout servi avec un Pinot californien. Arizona se lève toute guillerette et court jusqu’à lui, sans s’apercevoir que Callie les fusille tous deux du regard.

    Cristina et Owen sont dans une salle de repos en train de s’embrasser et de se déshabiller lorsqu’une sonnerie de bipeur se fait entendre. Ils vérifient leurs appareils respectifs et après avoir constaté qu’ils n’étaient pas concernés, reprennent leurs ébats, sans s’inquiéter du fait qu’il y a un bipeur qui continue de sonner. Ils sursautent en entendant Richard annoncer que c’est lui qui est bipé. il est allongé sur la couchette au-dessus de la leur. Il en descend et les regarde avec un air excédé avant de sortir de la pièce. Les deux époux éclatent de rire.

    Meredith trouve Clay sur le parking. Il essaie d’installer le porte-bébé dans sa voiture mais il n’y arrive pas. Enervé, il referme la portière de son véhicule. Elle lui propose son aide et parvient à attacher le porte-bébé en un clin d’œil. Elle en profite pour demander s’il est vrai que le Dr Shepherd a examiné sa femme. Il confirme. Il est certain que c’est un très bon chirurgien mais lui et sa femme en ont tellement vus ! Il sait qu’en dissuadant sa femme de subir l’intervention, il passe pour le méchant de service mais il vient juste d’avoir un bébé. Il veut juste être heureux, au moins ce jour-là. Ou peut-être deux mois de plus. Meredith le comprend mais en même temps, elle se dit que deux mois de plus, ce n’est pas assez. Mary veut plus que deux mois. Clay objecte qu’il y a longtemps qu’ils ont pris leur décision parce qu’ils savaient qu’une fois que leur enfant serait né, ils seraient envahis par trop d’émotions. Il considère que sa femme ne réfléchit pas assez en envisageant l’intervention. Meredith pense que ce qui a changé la donne, c’est que maintenant Mary a vu son bébé. Elle l’a tenu dans ses bras. Maintenant elle ne peut plus se faire à l’idée de ne plus être là, avec sa fille. Elle veut plus de temps avec elle. Clay ne veut rien d’autre. Il n’est pas prêt à voir mourir sa femme. Meredith lui rappelle que Mary ne l’est pas non plus. C’est pour ça qu’elle veut se battre.

    Finalement, Clay et Mary ont décidé de tenter l’intervention. Pendant qu’on la conduit au bloc, Mary, qui tient son bébé dans ses bras, passe en revue les femmes qui feraient de bonnes épouses pour son mari, au cas où elle ne s’en sortirait pas. Derek signale au couple que le moment est venu d’entrer dans la salle d’opération. Mary fait asseoir son mari au bord de la civière pour le remercier de lui avoir permis de vivre ce moment. Ils vont se revoir bientôt. Le bébé se met à pleurer, imitée aussitôt par sa mère qui la remet à son père. Derek est très ému par la scène. Une fois la porte du bloc passée, il se retourne vers Clay qui porte sa petite fille et il lui fait un signe de tête.

    Callie s’énerve parce qu’elle n’arrive toujours pas à fixer la cage d’acier dans la nuque de Tyler. A nouveau, Cristina tente de se faire entendre. En tant que co-chirurgienne sur ce cas, elle pense qu’il faudrait abandonner la reconstruction pour tenter la fusion. Callie ne sait pas combien de fois elle devra dire qu’il est hors de question qu’elle renonce à son plan. Elle ne veut pas de la solution alternative proposée par Cristina. Le moniteur se met à sonner. Cristina annonce qu’elle préfère se retirer du cas. Au même moment, une infirmière informe Callie que le moniteur ne sonne que parce qu’une électrode s’est détachée. La chirurgienne la replace et le moniteur devient silencieux. Callie regarde froidement Cristina, lui confirmant qu’elle peut s’en aller. Cristina comprend qu’elle s’est trop précipitée, surtout quand elle entend Callie annoncer qu’elle va utiliser des tiges de cobalt.

    Richard et Meredith se retrouvent dans une pièce sombre pour parler des résultats des analyses sur les souris. Meredith a comparé les résultats de la souris en bonne santé avec ceux de la souris hyperglycémique et il lui semble que le problème vient du fait que les implants de cellules ont été rejetés. Richard est content que le dispositif ne soit pas en cause. Selon lui, il pourrait s’agir de la récurrence de l’auto immunité. Meredith pense que cela pourrait être aussi un problème au niveau du processus de production des nouvelles cellules. Richard se demande si en fait, les cellules qui ont été injectées pourraient ne pas avoir été rejetées, mais détruites par quelque chose. Meredith comprend qu’elle va devoir chercher des preuves du rejet.

    Peu après, elle fait part de leurs conclusions à April. Lorsque celle-ci lui demande comment elle y est parvenue, elle refuse de répondre. Ce n’est pas important. Elle conseille à sa camarade de demander à Bailey de rechercher des signes de rejet des implants. Malheureusement pour elles, Bailey est à la porte et elle a entendu ce que Meredith disait. Elle lui demande pour qui elle se prend. Pour Dieu ? April prend la défense de Meredith qui n’a fait que faire ce qu’elle lui a demandé. Mais Bailey ne l’écoute même pas. Si Meredith n’est pas Dieu, alors elle est la résidente la plus imprudente, la plus arrogante qu’elle ait rencontrée au cours de sa carrière. Elle n’en revient pas que la jeune femme ait osé se mêler d’un autre essai clinique après en avoir ruiné un autre. C’est d’un telle stupidité ! A nouveau, April tente de se faire entendre. Elle a demandé à Meredith de travailler pour elle. Ça n’a rien à voir avec l’essai de Derek. Bailey lui clou le bec en lui apprenant qu’elle est virée de son essai. Quant à Meredith… A court d’arguments, elle veut reprendre sa souris. Meredith l’en empêche. Elle ne pourra le faire qu’une fois qu’elle aura lu les conclusions de ses recherches. Comme Bailey tente de prendre la souris malgré tout, Meredith s’interpose et hausse le ton. Il faut lire ses conclusions ! Bien qu’en rage, Bailey prend le dossier… et la souris. Meredith se tourne vers April avec un sourire. On dirait bien que le truc de la voix, ça marche !

    Derek a déjà retiré la tumeur du coté droit du cerveau de Mary. Il attire l’attention de Lexie sur quelques vaisseaux qui l’empêchent de faire la même chose du côté gauche. Elle compare ça à une ligne de défense. Il lui donne raison. Les tumeurs papillons sont très intelligentes. Elles grandissent des deux côtés du cerveau de façon à dissuader les chirurgiens de les retirer. Lexie tente de lui remonter le moral. La patiente n’en avait de toute façon que pour six mois. Et au moins, il aura essayé de faire quelque chose. Il n’y aurait aucune honte à arrêter maintenant. Il lui coupe la parole. Ils ne vont pas arrêter. Elle ne comprend pas. Il vient juste de dire que la tumeur était intelligente. C’est vrai, mais ils le sont plus qu’elle.

    Callie est en train de se laver les mains quand Cristina fait irruption dans la salle. Elle est en cinquième année. Quand elle sera devant les examinateurs, elle devra défendre toutes les décisions qu’elle aura prises en salle d’opération. Callie lui demande si elle sait pourquoi elle l’a choisie pour réaliser cette intervention avec elle. Parce qu’elle est connue pour prendre des risques fous quand elle opère. Mais ces trois derniers jours, ce n’est pas l’image qu’elle a donnée. Elle a été trop à cheval sur la sécurité, ennuyeuse, une version B moins d’elle-même. Callie sait que la cinquième année est très compétitive, que toute la carrière dépend de ces résultats, mais si Cristina n’y prend pas garde, elle se réveillera un jour en réalisant qu’elle n’est plus la chirurgienne coriace, intrépide, spontanée, sûre d’elle, folle, amusante qu’elle pensait être. Elle ne sera plus qu’une triste épouse pleine de regrets qui parlera de la nourriture comme si c’était un orgasme, alors que ce n’est pas du tout le cas. Rien ne vaut un orgasme. Cristina ne comprend plus ce dont son amie lui parle. Callie se reprend pour lui dire de ne pas laisser la cinquième année la transformer.

    Meredith vient tenir compagnie à Clay qui se trouve dans la salle d’attente avec sa fille. La jeune femme ne parvient pas à détacher ses yeux du bébé.

    En salle d’opération, le moniteur sonne. Lexie demande à Derek ce qui se passe. Il s’agit d’une fuite de sang au niveau d’un vaisseau, ce qui a pour conséquence que la tumeur commence à gonfler. Il va devoir drainer le ventricule. Lorsqu’il demande une certaine aiguille, elle comprend qu’il va aller dans le cerveau à l’aveugle. Il n’a pas d’autre choix.

    Quand il sort de la salle d’opération il est exténué et il semble abattu. Il prend l’ascenseur pour rejoindre l’étage où Clay attend toujours d’avoir des nouvelles. En voyant le chirurgien arriver, Clay se lève. Après avoir jeté un regard à la petite fille, Derek annonce au mari de sa patiente qu’il est parvenu à retirer entièrement la tumeur. Clay fond en larmes. Il le remercie avant de d’annoncer à sa fille qu’elle a une maman. Les deux hommes s’asseyent. Meredith, qui était derrière son mari, comprend qu’il a réussi. Elle s’éloigne en souriant.

    Alex croise Teddy qui emmène Chuck au bloc pour pratiquer la T.A.V.I. Alex demande des explications. Chuck décrète que Teddy a plus de couilles que lui. Alors que la civière s’éloigne, Alex s’en prend à Teddy. Il veut qu’elle lui rende son patient. Il estime qu’elle n’a pas le droit de le punir parce qu’il a été prudent. Elle pense tout le contraire. S’il a été si prudent, c’est parce qu’il a eu des mauvaises notes. Mais ça a été le cas de chacun d’entre eux. Le problème d’Alex, c’est que maintenant, il se laisse guider par la peur. Pour Teddy, il y a pire qu’un mauvais chirurgien. C’est un chirurgien qui a peur.

    Callie informe Tyler que d’ici peu, il pourra faire tout ce qu’il n’a jamais pu faire avant, comme se nourrir tout seul ou regarder les filles dans les yeux. Lorsque le père demande s’il pourra faire du sport, sa femme ne le rate pas. Il n’est qu’un idiot. Il sait très bien que Tyler ne peut pas faire de sport. Le jeune homme n’en peut plus. Il demande à ses parents de divorcer mais, trop occupés à se disputer, ils ne l’entendent pas. Il faut qu’il hurle pour qu’ils arrêtent de parler et qu’ils réalisent ce qu’il est en train de leur dire. Il veut qu’ils divorcent. Il sait qu’ils sont restés ensemble le temps qu’il finisse ses études, et ensuite pour s’occuper de lui après son accident, mais maintenant tout cela est fini. Il va bien, alors ils sont libres de se quitter. Il est évident qu’ils se détestent. Alors qu’ils se séparent ! Qu’ils aillent au tribunal et qu’ils divorcent ! Il hurle tellement qu’il en a mal à la gorge. Callie suggère aux parents de le laisser un peu seul. Une fois qu’ils sont sortis, elle demande au jeune homme quel effet cela fait d’enfin pouvoir crier. C’est génial ! Ils se mettent à rire.

    Bailey a bipé Richard. Il la rejoint dans le laboratoire au milieu des souris. Elle lui annonce que huit d’entre elles sont hyperglycémiques. Il fait l’étonné. Elle lui confie être restée dans le laboratoire jour et nuit, en essayant de comprendre ce qui se passait. Et c’est Meredith Grey qui a trouvé la solution ! Richard ne peut retenir un sourire de satisfaction qu’heureusement Bailey ne voit pas. Elle est dégoutée à l’idée de devoir passer encore des semaines à faire des tests sur les souris plutôt que de s’occuper d’êtres humains. Richard lui suggère de se faire aider. Elle ne voit pas par qui. Elle a renvoyé April et il n’est pas question qu’elle prenne Meredith. Il est certain qu’elle aura de l’aide. Elle doit lui faire confiance. En attendant, elle va rentrer chez elle pour se reposer. Le travail sera encore là demain matin. Elle sort de la pièce sans rechigner. Richard s’assied devant la cage d’une souris. Elle ne doit pas s’en faire. Il est là pour veiller sur elle.

    Chez Joe, Lexie relate les exploits de Derek à Jackson et Alex. Cette intervention est la chose la plus incroyable à laquelle elle ait assisté. Au tour de Jackson de raconter sa journée. Mark Sloan lui a appris comment on saumurait un poulet. Dépité, Alex intervient dans la conversation pour dire que Teddy l’a traité de poulet. April surgit pour lui arracher son verre des mains. Ce qu’il lui a dit l’autre jour était horrible, méchant et… Il lui coupe la parole. Et la voila qui recommence avec sa voix d’horrible moustique ! Oui eh bien, ça va changer, promet la jeune femme. Elle s’adresse d’abord à Lexie pour lui dire qu’elle devra assurer les tournées pré opératoires le lendemain. Jackson se chargera des étudiants en médecine. Quant à Alex, il assurer la garde de nuit aux urgences durant toute la semaine. Le premier d’entre eux qui rouspétera se verra exclu de la salle d’opération pour un temps indéfini. Quant à elle, comme elle a été virée de l’essai clinique de Bailey, elle va pouvoir passer la nuit à boire et à flirter avec des garçons. Elle porte le verre d’Alex à sa bouche et se force à le vider cul sec. Alex la regarde avec un petit sourire amusé.

    Cristina rejoint Owen qui l’attend à l’extérieur de l’hôpital. Elle se jette sur lui pour l’embrasser. Il la repousse gentiment. Ils ne vont plus pouvoir faire ce qu’ils ont fait aujourd’hui. Ils ne feront plus l’amour à l’hôpital. Il est le chef maintenant, alors il doit agir comme tel. Même si elle est désappointée, Cristina s’incline. Les époux se regardent, ne trouvant plus rien à se dire. Owen propose à son épouse d’aller diner au restaurant. Elle accepte sans trop d’enthousiasme avant de lui faire une autre proposition. Et s’ils rentraient chez eux pour faire l’amour ? Il accepte, sans trop d’enthousiasme lui aussi.

    Mark et Arizona font la cuisine lorsque Callie rentre, un carton de pizza dans la main. Mark est choqué. Il a fait du coq au vin. Sans un mot, Callie prend la poêle et en vide le contenu dans la poubelle. Mark pousse les hauts cris. C’était du coq au vin ! Callie le fait taire en lui disant à quel point elle l’adore, tout comme elle adore la façon dont il se conduit avec leur fille, et le fait qu’il soit devenu l’ami d’Arizona. Mais maintenant, il doit s’en aller, parce qu’elle a envie de manger de la pizza et de boire de la bière dans son lit, tout en racontant à sa femme l’intervention qu’elle a faite aujourd’hui. Et après, elles feront beaucoup, beaucoup l’amour. Certes, ils sont des parents mais ils ont besoin d’être plus qu’un papa et des mamans. Ils sont excitants et sexys. Quant au nouveau hobby de Mark, la sauce hollandaise, les hauts de côte et le coq au vin, ça les empêche d’avoir une vie sexuelle. Alors, de grâce, qu’il recommence à coucher ! Mais pas ce soir, parce que ce soir, il va devoir s’occuper de Sofia. Mark ne songe pas un instant à se rebeller. Il veut juste savoir s’il a droit à un peu de pizza. Callie ouvre le carton, prend une part de pizza et la laisse tomber dédaigneusement dans la main de Mark, avant de lui faire signe de sortir tout en faisant claquer sa langue contre son palais. Arizona s’approche de sa femme. Elle l’a trouvé incroyablement sexy. Elles commencent à s’embrasser.

    Meredith est allongée sur son lit en train de lire un magazine. Derek vient s’allonger à côté d’elle avec un grand sourire. Il a eu une très bonne journée, tellement bonne qu’en fait il a envie de briser leur règle et de lui en parler. Elle le regarde en souriant. Non, il ne doit pas. Il la regarde en souriant lui aussi. Elle en est sûre ? Ils se regardent encore, avec un petit air de provocation comme s’ils voulaient voir le premier qui va craquer. Meredith se met à rire et dépose son magazine. Derek est ravi. Il la prend dans ses bras et roule sur elle.

     

    Voix off : Il n'est pas toujours facile de dire ce que l'on a à dire. Parfois, vous avez besoin d'être forcé à le faire. Parfois, pourtant c'est mieux de garder les choses pour soi. Faire l’innocent, même quand tout votre corps brûle de cracher le morceau. Alors, vous vous la fermez. Vous gardez le secret et vous trouvez d'autres moyens de vous rendre heureux.


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