• Crossover avec Private Practice 3.11 : Another Second Chance

    Titre français : Une seconde chance

    Scénaristes : Krista Vernoff & Kathy McCormick

    Réalisateur : Michael Zinberg

    Diffusion Etats-Unis : 14 janvier 2010 sur ABC

     

    Cet épisode de Private Practice présente la suite des évènements décrits par l’épisode 6.11 de Grey’s Anatomy. Ne seront évoqués que les passages concernant les médecins du Seattle Grace Hospital.

    Mark est à Los Angeles avec Sloan.

    Addison fait passer une échographie à cette dernière tout en disant à Mark qu’elle est très forte pour ce qui est d’accepter les excuses. Il lui rappelle qu’il l’a déjà fait par téléphone. Addison s’étonne. Si elle se souvient bien, il lui a seulement dit ‘J’amène Sloan à L.A.’ ce qui n’est pas à proprement parler des excuses. Sloan demande qu’on lui explique ce qu’on voit sur l’écran. Une ombre l’inquiète. Addison la rassure, ce n’est que le bébé. Sloan demande à voir la M.A.V. (malformation artérioveineuse) Addison répond qu’il n’y en a pas, il n’y a qu’un groupe de vaisseaux sanguins… Qui ne sont pas censés être là, l’interrompt Sloan, et qui pourraient la tuer si on les fait éclater. Addison la rassure. Rien de tel ne va arriver. Elle va faire une laparoscopie et retirer très prudemment les brides qui empêchent les jambes de son bébé de se développer normalement. Après cela, il sera parfait. Sloan lui rappelle qu’elle avait déjà dit cela la première fois. Mark intervient. Tout est de sa faute. Il aurait dû laisser Addison poursuivre l’intervention à Seattle. Il se tourne vers son amie en souriant. Voilà les excuses qu’elle attendait, lui dit-elle. Tout à coup, Sloan attire leur attention sur quelque chose qu’elle a vu, une sorte d’excroissance qui sortirait de la tête du bébé. Mark a un sourire amusé. Addison répond qu’il ne s’agit que du pénis de l’enfant. Elle déconseille à la jeune fille s’essayer d’interpréter ce qu’elle voit, elle pourrait bien devenir folle. Les deux médecins constatent que sa pression sanguine est toujours aussi élevée. Mark sait que c’est dû à la peur qu’elle éprouve, tout comme lui.

    Peu après, Addison présente père et fille à Pete. Celui-ci s’étonne en entendant le prénom de la jeune fille. Elle s’appelle donc Sloan Sloan ? Mark précise que la jeune fille porte le nom de sa mère. Ensuite, Pete annonce à Sloan qu’Addison a fait appel à lui pour qu’il l’aide à se calmer un petit peu, à maîtriser sa peur de l’intervention. Condescendant, Mark demande à son amie si Pete est pharmacien. Pete lui décoche un regard hostile. Addison rectifie. Pete est un spécialiste de la médecine alternative. Sloan pousse les hauts cris en voyant les aiguilles d’acupuncture. Hors de question qu’on les lui plante ! Comme Pete lui dit qu’elle les sentira à peine, Mark intervient. N’a-t-il pas entendu ce que sa fille vient de dire ? Il n’y aura pas d’aiguilles. Addison le rappelle à l’ordre. Pete a bien voulu lui rendre un service. Mark lui dit à mi-voix qu’avec tout le respect qu’il lui doit, il n’a pas amené sa fille jusqu’à L.A. pour qu’elle y subisse une médecine de sorcière. Pete prend la mouche. Quel genre de médecine Mark pratique-t-il ? Esthétique, répond l’intéressé. Pete ricane. Mark lui demande pourquoi. Sauver le monde en refaisant des nibards, se moque Pete. Mark est aussitôt prêt à en découdre mais Addison calme les esprits. Mark va laisser Pete faire son boulot. Comme il refuse, elle l’interrompt. C’est elle la responsable ici, pas lui. S’il veut qu’elle recommence l’intervention encore une fois - elle insiste sur ce fait – il va devoir la suivre immédiatement. Après une brève hésitation, Mark obéit.

    Ils vont dans le bureau d’Addison. Elle lui demande quel est son problème. Il lui retourne la question. Elle est énervée comme il ne l’avait encore jamais vue. Elle n’est pas la seule, lui fait-elle remarquer. Depuis quand se bat-il avec d’autres médecins comme s’il était dans une cour de récréation ? Il est de mauvaise foi. Pourquoi n’admet-elle pas qu’elle est énervée, tout simplement ? Elle lui lâche alors que sa mère est lesbienne. Tout n’était que comédie. Tout ce qu’elle a cru dans son enfance, sur ses parents, l’amour, le mariage, tout tourne dans sa tête. Alors, oui, elle est un peu énervée. Mark est sidéré. A son tour de passer aux aveux. Lexie l’a largué lorsqu’il lui a demandé d’élever le bébé de Sloan avec lui et Sloan bien sûr. Addison la comprend un peu, elle est un peu jeune pour une telle responsabilité. Mark lui interdit de prendre le parti de Lexie. Ça craint tout ça. Elle vient s’asseoir près de lui. Quand sont-ils devenus si… Il termine la phrase : si vieux. Elle le reprend : elle allait dire si tristes. Tout à coup, elle lui demande s’il n’a jamais eu envie de prendre des drogues, de boire un coup de trop, s’injecter quelque chose dans ses veines, rien qui puisse détruire sa vie, ou le tuer, ou rien qui l’oblige à se confesser dans une réunion d’anciens alcooliques, mais seulement… quelque chose qui effacerait la douleur, la peine. Elle n’a que du jus de légumes verts, ce n’est pas ça qui va lui remonter le moral. Pendant qu’elle poursuit son délire, Mark se lève et ferme les stores des fenêtres qui donnent sur le couloir. Elle s’énerve. Qu’est-ce qu’il est en train de faire ? Il le lui explique tout en commençant à se déshabiller. Elle veut supprimer la douleur, être au mieux de sa forme ? Elle proteste. Elle veut se sentir mieux, mais pas le sentir, lui sur elle. Il tente de la convaincre. Sa vie est en ruines, un vrai désastre. Il est sur le point d’être grand-père et il est seul. Il ne connait pas une multitude de façons d’engourdir la peine, mais il en connait au moins une. Addison veut-elle se sentir mieux ? Il est maintenant en slip qu’il se dépêche d’enlever. Addison jette quelques regards à une partie de son anatomie avant de se jeter sur lui. Ils s‘embrassent. Tout en commençant à la déshabiller, Mark l’entraîne vers le divan.   

    Addison est ravie. Elle a du mal à reprendre son souffle. Mark lui suggère d’appeler le mec aux aiguilles pour les aider à retrouver leur calme. Ils éclatent de rire. Il reconnait qu’il avait oublié à quel point elle pouvait être amusante. Elle réplique que c’est ce qui arrive quand on sort avec des gamines. On oublie ce que ça fait d’être avec une vraie femme. Il lui donne une fessée. Interdit d’être méchant avec Lexie. La claque a émoustillé Addison qui recommencerait bien. Mark est partant. Elle roule sur lui et la deuxième fessée suit. Malheureusement pour eux, Sam entre dans la pièce sans frapper. Il rappelle à sa collègue qu’ils sont sur leur lieu de travail. Addison le supplie de fermer la pièce et se cache derrière Mark qui demande à son ami de lui lancer son tee-shirt. Sam s’exécute. Il s’apprête à repartir lorsque Pete entre à son tour. Addison est mortifiée. Pete, amusé, explique qu’il voulait juste les informer que ses aiguilles ont fait des miracles puisque Sloan Sloan s’est endormie. Mark le félicite. Pete regarde Sam, qui a la tête baissée, et lui dit son regret d’avoir rejoint l’autre cabinet, parce que l’endroit semble présenter des avantages en nature. Les deux hommes se décident enfin à sortir.

    Addison, qui s’est rhabillée, arrive dans le bureau de Sam. Comme ils sont associés, elle lui donne trente secondes pour lui faire un cours sur ses méthodes professionnelles. Mais s’il veut lui faire un cours sur tout autre sujet, elle s’en ira directement. Il ironise : leur amitié a donc des règles maintenant ? Elle lui rappelle qu’ils ont pour le moment une conversation d’associés. Mais lui, c’est une conversation amicale qu’il désire avoir. Ils sont interrompus par Naomi. Est-ce vrai qu’Addison a couché avec Mark sur le sol de son bureau ? Sam confirme. Addison les interrompt. Quand on a traversé ce qu’elle a traversé avec sa famille, on a le droit d’être un peu excentrique pendant quelques semaines. On a le droit de faire l’amour par terre, dans son bureau. Naomi lui donne raison et demande à son ex-mari de la laisser tranquille. Elle assure son amie de son soutien avant de s’en aller. Mais Sam n’est pas décidé à abandonner le morceau. Addison est venue vers lui dans un moment de désespoir et il l’a repoussée, parce qu’il est un homme bien. Mark, lui, l’a mise nue à peine une heure après son arrivée. Qu’est-ce que cela veut dire, selon elle ? Elle sort sous prétexte qu’il a rompu leur accord.

    Le soir, les quatre amis ont diné chez Addison. Sloan vient demander si c’est certain qu’elle pratiquera l’intervention le lendemain. Addison confirme. Mark tente d’attirer l’attention de sa fille sur le coucher de soleil mais elle n’en a rien à faire. Elle veut seulement être sûre que tout se passera bien pour elle le lendemain. Mais Mark continue. Il a toujours voulu apprendre à surfer. Et elle ? Elle ne lui répond pas, préférant aller se coucher. Il l’embrasse puis s’extasie à nouveau sur la vue. Naomi lui dit que sa fille n’est pas prête pour être mère. Comment fera-t-elle face la première fois que son enfant lui vomira dans sa figure ? Mark répond qu’il sera à ses côtés, à chaque étape. Sam se montre dubitatif. Les bébés vomissent très fréquemment. Mark assure pouvoir s’en sortir. Il a grandi. Tout à coup, il dit qu’il aimerait bien déménager à L.A. Les trois autres se mettent à rire. Mais il continue. Il pourrait très bien se joindre à leur cabinet. Ils sont à Los Angeles, le paradis des chirurgiens esthétiques. Il pourrait y faire fortune et ils pourraient tous l’aider à élever le bébé. Nouvel éclat de rire. Addison lui demande s’il a perdu l’esprit. Mais Mark est tout à fait sérieux. Il trouve qu’Addison et lui forment un bon tandem. Elle avait raison quand elle lui a dit que Lexie n’était qu’une enfant. Mais elle, elle le connait, elle le comprend. Tout comme Sam et Naomi. Ils sont ses vieux amis, ses bons amis. Sam apprécie peu ce discours.

    Le lendemain, Mark demande à Addison si elle a la gueule de bois. Elle lui rappelle que c’est lui qui a trop bu, pas elle. Ce n’est pas elle qui a évoqué la possibilité de changer de vie. Il l’interrompt. Ce n’était pas le discours d’un homme saoul. Mais il refuse d’en parler pour le moment. Il veut qu’elle se concentrer sur l’opération de sa fille. Ils sont distraits par l’arrivée de Charlotte qu’Addison présente à Mark. Celui-ci est enchanté d’apprendre qu’elle est sexologue. Mon dieu ! Qu’est-ce qu’il aime Los Angeles ! D’ailleurs, il était justement en train de dire à Addie qu’il envisageait de déménager. Il est aux anges lorsque Charlotte lui dit qu’ils cherchent à engager un chirurgien plastique. Addison ne lui avait-elle pas dit ? Mark promet d’en parler avec elle, sitôt l’opération de sa fille terminée. Addison lui fait remarquer qu’il est libre d’en parler maintenant puisqu’elle ne veut pas de lui dans son bloc. Elle met également Charlotte en garde. Il n’est pas question qu’elle recrute Mark tant qu’elle est en salle d’op’.

    Addison s’apprête à inciser l’abdomen de Sloan lorsque Sam entre dans la salle. Elle lui demande quel est le problème. Il répond qu’il n’y a en a pas puisqu’ici, elle ne va pas pouvoir lui échapper. Elle refuse de parler de sa vie très privée pendant qu’elle travaille. Il l’assure que non, il n’est là que pour lui parler des chiens. Elle comprend qu’il va utiliser des métaphores et soupire. Effectivement. Prenons le cas des golden retrievers, par exemple. Ils feraient tout pour vous rendre heureux. On peut les négliger, les ignorer, vous rendre heureux reste leur priorité. Peut-être Addison devrait-elle penser à prendre un golden retriever, ou un labrador, même unschnauzer. Mais Sloan ? Sloan est un teckel. Ces chiens aiment manger les excréments des autres chiens. Ils se soucient uniquement d’eux-mêmes, de leurs propres besoins. Ils sont crasseux et immoraux. Les propriétaires de teckels sont désespérés et veulent à tout prix de l’affection. Tout à coup le moniteur sonne. Addison signale qu’il y a une hémorragie au niveau de la M.A.V. Quelque chose a dû lui échapper. Elle annonce qu’elle va devoir ouvrir.

    Un peu après, elle est assise dans une salle, la tête entre les mains. Sam lui demande s’il est fautif. A-t-elle été distraite parce qu’il lui parlait ? Elle le rassure. Elle est tout à fait capable de parler et d’opérer en même temps. Mark entre comme une furie, suivi de Naomi qui l’a déjà mis au courant. Il demande en hurlant ce qui s’est passé. Sam lui ordonne d’arrêter de crier sur Addison. Celle-ci explique à son ami que Sloan a perdu beaucoup de sang mais qu’elle va bien. Quant au bébé, elle pense qu’il ira bien aussi. Mark tique sur le mot "penser". Elle confirme qu’elle ne peut qu’espérer. La M.A.V. est quelque chose d’extrêmement délicat. Lorsqu’il demande à voir sa fille, elle tente de l’en dissuader. Sloan pourrait être en mauvais état à son réveil. Elle a fait une hémorragie, il a fallu l’ouvrir. Elle va être dans un plus mauvais état qu’à Seattle. La dernière chose dont elle a besoin, c’est d’ouvrir les yeux et de voir son père terrifié qui rôde autour d’elle. Effectivement, il est dans tous ses états. Il lui demande ce qu’elle attend de lui. Lorsque Naomi lui suggère d’aller faire une promenade avec elle, il lui demande d’arrêter de lui parler comme s’il était un enfant de 12 ans. Il se remet à crier. Sam lui demande de sortir avec Naomi. Elle sait ce dont elle parle. Mark sort, après avoir demandé, presque menaçant, à Addison de tout arranger. Elle est effondrée. Elle espère que le bébé ira bien. Sam la rassure. Il ira bien. Elle s’en prend à lui. Elle s’en fait pour Mark. Elle l’a aimé et il est leur ami. C’est vrai qu’il a commis plein de choses stupides mais il les a laissés en faire aussi sans jamais les juger. Il n’est pas qu’un chien. Oh bien sûr, il a foulé aux pieds les principes moraux, mais elle aussi l’a fait. Mark est un brave homme. Alors le bébé doit s’en sortir.

    Addison est là quand Sloan se réveille. La jeune fille ne sait plus où elle est. Addison le lui explique. Elle sort d’une intervention et tout s’est bien passé. Sloan réclame sa mère. Elle refuse de voir Mark qu’Addison se propose d’appeler. Elle ne veut que sa mère. Elle n’a pas voulu tout ça. Elle ne veut pas de ce bébé. Elle veut juste retourner chez elle et retrouver sa vie.

    Peu après Addison se confie à Pete. Sloan est une fille plutôt simple, très jeune aussi. Elle n’a sûrement pas pensé à l’adoption. Personne n’a dû la conseiller. Addison pense qu’en tant que médecin, elle doit lui donner toutes les options qui s’offrent à elle. Le problème, c’est Mark. Lui veut vraiment ce bébé. Il veut l’élever avec sa fille. Pete se moque un peu de Mark avant de lui dire que la situation est simple. Elle est médecin, Sloan est une enfant. Elle doit la conseiller, lui expliquer toutes les options. Elle repense au temps où elle était avec Mark à New York, quand elle est tombée enceinte. Elle le lui avait annoncé et il était tellement excité à cette idée. Mais elle ne l’était pas, alors elle s’est faite avorter, sans lui en parler d’abord. Elle a pris la décision pour eux. Il voulait ce bébé et il veut aussi celui-ci. Pete la comprend mais il estime qu’une chose ne peut pas influencer une autre. Sa loyauté envers son ami et la culpabilité qu’elle ressent à propos de ce qui s’est passé ne peuvent pas influencer les soins qu’elle doit au patient. Il faut qu’elle donne les options à Sloan qui fera son choix. Il s’excuse. Il sait que c’est horrible. Elle le remercie.

    Sam trouve Mark au chevet de sa fille qui se repose. Il lui demande des nouvelles du bébé. Les battements de cœur sont bons. Mark avoue ne pas pouvoir regarder autre chose que le moniteur. Mais ce n’est pas de cela dont Sam veut lui parler. Il veut lui parler de cette crise de la quarantaine qu’il est en train de vivre, de cette idée de déménager à L.A. Peu importe ce qui ne va pas dans sa vie. Cela se passera encore plus mal pour Addison. Il refuse qu’elle soit son aire d’atterrissage. Mark aimerait savoir en quoi ça le concerne. Sam répond qu’Addison a pris soin de tout le monde ici, alors il essaie de lui rendre la pareille. Ce qu’il essaie de dire, c’est que même s’il aime bien Mark, il trouve que ce qu’il est train de faire n’est pas ce qu’il a fait de mieux. Mark réitère sa question. En quoi cela le concerne-t-il ? Sam se répète aussi. Il ne fait que prendre soin d’Addison.

    Pete marche dans sn bureau en berçant son bébé. Mark lui demande s’il a vu Addison. Non pas récemment. Mark ne peut s’empêcher de lui demander si le bébé est son fils. Et il l’amène au boulot ? Naomi ne dit rien ? Il justifie ses questions par le fait qu’il va être grand-père. Sa fille est très jeune, elle va avoir besoin de beaucoup d’aide. Alors il trouve génial que Pete puisse prendre son fils avec lui au travail. Pete répond que L.A. est un endroit très libéral. Et Naomi est assez libérale aussi. Tout à coup, Mark réalise qu’il n’a jamais tenu un bébé dans ses bras. Bien sûr, il a tenu beaucoup d’enfants dans ses bras quand il était en pédiatrie, durant sa résidence, mais pas de bébé. Pete lui met son fils dans les bras. Mark est maladroit, il reste raide. Mais il sourit et se met à parler au bébé.

    Addison rassure Sloan. Le rythme cardiaque de son bébé est bon. Après, elle lui demande si quelqu’un lui a déjà parlé de l’adoption. Il y a des agences spécialisées dans ce domaine. Ils trouvent des familles merveilleuses et saines qui aiment le bébé comme les parents le font. Il y a une agence de ce genre dans le cabinet. Sloan lui demande de ne pas dire à son père qu’elles ont eu cette conversation, parce qu’elle sait qu’il paniquerait. Elle est surtout inquiète pour toutes ses affaires qui sont restées dans l’appartement. Addison la rassure. Elle ne dira rien à personne. Et par ailleurs, elle pense qu’elle pourrait faire une maman géniale et que Mark serait un très étonnant grand-père. Sloan l’interrompt. Alors, ces agences ? Que font-elles exactement ? 

    Mark et Addison sont nus, tête bêche, dans le lit d’Addison. Il se moque bien de ce que peut dire Sam. Il sait que c’est l’idéal. Lorsqu’elle lui demande ce que Sam a dit, il ne veut pas en parler. Aucune importance. Ils ont la solution idéale. Trois parents. Aucun n’écrase l’autre. Chacun peut encore avoir une vie. Ne voit-elle pas que c’est leur seconde chance ? Elle aimerait savoir ce qui se passerait s’il n’y avait pas de bébé. Il croit comprendre que le bébé a un problème. Elle le rassure, le bébé va bien. Mais si Sloan changeait d’avis ou s’il n’y avait pas de bébé, voudrait-il encore déménager à L.A., rejoindre le cabinet, être avec elle ? Parce qu’il n’arrête pas de le lui demander et ce qu’il décrit est alléchant, et elle se sent si seule, et elle a tellement peur que, s’il continue à le lui demander, elle pourrait bien accepter. Mais elle le conjure de ne plus lui demander s’il ne le fait pas pour elle. Si c’est seulement parce qu’il a le cœur brisé, parce qu’il est amoureux de quelqu’un d’autre, où qu’il veut juste qu’elle l’aide à s’occuper du bébé, alors qu’il ne lui demande pas. Parce qu’elle ne sait plus, elle ne sait plus rien, excepté qu’elle ne peut pas tomber amoureuse d’un homme qui en aime une autre. Elle ne veut plus revivre ça. Alors, s’il est toujours amoureux de Lexie Grey, il doit retourner à Seattle. Mais s’il ne l’est pas, s’il est sérieux quand il lui parle et qu’il la veut, elle, alors il peut lui reposer sa question. Elle le regarde en souriant. Il s’excuse. Il est tellement désolé. Elle aussi.  


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