A Daytona, alors que personne ne savait encore qu’il était en train de se séparer de sa femme et que celle-ci avait introduit une demande de divorce, Patrick Dempsey a rencontré la presse.

Une journaliste du Entertainment Reporter l’a trouvé différent. Ce n’est qu’une fois rentrée chez elle qu’elle a compris pourquoi. "Je voulais en savoir plus sur la maison qu’il venait d’acheter. Je voulais lui parler de son retour à Sebring en mars. Et la planète entière mourait d’envie de savoir s’il reviendrait un jour dans Grey’s Anatomy. Tandis que nous posions nos questions durant un entretien, vendredi, nous ne savions pas que Patrick Dempsey allait divorcer. Nous ne l’avons su que pendant le voyage du retour. Ça a expliqué beaucoup de choses."

On croirait qu’un beau mec charismatique de la télévision peut gérer n’importe quelle situation avec grâce, esprit et une confiance extraordinaire. L’année dernière, à Sebring, c’était le cas. Cette année, c’était différent. Par exemple, j’ai demandé à Patrick, quand il allait faire du karting avec Patrick Long, s’ils planifiaient la saison à venir. Qu’est-ce qui le rendait impatient en 2015 ? "Je suis juste impatient de pouvoir commencer la course demain et de bien me sortir de ce week-end. Et on verra à partir de là."

J’ai compris ça de façon totalement différente avant de savoir que lui et sa femme, Jillian, étaient en train de divorcer après quinze ans, et après l’avoir appris. Pour ce que j’en sais, il a dû prier que je n’ai pas eu vent de l’annonce et que je ne sois pas sur le point de lui en parler. Ça ne pouvait pas être amusant.

Avant même que nous ne commencions à discuter, j’ai remarqué qu’il entrait assez précipitamment dans la salle d’interview où nous l’attendions. Il s’est arrêté brusquement. Dans la pièce, il y avait environ douze personnes qui avaient été prévenues de son arrivée. Pris au dépourvu, Patrick nous a dit que nous devions attendre notre tour afin de ne pas être irrespectueux. J’étais d’accord mais la groupe a insisté pour rester près de lui. La politesse de Dempsey a été louable. Mais elle a amené un sarcastique "Pas de pression !". Donc maintenant, les douze personnes ont le corps tourné vers nous alors que nous sommes devant un "exercice répétitif".

Patrick Dempsey n’a pas caché qu’il avait une pointe de nervosité, me demandant même s’il pouvait m’interviewer. Pendant la première question, j’ai remarqué que sa lèvre tremblait légèrement mais peut-être est-ce normal pour lui quand il fait ce genre de truc. J’ai fait ce que je pouvais pour qu’il se sente plus à l’aise, le questionnant sur des choses dont il aimerait, à mon avis, se vanter, comme sa nouvelle maison "One Window" dans le quartier de Venice à L.A., la façon dont il nourrit son corps plus en forme que jamais, avant une course de 24 heures.

Sachant que je n’obtiendrais rien sur "Grey's Anatomy", j’ai formulé ma question comme ceci : s’il pouvait faire partie des scénaristes, comment écrirait-il son retour dans la série ? Eh bien, je ne leur dis pas vraiment ce que je veux, ils me disent ce qu’ils veulent faire" a-t-il souligné. "Je suis très reconnaissant d’avoir la chance de travailler dans la série. Il faut vraiment féliciter Shonda Rhimes pour son succès. Elle n’a pas eu seulement une série qui a eu du succès, mais trois maintenant, toutes durant la même soirée. Et elle gère cette responsabilité de façon remarquable. Elle a développé de super personnages auxquels les gens se sentent vraiment liés. C’est sympa de revenir. C’est sympa qu’ils m’aient permis de prendre du temps pour faire la course et de revenir lundi matin, après cette course, pour le prochain épisode. Ça va commencer quand nous sommes à Washington et que Shepherd revient à Seattle, et nous verrons où le reste de la saison nous emmène."

Je sais, fans de Grey’s, qu’une réponse du style "nous verrons" justifie des huées. Au moins, Patrick Dempsey a du temps libre pour s’occuper de ce nouveau chapitre de sa vie. Source

Voilà l’interview dans son intégralité.

Patrick Dempsey : interview à Daytona janvier 2015 from Nice Touch on Vimeo.

Lorsque la journaliste commence l’interview en parlant de la nouvelle maison qu’il a acquise à Venice, Patrick répond en souriant, mais tout de même, qu’il pensait que le sujet de l’interview était Daytona, pas un immeuble. Elle insiste pourtant, estimant que des demeure des années ’50 est une parfaite maison dans laquelle les médias pourraient travailler. Lorsqu’elle lui demande s’il y a une possibilité pour qu’il les reçoive là-bas, il répond en souriant que c’est peu probable.

Elle l’interroge ensuite sur ce qu’il fait le matin de la course. Est-ce qu’il médite ou est-ce qu’il boit du whisky ? Il rit. "Je crois qu’essayer de surmonter tout ça est là clé. C’est sympa de revenir ici, surtout avec Brumos et Porsche, avec des pilotes d’un tel niveau. J’aime ça. Je crois qu’il faut manger et s’hydrater, profiter de la journée et apprécier ce qui se passe."

La journaliste rappelle que les années précédentes, il était le patron de la Dempsey Racing et que donc, il avait aussi un rôle de gestionnaire. Maintenant que ce n’est plus le cas, elle suppose qu’il peut mieux profiter de la course. "J’aime toujours aimé ce sport mais je suppose que ne plus devoir m’occuper du management m’enlève un peu de pression. On n’a pas autant de choses à penser, mais ça reste un challenge."

La journaliste aimerait savoir si le fait d’être constamment approché par les fans le distrait ou bien s’il considère que cela fait partie intégrante de sa préparation. "C’est très important, je trouve. Ça vous rappelle qu’il faut être présent. Je pense que la chose la plus importante est de profiter de chaque aspect de la course. C’est une extension de ce qui se passe sur la piste, et si je ne suis pas présent ici, où le serais-je ? Il faut être présent durant toute l’expérience. Quand les gens viennent vers moi et qu’ils me demandent un autographe, il faut que je trouve le temps pour ça. Je fais en sorte de pouvoir avoir un contact visuel avec eux, de leur dire bonjour parce que c’est ce que je voudrais si j’étais à leur place. Ça fait partie d’un tout. Et surtout quand les fans viennent sur le circuit, c’est bon pour le sport. J’apprécie et je suis très reconnaissant de l’attention qu’ils me portent. Si je ne l’avais pas, je ne serais probablement pas ici, et j’en suis très reconnaissant." La journaliste suppose que s’il n’attirait plus cette attention, il commencerait sans doute à s’en inquiéter. "Je les rechercherais, je les harcèlerais" répond Patrick avec un petit sourire.

Concernant le fait qu’il sera à Sebring en mars, "Je suis impatient d’y revenir, c’est un circuit avec une grande histoire. C’est un défi différent de Daytona, j’aime ça. C’est génial de faire partie de cette série, avec Porsche et son passé. Une fois encore, je suis heureux d’être là."

Qu’en est-il de Spa, de Silverstone, du Japon ? "J’ai la chance de voyager à travers le monde, de courir avec Porsche dans le WEC ? Je dois remercier mes sponsors pour avoir rendu tout cela possible, Beautyrest, Tag et Porsche bien sûr, pour son soutien."

Selon le magazine People, si l’annonce du divorce des Dempsey a été une totale surprise pour les fans, dans le cercle des intimes, tout le monde l’avait vu venir. "La rupture était attendue depuis longtemps" révèle une source proche du couple. "Ils n’auraient jamais réussi à faire en sorte que ça marche mais ils ont essayé" ajoute un membre de la famille. "Ils ont eu des différents depuis longtemps."

De nombreuses sources soulignent que le couple a été souvent physiquement séparé. Dempsey qui est un fervent pilote de course, était fréquemment parti, tandis que sa femme Jillian restait à l’arrière avec leurs trois enfants, Talula, 12 ans, et les jumeaux Darby et Sullivan, bientôt 8 ans.

Quand ils étaient ensemble, la relation était de plus en plus tendue. "Ils sotn tous les deux compliqués à leur façon” déclare le membre de la famille.

Pour le moment, l’ancien couple s’accord au moins sur une chose. Les enfants sont leur priorité n°1. "Séparément”, dit le membre de la famille, "ils sont tous les deux toujours tres impliqués avec leurs enfants.” Source