• Episode 5.12 : Sympathy for the Devil

    Titre français : La tête haute

    Scénariste : Jenna Bans

    Réalisateur : Jeannot Swarc

    Diffusion États-Unis : 15 janvier 2009 sur ABC

    Diffusion France : 28 octobre 2009 sur TF1

     

    Voix off : Ma mère avait l'habitude de dire au sujet de la résidence que cela prenait une année pour apprendre comment inciser, mais que cela prenait toute une vie pour apprendre à ne pas le faire. Tous ces outils sur un plateau chirurgical... il faut savoir juger. Et sans cela, nous sommes tout juste des bébés courant avec des lames de dix.

     

    A travers la vitre de la chambre, Bailey observe son petit protégé, Jackson, lorsque le Dr Arizona Robbins la rejoint. Miranda l’informe que l’état de santé de l’enfant s’est un peu détérioré depuis la vielle, rien de bien grave, mais elle s’en inquiète. Elle essaie de convaincre sa collègue de donner quelques coups de fils afin que l’enfant se retrouve mieux placé sur la liste des attentes d’organes. Arizona n’en revient pas qu’elle l’ait réveillé à l’aube pour ça, pour discuter. Elle ne peut rien faire pour le gamin, et surtout pas le projeter en tête de la liste. Il faut attendre. Elle annonce qu’elle retourne dormir et suggère à Miranda de faire la même chose. Mais celle-ci, trop impliquée émotionnellement, lui rappelle que le temps joue contre l’enfant. Il n’est malheureusement pas le seul. Bienvenue en pédiatrie, conclut Arizona en partant.

    Derek a également été appelé en pleine nuit pour venir au chevet de son patient, William. Celui-ci assure qu’il a demandé qu’on ne le réveille pas, il pouvait bien attendre le matin, son médecin aurait pu rester plus longtemps auprès de sa Belle au bois dormant. Derek ne perd pas son temps en palabres et lit le dossier. Le scan a révélé une contusion cérébrale qui se développe en hémorragie. Il faut aller au bloc. Lorsqu’il apprend confirme que cela pourrait tuer le patient, celui-ci ricane. Il doit être exécuté dans cinq jours. Cette chose au cerveau pourrait être sa chance. Le choix est relativement simple : mourir dans cet hôpital au milieu de femmes attirantes ou mourir à la prison. Derek lui demande s’il refuse l’intervention. William dit que de toute façon, il va mourir.

    Sous l’œil amusé de Lexie, Mark, torse nu, a la tête dans l’entrebâillement de la porte de la chambre qu’elle occupe dans le grenier, chez Meredith, guettant le moment propice pour s’en aller. Il entend du remue-ménage en dessous et se demandent quand ces gens dorment. Lorsque Lexie lui apprend qu’ils sont en train de nettoyer la maison en prévision de l’arrivée de la mère de Derek, Mark panique. La mère de Derek va arriver à Seattle ? Lexie ne voit pas où est le problème. Il le lui explique : cette femme l’a pratiquement éduqué, lui enseignant ce qui était bien ou mal. Si elle découvre qu’il couche avec elle, il va en prendre pour son grade. Lexie est la petite sœur de Meredith, elle n’a que 25 ans. Aux yeux de Madame Shepherd, elle est comme un fruit défendu. Lexie le rectifie, elle n’a encore que 24 ans. Du coup, Mark se sent sale, ce qui amuse la jeune femme.

    Au rez-de-chaussée, c’est la panique également pour Meredith qui tremble de tous ses membres, une bouteille de tequila serrée dans ses bras. Sadie et Alex se moquent gentiment d’elle, tandis que George tente de la rassurer. La mère de Derek va l’adorer. Meredith n’y croit pas : les mères ne l’aiment jamais. Les mères aiment les filles agréables et souriantes comme Izzie. Celle-ci, toujours suivie de Denny, lui apprend qu’elle a caché les réserves de tequila et les condoms, et elle a remplacé les magazines douteux par des revues médicales. Mais il y a encore un problème, la maison sent le renfermé. C’est à nouveau la panique pour la maîtresse de maison. Izzie demande à tous de trouver quelque chose à dire pour la rassurer. Alex lâche alors que Rebecca a uriné dans le canapé. Sadie est dégoûtée, parce que c’est là qu’elle dort depuis des semaines.

    Ils sont tellement occupés à discuter qu’ils ne voient même pas Mark qui sort en rasant les murs. Manque de chance pour lui, il passe la porte au moment même où Derek revient à la maison. Mark sort la première idée qui lui passe par la tête : il était venu voir si son ami n’avait pas envie d’aller boire un verre. Lorsque Derek lui fait remarquer qu’ils sont encore en pleine nuit, Mark reconnaît qu’il aurait dû appeler avant. Il part en disant qu’il a entendu parler de l’arrivée de sa mère. Super ! Derek trouve son comportement étrange.

    Plus tard, à l’hôpital, Izzie dispense ses derniers conseils pour que Meredith fasse sensation auprès de Mme Shepherd. Ne pas trop parler, s’exprimer brièvement, et surtout toujours sourire. Un beau grand sourire, le sien est tellement merveilleux. Lorsque Meredith s’exerce à en faire un, Denny le trouve effrayant. Izzie recommande encore à son amie de se coiffer autrement. Voilà pourquoi peu après, Cristina découvre Meredith, sagement coiffée comme une écolière, avec une queue tenue par un joli nœud rose. Si elle ne dit rien, elle n’en pense pas moins. Quelques secondes plus tard, c’est Derek qui arrive. Lui fait part de ces impressions : qu’est-ce que c’est que cette queue de cheval ? Meredith lui rappelle que sa mère va arriver. Il est attendri de voir à quel point elle veut faire bonne impression.

    Derek vient avec les deux femmes, dans la chambre de William pour lui dire que les saignements de son cerveau s’accentuent. Il lui demande de reconsidérer son refus de subir l’intervention. Le prisonnier objecte que si le chirurgien avait déjà mis les pieds dans un quartier de haute sécurité, il le comprendrait. Il préfère mourir ici, en bonne compagnie. Derek demande à ses deux résidentes de surveiller l’état du patient. Lorsqu’il se deviendra inconscient, elles devront le prévenir, il fera alors l’intervention. William estime qu’il n’a pas le droit d’agir de la sorte. Il demande à Meredith s’il a raison. Mais Cristina est la première à répondre. S’il est inconscient, incapable de faire part de son avis, deux médecins peuvent prendre la décision de l’opérer. William trouve cela insensé. Il va mourir de toute façon dans cinq jours. Ont-ils l’habitude de réparer une télévision avant de la jeter aux ordures ? En sortant de la chambre, Meredith ne peut s’empêcher de faire remarquer à Derek que l’argument n’est pas dénué de fondement. Il rétorque qu’il n’est pas là pour changer le système.

    Callie reçoit un patient, Chuck, accompagné de son frère, Gary. Celui-ci explique que son frère a subi quelques temps auparavant, à Hong Kong, une intervention destinée à rallonger ses jambes et donc, à lui faire gagner quelques centimètres. Callie a déjà entendu parler de la procédure qui lui a été appliquée, c’est controversé et elle ne l'applique pas. Lorsqu’elle soulève le drap, la vision est épouvantable. La jambe est maintenue dans une structure métallique, avec des points d’attache dans la peau, Malheureusement, les plaies sont gravement infectées.

    Melinda, la mère de Jackson s’inquiète auprès des médecins pour savoir si on a trouvé un donneur pour son fils. Richard doit malheureusement la décevoir, lui assurant toutefois qu’Alex est en contact permanent avec le centre. Lorsque Melinda demande combien de temps cela peut prendre, Sadie répond que cela pourrait être long, en raison de la rareté du sang de son fils, O+. Bailey n’apprécie pas. Elle rassure aussitôt la maman du garçon. Certes ils doivent être patients, mais ils vont utiliser ce temps d’attente pour faire passer des examens à son fils. Richard assure la dame qu’ils feront tout ce qui est en leur pouvoir. Restée seule avec Sadie, Bailey règle ses comptes : elle ne lui fait aucunement confiance. Si elle veut rester sur ce cas, elle va devoir s’effacer, faire ce qu’on lui dit et, si elle veut dire quelque chose au patient, elle devra lever la main et attendre qu’on lui donne la parole. Dans un premier temps, Sadie se demande s’il ne s’agit pas d’une plaisanterie. Mais la réponse de Bailey est sans équivoque : il n’est pas question de rire.

    Meredith pousse le lit de William à travers les couloirs. Il sent qu’elle est énervée. IL comprend qu’elle ne l’apprécie pas pour avoir tué toutes ces femmes mais il se demande si elle le verrait autrement, en sachant que durant son enfance, il a été battu, tous les jours.

    Le petit Jackson arrive alors dans sa chaise roulante et se montre très impressionné par cet homme, menotté à son lit. Il lui demande s’il a fait quelque chose de mal. William répond qu’il a fait un excès de vitesse. Lorsqu’il apprend de la bouche même de l’enfant qu’il attend un nouvel intestin et un nouveau foie, il lui propose immédiatement les siens.

    Derek est au téléphone avec l’aéroport, essayant de savoir si sa mère est déjà arrivée, lorsque celle-ci lui tape sur l’épaule. Elle a pris un bus pur venir alors qu’il lui avait envoyé une voiture. Elle est pressée de visiter la ville, et notamment monter au somment de la Needle Space. Mais Derek n’est pas dupe, il sait qu’elle n’est pas là pour faire du tourisme. Elle est là pour voir comment il vit mais, immédiatement, il n’a pas de temps à lui consacrer, il doit retourner au bloc. Elle sait ce que c’est, ses cinq enfants sont médecins. Elle fera passer le temps en faisant la connaissance de ses collègues. Justement voilà Mark qui arrive. Elle l’accueille avec un grand sourire. Il la salue poliment, la complimente sur sa bonne forme et part directement, le bipeur à la main, prétextant qu’il est attendu mais promettant qu’ils se reverront plus tard. Mme Shepherd est étonnée mais n’a pas le temps de se poser des questions puisque Meredith arrive. Derek la présente fièrement. Izzie passe derrière sa mère et fait signe à son amie de sourire largement, ce que Meredith fait à la grande surprise de son compagnon. Carolyn Shepherd dit que jusqu’à présent son fils s’est conduit comme un chien avec son os favori, la cachant aux yeux de tous. Elle espère pouvoir faire plus amplement connaissance pendant le déjeuner. Elle veut tout savoir sur elle. Meredith n’est pas enchantée.

    Un peu plus loin, Izzie discute de son amie avec Alex, elle trouve son comportement bizarre. Alex dit que c’est toujours bizarre de rencontrer la belle-famille. Elle peut être tranquille, jamais il ne lui imposera ça. Cristina survient et demande qui est cette dame aux cheveux gris qui touche sans cesse Meredith. Elle comprend mieux son attitude lorsqu’elle apprend qu’elle est en train de faire la connaissance de la mère de Derek.

    Owen arrive à son tour et demande à Cristina de s’occuper de ses rapports post-op’. Dans la foulée il lui propose de sortir avec lui, au grand étonnement de la jeune femme, ainsi que d’Izzie et de Denny. Owen se répète. Elle lui a demandé de cesser de souffler le chaud et le froid, alors il se lance. Il viendra la chercher vers 20h.

    Jackson demande à Bailey pourquoi il ne pourrait pas recevoir les organes de ce si gentil monsieur puisqu’il les lui a proposés. Elle lui explique qu’ils ont des règles à suivre et ce que cet homme a proposé ne fait pas partie de ces règles. Elle entend Melinda discuter âprement au téléphone avec son assurance. Elle est touchée lorsque l’enfant lui dit que, peu importe ce qui va se passer aujourd’hui pour lui, sa mère a besoin de recevoir au moins une bonne nouvelle.

    William essaie de convaincre Meredith qu’il doit donner ses organes à Jackson. Elle lui fait remarquer que le vouloir ne suffit pas, encore faudrait-il qu’il soit compatible avec l’enfant. Il l’implore de faire les examens nécessaires. Il veut sauver une vie avant de s’en aller, c’est le moins qu’il puisse faire. Meredith est sceptique quant à sa bonne foi.

    Callie apprend à son patient que l’infection affecte gravement ses os. Avec Mark, ils vont devoir lui retirer son appareillage pour nettoyer les os atteints. L’homme est atterré d’avoir subi tout ça pour rien. Mark lui fait remarquer qu’au point où il en est, c’est déjà heureux qu’il garde ses jambes. Chuck s’en prend au médecin ainsi qu’à son frère, c’est facile pour eux de dire ça, ils sont grands ! Ils n’ont aucune idée des humiliations qu’il a subies. Il a eu deux rendez-vous en six mois, avec des femmes rencontrées sur Internet. Aucune n’a voulu le revoir parce qu’il était trop petit. Gary dit que le peu qu’il allait gagner n’aurait pas fait pas une grande différence. Chuck n’est pas d’accord. Callie a de la peine pour lui.

    Bailey tente de trouver des solutions de rechange pour Jackson. Arizona lui suggère de patienter, de faire confiance aux procédures. Bailey s’emporte, elle est fatiguée, la mère de Jackson aussi. La seule qui soit heureuse d’attendre, c’est elle, Arizona. Celle-ci se défend. Elle a toujours été aimable mais maintenant elle en a assez. Elles se disputent lorsqu’Alex vient les prévenir qu’ils ont les organes attendus. Arizona et Alex partent aussitôt en avion pour les chercher. Arizona lui demande si Izzie, dont elle a fait la connaissance dernièrement, est la bonne. Mal à l’aide, il répond qu’elle ne sait pas. Elle insiste. Ils sont tous les deux à un âge où on commence à faire des projets : mariage, bébés. Il s’énerve, il ne fait jamais de projet.

    A la cafétéria, Izzie félicite Cristina pour son rendez-vous avec l’assassin de cochons. Ils feront vraiment un beau couple. Elle ne comprend pas pourquoi elle n’a pas dit qu’elle s’intéressait à Owen. Ensuite elle commence à lui dispenser ses conseils. Pour un premier rendez-vous, il faut être sexy et drôle. Elle lui recommande aussi de lui demander qu’elle a été sa plus belle intervention. Cristina la rembarre, elle sait comment faire. George, qui est avec elles, observe Meredith en train de déjeuner avec Derek et sa mère. Cristina fait quelques remarques acides.

    Carolyn Shepherd assaille Meredith de questions. D’après ce que son fils lui a dit, elle a grandi à Seattle. Lorsqu’elle demande où sont ses parents, Meredith lui apprend avec un grand sourire qu’ils sont morts. Derek la corrige : sa mère est décédée l’année passée. Lorsque la mère demande des nouvelles de Thatcher, Meredith s’éclipse sous le prétexte qu’elle doit aller s’occuper de son patient, un serial killer. Derek la défend d’emblée. La famille n’est pas son sujet de conversation favori. Elle a connu des moments très difficiles. Sa mère lui fait remarquer qu’elle n’a encore rien dit. Mais il devine ce qu’elle pense. Elle change de sujet : cela doit être dur pour lui de s’occuper d’un tueur. Il la rassure : cela fait longtemps que son père est mort, il a dépassé ça.

    Lexie vient s’asseoir à la table de Mark qui lui demande ce qu’elle fait. Elle établit une nouvelle règle. S’il couche avec elle, elle déjeunera avec lui. Les autres internes arrivent et s’installent à leur table, pensant que le chirurgien est vraiment cool d’accepter de dîner avec des subalternes. Mark ne peut supporter leur comportement puéril plus de quelques secondes et s’en va. Il croise Mme Shepherd un pue plus loin. Elle a deviné qu’il l’évitait. Il a sur le visage la même expression coupable que celle qu’il avait, enfant, quand il avait mis la grenouille de Derek dans le four micro-ondes. Il se justifie en rappelant qu’il n’a jamais appuyée sur le bouton "start". Carolyn insiste : qu’est-ce qui le tourmente ? Quand il avoue qu’il couche avec une femme, elle pense immédiatement qu’il s’agit de Meredith. Quoi encore une fois ? Comment a-t-il pu ? Il se défend. Il ne s’agit pas de Meredith, mais de sa jeune sœur. Il la lui montre, celle qui tient le jus de fruit.

    Jackson aimerait savoir si ses organes sont arrivés. Pas encore, lui dit Bailey, mais ils vont le préparer. Quand il se réveillera, il sera un nouveau petit garçon. Melinda a du mal à y croire. Enfin ils auront une vie en dehors des hôpitaux. Les deux femmes se donnent l’accolade, sous l’œil ravi de Richard.

    Alex et Arizona réalisent que le donneur d’organes est un enfant du même âge que Jackson à qui ses parents sont encore en train de faire leurs adieux. Mais la jeune femme ne fait guère de sentiments : ils sont là pour prélever ses organes.

    Meredith confirme à William que son état empire. Il insiste pour qu’on prenne ses organes et qu’on les donne au gamin. Elle lui apprend que cela ne sert plus à rien, l’enfant va en recevoir d’autres. Il lui apprend qu’il peut choisir la façon de mourir : la pendaison ou l’injection létale. Quel choix ferait-elle à sa place ? Médicalement, quel est le mieux ? Elle ne donne pas son avis mais lui explique posément ce qui se passe en cas de pendaison : la nuque se brise, ce qui empêche la moelle épinière d’encore circuler, la pression sanguine augmente. Il faut de longues minutes pour mourir. En ce qui concerne l’injection, elle est précédée d’une injection d’anesthésiant, suivi d’un produit paralytique qui bloque sa respiration et ensuite le cœur s’arrête de battre. Il veut savoir s’il était compatible avec Jackson. Oui. Les yeux du tueur s’emplissent de larmes.

    Carolyn Shepherd observe Lexie. Celle-ci lui demande si elle peut l’aider. Prenant son visage entre ses mains, Carolyn lui demande si elle est une brave fille, pas parfaite, mais gentille. Sidérée, Lexie répond pourtant que oui. Carolyn demande alors combien de partenaires sexuels elle a eus jusqu’à présent. Elle ne la jugera pas. Lexie répond six, avant de se corriger, sept. Délits ? Rien à part un excès de vitesse. Elle ne comprend plus rien lorsque la vieille dame lui demande où se trouve la boutique de cadeaux.

    Mark et Callie opèrent Chuck. La jeune femme se félicite de n’avoir jamais voulu appliquer la procédure dont il est maintenant la victime. Lui serait prêt pourtant à subir ce que l’homme a enduré : de la douleur en contrepartie du plaisir. Elle comprend l’allusion et lui demande pourquoi il n’a pas mis fin à sa relation avec Lexie. Il n’en a pas envie, c’est géant. Il lui dit que si elle n’avait pas tellement peur de souffrir, elle pourrait vivre la même chose. Elle s’explique. Avant, elle marchait la tête haute. Puis George est arrivé et il l’a fait baisser la tête. Puis il y a eu Erica, et ça a été pire. L’humiliation vous abaisse, vous diminue. Alors, oui, elle ne veut plus connaître ça.

    Dans l’avion du retour, Arizona demande à Alex ce qu’il compte faire pour la St-Valentin. Elle, elle apprécie de recevoir des bijoux. Il lui demande ce qui ne va pas avec elle. Ils viennent juste de retirer les organes d’un enfant mort et elle s’en fout complètement, elle parle de choses anodines. Est-ce qu’il pense qu’elle est insensible ? Elle ne l’est pas. Elle sait ce qu’il y a dans les tout petits cercueils. Elle les voit tout le temps, dans son sommeil. Alors elle préfère parler des choses anodines et de ses projets, parce que c’est ce qu’il fait, des projets. C’est ce qu’il faut faire. Tourner le dos aux petits cercueils et aller de l’avant, vers les autres enfants.

    Owen demande à Derek ce qu’il en est avec le condamné à mort. Derek ne cache pas son irritation. L’homme refuse l’intervention, il veut contrôler sa mort, avoir le choix, mourir à l’hôpital. Carolyn arrive, elle a acheté des ours en peluche pour ses petites-filles. Son fils lui présente le major Owen Hunt. Carolyn est enchantée, elle-même a été infirmière dans la Navy pendant 25 ans. Lorsqu’elle apprend qu’il a servi en Irak, elle fait allusion aux horreurs qu’il a dû vivre mais Owen ne souhaite pas en parler. Il s’en va et est très vite rattrapé par Cristina qui a finit les tâches demandées. Comme elle ne sait quoi lui dire d’autre, elle lui demande quelle a été sa meilleure intervention. Puis elle se rend compte que sa question est stupide et s’en va.

    Pendant la transplantation de Jackson, Sadie remarque quelque chose et lève la main. Mais Bailey, trop occupée, ne la voit pas. Sadie attire l’attention de sa résidente en lui criant de lui donner la parole. Elle peut alors faire remarquer qu’il y a un problème avec le duodénum.

    Meredith a été bipée parce que William ne va pas bien du tout. Elle prend la décision de l’emmener au bloc. Il la supplie de n’en rien faire. Il n’a pas peur de mourir. Il refuse simplement de partir, lié à une table comme un animal. Il la supplie de le laisser partir. Derek arrive et prend les choses en main. Il signe un formulaire puis le tend à Meredith pour qu’elle le signe aussi. Comme elle ne le fait pas, il s’emporte et hurle après elle. Cristina prend le document et le signe à la place de son amie. Fou de rage, Derek demande à Cristina de l’assister.

    Dans l’autre salle, Richard constate que les organes à transplanter sont perdus. Il doit obliger Miranda à cesser l’intervention. La jeune femme n’accepte pas que l’enfant puisse mourir. Compatissante, Arizona propose une intervention transitoire, qui maintiendra le garçon en vie, le temps qu’on lui trouve d’autres organes. Ils n’ont pas d’autre choix mais cela ne leur laisse que 24 heures.

    Derek et Cristina opèrent William. Elle le remercie de l’avoir choisie. Il est heureux de voir qu’ils peuvent être d’accord de temps en temps.

    Sadie demande à Bailey comment cet incident a pu se produire avec les organes destinés à Jackson. La résidente réplique que c’est la vie, parfois les pièces du jeu se cassent. Sadie sait de quoi elle parle, sa vie part en pièces, à elle aussi et quand elle réussi à réparer un morceau, c’est l’autre qui se brise.

    Cristina arrive dans une pièce où Meredith se trouve. Après une hésitation, elle y entre. Elle va dans le frigo et sort après avoir dit à son amie que la queue de cheval est ridicule. Lorsqu’elle sort, Meredith défait sa queue.

    Carolyn Shepherd assure Mark que Lexie est adorable. Il est d’accord, néanmoins elle est source de problème. La vieille dame proteste, le seul problème, c’est lui. Il n’a pas assez d’attentes pour lui-même, ça a toujours été son souci, déjà tout petit. Il lui rappelle que la jeune fille n’a que 24 ans. C’est parfait, trouve Carolyn, étant donné que lui a la maturité d’un gamin de 15 ans, il lui fait une femme jeune. Mark rit à cette image.

    Plus tard, il est avec Callie pour apprendre à Chuck que, pour sauver ses jambes, ils ont dû raboter ses os. L’homme comprend alors qu’il est encore plus petit qu’avant. Il est catastrophé. La seule option qu’il lu reste est de faire les animations dans un parc d’attraction, ironise-t-il. Son frère, Gary, s’énerve. A-t-il une idée de ce qu’il a fait subir aux siens durant toutes ces années. Lui par exemple n’a jamais assouvi sa passion du basket, pour ne pas le faire se sentir plus mal encore. Il n’a jamais osé lui parler de ses problèmes, comme par exemple la rupture avec sa copine, parce que lui n’en avait pas. Et la raison pour laquelle il est célibataire, n’est pas sa petite taille mais plutôt le fait qu’il ne cesse de se plaindre de celle-ci. Il n’a pas d’autre choix que de s’accepter tel qu’il est. Cette remarque interpelle Mark qui baisse la tête.

    En quittant l’hôpital, Owen salue la mère de Derek. Elle le retient pour lui demander ce qu’il fait pour dormir. Personnellement, elle utilise de la valériane. Elle sait pertinemment qu’il a des difficultés à dormir depuis son retour d’Irak. Il coupe court en affirmant qu’il dort très bien et s’en va.

    Derek fait passer les premiers examens post-op’ à William. Celui-ci lui demande la raison de son comportement. A-t-il peur de perdre le contrôle ? Derek ne répond pas et demande à Meredith de poursuivre les examens neurologiques. Il va sortir de la chambre lorsque William fait une remarque acide. Peut-être qu’au fond de lui, il n’est pas meilleur que lui. Il décide qui va vivre et mourir mais il appelle ça de la médecine, pas un crime capital. Derek répond que personne n’a le choix, ni lui, ni les patients de cet hôpital et encore les moins les cinq femmes qu’il a égorgées. Quand il dit qu’il ne mourra pas dans cet hôpital, il veut dire qu’il fera tout en son pouvoir pour qu’il ne meure pas là. Il insiste sur le fait qu’ils n’ont rien en commun.

    Carolyn Shepherd aperçoit Meredith et la rejoint, elle pensait trouver Derek avec elle. Meredith laisse tomber son personnage de gamine guillerette et se confie à cette vieille dame qui lui semble gentille. Elle lui remercie de lui avoir donné une chance. En plus elle semble être prête à l’aimer, alors il est juste qu’elle sache la vérité. Le nœud rose, la queue de cheval, et le sourire éclatant, c’est une supercherie, tout est faux. Elle n’est pas de ces filles que les mères apprécient. Elle n’est ni heureuse ni pétillante. Elle est sombre et tourmentée. Elle fait partie de ces dingues qui sont compatissantes envers les tueurs en série. Carolyn fait la grimace et s’en va après lui avoir dit froidement que c’était un plaisir de la rencontrer. Izzie, qui a tout entendu, lance un regard plein de reproches à son amie.

    Plus tard, Izzie est dans une salle de repos avec Denny. Elle lui dit qu’elle veut rencontrer sa mère, sortir avec lui, aller au restaurant et non plus ressembler à une folle qui parle toute seule. Elle veut marcher dans la rue en le tenant par la main. Elle veut parler de lui à ses amis. Elle veut qu’il soit vivant. Il lui demande si elle est en train de rompre avec lui. Elle pense bien que oui.

    Dans l’ascenseur, Callie demande à Mark s’il est partant pour aller boire un verre avec elle. Il refuse, il a des projets. La porte s’ouvre sur Lexie qui attendait son amant. Mark sort non sans avoir dit à son amie qu’elle doit à nouveau regarder vers le haut. La seule chose à faire est d’être assez courageuse pour se sortir de l’impasse. Elle s’est battue, elle a aimé, elle a perdu. Elle doit recommencer à aller de l’avant.

    Owen vient frapper à la porte de Cristina, un bouquet à la main. Il est vraiment très en retard. A son allure et aux premiers mots qu’il prononce, elle comprend qu’il est ivre. Il lui explique qu’il n’a plus eu de rendez-vous depuis cinq ans, c’est-à-dire son entrée dans l’armée. Il voulait juste se donner un peu de courage. Il ne voulait pas être saoul, il sait qu’elle mérite mieux. Il va faire en sorte de lui apporter ce qu’elle mérite, il le promet. Elle l’interrompt pour lui faire prendre une douche. Il pue l’alcool. Elle lui ouvre la porte de son appartement mais il prend le chemin inverse, celui de sa salle de bains, malgré ses protestations.

    Derek et sa mère se retrouvent sur un banc à côté de l’entrée des urgences. Elle lui tend une bague, en lui disant que son père voulait qu’un jour il puisse la donner à la femme de sa vie. Manifestement Addison n’était pas cette femme. Il sent une pointe de regret dans sa voix et lui reproche, à demi mots, de juger trop rapidement Meredith. Elle a passé moins d’une heure avec elle, elle doit apprendre à la connaître. Carolyn rétorque qu’elle en sait assez. C’est plus facile d’avoir de la compassion pour une bonne personne que pour un assassin. Elle comprend qu’il soit toujours en colère pour ce qui est arrivé à son père. Il confirme : bien sûr qu’il l’est encore. N’est-ce pas son cas ? Elle avoue être encore incapable de dormir du côté du lit où son mari dormait. Mais non elle n’est plus en colère. Il est ému aux larmes. Elle pose sa main sur sa joue. Pour lui, les choses sont blanches ou noires. Ce n’est pas le cas de Meredith. Il a besoin d’elle. Meredith est la bonne. Bien qu’ému, il sourit. La mère et le fils s’embrassent tendrement.

    Owen est tout habillé dans la douche de Cristina. Il l’appelle en criant pour lui décrire sa meilleure intervention : un homme qui avait sauté, les bras et les jambes ne tenant plus que par des lambeaux de peau. Il l’a sauvé, le gars est rentré chez lui et lui a écrit une lettre pour le remercier de lui avoir sauvé la vie. Après il s’est suicidé. C’est la meilleure mais aussi la pire de ses interventions. Elle va sous la douche avec lui pour l’aider à se déshabiller.

    À la maison, Alex propose à Izzie de profiter d’un prochain congé pour partir en voyage, tracer la route jusqu’en Iowa où il lui présentera sa mère. Il est sûr qu’elle sera enchantée de la rencontrer… ou pas. C’est peut-être une mauvaise idée. Elle devrait oublier ça. Elle est heureuse et l’embrasse, avant d’aller chercher une bouteille de tequila dans la buanderie. Profitant de son départ, Denny vient alors s’asseoir à côté d’Alex. Ils vont devoir parler.

    Meredith vient voir Bailey, elle a appris pour Jackson. Bailey reconnaît que maintenant seul un miracle peut sauver l’enfant.

    Meredith rejoint ensuite William pour lui expliquer ce que Derek lui a fait mais il reste fragile et au moindre pépin, son cerveau subira des dommages bien plus graves que ceux d’aujourd’hui. En tant que médecin, elle doit donc lui recommander la plus extrême prudence. Il comprend qu’indirectement, elle lui indique une façon de mourir dignement. Il lui demande si elle fait ça pour lui ou pour l’enfant. Peu importe, répond-t-elle, du moment que ça l’aide à mieux dormir cette nuit. Elle a à peine quitté la pièce que le tueur se tape la tête dans les barreaux de son lit.

     

    Voix off : Nous sommes humains. Nous commettons des erreurs. Nous nous mésestimons. Nous appelons ça une faute mais quand un chirurgien fait une erreur de jugement, ce n’est pas si simple. On blesse des gens. Ils saignent. Alors nous nous débattons pour la moindre agrafe. Nous agonisons pour chaque suture. Parce que les jugements à l’emporte-pièce, ceux qui nous viennent rapidement et facilement, sans hésitation. Peu importe qu’ils nous aident à dormir la nuit, ils sont de ceux qui nous hantent pour toujours.


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