Titre français : Cas désespérés

Scénariste : Peter Nowalk

Réalisateur : Mark Jackson

Diffusion Etats-Unis : 19 janvier 2012 sur ABC

Diffusion France : 29 mai 2013 sur TF1

 

Voix off : "Il n’y a plus rien que nous puissions faire pour vous." Ce sont les derniers mots qu’un chirurgien a envie de dire à un patient. Abandonner n’est pas facile pour nous. Alors nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour ne pas en arriver là. Pour des chirurgiens, "cause perdue" veut seulement dire "essayer un peu plus fort". 

 

Derek et Lexie examinent les clichés du scanner d’un de leurs patients. Lexie rappelle à Derek que huit chirurgiens ont déclaré que la tumeur était inopérable. Même la clinique de Cleveland qui, pourtant est spécialiste de ce genre de cas, a rendu le même verdict. A la vue des images, Derek comprend pourquoi. Il lance une pièce de monnaie à Lexie. Pile, ils feront l’intervention. Face, ils s’abstiendront. Interloquée, Lexie le traite d’insensé. Il lui explique qu’il a une impression qui vient du plus profond de lui-même que lorsque la pièce est dans les airs, ce qu’il veut va s’y afficher. Amusée, Lexie lance la pièce.

Dans sa cuisine, Meredith met la dernière main à un gâteau d’anniversaire tandis que Zola est sagement assise dans sa chaise haute. Jackson vient s’installer à la table pour prendre son petit déjeuner. Il regarde le gâteau d’un air critique. Meredith est dépitée parce qu’elle vient de rater la décoration. Jackson est sceptique quand à l’inscription qui apparait sur le gâteau. Gag Zola, qu’est-ce que ça veut dire ? Meredith proteste. Ce ne sont pas des G mais des Y. Elle a écrit Yay Zola ! (Youpie Zola). Jackson lui fait remarquer qu’une personne normale aurait écrit "joyeux anniversaire". Meredith réplique qu’elle n’aurait pas pu mettre autant de lettres sur le gâteau. April arrive dans la cuisine et se plaint du fait qu’une personne a utilisé ce qui lui restait de déodorant. Elle aimerait savoir qui c’est. Une inconnue, qui était en train de fouiller dans le frigo, se relève pour dire qu’elle est sans doute la coupable. Elle s’en excuse mais cette nuit, elle a fait beaucoup d’exercices en quelque sorte. Devant le regard un peu effrayé d’April, Jackson se sent obligé de préciser qu’il n’a rien à voir avec cette fille. C’est au tour d’Alex d’arriver dans la voisine. Il réclame du café avec une voix d’outre-tombe. Ils viennent  juste de tomber à court, lui annonce Jackson. April proteste. Ce n’est pas possible ! Elle en acheté il y a seulement trois jours. L’inconnue lui apprend qu’il n’y a plus de jus d’orange non plus. Alex remarque alors sa présence et s’étonne qu’elle soit toujours là. La jeune femme répond qu’elle était sur le point de partir quand elle a vu les jolies joues de Zola. Trop mignonne ! En la voyant se pencher pour prendre sa fille dans les bras, Meredith se précipite. Hors de question qu’on touche Zola avec des mains dont on ne sait pas où elles ont été ! April ironise sur le fait qu’Alex, lui, sait très bien ce que ces mains ont fait. Comme elle a une réunion avec Owen, Meredith doit partir. Elle s’en va après avoir rappelé que la fête pour l’anniversaire de Zola aura lieu à 20h et qu’elle compte sur ses amis pour ne pas être en retard. Alex signale discrètement à sa conquête qu’il dispose de 20 minutes avant de partir au travail. Alors est-ce qu’elle est partante pour un deuxième round ? Evidemment ! Restée seule avec Jackson, April lui dit qu’ils doivent déménager. Il ne semble pas convaincu.

Callie et Arizona sont dans l’appartement de Mark. La petite amie de ce dernier, Julia, est là aussi. Elle a coupé les cheveux d’Arizona qui se montre très satisfaite du résultat. Callie aussi, au point qu’elle demande à Julia de faire la même chose pour elle. Ce sera pour le lendemain, car Julia est attendue en salle d’opération dans une heure. Elle se tourne vers Mark et lui rappelle qu’ils se retrouveront à la fête d’anniversaire de Zola. Après avoir fait un bref câlin à Sofia qui est dans les bras de son père, elle embrasse Mark et lui dit qu’elle l’aime, ce à quoi il lui répond "à plus tard". Julia a à peine quitté l’appartement que Callie et Zola s’en prennent à Mark. A plus tard ? "Je t’aime aussi" aurait été une réponse plus appropriée. Mark n’est pas d’accord. Cela ne fait que trois mois qu’il sort avec Julia. C’est trop tôt pour les grandes déclarations d’amour. Callie n’est pas du tout convaincue. Pour elle, si Mark se montre soudain si prudent, voire frileux, vis-à-vis de sa nouvelle relation, c’est surtout parce qu’il a appris que Lexie et Jackson avaient rompu. Callie lui rappelle que tout est fini est lui et Lexie. Cette relation a vécu et a échoué ! Mark assure que cela n’a rien à voir avec Lexie. Arizona décide d’emmener Sofia à la crèche. Elle embrasse Callie en lui disant qu’elle l’aime. "Moi aussi" répond Callie en regardant Mark avec insistance.

Bailey accueille Richard à son arrivée à l’hôpital en le félicitant parce que ce jour-là va être un grand jour. Richard espère que tout le monde ne va pas en faire une affaire d’état. Néanmoins, il veut savoir ce que Bailey a prévu. Après tout, il va réaliser sa 10.000e intervention. Cela représente beaucoup d’opérations. Bailey lui apprend qu’elle a réservé la salle de conférence principale. Un photographe viendra prendre une photo pour le journal de l’hôpital. Il y aura un gâteau, le préféré de Richard, un Red Velvet avec du fromage. Il est énorme, l’équivalent de quatre gâteaux. Plusieurs collègues admiratifs feront un discours et on portera un toast avec du cidre. Une bannière rappellera ce dont il est question : "Félicitations, Dr Webber, pour votre 10.000e intervention !!!", avec trois points d’exclamation à la fin. Il y aura même des confettis ! Le programme convient tout à fait à Richard, à l’exception des confettis qui pourraient atterrir sur le gâteau. Les regards noirs s’échangent entre Bailey et Richard au moment où celui-ci entre dans l’ascenseur.

Meredith arrive au rendez-vous fixé par Owen et reconnait d’emblée qu’elle n’a pas passé beaucoup d’heures au bloc ces derniers temps. C’est dû au fait qu’elle a dû adopter de nouvelles ses habitudes à cause de Zola mais maintenant, tout va bien et elle est prête à reprendre le travail comme avant. Mais ce n’est pas pour lui reprocher son récent manque de pratique qu’Owen l’a fait venir. Il est inquiet parce qu’elle n’a pas encore choisi officiellement sa spécialité. Meredith argumente qu’il s’agit d’une importante décision et qu’elle doit y réfléchir. Owen lui rappelle qu’elle a laissé tomber la neuro, qu’elle a ensuite perdu son temps en gynécologie et qu’elle est la seule résidente de cinquième année à ne pas savoir où elle va. Selon lui, elle se disperse. Elle trouve qu’il exagère. Il lui demande pourquoi elle n’envisage pas la chirurgie générale. Elle a aidé Bailey dans son essai clinique sur le diabète. Elle a eu Richard comme mentor, sans parler de sa mère qui était l’un des meilleurs chirurgiens généralistes que le pays ait jamais vu. Avec un tel héritage, elle ne pourrait qu’être une chirurgienne géniale.

Cristina est ébahie par la vitesse à laquelle Teddy a réussi une intervention délicate. Teddy estime que c’est avant tout une question de chance. Cristina n’est pas du tout d’accord. Ce n’est pas une question de chance. Teddy a été tout simplement géniale ! Les deux femmes sont arrêtées par deux infirmiers qui ont souhaité manifester leur compassion envers la titulaire en lui préparant de bons petits plats. Pour l’une, une lasagne, pour l’autre, une tourte aux épinards. Teddy les remercie. Cela signifie beaucoup pour elle. Ne sachant qu’ajouter, les infirmiers prennent la tangente. Teddy se montre très ironique envers le cadeau qu’elle a reçu. Encore de la nourriture pour la veuve ! C’est comme si tout le monde estimait que manger va la consoler de la mort de son mari. Cristina lui enlève les plats des mains, en promettant de les mettre avec les autres. Elles n’ont fait que quelques pas quand elles croisent Owen. Il tente de nouer le dialogue avec Teddy en lui demandant comment s’est déroulée son intervention. Mais Teddy l’ignore ostensiblement et s’en va, après avoir dit à Cristina qu’elles se retrouveront en salle d’opération. Owen fait part de son dépit à son épouse. Celle-ci trouve des excuses à son amie qui est très occupée. Elles viennent juste de terminer une réparation de valve mitrale et Teddy a placé 25 agrafes en 10 secondes. Cristina n’avait jamais vu ça. Owen lui demande depuis combien de temps elle n’a plus dormi. Cristina prétend avoir fait une très longue sieste avant de reconnaitre qu’elle a pratiqué huit interventions dans les dernières 72 heures. Finalement le chagrin débordant de Teddy est la meilleure chose qui pouvait arriver. Le bipeur d’Owen sonne. Comme Cristina veut savoir ce dont il s’agit, l’annonce d’un trauma ou un problème administratif, Owen réplique que ça ne la regarde pas. Qu’elle rentre plutôt à la maison et qu’elle aille dormir ! Cristina comprend qu’il a été appelé pour un trauma et part en courant, après avoir mis les plats dans les bras d’Owen. Celui-ci donne les plats à une infirmière qui passait par là et se lance à la poursuite de son épouse.

Ils se retrouvent dans une salle d’examen où Teddy et un autre médecin, le Dr McQueen, sont en train de se disputer un patient qui a une barre d’acier plantée en plein cœur. Le Dr McQueen, qui est assisté par Alex, estime qu’il a priorité parce que c’est lui qui a été bipé pour s’occuper du patient. De plus, il a déjà prescrit divers examens. Teddy objecte qu’on ne doit pas appliquer la règle de "c’est celui qui a trouvé le cas qui le garde". Désormais, c’est elle qui est en charge de ce patient. Owen demande des explications. Le Dr McQueen lui explique que le patient roulait à vélo quand il a foncé dans une clôture en acier. Et cette clôture s’est plantée tout droit dans son cœur, poursuit Teddy qui affirme savoir traiter ce genre de blessures. McQueen proteste. Il s’agit de son patient et il peut enlever cette barre grâce à une thoracoscopie. Cela entrainera la mort du patient, selon Teddy, car ce type de procédure ne permet pas une visualisation directe. Alex fait remarquer que de nombreux chirurgiens utilisent la thoracoscopie vidéo assistée pour retirer des objets empalés. Cristina persifle qu’il semble devenu être un expert en la matière, ce à quoi il lui fait remarquer qu’elle ne peut pas être sur tous les cas cardios. Owen leur demande à tous de se taire. Etant donné que le Dr McQueen est le chirurgien de garde, il va se charger du patient, avec Alex comme assistant. Quant à Teddy, étant donné qu’elle est censée être en congé ce jour-là, elle va en profiter pour se reposer. Teddy fait la sourde oreille. Cristina prend à nouveau la défense de la titulaire. Elle est sans conteste celle qui a le plus d’expérience et l’opération qui va devoir être pratiquée sur cet homme risque d’être compliquée. Owen lui rappelle que cela fait plus de 48 heures qu’elle et Teddy sont à pied d’œuvre. Il en va de sa responsabilité de ne pas les laisser opérer encore. Il ordonne à Teddy d’arrêter d’examiner le patient. Teddy est contrainte d’obéir et quitte la pièce de fort mauvaise humeur, suivie de près par Cristina qui n’apprécie pas, elle non plus, la décision prise par Owen.

Derek informe la mère de son jeune patient, Wes, que le neuroblastome qui affecte ce dernier est bien pire que la plupart des cas auxquels il a déjà été confronté. C’est très rare chez quelqu’un de cet âge. En général, cela touche des enfants plus jeunes. La tumeur a envahi une très grande partie de la colonne vertébrale. Il y a vraiment de grands risques de paralysie consécutifs à l’intervention. La mère de Wes en est parfaitement consciente. Mais elle sait aussi qu’il y a de grands risques pour que son fils meure. Une mort qui interviendra de toute façon dans trois mois si l’opération n’a pas lieu. La mère connait parfaitement tous les risques. Un chirurgien de Boston qu’elle a consulté a comparé l’intervention à une opération de déminage d’une bombe les yeux bandés. Un autre médecin, à Chicago cette fois, a dit que c’était comme colmater un barrage avec de la gomme. Derek est le neuvième chirurgien qu’elle rencontre. Tout ce qu’elle attend de lui, c’est qu’il lui dise autre chose que ce qu’on lui a dit jusqu’à présent. Sinon, elle emmènera son fils dans un autre hôpital. Derek l’a écoutée attentivement. Après avoir encore insisté sur le fait qu’il n’y a que 5% de chances que l’intervention réussisse, peut-être même moins, il accepte de tenter le coup, si la mère veut vraiment qu’il le fasse. La femme le serre dans ses bras. Lorsque Derek lui demande si elle veut qu’il parle de l’intervention à Wes, elle lui avoue que ce dernier n’et pas au courant de sa maladie. Il ne sait pas qu’il a une tumeur. Elle a estimé qu’à 11 ans, il était trop jeune pour apprendre qu’il allait mourir. En fait, le gamin croit n’avoir qu’un terrible mal de dos.

Meredith apprend à Bailey qu’Owen lui a fait la leçon concernant le choix de sa spécialité et qu’il lui a suggérer d’opter pour la chirurgie générale. Bailey semble approuver, cela fera de Meredith une mini Ellis Grey. Meredith avoue qu’elle n’a pas encore pris de décision parce qu’il y a beaucoup de spécialités intéressantes. Bailey estime qu’elle se conduit comme une idiote. La chirurgie générale est dans ses gênes. La choisir est tout à fait logique.

Elles rejoignent Richard qui se trouve dans la chambre de deux sœurs, Karen et Marcy. Après avoir fait les présentations, Richard explique qu’ils vont procéder à une transplantation du foie. Marcy, qui est la donneuse, se plaint de ce que l’intraveineuse lui fait mal. Elle espère qu’il n’y a pas infection. Elle a déjà renoncé à passer les vacances avec sa famille pour être là. Elle ne voudrait pas en plus mourir à cause d’un staphylocoque. Meredith se précipite pour l’examiner tandis que Karen la rassure d’un ton acide. Elle ne va pas mourir. Celle qui risque sa vie ici, c’est elle parce qu’elle a un problème de foie. Meredith assure qu’il n’y a aucune infection et qu’il est normal de ressentir de la gêne avec une intraveineuse. Marcy justifie son comportement par sa nervosité. Elle n’a jamais subi d’opérations importantes. Mais que faire quand votre sœur vous appelle pour vous demander de lui sauver la vie ? On ne peut que répondre à l’appel. Karen ironise une fois encore en insistant sur la chance qu’elle a eue d’avoir une sœur telle que Marcy. Richard suggère aux deux sœurs de se relaxer jusqu’au moment de l’intervention qui ne va pas tarder. Marcy ne voit pas comment elle pourrait se relaxer dans un hôpital. Ce serait nettement plus facile sur une plage de sable blanc. Karen comprend qu’il s’agit d’une allusion aux vacances manquées et promet de rembourser le prix du voyage. Marcy réplique qu’elle espère sortir vivante de l’opération parce qu’elle ne voit pas comment sa sœur pourrait lui rembourser sa vie. C’est avec amertume que Karen remercie sa sœur, ajoutant qu’elle ne pourra jamais assez la remercier pour ce qu’elle va faire. Oh mais de rien, répond simplement Marcy.  

Pendant que Derek l’examine, Wes explique aux médecins que le Fort Ticonderoga est probablement le champ de bataille qu’il préfère. Certes, il n’est pas aussi imposant que Gettysburg ou aussi célèbre qu’Alamo mais c’était tout de même un fort très important. Wes est tellement absorbé par son récit qu’il ne prête pas vraiment attention aux douleurs que provoque l’examen de Derek. Wes pense avoir hérité de cette passion de son père qui est mort alors qu’il n’avait que deux ans. L’année dernière, lui et sa mère se sont rendus sur 18 champs de bataille. La mère intervient pour dire que Wes suit des cours à domicile, à cause de son mal de dos. Wes trouve ça plutôt sympa. Il se réveille quand il veut et il décide de ce qu’il veut faire dans la journée. La semaine prochaine, ils ont prévu d’aller à Pearl Harbour. Ainsi, sa mère pourra aussi aller à la plage. Sa mère lui annonce qu’ils vont peut-être devoir reporter leur voyage. Le Dr Shepherd pense qu’il pourrait être capable de réparer son dos. La nouvelle réjouit Wes parce que cela signifie qu’il n’aura plus mal.

Meredith a parlé de son entrevue avec Owen à Cristina. Celle-ci se demande pourquoi son amie n’envisagerait pas la chirurgie orthopédique. Callie pourrait être un très bon mentor. Meredith ne semble pas tentée par les os, pas plus que par l’oncologie qu’elle trouve déprimante. Quant aux traumas, elle en a eu assez pour toute une vie. Lassée par ces hésitations, Cristina l’enjoint à faire un choix. Il s’agit d’une décision importante. Alex vient narguer sa camarade en lui montrant la radio du patient qui a foncé dans une clôture. Son cœur a la taille d’un ballon de foot. Meredith ne comprend pas comment cela a pu arriver pour avoir simplement heurté une barrière. Cristina précise que le gars s’est empalé sur la clôture. Alex s’en va en ricanant, après lui avoir promis de lui envoyer des photos de l’opération. Les clichés qu’elle a vus ont éveillé l’intérêt de Meredith, qui se demande s’il est trop tard pour choisir la cardio. Oui, riposte Cristina. La cardio, c’est à elle.  

Un peu plus tard, Cristina et Teddy se cachent derrière un écran d’ordinateur pour espionner Alex qui est au chevet de son patient. Teddy insiste sur le fait que Cristina ne doit pas se sentir obligée de la suivre. Cristina assure qu’elle en a envie. Teddy lui rappelle qu’Owen est le chef de la chirurgie. L’argument ne pèse pas bien lourd pour Cristina, comparé au cœur aussi gros qu’un ballon de football. Aussitôt qu’Alex est sorti de la chambre, Cristina s’y précipite et se présente à l’épouse du patient. Elle veut l’assurer que tout le monde dans cet hôpital fera son possible pour sauver son mari. Le Dr Altman est la meilleure chirurgienne de cet hôpital. L’épouse tique. Elle ne se souvient pas qu’on lui ait parlé de ce docteur. Celui qui va opérer son mari s’appelle le Dr McQueen, lui semble-t-il. Est-ce que c’est un bon médecin lui aussi ? Cristina joue les étonnées. Le Dr McQueen ? Après une brève hésitation, elle répond qu’il est très bien, ce qui évidemment ne suffit pas à l’épouse du patient. Cristina explique que soi le Dr McQueen est certes un chirurgien expérimenté, il ne vaut pas le Dr Altman qui est le chef du service cardio. Elle pensait que, vu la gravité des blessures du patient, ce serait elle qui se chargerait de l’intervention. Elle suppose que, si ce n’est pas le cas, c’est parce que le Dr Altman n’était pas disponible. Il faut dire qu’elle est fort occupée ces jours-ci à sauver des vies. La femme du patient la regarde avec un air désespéré.  

Marcy téléphone à sa fille qui est en vacances. Elle met fin à l’entretien en disant que maintenant elle doit aller sauver la vie de Tante Karen. Après avoir raccroché, elle fait remarquer à sa sœur qu’elle est en train de risquer sa vie. Karen jure qu’elle ne lui demandera plus jamais rien après ça. Sentant que la discussion risque de tourner à la dispute, Meredith tente de faire diversion mais en vain. Karen reproche à sa sœur de toujours ressasser les mêmes histoires. Elle va vraisemblablement lui rappeler ce qu’elle a fait pour elle jusqu’à la fin de leurs jours, comme elle le fait avec tout le reste. Marcy riposte que tout le reste signifie les chèques qu’elle lui a envoyés ou les boulots qu’elle lui a trouvés, et insiste sur le fait qu’elle n’a jamais rien demandé en retour. Karen n’est pas d’accord. Elle a le sentiment que sa sœur exige d’elle qu’elle soit toujours là, 24h sur 24, 7 jours sur 7. Puisque c’est comme ça, Marcy peut garder son foie. Après tout, Karen n’a ni mari, ni enfant, ni boulot. Pas grave si elle ne s’en sort pas. Mais elle ne veut plus de l’aide de sa sœur qu’elle invite à partir au plus tôt à Hawaii, pour rejoindre sa famille. Meredith la voit grimacer et lui demande ce qui ne va pas. Pour Marcy, ce n’est pas grave. Karen se sent toujours mal quand elle a tort. Elle fait juste du mélodrame. A ce moment, Karen se plie en deux et crache du sang.

Richard l’informe qu’il y a des hémorragies au niveau de son œsophage. C’est une des conséquences de sa maladie. Bailey recommande à la patiente de rester calme jusqu’à ce que l’opération ait lieu, dans à peine quelques heures. Karen répète qu’elle ne veut pas de l’intervention. Elle veut qu’on la remette sur la liste des demandes de transplantation. Meredith lui fait remarquer qu’elle n’a plus assez de temps pour ça. Quand les symptômes tels que ceux qu’elle vient d’avoir apparaissent, il n’y a plus de temps à perdre. Marcy conjure sa sœur de ne pas faire l’imbécile. Bailey lui demande sèchement de se taire. A bout de forces, Karen accepte de subir l’intervention. Marcy se montre soulagée, tout en reprochant à sa sœur de causer beaucoup de tracas à la famille. Elle annonce qu’elle va téléphoner à son mari et à ses enfants pour leur dire que Karen a choisi de vivre.

Wes vient de passer un scanner. Il demande à Lexie si sa tumeur a encore grandi. Devant l’étonnement de la jeune femme, il lui explique qu’il est parfaitement conscient de ce qu’il a. Il a entendu des médecins en parler. Il ne veut pas que sa mère sache qu’il est au courant parce que cela la ferait paniquer. Lexie pense qu’il a tort. Wes s’entête. Il entend sa mère pleurer dans la salle de bain, pendant la nuit ou le matin quand elle pense qu’il dort encore. En fait, elle pleure tout le temps. La seule chose qui la rende heureuse, c’est de croire qu’il ne sait rien. Il veut que Lexie garde le secret. S’il est heureux, sa mère est heureuse et il ne veut rien d’autre. Lexie promet de se taire. Wes lui demande si elle pense qu’il va mourir. Elle lui raconte qu’elle travaille avec le Dr Shepherd depuis un moment et elle pense que la mère de Wes n’aurait pas pu faire un meilleur choix. Le Dr Shepherd est le meilleur !

April s’est lancée dans la chasse aux appartements à louer et elle fait part du résultat à Jackson. Celui-ci, qui a trouvé dans le frigo les plats offerts à Teddy, lui demande si elle est sûre de vouloir déménager. Elle lui rappelle que Meredith et Derek ont un bébé maintenant et que Lexie, son ex, vit dans la maison. Deux bonnes raisons de déménager ! Alex entre dans la pièce et comprend quel est le sujet de la conversation. Il annonce que lui aussi compte partir. Zola lui casse tous ses coups. Toutes les filles qu’il ramène à la maison veulent un bébé à la minute même où elles la voient. April se montre catégorique. Hors de question qu’ils vivent ensemble ! Si elle veut déménager, c’est aussi parce qu’elle veut s’éloigner de lui. Alex se tourne alors vers Jackson et lui propose de devenir colocataires. Jackson n’a tout de même pas envie de vivre avec Mary Poppins ? Eh bien si, surtout parce qu’elle nettoie et cuisine. Alex qui, lui aussi, a sorti un plat de Teddy, se le voit arracher des mains par Meredith qui a besoin de nourriture pour la fête de Zola. Elle pensait avoir le temps d’aller au magasin mais la 10.000e intervention de Richard promet d’être interminable. Elle aimerait être sûre que Teddy ne va pas s’offusquer si elle lui prend quelques plats. Cristina entre dans la salle avec un autre plat et enjoint son amie de se servir. Qu’elle prenne aussi le dernier, c’est de la dinde Tetrazzini. Elle demande ensuite à Alex si lui et le Dr McQueen ont finalement trouvé un patient qui acceptait de se laisser opérer par eux. Alex lui dit d’aller se faire voir d’une façon qui permet à Cristina de suggérer à Meredith de considérer la proctologie comme spécialité. Elle pourra ainsi explorer tous les mystères des postérieurs. April ne comprend pas pourquoi Meredith ne choisit pas la même spécialité que sa mère. La médecine générale n’est pas prise de tête. Et c’est rentable, estime Alex pour qui le nom de Grey apparaitra comme un gage de qualité aux yeux des patients. Jackson n’est pas du même avis. Il pense qu’on ne peut pas gagner en suivant les traces d’un phénomène. Cristina réplique que s’il dit ça, c’est parce qu’il n’est que le petit-fils médiocre de Harper Avery.

Calie et Arizona rejoignent Mark et Callie s’adresse à lui avec une voix contrefaite. Il lui demande ce qu’elle est en train de faire. C’est Arizona qui donne l’explication. Callie fait Julia et lui doit garder son propre rôle. Callie/Julia dit donc qu’elle a beaucoup apprécié ces derniers mois en sa compagnie et qu’elle veut qu’il sache qu’elle l’aime vraiment. Mark n’est pas disposé à jouer la comédie et ordonne aux deux femmes de ne plus se mêler de sa relation amoureuse avec Julia. Arizona ne comprend pas sa réaction. Julia est belle, intelligente, amusante et tout ce qu’il faut. Callie verrait d’un très bon œil qu’elle reste dans la vie de Mark. Ils pourraient partir en vacances à quatre, habiter l’un à côté de l’autre. Il aime Julia alors pourquoi ne pas le lui dire. Teddy se mêle à la conversation en demandant qui est amoureux de Julia. L’attitude des trois autres change aussitôt. Ils poussent des grands cris de bienvenue, font de grands sourires, s’extasient sur ses cheveux. Après les avoir remercié, Teddy repose sa question sur Julia, ce qui agace Mark qui préfère s’en aller. Teddy suppose qu’il est parti à cause d’elle, ce que nient tout à fait Callie et Arizona, l’assurant qu’elle est géniale. C’est juste Mark qui est bizarre.

Richard va commencer sa 10.000e intervention. La salle d’opération est comble et le photographe est prêt pour immortaliser l’instant. April invite Richard à faire un beau sourire à l’objectif, ce à quoi il répond que c’est totalement inutile puisqu’il porte un masque. Elle insiste. On peut voir le sourire dans les yeux. Mais Richard n’a pas envie de sourire. Qu’on prenne cette satanée photo pour qu’il soit tranquille ! Le flash crépite en même temps que les applaudissements éclatent. Richard entame son incision avant de mettre tout le monde à la porte. Lorsque son bipeur sonne, il demande à April de regarder ce dont il s’agit. Elle lui apprend qu’il est attendu dans le hall. Comme il ne peut évidemment pas interrompre sa 10.000e intervention, il demande à April d’aller voir ce qui se passe.

Cristina, déjà habillée pour aller au bloc, aperçoit Owen qui discute avec une infirmière. Elle essaie de se faire discrète mais Owen l’arrête. Il pensait qu’elle serait rentrée pour se reposer. Elle prétend avoir l’intention d’observer l’intervention de Derek. Comme il objecte qu’elle a besoin de sommeil, elle répond que regarder une intervention neuro, c’est dormir un peu. Il est un peu étonné qu’elle ne lui en veuille pas d’avoir donné l’intervention cardio à McQueen. Elle reconnait qu’elle lui en veut un peu. Lorsqu’il évoque l’attitude de Teddy à son égard, elle souffle. Il sait qu’elle ne veut pas parler de ça mais il aimerait qu’elle lui dise ce qu’il doit faire pour que leurs relations redeviennent meilleures. Elle lui rappelle que Teddy le tient pour responsable de la mort d’Henry. Il va devoir faire avec. Il tente d’en savoir plus mais Cristina reste hermétique. Il finit par admettre qu’il ne doit pas parler de ce problème avec elle, mais avec la principale intéressée. Ils se quittent après s’être donné rendez-vous à la fête d’anniversaire de Zola.

April se renseigne sur la raison pour laquelle Richard a été appelé. Une infirmière lui désigne Adèle qui parle avec animation à une autre dame. Apercevant April, Adèle s’adresse à elle avec véhémence pour savoir où est son mari. La dame qui l’accompagne, explique à April qu’elle a trouvé Adèle errant dans la rue. Elle voulait venir à l’hôpital. La dame qui est en fait une voisine, indique à April qu’Adèle a parcouru une distance d’environ onze kilomètres. Très nerveuse, Adèle ne cesse de demander où se trouve son mari. Elle exige qu’April aille le chercher. April promet de le faire. Elle prend la voisine à part et lui demande si elle accepte de veiller sur Adèle, le temps d’aller demander à Richard ce qu’il faut faire de sa femme. La voisine veut bien essayer même si elle crainte de ne pas pouvoir contenir l’impatience d’Adèle. April propose à cette dame d’emmener Adèle dans son bureau mais Adèle a déjà disparu. April commence à paniquer.    

Elle retrouve Adèle dans l’ancien bureau de Richard. Cette pièce qui est maintenant complètement vide  amène Adèle à penser que son mari est parti, qu’il l’a quittée. Malgré les dénégations d’April qui tente de lui expliquer que Richard est au bloc en train de pratiquer sa 10.000e intervention, Adèle reste persuadée que son mari vient de la quitter pour Ellis Grey. C’est ce qu’il a toujours voulu et maintenant il l’a fait. Elle est certaine que son mari ne l’a jamais aimée. Ça a toujours été Ellis ! Et maintenant il est parti sans même lui dire où il allait. Elle ne va pas pouvoir continuer sans lui. April fait de son mieux pour la calmer, en vain.

Meredith et Bailey s’occupent du prélèvement du foie de Marcy. Bailey félicite son assistante pour sa technique. Il ne fait aucun doute qu’elle a hérité des mains de sa mère. Meredith lui suggère de ne pas s’emballer. Elle n’a pas encore décidé quelle serait sa spécialité. Bailey aimerait savoir ce qu’elle pourrait faire d’autre. La neuro ? La cardio ? Elle estime que ce serait gaspiller son talent. Dans ces spécialités, on s’occupe toujours des mêmes organes et on n’a plus aucune surprise, tandis qu’avec la chirurgie générale, il y a de la diversité. On va du foie au rein en passant par le pancréas et l’estomac ou l’intestin. Bien sûr, il n’y a rien de mal à connaitre parfaitement un organe pas plus qu’il est mauvais d’être le cinquième violon de l’orchestre. Mais c’est tellement plus amusant d’être le chef d’orchestre. Elle remet le foie à Meredith afin qu’elle l’apporte à Richard.

Lexie vient chercher Wes pour l’emmener en salle d’opération. Elle laisse la mère quelques instants pour parler à son fils. La mère assure ce dernier que tout va bien se passer pour lui. L’enfant voit des larmes dans les yeux de sa mère et la supplie de ne pas pleurer. Elle le rassure. Elle pleure même quand il va à une soirée pyjama. Il lui rappelle que le Dr Shepherd est le meilleur. Mère et fils se font un câlin.

Owen aperçoit Teddy qui travaille sur un ordinateur. Il la rejoint et tente de nouer la conversation mais elle continue de l’ignorer. Il estime qu’elle va trop loin. Il comprend les raisons de son comportement ou du moins il aimerait le comprendre et pour cela, il faudrait qu’ils puissent en parler. Elle réplique sèchement que ce n’est pas le bon moment. Comme elle s’éloigne, il tente de la retenir par le bras. Elle se dégage violemment en criant qu’elle ne veut pas qu’il la touche. Il n’insiste pas.

Derek constate que la tumeur est plus enroulée autour des vaisseaux que ne l’avaient laissé voir les clichés du scanner. Il demande à Lexie de lui décrire, étape par étape, la façon dont il est censé devoir procéder pour retirer la tumeur de la colonne vertébrale. Lorsqu’elle lui dit qu’il va devoir s’approcher de la zone d’Adamkiewicz, il lui fait remarquer que cela entrainera la paralysie de l’enfant. S’ils n’arrivent pas à enlever la tumeur, cette intervention n’aura servi à rien. Après avoir réfléchir quelques secondes, Lexie suggère une autre façon d’atteindre la tumeur.

Richard décrit les différentes étapes de sa transplantation lorsqu’Adèle entre dans la galerie. Elle ne comprend pas pourquoi April l’a amenée là. Richard vient de la quitter. Alors elle n’a pas envie de le regarder travailler. April tente de la raisonner. Richard ne l’a pas quittée. Il est seulement en train de travailler. Adèle regarde en direction de la salle d’opération et aperçoit Meredith aux côtés de Richard. Elle croit qu’il s’agit d’Ellis et exige d’April qu’elle la fasse partir. Cette femme n’a rien à faire là. Richard n’est pas son mari. Elle hurle le prénom de Richard. Ne sachant plus comment gérer la situation, April branche l’interphone. Richard entend alors sa femme lui demander pourquoi il lui inflige une telle souffrance. Il lui a menti. Il lui avait promis qu’il ne travaillerait plus jamais avec cette femme. April s’excuse auprès de Richard d’avoir fait venir sa femme dans la galerie mais elle ne savait plus comment réagir. Tout à coup, Adèle s’adresse à Meredith en l’appelant par le prénom de sa mère. Elle lui ordonne de cesser de retenir son mari. Réalisant à quel point la situation est gênante, April propose à Richard d’éteindre l’interphone et d’emmener sa femme mais il lui demande de n’en rien faire. Il tente de convaincre sa femme que Meredith n’est pas Ellis mais rien n’y fait. Adèle continue de faire le procès d’Ellis, se demandant quel genre de femme a envie de briser un mariage. Richard présente ses excuses à Meredith qui propose de se retirer. Richard refuse. Il a besoin de son aide. Dans la galerie, Adèle s’énerve de plus en plus, criant qu’elle ne va pas laisser revenir Ellis auprès de son mari, alors que celui-ci vient de la renvoyer. Elle n’écoute pas Richard lui jurer qu’il ne va pas la quitter. Meredith conseille à son mentor de trouver quelque chose qui ramènera sa femme dans la réalité, comme un souvenir heureux. Ça marchait avec sa mère. Et alors qu’Adèle pleure en le suppliant de rester avec elle, Richard commence à chanter "My Funny Valentine". Il faut quelques secondes avant qu’Adèle commence à s’apaiser et à chanter avec lui, sous le regard chaviré d’April. Les yeux de Meredith sont aussi pleins de larmes. Lorsqu’Adèle chante les derniers mots, Richard lui rappelle que c’était la chanson de leur mariage et qu’elle était la plus belle mariée qu’il ait jamais vue. Adèle sèche ses larmes et rappelle à son mari que l’orchestre a joué cette chanson parce qu’ils se sont mariés le jour de la Saint-Valentin. April, trop émue, doit détourner le regard. Le visage d’Adèle s’illumine lorsque Richard lui souhaite une joyeuse saint-Valentin et qu’il lui dit qu’il l’aime. Elle a les yeux d’une petite fille pour lui dire qu’elle l’aime aussi. Richard demande à Meredith de prévenir Bailey que la fête est annulée. Dans la galerie, Adèle regarde autour d’elle et semble se demander où elle est.  

Quelles que soient les options proposées par Lexie, Derek en arrive toujours à la même conclusion. Wes sortira de l’intervention  complètement paralysé et il mourra dans les trois mois. Lexie en a assez qu’il la décourage sans cesse. Ils ont dit à la mère de Wes qu’ils essaieraient et elle considère que ce n’est pas ce que fait Derek. Celui-ci se justifie par le fait que quoi qu’ils entreprennent, l’intervention tuera l’enfant. Ils n’ont plus d’autres options que d’abandonner et de le refermer. Lexie ne veut pas en entendre parler. Il y a 5% de chances de réussite. Alors ils doivent… Derek lui coupe la parole. Il n’y a plus 5%. Comme il veut commencer à refermer l’enfant, elle met sa main devant l’incision. Elle révèle à Derek que Wes est au courant de sa maladie. Il a toujours été au courant. Et elle, elle lui a dit qu’ils essaieraient de le sauver. Elle lui a dit que son chirurgien était le meilleur. Elle supplie Derek de continuer. Comprenant qu’elle n’a plus le recul nécessaire pour poursuivre l’intervention, il lui ordonne de quitter la salle d’opération. Elle obéit.

Quelques membres du service chirurgie mettent de l’ordre dans la salle où devait avoir lieu la fête en l’honneur de Richard. Comme Owen en demande la raison, April lui dit que la fête est annulée et qu’il faut manger le gâteau, ce que ne se prive pas de faire Alex. Owen est étonné de la voir là. Il croyait qu’il serait en salle d’opération avec le Dr McQueen. Alex lâche que Teddy et Owen s’en occupent avant de réaliser qu’il vient de commettre une énorme gaffe. Il prétend alors avoir peut-être mal compris mais Owen est déjà parti, fou de rage.

 Lexie retrouve Derek après l’intervention. Elle pense qu’il doit dire la vérité à Wes. Derek réplique qu’il croyait que l’enfant était déjà au courant. Oui, il est au courant pour la tumeur mais il ne sait pas qu’ils ont raté l’intervention. Elle sait déjà que sa mère ne va pas le lui dire. Ce garçon va se réveiller et sa mère lui dira que tout s’est bien passé. Il va rentrer chez lui en pensant qu’il a été opéré et en ignorant qu’il ne lui reste plus que trois mois à vivre. Derek doit lui dire la vérité. Le chirurgien rappelle à Lexie que la mère de Wes, en tant que parent, peut agir comme bon lui semble. Alors, il en est désolé mais ils ne pourront rien dire à leur patient.

Owen débarque dans la salle où Teddy et Cristina sont en train d’opérer leur patient. Il demande à Teddy ce qu’elle est en train de faire. Elle répond que McQueen n’était pas qualifié pour pratiquer cette intervention. En tant que responsable du département de cardio, elle a pris la décision qui s’imposait. Owen estime qu’il aurait dû en être informé. Teddy prétend ne pas en avoir eu le temps. Il n’est pas dupe. Il sait que lorsqu’il a croisé Cristina quelques heures plus tôt, elle venait rejoindre Teddy pour l’intervention et elle ne lui en a rien dit. Après, il a rencontré Teddy qui, elle non plus, ne lui a pas parlé de cette opération. Teddy assure que ni elle ni Cristina ne savaient alors qu’elles allaient devoir opérer ce patient. Owen n’en croit pas un mot. Il les traite de menteuses. Cristina lui fait remarquer qu’elles sont au beau milieu d’une opération très compliquée. Est-ce qu’ils ne pourraient pas remettre cette conversation à plus tard ? Teddy et elle reprennent leur conversation comme si Owen n’était déjà plus là. Blessé, il s’en va après leur avoir demandé de le retrouver une fois qu’elles auraient terminé. Il n’est pas encore sorti de la sale qu’elles éclatent d’un rire moqueur.

Derek et Lexie écoutent la mère de Wes dire à son fils que finalement, l’opération n’était pas aussi compliquée que prévu. Ça veut donc dire qu’ils vont pouvoir aller à Hawaii la semaine prochaine. Maintenant, il n’y aura plus d’opérations, plus de docteurs. Il n’y a plus qu’elle et lui. Et après Hawaii, il y aura un autre voyage. Peut-être les plages du débarquement en Normandie, dont ils avaient déjà parlé. Est-ce que tout ça n’est pas génial ? Wes ne répond pas mais se tourne vers Derek pour lui demander s’il l’a vraiment opéré. Il se souvient que le chirurgien lui avait annoncé que l’intervention serait suivie de quelques semaines de convalescence à l’hôpital. Derek ne le nie pas. Il donne une explication assez vague, qui lui permet de ne pas dire la vérité sans que ça soit vraiment un mensonge. Parfois, quand on fait une opération, les choses deviennent différentes. C’est pour cela que Wes va pouvoir rentrer chez lui. Le petit garçon échange un terrible regard avec le chirurgien. La mère rassure encore son fils. Tout va bien se passer. Il va aller bien. Elle va faire en sorte qu’il en soit ainsi. Il ne doit pas s’inquiéter. Wes la regarde avec gravité et lui dit qu’elle va s’en sortir, elle aussi. Elle n’a pas à s’inquiéter pour lui. Il sera au paradis avec son père. Elle comprend alors qu’il est parfaitement conscient de son état et du sort qui l’attend. Elle éclate en sanglots, sous le regard ému des médecins.

Meredith annonce à Karen que la transplantation a parfaitement réussi. Comme Karen rend grâce à Dieu, sa sœur, qui est dans le lit voisin, lui fait remarquer que c’est elle qui doit être remerciée, pas Dieu. A cause de cette opération, Marcy ne pourra plus jamais porter un bikini, à cause de son horrible cicatrice. Karen lui rappelle qu’elle l’a déjà remerciée un bon million de fois. Meredith leur demande d’arrêter. Elles ne vont plus se disputer comme elles l’ont fait au matin. Mais les deux sœurs ne l’entendent plus. Karen pense qu’elle pourra remercier autant de fois qu’elle le voudra, ce ne sera jamais assez pour Marcy. Alors, maintenant, c’est fini. Il n’y aura plus de merci et elle ne veut plus entendre sa sœur évoquer son extraordinaire générosité, si ce n’est à Thanksgiving. Et si Marcy s’entête à ne pas respecter cette règle, Karen se fera un plaisir de révéler certains secrets, comme par exemple le fait que sa sœur a perdu des centaines de dollars dans une vente pyramidale de rouge à lèvres, ou encore que les jours où elle est triste et saoule, elle envoie des textos coquins à son ancien petit ami d’université. Voila pourquoi Marcy ne devra plus jamais parler du foie de sa sœur. Marcy s’incline. Mais qu’en est-il de l’argent que lui dit Karen ? Cette fois, Meredith intervient énergiquement en ordonnant aux deux sœurs de se taire. Marcy tente de se rebeller mais l’autorité de Meredith fait merveille et Karen est soulagée de constatée que sa sœur est matée.

Cristina explique à la femme du patient de Teddy que son mari est toujours dans un état grave et qu’elle va rester à ses côtés pour le surveiller. Teddy entre dans la chambre et annonce qu’elle s’en chargera. La femme du patient est autant touchée qu’impressionnée d’entendre que le chef du département cardio va s’occuper personnellement de son mari. En dehors de la chambre, Cristina dit à Teddy qu’elle peut rester avec elle. Teddy refuse. Ce soir, c’est la fête d’anniversaire de Zola et Cristina est sa marraine. Teddy préfère rester à l’hôpital. Elle mangera un des plats qu’on lui a offerts et elle pleurera sur son sort.

La maison de Meredith est pleine de monde. Zola a revêtu une jolie robe rose fuchsia a froufrous et elle a mit une fleur dans ses cheveux. Toute fière de sa fille, Meredith l’amène dans le salon. Les amis de Meredith s’émerveillent devant l’enfant. Meredith aperçoit Richard qui se tient un peu à l’écart. Elle le rejoint un peu étonnée qu’il ait pu venir. Il lui explique qu’Adèle a insisté pour qu’il ne manque pas la fête de Zola. Une infirmière de nuit veille sur elle pendant qu’il est là. Meredith est rassurée d’entendre qu’Adèle va mieux. Richard offre un cadeau à Zola et la complimente sur sa tenue.

April demande 800 $ à Alex. Il croit que c’est pour faire les courses et refuse. Si elle ne veut pas qu’il mange tout ce qu’il y a dans la maison, elle n’a qu’à acheter moins de nourriture. Elle précise que l’argent est destiné à déposer une garantie locative. Elle a trouvé un superbe appartement trois chambres mais si elle ne dépose pas la garantie aujourd’hui, il leur passera sous le nez. Alex est surpris qu’elle veuille vivre avec lui. Elle réplique qu’elle n’en a pas du tout envie, parce qu’il n’est qu’une brute dégoutante. D’ailleurs, s’il continue comme ça, il finira tout seul, comme un clochard, errant dans les rues. Jackson, qui les écoutait discuter, les rejoint et prend la parole pour traduire les propos d’April : elle serait très heureuse si Alex acceptait de devenir leur colocataire. Alex trouve ça sympa. Une fois qu’il s’est éloigné, Jackson demande à April s’ils n’auraient pas pu prendre cet appartement rien qu’à deux. Elle confirme que c’était impossible, vu que le confort qu’offre le logement. Et elle en a vraiment très envie. L’idée de vivre avec Alex ne semble pas enchanter Jackson.

Meredith et Derek, qui a Zola dans les bras, sont dans leur cuisine. Meredith regarde le gâteau avec une pointe de regret. Elle demande à Derek si Zola leur pardonnera ce qu’ils vont faire. Il attire son attention sur le fait que Zola ne se souviendra pas de ce jour. Voila qui donne l’idée à Meredith de prendre une photo. Derek prend son appareil et se rapproche de sa femme. Ils posent avec leur fille pour une photo souvenir. Aussitôt, après, Meredith retire le prénom de sa fille du gâteau et emmène celui-ci au salon. Elle el dépose devant Richard et le félicite pour sa 10.000e intervention. Richard est touché et il semble un peu gêné de faire l’objet de tant d’attentions. Derek lui rappelle que ce n’est pas tous les jours qu’on fête 10.000 interventions. Richard souffle sa bougie tandis que les invités l’applaudissent.   

Callie et Arizona rejoignent Julia et Mark. Callie leur apprend que Zola aime la robe qu’ils lui ont offerte. Et Sofia l’aime aussi, ajoute Arizona. Est-ce que Mark ne l’aime pas ? L’abondance du mot aimer dans si peu de phrases ne pouvaient qu’éveiller la méfiance de Mark qui répond que la robe était adorable. Julia, qui n’est évidemment pas consciente du double sens de la conversation, est heureuse de voir que la robe qu’elle a choisie suscite autant d’enthousiasme. Pendant qu’elle va chercher un autre verre au bar, Mark demande à ses deux amies d’arrêter leur petit jeu. Elles agissent comme si c’était elles qui étaient amoureuses de Julia, qu’elles allaient l’emmener à l’arrière d’une supérette et la mettre en cloque pour avoir tous ses bébés. Ce mot permet à Callie de lui faire remarquer qu’il aura de très beaux bébés avec Julia. Cette perspective enchante Arizona parce que cela signifie que Sofia aura un frère ou une sœur. Mark réplique qu’il n’en est pas encore là. Certes, Julia est superbe et il est très heureux que Callie et Arizona s’entendent bien avec elle. Mais en ce qui le concerne, il ne veut pas se précipiter. Il a été trop vite avec Addison et aussi avec Lexie, quand il a voulu l’obliger à devenir une grand-mère. Il ne refera pas la même erreur. Callie est impressionnée par ce jugement très adulte. Arizona regarde Mark avec fierté.

Owen fait son arrivée. Il aperçoit Cristina dans le salon en train de jouer avec Zola. Elle relève la tête et le voit. Owen disparait dans la cuisine.

Derek rejoint Lexie dans le hall d’entrée. Il sait qu’elle pense toujours à l’opération qu’ils ont ratée. Il lui rappelle que si des cas comme celui de Wes sont appelés des causes perdues, cela implique qu’elles ne sont pas amusantes. Lexie ne veut pas qu’elles soient amusantes. Elle veut simplement qu’elles la fassent se sentir mieux qu’aujourd’hui. Derek prend une pièce de monnaie dans sa poche. Face, Lexie continuera à s’occuper des causes perdues. Pile, elle fera les trucs marrants. Elle saisit la pièce en plein vol sans même regarder le résultat. Bien sûr qu’elle continuera à s’occuper des causes perdues ! Ils rejoignent la fête.

Cristina entre dans la cuisine où Owen se sert un whisky. Elle sait qu’il est furieux à cause de ce qui s’est passé aujourd’hui et elle en est désolée. Il veut savoir si elle est désolée d’avoir agi comme elle l'a fait ou si elle regrette de l’avoir fâché. Elle ne répond pas. Il lui apprend que Teddy n’est pas venue lui parler après l’intervention, comme il le lui avait demandé. Une fois encore, Cristina défend son amie. Si elle n’est pas venue, c’est parce qu’elle était fatiguée. Owen n’en croit pas un mot. Il ne perd pas un instant pour annoncer sa décision d’exclure définitivement Cristina du service de Teddy. Il est curieux de voir comment celle-ci va s’en sortir sans Cristina pour la couvrir. Cristina nie qu’il en soit ainsi. Il estime qu’elle devrait le remercier parce qu’il aurait voulu les virer toutes les deux. Cristina est ulcérée. Est-ce qu’il se rend compte de la situation ? Il l’a laissée opérer le mari de Teddy et celui-ci est mort. Alors maintenant, Cristina donne toujours à Teddy tout ce qu’elle veut.   

La fête se poursuit dans le salon. Richard félicite Meredith parce que Bailey lui a appris qu’elle avait choisi la chirurgie générale comme spécialité. Meredith rectifie le tir. En fait, elle n’en est plus aussi sûre. Richard ne cache pas qu’il est un peu déçu, même s’il trouve que sa décision est logique à cause de sa mère. Meredith lui confie qu’elle en assez qu’on lui parle sans cesse d’Ellis, de ses gênes et de son héritage. C’est justement pour cette raison qu’elle ne veut pas faire la chirurgie générale, parce qu’elle ne veut pas être comme sa mère. Richard lu demande de penser à tout ce qu’elle a fait aujourd’hui pour organiser cette fête pour Zola, et aussi à ce qu’elle a fait pour lui au bloc. Elle ne doit pas avoir peur de ressembler à sa mère. Il connaissait Ellis et il sait que Meredith n’est pas comme elle. Elle a un don. Elle ne doit pas le gâcher.

Dans la cuisine, Owen tente de se justifier auprès de sa femme. La situation dans laquelle ils se sont retrouvés, au moment de l’opération d’Henry, était une situation impossible. Oui mais c’était son idée, rétorque Cristina. Il l’a obligée à opérer Henry et après, il l’a obligée à mentir à Teddy. C’est lui seul qui a pris ses décisions. Il a voulu être chef. Maintenant il doit en supporter les conséquences. Le ton monte petit à petit. Il refuse qu’elle lui parle de conséquences alors qu’elle n’est pas capable d’accepter la simple punition qu’il lui a infligée pour ce qu’elle a fait aujourd’hui. Elle estime qu’il n’a pas à la punir. Elle n’y est pour rien si Teddy le déteste. Elle refuse qu’il reporte sur elle la culpabilité qu’il ressent envers Teddy. Il réplique qu’il n’a pas l’occasion de se sentir coupable parce que c’est elle qui prend toutes les décisions. Il n’est jamais question que d’elle, de ce qu’elle a envie. Depuis le début, ils vivent comme elle l’a décidé. Elle obtient toujours tout ce qu’elle veut.

Au salon, les invités interrogent Richard sur le début de sa carrière. Se souvient-il de sa première intervention ? Il répond mais petit à petit, ses explications sont couvertes par les éclats de voix qui viennent de la cuisine. Tout le monde entend Owen reprocher à sa femme l’ignorance totale qu’elle manifeste à son égard. Elle ne fait que ce qui l’arrange en se moquant bien des souffrances qu’elle fait endurer aux autres. Dans le salon, les conversations se sont tues et tout le monde écoute la dispute avec un visage grave. Après avoir échangé un regard avec Derek, Meredith décide d’intervenir.

Cristina ne comprend pas pourquoi Owen fait un tel scandale. Ce n’était qu’une intervention, une seule. Il hurle que c’est faux. Il ne s’agit pas que d’une intervention. Il s’agit des choix qu’ils ont faits dans les derniers temps. Ne comprend-t-elle donc pas à quel point il tenait à cette vie ? Elle comprend qu’il fait allusion au bébé dont elle a avorté. Elle n’en revient pas qu’il remette ce sujet sur le tapis. Oui, c’était une horrible situation mais c’est terminé. Est-ce que c’est trop lui demander de se dire qu’ils ont essayé et maintenant d’oublier ? Owen hurle qu’elle a tué leur bébé. Elle n’arrivera jamais à oublier ça. Cristina est profondément choquée par ce qu’elle vient d’entendre. Meredith, qui est à la porte de la cuisine, n’ose pas y entrer. Et au salon, les visages se sont figés. Le regard de Derek est grave. Seule Zola continue de profiter de la fête en se régalant du gâteau.

Voix off : Quand vous jetez l’éponge, vous admettez qu’une cause perdue n’est parfois qu’une cause perdue. Il arrive un moment où c’en est trop. Quand vous être trop fatigué pour vous battre encore, vous abandonnez. C’est alors que comment le vrai travail pour trouver de l’espoir là où il semble ne plus y en avoir du tout.