Titre français : Disparitions

Scénariste : Shonda Rhimes

Réalisateur : Rob Corn

Diffusion États-Unis : 15 février 2007 sur ABC

Diffusion France : 26 juin 2007 sur TF1

Voix off : Comme je l’ai déjà dit, des disparitions se produisent. Les douleurs disparaissent. Le sang cesse de circuler et les gens… les gens s’effacent dans la nature. J’ai encore tant de choses à dire, tant de choses. Mais je disparais.

L'eau… de légers remous… En transparence on devine les visages de Derek, Cristina, Bailey, les autres internes qui s’activent au chevet de leurs patients. A nouveau, l’eau et la tête de Meredith qui jaillit, une fois, deux fois. Meredith lutte pour remonter à la surface, ses bras et ses jambes s’agitent, elle cherche à reprendre son souffle. Mais engourdie par le froid, fatiguée de se débattre, elle disparaît. Il n’y a plus que des bulles à la surface de l’eau

Au Seattle Grace Hospital, Cristina est rêveuse. Elle est ramenée à la réalité par deux infirmiers. Elle donne ses consignes puis demande s'ils ont vu le Docteur Grey. L’infirmière se méprend et donne des nouvelles d’Ellis. Cristina précise qu’elle parle de Meredith. Les infirmiers ne l’ont pas vue depuis le matin. L’interne est préoccupée.

George est toujours en salle d’opération, en compagnie de la femme qu’il a ramenée à SGH. Elle ne cesse de lui poser des questions sur son fils. Il lui dit qu’il l’a retrouvé, qu’il va très bien, et qu’il veut la retrouver en bonne santé. Bailey se rend compte que George ment. Elle lui demande comment il justifiera son mensonge auprès de la mère lorsqu’elle se réveillera. Il explique que si elle survit à l’opération, alors il n’a aucun scrupule à mentir. Bailey lui ordonne de continuer à rechercher l’enfant disparu.

Richard, Burke et Addison parlent de l’état de la femme enceinte, gravement brûlée. Ils vont tout faire pour la sauver ainsi que son bébé. Alex vient faire son rapport au chef concernant ses contacts avec les familles, il voudrait avoir une liste des victimes plus récente. Le chef lui dit qu’il n’en a pas d’autre que celle qu’il lui a donnée. Les sauveteurs ont trop de travail. Alex va devoir trouver un système pour établir une liste par ses propres moyens.

Alex et Addison, restés seuls, font le point sur la patiente. Elle n’est toujours pas identifiée. Addison déplore qu’elle soit là, toute seule, dans cet état, sans que personne ne sache qui elle est. Cette situation la fait réfléchir sur sa vie : si elle disparaissait, est-ce que quelqu’un le remarquerait ?

Le patient d’Izzie continue à convulser. L’interne ne peut rien faire de plus. Il faut attendre que le blessé surmonte la crise. Tout à coup, les convulsions cessent. Mise sous pression par les camarades de ce dernier, Izzie avoue son incompétence : elle ne pratique plus ; depuis des semaines, elle ne fait qu’observer. Elle s’excuse. Le meilleur ami du blessé la supplie de croire qu’elle est capable de trouver une solution. Elle demande qu’on lui prête un téléphone portable.

Derek est toujours sur les quais, à examiner les blessés qu’on lui amène. Justement on lui soumet le cas un homme, dont une artère sectionnée a été ligaturée sans qu’on sache qui l’a fait. Il essaie de l’interroger et remarque qu’il y a, sur la veste dont il est couvert, le badge de Meredith. Il comprend qu’il s’agit du blouson de sa compagne. Le secouriste ne sait que dire. Il a trouvé le blessé seul. Il suppose que Meredith a dû aider quelqu’un d’autre ensuite. Aussitôt l’inquiétude se lit sur le visage du neurologue. Il regarde autour de lui et aperçoit un peu plus loin la petite fille qui était avec son amie, un peu plus tôt. L’enfant est là, immobile, regardant droit devant elle, comme si elle attendait quelque chose ou quelqu’un. Derek donne quelques consignes concernant un autre blessé et se dirige vers elle. Il lui demande si elle va bien. Elle le fixe de ses yeux inexpressifs. Il continue : est-ce que c’est le docteur qui l’a amenée là ? La petite persiste dans son inertie. Derek insiste : est-ce que Meredith va bien ? Enfin, une réaction : l’enfant fait signe que non avec la tête.

On voit le corps de Meredith qui s’enfonce inexorablement dans l’eau, en tournant sur lui-même.

Retour à l'hôpital. George cherche le fils de sa patiente, parmi les gens qui attendent. Alex est à nouveau assailli par les familles qui veulent savoir s’il y a une nouvelle liste. Il répond que non. Les protestations fusent. Enervé, il répond qu’il ne peut leur donner plus de précisions pour le moment. Soudain, il aperçoit un appareil photo dont il s’empare sans plus attendre.

Richard est dans la galerie, il surveille le déroulement d’une opération. Son téléphone sonne, c’est Izzie. Elle lui explique rapidement sa situation. Il lui conseille d’arriver au plus vite avec le patient. Elle s’emporte, il ne peut être dégagé. Le chef lui demande de rester calme. Elle ne peut pas, vu la situation. Elle veut juste qu’il lui dise comment faire. Il dit qu’elle n’a pas d’autre solution que de pratiquer une trépanation. Vu les conditions, elle s’y refuse, mais elle n’a pas le choix. Elle panique encore plus lorsque Richard lui dit qu’il doit vérifier un point dans un manuel. Il se justifie en disant qu’il n’est pas neurochirurgien. Il veut être sûr de ce qu’il va lui faire faire. Il crie à la cantonade : est-ce que quelqu’un peut lui apporter le manuel en question ? Mark arrive et le regarde avec étonnement. Richard lui demande s’il s’y connaît en trépanation. Mark répond qu’il l’a fait une ou deux fois. Richard est soulagé et reprend la conversation avec Izzie. Celle-ci se retourne vers les amis du blessé et leur dit qu’elle a besoin d’une foreuse. Ils lui demandent quel usage elle va en avoir. La réponse les laisse interloqués.

George trouve Cristina au chevet d’une malade. Elle râle de devoir rester là, à faire des sutures. Il lui montre la photo du petit garçon, il voudrait savoir si elle l’a vu. Elle ne regarde même pas la photo et demande à son collègue si Meredith est de retour. Il ne répond pas et revient sur le gamin. Il pense qu’elle ne peut pas comprendre ce qui s’est passé au port, ce qu’ils ont vu, car elle n’y était pas. Il s’en va et ne répond pas quand elle lui demande une fois encore où est leur amie.

Alex est revenu dans la salle où attendent les familles des victimes. Il affiche les photos des rescapés qui sont à l’hôpital pour recevoir des soins. Il leur demande de regarder ces clichés afin de reconnaître ceux qu’ils recherchent. Ils doivent alors inscrire le nom au dos de la photo. Il réalise alors que peu, parmi les patients qu’il a photographiés, sont identifiés, ce qui signifie aussi qu’il y a encore beaucoup de personnes portées disparues ou décédées. Il ne sait comment faire face à la détresse des parents. Un homme surgit et explique qu’il recherche sa femme enceinte. Alex fait le rapport avec son inconnue.

Sur le site de l’accident, la petite fille est impressionnée par le tohu-bohu qui l’entoure : les secouristes, les hélicoptères, les blessés. Elle est stressée et regarde autour d’elle, en bougeant sa tête dans tous les sens, très rapidement. Derek lui demande ce qu’il y a. Il l’encourage à réfléchir. Où est Meredith, dans quelle direction est-elle allée ? Il lui dit de prendre son temps. Tout à coup, la petite avance. Il la félicite, la regarde s’éloigner. Il la suit. Elle l’amène au bord du quai. Elle regarde fixement, droit devant elle, en direction de l’eau. Il a du mal à respirer. Il se penche vers elle et, essayant de garder son calme, lui demande d’utiliser des mots. Où est Meredith exactement ? L’enfant pointe l’eau du doigt. Derek le suit du regard, à la fois incrédule et consterné.

Burke est en train de pratiquer l’opération sur la femme enceinte, sous la surveillance d’Addison. Alex entre dans la salle et annonce qu’il a trouvé le mari. La brûlée s’appelle Casey. Addison est perplexe : ils n’ont aucun moyen de savoir avec précision qui est celle qui est sur la table d’opération. Il y a des centaines de personnes qui étaient sur le ferry, et parmi eux, sûrement plus d’une femme enceinte. La grossesse n’est pas une preuve en soi. Elle lui conseille de ne pas donner de faux espoirs au mari et d’aller vérifier les corps qui sont dans la morgue de l’hôpital. Alex demande à Burke la permission de prendre une photo afin de pouvoir la montrer au mari. Il quitte la salle. Burke et Addison se plaignent alors de la trop grande émotivité des internes et de leur entêtement. Burke s’enflamme et décrit, sans le dire, les défauts de Cristina.

Dans la cage d’escalier, Alex trouve George qui regarde un plan de l'hôpital en se demandant où un petit garçon aurait pu se cacher. Alex répond qu’il connaît un endroit où poursuivre les recherches. On les retrouve tous les deux, à la morgue, en train de prendre des photos des personnes décédées dans l’accident. Alex se plaint de la tâche qui lui est dévolue. George lui reproche son insensibilité. En ouvrant les sacs à la recherche d’autres corps, il découvre le cadavre d’une jeune femme, enceinte de 7 mois. Alex, mal à l’aise, prend une photo.

Sur le ferry, un homme tient le portable à portée d’oreille d’Izzie, qui se prépare à forer des trous dans la tête de son blessé. Richard lui demande de faire attention à ne pas trop creuser, pour ne pas perforer le cerveau. Il est clair que l’interne n’est pas à son aise, cela fait une douzaine de fois qu’elle aseptise la perceuse. Richard la presse de commencer. Mark est là aussi. Suivant leurs instructions, la jeune femme s’apprête à percer quand elle remarque l’épouvante chez les camarades du patient. Elle ne veut aucune manifestation de panique. S’ils pensent ne pas pouvoir supporter ce qui va se passer, qu’ils s’éloignent. Mais s’ils restent, ils vont devoir se maîtriser. Rassemblant son courage, elle entame l’opération. Les hommes détournent leur regard. Une fois le trou foré, elle l’élargit à l’aide d’un scalpel et fore à nouveau. Mark lui dit qu’elle doit forer encore pour soulager la pression. Elle annonce qu’elle voit plus de sang. Richard lui dit qu’elle doit impérativement retirer le caillot. Mais elle ne sait comment faire, elle n’a aucun instrument adéquat. Mark lui dit d’utiliser son doigt ou de la gaze. Elle parvient à enlever le caillot. Richard la félicite. Les ouvriers, qui n’ont pas compris grand-chose à ce qui se passait, demandent si leur camarade va s’en sortir. Izzie explique qu’elle a soulagé la pression du cerveau mais qu’il y a de nombreuses autres blessures. A ce moment-là, un des hommes fait remarquer que le blessé a ouvert les yeux. Ils sont tous pris d’un rire nerveux.

On se retrouve sur les quais. La petite fille est là, toute seule, toujours statique. Elle regarde l’eau. Un sauveteur arrive. Il lui demande si elle va bien. Il s’agenouille face à elle. Il lui dit qu’elle doit l’accompagner. Comme elle ne répond pas, il la soulève dans ses bras et l’emporte, sans qu’elle proteste aucunement. Mais l’attention de l’homme est attirée par un bruit de toux, il se retourne. A bout de souffle et trempé jusqu’aux os, Derek remonte les escaliers qui sortent de l’eau, en portant Meredith dans les bras. Elle est cyanosée. L’épouvante se lit sur la figure de Derek.

Dans l’ambulance qui est en route pour le Seattle Grace, il essaie de ranimer son amie : bouche à bouche, massage cardiaque. C’est la panique la plus totale, ce qui ne l’empêche pas de continuer à s’acharner.

George entre dans la salle d’opération et informe Bailey qu'il n’a pu retrouver le garçon disparu, malgré tous ses efforts. La résidente insiste pour qu’il continue ses recherches.

Izzie arrive à l'hôpital avec son blessé. Elle communique à Richard les dernières informations sur l’état de ce dernier, elle s’excuse de ne peut-être pas avoir fait tout ce qu’il fallait, notamment au niveau de l’hygiène. Le chef la reprend : elle lui a sauvé la vie ! Elle est soulagée. C’est le moment que choisit Richard pour lui annoncer qu’elle participera à l’opération et que sa mise à l’épreuve est terminée. La jeune femme, ravie, n’en croit pas ses oreilles. Elle rencontre Cristina et ne perd pas un instant pour lui relater son exploit. Mais l’autre n’en a rien à faire, elle s’inquiète uniquement de ne pas trouver Meredith. Izzie est étonnée du peu d’intérêt qu’elle éveille chez son amie. Elle ne sait rien pour Meredith, elle pense qu’elle devrait être déjà de retour, elle ne l’a pas vue sur le site de l’accident. Elle s’en va en disant qu’elle est une rock-star. Cristina reste inquiète.

Alex retourne auprès des familles. Il leur annonce qu’elles vont avoir à remplir une tâche difficile, mais nécessaire. Il leur tend les photos qu’il a prises à la morgue. Bon nombre des personnes présentes s’effondrent en pleurs. Alex est abattu.

Mark et Izzie collaborent sur l’opération du blessé du ferry. Le chirurgien lui annonce qu’elle va avoir l’honneur de terminer ce qu’elle a commencé avec tant de brio. Izzie s’empare de la perceuse avec enthousiasme.

Les familles endeuillées expriment leur peine. Sidney est là qui les soutient comme elle peut. Alex retrouve l’homme qui cherchait son épouse et lui annonce qu’ils ont retrouvé deux femmes enceintes et qu’il doit identifier la sienne. Il lui montre la photo de la grande brûlée. L’homme hésite à la reconnaître. La couleur des cheveux ne correspond pas. Alex insiste, comme s’il essayait de le convaincre qu’il s’agit bien de son épouse. Mais comme la couleur des yeux ne concorde pas non plus, il se voit dans l’obligation de montrer la photo de la femme qu’il a photographiée à la morgue. Le mari s’effondre, il a reconnu sa Casey. Alex est très ému.

L’ambulance, dans laquelle se trouve Meredith, arrive enfin au Seattle Grace. Derek est toujours en train de pratiquer les premiers soins, sans résultat. Bailey arrive, sans savoir qui est le malade. L’infirmier l’informe qu’ils amènent une inconnue, qui est en hypothermie après une noyade. Derek vocifère : "Ce n’est pas une inconnue. C’est Meredith Grey. C’est Meredith !" Bailey est catastrophée. Elle demande combien de temps la jeune femme est restée sous l’eau. Derek est incapable de répondre. Il ne peut que répéter qu’elle est en vie. Comprenant qu’elle ne pourra rien obtenir d’autre de lui, Bailey demande qu’on se dépêche d’amener la jeune femme en salle de trauma.

Quand il retrouve Cristina en train de martyriser ses patients, Burke se rend compte qu’elle n’est pas dans son état normal et demande quel est son problème. Elle râle : pour une fois qu’elle a quelque chose d’important à raconter, Meredith s’est volatilisée. Elle est la seule personne qu’elle a envie de prévenir de ses fiançailles. Burke demande ce qui se passera si son amie n’approuve pas leur mariage. Pour Cristina, il n’est pas question d’approbation ou non, mais si elle devait assassiner quelqu’un, Meredith serait la seule qu’elle appellerait pour l’aider à dissimuler le corps. Burke trouve sa réaction excessive et préfère s’en aller. Cris est bipée. Elle regarde le message et semble étonnée.

Mark et Izzie terminent l’opération de leur patient. Une infirmière informe la jeune interne qu’elle est bipée. Izzie répond que cela peut attendre. L’infirmière la prévient qu’il vaut mieux qu’elle réponde.

Alex aperçoit à travers la vitre Addison qui s’occupe de la jeune femme enceinte, dont l’état est stable. Il dit qu’on n’a toujours pas su l’identifier et que personne ne l’a réclamée. Comme Addison soupire, il lui dit que, si elle avait disparu, il l’aurait remarqué. Il lui sourit timidement, sort de la pièce au moment où il est bipé. Il regarde son appareil et se précipite.

George est dépité de ne pas avoir trouvé l’enfant qu’il recherchait. Il voit sur le planning qu’on est en train d’opérer un gamin de 7 ans. Il se rend dans la salle et trouve Callie en train de s’en occuper. Il lui demande s’il peut voir le visage de son patient. Comme elle refuse, il lui montre la photo et explique la situation. Elle reconnaît l’enfant. Soulagé, il lui promet de la remercier de manière très particulière quand ils seront chez eux. Elle est embarrassée. Il quitte la salle en toute hâte lorsqu’il est bipé à son tour

La petite fille est au Seattle Grace, elle est dans la pièce où se trouvent les rescapés de l’accident quand sa mère la reconnaît et se précipite sur elle. L’enfant sourit enfin mais ne dit toujours rien.

Meredith, maintenant pâle comme la mort, est en salle d’examen, elle est intubée. Derek est dans tous ses états, il continue tant bien que mal à pratiquer le massage cardiaque. Il renseigne Bailey sur ce qui a déjà été tenté. Elle se rend compte qu’il est à bout de forces émotionnellement et lui demande de la laisser faire. Richard entre. Il demande à son chirurgien de sortir. Celui-ci semble ne pas l’avoir entendu. Il n’arrête pas de parler, il propose des solutions pour sauver Meredith. Richard prend le relais du massage. Derek continue son monologue sous le regard inquiet de Bailey. Le chef lui ordonne à nouveau de s’en aller. Derek s’arrête de parler et regarde, perdu, un assistant. Il caresse les cheveux de Meredith. Résistant à l’envie de pleurer, il reste là, il ne peut se résoudre à la laisser. Richard insiste durement: il doit sortir pour les laisser travailler efficacement. Puis il se radoucit et lui demande plus doucement de sortir. Derek se résigne et part, après avoir effleuré le bras de son patron, dans un geste de confiance.

Burke sort de l’ascenseur et aperçoit Derek, seul, accroupi contre le mur, devant la salle d’examen. Il regarde à travers la vitre de la porte et se rend compte que c’est Meredith qui est là. Il rejoint son ami qui pleure toutes les larmes de son corps, la tête dans les mains. Il lui dit que Richard s’occupe de Meredith. Derek répond sèchement qu’il l’a jeté dehors. Burke lui demande ce dont il a besoin. Derek veut qu’il aille dans la salle de trauma et qu’il reste avec Meredith.

Preston hoche la tête et y pénètre à toute vitesse. Il demande à quoi il peut être utile. Richard demande qu’on rajoute une couverture chauffante, la température de Meredith est encore trop basse. Le moniteur sonne. Burke place les électrodes et il envoie le premier choc. Addison entre. Elle reste interdite quand elle voit Meredith sur la table. Puis elle reprend ses esprits et cherche également à aider.

Derek reste assis dans le couloir. On voit quelqu’un s’approcher de lui. C’est Mark. Il s’assied sans dire un mot. Derek essuie maladroitement ses larmes. Mark le regarde. Derek fait un signe de la tête, comme s’il voulait lui dire qu’il accepte sa présence à ses côtés. Les deux hommes restent côte à côte, sans se regarder. Puis Mark, toujours sans un regard, lui saisit le bras et le serre. Derek hoche à nouveau la tête. Il semble se calmer un peu, comme s’il était apaisé par la présence de son ex-meilleur ami.

Dans la salle, tous continuent de s’activer. La température corporelle de Meredith remonte à peine. Addison encourage la jeune femme. La porte s’ouvre, elle se retourne et aperçoit les deux amis qui n’ont pas bougé. Derek essaie de voir ce qui se passe dans la salle. La porte se referme.

Alex, Izzie et George sont de l’autre côté de la porte du couloir, ils observent Mark et Derek. Cristina arrive en trombe et leur demande s’il s’agit bien de Meredith. Alex confirme. George pleure. Cristina, qui refuse d’y croire, leur demande s’ils sont sûrs, parce que ça pourrait être n’importe qui. Elle veut passer mais Alex la retient par le bras. Il lui répète qu’il s’agit bien de Meredith. Elle voit alors Derek assis dans le couloir. Elle comprend et n’arrive plus à s’exprimer. Elle en perd le souffle. Izzie la rassure : Meredith va s’en sortir. George rétorque qu’elle n’en sait rien, les gens meurent. Izzie le sait, mais elle est persuadée que Meredith va s’en sortir. Elle y croit. Elle énumère tout ce en quoi elle croit. Elle termine en disant à George qu’il a fait une bêtise en épousant Callie mais, comme elle est sa meilleure amie, elle croit qu’elle peut le lui dire sans que cela jette un froid. Elle prend Cristina dans ses bras et la serre contre elle. Cristina regarde encore Derek dans le couloir.

Dans la salle d’examen, Richard continue de ventiler Meredith. Il demande combien de doses d’épinéphrine Meredith a reçues. Bailey répond d’un air triste qu’il y en a eu quatre. Burke fait la grimace. Cela fait vingt minutes qu’ils tentent de la réanimer. Addison, l’air triste, regarde le moniteur et annonce que Meredith est toujours en asystolie. Le moniteur sonne. Richard annonce : "On la perd." Le moniteur indique une ligne droite.

Flash blanc. Meredith est dans un lit, elle tousse violemment, comme si elle reprenait son souffle après avoir été asphyxiée. Elle s’assied. Elle regarde vers sa gauche et aperçoit Dylan, le démineur. Il la salue et lui sourit. Elle le salue à son tour. Puis, après avoir hésité, elle lui demande si elle est morte. Elle entend à sa droite Denny Duquette, le fiancé d’Izzie, lui dire que oui, elle est sacrément morte. Meredith regarde les deux hommes l’un après l’autre, incrédule Sa respiration s’accélère, elle regarde droit devant elle. La peur se lit dans ses yeux.