• Episode 8.20 : The Girl With No Name

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    Titre français : Se détacher... et avancer

    Scénariste : Pete Nowalk

    Réalisateur : Ron Underwood

    Diffusion Etats-Unis : 19 avril 2012 sur ABC

    Diffusion France : 26 juin 2013 sur TF1

     

    Voix off : Quand on est enfant, on veut toujours que les choses restent les mêmes. Le même professeur, la même maison, les mêmes amis. Etre chirurgien, ce n’est pas différent. Vous avez l’habitude d’avoir les mêmes titulaires, les mêmes infirmières de bloc, le même hôpital. Bien sûr, tout cela change à la minute où la cinquième année arrive. Vous devez trouver un nouvel emploi.

     

    Un avion se pose sur le tarmac de l’aéroport de Seattle.

    Dans le hall de l’aéroport, Cristina marche d’un pas décidé. Meredith est quelques pas derrière elle. Elle appelle son amie qui ne l’entend pas. Elle presse donc un peu le pas pour la rejoindre. Cristina l’entend enfin et les deux amies commencent à parler des entretiens qu’elles ont eus. Cristina semble assez déçue de celui qu’elle a passé à Dallas. De toute façon, elle en a assez de ces voyages ridicules. A partir de maintenant, les hôpitaux qui sont intéressés par elle, vont devoir se déplacer pour la rencontrer ! Elle demande à Meredith comment s’est passé son entretien à Boston. Meredith la corrige. Elle est allée à San Francisco. Elle doit prendre un vol pour Boston le soir même mais elle pense qu’elle va annuler. Cristina n’en revient pas. Seul un imbécile annulerait un entretien avec l’hôpital Brigham de Boston. En plus, c’est Bailey qui a organisé le rendez-vous. Si elle apprend que Meredith veut l’annuler, elle va la tuer. Mais Meredith s’en moque bien. Elle vient d’apercevoir Derek qui l’attend avec Zola. Tout en avançant vers eux, elle demande à Cristina s’ils vont devoir la raccompagner chez elle ou bien si Owen… Réalisant sa gaffe, elle se tait aussitôt. Cristina termine sa phrase, "passe me prendre ? Non". Meredith ne relève pas, déjà toute occupée à câliner sa fille que Derek lui a mise dans les bras. Cristina ne perd pas un instant pour informer le chirurgien que son idiote de femme pense à annuler son entretien à Boston. Pour Derek, il n’est pas question d’annuler un entretien avec l’hôpital qui a le meilleur programme de chirurgie générale de tout le pays. Meredith ne voit pas pourquoi ils déménageraient. Il a presque terminé la construction de la maison et puis, il a un travail à Seattle. Derek balaie l’argument d’un revers de la main. Des maisons et des emplois, il y en a aussi à Boston. Elle va aller passer son entretien, fin de la discussion. Cristina le félicite. Voila un bon mari ! Elle prend Zola des bras de Meredith tandis que Derek s’empare des bagages. Le trio sort de l’aéroport, Meredith accrochée au bras de son mari.

    Richard est allé rendre visite à Adele à l’heure du petit-déjeuner. Il lui apporte un plateau avec une tasse de café et un croissant, précisant que c’était le dernier et qu’il a dû jouer des coudes pour l’avoir. Un peu comme une petite fille, Adele lui apprend qu’elle a un secret à lui confier, un secret qu’il ne devra révéler à personne. Richard donne sa parole en riant. Il se renfrogne lorsque sa femme avoue qu’elle est amoureuse. Et de qui ? C’est avec le sourire d’une jeune adolescente qu’Adele pointe l’index vers un homme. Richard se retourne et découvre son rival à qui Adele adresse moult sourires et petits signes.

    Cristina entre dans le vestiaire des résidents avec, dans les bras, un grand panier rempli de victuailles que lui a offert l’Institut National de la Santé. April ne cache pas qu’elle est excédée. C’est ridicule. Quant à Jackson, il se demande depuis quand l’Institut National de la Santé offre des pots de vin à des résidents pour qu’ils viennent travailler en son sein. Cristina assure que ce n’est pas le genre de l’institut, sauf en ce qui la concerne, parce qu’elle est une déesse. Alex s’empare d’un cookie qu’il déclare rassis. Cristina se moque de lui. Ça doit être dur d’avoir à supplier pour obtenir des entretiens alors que d’autres n’ont qu’à rester assis et à se laisser courtiser. Alex affirme qu’il ne supplie pas. April réplique qu’il devrait peut-être le faire, afin d’avoir enfin un entretien d’embauche. Cristina éclate de rire. Elle adore April quand elle est méchante. Alex lâche qu’il a un rendez-vous prévu. Mais comme April lui demande des détails, il est bien en mal de les donner. Il trouve que, de toute façon, ces entretiens tombent bien mal à propos, alors que les examens doivent se dérouler dans deux semaines. Owen entre dans la pièce et demande à Alex et April de le suivre. April signale qu’elle n’est pas disponible. Elle doit partir dans une heure pour passer un entretien avec le Northwestern Hospital. Jackson, quant à lui, est assigné dans le service de Mark pour la journée. Il ne reste plus que Meredith et Cristina qui évite manifestement tout contact visuel avec son mari. Mal à l’aise, Owen se tourne vers Meredith qui lui signale qu’elle est libre. Elle part donc avec lui.

    Ils se rendent sur le toit de l’hôpital où un hélicoptère vient de déposer une jeune randonneuse qui a été trouvée au fond d’un ravin. Elle souffre de diverses plaies au niveau de la tête et de l’abdomen. Elle est en hypothermie et a de nombreuses engelures. Les médecins procèdent déjà à un examen sommaire dans l’ascenseur. La lueur de la lampe de poche qu’Owen projette dans les yeux de la jeune fille ramène celle-ci à elle. Comme elle commence à s’agiter, Meredith se présente et lui annonce qu’elle est dans un hôpital, avant de lui demander son nom. La jeune fille se met à paniquer. Meredith n’insiste pas.

    Un peu après, elle est avec sa patiente dans la salle du scanner. Lorsqu’elle lui explique qu’elle ne peut pas rester dans la salle, mais qu’elle se trouvera de l’autre côté de la vitre, la jeune fille la retient par le bras. C’est alors que Meredith remarque une plaie étrange au niveau du poignet, comme une marque de contention. Elle découvre les mêmes marques au niveau des chevilles. Meredith comprend immédiatement que la patiente n’était pas en train de faire de la randonnée. La jeune fille confirme d’un signe de tête. Owen demande à Meredith ce qui se passe. Elle lui répond qu’elle va rester auprès de la patiente pendant le scanner. Elle demande qu’on lui apporte un gilet de protection pour les rayons.

    Callie, Teddy et Alex examinent les premières radios de la jeune fille et constatent que celle-ci souffre de multiples fractures. Teddy aimerait savoir de quelle hauteur elle est tombée. Alex n’en sait rien. Il sait juste qu’elle a été trouvée par des randonneurs. Il annonce à Arizona, qui vient de les rejoindre, qu’Owen aimerait qu’elle examine la patiente, qui semble âgée d’une quinzaine d’années. Il en profite pour lui demander si elle sait quelque chose au sujet de ses entretiens d’embauche. Elle assure qu’elle est en train de s’en occuper. Il réplique que cela fait deux semaines qu’elle lui dit ça. Elle lui rappelle qu’il est un peu spécial, comme les fromages bleus. Il y a des gens qui aiment ça, d’autres pas du tout, parce qu’ils trouvent que ça pue. Alex ne comprend pas vraiment la comparaison. Tout en parlant avec lui, Arizona n’a pas cessé de regarder les radios. Elle annonce que la patiente n’est pas un cas de pédiatrie. Il s’agit d’une adulte puisque le cartilage épiphysaire est fermé. Callie ajoute qu’il faut signaler à Owen que cela fait un moment que le coude a été cassé. Elle devine à la forme des os de l’avant-bras que les fractures n’ont pas été bien soignées. Ou qu’elles ne l’ont jamais été, ajoute Teddy qui a déjà vu ce genre de blessures en Irak, sur des patients qui avaient été torturés. Ses collègues interloqués se tournent vers elle.

    La patiente est dans une salle, entourée par tous les chirurgiens. Un peu à l’écart, Alex informe Owen que les résultats des radios prouvent que cette jeune fille a été maltraitée. Meredith estime qu’il faut prévenir la police. Owen leur demande de garder leur calme. Ils ne peuvent être sûrs de rien tant que l’intéressée ne leur aura pas parlé. De l’autre côté de la salle, Derek annonce que l’os temporal est fracturé. Une opération est nécessaire. Bailey a remarqué qu’il y avait un anévrisme au niveau de l’artère cœliaque. Il faut opérer aussi. L’anesthésiste est prêt à endormir la patiente. Meredith l’invite à patienter un moment. Elle se rend près de la jeune fille et lui demande si elle cherchait à fuir quelqu’un et si c’est de cette façon qu’elle s’est blessée. La patiente approuve d’un signe de tête. Meredith lui demande ensuite comment elle s’appelle. La jeune fille répond que son tortionnaire l’appelait Susan mais elle pense s’appeler Holly.

    April est en train de passer un entretien avec les représentants du Northwestern Memorial Hospital de Chicago. Toujours très organisée, elle leur explique comment elle a subdivisé son dossier. Dans l’onglet violet, il y a tous les cas dont elle s’est occupée l’année dernière. Dans l’onglet jaune, la liste des programmes qu’elle a mis en œuvre quand elle était chef des résidents et dans l’onglet vert… Une des personnes l’interrompt pour lire un extrait d’une lettre écrite par un patient, lequel fait l’éloge du caractère enjoué de la résidente, ainsi que de son comportement plaisant. Ce qu’il y a d’étonnant, c’est que la lettre fait cinq pages. April réplique qu’il s’agit d’un client particulièrement satisfait. Sans faire attention aux regards un peu perplexes que les examinateurs échangent, elle les invite à se concentrer sur l’onglet bleu qui regroupe tous les prix et distinctions qu’elle a reçus.

    Lexie sait qui est la patiente inconnue. Il s’agit d’Holly Wheeler. Derek lui conseille de ne pas tirer de conclusions hâtives. Ils n’ont encore aucune certitude quant à l’identité de la jeune fille. Lexie est sûre du contraire. Tous les journaux en ont parlé. Holly était à l’épicerie avec sa mère et quelqu’un l’a enlevée. C’était en 2000, au printemps. Alex trouve que ça concorde. Cette fille devait avoir environ huit ou neuf ans à l’époque. Elle en avait six, précise Bailey, et elle n’était pas dans une épicerie. Elle était à l’extérieur. Sa mère a croisé une amie et elles ont commencé à parler de la fête du quartier prévue pour le week-end. Qui devait apporter la salade ? Est-ce qu’il y aurait assez de dessert ? Il a fallu un certain temps avant que la mère réalise que sa fille n’était plus là. Bailey, qui semble très éprouvée, avoue que cette histoire la hante à chaque fois que Tuck sort de la maison. Néanmoins, elle donne raison à Derek. Ils ne peuvent pas être certains que cette jeune fille est Holly Wheeler. Alors elle préférerait qu’ils cessent de parler de cette histoire. C’est à ce moment là qu’Owen entre dans la salle, suivi de Meredith. Il demande aux chirurgiens d’interrompre l’opération, le temps de vérifier une information qui lui a été donnée par la police. Holly avait une marque de naissance en-dessous du bras. Owen vérifie un bras et ne trouve rien. Bailey semble soulagée. Meredith suggère qu’on examine l’autre bras et plus haut. Effectivement, Owen trouve la fameuse marque de naissance. Les médecins comprennent ce que cela signifie.

    Un livreur apporte un nouveau panier à l’attention de Cristina. Teddy s’empare de l’enveloppe qui accompagne le présent. Comme une infirmière lui fait remarquer que le panier n’est pas pour elle, elle l’invite à prévenir la police. Il y a justement un agent à proximité. Elle annonce ensuite à Cristina, qui vient d’arriver, que ce cadeau lui est envoyé par la Clinique de Cleveland, ce qui est plutôt impressionnant. Elle enchaine en disant qu’elle ne va pas se mettre à ramper. Elle va seulement lui rappeler que le programme du Seattle Grace est aussi bon que celui de Cleveland, et également qu’elle l’a accueillie les bras ouverts dans son essai sur les cellules souches. En plus, l’avoir comme prof, c’est une aubaine ! Elle réalise alors qu’elle est en train de faire ce qu’elle ne voulait pas, à savoir ramper. Cristina trouve que c’est gentil.

    Après l’intervention, Derek fait passer un test neurologique à Holly. Après lui avoir fait agiter ses orteils, il lui demande si elle a mal. Elle opine de la tête. Il la rassure, c’est normal. Sa tête a été malmenée lors de la chute. Mais elle s’en sort bien. D’un signe de tête, il invite une dame à entrer dans la chambre. C’est le Dr Fincher, une des thérapeutes de l’hôpital. Elle veut savoir si Holly se sent prête à répondre aux questions de la police. Holly se tourne vers Meredith, comme si elle attendait d’elle une autorisation. Meredith l’invite d’un signe de tête à accepter, ce qui fait tiquer le Dr Fincher. Owen fait signe à deux policiers d’entrer dans la chambre. L’un des deux demande à Holly si elle connait le nom de son ravisseur. A nouveau, la jeune fille regarde Meredith qui lui dit de répondre. Holly explique donc qu’elle a été enlevée par un certain Joseph Ingles. Le policier fait signe à son collègue de partir se renseigner sur l’individu. Il continue ensuite son interrogatoire. Est-ce qu’Holly se souvient de l’endroit où elle a habité durant sa captivité ? Etait-ce une maison ou un appartement ? C’était une maison avec un étage et un sous-sol. Comme le policier la questionne sur le quartier – Y avait-il des routes aux alentours ? Entendait-elle des bruits de voiture ? – elle précise en pleurant que son geôlier ne la laissait pas sortir. Le Dr Fincher lui propose d’arrêter l’entretien si elle le désire. Holly se tourne vers Meredith et opine de la tête. Meredith demande qu’on fasse une pause.

    A l’extérieur de la chambre, le Dr Fincher reproche à Owen de ne pas l’avoir prévenue en même temps que la police. Il lui rappelle que la jeune fille souffrait de graves blessures auxquelles il a préféré accorder la priorité, sa principale préoccupation étant de la garder en vie. Le Dr Fincher le comprend mais elle sait aussi que le protocole exige que le psy soit prévenu directement pour des cas de ce genre. Owen ne l’a pas fait et maintenant la patiente s’est liée avec une chirurgienne. Derek croit bon de mentionner que le Dr Grey est la chirurgienne en question. La thérapeute n’en a cure. Holly a choisi Meredith et maintenant il est hors de question de les séparer. Meredith sort de la chambre et demande ce qui se passe. Owen lui explique que le Dr Fincher pense qu’il vaut mieux qu’elle reste avec Holly, du moins jusqu’à l’arrivée des parents de cette dernière. Voila qui n’enchante pas la résidente qui rappelle qu’elle n’a aucune formation en psychologie. Le Dr Fincher objecte qu’Holly a passé les douze dernières années en ayant très peu de contrôle sur sa vie. Leur travail, c’est de lui faire comprendre qu’ici, elle et elle seule a le contrôle. Donc elle aura tout ce qu’elle désire, y compris Meredith. Elles vont donc devoir travailler ensemble sur ce cas. Meredith ne peut qu’accepter. La thérapeute prend congé car elle doit appeler les parents d’Holly. Restée seule avec son mari, Meredith lui fait part de son malaise. Elle est flattée qu’Holly l’apprécie mais il y a cet entretien important qui l’attend. Derek comptait justement lui en parler. Veut-elle qu’il diffère son vol pour Boston ? Elle accepte, précisant qu’elle compte prendre le dernier vol et se rendre en taxi jusqu’à l’aéroport. Ils se quittent sur un baiser.   

    Richard, qui a suivi toute la conversation, assure à Owen qu’il s’est bien débrouillé en ce qui concerne la gestion du cas difficile d’Holly. Owen n’en est pas convaincu. A l’idée que les parents vont bientôt arriver et que la presse est en train d’envahir le parking, il se sent dépassé. Richard lui propose de l’aider en prenant en charge les parents. Il lui suggère aussi de prendre contact avec Phil de la sécurité afin d’obtenir que les gardes soient doublés, et avec Heather du service des Publics relations, pour qu’elle s’occupe de la presse. Quant à Owen, il va rentrer chez lui et vérifier l’état de ses costumes. Il va en avoir besoin pour les différentes conférences de presse. Tout se passera bien.

    Cristina interroge Meredith sur Holly. Comment elle est ? Elle parle anglais ? Où est ce qu’elle est comme dans ce film où Jodie Foster vit dans les bois ? Amusée, Meredith lui répond qu’Holly parle anglais, même si elle ne parle pas beaucoup. Elle a passé sa captivité à zapper sur les chaines de télévision. Il semble que la réception n’était pas très bonne dans la cave où elle vivait. Cristina lui demande si elle ne serait pas en train d’essayer d’échapper à son entretien à Boston. Meredith assure que non. Elle veut aller à Boston mais elle ne le peut pas, parce que les parents d’Holly sont sur le point d’arriver. Cristina est sceptique. Elle a l’impression que son amie veut rester à Seattle et élever d’heureux et mignons bébés avec son heureux et mignon mari. Meredith ne comprend pas comment Cristina peut trouver si agréable l’idée de s’en aller. Cristina réplique qu’elle est chirurgienne et qu’elle veut travailler dans le meilleur hôpital avec les meilleures personnes. Meredith devrait vouloir la même chose. Depuis quand est-elle devenue aussi cruche ? Alex interrompt la conversation pour leur demander si elles ont déjà entendu parler du Carson Methodist Hospital. Cristina répond que non et qu’elle n’a pas envie que ça change. Cela n’empêche pas Alex de préciser que cet hôpital est situé à Toledo, à une heure de vol de Seattle environ. Il y a un entretien dans une semaine. Cristina ne sait pas où Toledo se situe. Meredith pense que ça se trouve au Canada. Non, en Ohio, réplique Alex en ajoutant qu’au moins 250.000 personnes vivent là-bas. Oui, mais c’est à une heure de vol de Seattle, lui rappelle Cristina avec un brin d’ironie. Alex ne sait qu’en penser. C’est Arizona qui lui a arrangé ce rendez-vous. Il ne peut pas ne pas y aller. Cristina lui serre la main. Elle a été heureuse de passer ces dernières années avec lui. Alex ne comprend pas ce qu’elle est en train de faire et le lui demande. Elle répond qu’ils ont officiellement des parcours professionnels différents. C’est une question de politesse que de se dire au revoir. Sur ces entrefaites, les parents d’Holly arrivent. La mère, qui est en larmes, reconnait immédiatement sa fille au travers de la vitre de la chambre. 

    Un peu après, les parents sont au chevet de leur fille. La mère assure cette dernière qu’elle l’aurait reconnue n’importe où, parce qu’elle est toujours sa parfaite petite fille. Elle est consciente qu’il est encore tôt pour ça mais elle aimerait tellement la serrer dans ses bras. Au grand étonnement des parents, Holly se tourne vers Meredith qui, d’un imperceptible signe de tête, l’invite à accepter. Les parents prennent Holly dans leurs bras. La jeune fille semble très mal à l’aise. Elle se rassure en regardant Meredith.

    Cinq jours plus tard, Alex est au Carson Methodist Hospital de Toledo. Un des médecins lui explique qu’un nouveau programme a été établi et que cela va donner quelque chose de génial. Si Alex est engagé, il aura de la chance. Ils sont même sur le point de moderniser leur unité néonat. Il faut juste attendre les fonds. Alex regarde autour de lui avec un air dégouté. Le médecin lui confie que c’est aussi pour cette raison financière qu’ils ont été enchantés de recevoir l’appel du Dr Robbins, car elle leur a parlé de l’argent qu’Alex avait récolté pour les enfants d’Afrique. Alex atteint le summum de la déception lorsqu’il entend son interlocuteur demander qu’on signe les papiers de sortie d’un jeune garçon qui doit subir une greffe de foie. L’opération devra avoir lieu dans un autre hôpital car celui-ci n’est pas suffisamment équipé. Le coup de grâce est donné lorsque le médecin l’invite à déjeuner dans la cafétéria de l’établissement. C’est le jour où l’on peut faire ses sundaes soi-même !

    Cristina rentre chez elle et se fige sur place en découvrant les tiroirs ouverts, les vêtements jetés n’importe comment sur le lit. Elle pousse un cri quand une personne sort de la salle de bains. C’est Owen. Il s’excuse de lui avoir fait peur. Elle répond qu’elle l’a pris pour le ravisseur d’Holly. Il la rassure. La police a arrêté l’homme la veille au soir. C’est d’ailleurs un peu pour cela qu’il est là. Il a besoin de costumes pour les conférences de presse. Il est venu parce qu’il la croyait en train d’étudier chez Meredith. Elle lui apprend qu’elle n’est rentrée que pour prendre une douche. Il répond que le temps de ranger son désordre, il aura débarrassé le plancher. Elle le regarde pendant quelques secondes entasser quelques affaires dans un sac avant de lui dire qu’il peut revenir vivre dans l’appartement. De toute façon, elle compte rester chez Meredith pour étudier, jusqu’à la date des examens. Elle ne sera jamais là. Alors il peut rester. Il lui demande si ça ne la dérange vraiment pas. Elle répond que non, jusqu’à ce que les examens soient terminés. Il prend son sac sous le bras et s’en va, pour lui laisser prendre son bain en toute tranquillité. Il est évident qu’ils sont mal à l’aise tous les deux.

    Meredith montre un album de photos à Holly, en espérant que ces images d’elle enfant raviveront ses souvenirs. On y voit le premier jour d’école, le sixième anniversaire. C’est à cette occasion que la petite fille avait reçu un lapin en peluche et Meredith suppose que c’est lui qui est sur le lit maintenant. Constatant que regarder ces photos perturbent la jeune fille, elle change de conversation et lui annonce que Callie va l’opérer le jour même pour redresser son bras. Cela lui donnera une plus grande mobilité. Holly ramène la discussion sur les photos. Est-ce que ses parents pensent vraiment que ça va fonctionner, que lui montrer quelques images et lui donner un vieux jouet vont leur permettre de retrouver une vie normale ? Meredith croit qu’ils essaient seulement de trouver un moyen de l’aider à se souvenir de ce qui s’est passé avant son rapt. Holly lui demande de leur dire qu’elle se souvient de tout, autant du premier jour d’école que du sixième anniversaire, tout comme elle se souvient du jour où son ravisseur l’a obligée à se déshabiller pour la première fois, et à quel point il la frappait quand elle ne faisait pas ce qu’il voulait. Elle se souvient aussi de son haleine qui empestait la cigarette et de toutes les fois où elle aurait pu s’échapper. Mais alors, elle pensait toujours à ce que cet homme lui avait dit, à savoir que ses parents ne voulaient plus d’elle, qu’elle était morte pour eux. La seule raison pour laquelle elle s’est finalement décidée à fuir, c’est parce que son ravisseur lui a annoncé qu’il la trouvait trop vieille, trop usée et donc dégoutante, et qu’il allait prendre une autre fille pour la remplacer. Voila tout ce que Meredith va pouvoir dire à ses parents !

    C’est la conférence de presse. Perturbée par les flashes des photographes, Callie a beaucoup de mal à lire un communiqué par lequel elle explique aux journalistes les traitements qui vont être prodigués à Holly. Ses bafouillages agacent Owen qui prend la relève. Il est aussitôt pressé de questions. Quelle a été la réaction de la victime quand elle a appris que son ravisseur avait été arrêté ? Pourra-t-on parler aux parents ? Owen répond que les Wheeler veulent avoir de l’intimité. Un journaliste lui coupe la parole pour demander s’il est vrai qu’Holly refuse de parler à ses parents. Où sont ces derniers ? Owen tente de se faire entendre. Selon lui, la situation de cette famille est très compliquée.

    Le père d’Holly, qui suit la conférence de presse dans une salle de l’hôpital, n’est pas du tout d’accord avec lui. La situation n’a rien de compliqué. Un monstre a enlevé leur fille et les en a privés pendant douze ans. Ils devraient être autorisés à la voir en dehors de l’heure de visite sous surveillance qu’on leur a accordée. Richard tente de le raisonner. Holly est très fragile. Il faut lui accorder tout ce qu’elle veut, même si ça signifie lui donner de l’espace. Selon le père, avec le lavage de cerveau que lui a infligé son geôlier, elle n’est plus en mesure de savoir ce qu’elle veut. La thérapeute ne lui donne pas tort mais elle pense qu’Holly doit dépasser les ressentiments qu’elle éprouve. Pour le moment, ses parents ne sont encore que des étrangers pour elle. Le père s’emporte. Pour lui, c’est la faute des médecins qui les empêchent d’être auprès de leur fille et de remplir leur rôle de parents. Meredith entre dans la pièce. La mère lui demande aussitôt si les photos ont permis à Holly de se souvenir de quelque chose. Meredith secoue la tête. Le père insiste. Même le lapin ? Holly l’adorait. Meredith affirme qu’Holly ne se souvient de rien. Richard invite les parents à être patients. Leur fille reviendra vers eux. Sa mémoire est toujours là, il faut juste lui laisser du temps.  

    April demande à Owen s’il a eu des échos de l’entretien qu’elle a passé au Northwestern Hospital. Elle sait qu’il est proche d’un des médecins là-bas. Peut-être celui-ci l’a-t-il déjà appelé ? Owen confirme. Effectivement son ami l’a appelé pour lui dire qu’il avait été impressionné par le CV de la jeune femme. Celle-ci est ravie mais déchante lorsqu’Owen lui suggère de ne pas négliger les autres options qui se présenteront à elle, car son ami lui a confié ne pas être certain que la personnalité d’April correspondait à ses attentes. April est outrée. Que vient faire sa personnalité là dedans ? Elle cherche un emploi, pas à se trouver un cavalier pour le bal de fin d’année. Le téléphone d’Owen sonne, mettant fin à la conversation.

    Meredith et Cristina observent depuis la galerie l’intervention que Callie est en train de pratiquer pour réparer le bras d’Holly. Evidemment, la chirurgienne fait des commentaires suite aux dégâts qu’elle constate, notamment que le kidnappeur a dû casser le bras de sa victime trois ou quatre fois. Quand elle pense à la force qu’il faut pour casser un os ! Bailey l’interrompt vivement. Est-ce qu’ils ne pourraient pas parler d’autre chose ? Callie, Mark et Jackson la regardent d’un air perplexe. Elle tente de justifier sa réaction. On ne sait pas vraiment si les personnes anesthésiées ne perçoivent pas ce qui se dit autour d’eux. Alors ce serait peut-être mieux de parler d’autre chose que du pire cauchemar de tous les parents. Comprenant la vraie raison de son trouble, Mark enchaine donc avec l’éloge de son poulain qui, selon lui, a parfaitement réussi son entretien à l’UCLA. Jackson préférerait ne pas être le sujet de la conversation mais Bailey encourage Mark à poursuivre. Mark explique donc que l’UCLA est dans le top 10 des programmes, avant d’ajouter que si Jackson a été aussi brillant, c’est aussi parce qu’il a eu le meilleur des professeurs.

    Alex rejoint Meredith et Cristina dans la galerie. Meredith lui demande comment ça s’est passé au Canada. Il grommelle que le Canada aurait été bien mieux que la décharge où il s’est rendu. Cristina lui propose d’appeler le chef du Duke. Il a tellement envie qu’elle vienne travailler pour lui qu’il fera tout ce qu’elle lui demandera, même accepter Alex. Celui-ci soupire avant de lui demander avec un brin d’ironie ce qu’Owen fera si elle part. Ah mais bien sûr, il suffit qu’elle dise un mot et il montera dans l’avion. Ce gars est tellement mou. Alors que Cristina reste muette, Meredith prend la parole pour dire que son amie ne va pas aller à Duke et lui non plus d’ailleurs. Le programme du Seattle Grace est génial et ils seraient tous fous de le quitter. Cristina pense qu’elle parle comme ça parce qu’elle veut jouer au psy avec sa patiente pour le restant de sa vie. Meredith se défend. Holly s’est accrochée à elle. Que pouvait-elle bien faire ? Alex demande des nouvelles de la patiente. Elle va très bien, répond Meredith, enfin mieux, comme le prouvent les deux barres de céréales qu’elle a retrouvées sous son lit le matin même. Fincher dit qu’Holly se confie plus durant les séances de thérapie mais qu’elle refuse toujours de parler à ses parents. Meredith comprend la jeune fille. Celle-ci a été retenue dans une maison située à moins de dix kilomètres de chez ses parents et ceux-ci n’ont pas été capables de la retrouver. Ils ne peuvent pas espérer que les choses rentrent dans l’ordre en un clin d’œil. Agacée par l’éloquence avec laquelle elle parle de sa patiente, Cristina lui suggère de s’installer avec elle, une fois qu’ils seront tous partis. Alex sourit tandis que Meredith lance un regard mauvais à son amie.

    Richard frappe à la porte de la chambre d’Adele, un bouquet de fleurs à la main. Comme il n’obtient pas de réponse, il entre et trouve sa femme au lit avec son amoureux. Adèle lui crie de sortir. Il est dans une chambre privée, là ! Ni une ni deux, Richard fait part de sa colère au directeur de l’établissement. Il exige l’expulsion de l’amant de sa femme. Cet homme a profité de la faiblesse d’Adele. C’est un prédateur. Richard promet de poursuivre l’établissement si on ne met pas ce type à la porte. Le directeur lui apprend que l’amant d’Adele, Allan, est également atteint de la maladie d’Alzheimer. Il en est à un stade avancé, encore plus qu’Adele même. Ce n’est pas un prédateur. C’est un patient. Richard reste coi.

    Huit jours plus tard, Cristina dine au restaurant Campos, à Seattle, en compagnie d’un représentant de l’Université de Columbia. L’homme lui vante les mérites de son établissement qui, selon lui, dispose d’un programme de pointe en matière de cardiothoracique. Il espère que le fait qu’il ait traversé le pays en avion pour venir la voir lui montrera à quel point leur envie de l’engager est forte. Cristina lui coupe la parole pour lui demander le beurre. Bien qu’un peu surpris, l’homme lui passe la beurrière avant de l’inviter à venir à New York pour visiter Columbia. Est-ce qu’elle aime le théâtre ? Il peut lui obtenir des tickets pour n’importe quelle comédie musicale. A nouveau, Cristina l’interrompt. Elle déteste les comédies musicales. Par contre, elle aime bien le vin. Son interlocuteur, de plus en plus interloqué, commande néanmoins une autre bouteille de vin. 

    En présence des parents d’Holly, Callie explique à cette dernière qu’elle est préoccupée par sa fracture du bassin. Elle a d’abord pensé que cela avait pu être provoqué par la chute, lors de l’évasion, mais elle a constaté que la fracture était bien plus ancienne que ça. Elle aimerait qu’Holly tente de se souvenir quand elle a commencé à avoir mal ou de ce qui a pu provoquer cette fracture, une chute peut-être. Holly, qui s’adresse exclusivement à Meredith, se demande si cela ne lui est pas arrivé après la naissance du bébé. C’était il y a quelques années. Elle croit qu’il est mort. Elle n’a pas pu marcher longtemps après ça. Médecins comme parents sont horrifiés par la nouvelle. En voyant la réaction de sa mère, Holly s’en veut un peu. Elle n’aurait sans doute pas dû parler de ça. Meredith la rassure tandis que la mère sort en courant de la chambre pour pleurer à son aise.

    Meredith entre dans la salle d’opération en s’excusant pour son retard. Bailey ironise que cela fait un moment qu’elle ne l’a pas honorée de sa présence. Teddy demande à sa collègue si elle aussi est négligée par Meredith qu’elle ne l’est par Cristina. Elle se renseigne auprès de Meredith pour savoir avec qui Cristina a rendez-vous ce jour là. Meredith pense qu’il s’agit de Stanford. Teddy est étonnée. Depuis quand Cristina est-elle intéressée par Stanford ? Bailey estime au contraire qu’il faudrait être fou pour ne pas l’être. Stanford, c’est comme Brigham à Boston, pour la chirurgie générale. Meredith comprend l’allusion. Elle assure que la directrice du programme a été très compréhensive quand elle lui a téléphoné. Bailey n’y croit pas, surtout que cela fait trois fois que Meredith annule son entretien. Est-ce qu’elle se rend compte de tout ce qu’il a fallu faire pour lui arranger ça ? Meredith lui rappelle que c’est Owen qui l’a chargée de veiller sur Holly. Que pouvait-elle faire ? Teddy, qui ne les a pas écoutées, n’en revient pas que Cristina envisage de partir à Stanford. C’est si loin ! Est-ce qu’Owen est d’accord avec ça ? Mal à l’aise, Bailey et Meredith ne répondent pas. Bailey change de conversation en demandant à Meredith de l’aider à suturer des veines.

    Le père d’Holly est fou de rage. Un photographe a réussi à prendre une photo de sa fille sur son lit d’hôpital et la photo a été publiée dans la presse. Le père reproche à Owen d’avoir été négligent. Holly a déjà suffisamment vécu de moments durs. Elle n’a pas besoin en plus d’être effrayée par un connard. Owen présente ses excuses. Il promet que ça n’arrivera plus. Cristina, qui passait dans le couloir, entend la conversation. Après que le père d’Holly soit sorti du bureau, elle observe Owen quelques instants avant de frapper à la porte. Elle est venue lui faire signer un document nécessaire pour l’essai de Teddy sur les cellules souches. Elle en profite pour lui dire de ne pas s’en vouloir pour ce qui s’est passé avec Holly. Maintenant, n’importe qui peut faire des photos avec un téléphone portable. Le père d’Holly ne peut pas exiger de lui qu’il interdise les téléphones dans l’hôpital. Owen en est conscient mais il estime qu’il doit faire en sorte que les couloirs soient sûrs lorsqu’on déplace la patiente. Il s’accuse de ne pas réfléchir suffisamment, de faire trop d’erreurs. Mais il n’était pas censé être le chef. Il n’est pas taillé pour ça. Finalement il est celui qui a rendu Holly encore plus malheureuse qu’elle ne l’était. Il rate tout. Cristina reprend ses papiers. Elle sort après lui avoir dit qu’il faisait du mieux qu’il pouvait. 

    Mark est à la crèche auprès de Sofia et de Zola. Il demande à sa fille, sur un ton bêtifiant, si elle aime jouer avec sa petite camarade. Derek entre dans la pièce et fait remarquer à son ami que Sofia ne le comprendra pas mieux s’il parle comme un idiot. Il prend Zola dans ses bras au moment où Bailey arrive pour venir chercher son fils. Elle appelle ce dernier mais il ne se montre pas. Elle va donc demander à la gardienne où se trouve Tuck. La gardienne, qui était au téléphone, semble surprise. Il était là à l’instant et elle ne l’a pas vu partir. Bailey est choquée. Est-ce que ce n’est pas son travail de savoir où les enfants se trouvent ? Derek demande à la gardienne quand elle a vu Tuck pour la dernière fois. La femme répond qu’il était là il y a quelques minutes encore. Bailey commence à paniquer tandis que Derek et Mark ne cachent pas qu’ils sont inquiets. Ils commencent à chercher l’enfant dans les recoins de la salle. Bailey demande à la gardienne de déclencher le code rose. La gardienne refuse. Il y a un protocole bien précis pour un tel code. Bailey, qui est morte de peur, s’énerve. Son fils a disparu, parce qu’on ne l’a pas surveillé. Alors il faut déclencher le code rose ou bien elle va sauter à la gorge de la gardienne. Derek demande à celle-ci d’obéir. La jeune femme prend donc le téléphone pour signaler la disparition du petit garçon tandis que Derek recommence à le chercher. Mark semble complètement perdu et ne pas savoir que faire. D’autres parents, comme hébétés, restent là à regarder Bailey. Elle les supplie de l’aider à retrouver son fils. Ils se mettent à le chercher également. En pleurs, Bailey explique à la gardienne que Tuck doit être en train de hurler parce qu’il sait qu’il doit hurler si un étranger l’approche. A ce moment, une dame entre dans la salle, en tenant Tuck par la main. Aux cris que Bailey poussait, elle a compris qu’elle avait eu peur pour son fils et elle lui apprend qu’elle a emmené l’enfant auprès d’une infirmière, parce qu’il saignait du nez. Bailey détourne la tête un moment pour sécher ses larmes et se recomposer un visage avant de se mettre à genoux devant son fils et lui parler de son saignement de nez, comme si de rien n’était. Derek revient et demande à Mark où était l’enfant. Saignement de nez, lui répond son ami. Bailey part avec son fils en lui promettant de lui acheter une crème glacée.

    Sept jours plus tard, Jackson passe un entretien à l’Université de Californie. Il a sculpté une oreille dans du plâtre et la directrice du programme se montre très impressionnée par la qualité de son travail. Très peu de personnes vont si loin dans le détail. Il plaisante sur le fait que, si sa carrière de chirurgien tournait court, il pourra toujours vendre ses œuvres sur le bord de la route ou tenir un stand dans les foires. La directrice rit. Elle est sûre que beaucoup de gens paieront pour voir ça, surtout s’ils apprennent qu’il est le petit-fils d’Harper Avery. A ce propos, pense-t-il que son grand-père pourrait avoir envie de donner une conférence ici ? Cela fait des années qu’ils le lui demandent ? Jackson comprend que c’est son nom plus que son talent qui intéresse cette femme.

    De retour à Seattle, il a raconté sa mésaventure à ses camarades. Alex estime qu’il doit se faire à l’idée que son nom de famille est une marque de fabrique. En fait, il est le Ritz-Carlton de la chirurgie. Quelle importance que les hôpitaux veuillent l’engager à cause de son nom ? Parce que, selon Cristina, Jackson sait qu’il vaut mieux qu’un motel au bord de la route. April, qui observe depuis un moment les déplacements d’Holly dans la cafétéria, signale à ses amis que la jeune fille va prendre de la soupe. Cristina trouve cela audacieux et se demande si Holly va oser parler au gars qui sert la soupe. Jackson trouve que ça y ressemble ; Holly semble avoir confiance en elle. Pas de soupe pour Holly, clame Alex lorsque la fille fait demi-tour. Lexie déplore le comportement de ses confrères. Holly semble terrifiée. Pourquoi sont-ils si méchants à son égard ? Elle estime que Meredith devrait aller lui chercher de la soupe. Sa sœur lui apprend qu’Holly va bientôt rentrer chez elle et le Dr Fincher veut qu’elle apprenne à faire les choses toute seule. La nouvelle réjouit Cristina parce que cela signifie que Meredith va enfin pouvoir partir pour Boston, afin de passer son entretien. Meredith insiste sur le fait qu’elle n’a pas cherché à éviter cet entretien, ce dont Cristina doute toujours. April conseille à Meredith de faire attention à ce qu’on ne la juge pas plus sur sa personnalité que sur ses compétences. Alex est certain que cela n’arrivera pas. Meredith n’est pas comme elle. Sa personnalité ne craint pas. Jackson signale qu’Holly s’est arrêtée devant le stand de pizza. Mais là aussi, elle rebrousse chemin. April continue de se plaindre. Tous ces programmes peuvent aller se faire voir. Elle en a plus qu’assez d’essayer d’être une autre, parce qu’elle s’apprécie comme elle est. Ça en fait au moins une, persifle Alex. Cristina pouffe. Jackson rassure son amie. Elle ne doit pas chercher à ne plus être elle. Elle doit juste essayer d’être un petit peu moins elle. Il sursaute lorsque Mark le saisit par l’oreille en lui ordonnant de se lever. Le titulaire est en colère parce que la directrice du programme de l’UCLA vient juste de l’appeler pour lui dire que Jackson avait mis fin à l’entretien. Mark exige de son résident qu’il rappelle cette dame et qu’il lui présente des excuses. Jackson refuse. Il a très respectueusement fait part à cette personne de son désir de se désister. Mark menace de le ramener en Californie en le tirant par l’oreille. Jackson se voit contraint d’obéir. Alex se lève à son tour en maudissant Arizona. Holly vient s’installer à la table des filles, en avouant à Meredith qu’elle n’a parlé à personne, préférant aller au self-service. Finalement, ça n’était pas si dur que ça. Les quatre filles regardent son assiette et n’y voient que des pâtisseries. Ça a l’air bon, dit Meredith en souriant.  

    Alex fond sur Arizona et lui demande si elle sait qui est un formidable mentor. Mark Sloan ! Il a réussi à organiser des entretiens pour Jackson dans des hôpitaux qui ont plus à offrir que des sundaes à la cafétéria. Elle lui conseille gentiment de se calmer. Elle vient justement de lui prendre un rendez-vous en Floride. Miami ? Non, Tampa, ou plutôt sa banlieue. Alex est dégouté. Il ne comprend pas la façon d’agir d’Arizona. Il pensait qu’elle l’appréciait. Elle réplique que c’est le cas. C’est pour ça qu’elle passe le plus clair de son temps à faire de lui un grand médecin. Et lui, en échange, il va la laisser tomber pour un autre programme. Alex comprend que la pédiatre ne veut pas qu’il s’en aille. Il la soupçonne même d’avoir fait de mauvaises recommandations. Elle le reconnait. Elle sait que c’est horrible et elle se sent vraiment coupable. Mais Alex sait à quel point c’est compliqué de trouver un bon candidat en pédiatrie. Il est hors de question qu’elle laisse le meilleur s’en aller. Alex est flatté, ce qui ne l’empêche pas d’exiger d’Arizona qu’elle appelle ses relations et qu’elle leur fasse savoir qu’elle le considère comme le meilleur. Il veut Yale, Baylor et Brown mais plus question de trucs dans le genre de Toledo. Elle refuse encore une fois de l’aider à partir. Il riposte qu’elle doit vouloir qu’il reste à Seattle parce qu’il en a envie mais par parce qu’il n’a pas d’autre choix. Alors, elle va devoir téléphoner !

    Meredith demande à Holly comment elle se sent après l’épreuve de la cafétéria. Elle estime que c’était une étape importante. Holly en doute. Meredith l’assure du contraire. Affronter la file de la cafétéria, ce n’est pas rien, même pour ceux qui n’ont pas subi ce qu’Holly a subi. La jeune fille lui demande pourquoi elle tourne toujours autour du pot plutôt que de dire les choses clairement. La thérapeute fait la même chose, ainsi que ses parents. Pourquoi ne pas dire franchement que ce qu’elle a subi, ce sont les coups, les viols, et l’affamement ? Voila ce qu’a été sa vie. Elle n’a jamais pu parler à son ravisseur de la vie qu’elle avait eue avant lui et maintenant, elle ne peut pas parler de lui. Meredith ne voit pas pourquoi elle ne pourrait pas le faire. Holly pense qu’on ne la comprendrait pas. Meredith l’encourage à parler. Holly lui confie donc que son ravisseur n’était pas toujours mauvais. Parfois il était bien. Il la laissait venir à l’étage et ils regardaient des films ensemble. Ces moments là étaient plus ou moins normaux. Quand elle est revenue dans sa chambre d’hôpital, elle a allumé la télévision et elle est tombée sur un film qu’elle avait vu avec lui. Elle a ressenti une impression de manque. Elle sait que cette pensée n’est pas saine. Elle est sûrement malade. Elle supplie d’ailleurs Meredith de ne rien dire de tout cela à la psy, parce que sinon celle-ci va lui demander quels sont ses sentiments à ce sujet et elle n’en sait rien. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle devrait être heureuse de ne plus être là-bas et que parfois, elle ne l’est pas. Meredith la rassure. Quoi qu’elle ressente, c’est normal.

    Une infirmière remet un panier de fruits à Cristina. Les représentants de cet hôpital ont déjà appelé trois fois pour voir si elle avait reçu leur présent. Cristina prend l’enveloppe, parce qu’elle voudrait savoir quel programme qui se respecte envoie un simple panier de fruits. Du champagne, oui, mais des fruits ! Ça veut tout dire ! Comme Owen lui pose la question, elle lui apprend que le cadeau a été envoyé par le Johns Hopkins Hospital. Dans le Maryland, semble déplorer Owen, avant de dire que ce programme est génial. Elle peut être fière d’être courtisée par un tel établissement. Ne sachant que dire, elle lui propose une pomme. Il accepte et la mange à côté d’elle, sans dire un mot. Il est abattu.

    Richard a fait installer Adele dans une autre aile du Rose Ridge et tente de la convaincre que c’est mieux pour elle. La vue est plus belle d’ici. Il a aussi entendu dire qu’une de ses voisines a une très belle collection de films. Mais Adele n’en a que faire. Elle est toute triste au point que Richard lui demande ce qui ne va pas. Elle lui avoue qu’elle est tourmentée par le silence d’Allan. Il n’est pas venu la voir et il ne l’a pas appelée. Elle se demande ce qu’elle a pu faire de mal. Richard la rassure. Elle n’a rien fait de mal. Il tente une fois encore d’éveiller ses souvenirs. Il est son mari depuis trente ans maintenant. Il saisit leur photo de mariage et la lui montre. La mère d’Adele l’a prise directement après la cérémonie. Adele semble étonnée d’apprendre qu’ils sont mariés. Richard lui rappelle qu’il l’a demandée en mariage à la Nouvelle Année et ils se sont mariés le jour de la Saint Valentin. Il se met à chanter "My Funny Valentine", espérant sans doute que cela aura le même effet que le jour où il la lui avait chantée au Seattle Grace. Mais Adele reste indifférente cette fois. Elle l’interrompt pour appeler Allan. Où est-il ? Elle se tourne vers Richard qu’elle prend pour un inconnu et lui demande de l’aider à trouver Allan. Ce n’est pas normal qu’il ne soit pas là. Il l’aime. Il ne disparaitrait jamais comme ça. Ensuite, ignorant Richard, elle se met à appeler son nouvel amoureux. Les larmes montent aux yeux de son mari. 

    Holly a fait un malaise et Cristina l’examine. Meredith explique aux parents que le scanner a montré qu’il y avait un problème au niveau de l’artère cœliaque. Il va falloir retourner en salle d’opération. Elle leur propose d’entrer dans la chambre de leur fille et de lui dire au revoir avant l’opération. La mère refuse, demandant à Meredith de rester auprès d’Holly. Meredith insiste. La situation est grave. La mère le sait mais elle sait aussi que sa fille ne leur pas confiance comme à Meredith. L’alarme du moniteur signale qu’Holly fait un arrêt cardiaque. Meredith se précipite pour aider Cristina. Celle-ci annonce qu’elle va devoir ouvrir la poitrine de la patiente. Elle demande aussi qu’on bipe Teddy. De l’autre côté de la vitre, les parents terrifiés regardent les médecins s’affairer autour de leur fille, jusqu’à ce que Meredith ordonne qu’on ferme les stores.

    Douze jours plus tard, Owen a réunit son équipe pour dresser le bilan de cette affaire. Il donne la parole à Teddy qui explique que lors de l’intervention destinée à réparer l’artère cœliaque, Holly a fait plusieurs arrêts cardiaques. Ils ont dû pratiquer plusieurs massages directement sur le cœur. Heureusement, ils ont pu ranimer la jeune fille. Bailey a réussi à réparer l’artère et depuis, la patiente est stable. De ce fait, elle peut rentrer chez elle. Owen se tourne vers Derek pour connaitre son avis. Derek confirme que son avis est le même que celui de Teddy. Callie et Mark s’alignent sur leurs collègues. Lorsqu’Owen donne la parole à Bailey, l’émotion empêche celle-ci de parler. C’est Derek qui, après lui avoir tendu une boite de mouchoirs en papier, annonce qu’elle aussi est d’accord pour faire sortir la patiente. Owen conclut en disant qu’Holly poursuivra sa thérapie avec le Dr Fincher. Il remercie toute son équipe mais plus spécialement Meredith. Richard donne le signal des applaudissements destinés à rendre hommage à la façon dont Owen a géré la situation. C’est même une standing ovation. Owen est ému, mais plus encore lorsqu’il voit que Cristina l’applaudit aussi. Le temps qu’il reçoive les félicitations de Richard, sa femme a disparu. Il comprend que rien n’a changé.

    Meredith est auprès d’Holly qui attend que ses parents viennent la chercher. La jeune fille pense que ce sont des bons parents. En tout cas, ils y ressemblent. Meredith est du même avis. Depuis que leur fille a été hospitalisée, ils sont venus tous les jours, juste au cas où elle aurait eu envie de les voir. Meredith apprend à Holly qu’elle a une petite fille. Elle aimerait bien la retenir tout le temps et ne jamais la laisser partir. Les parents d’Holly n’ont pas agi comme elle. Ils ont accepté de donner de l’espace à leur fille et ils ont essayé de comprendre ce qu’elle ressentait. Meredith estime qu’elle doit leur laisser une chance et leur parler comme elle l’a fait avec elle. Les parents entrent dans la chambre et demandent si tout est prêt. Pendant qu’Holly s’installe dans le fauteuil roulant, sa mère tient à remercier Meredith pour tout ce qu’elle a fait. Le père repère le lapin en peluche qui trône sur une armoire. Il le tend à sa fille, persuadé qu’elle ne veut pas l’oublier. Après avoir regardé Meredith, Holly explique qu’elle ne désire pas reprendre le jouet. En fait, il lui rappelle tout ce qu’elle a manqué. Mais comme elle est consciente de ce que ce lapin représente pour ses parents, elle est d’accord pour que son père le ramène à la maison. Sa mère répond avec un sourire que cela ne sera pas nécessaire. La famille sort de la chambre. 

    Haletante, Teddy supplie Owen de tout faire pour que Cristina reste à Seattle. Owen ne comprend pas ce dont il est question. Teddy lui apprend donc que Cristina doit prendre un avion le soir même pour New York afin de visiter Columbia. Là-bas, ils vont certainement dérouler le tapis rouge pour elle, comme tous les autres hôpitaux du pays d’ailleurs. Teddy est effrayée par la perspective de la perdre. Ils ne peuvent pas laisser faire ça. Cristina est douée, brillante et cet hôpital ne peut pas se permettre de la laisser partir. Owen répond que Cristina veut s’en aller. C’est sa décision. Il ne peut donc pas l’obliger à rester. Atterrée, Teddy lui rappelle qu’il est le mari de Cristina et quoiqu’il se passe entre eux, il doit arranger les choses et faire en sorte que Cristina reste à Seattle. Enervé, Owen lui dit que c’est à elle de retenir Cristina. C’est elle le chef de la cardio et Cristina est sa résidente. À elle de faire ce qu’il faut si elle veut la garder. Il lui ordonne en outre sèchement de ne plus jamais lui parler de sa femme. Il est son supérieur, plus son ami. Elle a été très claire à ce sujet.

    Après avoir ramené Adele dans l’aile du Rose Ridge où elle se trouvait avant, Richard tente de lui faire comprendre qu’il va prendre du recul. Il sait qu’elle se sent bien au Rose Ridge et qu’elle s’y est fait des amis. Il ne veut pas se mettre en travers de cette nouvelle vie. Mais bien sûr, si elle a besoin de quoi que ce soit, elle n’a qu’à l’appeler. Il arrêtera tout pour venir auprès d’elle. Il lui dit qu’il l’aime et il l’aimera toujours. Le visage d’Adele, jusque là indifférent, s’illumine. Richard pense que c’est une réaction à sa déclaration avant de s’apercevoir qu’en fait Allan se tient derrière lui. C’est à lui qu’Adele sourit. Beau joueur, il cède sa place à son rival. Adèle se jette aussitôt dans les bras de son amoureux, ne prêtant plus aucune attention à son mari qui préfère s’en aller.

    Cristina, April et Jackson sont au bar de l’aéroport. Ils attendent leurs vols respectifs. April commente encore le conseil de Jackson. Comment pourrait-elle être moins elle ? Cristina prend les dossiers qui étaient devant sa camarade et les jette à la poubelle. Voila comment faire ! Alex les rejoint. Ses camarades le regardent d’un air moqueur parce qu’il a déjà mis son costume. Tout en retirant sa veste, il leur explique qu’il a rendez-vous à Yale le lendemain, à la première heure. Il veut être prêt au cas où son vol serait retardé. Jackson ramasse la veste qu’Alex a négligemment jetée sur le comptoir et la plie correctement, tout en conseillant à son camarade d’éviter de ressembler à un clochard. Alex lui demande où il a appris à plier une veste aussi bien. Jackson lui rappelle qu’il est un Avery. Dans sa famille, on sait faire ce genre de choses. Meredith arrive en annonçant qu’elle part dans une heure pour Boston. Cristina lève son verre pour saluer la bonne nouvelle. April donne le signal de départ pour Jackson et elle. Alex les suit, bien que Meredith lui demande de rester. Il ne veut pas courir le risque de rater son avion parce qu’il aura trainé avec deux filles qui ont trop bu. Cristina commande deux tequilas, pour Meredith et elle. Après avoir regardé autour d’elle, elle signale à son amie que l’endroit ne serait pas mal pour s’amuser un peu, au cas où elles manqueraient leurs avions. Il y a plein de représentants de commerce à draguer. Meredith plaisante sur le fait que leurs maris ne seraient même jamais au courant. Elles vident leurs verres en une seule gorgée. On annonce le vol de Cristina. Elle se lève tout en disant à son amie de ne pas lui souhaiter bonne chance, parce qu’elle n’en a pas besoin. Meredith la retient un instant pour lui demander si elle veut vraiment quitter Seattle. Cristina lui rappelle qu’elles ont été préparées pour cela pendant les cinq dernières années. Alors, oui, bien sûr, elle veut partir. Et Meredith le devrait aussi. 

    Le lendemain, Meredith est dans le bureau de la directrice du programme de l’hôpital Brigham de Boston. La dame lui dit qu’elle la reçoit parce que Miranda Bailey l’a recommandée. Mais avant de poursuivre l’entretien, elle veut savoir si Meredith compte vraiment s’impliquer sérieusement dans le programme de l’hôpital, ce qui signifie aussi venir vivre à Boston. C’est avec un grand sourire que Meredith assure qu’elle est très sérieuse. En fait, Boston est son premier choix. 

     

    Voix off : C’est une des choses que les gens disent, vous ne pouvez pas aller de l’avant tant que vous ne laissez pas le passé s’en aller. Laisser s’en aller est la partie facile, c’est aller de l’avant qui est douloureux. Alors parfois, on se bat contre ça, on essaie de garder les choses telles qu’elles sont. Les choses ne peuvent pas rester les mêmes cependant. A un moment donné, vous devez laisser aller. Aller de l’avant. Parce que peu importe à quel point c’est douloureux, c’est la seule façon pour nous de grandir.


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