• Patrick Dempsey

    Ce n’est un secret pour personne que Patrick Dempsey aime les voitures. Mais la raison de sa dévotion pour Porsche est plus obscure. En fait, cela a commencé quand, à huit ans, il a visité le garage d’un ami. "Je n’oublierai jamais cette image" a confié Patrick lors de la soirée donnée par Porsche à Manhattan, lundi, afin de présenter une petite collection de souvenirs et d’accessoires. "Je suis entré dans le garage et j’ai vu une Turbo 1979 sur un grand poster. C’est là que je suis tombé amoureux de Porsche."

    Des années plus tard, il a dépensé tout un salaire – son premier salaire important – pour une Porsche 356. "Cela a éveillé une vraie émotion en moi et bien sûr, quand on la conduisait, c’était terriblement amusant."

    Trois décennies plus tard, Dempsey possède une écurie de course qui porte son nom et il a participé à deux 24 Heures du Mans et aux 24 Heures de Daytona. Il n’hésite pas à dire que son objectif est de gagner Le Mans et qu’il pourrait renoncer au métier d’acteur si sa carrière de pilote était viable financièrement. Il est devenu également le porte-parole principal de Porsche Motorsport, ce qui l’a amené à New York ce lundi. Entre deux bouchées de canapés et une bouteille d’eau, il a parlé de son parcours avec Porsche.

    Alors pourquoi choisir de courir avec Porsche et pas un autre constructeur ?
    Eh bien, je pense qu’avec Porsche, il y a une histoire, et l’évolution de la voiture résulte vraiment de ce qui se passe en course et de l’innovation technologique. Et je veux vraiment gagner Le Mans et Porsche a vraiment eu les meilleurs résultats au Mans. Et bien sûr, l'une des premières voitures que j'ai aimée était une Porsche.

    Vous étiez très jeune quand vous avez vu cette Turbo 79, très impressionnable.
    Oui, pour moi c'était la voiture qui représentait le succès, la vitesse et la performance dans la course. C'est la voiture qui, maintenant, en tant que pilote, m’inspire à travailler très dur.

    Pensez-vous que devenir un grand pilote de course est quelque chose qui résulte principalement d’un travail acharné, ou est-ce plutôt un talent inné que certaines personnes ont en naissant ?
    Les deux. Comme dans n'importe quel sport, il y a des gens qui sont tout naturellement doués, c'est un don de Dieu. Il y a des pilotes qui ont ça. Et puis, il y a les pilotes qui travaillent très dur pour atteindre ce même niveau de compétence. Bien sûr, plus de temps vous passez au volant de la voiture, mieux vous comprenez la façon dont vous pouvez communiquer à l'ingénieur ce qu'il doit faire d’un point de vue mécanique. Toutes ces choses peuvent être affinées au fil du temps. Mais oui, il y a un don inné qui est donné à certains pilotes.

    Où vous situez-vous sur cet éventail ?
    Je travaille très dur. Je suis venu à la course très tard. Patrick Long, qui a été le premier pilote américain de l'usine Porsche, fait des courses depuis l'âge de cinq ans. Je ne peux pas rivaliser avec cette expérience. Je dois donc garder les choses en perspective et fixer des objectifs réalistes pour moi et ensuite, essayer de les poursuivre et de les atteindre.

    Pour les conducteurs qui ont le don inné, qu’est-ce que c’est exactement ? L’endurance ? Le contrôle corps-esprit ? La coordination œil-main ?
    Eh bien, c'est une combinaison de choses. Je ne pense pas que les gens réalisent à quel point ce sport est physique. C'est une chose. Vous êtes un athlète. Il y a un intellect fort aussi, la compréhension de l'aspect mécanique, car un diplôme d'ingénieur est quelque chose que beaucoup de grands pilotes ont. Mais il y a aussi un sentiment, une sensation, un lien émotionnel que les grands pilotes ont avec la machine. Ça me parle… la camaraderie sur la piste. Lorsque vous faites proprement la course contre quelqu'un, il n'y a rien de mieux.

    C'est beau. Alors, pourquoi pensez-vous que cette élégance dans le mouvement n’est pas appréciée aux États-Unis, comme les courses d’endurance que vous faites, ou en Formule 1, autant que ça l’est en Europe ?
    Je pense que c'est culturel. La tradition ici, c’est vraiment la course sur circuit ovale, le NASCAR. Il y a un goût vraiment spécifique pour la Formule 1 et les courses d'endurance comme la série American Le Mans. La course sur route est beaucoup plus un sport qui est suivi en Europe que chez nous, mais c’est intéressant parce que si vous regardez l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, il y a eu beaucoup de soldats américains qui sont revenus et qui ont vraiment accéléré le marché de la voiture étrangère ici. Porsche a eu son premier showroom sur Park Avenue, conçu par Frank Lloyd Wright, et un grand nombre de marques européennes sont arrivées grâce au fait que les soldats en avaient parlé à leur retour ici.

    Donc, il y a un potentiel pour qu’il y ait de plus nombreux fans ici, pour des courses de style Formule 1 ? Le style de course avec beaucoup de virages, des courbes et des changements de vitesse.
    Certainement. La Formule 1 à Austin est une grande expérience. Et aussi à cause de la situation du circuit, un grand nombre de personnes peuvent venir du Mexique et d'Amérique latine où ils sont vraiment passionnés par la course sur route. Les pilotes sont des stars là-bas. C’est juste une question de couverture médiatique et de connaissance. Source


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