• Episode 1.01 : A Hard Day’s Night

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    Titre français: 48 heures

    Scénariste: Shonda Rhimes

    Réalisateur: Peter Horton

    Diffusion États-Unis: 27 mars 2005 sur ABC

    Diffusion France: 3 juillet 2006 sur TF1


    Voix off: Le jeu : on dit qu’une personne a tous les atouts en main ou qu’elle n’a rien. Ma mère était une des meilleures. Moi, par contre, je suis mal partie.

     

    Une jeune femme se réveille dans le canapé de son salon. Elle est nue. La première chose qu’elle voit, c’est un homme nu qui dort à même le sol. Elle enlève la couverture qui le recouvre pour s’y envelopper et jette un coussin sur les fesses de l’homme qui se réveille. Elle lui demande de partir. Il préfèrerait reprendre là où ils avaient arrêté. Elle insiste pour qu’il s’en aille. C’est son premier jour de travail, elle ne veut pas être en retard. Il tente de nouer le dialogue en l’interrogeant sur sa maison. Elle lui apprend qu’il s’agit de celle de sa mère, qu’elle y vit depuis 15 jours mais qu’elle compte la vendre. Il croit comprendre que sa mère est décédée et s’excuse de son indiscrétion. Elle le rassure. Sa mère se porte bien, elle est seulement absente. Mais elle ajoute qu’ils n’ont pas besoin de faire semblant de s’intéresser l’un à l’autre. Elle va prendre une douche et, quand elle reviendra, il sera parti. Il tient néanmoins à se présenter. Il s’appelle Derek. Elle, c’est Meredith.

    Peu après elle arrive au Seattle Grace Hospital. Plusieurs personnes écoutent déjà le discours du chef du service de la chirurgie, Richard Webber. Ce sont tous des médecins, sortis un mois plus tôt de la faculté et qui vont commencer leur internat de chirurgie. Richard les met en garde : les sept années qui vont venir seront les meilleures années mais aussi les pires de leur vie. Ils viennent d’entrer dans le monde de la compétition. Beaucoup n’arriveront pas au bout.

    Voix off : Comme je l’ai dit, je suis mal partie.

    Dans les vestiaires, Meredith fait connaissance d’une jeune femme de type asiatique, Cristina. Elles vont toutes les deux être attachées à la même résidente, Miranda Bailey, surnommée le Nazi. Un jeune homme se présente à elles : George O’Malley. Il fera également partie de l’équipe. D’emblée, il se montre très intéressé par Meredith qu’il a déjà repérée à la soirée de présentation des internes.

    Les trois jeunes gens se montrent quelque peu déçus quand ils découvrent leur résidente. Compte tenu de son surnom, ils s’attendaient à autre chose qu’une petite bonne femme tout en rondeurs. Ils sont rejoints par une très belle jeune femme blonde, Izzie Stevens. Cristina la regarde déjà d’un mauvais œil, elle a entendu dire qu’elle avait été mannequin.

    Bailey se montre directement à la hauteur de sa réputation en édictant froidement ses 5 règles. N° 1 : elle ne veut pas de lèche-bottes, de toute façon elle déteste les internes, et rien ne changera ça. N° 2 : quand elle les bipe, ils doivent accourir. Leur première garde va durer 48 heures. Ils vont devoir bosser jusqu’à l’épuisement sans se plaindre. N° 3 : quand la résidente se repose, on ne peut la réveiller que si le patient est mourant. N°4 : il doit être encore vivant quand elle arrive. Meredith lève la main et demande quelle est la règle n°5. A ce moment, Bailey est bipée. Elle commence à courir en leur disant que quand elle bouge, ils bougent aussi. Voilà la règle n° 5.

    Ils montent tous sur le toit pour attendre un hélicoptère qui amène une jeune fille de quinze ans, Katie Bryce, qui fait des crises de convulsions depuis une semaine, sans doute est-ce l’épilepsie. Bailey donne du travail à chacun : Cristina devra lui communiquer le résultat des analyses de Katie. George posera des diagnostics pour les autres patients et Izzie fera les touchers rectaux. Quant à Meredith, elle sera le médecin de Katie.

    Cristina a entendu dire que la tradition voulait que le titulaire de garde choisisse un interne pour participer à une intervention. Elle dit à Bailey qu’elle aimerait être cette interne. Bailey la renvoie à ses occupations.

    George annonce à un patient, Mr Savitch, qu’il devra subir le lendemain un pontage mené par le Dr Burke, le cardio de l’hôpital.

    Meredith conduit Katie au scanner. La jeune fille enrage d’être là alors qu’elle aurait dû participer un concours de beauté qu’elle était sûre de remporter.

    George n’arrive pas à faire une piqûre. Burke assiste à la scène et rentre dans la chambre pour la faire à sa place. Il lui promet qu’ils vont beaucoup s’amuser tous les deux.

    Après 7 heures de garde, George, Izzie et Cristina, déjà épuisés, se retrouvent à la cafétéria. Izzie pense que Bailey la hait, sinon elle ne lui aurait pas donné les touchers rectaux. George confie que Burke le hait aussi. Cristina annonce qu’elle a appris que Meredith est la fille d’un chirurgien extrêmement renommé, titulaire de plusieurs prix de médecine, une légende vivante, Ellis Grey. Tout le monde cesse de parler quand la jeune femme arrive. Burke vient leur annoncer qu’il a choisi George pour l’assister sur une appendicectomie. Cet honneur est selon lui réservé à l’interne le plus prometteur. Cristina déchante. George n’en revient pas.

    Bailey ne comprend pas la décision de Burke. George est l’interne le moins doué de la promotion. Il a été pris de justesse dans le programme. Elle sait que le titulaire a l’habitude de choisir chaque année un souffre-douleur pour se faire respecter des autres mais elle trouve George trop fragile pour assumer ce rôle.

    A la demande des parents de Katie, qui ont des questions à lui poser, Meredith cherche le médecin qui s’occupe de la jeune fille. Bailey lui apprend qu’un nouveau titulaire a été désigné pour s’occuper du cas, le Dr Shepherd. Elle le désigne à Meredith qui constate alors qu’il s’agit de son inconnu du matin. Au même moment, celui-ci relève la tête et la voit. Meredith s’empresse de prendre la poudre d’escampette en rasant les murs.

    Derek la poursuit et l’entraîne dans la cage d’escaliers. Il ne cache pas sa satisfaction de l’avoir retrouvée. Elle le conjure de faire comme s’il ne s’était rien passé entre eux. Il ne peut pas, le souvenir de la nuit passée lui est trop cher. Elle insiste : elle n’est plus la fille du bar. Il ne peut rien se passer entre eux. En souriant, il l’accuse d’avoir profité de son ébriété pour abuser de lui. Il l’invite à abuser encore de lui le vendredi soir. Elle refuse tout de go. Elle est interne et il est titulaire. Leur relation serait inappropriée.

    George est prêt à entrer au bloc. Tous les internes se sont réunis dans la galerie pour assister à ses premiers pas en tant que chirurgien. Ils se moquent de son trac manifeste et parient sur ses chances de se planter. Seule Meredith le défend, il est l’un des leurs, le premier à se jeter dans l’arène. Ils doivent le soutenir et être loyaux envers lui. Son discours ne rencontre que peu d’échos.

    George commence l’intervention sous la férule de Burke. Il se débrouille plutôt bien jusqu’à ce qu’il laisse échapper des matières fécales dans l’organisme du patient qui fait une hémorragie. Burke doit intervenir. Il met George à la porte du bloc. Dans la galerie, un interne lui trouve un surnom, 007, permis de tuer.

    Alors qu’elle profite d’une courte pause avec ses amis, Meredith est bipée pour s’occuper de Katie. Lorsqu’elle arrive dans la chambre, elle constate que la jeune fille va tout à fait bien. Elle s’ennuie et a fait appeler l’interne pour qu’elle lui déniche une télévision afin qu’elle puisse regarder le concours de beauté auquel elle ne peut participer. Meredith est ulcérée que cette gamine capricieuse lui fasse perdre son temps.

    Peu après, elle entend l’interne, qui a surnommé George 007, établir un faux diagnostic. Il se présente à elle, Alex, et se montre très condescendant lorsqu’elle lui fait part de ses doutes sur ce qu’il vient de dire. Elle est à nouveau bipée pour Katie. Une fois qu’elle est partie, Alex demande à George si elle est célibataire, parce qu’il la trouve très sexy. George tente de faire croire qu’il est très proche d’elle mais Alex n’est pas dupe.

    Cette fois, Meredith ne s’est pas dépêchée. Mais quand elle arrive, elle voit l’effervescence dans la chambre de Katie. La jeune fille fait une sérieuse crise. Perdue, Meredith demande que l’on bipe Shepherd mais ils ne peuvent pas attendre. Katie fait un arrêt cardiaque. Meredith pose les électrochocs et parvient à la réanimer. Derek arrive et s’en prend à elle parce qu’elle a mal surveillé la patiente. Meredith sort de l’hôpital et vomit au pied d’un arbre.

    Derek apprend aux parents de Katie que le cas de leur fille lui pose problème. Il ne sait pas ce qui provoque ses crises. Le père s’énerve, il veut un docteur qui sache ce qu’il fait.

    Burke explique à son patient, Mr Savitch, comment va se passer le pontage. L’épouse veut être sûre que tout va bien se passer. Burke la rasure, il est doué dans son domaine. Mais ils doivent être conscients qu’en chirurgie, le risque zéro n’existe pas. Resté seule avec le patient et sa femme, George joue les matamores. Ils ne doivent pas s’inquiéter, il sera là, près du bloc. Il leur promet que tout se passera bien.

    Derek a réuni tous les internes en chirurgie pour demander leur aide. Il avoue son impuissance face au mal dont souffre Katie. Les tests n’ont rien révélé d’anormal mais, si on ne trouve pas la cause des crises, elle va mourir. Il veut qu’ils se penchent sur son dossier et qu’ils trouvent la solution. Celui qui trouvera ira au bloc avec lui.

    Pendant qu’elle étudie le dossier, Meredith entend une infirmière informer Alex que l’état de sa patiente empire. Il ne s’en soucie guère, après tout la patiente est très âgée. Il exige qu’on ne le dérange plus pour si peu.

    Cristina veut absolument assister à l’opération de Katie. Elle demande l’aide de Meredith qui a suivi le cas depuis le début. Quand elles auront trouvé la solution ensemble, l’une d’elles pourra aller au bloc. Meredith accepte l’offre mais annonce qu’elle laissera d’office sa place pour l’opération, elle ne veut pas travailler avec Shepherd. Cristina est aux anges.

    Pendant qu’elles font leurs recherches, elle essaie de savoir pourquoi Meredith refuse de travailler avec Shepherd. Après s’être fait priée, Meredith avoue avoir couché avec lui. Mais elle refuse d’en dire plus. En discutant du cas de Katie, elle trouve tout à coup la solution. la jeune fille a vraisemblablement un anévrisme qui s’est rompu. Les deux internes avisent Derek de leur conclusion. Il est sceptique mais décide de vérifier leurs dires.

    Le scanner révèle qu’elles ont effectivement raison. Derek annonce à Meredith qu’elle l’assistera au bloc. Contrairement à ce que qu’elle avait promis à Cristina, elle ne refuse pas l’offre. Cristina est furieuse.

    Pendant le pontage, Mr Savitch décède. George est désemparé à cause de la promesse qu’il a faite à l’épouse. En l’apprenant, Burke est furieux et, pour le punir, lui confie la pénible tâche de prévenir la famille.

    Meredith promet de renoncer à l’intervention avec Derek. Cristina ne la croit pas, Elle lui reproche de profiter du fait qu’elle a couché avec son patron et que sa mère est célèbre. Elle, elle va devoir gagner ses galons par son seul mérite. Meredith est offusquée et s’en va.

    George annonce à Mme Savitch la mort de son mari. Effondrée, elle refuse ses excuses.

    Meredith demande à Derek s’il l’a choisie parce qu’ils ont couché ensemble. Il jure que non. Elle lui suggère de prendre Cristina au bloc. Il refuse. C’est elle qui suit le dossier depuis le début. En outre, dès son premier jour, avec peu d’expérience, elle a posé le bon diagnostic. Elle mérite sa place au bloc. Il la conjure de ne pas laisser le fait d’avoir couché avec lui se mettre au travers de sa carrière.

    Meredith et George prennent une pause à l’extérieur. Ils pensent aux carrières qu’ils auraient pu faire s’ils n’avaient pas choisi d’être chirurgien. George explique que ses parents le prennent pour un super héros, c’est dur à porter. Meredith lui confie que sa mère a tenté de la dissuader de devenir chirurgien parce qu’elle ne l’en croyait pas capable. Elle aurait préféré qu’elle pense comme les parents de George.

    Richard Webber interroge Alex sur les examens qu’il a faits passer à sa patiente. Comme l’interne se montre plein d’assurance, il lui demande ce qui a pu provoquer la fièvre dont elle est atteinte. Comme Alex ne sait pas, il pose la question à la cantonade. C’est Meredith qui donne la bonne réponse. Richard la félicite, il la reconnue immédiatement, à cause de la ressemblance avec sa mère. Il décide de retirer le cas à Alex.

    Meredith assiste à l’intervention de Katie. Derek l’invite à regarder via les lunettes loupes quand il retire l’anévrisme.

    Après l’intervention Cristina vient faire la paix avec Meredith. Elle lui dit qu’entre elles, il n’y a pas besoin d’excuses et de simagrées.

    Derek sort du bloc. Meredith lui dit combien elle a été emballée par l’intervention. C’est comme si elle avait pris de la drogue. Il est touché par la façon dont elle réagit et s’en va après lui avoir promis qu’ils se reverraient.

    La garde arrive à sa fin.

    Meredith se rend dans une maison de repos pour voir sa mère. Elle lui annonce qu’elle a changé d’avis, elle ne veut plus vendre la maison, elle va plutôt prendre des colocataires. Ellis la regarde comme si elle ne la connaissait pas, d’ailleurs elle lui demande si elle est le docteur. Les larmes au bord des yeux, Meredith répond qu’elle est médecin mais pas le sien. Ellis lui demande son nom. Elle croit se souvenir vaguement qu’elle aussi était médecin. Emue, Meredith lui répond qu’elle était chirurgien.

     

    Voix off: Je ne vois aucune raison qui me pousse à devenir chirurgienne. Mais j’en vois des milliers qui me poussent à abandonner. Ils nous malmènent intentionnellement. On a des vies entre nos mains. Puis vient le moment où c’est bien plus qu’un jeu. Et là, soit on fait un pas en avant, soit on tourne le dos et on s’en va. Je pourrais abandonner mais voilà le problème, j’adore l’arène. Donc j’ai survécu à ma première garde. On a tous survécu. Les quatre internes sont des gens bien, ils te plairaient, je crois. Je ne sais pas, peut-être. Je les aime bien.


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