• Episode 5.24 : Now or Never

    Titre français : Ne me quitte pas

    Scénariste : Debora Cahn

    Réalisateur : Rob Corn

    Diffusion États-Unis : 14 mai 2009 sur ABC

    Diffusion France : 17 décembre 2009 sur TF1

     

    Voix off : Les médecins passent beaucoup de temps à se concentrer sur l’avenir, à le planifier, à y travailler, mais à un moment nous commençons à réaliser que notre vie est en train de se dérouler, maintenant. Pas après l’école de médecine, pas après la résidence mais maintenant. Ici et maintenant. Clignez des yeux et vous la manquez.

     

    Tous les résidents dorment autour d’Izzie qui est en chambre de réveil, après son intervention. Bailey entre dans la pièce, ce qui les réveille. Cristina lui apprend qu’il n’y a aucun changement. Alex ne peut cacher son inquiétude. Bailey est bipée. Elle part après leur avoir recommandé de prendre un café, ils ont une tête à faire peur. George a une intervention dans dix minutes, il demande à Meredith de le tenir au courant. La jeune femme suggère à ses amis d’y aller aussi. Izzie pourrait mettre un moment à se réveiller. Alex ne veut pas, Derek a dit qu’elle se réveillerait dans la matinée. Il s’énerve contre son amie. Qu’est-ce que Derek lui a dit, à elle ? Elle répond calmement que Derek lui a dit que ça pourrait durer un certain temps. Cristina pose sa main sur l’épaule d’Alex, elle est certaine qu’Izzie va émerger de son sommeil. Elle sort de la pièce et voit Owen serrer la main de George avant de lui donner une accolade. Elle est intriguée.

    Bailey informe Richard qu’Izzie n’est toujours pas sortie d’anesthésie. A part ça, elle a quelque chose ce jour-là qui la met d’humeur sombre. Elle veut qu’il sache qu’il ne doit pas le prendre de façon personnelle. Arizona entre dans la pièce et demande, toute guillerette, à Richard s’il a déjà annoncé la bonne nouvelle. Il lui laisse cet honneur. Arizona annonce donc à sa collègue qu’elle est heureuse de l’accueillir dans le programme de chirurgie pédiatrique. Mais Baile n’a pas la réaction attendue. Elle ne dit pas un mot et reste sombre. Richard pense qu’il en est la cause. Il sait qu’il ne l’a pas soutenue dans cette aventure mais maintenant elle peut être sûre qu’il le fera. Cela ne change rien puisque Bailey préfère s’en aller.

    Assis à côté du lit de sa femme, Alex la supplie, comme dans une prière, de se réveiller. Tout à coup, il l’entend murmurer qu’elle a mal à la tête. Il est tellement heureux qu’elle soit consciente et qu’elle parle qu’il crie pour qu’elle continue de le faire. Elle lui demande de parler plus bas. Il hurle qu’on bipe Derek.

    Cristina demande à Owen pourquoi il a pris George dans ses bras. Il ne répond pas, préférant lui apprendre que, pour la première fois depuis longtemps, il est parvenu à dormir. Comme elle insiste à propos de George, il élude le sujet. Il a embrassé le jeune homme parce qu’il a pu dormir, et parce qu’elle l’a accompagné chez sa mère. Ce qui le rend le plus heureux, c’est que non seulement il a dormi, mais qu’en plus il n’a fait aucun cauchemar. Cela veut dire qu’il peut devenir meilleur, pour elle, et si elle est d’accord, il sera meilleur avec elle. Il est conscient qu’il est trop tôt pour elle de répondre. Il veut seulement qu’elle y réfléchisse. Il l’embrasse avec fougue.

    George doit retrouver Richard au bloc, dans 10 minutes, pour une intervention mais avant cela il veut annoncer une grande nouvelle à Bailey. Il promet d’être bref. Il pense qu’elle va en être fâchée dans un premier temps mais qu’après elle pourrait être fière de la décision qu’il a prise. Mais avant cela, elle va tempêter, il le sait. Il l’imite en train de piquer une colère. Comme elle lui rappelle qu’il avait promis de faire vite, il lâche qu’il s’est engagé à l’armée en tant que chirurgien en traumatologie. Il commence le lendemain. Il avait vu juste. Miranda se met à crier, lui demandant ce qu’il a fait.

    Cristina dit à Meredith qu’elle pense que quelque chose ne va pas avec George. Elle a vu Owen le serrer dans ses bras. Ils semblaient heureux. Meredith réplique que ce n’est pas ce qu’elles font quand elles sont heureuses. Cristina aimerait savoir si son amie se sent meilleure depuis qu’elle a fait une thérapie. Elle sait qu’elle se sent mieux. Mais est-elle meilleure ? Se sent-elle différente ? Elle n’en revient pas lorsque Meredith lui dit qu’elle va se marier aujourd’hui. A la mairie. Pas de chichis. Vite fait et bien fait. Cristina lui demande si elle veut qu’elle vienne avec elle. Pas la peine, répond Meredith, elle voulait juste la mettre au courant. Cristina fouille ses poches et en sort la liste de ses achats à l’épicerie. Ce sera l’objet ancien. Elle donne un second post-it, vierge celui-ci. Ce sera le neuf. L’emprunté sera son stylo favori. Et comme les post-it et le stylo sont bleus, la tradition est respectée. Meredith lui fait remarquer, avec le sourire, que si elles étaient Owen et George, elles s’embrasseraient. Elles hésitent un instant avant de se séparer.

    Une ambulance amène un homme non identifié, renversé par un bus et traîné sur quelques mètres. L’ambulancier explique à Callie qu’il n’a même pas pu être intubé en raison de la gravité de son état. Owen et Meredith rejoignent leur collègue. Meredith demande comment il se fait que le bus ne se soit pas arrêté. L’infirmier explique que le conducteur ne s’est pas rendu compte immédiatement que son bus trainait le corps d’un homme. Une jeune femme, le bras en écharpe, sort de l’ambulance, en demandant si l’inconnu va s’en sortir. Pendant que toute l’équipe s’empresse pour sauver ce dernier, la jeune femme explique qu’il lui a sauvé la vie. Le bus allait la heurter quand l’homme l’a poussée, c’est là qu’il s’est fait happer. Callie demande à Lexie de faire sortir cette femme qui supplie alors qu’on la laisse rester. Cet homme est tout seul. Elle veut être près de lui. Lexie donne son accord à condition qu’elle ne bouge pas. Les médecins réussissent enfin à relancer le cœur. Ils commencent l’examen proprement dit. Lorsque Meredith enlève le tissu qui protégeait la figure, elle met à jour un visage totalement défiguré. Owen et Calie demandent que l’on bipe Derek et Mark. Epouvantée par la vision qui s’offre à elle, la jeune femme vomit. Callie insiste à nouveau auprès de Lexie pour qu’elle la fasse sortir.

    En présence d’Alex et de Cristina, Izzie demande à Derek s’il a vraiment retiré toute la tumeur. Il préfère d’abord terminer son examen. Répondant à sa question, elle dit qu’elle s’appelle Isobel Stevens, ils sont en 2009 et elle se trouve dans le servie neurologique du Seattle Grace Hospital. Elle termine en répétant sa question : a-t-il tout enlevé ? C’est avec un grand sourire qu’il confirme que oui. Izzie ne cache pas sa joie : cette saleté est partie et en plus, elle peut parler, elle se souvient de son nom et elle n’est pas devenue un navet. Elle s’excuse auprès de Derek : elle sait qu’il est un remarquable chirurgien mais elle pensait vraiment qu’il la transformerait en légume. Pendant qu’il complète le dossier, Cristina informe son amie que, dans quelques heures, elle va devoir passer quelques examens parce que ses reins se montrent un peu paresseux. Tout à coup, Izzie la regarde comme si elle la voyait pour la première fois et lui demande comment s’est déroulée l’opération. Elle se tourne vers Derek et l’interroge : est-ce qu’il a pu retirer toute la tumeur ? Alex lui fait remarquer qu’elle vient juste de poser la même question. Derek intervient : ce n’est pas grave, Izzie peut être un peu dans le brouillard pendant un moment. Cependant il est plus sombre quand il lui répond, déclenchant le même étonnement et la même allégresse chez la jeune femme. Ce n’est pas le cas d’Alex qui se montre très inquiet. Izzie continue : Derek est un héros. De plus elle sait qui elle est et qui est Alex qui d’ailleurs devrait l’embrasser. Il s’exécute mais ne parvient plus à cacher son angoisse. Izzie lui demande ce qui se passe. Cristina la rassure. Tout va bien. Ses reins fonctionnent trop lentement mais on va s’en occuper. Izzie ferme les yeux un instant avant de les rouvrir et de demander comment s’est déroulée son opération. A cet instant, Derek comprend que quelque chose ne va pas. C’est avec émotion qu’il répond une fois encore. Cristina n’ose plus lever les yeux. Cette fois, Izzie s’étonne du manque d’enthousiasme de ses compères. Ils devraient célébrer ce beau moment. Alex jette un regard éperdu vers Derek.

    Tandis qu’Izzie se repose, les deux hommes s’expliquent. Alex fait la relation avec cette patiente qui ne parvenait pas à se souvenir de la mort de son mari et à qui il fallait le répéter toutes les cinq minutes. Derek tente de le convaincre qu’il pourrait s’agir d’un ennui postopératoire passager mais Alex n’y croit guère. Derek est bipé et part après avoir enjoint le jeune homme à rester calme. Paniquer ne servira à rien. A nouveau, Alex prie pour que sa femme se réveille.

    Mark entre dans la salle d’examen et pousse une exclamation en voyant l’inconnu. Callie attire son attention sur l’état d’un des bras. Derek entre au moment-même où le patient fait un nouvel arrêt. Owen explique à ses collègues les circonstances de l’accident. Pour lui, cet homme est un véritable héros. Callie demande à Mark s’il va pouvoir réparer le bras. Il lui répond que les doigts sont déjà bleus, cela ne va pas être évident. Derek commence déjà à raser le crâne. Il demande à Meredith de forer un trou dans le crâne pour soulager la pression. Le sang gicle et le patient ouvre un œil. Meredith lui souhaite la bienvenue et ajoute que, pendant quelques minutes, il leur a vraiment fait peur. L’homme la regarde intensément.

    La jeune femme qu’il a sauvée demande de ses nouvelles à Lexie. Celle-ci espère qu’il va s’en sortir. Mark vient l’informer de ce qui vient de se passer. Comme elle voit qu’il lui parle de façon circonspecte, elle s’éloigne avec lui. Il lui a parlé d’emménager ensemble et de mariage et elle l’a repoussé. Et maintenant, il est gêné et il évite de la regarder parce qu’il a l’impression que c’est elle qui détient le pouvoir dans leur relation. Mais elle ne veut pas qu’il en soit ainsi. Elle lui demande s’ils peuvent passer à autre chose. Il se contente de lui demander d’aller chercher de quoi terminer les sutures de sa patiente. Celle-ci reconnait avoir entendu leur conversation. Il ne peut retenir sa hargne. Jamais il n’avait fait cela. D’habitude ce sont les femmes qui le supplient d’emménager avec elles. Il lui demande ce qu’elle ferait à sa place. Il a besoin de savoir ce qu’une femme ferait dans sa situation. Elle répond qu’une femme n’attendrait pas après un homme pour aller de l’avant. Il n’a pas besoin de Lexie pour s’acheter un appartement. S’il en a envie, qu’il le fasse. Il apprécie le conseil et la remercie. Elle en revient ensuite au sujet qui l’obsède : cet homme a sauté devant le bus pour elle.

    Bailey entre dans la chambre d’examen et demande à Owen ce qu’il a fait à George. Owen ne comprend pas ce dont elle parle. Devant tous les autres éberlués, elle l’interroge pour savoir ce qu’il lui a dit pour le convaincre de rejoindre l’armée et de devenir chirurgien en Irak. Une même exclamation d’étonnement retentit. Tout en essayant de réanimer une fois de plus le patient en lui posant des électrochocs, Owen se défend comme il peut. Il n’a pas soufflé cette idée à George. Il a simplement fait ce qu’il fallait pour lui donner une bonne maîtrise de la chirurgie traumatologique. Il ne savait pas qu’il allait s’enrôler. Les électrochocs ne donnent aucun effet. L’hémorragie est importante. Owen est conscient que s’il emmène l’inconnu au bloc, il mourra sur la table d’opération. Il entreprend un autre massage cardiaque. Enfin, le pouls revient. Bailey lui dit froidement qu’elle compte sur lui pour convaincre le jeune homme de faire marche arrière. Elle sort, suivie de Callie qui a d’autres patients à s’occuper. Owen annonce qu’il va pratiquer une intervention sur l’inconnu, il est temps si l’on veut qu’il vive. Il pousse la civière en assurant le patient de sa reconnaissance s’il reste en vie durant quelques minutes encore.

    Arizona s’étonne auprès de Bailey du manque d’enthousiasme dont elle a fait preuve en apprenant qu’elle était acceptée dans le programme de pédiatrie. Elle s’attendait à la voir sauter de joie. Elle n’a pas le temps d’en dire plus car Callie vient annoncer à Bailey qu’elle a un plan pour mettre fin aux ambitions militaires de George. Bailey l’assure de son entière collaboration. Elle part sans avoir répondu à Arizona. Celle-ci demande des explications à Callie qui avoue prendre le sujet à cœur, parce que George est son ex-mari et qu’elle adore sa mère. Normalement, ce serait Izzie qui devrait s’occuper de ça mais elle est retenue par son cancer. Elle est choquée lorsqu’Arizona lui dit qu’elle trouve l’initiative de George géniale. Elle préfère mettre fin à la conversation.

    A la cafétéria, Meredith mord avec ardeur dans son sandwich. Elle s’attend à être bipée d’un moment à l’autre pour participer à l’intervention du gars du bus. Alex leur apprend que l’état d’Izzie ne s’est pas amélioré. Bailey et Callie les rejoignent pour leur demander de se retrouver à 18h devant le bloc où George se trouvera. Elles veulent mettre sur pied une intervention. Alex ironise : est-ce que O’Malley boit maintenant ? Il rit franchement lorsque Meredith l’informe qu’il s’est enrôlé. 007 à l’armée, c’est trop drôle. Il va se faire tuer. Cristina l’approuve, ajoutant même qu’il va se tuer lui-même en nettoyant son arme. Bailey les incite à user de leurs talents pour dissuader leur ami : Meredith aura une attitude amicale, Cristina fera preuve de logique et de bon sens. Izzie dardera sur lui ses yeux tristes de cancéreuse et Alex lui rappellera son passé de garçon des rues et menacera de le frapper.

    Dans une salle, Meredith essaie de rassurer l’inconnu, tandis qu’Owen pratique une angio. Elle sait que ce qu’il vit est effrayant mais, si ça peut le consoler, elle trouve qu’il est un véritable héros pour avoir sauvé la vie de cette femme. L’homme prend sa main et tente d’écrire, au creux de sa paume, quelque chose avec son doigt. Elle lui donne un bic et lui présente un petit bloc-notes pour qu’il puisse y écrire ce qu’il veut lui dire. Mais ce qu’il écrit est illisible. Meredith ne s’en formalise pas, il sera plus fort demain. Elle aperçoit la jeune femme qu’il a sauvée, Amanda, qui les observe à travers la vitre. Elle sort pour lui dire de s’en aller, elle n’a pas le droit d’être là. Amanda insiste, elle ne veut pas le laisser seul. Juste avant l’accident, elle n’a eu que 30 secondes d’interaction avec lui. Elle l’a vu qu’il lui souriait mais elle était tellement occupée à observer quelqu’un de plus attirant que lui qu’elle ne lui a pas accordé d’attention. Pourtant il l’a sauvée. Personne n’a jamais fait ça pour elle avant. C’est son prince qui est sur ce lit. Meredith lui permet de rester là jusqu’à ce qu’on emmène l’homme au bloc.

    Arizona prévient Bailey que si elle fuit encore la conversation, elle va la trainer par les cheveux pour l’obliger à lui parler. Lorsque Bailey lui fait remarquer que la décision d’aller en pédiatrie mérite réflexion, Arizona s’insurge. Miranda lui apprend donc que son époux l’a informée la veille que si elle acceptait cette nouvelle formation, c’est-à-dire deux années supplémentaires, alors qu’elle pourrait devenir titulaire en chirurgie générale et donc rentrer à l’heure pour le diner, il allait demander le divorce. Alors oui, la question mérite réflexion !

    Derek et Mark examinent les radios de l’inconnu. Mark lui annonce qu’il pense acheter une maison. Derek lui apprend que Meredith et lui vont se marier à la mairie dans l’après-midi. Si seulement il pouvait sauver Izzie… Mark l’interrompt. Quoi qu’il en soit, il a le droit d’être heureux, de se marier. Il le félicite. Les deux hommes se donnent une solide accolade. Meredith entre à ce moment-là, suivie d’Owen qui répartit les tâches. Meredith demande si l’inconnu a des chances de s’en sortir. Owen répond qu’il a vu des gens se rétablir de situations bien pires.

    Arizona demande à Callie si elle a évoqué avec Bailey le problème de la pédiatrie et de son mari. Callie réplique qu’elle a évoqué George et l’armée. Vu le ton qu’elle emploie, son amie lui demande si elle est énervée contre elle. Callie nie, elle la paraphrase : c’est génial. Elle s’emporte. George, si doux, si gentil, qui ne peut même pas tuer une mouche, va aller faire la guerre en Irak et elle trouve ça génial ! Comme Arizona confirme, elle lui demande qui elle est et s’en va.

    Tout le monde est au bloc pour opérer l’inconnu. Mark remarque que les nerfs du bras sont intacts. Il n’a qu’à relier les vaisseaux. Owen en a presque terminé avec les lésions internes. Mark commence à philosopher sur l’acte posé par cet homme : est-ce qu’ils pourraient faire la même chose que lui : s’opposer à un bus pour sauver un parfait étranger ? Derek lui fait remarquer que c’est ce que le major Hunt a fait pendant des années. Owen proteste : ses hommes faisaient cela, lui arrivait par après. Derek insiste : suturer les hommes sous le feu des armes, c’est se battre aussi. Owen leur demande s’ils pensent qu’O’Malley n’est pas capable de faire ce genre de choses. Callie a des doutes. Derek estime qu’il pourrait tous les surprendre. Mark pense qu’il va revenir dans un cercueil. Meredith leur demande sèchement de se taire.

    Alex dispose des papiers dans la chambre d’Izzie. Ils portent tous des messages tels que : Shepherd a retiré entièrement ta tumeur, ta mémoire défaille. Il lui fait faire des exercices, en lui demandant à quelle heure elle s’est réveillée ce matin. Elle est stupéfaite en lisant, sur un des papiers, que George a rejoint l’armée pour partir en Irak. Il va se faire tuer là-bas. Cristina les rejoint pour pratiquer un examen médical. Izzie ne se souvient déjà plus de l’heure de son réveil. Son regard tombe sur le papier concernant George et elle recommence. Quoi ? George à l’armée ? Constatant à quel point Alex lui met la pression, Cristina l’entraine au dehors pour lui, rappeler que sa femme sort d’une lourde opération. Elle a besoin de repos. Il n’est pas d’accord, elle a besoin d’exercer sa mémoire. Elle objecte qu’elle n’y arrivera pas avec lui qui donne ses ordres comme un home des cavernes. Elle se moque bien qu’il soit son mari. S’il continue, elle limitera ses heures de visite. Il lui rappelle qu’Izzie a signé un ordre de non réanimation et qu’elle lui a fait promettre de la laisser partir. Elle ne voulait pas vivre sans cerveau dans un lit d’hôpital. Il a été obligé de s’incliner. Est-ce que Cristina se rend compte de ce qui va se passer si Izzie ne recouvre pas la mémoire ? Elle ne pourra plus pratiquer son métier. Elle aura besoin d’être surveillée. Elle risque de ne jamais se souvenir du chemin pour aller aux toilettes, dans son propre appartement. Cristina tente de le calmer. Il va arriver à gérer tout cela. Peut-être bien, répond-t-il, ou peut-être pas. Mais ce qu’il sait, c’est que l’avenir de la jeune femme dépend de lui.

    Amanda demande des nouvelles de l’inconnu à Meredith. Il faut attendre le lendemain matin pour en savoir plus. Pendant que la jeune femme se rend à son chevet, Meredith parle d’Izzie avec Cristina. Ça ne s’arrange pas. Lorsque Cristina l’entend dire qu’elle va partir pour la mairie, elle s’en étonne. Ça ne semble pas être le jour idéal pour se marier. Meredith prend Alex en exemple. Il fait tout son possible pour qu’Izzie s’en sorte et avec de la malchance, celle-ci ne saura jamais à quel point il l’aime. Et Amanda ! Elle est là, amoureuse d’un inconnu. Elle pense qu’il est son prince charmant. Il va probablement mourir aujourd’hui. Alors, oui, elle va se marier, parce qu’elle pense que c’est important de prendre le temps de dire aux gens qu’on aime qu’on les aime, tant qu’ils peuvent vous entendre. Voilà pourquoi elle veut lui dire qu’elle l’aime, elle aussi. Cristina sourit béatement. Son amie a changé. Elle la prend dans ses bras.

    Arizona admet auprès de Callie que peut-être elle ne comprend pas les gens. Mais elle persiste à dire que la décision de George est bonne. Elle trouve cela terrifiant, dangereux et courageux. Il va servir son pays. Il va risquer sa vie pour que des personnes comme elles puissent dormir dans leur lit en toute sécurité. Elle est le genre de personne à trouver ça bien. Voilà qui elle est. Elle est aussi une femme qui, un jour, s’est trouvée dans un avion pour escorter le corps de son frère, dans un cercueil. Tout ce qui leur reste de lui, c’est un drapeau américain. Son frère est mort là-bas parce qu’il n’y avait pas assez de médecins. Donc de son point de vue, George est un patriote. C’est un héros. Et elle est reconnaissante qu’il existe. Alors oui, elle le trouve génial. Lorsqu’elle veut sortir, Callie la retient par la main. Elle s’excuse.

    Owen entre dans la salle des chaudières. Il est confus d’y trouver Cristina et veut partir. Elle le retient pour lui dire, avec peine, qu’elle l’aime. Lorsqu’il lui dit que lui aussi, elle le fait taire. Elle, Cristina Yang vient de lui dire qu’elle l’aimait. Il l’a traumatisée. Il s’en excuse encore. Elle poursuit. Depuis qu’il lui a retiré ce pic de glace de son abdomen, elle l’aime au point de ne plus savoir respirer sans lui. Il lui dit qu’il est persuadé qu’ils peuvent y arriver. Tout ce qu’elle a à dire, c’est oui. Il sort.

    Ales continue de questionner Izzie. Elle est plus occupée à critiquer le goût de la gelée qu’il lui fait manger. Il lui fait remarquer que c’est elle qui se fâche quand il refuse de la lui donner, parce qu’elle a oublié qu’elle détestait ça. Elle lui demande de faire une pause. Elle sait que tout cela est dur à vivre pour lui mais il n’est pas celui qui a des problèmes au cerveau. Comme elle voit qu’il est énervé, elle l’invite à déballer ce qu’il a sur le cœur. Il ne se fait pas prier. Ils ont été à l’église parce qu’ils pensaient tous les deux qu’elle n’avait plus qu’une semaine à vivre. Mais elle est toujours là et elle lui a fait promettre de ne pas la laisser vivre comme ça. Alors maintenant, qu’est-il supposé faire ? L’étouffer sous un oreiller ? Lui faire une trop forte injection de morphine ? Il ne peut pas. La quitter ? Il ne peut pas non plus. Il se rend compte de ce qu’il a dit et s’en excuse. Elle rétorque qu’elle lui a demandé de vider son sac, c’est ce qu’il a fait. Il est tourmenté et lui demande si elle a déjà oublié ce qu’il vient de dire. Pas encore, répond-t-elle. 

    Bailey informe Richard qu’elle aimerait réintégrer le service de chirurgie générale. Il ne comprend pas. Il a tenté durant des mois de la garder, et maintenant qu’il s’est rallié à son désir, elle change d’avis ? Elle lui apprend que son mari lui a donné un ultimatum : la pédiatrie ou leur mariage. Au grand étonnement de Richard, elle explique qu’elle quitte Tucker parce qu’un mariage qui repose sur des ultimatums n’est pas un mariage. Quel genre de mari fait cela ? Donc elle se retrouve mère célibataire. La voix brisée, elle ajoute que ce n’est pas le moment de se consacrer à une nouvelle spécialité. Elle se met à pleurer. C’est la première fois qu’elle dit tout cela à voix haute, cela lui fait comprendre à quel point c’est réel. Richard aimerait en être sûr, après tout, Tucker pourrait revenir. Il a seulement peur. Miranda se met à crier. Tout le monde a peur. Ne pas avoir peur signifie que l’on ne prête pas attention. Un de ses résidents a signé pour aller à la guerre. Une autre risque de mourir à cause d’un mélanome et ne sait plus quel jour on est. Voilà qui est terrifiant. Par contre, ce à quoi Tucker doit faire face ne l’est pas. Elle estime que son mari est seulement un faible. Lorsque Richard fait mine de poser sa main sur son épaule, elle le repousse. Ce n’est pas cela qui va l’aider. Il lui demande s’il doit la laisser seule. Elle hoche la tête en pleurant. Il la rassure. Pas de problèmes. Il va rester là, près d’elle. Elle le remercie.

    Mark examine quelques offres d’appartements, aux valves de l’hôpital, lorsque Lexie entre dans la pièce. Elle le pensait en train d’opérer l’inconnu. Il répond que c’est déjà fait, maintenant il recherche une maison. Une a une cheminée en pierre come il aime. Une autre a un terrain de la taille du Montana. Lexie n’en croit pas ses oreilles. Il veut vraiment acheter une maison. Il ne voit pas ce qu’il y a d’étrange à cela. Elle réplique que la seule raison pour laquelle il parle de maison, c’est pour la culpabiliser, et aussi pour prouver qu’il peut emménager sans elle. Alors très bien, elle regrette sa décision et elle change d’avis. Il lui demande si c’est ce que font les femmes d’habitude. Comme elle confirme, il lui dit qu’il trouve ça pathétique. Il va déménager et il est une bien meilleure femme qu’elle. Lexie ne comprend absolument pas ce qu’il veut dire par là.

    Derek a quitté sa tenue de chirurgien. Il vient chercher Meredith dans les vestiaires pour aller à la mairie. Mais elle ne peut pas partir, elle vient d’être bipée parce que l’inconnu a besoin d’une nouvelle intervention en urgence. Il est au courant. Il a même demandé à un collègue de s’en occuper. Pourtant, il préfèrerait s’en charger lui-même, comme il aimerait examiner encore une fois Izzie. Pourquoi ne feraient-ils pas ce qu’ils ont à faire et se marier après ? Meredith lui rappelle qu’après ça, elle devra participer à l’opération mise sur pied par Bailey pour tenter de dissuader George de partir en Irak. Mais elle a une idée ils vont partir directement à la mairie, se marier, revenir s’occuper de Izzie et de l’inconnu, et après elle parlera à George. Lorsqu’il émet la possibilité de reporter leur mariage à un autre jour, elle s’insurge. Il n’y a pas d’autre jour. Tous leurs jours ressemblent à celui-ci. Il y a toujours une crise. Il n’y a jamais de moment propice. Elle l’aime et elle veut l’épouser aujourd’hui. Mais ils n’ont pas le temps. Il lui sourit tendrement et, après avoir pris son visage entre ses mains, lui demande si elle a un morceau de papier. Lorsqu’elle lui demande pour quelle raison, il répond qu’il veut être avec elle pour toujours et elle veut la même chose. Et pour cela, ils doivent échanger leurs vœux. Ils doivent rédiger un engagement, un contrat. Enervée, elle lui dit qu’elle n’a pas de papier, juste des post-its. Elle les lui donne. Il s’assied et la regarde tendrement. Que veulent-ils se promettre l’un à l’autre ? Mutine, elle lui dit qu’il devra l’aimer même quand il la détestera. Derek écrit : s’aimer même lorsque l’on se déteste. Il poursuit : plus de fuite. Personne ne s’en va, peu importe ce qui se passe. Meredith donne le troisième commandement : ils prendront soin l’un de l’autre, même quand ils seront vieux, séniles et qu’ils sentiront mauvais, et si un jour, elle est atteinte d’Alzheimer et qu’elle l’oublie… Il termine sa phrase : il lui rappellera qui il est chaque jour. Il appose la conclusion : ceci est pour toujours. Il signe avant de lui tendre le post signe pour qu’elle fasse la même chose. Elle semble heureuse que leur mariage consiste en un post-it. Elle le signe et le lui rend, avant de lui demander ce qui vient après ça. Il se penche vers elle, maintenant il doit embrasser la mariée. Après un long baiser, il colle le post-it sur la paroi du fond du casier de Meredith.

    Cristina vient faire passer un examen à Izzie. Celle-ci est amère. Elle sait qu’elle devrait être reconnaissante de s’en être sortie mais Alex lui a dit qu’être marié avec elle était la pire chose qui lui soit arrivé, et qu’il pensait que l’étouffer avec un oreiller était la meilleure solution pour mettre fin à leur calvaire. Cristina regarde autour d’elle et demande sur quel papier c’est écrit. Comme elle n’en trouve pas, elle a un grand sourire. Izzie comprend alors qu’elle a retrouvé sa mémoire.

    Cristina sort de la chambre et aperçoit Owen Elle se jette sur lui, en lui disant oui. Elle le répète une seconde fois avant de partir prévenir Alex.

    Callie entre dans la salle où se trouvent Bailey et Richard. Elle s’excuse de les interrompre mais elle voulait prévenir sa collègue qu’il était 18 heures passées. Elles doivent parler à George. Bailey explique en quelques mots à Richard ce dont il s’agit et lui demande si George sera bientôt libre. Richard s’étonne de la question. En fait, le jeune homme ne l’a pas assisté. Lorsqu’il lui a appris qu’il s’était enrôlé, il l’a renvoyé chez lui pour qu’il puisse passer la journée avec sa mère. Donc George a quitté l’hôpital dans la matinée.

    Derek et Meredith entrent dans la chambre de l’inconnu, où se trouvent Owen et Amanda. Le chirurgien en trauma leur apprend que l’état du jeune home a empiré. On les attend au bloc. Tout à coup, il réalise que le couple était sensé se marier. Qu’en est-il ? Avec un regard complice vers Meredith, Derek le rassure, ils l’ont fait. Owen les félicite avant de leur demander s’ils sont sûrs de vouloir commencer leur lune de miel dans une salle d’opération. Ils en sont sûrs. Meredith demande à Amanda de sortir pour rejoindre la salle d’attente. Amanda accepte à condition que Meredith tienne la main du jeune homme, cela le rassure. Elle sort en pleurant. Meredith parle au patient. Elle sait que tout cela est terrifiant mais l’équipe qui va s’occuper de lui est géniale. Aux gestes qu’il fait, elle comprend qu’il veut essayer à nouveau d’écrire. Elle lui redonne le bic mais il le refuse, il préfère utiliser ses doigts. Avec son index, il trace des lettres au creux de la paume de la jeune femme. Elle reconnait d’abord un O. Elle s’étonne ensuite de lire un 7. Lorsqu’il a fini, elle comprend qu’il a écrit 007. Lorsqu’elle le dit à voix haute, le jeune homme lui serre fortement la main. Oh mon dieu oh mon dieu, commence-t-elle à crier.

    Cristina a bipé Alex, elle lui reproche les horreurs qu’il a dites à Izzie. Il lui demande comment elle peut être au courant de ça. Il est fou de joie lorsqu’elle lui dit que c’est Izzie en personne qui le lui a appris. Il se précipite dans la chambre de sa femme et s’excuse auprès d’elle. Ce n’est pas ce qu’il voulait dire. Elle le sait. Ils se serrent l’un contre l’autre. Il lui avoue avoir eu très peur. Il est tellement heureux qu’elle soit revenue. Tout à coup, la main d’Izzie retombe mollement sur le lit. Alex la sent devenir amorphe et il l’appelle. A ce moment-là, le moniteur sonne. Alex hurle après Cristina.

    Owen, Derek et Calie sont prêts à aller au bloc. Meredith arrive en courant pour les prévenir que George est l’inconnu. Ils se précipitent tous.

    Alex supplie Izzie d’ouvrir les yeux. Cristina demande que l’on bipe immédiatement Derek, Bailey et le chef.

    En poussant la civière, Owen parle à George. Ils savent qui il est, ils vont le sortir de là.

    Au bloc, Derek ordonne à George de tenir le coup. Il ne tolérera pas qu’il s’en aille. George fait un arrêt.

    Bailey et Richard arrivent dans la chambre d’Izzie. Alex annonce qu’il va intuber sa femme. Cristina lui rappelle que celle-ci a exigé expressément de ne pas être réanimée. Il lui demande de la fermer. Cristina insiste : Izzie savait ce qu’elle faisait en signant le papier. Alex réplique qu’il n’a rien à faire de ce formulaire. Il entame un massage cardiaque. Bailey tente de l’arrêter mais il ne veut rien entendre. Après avoir hésité un instant, Richard lui donne raison. Au diable le papier. Que l’on apporte les électrochocs. Toute l’équipe s’affaire. Cristina remplace Alex qui se colle, dos au mur, en pleurant.

    Sous les yeux épouvantés de Meredith, les médecins ne parviennent pas à réanimer George.

    Alex pleure de plus belle en voyant que tous les électrochocs ne parviennent pas à ramener Izzie à la vie.

    Une grande lumière blanche. Izzie, vêtue de la robe rose du bal de promo, prend l’ascenseur. Lorsque la porte s’ouvre, elle voit George, en tenue militaire, qui l’attend. Ils se sourient.

    Au bloc, Owen crie qu’ils sont en train de perdre George.

    Richard et Cristina continuent de s’acharner sur Izzie. Alex sanglote.

     

    Voix off : L’avez-vous dit ? Je t’aime. Je ne veux pas vivre sans toi. Tu as changé ma vie. L’avez-vous dit ? Ayez un plan, un but, travaillez-y, mais de temps en temps regardez autour de vous et plongez-y. Parce que c’est un fait, tout pourrait avoir disparu le lendemain.


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