Titre français : Répétition générale

Scénariste : Zoanne Clack

Réalisateur : Steve Robin

Diffusion Etats-Unis : 12 janvier 2012 sur ABC

Diffusion France : 29 mai 2013 sur TF1

Voix off : Avez-vous jamais eu le rôle principal dans une pièce de théâtre ? Un solo dans un récital ? Tous les yeux sur vous attendant que vous fassiez ce qu’ils sont venus voir. Sentir l’incroyable pression. Il y avait un temps où on appelait les salles d'opération un théâtre des opérations. Cela ressemble toujours à cela. Des tas de personnes prêtes pour le spectacle. Les décors sont arrangés. Il y a des costumes, des masques, des accessoires. Tout doit été répété, chorégraphié. Tout mène au moment où les rideaux s’ouvrent. Vous savez ce qu'ils disent au sujet de Carnegie Hall ? Il y a seulement une manière d'y arriver.

Meredith joue avec sa fille dans la cuisine tandis que Derek les filme. Ils rayonnent de bonheur. Meredith espère que Zola va se décider à faire ses premiers pas afin que Derek puisse enregistrer ce grand moment. Pour accélérer le processus, elle donne une girafe en peluche à son mari de façon à ce qu’il essaie d’attirer Zola vers lui. Derek doute que l’enfant leur donne satisfaction sur commande. Il pense qu’elle leur fera plutôt la surprise mais il agite tout de même le jouet, en appelant sa fille et en l’invitant à venir vers son papa. Meredith annonce qu’elle se tuera si sa fille fait ses premiers pas à la crèche. Derek est certain que la petite ne leur fera pas ce coup là. Zola se met debout en gazouillant mais ne bouge pas. Elle se contente de sourire. Derek estime que sa fille est le bébé le plus mignon de toute la planète. Meredith approuve. Zola est parfaite.

Au Seattle Grace, les équipes s’activent pour préparer les salles d’opération et les instruments. Tous les chirurgiens - certains portent des bandeaux verts sur leur calot, les autres, des bandeaux rouges - sont réunis dans une salle et écoutent Owen leur dispenser ses derniers conseils. Il faut pratiquer jusqu’à atteindre la perfection. L’intervention qu’ils vont entreprendre est longue et complexe. Elle implique de nombreuses parties et donc plus de risques de faire des erreurs. Donc ils vont refaire une répétition. Il demande aux chefs d’équipe de se mettre en place. Derek, le chef des bandeaux verts (parmi lesquels Mark, Callie, Jackson), se met d’un côté de la salle tandis que les bandeaux rouges (dont Alex et emmenés par Arizona), se placent en face d’eux. Entre les deux groupes, il y a une petite table recouverte d’un drap. Owen leur rappelle qu’ils ont offert aux parents toutes les ressources et tous les médecins du Seattle Grace pour réaliser l’intervention gratuitement. Il attend donc des médecins présents qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Ils doivent être vifs, attentifs et concentrés. Il attire ensuite l’attention sur le fait qu’Arizona a suivi les enfants depuis le jour de leur naissance. Ils vont accéder à une autre vie aujourd’hui. Ce que les médecins vont faire déterminera le genre de vie à laquelle ces enfants auront droit. Owen enlève le drap qui recouvrait la petite table d’opération, faisan ainsi apparaitre deux poupées, l’une habillée en vert, l’autre en rouge, se tournant le dos et attachées l’une à l’autre comme des sœurs siamoises.  

Bailey fait son entrée dans une autre salle. Elle ne cache pas sa contrariété en découvrant que c’est Ben qui l’assistera sur cette intervention. Elle pensait qu’elle travaillerait avec le Dr Knox. Il réplique que ce qu’il aime chez elle, c’est sa chaleur. Elle ne relève pas. Elle avait entendu dire qu’il s’occuperait des sœurs siamoises. Il répond que maintenant c’est Knox qui s’en occupe. Elle comprend qu’il s’est arrangé pour travailler avec elle et lui annonce sèchement qu’il est hors de question d’en discuter ici. Il n’est pas d’accord. Lui, il veut parler. Elle répète qu’il n’est pas question qu’elle débatte de la folle idée qu’il a eue. Il estime que cela n’a rien de fou. Ils dormiraient dans le même lit. Ils prendraient leur petit déjeuner ensemble. Ils n’auraient qu’une facture d’électricité au lieu de deux. Elle lui fait remarquer que l’économie d’électricité n’est un bon argument. Il riposte que c’est geste responsable pour tout qui veut sauver la planète. Mais Bailey s’en moque. Elle n’a aucune intention d’emménager avec Ben. Cela ne fait que deux semaines qu’ils ont renoué. Deux semaines mais il y a eu neuf mois avant leur pause, corrige Ben pour qui il n’est pas question de reprendre la relation au niveau zéro. Il veut repartir de là où ils étaient restés avant de rompre. Pour la convaincre, il met en avant le fait qu’il dispose d’un meilleur téléviseur qu’elle. De toute façon, il sait qu’elle a envie de vivre avec lui, parce qu’elle l’aime. Il lui décoche un regard charmeur auquel elle répond par une condamnation sans appel : elle veut récupérer Knox ! Elle quitte la salle.

Mark a à peine terminé ses explications qu’Owen prend le relais. L’intervention durera au moins 18 heures. Les chirurgiens auront donc besoin de s’hydrater, de manger mais ils devront être là au minimum une demi-heure avant le début de leur intervention. Arizona et un chirurgien de l’équipe de Derek se retrouvent autour des deux poupées. Arizona explique qu’ils vont devoir s’occuper du colon qui est partagé par les deux enfants. Comme le jeune homme annonce qu’ils pratiqueront la première incision pour diviser le colon, Arizona le reprend. C’est elle seule qui se chargera de l’incision et ils sépareront ensemble le colon. Le jeune médecin parle ensuite de l’examen des reins qu’il faut effectuer. Arizona lui coupe la parole pour préciser que cet examen est nécessaire pour être sûr que les reins sont intacts et qu’ils fonctionnent. Comme son collègue lui fait remarquer que c’était implicite, elle répond sèchement qu’elle n’en a rien à faire. Elle attend de lui qu’il le dise clairement. Derek échange un regard entendu avec Callie. Richard y va également de son petit commentaire. Il dit à Alex qu’Arizona est sérieusement remontée. Alex est étonné que Richard soit là ce jour-là. Il croyait qu’il était en congé. Richard lui fait remarquer qu’il ne verra plus d’opération comme celle-ci. Il a entendu dire qu’Alex était chargé de la phase pendant laquelle il faudrait retourner les bébés. C’est une phase qui peut s’avérer critique. Alex se sent-il prêt ? Le jeune homme assure que oui. Pendant ce temps, Arizona continue d’accabler son jeune collègue de reproches. Il a oublié de cautériser. Veut-il que l’enfant se vide de son sang ? Richard trouve qu’Arizona exagère. Il sait que cette intervention est son bébé mais là, elle cherche la petite bête avec tout le monde ? Elle va ruiner la confiance de ses assistants. Il conseille à Alex de ne pas se laisser faire quand viendra son tour, parce que si la phase de retournement des bébés se passe mal, c’est lui qu’Arizona blâmera et cela sera noté dans son dossier et compromettra ses chances de réussite. Lorsque Derek demande à Alex de se rendre auprès d’Arizona pour répéter sa procédure, le jeune homme est tout chamboulé. Il est mal à l’aise et si hésitant qu’Arizona s’inquiète. Est-il prêt ? Alex répond que oui d’une voix mal assurée tout en lançant des regards inquiets en direction de Richard.

Dans la salle d’attente, Lexie donne quelques explications aux très jeunes parents des fillettes qui font l’objet d’autant de précautions. L’opération est délicate. Etant donné que les bébés ont une incision ouverte, elles doivent rester dans un environnement stérilisé. Il faut également s’assurer qu’elles restent intubées et sous moniteurs. Il va falloir également veiller à ce que les intraveineuses et autres fils ne s’emmêlent pas. Pour que les parents comprennent mieux ses propos, elle leur demande d’imaginer qu’ils doivent changer la batterie de leur voiture alors que celle-ci roule à toute allure sur l’autoroute. Se rendant compte du caractère quelque peu inapproprié de sa comparaison, elle se corrige. Evidemment, il ne s’agit ni d’une voiture ni de batterie, mais de leurs bébés. Elle est désolée d’avoir choisi une si mauvaise image. Le père la rassure. C’est la première fois qu’il a vraiment compris ce qu’elle disait. La mère veut connaitre les conséquences qui découleraient d’un problème durant la phase de retournement des bébés. C’est le père qui lui donne la réponse. Tout sera foutu. Lexie les rassure. Cela fait des semaines que les médecins se préparent et répètent l’intervention. Ils sont fins prêts.

Une chance que les parents ne voient pas ce qui se passe en salle d’opération. Alex et Arizona ont saisi les poupées qu’ils maintiennent en l’air en se disputant âprement, Arizona reprochant à son assistant de trop se dépêcher et d’être en avance de deux étapes sur elle. Il n’est pas d’accord. Tant que son bébé sera au-dessus du sien, tout ira bien. En cas contraire, les bébés iront tout droit à la morgue. Cristina et Meredith semblent amusées par leur échange. Owen félicite les deux belligérants. Maintenant les plaies de la petite fille prénommée Brandi sont exposées et la petite Andi a manqué d’oxygène pendant une minute. Arizona demande la permission de recommencer. Owen refuse. Ils n’en ont pas le temps. Ils doivent encore s’entrainer pour pouvoir enfin réussir cette phase. Arizona et Alex reposent les poupées avec rage tandis que la prochaine équipe, Derek et Callie, s’approche de la table. Derek annonce qu’ils vont devoir atteindre et séparer en deux le canal spinal. Pendant ce temps, Meredith discute avec Alex de ce qui vient de se passer. Lui et Arizona étaient deux catastrophes ambulantes. Ils ont presque tué les deux poupées. Alex est certain de pouvoir réussir si seulement Arizona voulait bien lui faire confiance. Bailey entre dans la salle et regarde autour d’elle. Apercevant Meredith, Bailey la hèle et lui demande de venir avec elle en salle n°2. Meredith la rejoint sans aucun enthousiasme. A la sortie de la salle, elle est très surprise d’entendre Bailey lui annoncer qu’elle va lui confier quelque chose sur sa vie privée. Pourtant elle estime que celle-ci ne regarde en rien la jeune femme. D’ailleurs le fait qu’elle sache des choses sur la vie privée de Meredith est une des plus grandes peines de son existence. Et le fait que Meredith va savoir des choses sur elle est bien pire mais elle ne voit pas d’autres moyens de s’en sortir. Elle explique donc à Meredith qu’elles vont devoir pratiquer une intervention avec le Dr Warren. Il se trouve que Bailey et lui sont proches. Ça, tout le monde le sait, fait remarquer Meredith qui semble comprendre de moins en moins ce que sa supérieure attend d’elle. Bailey préférerait qu’elle fasse semblant de ne pas être au courant. Meredith feint donc le plus grand des étonnements. Bailey poursuit. Durant l’intervention, le Dr Warren va vouloir discuter de choses personnelles, ce qu’elle ne veut pas. Donc, pour l’en empêcher, elle a l’intention de parler beaucoup à Meredith de l’intervention et elle attend d’elle qu’elle lui pose beaucoup de questions. Vraiment beaucoup ! Et si Ben arrive malgré tout à parler de choses personnelles, elle veut que Meredith fasse semblant de ne plus savoir se servir d’un scalpel et qu’elle appelle à l’aide. Meredith fronce les sourcils. Est-ce que Bailey vient de l’exclure d’une intervention comme on n’en fait qu’une seule fois dans sa vie juste pour l’utiliser comme tampon entre elle et son petit ami ? Bailey la regarde sévèrement en lui demandant de ne pas user d’un tel langage avec elle. Elle rentre dans la salle n°2. Meredith ne peut que la suivre.

Dans l’autre salle, ce sont toujours les répétitions. Alors que Callie signale que Derek a réussi la séparation du canal spinal, le bipeur de Cristina sonne. Owen se rapproche de sa femme qui lui annonce qu’elle doit rejoindre Teddy. Owen est dépité. Cela fait deux semaines maintenant. Cristina a besoin de souffler un peu, et Teddy aussi. Cristina répète froidement qu’elle doit s’en aller et quitte aussitôt la salle. Derek prévient qu’il se prépare à séparer complètement les enfants. Arizona s’avance et lui demande d’un ton sec ce qu’il en est des complications. Que se passera-t-il s’il y a une hémivertèbre ou un syndrome attaché de cordon ? Derek lui répond sur le même ton sec qu’ils aviseront lorsque le cas se présentera. Owen tente de mettre fin à la discussion mais Arizona insiste. Pourquoi ne pas en discuter immédiatement ? Owen lui fait remarquer qu’il lui a demandé d’arrêter mais elle ne l’écoute pas. Elle veut avoir sa réponse. Derek lance un regard à Owen qui se montre plus autoritaire. Cela suffit ! Ils ont fini de s’entrainer. Ils ont répété leur partie d’intervention pas seulement dans cette salle, mais ils l’ont fait aussi sous la douche ou quand ils étaient dans leurs voitures, sur le chemin du travail. Ils sont prêts. Ils savent ce qu’il faut faire. Maintenant il ne leur reste qu’à le faire. Tout le monde se précipite pour remettre la salle en ordre et la préparer pour la véritable intervention.

Des infirmières font entrer les petites patientes dans la salle et Owen les présente à toute l’équipe. Voila Andi et Brandi Edwards. Il est temps de leur donner une nouvelle vie. Derek, Callie et Arizona regardent les petites filles avec beaucoup d’émotion. Les bébés commencent à pleurer. Commençons le spectacle, annonce Owen. Les équipes se mettent en place.

Mark et Jackson se font face pour faire leur partie d’intervention. Mark demande à Jackson s’il est prêt. Le jeune homme lui fait remarquer qu’il est déjà en avance d’une étape sur lui. Mark croit comprendre que son protégé veut faire la course, ce qui contrarie fortement Arizona. Mark se tourne vers Derek et lui demande si Meredith et lui ont apprécié la soirée de la veille. C’est le cas de Julia en tout cas. Derek assure qu’eux aussi. Tandis qu’Arizona demande à Jackson de ralentir, Derek essaie de revenir à l’intervention mais Mark veut savoir si Meredith a dit quelque chose concernant sa petite amie. Elle l’apprécie, selon Derek. La conversation indispose fortement Lexie. Mark veut maintenant connaitre l’impression de Zola. Est-ce qu’elle aussi aime bien Julia ? Bien sûr, affirme Derek. Il se retourne vers les autres personnes et leur demande qui parmi eux a déjà rencontré Julia. Que ceux qui l’apprécient lèvent la main. Des mains se lèvent et Derek feint de les compter. Excédée, Lexie annonce qu’elle va rejoindre les parents pour les tenir au courant et quitte la salle. Jackson et Mark se surveillent discrètement pour voir celui qui va le plus vite. Arizona le remarque et les accuse de faire la course. Mark proteste. Comme Arizona recommence à argumenter qu’ils répètent tout cela depuis des mois et que maintenant les deux hommes mettent l’intervention en péril à cause de jeux stupides, Owen l’interrompt. Elle s’occupe de son équipe et lu du reste. Tout à coup, Jackson se lève en criant qu’il a terminé. Mark lève les deux mains et annonce qu’il a gagné, avant d’ajouter qu’ils sont prêts pour la résection du colon. La scène semble amuser Owen. Mark propose à Jackson de l’accompagner à la cafétéria. Jackson est d’accord à condition qu’ils fassent la course jusque là. Ils sortent de la salle en courant tandis qu’Owen demande à la seconde équipe de les remplacer.

Dans la salle n°2, Meredith pose des questions à Bailey, comme convenu. Ben lui demande des nouvelles de Zola. Meredith le remercie avec effusion et explique avec un bonheur évident que l’enfant va très certainement faire prochainement ses premiers pas. Ben trouve ça génial. Est-ce que Zola va à la crèche de l’hôpital ? Meredith confirme. Zola aime beaucoup y aller. Ben semble apprécier l’idée que toute la famille se trouve dans le même immeuble. Tout le monde y gagne. Derek aime Meredith qui l’aime en retour. Ils peuvent se voir au travail et chez eux. Meredith comprend alors qu’elle s’est laissé embarquer sur un terrain glissant, ce que lui confirme le regard de Bailey, qui est sur la défensive. Comme Ben s’apprête à s’adresser à son amie, Meredith s’empresse de poser quelques questions des plus basiques sur l’intervention. Ben n’est pas dupe. Il ironise sur le fait qu’il est heureux d’avoir échangé l’intervention sur les sœurs siamoises pour celle-ci. On y apprend tant de choses intéressantes ! Bailey lui fait remarquer qu’il y a une certaine beauté dans les principes de base. Il réplique qu’il y a de la beauté aussi dans le fait de partager un bol de céréales Meredith lui coupe la parole pour annoncer qu’elle a oublié comment on faisait un certain type de sutures. Bailey la rassure. Il n’y a pas de honte à avoir. Aucune question n’est stupide. Pas sûr de ça, grogne Ben à qui Bailey décoche un regard noir.

Cristina entre dans la salle où Teddy est en train d’opérer un patient avec April. Celle-ci demande à Teddy si elle doit céder sa place à Cristina. Teddy lui coupe sèchement la parole. Non. April insiste. Si c’est ce que Teddy veut, pas de soucis. Elle-même pourrait peut-être se rendre utile dans l’opération des sœurs siamoises. Teddy lui demande de se taire avant de s’adresser à Cristina. Celle-ci veut savoir si elle doit commencer depuis le début. Teddy confirme. Cristina commence alors à raconter – et l’on comprend que c’est loin d’être la première fois - l’opération d’Henry dans les moindres détails. Elle explique que la bronchoscopie lui a permis rapidement de repérer la tumeur. Celle-ci avait déjà été supprimée à 80% lorsque l’hémorragie s’est déclarée. Des caillots de sang ont bloqué le bronchoscope. Cristina a nettoyé l’appareil. Mais l’hémorragie était trop grave. Richard a décidé d’inciser pour tenter de trouver la source de l’hémorragie. Henry est entré en brachycardie. C’est là que Cristina a compris que la tumeur avait abimé l’artère pulmonaire. Henry a fait un arrêt. Malgré tous les soins qui lui ont été apportés, il a perdu plus de la moitié de son sang. Richard et elle ont donc compris que le cœur ne pourrait plus redémarrer. Ils n’ont plus pu que prononcer l’heure du décès. Pendant qu’elle parlait, April n’a pas caché qu’elle était horrifiée, alors que Teddy est toujours restée maitresse d’elle-même. Lorsque Cristina termine son récit en donnant l’heure du décès, Teddy ferme les yeux durant quelques secondes. Quand elle les rouvre, c’est pour demander à Cristina de recommencer. La jeune femme obéit en utilisant exactement les mêmes termes. Le malaise d’April va grandissant.

 Dans la salle n°2, Bailey tente de décourager Ben en évoquant les problèmes qui peuvent naitre pour un couple qui travaille dans la même entreprise. Et pour cela, elle a pris Meredith en exemple, argumentant que cette dernière se sentait tellement en confiance parce que justement elle travaillait avec son mari qu’elle a été amenée à prendre certaines libertés avec l’essai clinique de celui-ci. Maintenant leurs carrières ne seront plus jamais les mêmes. Meredith préférerait en revenir à l’intervention en cours et pour ce faire, elle pose encore une question sur la façon de faire. Cette fois Bailey lui demande de réfléchir avait d’insister sur le fait qu’il est bon de maintenir certaines limites, afin que la vie privée ne soit pas détruite comme celle du Dr Grey ici présente. L’intéressée fait savoir que sa vie est plutôt géniale maintenant. Bailey lui ordonne de se taire. Personne ici ne s’intéresse à sa vie. Ben veut savoir qui est la dernière personne que Meredith voit le soir, avant de s’endormir. Meredith élude la question en parlant de chirurgie mais Ben insiste. Meredith se voit contraindre de répondre. Derek Shepherd, dit-elle après avoir échangé un regard avec Bailey. Ça doit être super, conclut Ben avant de reprendre sa place.

Lexie explique aux parents d’Andi et Brandi que les chirurgiens sont en train de séparer le colon. … Le père veut savoir s’ils ont déjà procéder au retournement des enfants. C’est la prochaine étape, lui apprend Lexie. Stressé, le papa des enfants annonce qu’il a besoin de sortir et demande s’il y a un bar dans le coin. Lexie lui répond qu’il y en a un de l’autre côté de la rue. Restée seule avec le médecin, la mère, Gretchen, certifie que son copain n’est pas un alcoolique si c’est à ça que Lexie pense. Il a un bon travail avec certains avantages. Comme la chirurgienne assure qu’elle ne posait aucun jugement, Gretchen lui dit qu’elle est sûre du contraire parce que c’est ce que tout le monde pense, à savoir qu’elle est tombée enceinte par accident et que maintenant ils sont coincés avec des enfants dont ils ne savent pas s’occuper. Elle suppose que les médecins ont fait des paris sur le temps qu’allait durer leur couple et sur le fait qu’une autre mère devrait finir par élever les enfants. Elle veut que Lexie sache que tout cela n’est qu’une fausse impression. Lexie peut dire aux médecins qui sont en train d’opérer les bébés, que Gretchen et son copain s’aiment vraiment et qu’ils ont désiré leurs filles. Ils comptent  bien rester ensemble et sont prêts à tout pour sauver leurs enfants, même à accepter la charité de l’hôpital, même à rester assis en face d’un médecin qui les juge. Lexie assure que ce n’est pas le cas. Elle pensait simplement qu’ils avaient de la chance d’être auprès de la personne qu’ils aiment.

Arizona se retrouve face au jeune médecin avec lequel elle a répété quelques heures plus tôt et elle se montre toujours aussi désagréable avec lui. Elle ne veut pas écouter ses propositions et lui impose de faire ce qu’elle veut. Son attitude étonne autant qu’elle agace Callie. Owen intervient en mettant Arizona en garde. Ils vont bientôt devoir retourner les enfants et il  est hors de question de reproduire la scène du matin. Après avoir échangé un regard avec Richard, Alex va se mettre à côté d’Owen pour lui parler. Il avoue être un peu nerveux. Ils ont déjà répété plusieurs fois le retournement et cela s’est toujours très bien passé. Mais aujourd’hui, Arizona ne fait plus confiance à personne. Owen lui demande d’aller droit au but. Alex affirme ne pas vouloir que les choses foirent. Ils ne peuvent pas faire autrement que d’être parfaits. Owen lui demande s’il se sent mal à l’aise de poursuivre l’intervention avec Arizona. Owen estime que la chirurgienne mettrait n’importe qui mal à l’aise. Owen n’a pas besoin d’en entendre plus. Il a compris où Alex voulait en venir. Au grand étonnement du résident, il demande à la cantonade qui veut remplacer le jeune homme pour le retournement. Richard lève aussitôt le doigt. Dégouté, Alex se rend compte qu’il s’est fait avoir.
Arizona demande à Richard s’il est sûr de vouloir faire ce qui va suivre. Il lui résume la procédure à suivre. Lexie revient dans la salle et est surprise de voir Alex regarder cette partie de l’intervention plutôt que de la pratiquer. Comme elle s’en étonne, il lui explique que Richard lui a volé son intervention. Lexie est choquée. Richard ne s’est pas entrainé alors qu’Alex oui, et depuis deux semaines. Enervé, Alex lui suggère de le rappeler à Richard. Ce qui contrarie la jeune femme, c’est qu’elle vient de dire aux parents que le médecin qui allait s’occuper de leurs bébés s’était entrainé. Elle s’interrompt lorsqu’Arizona commence le décompte avant qu’elle et Richard ne retournent les enfants. Le stress est à son comble dans la salle mais tout se passe bien. Alex enrage. Il espérait que Richard laisse tomber son bébé sur l’autre et que celle-ci passe le reste de ses jours dans un fauteuil roulant. Comme Lexie le regarde avec horreur, il précise qu’il ne veut aucun mal aux enfants, il est juste énervé par rapport aux agissements de Webber. Lexie le traite de monstre tandis que toute la salle applaudit Richard et Arizona. Rassurée, Lexie se détend et s’en va après avoir reproché une dernière fois sa conduite à Alex.

Cristina répète pour la énième fois la façon dont Henry est décédé. Après qu’elle ait encore donné l’heure de la mort, Teddy lui demande des explications sur la tumeur. Cristina ne peut que dire qu’elle avait abimé l’artère pulmonaire. Au grand dam d’April qui n’en peut plus, Teddy veut que Cristina lui dise comment elle a su que la tumeur avait abimé l’artère. Cristina dit que l’artère était trouée. Teddy s’étonne. L’a-t-elle vue ? Cristina répond qu’elle l’a senti. Teddy ne semble pas convaincue par ce qui ne ressemble qu’à une impression. Cristina précise calmement qu’elle n’a pas agi à l’aveugle. Elle savait ce qu’elle faisait. Elle a perçu les dégâts avec ses doigts. Teddy veut savoir comment elle peut en être aussi sûre sans l’avoir jamais vu. Quelque peu énervée, Cristina se défend. Elle a suivi le parcours de l’artère jusqu’à ce qu’elle sente le trou. Teddy qui, malgré tout, reste concentrée sur son intervention demande à April de pratiquer une biopsie avant de refermer le patient. Cristina insiste. Elle n’aurait pas prononcé le décès d’henry sans être certaine qu’il n’y avait plus rien à faire pour le sauver. Teddy lui demande de reprendre son récit depuis le début. Cristina obtempère. April semble à bout de forces.

L’intervention de Bailey est terminée. Meredith lui remet le dossier complété de la patiente. Elle demande ensuite l’autorisation de quitter la salle jusqu’à l’arrivée du prochain patient. Paniquée à l’idée de se retrouver seule avec ben, Bailey invoque le fait que le prochain patient sera là dans moins d’une demi-heure. Meredith assure qu’elle a largement le temps de partir et de revenir. Bailey lui reproche de vouloir aller manger un sandwich au risque de devoir après se plaindre de la longue file qu’il y avait à la cafétéria. Meredith sait que tout cela n’est qu’un prétexte. Ben est un gars sympa. Bailey pourra très bien se passer d’elle pendant 30 minutes. Ben ne va pas la mordre. Meredith est à peine sortie de la salle que l’anesthésiste se rapproche de son amie pour lui dire qu’elle peut peut-être fuir mais pas se cacher. Elle comprend qu’elle ne pourra plus échapper à la discussion. Elle trouve que ce qu’ils sont en train de vivre est bien. Elle ne comprend pas pourquoi il veut précipiter les choses et les compliquer, au risque de tout détruire. Il lui fait remarquer qu’ils ne sont plus des enfants. Sa vie, c’est ce qui se passe maintenant. Pas dans dix ans ou cinq, ni même dans quatorze respectables mois. C’est maintenant et il veut partager avec elle chaque matin, chaque midi et chaque soir. Si ce n’est pas ce qu’elle veut, il devra en déduire qu’ils ne sont pas faits l’un pour l’autre. Elle proteste. Cela ne fait que deux semaines qu’ils se sont remis ensemble. Elle ne peut pas… Il lui coupe la parole. Il suppose qu’il vient d’avoir sa réponse. Il s’éloigne et elle cherche à le retenir en répétant que ça ne fait que deux semaines qu’ils sont à nouveau ensemble. Il sort de la pièce.

Meredith arrive dans la galerie avec Zola pour regarder la fin de l’intervention sur les sœurs siamoises. Elle y retrouve ses camarades et les invite à regarder le visage de Zola, sous entendu, ont-ils déjà vu plus beau que ça ? April, Jackson et Alex sourient. Meredith veut avoir l’avis de Cristina qui, sans un regard pour l’enfant, répond qu’elle est super mignonne avant d’inviter son amie à s’asseoir pour regarder l’intervention. Sa fille sur les genoux, Meredith confie à Cristina qu’elle vient de passer deux heures à écouter Bailey lui dire à quel point sa vie était merdique. Mais franchement, il suffit de regarder le visage de Zola pour savoir que ce n’est pas vrai. Elle s’adresse ensuite à l’enfant. Eh oui, c’est papa là en bas. Il est en train de réparer un myéloméningocèle (forme la plus grave de spina bifida). Est-ce que Zola sait prononcer ce mot ? Alex lâche que Richard est un con. Choquée, April et Cristina lui demandent de surveiller son langage. Il y a un bébé ici, fait remarquer Cristina. Toujours plein de rancœur, Alex estime que Richard prétend être aimable et aussi triste à cause de sa femme Alzie qui est à la maison. Il se permet de dispenser des conseils sous prétexte qu’il a pratiqué la chirurgie durant un demi-siècle. Eh bien, vous savez quoi ? Yoda là en bas est le pire requin de tous ! Ce type est dangereux et méchant. April se penche vers Cristina pour lui dire qu’à son avis, Teddy est la  méchante. C’est horrible ce qu’elle fait. Il y a quelque chose que Jackson trouve encore plus horrible, avoir un mari qui est mort. April n’est pas d’accord. Il ne se rend pas compte de ce qui se passe au bloc avec Teddy. C’est comme être dans une morgue. Alex fait remarquer que le mari de Teddy est mort sur la table d’opération. La vengeance est un plat qui se mange froid. Cristina leur demande d’arrêter, affirmant qu’elle peut faire face au comportement de Teddy. Meredith lui rappelle que cela fait deux semaines qu’Henry est décédé. Cristina doit en avoir assez. Son amie répond que ce n’est pas pire que la veille, ou le jour d’avant, ou le jour encore avant. Elle répète qu’elle peut gérer ça. Soudain, tout le monde se tait. La tension est montée d’un cran dans la salle d’opération parce que Derek a annoncé qu’il y a un kyste dermoïde spinal emmêlé autour de la colonne vertébrale. Arizona intervient pour dire qu’il faut absolument retirer ce kyste parce qu’il pourrait devenir malin. Callie et Derek en sont conscients. Comme Arizona commente encore les observations faites par Derek, Callie lui demande de se taire. Ils ont la situation en main. Mais Arizona n’arrive pas à se taire et fait remarquer que la procédure envisage par Callie risque de paralyser Brandi. Callie s’énerve. Personne n’en est plus conscient que Derek et elle. C’est pourquoi ils seront les seuls à pouvoir prendre une décision. Eux, pas Arizona ! Arizona veut répliquer mais le regard de sa compagne la fait taire. Excédé, Derek exige que plus personne ne dise un mot. Il veut le silence complet dans sa salle, à partir de maintenant.

Lexie tient compagnie à Gretchen lorsque le compagnon de celle-ci revient. Au rez-de-chaussée, il y avait un magasin qui vendait des vêtements et il a réalisé que les filles seraient bientôt séparées et que donc chacune aurait besoin de ses propres vêtements. Sous le regard attendri de Lexie, Gretchen ouvre le sac et en sort un robe à tutu et un body. Brandi devrait être la première à essayer la robe et ce serait ensuite le tour d’Andi, afin de déterminer à laquelle des deux cela irait le mieux. Emue, Gretchen dit à son copain qu’elle l’aime. Après que le jeune homme lui ait retourné le compliment, ils échangent un chaste baiser sur la joue avant de se jeter l’un sur l’autre pour un baiser nettement plus passionné, et ce sous le regard d’abord surpris puis effaré de Lexie. Elle reçoit un message sur son bipeur et, espérant que cela va calmer les parents, leur annonce que les médecins s’apprêtent à séparer leurs filles. Mais rien n’y fait.

Derek annonce qu’il va pratiquer la dernière incision. Après quelques secondes, Callie confirme : la séparation est complète. Les applaudissements éclatent mais Derek y met directement fin. C’est trop tôt. Il faut d’abord vérifier que toutes les fonctions motrices sont intactes. Il demande à un collègue de lancer les stimulations. Si la jambe de la petite Andi s’agite légèrement, il n’en va pas de même pour sa sœur. Callie regarde Derek avec inquiétude. Le chirurgien demande au technicien d’augmenter l’intensité des stimuli. Brandi n’en réagit pas plus pour autant. Derek frotte les doigts contre la plante des pieds de la petite, en vain. Le stress est maximum, autant dans la salle que dans la galerie. Les stimuli se font plus forts et enfin, le pied de Brandi remue, à la plus grande joie de tous. Cette fois, les applaudissements peuvent éclater. Même Zola manifeste sa joie. Owen félicite ses médecins. Les deux bébés sont séparés et Brandi est emmenée dans une autre salle pour finaliser son opération, tandis que Derek, Callie et leur équipe restent pour s’occuper de Andi. Owen rappelle q à ses médecins que la route est encore longue. Il reviendra près d’eux pour voir comment ça se passe.

Owen interroge Mark au sujet d’Andi. Le chirurgien semble très satisfait de la façon dont il a géré les choses. Il voudrait savoir s’il en va de même pour Jackson. Owen change de salle et interroge Jackson qui, pour sa part, n’a même pas encore commencé. D’ailleurs, il demande à être bipé lorsque son tour d’intervenir sera arrivé. Il est à peine sorti que l’alarme du moniteur signale un problème. Arizona découvre que le rein de l’enfant est complètement nécrosé. Brandi montre tous les signes d’une défaillance rénale. Owen ne comprend pas. Le rein était tout à fait sain avant. Arizona suppose que quelque chose s’est produit pendant qu’ils vérifiaient la fonction de l’approvisionnement sanguin. Elle craint que le rein ne puisse être sauvé.

 Lexie a informé les parents. Gretchen est hébétée. Elle ne comprend pas vraiment ce qui se passe. Lexie lui explique qu’il y a parfois des complications lors d’une intervention. Stressée, la maman affirme s’en prend à Lexie. Elle ne voulait même pas de cette opération. Ce sont eux, les médecins, qui les ont convaincus en affirmant qu’ils allaient réussir. Le père, qui semble perdu, demande à Lexie ce qu’elle est en train d’essayer de leur dire. C’est sa compagne qui lui explique. Ce que Lexie est en train de leur dire, c’est que leur magnifique petite fille qui était en parfaite santé a commencé la journée en partageant trois reins avec sa sœur et maintenant il ne lui en reste plus qu’un qui ne fonctionne même pas, ce qui veut dire au final qu’elle n’a plus du tout de rein ! Le père veut savoir si cela peut être soigné. Est-ce que Brandi va s’en sortir ? Lexie se voit contrainte de reconnaitre qu’on ne peut encore rien affirmer. Pour le moment, ils ne peuvent faire qu’attendre. Les parents sont ravagés.

Cristina attend dans une salle d’opération. Teddy entre en poussant une civière sur laquelle repose un jeune homme de 17 ans qui a été blessé par balles à la poitrine. April espère que Cristina va participer à l’intervention mais Teddy ruine immédiatement ses espoirs et April comprend qu’elle va devoir une fois encore écouter à l’infini le récit détaillé de la mort d’Henry. Après s’être lavé les mains, Teddy revient dans la salle. Sur le simple prononcé de son nom, Cristina recommence son rapport.

Bailey, Meredith et Ben sont également de nouveau en salle d’opération. Ben demande à Meredith comment s’est passé son déjeuner. En regardant Bailey, elle explique que finalement, il n’y avait pas de file à la cafétéria, de sorte qu’elle a pu manger un sandwich, passer du temps avec sa fille, voir son mari et observer une intervention révolutionnaire, et de revenir à temps pour faire son boulot. Ben a l’impression qu’elle a tout ce qu’elle désire et Meredith est du même avis que lui. Bailey estime qu’on a assez parlé du déjeuner. Il est temps maintenant de penser à refermer le patient. Ben proposerait volontiers de prendre un verre pour fêter l’évènement, mais il a compris qu’il n’y avait aucune place pour la joie dans la vie de Bailey. Elle lui demande si c’est un crime de vouloir rester concentrée sur son travail. Parce que si c’est le cas, elle lui présente ses excuses. Mais le fait est qu’elle aime se concentrer tel un laser. C’est cette concentration qui lui évite de commettre des erreurs. C’est la raison pour laquelle ses patients survivent aux interventions. Elle n’est ni laxiste ni négligente. Une infirmière annonce qu’il manque une éponge. Meredith regarde tout autour d’elle. Ben fronce les sourcils en voyant tous les assistants en train de compter les éponges. Bailey, qui n’a rien remarqué ni entendu, reproche à son ami d’avoir voulu la distraire en parlant de déjeuner, et d’avoir réussi d’ailleurs à distraire Meredith. Mais heureusement, elle, elle est restée concentrée pour deux. Meredith attire son attention sur le fait qu’une éponge a disparu. L’infirmière confirme que cela fait trois fois qu’ils les recomptent pour toujours arriver aux mêmes résultats. Ils ont regardé partout excepté… Excepté où, demande Bailey. C’est Meredith qui lui suggère de chercher dans le corps du patient. Bailey comprend qu’au bout du compte, elle n’était peut-être pas aussi concentrée qu’elle le croyait.

Richard demande à Arizona si elle a bien évacué les caillots et si elle n’a remarqué aucune adhésion. Elle ne comprend pas. Les vaisseaux sont nets mais le rein est déjà mort. Richard suggère de pratiquer un pontage. Cela donne une idée à Alex. Et s’ils pratiquaient une transplantation de reins ? Ils ont le donneur idéal dans la pièce voisine. L’autre bébé a deux reins qui fonctionnent. Elle peut en donner un à sa sœur. Après tout, elles se partageaient déjà les trois reins. Par après, il n’y aura même pas besoin de donner des médicaments anti-rejets, puisqu’il s’agit de vraies jumelles. L’idée qu’un bébé sauve la vie de l’autre séduit Owen. Arizona demande à Alex de tout organiser, puisque c’est son idée. Le jeune homme sort de la salle en courant, sous le regard quelque peu envieux de Richard.

Lexie a emmené les parents à la sortie du bloc afin qu’ils puissent voir Andi avant qu’on l’emmène aux soins intensifs. Le père ressent une impression étrange en découvrant son enfant qui n’est plus collée à l’autre. Gretchen demande où se trouve leur autre fille. Elle a beaucoup de mal de voir l’une sans l’autre. Lexie ne sait que répondre. Gretchen panique et son copain la rassure. Brandi ira bien. Les deux vont s’en sortir. Alex surgit pour annoncer que le bébé doit retourner en salle d’opération. Andi va devoir donner un rein à sa sœur. Il explique que le rein de Brandi est mort et que cela met en danger les autres organes, notamment le cœur. Gretchen commence par s’opposer à l’idée de la transplantation mais le père donne son consentement. Alex ne perd pas de temps pour emporter l’enfant. Gretchen éclate en sanglots. Elle ne veut pas perdre ses deux filles. Lexie semble aussi désemparée que les parents.

C’est Owen qui prélève le rein d’Andi et le remet à Alex afin qu’il l’apporte à l’autre équipe pour la greffe. Arizona l’invite à se préparer pour participer activement à l’intervention. Richard comprend qu’il ne sera pas de la partie.

Cristina répète et répète encore comment elle a tenté de sauver la vie d’Henry. Teddy insiste pour qu’elle lui parle de la tumeur. Qu’a-t-elle senti avec ses doigts ? Un trou dans l’artère pulmonaire. Elle en est certaine, parce qu’elle a mis dedans. Teddy veut que Cristina lui garantisse qu’elle en est sûre à 100%. A bout de nerfs, April craque et crie que Cristina a déjà dit qu’elle en était sûre. C’en est assez maintenant ! Il faut que Teddy arrête. Elle ne peut pas continuer. Henry est parti ! Elle en est vraiment désolée mais Henry n’est plus là et tout ceci ne le fera pas revenir. Alors, elle la supplie d’arrêter. Après l’avoir regardée froidement, Teddy lui demande si elle va bien ou si elle a besoin de temps pour se ressaisir. Cette fois, April n’ose plus répliquer. Elle secoue timidement la tête. Teddy regarde Cristina qui certifie être certaine à 100% que l’artère avait été transpercée par la tumeur, avant de reprendre le récit de l’intervention jusqu’à la mort d’Henry.

Richard rejoint Alex qui est en train de se préparer pour la transplantation. Il sait que le jeune homme a toutes les raisons d’être énervé contre lui. Il admet s’être joué de lui. Il voulait participer à cette intervention. Alors il a cherché le maillon le plus faible et c’était Alex. Celui-ci répond qu’il fera plus attention la prochaine fois. Cela ne console pas Richard qui sait qu’il a empêché le jeune homme de vivre le moment pour lequel il s’était tant préparé. Richard est conscient d’avoir mal agi. Il a été pathétique. Mais il n’est plus qu’un vieil homme qui a agi sous l’effet de la peur. Un jour, on arrive à un moment dans sa carrière, dans sa vie, où l’on réalise que l’on a eu plus de hier que l’on n’aura de demain. C’est difficile de l’accepter. Et quand on la chance de pouvoir participer à une intervention telle que celle-ci, on se bat comme un tigre parce qu’on pense que cela va nous permettre de rester encore un peu dans le jeu. Alex estime qu’il ne devrait pas avoir peur d’être mis hors course. Richard pense au contraire que d’ici un an, peut-être deux s’il a de la chance, on le collera dans un bureau, dans une partie de l’hôpital ou personne ne va jamais. On lui donnera un travail inutile. On le laissera opérer deux fois par semaine afin qu’il puisse garder son titre de chirurgien. Voila ce qui arrive quand on arrive à un certain âge. C’est dans l’ordre des choses. Il trouve qu’il n’y a rien de plus humiliant. Alex est bien obligé d’admettre qu’il a raison. Parce qu’il a pitié de son ancien chef, il lui demande s’il veut pratiquer la transplantation rénale. Richard objecte qu’Arizona n’a pas besoin de deux chirurgiens pour ça. Alex lui cède volontiers sa place et que Richard se dépêche d’y aller avant qu’il ne change d’avis. Après lui avoir demandé s’il est certain de lui, Richard le remercie. Il commence à se laver les mains tout en ne cessant de jeter des regards à son collègue.

Dans la salle n° 2, on recompte les éponges. Une infirmière annonce que les résultats des radios viennent d’arriver et demande à Bailey de les examiner pour tenter de repérer l’éponge manquante. Bailey demande à Meredith de continuer à vérifier l’intérieur du patient. Celle-ci pense qu’il serait temps de refermer ce dernier. Il y a trop longtemps qu’il est ouvert. Bailey lui rappelle que des rapports vont bientôt être faits. Est-ce que Meredith veut vraiment que ceci y soit mentionné ? Elle l’invite à regarder une fois encore sous le foie. Meredith est certaine que l’éponge n’est pas sur le patient. Bailey soupire. Elle pensait lu avoir appris des règles simples pour tenter de résoudre un problème comme celui-ci. Vérifier et vérifier encore. On ne reste pas inactive quand la vie d’un homme est en danger. Excédée, Meredith lui annonce que l’éponge est collée sous une de ses chaussures. Incrédule, Bailey soulève un pied et découvre effectivement que l’éponge est collée à sa semelle. Concentrée comme un laser, se permet d’ironiser Ben avec un petit sourire narquois. Bailey le regarde comme un enfant pris en faute.    

Arizona remarque enfin que c’est Richard qui est en de pratiquer la transplantation plutôt qu’Alex. Elle veut en connaitre la raison. Richard avoue qu’il l’a manipulé. Karev ne comprend pas. Richard lui fait la leçon. Deux fois en un jour ! Cela s’est avéré plus facile que de prendre un bonbon à un bébé ! Au moins, le bébé tente de se défendre un peu. Il enlève le clamp et un jet d’urine jaillit, ce qui signifie que le rein fonctionne parfaitement. Tout le monde applaudit sauf Alex qui jette un regard noir à Richard.

L’opération de Teddy est terminée. La chirurgienne se lave les mains tout en écoutant Cristina lui décrire encore une fois le décès de son mari. Tout à coup, Teddy interrompt Cristina et termine la phrase à sa place. La tumeur avait perforé l’artère pulmonaire. Au fur et à mesure qu’elle parle, son souffle se fait de plus en plus court et elle commence à pleurer lorsqu’elle dit que Richard et Cristina ont compris qu’il n’y avait plus assez de sang pour permettre au cœur de redémarrer. C’est alors que Cristina a prononcé l’heure de la mort. C’est en chœur que les femmes la répètent : 20h52. Dans la salle d’opération, April, qui est en train de refermer le patient, comprend que Teddy ne demandera plus à Cristina de lui raconter l’intervention. Cristina fait part une fois encore de ses regrets à Teddy. En pleurs, Celle-ci la conjure de ne pas s’en vouloir. Elle a fait exactement tout ce que Teddy aurait fait. Elle a été une seconde elle-même. Elle a fait ce qu’il fallait. C’est tout simplement Henry qui est mort. Teddy éclate en sanglots. Les yeux de Cristina et d’April sont pleins de larmes.  

Bailey et Ben se retrouvent seuls dans la salle d’opération. C’est le moment idéal pour qu’elle lui fasse par de la raison de sa réserve à vivre avec lui. Elle était mariée, elle avait un enfant et elle était chirurgienne. Elle avait tout. Et puis tout a mal tourné. Elle a divorcé. Mais elle s’en est remise et puis elle a rencontré Ben. Mais un jour, il y a eu un coup de feu. Elle s’en est remise aussi et Ben est toujours là. Elle ne veut pas que tout explose encore une fois. Il comprend qu’elle ait peur. Il a peur lui aussi. Pourquoi n’auraient-ils pas peur dans la même maison ? Il trouve que leur situation n’est pas aussi compliquée qu’elle le prétend. Ils n’ont qu’à franchir les étapes l’une après l’autre. Elle pourrait commencer par laisser une brosse à dents chez lui. Demain, quelques paires de chaussettes. Une valise, ce week-end. Elle lui rappelle qu’elle a un enfant. Elle ne peut pas juste décider de déménager comme ça. Ben commence par faire celui qui l’ignorait puis il feint de se tromper sur le nom de l’enfant, avant de rappeler à Bailey qu’il a déjà rencontré son fils. Il sait sur lui des choses que même sa mère ignore, comme l’intérêt que le gamin manifeste pour les dinosaures. Il aime bien cet enfant. Il aime jouer avec lu. Il aime les dinosaures et les tranformers. Et surtout il aime Bailey. Alors il prend tout le package. Il sait pertinemment qu’elle ne viendra pas habiter chez lui sans son fils. Il sait qui elle est. Comme il se penche vers elle pour l’embrasser, elle recule et s’éloigne de lui. Il est perplexe. Elle ne va rien accepter de ce qu’il lui a demandé ? Elle lui rappelle que sa brosse à dents est dans son casier. Une étape à la fois. Elle sort avec un  petit sourire énigmatique. Lui a un grand sourire en réalisant qu’il vient de remporter une première victoire.

Callie se montre ironique quand Arizona lui dit que tout s’est bien passé aujourd’hui. Elle estime que sa compagne s’est comportée comme un monstre. Arizona n’est pas d’accord. Elle était juste un peu survoltée. Elle est certaine que les gens pensent qu’elle est très serviable. Elle annonce qu’elle va rendre visite aux jumelles avant de rentrer à la maison. Callie lui demande de mettre l’humidificateur dans la chambre de Sofia. Celle-ci semblait un peu enrhumée au matin. Elle suggère aussi à son amie de donner à l’enfant la couverture rose qu’un ami lui a offert. Sofia l’aime bien. Arizona n’est pas d’accord mais Calie ne la laisse pas s’exprimer, lui ordonnant de faire telle ou telle chose. Elle lui parle très sèchement avec un regard sévère. Arizona comprend enfin que sa compagne l’imite et admet enfin qu’elle s’est bien comportée comme un monstre. Un technicien de surface entre pour nettoyer la salle. Il propose à Callie de repasser plus tard afin de la laisser travailler en paix. Elle le rassure. Elle a terminé. D’ailleurs, elle a envie d’aller les voir les bébés avec Arizona. Les deux femmes partent ensemble avec de grands sourires.

C’est au tour de Brandi de partir aux soins intensifs. Richard demande ironiquement à Alex si tout va bien. Le jeune homme vide son sac. Ils sont dans un hôpital universitaire. Richard en a été le chef pendant vingt ans. Il est supposé enseigner son savoir aux résidents, pas de leur voler leurs interventions. Ce qu’il a fait n’était pas sympa ni juste. Richard estime qu’Alex a appris quelque chose aujourd’hui. Il est persuadé que le jeune homme n’a pas renoncé à l’intervention du siècle par simple bonté d’âme, ni pour lui faire plaisir. Ce n’est pas possible. Il conseille au jeune homme de surveiller ses arrières. Il se pourrait qu’il lui donne une autre leçon demain.

Lexie passe à côté de Mark et l’entend dire qu’il aurait aimé qu’elle soit auprès de lui aujourd’hui. Ravie, elle s’arrête et lui répond qu’elle aussi aurait aimé être avec lui. C’est alors qu’elle voit qu’il porte une oreillette et qu’en fait il téléphone à Julia. Interloqué, il ne sait plus que dire. Elle s’excuse de s’être méprise et prétend être fatiguée au point d’avoir des hallucinations auditives avant de s’éloigner à toutes jambes, avec l’impression de s’être ridiculisée. Mark comprend évidemment qu’elle était sincère quand elle lui a dit qu’elle aurait aimé être avec lui. Il est troublé. 

Derek explique aux Edwards que Brandi aura besoin de rééducation mais le fait est que ses jambes bougent à nouveau, ce qui est très bon signe. Owen fait entrer le lit d’Andi, de sorte que les jumelles soient réunies. Les parents s’émerveillent devant leurs petites filles, sous l’œil attendri de tous les médecins réunis.

Meredith et Derek sont enfin rentrés chez eux. Meredith tente de convaincre sa fille qu’il est l’heure d’aller dormir tandis que Derek, bien qu’exténué, allume la télévision pour regarder ce qu’il a filmé le matin même. Derek suggère à son épouse de faire marcher l’enfant pour la fatiguer. Meredith réplique qu’elle est bien trop fatiguée pour marcher. Elle rejoint son mari dans le fauteuil pour regarder le film. Derek a l’impression que Zola a grandi. Meredith est persuadée que leur fille ne va pas tarder à faire ses premiers pas, elle le sent au plus profond d’elle-même. Elle donne raison à Derek. Zola semble plus grande sur l’écran. Tout à coup, Meredith remarque que Zola avance vers la télévision sans doute attirée par son image. Elle avertir Derek qui, fébrile, se jette sur la caméra pour l’allumer et filmer ce grand moment. Mais il est trop nerveux et n’arrive pas à faire fonctionner l’appareil. Au moment où il y arrive enfin, Zola ne marche plus. Folle de joie, Meredith éclate de rire tandis que son mari se désole. Bon sang ! Il a manqué ça !

Voix off : Si seulement la vie était juste une répétition générale et que nous avions le temps de recommencer ! Nous devrions être reconnaissants de pratiquer et pratiquer tout le temps jusqu'à ce que nous y arrivions. Malheureusement, chaque jour de nos vies est une propre performance. Il semble que même lorsque nous avons la chance de répéter, et de se préparer et de pratiquer, nous ne sommes jamais tout à fait prêts pour les grands moments de la vie.