• Episode 14.07 : explications (partie 3)

    Dans une discussion avec The Hollywood Reporter, Krista Vernoff donne plus de précisions sur la préparation du 300e épisode.

    Lorsque Krista Vernoff est revenue dans Grey's Anatomy après six ans d'absence, elle a apporté l'esprit et le ton originaux de la série. Dans sa 14e saison, Grey's Anatomy a non seulement réussi à se réinventer - ce qu'elle a fait après chaque mort ou départ d’un personnage important - mais, d'une certaine façon, elle rappelle aux téléspectateurs ce qui a fait le succès de la série médicale au début.

    Le 300e épisode écrit par Vernoff a été l'exemple parfait. L'épisode était un clin d'œil aux stars originales du spectacle, parties mais jamais oubliées, notamment Izzie, George et Cristina. Il a vu son personnage central, Meredith, recevoir le prix Harper Avery - le prix fictif de la série que sa défunte mère Ellis (Kate Burton qui a fait une apparition) a gagné deux fois.

    A entendre Vernoff, elle voulait à l'origine ramener un acteur régulier original de la série - même si elle reste muette sur son identité - et raviver la sensation des débuts de la série et donner l’impression qu'un extrait serait montré sans réellement utiliser des extraits.

    Est-ce que ramener le sentiment de nostalgie dans la série a toujours été dans vos priorités quand vous avez accepté de revenir ? On dirait qu'il y a eu au moins un rappel dans chaque épisode, s’achevant avec la grande dose de nostalgie du 300e.
    Oui, le 300e épisode a été conçu comme un moment de nostalgie. Mais en ce qui concerne les autres épisodes depuis que je suis de retour, ça ne faisait pas partie de mon projet. Ça fait simplement partie de mon expérience. J'ai été ici pendant sept saisons puis je suis partie pendant six saisons et demi. Donc, mes points de référence, même si j'ai regardé les saisons qui ont été diffusées pendant mon absence, je ne les ai pas vécus. Ils n'étaient pas dans mon sang. Donc, quand j'approche un scénario et que je pense à l'histoire du personnage, la première chose que je fais, c’est de penser aux années que j'ai écrites. C'est ma manière de faire.

    Qu'est-ce qui a inspiré l'idée de faire cet hommage au passé ? Sur Twitter, vous avez expliqué que vous aviez vu Eryn Rea à Seattle mais est-ce que c’est à ce moment-là que ça a commencé ?
    J'ai vu la sosie de Heigl, Eryn Rea, quand on était à Seattle, et elle était la doublure de Meredith. Chaque fois que je passais devant la caméra, j’avais le souffle coupé parce que j'avais l'impression d'avoir remonté le temps. Elle ressemblait tellement à la Izzie de première saison. On a continué à en parler. Et puis, on est revenu dans la salle des scénaristes pour parler de ce que nous allions faire pour le 300e épisode. L'inspiration pour cet épisode n'a pas été un éclair ; c'était plutôt une tempête de grêle. On a parlé de la possibilité d’avoir l'un des originaux, c'est évidemment par là que vous commencez. Eh bien, non, vous ne pouvez pas avoir un original, vous essayez et vous ne pouvez pas et il y a un million de raisons pour lesquelles vous ne pouvez pas. Alors vous passez à autre chose. Ensuite, vous discutez de la façon de donner l’impression que les originaux sont en visite sans qu’ils soient là. Ce dont je me souviens, c'est que Jalysa Conway, l'une de nos scénaristes, a dit, "Et si on faisait quelque chose avec les montagnes russes de Shondaland ?" J'ai dit, "Et si nous avions des sosies ?" Jalysa a lancé l’idée des montagnes russes qui sortent de leur rail et nous l'appelons le "Ghost Rider". On n’a pas pu se mettre d’accord sur le "Ghost Rider", mais sur le Mirage et à partir de ce moment-là, c'était de la balle. Je savais exactement ce que j'écrivais et il est devenu très clair que quand vous avez trois sosies comme patients, ça va déclencher une tempête de souvenirs chez les réguliers de la série et que ce sera un moyen de rendre hommage aux 14 années de la série.

    Quels sont les originaux que vous avez essayé d’avoir ?
    Je ne vais pas vous le dire. (Rires)

    Avez-vous raconté l’histoire du 300e épisode à Shonda Rhimes ?
    Je lui ai parlé d’un projet qui comprenait un des originaux et ensuite, il est apparu clairement que nous n’aurions pas les originaux et je lui ai parlé du scénario actuel, et elle l’a adoré.

    Katherine Heigl a dit qu’elle aimerait revenir dans Grey’s. Est-ce que cela a été envisagé à un moment?
    J’adore Katherine Heigl et j’ai aimé écrire pour elle dans les premières années de la série, et je ne peux rien dire de plus.

    Avez-vous parlé d’utiliser des séquences d'archives ?
    J'ai dit à Shonda que nous avions utilisé beaucoup de séquences d'archives dans la série au fil des ans. Il y a eu des saisons entières qui se sont appuyées fortement sur des images d'archives ; je me souviens avoir pleuré pendant des épisodes qui avaient beaucoup de flashbacks sur Ellis et des personnages que nous aimions, quand j’ai rattrapé mon retard sur la série. Une des choses que j'ai dites à Shonda, c’était que je voulais trouver un moyen de faire avec le 300e épisode, un extrait de la série sans faire un extrait. Je veux voir si on peut avoir le même impact en utilisant des images d'archives sans les utiliser. Elle m'a donné sa bénédiction.

    Toute cette saison a été très nostalgique, avec évidemment le 300e épisode comme point d’orgue. Est-ce que cela a été intentionnel ou ça s’est fait naturellement ? Le processus d'écriture a-t-il évolué depuis votre retour ?
    J'ai déjeuné avec Shonda qui m’a dit qu'elle voulait que je revienne. Quand j'ai pris la décision de revenir, j'ai contacté tous les acteurs réguliers de la série et j'ai eu de longs déjeuners avec chacun d'entre eux. Nous avons parlé du stade où en étaient leurs personnages et je leur ai demandé quelles histoires ils voulaient raconter. J'ai grandi en tant qu'actrice ; j'ai suivi des cours de comédie et j’ai obtenu mon diplôme et je comprends que les acteurs soient investis dans leurs personnages d'une façon très personnelle et spécifique. En saison 14, ils ont mérité le droit de participer à cette conversation. J'ai regardé les 100 épisodes que j'avais manqués et j'ai déjeuné avec tous les réguliers de la série. Ensuite, je suis allée dans la salle des scénaristes et, en gros, on a parlé pendant deux jours parce qu'il y avait eu beaucoup d'histoires qui avaient été évoquées dans mes conversations avec les acteurs. Et dans ma vision de la série, il y avait énormément de sujets que je voulais voir en tant que fan. Je voulais raconter ces histoires et je me demandais pourquoi certaines histoires n’avaient pas été racontées et pourquoi les scénaristes avaient fait avorter certains éléments. Je leur ai demandé quelles histoires n'avaient pas été racontées et pourquoi. Puis je me suis mis à raconter celles que j'étais excitée de raconter et à utiliser des éléments de mes conversations avec tous les acteurs et nous avons bougé très vite. En six semaines, on a eu 10 épisodes sur le tableau. On a été très clair sur ce qu’on faisait. Il n'y a jamais eu de conversation sur la nostalgie ou les premières années. Quand je dis que c'est dans mes os, je veux dire que quand je m'assieds pour écrire ou réécrire un scénario, si je fais référence à un personnage historique, ce qui revient souvent, c’est ce que j'écrivais dans le passé. C'est pourquoi les gens voient cette saison avec un sentiment de nostalgie envers les premières années.

    Quels sont les autres thèmes du passé que vous êtes heureuse de raconter ?
    L'un d'entre eux, c’est la storyline de Jo sur la violence domestique. Le sujet avait été lancé et il m'a été donné sur un plateau. Ellen a dit à quel point c’était important d’avoir influencé de nombreuses jeunes femmes à faire la médecine. Ça l’intéressait de montrer l'évolution de Meredith comme une sorte de super-héroïne en médecine ce que vous avez déjà vu cette année et que vous continuerez à voir. Giacomo Gianniotti m’a dit qu'il parlait italien et qu'il avait l'impression qu'il y avait beaucoup de choses qu'il n'avait pas encore explorées, notamment ça. Son personnage a déjà pris de l’envergure à cause des choses qu'il m'a dites pendant notre déjeuner. Jessica Capshaw et moi avons parlé de Sofia, la fille d'Arizona et de Callie, et du fait que ce n'est pas parce qu'Arizona n'est pas la mère biologique qu'elle n’a pas les mêmes droits en tant que parent. C'est une storyline que nous sommes en train de jouer et qui est très importante. Ces acteurs ont présenté des histoires médicales et m'ont parlé de médecins et d'infirmières qui les ont approchés et leur ont présenté des choses. Ils ont non seulement parlé de leurs propres personnages, mais ils ont aussi parlé d'idées pour la série dans les années où ils ont travaillé dedans. Il y a tant de ces histoires qui sont utilisées que c’est difficile d'en isoler une seule.

    Ça doit aussi changer l'ambiance sur le plateau.
    Je m'amuse énormément et je pense que ce n'est pas juste moi. Il y a eu ce matriarcat qui comprend Sarah White, notre productrice, et Debbie Allen, notre directrice de production, et moi qui reviens, et Ellen qui devient productrice. C'est vraiment une collaboration joyeuse. Je suis très fière de ça.

    La semaine prochaine, c’est le final de la mi-saison et cette série a présenté certaines choses extraordinaires dans le passé. Comment cela a-t-il influencé l'épisode sur la cyber-attaque ?
    Le producteur Bill Harper m'a présenté cet épisode comme un final de mi-saison et ma première réaction a été, "Est-ce qu’on ne fait pas un événement colossal ?" Et ça, c’est un événement colossal. Les conséquences sont désastreuses. Il s'agit d'un film d'action dans un épisode de Grey's Anatomy. source


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