• Episode 8.22 : Let The Bad Times Roll

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    Titre français : Moment de vérité

    Scénariste : Matt Byrne

    Réalisateur : Kevin McKidd

    Diffusion Etats-Unis : 3 mai 2012 sur ABC

    Diffusion France : 3 juillet 2013 sur TF1

     

    Voix off : Carpe diem. A quel point est-ce fâcheux de "cueillir le jour présent" ? Comment sommes-nous censés planifier une vie, une carrière, une famille quand nous sommes toujours en train de cueillir nos jours. Si nous profitions tous de chaque instant de chaque journée, il n’y aurait plus de médecins. Qui se présenterait à la fac de médecine ? Nous serions tous trop occupés à vivre dans le présent, quoique ça puisse vouloir dire.

     

    San Francisco. La première partie de l’examen est terminée. Les résidents se retrouvent devant l’hôtel et se font part de leurs impressions. Pour Meredith, cela a été l’enfer, d’un point de vue physique du moins. Cristina se demande si elle n’a pas été un tantinet trop loin… Beaucoup trop loin, réalise-t-elle peu à peu. Quant à Jackson, il estime qu’ils n’ont pas eu droit à un examen, mais à un interrogatoire. Ils nous ont embrouillés, renchérit Meredith. April aussi semble dégoutée par les questions qu’on lui a posées. Jackson a eu l’impression d’avoir affaire à des membres d’Al-Qaïda. Lorsque Meredith lâche que la prochaine session d’examens aura lieu en juin, Cristina se réjouit presque. Ce n’est pas si mal ! Mais elle déchante lorsque Meredith précise qu’il s’agit de juin 2013. Ce qui est fait est fait, estime Jackson qui préfère ne plus en parler. Meredith demande si quelqu’un sait comment Alex s’en est sorti. April répond qu’il faudrait d’abord savoir s’il a passé les examens. Meredith et Cristina sont interloquées. Meredith demande des explications à April.

    C’est la pause pour les examinateurs aussi. Dans le couloir, Richard aperçoit Catherine Avery qui est songeuse. Il s’approche d’elle et lui demande comment elle se sent. Elle répond qu’elle n’en sait rien. Il espère qu’elle n’est pas inquiète de ce qui s’est passé entre eux. Elle le rassure. Elle n’a pas inquiète pour ça mais parce que certains de ses amis du Comité lui ont appris qu’un des médecins du Seattle Grace avait raté son examen. Ses amis n’étaient pas certains de l’identité de la personne en question, donc elle ne sait pas de qui il s’agit mais si c’est Jackson… Elle sait déjà qu’il lui en voudra pour toujours.

    Revenons six heures plus tôt, au début de l’examen. Chaque candidat est dans une chambre d’hôtel et après leur avoir souhaité la bienvenue, les examinateurs leur expliquent le déroulement de l’examen. On va leur soumettre quatre scénarii différents répartis en trois sessions de trente minutes chacune, avec une pause de dix minutes entre chaque. Pour réussir l’examen, il faut réussir deux parties sur trois. Les examinateurs ne sont pas autorisés à indiquer aux candidats s’ils ont réussi ou échoué à l’une ou l’autre partie. Les candidats vont être évalués sur leur capacité à établir un bon diagnostic, à appliquer un traitement et à gérer l’inattendu. Autrement dit, on va juger leur façon de réagir en temps de cirse.

    Cristina a déjà répondu à une question. Elle semble agacée par le calme olympien de son examinateur qui prend tout son temps pour donner des explications. D’ailleurs, alors qu’il lui veut préciser qu’elle n’aura pas la possibilité de revenir sur ses réponses, elle l’interrompt pour terminer la phrase à sa place et lui dire qu’il peut continuer. Elle a compris où il voulait en venir. Il lui demande si elle est pressée. Non, c’est quand il veut ! Il commence à lui décrire le cas d’une femme de 65 ans qui a été vue par son médecin généraliste pour faire un bilan de santé concernant son ostéoporose. On lui découvre un taux élevé de calcium et d’hormones parathyroïdiennes. Le généraliste envoie cette patiente chez Cristina. Que fait-elle ? Très sûre d’elle, Cristina répond immédiatement qu’il peut s’agir d’un cas d’hyperparathyroïdie.

    Dans d’autres chambres, ce sont ses camarades qui répondent à la même question. Meredith est toujours nauséeuse et a bien du mal de maitriser ses envies de vomir. Jackson semble assez à l’aise. Par contre, April hésite, bafouille et demande des compléments d’information. 

    Alex n’est toujours pas là. L’examinateur demande à sa collègue combien de temps encore ils vont lui accorder un délai. La dame suggère d’attendre encore quinze minutes.

    L’option qu’a choisie Cristina semble plutôt agressive à son examinateur. Ne voulant pas le contrarier, Cristina répond qu’elle pourrait attendre les résultats de l’IPM avant de prendre sa décision. L’examinateur lui demande si elle est sûre. Elle le dévisage, interloquée, puis se tourne vers la seconde examinatrice, sans doute pour essayer de deviner à son expression ce qui se cache derrière cette question. Mais la dame détourne le regard. Cristina finit par confirmer sa réponse.

    Meredith a beaucoup de mal de contenir ses reflux gastriques. Tout semble bien se passer pour Jackson. April parait toujours aussi désorientée. Alex n’est toujours pas là.

    En fait, il est dans un taxi qui est lui-même bloqué dans un embouteillage. Même s’il en profite pour se changer, Alex demande au taximan s’il ne connait pas un autre chemin. Plein d’humour, le chauffeur répond qu’à part l’hélicoptère ou le tapis magique, il n’a pas d’autre solution. Alex lui fait remarquer que la rue d’en face est libre de toute circulation. Le taximan réplique qu’il s’agit d’une voie réservée aux bus. Il refuse de l’emprunter à cause des amendes – même si Alex est prêt à lui verser le double – et parce qu’il ne veut pas risquer de faire augmenter son assurance. Alex lui demande à quelle distance ils se trouvent par rapport à l’hôtel. Environ une vingtaine de pâtés de maisons, à prendre ou à laisser. Alex lui lance quelques billets et sort de la voiture. Il se met à courir. Pendant ce temps, à l’hôtel, ses examinateurs parlent du match de football de la veille, pour tuer le temps.

    A Seattle, Mark prépare le petit-déjeuner pour sa fille et Julia. Celle-ci lui fait remarquer qu’il n’a pas encore pris le temps de manger et l’invite à s’asseoir à la table. Il refuse car il ne se sent pas capable de rester immobile. Il est sur les nerfs parce que Jackson est en train de passer son examen en ce moment même. Julia trouve mignon qu’il s’inquiète autant pour son poulain. Selon elle, il agit comme un père vis-à-vis de Jackson, ce qui prouve qu’il a vraiment la fibre paternelle. Elle se perd un peu dans ses pensées tandis qu’il lui propose de faire cuire un peu de bacon, et finit par lui lâcher qu’ils devraient faire un bébé. Mark reste bouche bée, ce qui fait prendre conscience à la jeune femme de l’énormité de son aveu. Elle le conjure de ne pas paniquer. Si elle a dit ça, c’est parce qu’elle aime vraiment bien ce qu’ils sont en train de vivre. Elle l’aime bien, lui, sa fille et les mamans de celle-ci. Un peu embarrassée, elle se met à rire, lui demandant de ne rien dire pour le moment. Dans l’immédiat, il va pouvoir continuer à s’inquiéter pour Jackson. Ils reparleront de tout ça plus tard. Elle pourrait prétendre qu’il n’y a pas d’urgence mais son taux de FSH (hormones folliculo-stimulantes qui permettent l’ovulation) semble indiquer le contraire, ce qui ne serait pas non plus la pire chose au monde. Elle s’en va après avoir embrassé Mark.

    Callie et Arizona sont dans l’ascenseur lorsque Callie reçoit un texto. Elle pousse un petit cri de surprise. Oh ! Julia veut un enfant avec Mark ! Arizona répond qu’elle n’en a rien à faire pour le moment, avant d’ajouter qu’elle aurait dû aller en personne à l’aéroport pour prendre son ami, Nick. Qu’est-ce qui ne va pas chez elle ? Callie ne comprend pas la cause de son énervement. Elle pensait que Nick était le meilleur ami du frère d’Arizona, pas celui de la jeune femme. Arizona lui apprend qu’ils étaient tous les trois très liés. Elle s’est raccrochée à cet ami quand son frère est décédé. Elle s’en veut de l’avoir obligé à prendre un taxi pour venir jusqu’à l’hôpital. Il vient juste d’arriver du Tibet et, en plus il a le cancer ! La moindre des choses qu’elle aurait pu faire pour lui, c’est d’aller le chercher à l’endroit où l’on retire ses bagages. Callie lui conseille de se calmer. Elle comprend qu’elle ait peur pour son ami mais il faut se dire que le type de cancer dont souffre Nick évolue lentement. Comme le diagnostic a été posé six mois plus tôt, Nick peut très bien s’en sortir. Légèrement rassurée, Arizona déclare que du moment où Callie s’occupe de l’intervention, il n’y a pas à avoir peur. Elle ajoute qu’elle est certaine que son amie va adorer Nick et réciproquement. Callie réplique que c’est le moins qu’il puisse faire puisqu’elle va lui retirer son cancer. L’intéressé les voit arriver dans la salle d’attente où il se trouvait. Il hèle Arizona – qu’il surnomme Phoenix (une ville de l’Etat d’Arizona) – laquelle se précipite sur lui. Après lui avoir donné une accolade, elle remarque qu’il marche à l’aide d’une canne. Il explique qu’il en a besoin, à cause du cancer. Marcher le fait souffrir. Cela surprend Arizona, qui trouve cela rapide étant donné que le cancer n’a été repéré que six mois plus tôt. Nick feint d’être étonné. S’il a dit six mois, il s’est trompé. Il voulait dire six ans. Ignorant le regard effrayé des deux femmes, il se tourne vers Callie. Voila donc l’épouse ! C’est un plaisir de la rencontrer. Arizona regarde sa compagne avec un air désespéré.   

    Mark confie à Derek que le matin même, Julia lui a fait le truc du FSH. Derek ne comprend pas très bien ce dont il s’agit. Est-ce que c’est un terme sexuel ? Il se reprend aussitôt, déclarant qu’il préfère ne pas savoir. Cela n’empêche pas Mark de lui dire que Julia veut avoir un enfant. Il avoue ne pas avoir su quoi répondre sur le moment même, parce que cela lui a semblé dingue, mais après y avoir réfléchi, il se dit que c’est plutôt génial. Il adore Julia et il veut que Sofia grandisse entourée de frères et sœurs. Alors pourquoi pas ? Derek a l’impression que son ami est en train de lui demander s’il devrait avoir un autre enfant. Mark aimerait en effet connaitre l’avis de son ami. Est-ce Derek pense qu’il devrait le faire ? Lui poser la question ou faire un bébé, interroge Derek qui pense que Mark doit avant tout se demander s’il a envie d’avoir Julia dans sa vie pour toujours. Mark croit comprendre que Derek désapprouve son projet. Derek lui demande s’il a besoin d’une réponse immédiate. Lexie surgit et les questionne sur le sujet de leur conversation. Derek prétend qu’ils étaient en train de parler de la cranioplastie qu’ils vont devoir effectuer. Elle trouve cela très excitant.

    On les retrouve dans la chambre de leur patient, Charlie, qui est tombé du haut de son toit, six mois plus tôt. Lexie explique aux deux chirurgiens que le patient est hospitalisé pour subir une intervention destinée à réparer son crâne qui a été endommagé lors d’une précédente intervention. Il a fallu attendre plusieurs mois que l’œdème se résorbe. Tout à coup, elle s’interrompt pour demander au patient ce qu’il a fait pour être aussi salement amoché. C’est la femme de Charlie qui répond. Il a joué les imbéciles ! Charlie s’insurge. Est-ce que c’est elle qui va réparer le toit la prochaine fois ? Elle réplique que non, parce qu’elle demandera aux couvreurs de s’en occuper, comme ils auraient déjà dû le faire cette fois ci, parce que Bouboule - c’est ainsi qu’elle surnomme son mari - a failli se tuer. Charlie ne semble pas disposé à faire de tels frais. Derek coupe court à la conversation en expliquant ce que Mark et lui vont faire, à savoir qu’ils ont créé une plaque en titane qu’ils vont poser sur le crâne, afin de protéger les os. Cette solution ravit Charlie qui se compare à Terminator. Le regard que sa femme pose sur lui montre qu’elle n’est guère impressionnée. Mark ajoute qu’il va prendre de la graisse au niveau du ventre pour l’injecter dans le visage afin que celui-ci retrouve sa forme initiale. Charlie interroge les médecins sur la façon dont ils vont procéder. Est-ce qu’ils vont fixer la plaque avec des vis hexagonales ? Mark se montre admiratif. L’homme connait son affaire. Comme les deux hommes entament une conversation sur le bricolage, l’épouse de Charlie supplie le chirurgien de ne pas encourager son mari dans son vice.

    Owen demande à Bailey de bien vouloir accueillir extrêmement chaleureusement quelques éventuels candidats titulaires, de leur montrer tout ce qu’ils voudront voir et même de tout faire pour les séduire. Bailey veut savoir ce qu’il entend par là. Il lui rappelle que les examens pourraient avoir comme conséquence le départ de très bons médecins vers d’autres programmes. Si cela arrive, ils doivent être sûrs qu’il y aura de nouveaux talents prêts à les remplacer et vraiment désireux de le faire. Voila pourquoi il demande à Bailey de tout faire pour les séduire. Elle accepte, pour lui et juste pour cette fois. Comme il insiste pour qu’elle fasse vraiment tout son possible et même au-delà, elle lui demande de ne pas pousser le bouchon trop loin. Owen croise alors Teddy. Ils se saluent poliment. Teddy revient sur ses pas pour demander à Owen s’il sait déjà ce que Cristina a prévu de faire l’année prochaine. Il répond qu’il ne le sait pas encore. Elle lui demande s’il veut bien la tenir au courant quand il le saura. Il accepte.

    A San Francisco, la première partie de l’examen est terminée. Candidats et examinateurs sortent des chambres pour faire un break. Meredith et Cristina se retrouvent dans le couloir mais Meredith n’a que le temps de se précipiter sur une poubelle pour vomir. Après lui avoir passé des mouchoirs en papier pour se frotter la bouche, Cristina lui fait part de son enthousiasme. Cette première partie était tellement facile ! Meredith la regarde avec un air à la fois épuisé et désespéré, assurant qu’elle a envie de lui envoyer son poing dans la figure. Un nouveau spasme contracte son estomac et la fait à nouveau vomir.

    Alex arrive enfin, tout essoufflé et débraillé, dans la chambre que les examinateurs s’apprêtent à quitter. Il leur présente des excuses pour son retard, expliquant qu’il a été retenu à Seattle par un patient. Il n’en dira pas plus car il ne veut pas les ennuyer avec les détails sordides de son voyage. L’examinatrice l’interrompt. Son examen était programmé à 9h. Eux, ils étaient là, à l’heure, et ils l’ont appelé. Alex répète qu’il était avec son patient. Il est certain qu’ils peuvent comprendre cela. La dame réplique qu’ils ont eux aussi des patients. Ça ne les a pas empêchés d’être là. Alex commence à s’énerver. Est-ce que cela veut dire qu’il a échoué ? L’examinateur confirme que la première partie est effectivement ratée, ce qui veut dire qu’Alex va devoir faire de très bons résultats, proches de la perfection, dans les deux autres parties. 

    Jackson rencontre sa mère dans le couloir. Il ne cache pas que sa présence l’agace. Elle lui demande comment s’est passée la première partie de l’examen. Comme il ne répond pas, elle lui dit qu’elle comprend qu’il a été choqué par ce qu’il a vu. Cela suffit à déclencher les foudres de son fils. Il se met à crier que choqué est un faible mot, pour décrire ce qu’il a ressenti quand il a découvert sa mère à moitié nue avec un titulaire haut placé de l’hôpital où il travaille. Mais bien sûr, il ne devait s’attendre à rien d’autre de la part de sa mère. Derrière chaque porte qu’il ouvre, à chaque coin qu’il tourne, elle est là. Catherine lui rappelle que si elle est sa mère, elle n’en reste pas moins une femme qui a des besoins. Outré, Jackson répond par un rugissement. Elle réplique que s’il n’est pas capable de parler de cela en adulte, il ne doit plus mettre ce sujet sur le tapis. Jackson est scandalisé. Parce que c’est lui qui a mis le sujet sur le tapis ? Elle lui demande d’arrêter de faire son cinéma et de dire ce qu’il a à dire. Il hurle qu’il veut qu’elle le laisse tranquille. Il est en plein examen ! Il commence à avancer dans le couloir et elle lui emboite le pas. Comme il se montre agacé par le fait qu’elle le suive, elle réplique qu’elle fait passer un examen dans la chambre à côté de celle où il se trouve. Bien sûr, enrage Jackson.

    C’est le début de la seconde partie de l’examen. April est fébrile pour répondre à la question qui lui a été posée et son ton est mal assuré. Elle reste bouche bée lorsque son examinateur lui dit que son patient est mort. Evidemment, elle demande à revenir sur sa réponse. Les examinateurs refusent et veulent passer à un autre scénario. April insiste. Elle aimerait pouvoir clarifier ses explications.  

    La question posée à Meredith porte sur un patient souffrant de douleurs au niveau de l’anus lorsqu’il va aux toilettes, avec parfois des écoulements de sang dans les selles. Tout cela donne encore un peu plus l’envie de vomir à la jeune femme qui ne peut s’empêcher de faire quelques grimaces. L’examinatrice lui demande si elle est sensible. Meredith s’empresse de la rassurer avant de répondre. Si elle avait affaire à un tel patient, elle ferait des examens pour vérifier qu’il n’y a pas de lésions au niveau de l’anus. S’il n’y en avait pas, elle ferait une biopsie et commencerait à détruire les tissus anormaux avec un courant électrique.

    Alex, quant à lui, couvrirait l’intestin avec l’épiploon et refermerait le fascia. L’examinateur lui demande ce qu’il ferait dans le cas ou les sutures se déchirent à travers le fascia. Il répond que, dans ce cas, il utiliserait un fil de nylon 1-0 en nylon qu’il passerait à travers la paroi abdominale. Les examinateurs échangent un regard qui prouve qu’ils sont impressionnés par la réponse. Alex a un petit sourire plein de satisfaction.

    Par contre, April s’enfonce de plus en plus. Son débit est nerveux et rapide. Mais surtout elle coupe la parole à l’examinateur qui tente de lui dire qu’une fois qu’une question est terminée, on n’y revient pas. Elle finit par cesser de parler et présente ses excuses pour ne pas avoir respecté le règlement. Mais après quelques secondes de silence, pendant lesquelles elle a tenté de lire les notes que prenaient les examinateurs, elle explose. Elle voudrait être sûre qu’ils ont bien compris ce qu’elle ferait pour soigner le patient. Elle demanderait aussi qu’on lui fasse passer un scanner de l’abdomen… Tout à coup, elle souffle et demande qu’on fasse une pause, le temps pour elle de retirer sa veste. Il fait tellement chaud dans cette pièce ! Elle soupire, fait de grands gestes avec les bras, comme si elle voulait faire du vent, avant de réaliser, grâce au regard effrayé des examinateurs, que son corsage est maculé de taches de sueur, en dessous de la poitrine et au niveau des aisselles. Elle transpire aussi dans le dos mais ça, elle ne le voit pas. Sa gêne est extrême. C’est avec un air pincé que l’examinatrice lui demande si elle va avoir la courtoisie de leur permettre de passer à la question suivante. Mais cette dame a à peine dit quelques mots qu’April l’interrompt à nouveau. Pour en revenir à l’autre question, est-ce qu’ils ont bien entendu ce qu’elle a dit au sujet du canal pancréatique ? Elle veut être sûre qu’ils ont compris qu’elle drainerait l’anastomose. Comprenant à l’expression et à l’attitude de ses interlocuteurs qu’ils sont excédés par son comportement, elle s’emporte. Elle veut seulement être sûre que son patient est stable. Elle leur reproche ensuite de ne pas lui en dire assez. Comment est-elle supposée répondre aux questions si elle n’a pas toutes les informations ? Se rendant compte qu’elle est allée trop loin, elle tente alors de les convaincre qu’elle est vraiment un bon médecin. Elle a juste besoin de toutes les informations.

    Jackson examine un cliché de scanner sur un iPad et pose son diagnostic à partir de cette image. Mais il est perturbé par les bruits qui viennent de la chambre d’à-côté, notamment les éclats de rire de sa mère, et il finit très vite par se préoccuper plus de cela que de son examen. Il suggère aux examinateurs de demander à ces personnes de faire moins de bruit. Un des deux juges lui fait remarquer qu’il se laisse distraire aussi facilement, cela peut les amener à se poser des questions sur sa capacité à travailler dans une salle d’opération où il y a toujours beaucoup de bruit. Jackson assure qu’il n’est pas question du tout de ça. C’est juste sa… Il se rend compte que parler de sa mère, dont on entend encore le rire, risque de lui porter préjudice et il s’arrête net. On perçoit le son d’un klaxon de camion. Un des examinateurs propose à Jackson d’attendre que le trafic se calme. Ils ne voudraient pas le déstabiliser, ironise le second examinateur. Jackson assure que tout va bien pour lui, avant d’enrager contre sa mère qui continue de s’esclaffer dans l’autre pièce.

    Tout en regardant d’un air critique son examinateur qui se sert une tasse de thé, Cristina explique ce qu’elle ferait pour stopper l’hémorragie d’un patient. L’examinateur lui fait remarquer qu’avec une telle méthode, son patient est tombé dans le coma. Elle réplique que c’est hautement improbable mais si c’était le cas, elle suspecterait une encéphalopathie hépatique. Elle examinerait donc le taux d’ammoniaque pour avoir une confirmation. L’examinateur persifle que pour lui épargner cette peine, il lui confirme qu’il s’agit bien d’une encéphalopathie hépatique. Il l’interrompt quand elle suggère de vérifier les médicaments pris par le patient. Ce n’est pas ça le problème. Cristina enchaine aussitôt en disant qu’elle prescrirait de la lactulose et de la néomycine. Elle coupe la parole à l’examinatrice en anticipant sa question. Le patient ne va toujours pas mieux ? Elle vérifierait son shunt et poserait une endoprothèse vasculaire. L’examinateur trouve cela assez risqué. Cristina tique. Invitée à s’exprimer, elle assure que tout va bien. Il est évident qu’elle pense tout le contraire.

    Callie examine Nick. Elle palpe le bas de son dos et lui demande si ça fait mal. Il pousse un cri de douleur. Voila ce qui se passe quand on attend six ans avant de se faire soigner, conclut la chirurgienne. Nick fait remarquer à Arizona que sa compagne n’est pas timide. Arizona confirme. Elle n’a jamais été attirée par les timides. Nick explique aux deux médecins qu’il s’est fait soigné par un naturopathe, parce qu’il a voulu tenté la voie non traditionnelle. Ça l’a vraiment aidé. Toutefois, lorsque la douleur s’est intensifiée, il a décidé de voir un vrai médecin qui lui a conseillé de s’adresser à un chirurgien en orthopédie. C’est à ce moment là qu’il s’est rappelé que Yuma (autre ville d’Arizona) Robbins en avait épousé une. Il plaisante sur le fait que ce mariage là a eu droit à une vraie cérémonie, ce qui fait tiquer Callie. Nick lui avoue que Tucson (autre ville d’Arizona) a déjà été mariée, avec lui. Elle l’aime. Arizona se voit obligée d’expliquer à une Callie décomposée que le mariage a eu lieu quand ils avaient 10 ans, dans la maison qui était construite dans l’arbre de son jardin, et que les alliances avaient été faites en herbe. Nick est probablement le dernier garçon qu’elle a embrassé. Callie respire mieux tout à coup. Nick ajoute que la cérémonie avait été très belle et que c’était le frère d’Arizona qui avait tenu le rôle du pasteur. Tim l’avait fait jurer de cesser de retirer les banderoles du vélo de la petite fille. Ça lui a posé des problèmes tout un temps. Callie met fin à l’évocation des souvenirs en déclarant que les douleurs de Nick l’inquiètent. Elle veut qu’il passe au scanner. Ceux dont dispose Nick datent d’environ un an. Il les avait passés alors qu’il était en train d’organiser l’escalade du K2 pour des touristes. Callie se montre sceptique, à cause de la canne. Il réplique qu’il était resté au camp de base et que de toute façon, il faut savoir surmonter le mal. Resté seul avec Arizona, il lui demande si son amie est toujours comme ça ou bien si elle est comme cela parce qu’il va mourir. Arizona l’assure qu’il va aller bien. Callie est un génie avec un scalpel. Elle va l’opérer en un clin d’œil et il ne se sera rendu compte de rien. Il n’aura même pas besoin de médicaments. Juste du thé à la camomille. Il lui dit qu’elle est vraiment très belle. Il ne comprend pas comment Callie arrive à travailler toute la journée, avec elle dans les parages. Elle ne le sait pas. Il passe la main dans ses cheveux et lui avoue qu’il n’avait pas réalisé à quel point elle lui avait manqué. Elle reconnait qu’elle éprouve la même chose.

    Tout en faisant visiter l’hôpital aux éventuels futurs titulaires, Bailey leur explique que les horaires de travail sont suffisamment flexibles que pour permettre de cumuler des jours consécutifs que l’on peut utiliser pour faire des recherches ou travailler sur le terrain,  si nécessaire. Un jeune Afro-Américain aimerait savoir s’il pourrait être amené à devoir partager son bureau avec un collègue. Bailey s’apprête à lui répondre qu’ils ne disposent pas de bureau avant de se raviser. Il faut qu’elle vérifie. Un autre jeune homme, aussi prétentieux que le premier, lui demande si les titulaires ont des places de parking réservées ou bien s’il faut, tous les jours, chercher une place pour son véhicule. Elle doit vérifier ça aussi. Agacée, elle leur fait signe de la suivre d’un brusque mouvement de la tête.

    Derek est en train de répéter sur un mannequin l’opération qu’ils vont pratiquer sur Charlie. Lexie lui apprend que Mark a promis qu’elle pourrait greffer la graisse, pour remodeler le visage du patient. Elle trouve ça super sympa. Derek sourit. Effectivement, c’est sympa. Sans doute attendri par l’expression de béatitude qui transfigure les traits de Lexie, il lui annonce qu’il va se comporter comme un grand frère pendant 30 secondes. Il lui confie donc que Julia veut avoir un enfant avec Mark. Lexie devient presque hystérique. Quoi ? Qu’est-ce que Julia a dit exactement ? Derek n’en sait rien. Ça énerve Lexie. Comment ça, il ne sait pas ? Et Mark, qu’est-ce qu’il dit ? Comment est-ce qu’il l’a pris ? Légèrement dépassé, Derek annonce que les 30 secondes de conseils fraternels se sont écoulées. Il doit aller voir un patient. Il part presque en courant tandis que Lexie continue de le presser de questions. Est-ce que Mark a envie d’avoir un enfant avec Julia ? Il avait l’air enthousiaste quand il en a parlé à Derek ? Ou bien est-ce qu’il avait l’air de trouver cette idée complètement insensée ? Parce que c’est insensé ! Et elle espère que c’est ce que Derek lui a dit. L’intéressé n’est déjà plus là pour lui répondre.

    Meredith et Cristina se retrouvent dans les toilettes. Meredith aimerait savoir si les questions qui ont été posées à son amie étaient aussi grossières que les siennes, parce qu’à elle, on n’a cessé de lui poser des questions sur les intestins et les selles pleines de sang. Cela semble logique à Cristina puisque Meredith se destine à la chirurgie générale. A quoi s’attendait-elle ? Meredith déplore le peu d’aide que lui apporte son amie. Cristina riposte que son examinateur est un fossile qui la fait flipper. La dernière fois qu’il est allé dans bloc, c’était à l’époque où l’on s’éclairait avec des bougies. Meredith se demande si elle ne va pas rester là, dans ces toilettes, dans sa crasse, toute sa vie, jusqu’à ce qu’elle meure. On frappe à la porte. Cristina répond qu’il vaut mieux aller ailleurs, parce qu’il y a des femmes malades à l’intérieur. Reconnaissant sa voix, April insiste pour pouvoir entrer. Cristina crie que c’est fermé pour cause de maintenance. April la supplie. Cristina lui dit de revenir plus tard. April s’en va.

    Derek aperçoit les possibles futurs titulaires et s’approche de Bailey qui lui apprend que ces jeunes gens insistent pour voir la salle de gym. Elle se demande si elle doit la leur montrer, car elle ne voudrait pas que les toiles d’araignée et l’odeur de la sueur les fasse fuir. Derek aimerait savoir quand il est devenu le journaliste spécialisé en bons conseils. Elle le traite de susceptible. Il s’en excuse mais il a l’impression qu’aujourd’hui personne ne peut prendre de décisions tout seul. Elle pense que si, c’est juste que les gens ont besoin d’un peu d’aide. Si quelqu’un vient lui exposer un problème, elle utilise une métaphore. Comme elle veut expliquer à Derek le sens du mot métaphore, il l’en empêche. Il sait très bien ce que c’est. Elle lui conseille donc, la prochaine fois qu’une personne viendra lui parler d’un problème, d’utiliser une métaphore, n’importe quel genre. Ce qui est bien, justement, c’est que les gens vont interpréter la métaphore à leur manière et cela les aidera à prendre la décision qu’ils avaient prise depuis le départ. Derek n’est pas fan de cette solution. Il préfère s’en tenir à l’honnêteté. Elle lui suggère de se méfier. Il se pourrait que l’honnêteté se retourne contre lui s’il donne un jour un conseil qui ne marche pas.

    Jackson entre dans les toilettes pour hommes et y trouve April qui a retiré son haut. Elle s’en prend violemment aux messieurs qui lui font remarquer qu’elle ne se trouve pas dans les toilettes. Ne sont-ils pas médecins ? Elle a vu leurs trucs. Ils voient les siens. Et alors ? Ce n’est que de la chair et du cartilage. Ils choisissent tous de s’en aller, excepté Jackson. Tout en passant son corsage sous le sèche-mains, pour faire disparaitre les taches de sueur, elle lui demande comment ça se passe pour lui. Pas très bien. Et elle ? En geignant, elle lui explique qu’elle est en train de mourir. Elle est certaine de rater. Jackson comprend ce dont elle parle. Lui aussi, c’est un fiasco. Les examinateurs jouent avec lui. Elle, elle est certaine que les siens pensent qu’elle est cinglée. Elle est en train de s’autodétruire dans une flaque de sueur. Elle ne voit pas du tout ce qui ne va pas chez elle. Ce n’est pas le cas de Jackson. Il sait très bien quel est son problème mais il ne peut rien faire pour le résoudre. Ne prêtant pas attention à ce qu’il dit, April continue de se plaindre. Elle a rompu la promesse qu’elle avait faite à Jésus et maintenant, à cause de cela, elle ne peut plus lui parler. Or, elle a besoin de lui. Il est le seul à pouvoir l’apaiser. Jackson se sent tout à coup concerné et lui demande pourquoi elle a couché avec lui. Pourquoi elle l’a laissé faire ? Elle avait dit tout était okay. Elle ne sait pas. Il enrage et crie qu’il savait qu’elle regretterait sa décision. Elle le supplie d’arrêter de crier sur elle. Pourquoi est-il en colère ? Toujours en hurlant, il lui avoue que toute cette histoire le perturbe aussi. Il n’aime pas être celui qui lui a fait rompre sa promesse envers Jésus. Il n’est pas ce genre de type. Ce gars là est un grossier personnage et tout ça est inconvenant, plus particulièrement pour un Avery. April n’en revient pas qu’il ose comparer la promesse non tenue envers Jésus avec la légère altération des armoiries de la famille Avery. L’argument suffit à calmer Jackson qui lui présente ses excuses avant de lui expliquer que s’il est aussi énervé, c’est parce que sa mère est dans la chambre juste à côté de la sienne. Ça le déstabilise. Il se trouve pathétique parce qu’il s’inquiète de ce que sa mère va penser de lui si jamais il échoue. April l’assure du contraire. Ça n’a rien de pathétique. Il a avec sa mère la relation la plus importante dans sa vie. Tout à coup calmée elle aussi, elle reconnait que son problème, ce n’est pas qu’elle a rompu sa promesse envers Jésus. C’est qu’elle… Comme elle hésite à parler, c’est lui qui termine la phrase. Le problème, c’est qu’elle s’est sentie bien après avoir fait l’amour. Elle confirme en soupirant et en le dévorant des yeux. Il recule d’un pas. Il ne devrait pas profiter de la situation. Elle rit. Profiter de la situation ? Mais de quoi parle-t-il ? Sentant le danger venir, Jackson pense qu’il serait plus sage de s’en aller. Mais elle ne bouge pas, préférant lui rappeler que c’est elle qui l’a embrassé. La main sur la porte, il réplique qu’il lui a rendu son baiser. Oui mais c’est elle qui a commencé par déboutonner la chemise qu’il portait. Mais lui, il a enlevé sa jupe. Il verrouille la porte après qu’elle lui ait lancé un regard éloquent en lui disant qu’une fois débarrassée de sa jupe, elle l’a embrassé dans le cou. Il revient vers elle tandis qu’ils se remémorent chaque instant de leur premier nuit. Il lui a retiré le haut. Elle a défait la boucle de sa ceinture. Il a passé les mains dans son dos tandis qu’elle nouait les siennes dans son cou. Tout en parlant, ils refont les mêmes gestes. Il l’assied sur les lavabos avant de l’embrasser avec fougue. Elle s’accroche à lui tandis qu’il la porte jusque dans un cabinet dont elle claque la porte derrière eux.     

    Derek, Mark, Bailey et Teddy sont attablés à la cafétéria. Ils observent les visiteurs qui font la file. Un des jeunes hommes s’est emparé d’un pain qu’il regarde d’un air méfiant. Derek espère qu’il ne va pas oser le renifler, au contraire de Bailey qui est certaine que c’es ce qui va se passer. Effectivement ! Mark trouve cela dégoutant. Owen rejoint ses collègues et demande à Bailey où sont les candidats. Elle les lui désigne d’un mouvement dédaigneux de la tête, tandis que Derek annonce que tout ça lui a coupé l’appétit. Bailey ne pensait jamais dire ça mais elle estime qu’ils doivent tout faire pour garder les médecins qu’ils ont formés. Ils n’ont pas autant investi dans leur formation et ils n’ont pas supporté toutes leurs contradictions pour maintenant aller ramper aux pieds des renifleurs de pain. L’image fait sourire Derek. Owen leur fait remarquer qu’April a déjà reçu des offres d’emploi de la part de quatre programmes différents. Mark se veut rassurant. Meredith n’ira nulle part, du moins pas sans Yang. Un peu embarrassé, Owen répond que Cristina a plusieurs options. Bailey apprend à Derek que son contact à Boston lui a confié que Meredith a assuré que leur programme était son premier choix. Derek affiche un large sourire. Mark se tourne vers lui. Et la maison qu’il fait construire ? Derek répond qu’Harvard a un très bon service de neurologie – il se lève de table avec un sourire espiègle - et il y a de très belles maisons là-bas aussi. Mark n’en revient pas qu’il s’en aille après leur avoir délivré ce message mystérieux.

    Meredith appelle Derek. Elle lui avoue d’emblée qu’elle lui a menti en lui disant qu’elle allait bien. Il se peut même qu’elle meurt. Elle pense que Zola a essayé de la tuer en lui refilant la grippe intestinale, pour la punir d’être une mauvaise mère. Derek se demande pourquoi elle ne lui en a pas parlé avant. Inquiet, il l’entend lui dire qu’elle est en train de rater son examen. Elle n’est même pas sûre d’avoir le courage d’y retourner. Les yeux pleins de larmes, elle lui demande s’il l’aimera encore si elle échoue. Il aimerait savoir si elle veut qu’il lui crie dessus ou qu’il lui demande de revenir à la maison. Elle répond qu’elle veut juste qu’il lui dise quoi faire. Se souvenant du conseil que lui a donné Bailey, il emploie une métaphore. L’examen est un miroir. Meredith ne comprend pas très bine. Est-ce qu’il veut dire que ce miroir lui renvoie l’image de son incompétence maladive ? Derek sourit. Elle lui demande ensuite s’il veut lui faire comprendre qu’elle se détestera si elle abandonne maintenant, qu’elle ne sera plus capable de se regarder dans un miroir si elle démissionne. Il répond que, quoi qu’elle décide, il l’aimera toujours. Elle ne le croit pas. Personne n’aime les dégonflés. Toujours souriant, il lui souhaite bonne chance avant de raccrocher.

    La dernière partie de l’examen se déroule. L’examinatrice d’April lui décrit le dernier cas, celui d’un patient qui a un cancer en stade final avec des métastases. Que fait-elle ? April réfléchit quelques secondes avant de déclarer qu’elle prie pour lui. Elle sait que ce n’est pas la bonne réponse mais c’est ce qu’elle ferait en premier, ou du moins c’est ce qu’elle aurait fait si on lui avait posé la question la vielle, parce que maintenant elle n’est pas certaine qu’Il l’écoute encore. L’autre examinateur lui fait remarquer que sa réponse est totalement inappropriée. Elle le reconnait, tout comme faire l’amour avant le mariage dans les toilettes pour hommes, avec un très bon ami, et c’est ce qu’elle vient de faire. Cela fait dix ans maintenant qu’elle est entourée par des scientifiques et elle leur a caché ses sentiments religieux, parce qu’elle avait peur qu’on se moque d’elle, qu’on la juge, ou encore qu’on la considère comme un mauvais médecin. Elle se cachait parce qu’elle avait honte d’admettre qu’elle aimait Dieu, que c’était la seule relation qui comptait pour elle. Et maintenant, elle ne sait pas si elle a tout foutu en l’air ou si elle s’est seulement affranchie des règles qu’Il lui imposait. La seule chose dont elle est sûre maintenant, c’est qu’elle a fini de se cacher. Peu sensible à ce beau discours, l’examinatrice lui rappelle qu’elle lui a posé une question qui attend une réponse. April se reprend aussitôt et commence à répondre, avec beaucoup plus de calme et d’assurance, cette fois.

    Jackson semble également apaisé et répond correctement aux questions qu’on lui pose, arrivant même à impressionner ses examinateurs en remettant en cause le traitement qui est mentionné dans la question et en en suggérant un autre, meilleur pour le patient.

    A Seattle, Callie et Bailey opèrent l’ami d’Arizona, en présence de cette dernière. Pour tromper son stress, Arizona raconte à ses collègues que Nick a eu les honneurs du National Geographic, un jour, en faisant un reportage sur un orphelinat pour filles à Calcutta. Par la suite, il a envoyé des appareils photos Polaroïd à l’orphelinat, afin que les pensionnaires ne dépensent pas d’argent à faire développer leurs photos. Deux de ces filles sont devenues photographes professionnelles. Comprenant qu’elle leur a raconté cette histoire pour leur prouver à quel point Nick est un homme de valeur, Bailey la rassure. Elles ne vont pas le tuer. Callie lui demande avec ironie si Nick sauve des animaux aussi. Arizona lui suggère d’être moins sarcastique et de se concentrer plus sur son travail. C’est à ce moment que Callie découvre quelque chose qui ne lui plait pas. Pour éviter de devoir en parler devant sa compagne, elle prétend avoir oublié de lui dire qu’elles étaient censées apporter des collations pour tous les enfants de la crèche, ce jour là. C’est la maman psy qui a demandé d’échanger leurs jours. Callie a accepté et ensuite, elle a oublié. C’est à contrecœur qu’Arizona quitte la salle d’opération. Bailey dit à Callie qu’elle a compris qu’elle avait menti. Callie le reconnait. Elle a découvert des métastases sur les artères. Les deux médecins savent que s’il y en a là, il y en a partout.

    Derek, Mark et Lexie opèrent Charlie. Derek demande à Lexie si elle sait pourquoi le muscle temporal est atrophié. Elle pense que c’est parce qu’il n’a plus été utilisé. Comme il n’y avait plus d’os auquel il pouvait se rattacher, il n’a plus fonctionné. Derek lui donne raison ajoutant, avec un regard entendu, que ce muscle ne sert plus à rien, puisqu’il a raté sa chance de s’attacher. Mark ne comprend pas pourquoi ils parlent de ce muscle. Derek lui demande de rester en dehors de ce moment d’enseignement, avant d’indiquer à Lexie qu’une fois qu’elle aura injecté la graisse dans la tempe de Charlie, le muscle… Mark l’interrompt. Quoi ? Encore ce muscle ? Derek ne se laisse pas démonter et poursuit. Ce muscle, qui était sain, va lentement se flétrir, tout seul, entouré par une épaisse couche de gras. Mark regarde son ami. Message reçu. Derek est dépité parce que Lexie ne semble pas avoir compris que ce message, ô combien métaphorique, s’adressait à elle.

    Callie, Teddy et Bailey examinent les clichés des scanners de Nick, lorsqu’Arizona les rejoint se plaignant du fait que les enfants avaient déjà eu leur collation et que maintenant, elle se retrouve avec un kilo de fraises dont elle ne sait que faire. Elle remarque alors la présence de Teddy et s’en étonne. L’air grave, Callie lui apprend que le pet scan a révélé que Nick avait des métastases intradurales. Elles se sont étendues dans les ganglions lymphatiques et ont même atteint le cœur. Teddy prend le relais pour dire que la tumeur cardiaque a envahi le ventricule droit. Au point ou ça en est, il n’y a plus grand-chose à faire, conclut Bailey avec douceur. Arizona reste muette, se contentant de hocher la tête quelquefois, avant de sortir de la salle.

    Meredith continue son examen qui porte maintenant sur un patient qui pourrait être atteint de la maladie de Crohn, mais souffrir aussi d’un ulcère ou d’une crise d’appendicite. Soudain une nausée plus forte que les autres la secoue, ce qui alarme les examinateurs. Elle leur présente ses excuses et s’empare de la poubelle pour vomir dedans. Les examinateurs font la grimace.

    Dans la chambre d’en face, Cristina explique qu’elle localiserait la fistule par une endoscopie pour ensuite y injecter de la colle fibrine. L’examinateur lui demande ce qu’elle ferait pour l’abcès. Il a remarqué qu’elle l’avait ignoré, ce qu’il trouve un peu cavalier. Elle ne comprend pas pourquoi elle devrait opérer la patiente alors qu’elle peut très bien la soigner par endoscopie. L’examinateur réplique que c’est précisément l’objet de sa question. Elle lui apprend avec une certaine morgue qu’elle a déjà pratiqué ce genre d’intervention au moins une douzaine de fois. Il riposte qu’il l’a faite un millier de fois. Il ne faut que quelques secondes pour que Cristina reprenne ses esprits. Elle reconnait que la méthode proposée par l’examinateur n’est pas mal non plus, quoique plus invasive.

    Meredith continue de vomir dans la poubelle. L’examinatrice lui annonce qu’ils vont devoir mettre fin à l’examen. Meredith pourra le repasser l’année prochaine et celui-ci ne sera pas considéré comme un échec. Meredith se redresse et frotte sa bouche. En tant que médecins, ils sont capables de faire avec un peu de vomi n’est-ce pas ! Sans laisser la parole à son examinateur qui aimerait bien mettre fin au supplice le plus rapidement possible, elle reprend sa réponse là où elle l’avait laissée. L’examinatrice la regarde avec une certaine admiration, surtout lorsque la jeune femme leur demande de lui poser d’autres questions. Elle connait déjà la réponse à celle-ci depuis qu’elle a douze ans. C’est sa mère qui a pratiquement inventé cette méthode. Elle demande aux examinateurs de ne pas lui faciliter la tâche. Elle vomit encore une fois alors que l’examinatrice lui pose une autre question.

    L’examinateur de Cristina trouve qu’elle est horriblement sûre d’elle. Elle lui demande s’il s’agit d’une nouvelle question. Il répond par une autre question. Se sent-elle menacée ? Elle se montre ironique. Vont-ils parler de psychologie maintenant ? Il lui dit qu’il est intrigué par l’hostilité qu’elle manifeste. Elle ne voit pas ce qui lui permet de penser qu’elle est hostile. Il comprend qu’elle puisse ne pas être d’accord avec sa façon de voir les choses mais il préférerait qu’alors elle exprime de façon claire ce qui lui pose problème. Elle assure qu’il n’y a aucun désaccord de sa part. Il ne la croit pas. Ulcérée, elle lui demande s’il la traite de menteuse. Il ne répond pas mais son regard en dit long. Après l’avoir toisé un certain moment, Cristina se décide enfin à dire ce qu’elle a sur le cœur. Un peu plus tôt, quand elle a dit qu’elle était d’accord avec le fait d’ouvrir la patiente pour opérer une fistule, c’était faux. C’était peut-être normal dans la série MASH, mais maintenant on est dans un autre siècle et elle aurait traité cela comme elle l’a dit, par endoscopie. Il lui fait remarquer qu’elle a donc menti. Elle réplique qu’il peut lui poser toutes les questions qu’il veut, elle peut lui répondre en expliquant les procédures de toutes les époques. Il n’a qu’à choisir sa décennie et l’interroger ! Blessé, l’examinateur met fin à l’examen, la remerciant de lui avoir permis d’être en présence d’un si grand génie. Maintenant il peut prendre sa retraite car il sait que des esprits supérieurs et créatifs travaillent dans le domaine médical. Cristina semble déstabilisée, d’autant plus qu’il reste encore vingt minutes d’examen. L’examinateur répond qu’il ne tient pas à rester jusqu’au bout. Il a déjà eu son compte de leçons pour la journée. Il sort de la chambre après lui avoir souhaité bonne chance.

    L’examinateur explique à Alex que la biopsie a révélé la présente d’un C.L.I.S. Quelle est sa meilleure approche pour faire une mastectomie ? Le début de réponse d’Alex ne le satisfait guère. Le devinant, Alex lui demande des précisions. Il a bien parlé d’un C.L.I.S. ? Oui, un carcinome lobulaire in situ. Alex se corrige. Dans ce cas, on ne fait pas de mastectomie. On fait passer régulièrement des mammographies à la patiente et on surveille les résultats. L’examinateur lui fait remarquer qu’il a déjà été établi qu’il faisait une mastectomie. Alex comprend qu’il s’agit d’une question piège. L’examinatrice estime qu’il disposait de tous les éléments pour donner une bonne réponse. Alex ne veut pas croire qu’il va rater à cause d’une question piège. L’examinateur insiste sur le fait que toute question appelle une réponse bien spécifique. Comme Alex commence  à s’énerver, l’examinateur lui rappelle qu’il a déjà raté la première partie de l’examen. Il doit s’estimer heureux d’avoir eu la chance de pouvoir participer aux deux autres. Alex est scandalisé. C’est vrai qu’il a raté la première partie mais il avait la meilleure des raisons. Il était auprès d’un patient. Il a passé des mois auprès de cet enfant qui n’avait pas une chance de survivre. Ils ont pourtant essayé de lui en donner une. Ils ont tout essayé. Et quand il n’y avait plus rien à faire, il était censé s’en aller et laisser la mère se débrouiller toute seule ? Il n’est pas d’accord. Il devait rester auprès d’elle. Qu’est-ce qu’il a raté ici, de toute façon ? Quelques questions hypothétiquement pièges ? Comme ses juges restent muets, il les prend à parti. Ils sont médecins. Ce sont eux qui doivent décider s’il va être médecin lui aussi et ils ne sont pas capables de comprendre ça ? L’examinateur lui signifie la fin de l’examen en lui souhaitant bonne chance. Alex lui demande d’au moins lui dire s’il a réussi. Evidemment, il ne reçoit aucune réponse. Fou de colère, il sort de la chambre et jette son cartable dans le couloir en poussant un cri de rage, avant de s’agenouiller contre un mur, désespéré. 

    Catherine quitte l’hôtel. Richard l’accompagne jusqu’à son taxi. Il suppose qu’elle ne veut pas manquer son vol. Elle confirme. Il vaut mieux qu’elle s’en aille. Après avoir effleuré ses lèvres, elle l’assure qu’elle ne regrette pas la nuit qu’ils ont passée ensemble. Lui non plus, ne regrette rien mais il pense que le timing n’est pas bon pour eux. Il y a aussi le fait qu’ils vivent dans des villes différentes. Pour le moment, ce serait trop compliqué. Elle lui donne raison. Il lui souhaite un bon vol et lui demande de le tenir au courant dès qu’elle en saura plus sur le résultat des examens. Elle le promet. De son côté, elle aimerait qu’il lui téléphone, une fois qu’il sera rentré, afin qu’elle sache que son voyage s’est bien passé. Avant de monter dans son taxi, elle lui demande s’il compte se rendre à la conférence sur la traumatologie et les soins intensifs, qui doit avoir lieu en mai, à La Nouvelle Orléans. Ils réalisent qu’ils feront tous les deux parties des orateurs. Lorsqu’elle apprend l’hôtel dans lequel Richard compte loger, Catherine lui suggère de réserver plutôt dans le sien. Le petit-déjeuner y est meilleur. Ils prennent donc rendez-vous pour le mois de mai.

    L’épouse de Charlie découvre le résultat de l’opération. Elle est émue parce qu’elle vient de retrouver son mari tel qu’il était avant son accident. Elle remercie les chirurgiens d’avoir fait un tel miracle. Charlie se moque bien de son apparence. Ce qui l’intéresse, c’est quand il pourra remonter sur son échelle. Il doit remettre des tuiles sur son toit et il voudrait poser des mosaïques sur un mur. Sa femme supplie Derek de lui faire entendre raison. Le chirurgien répond que ce n’est pas son rôle. Mais si elle veut dire quelque chose à son mari, elle doit le faire par tous les moyens. Devant une Lexie attentive, la femme de Charlie dit à ce dernier qu’elle sait combien il aime travailler dans leur maison mais il est trop maladroit. Et elle n’a pas envie de passer son temps à avoir peur de le perdre. Elle aimerait qu’il utilise ce qui lui reste de cerveau pour penser à ce qu’elle a ressenti quand il est tombé, et à quel point elle a eu peur de le perdre. Charlie promet à sa femme de se trouver un nouvel hobby. Ils pourraient peut-être faire quelque chose ensemble, comme le bowling. Elle refuse, sous prétexte qu’elle déteste ça. Il lui fait remarquer qu’elle n’a jamais essayé. Elle prétend qu’on peut détester quelque chose sans jamais l’avoir essayée. Lexie sourit de les voir se chamailler.  

    En sortant de l’hôpital, elle tombe sur Mark. Elle le remercie de l’avoir laissé injecter la graisse dans le visage de Charlie. Il la félicite pour son travail. Comme elle reste là, un peu à court d’haleine, il lui demande si elle va bien. C’est alors qu’elle lui avoue qu’elle l’aime. Elle s’excuse parce qu’elle n’a pas pu s’empêcher de le dire, mais c’est vrai, elle l’aime. Hésitant entre le rire et les larmes, elle le répète plusieurs fois. Elle a essayé tellement fort de garder ça pour elle, d’ignorer ses sentiments et de ne pas en parler. Jackson est un garçon génial et magnifique. En plus, il est plus jeune que Mark et il n’est pas grand-père. Il n’a pas non plus d’enfant avec sa meilleure amie lesbienne. C’est un Avery et il est amoureux d’elle. Mais cette relation n’aurait jamais pu fonctionner parce qu’elle n’est pas amoureuse de Jackson mais de Mark. Tellement amoureuse. C’est comme s’il était en elle, comme si elle était infectée par une maladie appelée Mark Sloan. Elle ne peut penser à rien d’autre ni à une autre personne. Elle n’en dort plus. Elle a du mal de respirer. Elle ne mange plus non plus. Tout ça parce qu’elle l’aime, tout le temps, à chaque minute de chaque jour. Oui, elle l’aime et elle se sent tellement mieux maintenant qu’elle a pu le lui dire. Elle réalise enfin qu’il n’a pas dit un seul mot pendant qu’elle lui faisait sa déclaration. Il n’a pas tenté un seul geste. Il s’est contenté de l’écouter, en la regardant, un peu hébété. Elle comprend soudain pourquoi il ne lui répond pas. C’est parce que Julia vient d’arriver. Elle est d’abord allée dans le hall où il lui avait donné rendez-vous. Est-ce qu’il est prêt ? Toujours sous le coup de la surprise, Mark ne dit rien. Quant à Lexie, c’est comme si elle venait de se rappeler de l’existence de Julia et elle ne sait plus où se mettre.

    Arizona entre d’un pas décidé dans la chambre de Nick. Elle lui demande s’il se sent bien. Il se sent un peu groggy. Mais c’est la faute aux médicaments. Ils en ont des bons ici ! Le ton d’Arizona change et c’est avec agressivité qu’elle lui demande à quoi il pensait quand il a décidé de se faire soigner par un naturopathe. Il s’est conduit comme un imbécile. Il aurait dû la contacter. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait ? Elle est médecin. Que croit-il qu’elle fait toute la journée ? Pourquoi a-t-il préféré faire appel aux services d’un charlatan au Tibet ? Il lui rappelle que la naturopathie fonctionne bien aussi. Comme il l’appelle Flagstaff (une autre ville d’Arizona) elle lui demande d’arrêter. Elle ne s’appelle pas Flagstaff, ni Phoenix, ni Tempe. Elle s’appelle Arizona Robbins et elle est docteur en médecine. Est-ce qu’il sait ce que cela signifie ? Comme il plaisante encore, elle se met à crier. Ce n’est pas amusant. Il n’y a pas de quoi rire. Il est en train de mourir. Il sait l’enfer qu’elle a traversé quand son frère est mort. Ils ont surmonté ça ensemble, avec beaucoup de mal. Alors ne rien faire pendant six ans et ensuite, venir quand c’est trop tard… Elle se met à pleurer. Il lui demande pourquoi elle croit qu’il n’est pas venu plus tôt. Après avoir vu Tim mourir, il n’a pas voulu lui infliger ça. Est-ce qu’elle pense qu’il ne sait pas ce qu’elle ressent maintenant ? Elle le traite d’idiot. Elle n’a pas pu sauver son frère mais elle aurait pu le sauver, lui. Elle sort de la chambre. Callie, qui a entendu la fin de la conversation, ne sait que dire.  

    Le bus vient de déposer les résidents dans la cour des urgences du Seattle Grace. Ils sont fébriles, dans l’attente de recevoir le résultat de leur examen. April se dépêche de descendre du véhicule car elle a un besoin pressant. Jackson râle parce que les résultats devaient être mis en ligne à minuit et qu’il est déjà minuit quatre. Meredith est d’accord avec lui. Quatre minutes de retard ! C’est fou ! Elle se demande pourquoi au fond elle continue d’appuyer sur la touche refresh de son Smartphone, puisqu’elle sait déjà qu’elle a échoué. Cristina pense que si quelqu’un a échoué, c’est elle parce qu’elle a déclenché l’esprit de vendetta chez son examinateur. Alex ricane. Il est le seul à avoir toutes les chances de rater. Une infirmière qui vient leur demander de s’occuper d’un cas de trauma se fait sèchement rembarrer. Jackson pousse un cri. Ça y est ! Les résultats ont été mis en ligne. Il a réussi ! Cristina aussi. Et Meredith, ce qui la fait pousser des cris de joie. Alex s’énerve. Son téléphone ne lui permet pas d’accéder à la page. Jackson lui prête son portable. Ils le regardent anxieusement pendant qu’il fait sa recherche. Les visages s’éclairent lorsqu’il sourit en regardant le ciel. Il a réussi aussi. Les quatre amis éclatent de rire, en sautillant et en se prenant dans les bras, avec des cris de joie. Cristina et Jackson exécutent même une petite danse. Tout à coup, Jackson réalise qu’April n’est pas là. Ils la voient arriver, regardant son téléphone avec un air hébété. Elle relève sur eux un regard plein de larmes. Ils comprennent qu’elle a échoué.

     

    Voix off : Je dois l’admettre. Les Romains avaient raison sur un point. Il faut vivre sa vie.Et vivre veut dire que chaque matin quand vous vous réveillez, vous devez choisir entre saisir ce que la vie offre à l'instant et foncer, peu importe le temps, ou fermer les rideaux et ignorer la journée.


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