• Episode 6.05 : Invasion

    Titre français : Invasion

    Scénariste : Mark Wilding

    Réalisateur : Tony Phelan

    Diffusion États-Unis : 15 octobre 2009 sur ABC

    Diffusion France :12 janvier 2011 sur TF1

     

    Voix off : Quand vous tombez malade, tout commence avec une seule bactérie. Un seul mauvais intrus. Très vite, les intrus se reproduisent. Ils sont 2. Puis ces 2 deviennent 4.  Et ces 4 deviennent 8. Alors, avant que votre corps ne soit au courant, il se fait attaquer. C'est une invasion. Pour un docteur, la question est : une fois qu'ils ont débarqué, qu'ils ont pris votre corps d'assaut, comment diable est-il possible de s’en débarrasser ?

     

     

    Cristina est devant le Seattle Grace, elle regarde des ouvriers qui sont en train d’installer une plaque reprenant le nouveau nom de l’établissement : Seattle Grace Mercy West Hospital. Elle se fait presque bousculer par un médecin tout d’orange vêtu qui court pour ne pas être en retard.

    Les portes de l’ascenseur sont en train de se refermer sur Alex lorsque le même médecin les rouvre. Il entre suivi d’un de ses camarades. Sans un regard ni un mot pour Alex, ils commencent à converser.

    Depuis sa chambre, Meredith les regarde passer dans le couloir, en compagnie d’autres médecins de Mercy West. Son regard est plus qu’hostile.

    C’est la cohue dans les vestiaires des résidents où tenues bleues se trouvent pour la première fois confrontées aux blouses oranges. Izzie remarque qu’une jeune femme installe ses affaires dans l’ancien casier de George. Elle lui demande de ne pas le faire, ils gardent ce casier vide pour une certaine raison. La jeune femme refuse d’aller ailleurs. A côté d’elle, une de ses camarades affiche un sourire narquois. Izzie s’emporte et ordonne sèchement que ce casier soit libéré. Lorsque la jeune femme dit à son amie qu’elle est tombée sur une dingue, Izzie se lève, prête à l’affrontement. Elle se moque de la taille de son adversaire dont elle pense ne faire qu’une bouchée. Heureusement Alex arrive à temps pour l’empêcher de se battre. Il l’entraîne au dehors sous les regards moqueurs des gens de Mercy West.

    Depuis la passerelle, le couple, qui se trouve en compagnie de Cristina et de Lexie, regarde le hall qui fourmille de médecins habillés en orange. Izzie se justifie : ils voulaient prendre le casier de George. Alex lui caresse les cheveux.

    Ils se réunissent dans la chambre de Meredith, avec quelques autres résidents. Ils épient les faits et gestes de leurs ennemis et ne se privent pas de les critiquer. Meredith les compare à des insectes qui s’incrustent. Ils sont d’un tel sans-gêne. Izzie estime qu’ils auraient pu au moins attendre quelques jours avant de se comporter comme s’ils étaient les invités, mettant leurs pieds sur la table de salon. Et ces tenues oranges, quelle horreur, renchérit Lexie. Est-ce que les tenues bleues n’étaient pas assez bonnes pour eux ? Meredith lui apprend qu’il y a une rupture de stock, de nouvelles blouses bleues ont été commandées, elles arriveront dans une semaine. Rester allongée toute la journée lui permet de voir et d’entendre certaines choses. Le résident Ryan se demande pourquoi on achète de nouvelles blouses. On n’a qu’à leur donner les leurs puisque de toute façon, ils vont être remplacés un à un. Alex refuse d’être remplacé par qui que ce soit. Steve, quant à lui, imagine qu’il va devoir se reconvertir dans la médecine légale. Meredith l’interrompt : personne ne deviendra médecin légiste. Lorsqu’elle cherche du soutien auprès de sa meilleure amie, celle-ci baisse les bras. Mercy West a débarqué. Tout est fini. Meredith tente de galvaniser ses troupes en se référant à des images du film "Alien". Ils ne vont pas se laisser envahir par ces étrangers. Ils ne vont les laisser sortir de leurs corps en explosant, pendant qu’ils mangent des spaghettis. Seattle Grace est leur navire ! Izzie se moque d’elle, on voit qu’elle a le temps de regarder la télévision maintenant. Mais Meredith persiste. Cet hôpital est le leur, c’est l’endroit où ils sont nés et ils vont le garder jusqu’à leur dernier souffle. Peu convaincu par ses arguments, Steve est dépité, il ne veut vraiment pas devenir médecin légiste, il déteste les morts. Meredith ordonne à tous de sortir de sa chambre et d’aller pratiquer les interventions avant que les autres ne les leur volent. Elle attend leur rapport avant la fin de la journée. Lorsqu’elle voit que Cristina reste assise dans le fauteuil, elle lui demande ce qui ne va pas. Cristina ne sait plus pourquoi elle est en train de se battre. Meredith est choquée. Elle se bat pour les interventions chirurgicales ! Il se pourrait qu’un jour, un dieu de la cardio revienne travailler ici. Et ce jour-là, elle voudra être au point. Alors, il faut qu’elle y aille.

    Derek et Owen échangent quelques propos amers. Tous ces médecins qui se bousculent dans tous les sens, voilà un des nombreux avantages de la fusion. Ils félicitent Callie qui vit son premier jour en tant que titulaire. Derek ironise en disant qu’elle a bien choisi son jour pour revenir, une journée calme et agréable. Elle part en sa compagnie. Cristina, accompagnée de son équipe, propose ses services à Owen. Celui-ci est soulagé de la voir. Vu le nombre de cas à traiter, chacun peut prendre le patient qu’il veut. Une autre équipe, orange elle, arrive aussi. Le médecin principal dit qu’à Mercy West, ils travaillent par zones. Lorsqu’il y a beaucoup de travail, chaque médecin reçoit une zone, un espace où les infirmières amènent les patients. De cette façon, on sait qui est son patient et ça permet de travailler plus rapidement. Cristina n’apprécie ni l’intrusion, ni la remarque, et le fait savoir : ici, ils sont aux urgences, pas dans une cour d’école. Mais quel n’est pas son étonnement lorsqu’Owen donne raison à ce petit nouveau qui déclare s’appeler Jackson Avery. Cristina ne peut qu’obtempérer.

    Alex rencontre Richard sur la passerelle. Il sait qu’il doit encore procéder à des licenciements mais il lui demande d’épargner Izzie. Il sait qu’elle n’est pas à 100%, mais c’est parce qu’elle est encore en pleine convalescence. Elle a besoin de ce travail auquel elle se raccroche. Fin de non-recevoir de la part du chef qui rappelle à son collaborateur qu’il est là pour diriger un hôpital, deux même, maintenant.

    Un médecin de Mercy West présente ses excuses à Izzie. Il trouve que son amie n’a pas été très cool dans les vestiaires, elle aurait dû laisser le casier vide. Mais il assure qu’elle regrette déjà son attitude. Izzie en doute. Le jeune homme compare son amie à une écolière, le premier jour des cours. Tout le monde est énervé. Lui-même aura très certainement tué quelqu’un avant la fin de la journée. Il se présente enfin, Dr Charles Percy. Il tend une main à Izzie qu’elle ne serre pas. Il ne s’en offusque pas, se contentant de lui dire que ça va être très dur pour elle de l’ignorer toute la journée. Il lui raconte que, plus jeune, il n’a pas parlé à sa famille pendant un voyage qu’ils ont fait à travers le pays, dix jours de voiture, quinze états, pas un mot… Izzie se déride petit à petit et se présente à son tour. Il aimerait qu’elle lui donne le code de la bibliothèque sur les recherches, il a remarqué qu’elle était fermée. Elle lui répond qu’il lui a fallu deux ans pour obtenir ce code. Elle ne le lui donnera pas parce qu’elle a besoin de garder le plus d’avantages possible.

    Bailey demande à Callie si elle a finalement rencontré l’homme qui se trouvait dans la salle d’attente. Callie ne comprend pas. Bailey insiste : un homme qui pourrait être son père l’attend. D’un signe de la tête, elle lui désigne une personne. Il s’agit effectivement de Mr Torres. Callie entre dans la salle et lui demande ce qu’il fait là. Il est venu la voir, parce qu’elle lui manque. Avant ils avaient l’habitude de parler. Tous les dimanches, elle l’appelait et lui racontait tout ce qui se passait dans sa vie. Callie est émue lorsqu’il lui dit qu’ils vont s’en sortir, comme toujours. Ils se serrent dans les bras l’un de l’autre. Elle s’excuse. Les choses sont allées trop loin. Mais le fait qu’il soit venu… Elle s’interrompt lorsqu’elle reconnait un prêtre, assis dans un coin de la salle, qui les regarde avec un sourire attendri. C’est bien le Père Kevin ? L’homme d’église se lève et la salue. Mr Torres prend un air embarrassé. Callie comprend qu’il est venu avec le prêtre pour la dissuader d’être gay. Son père essaie de lui dire qu’il veut simplement discuter avec elle mais elle est furieuse et s’en va. Il n’y aura pas de prière contre les gays.

    En rage, elle explique à Arizona que son père a fait 3 000 miles en avion pour qu’elle redevienne hétéro. Et le pire, c’est qu’il est venu avec un prêtre. Une chance que celui-ci n’ait pas pratiqué un exorcisme au beau milieu des urgences. Elle ne comprend pas que son amie ne soit pas au moins aussi révoltée qu’elle. Son père est venu pour anéantir leur relation. Arizona lui suggère d’essayer de lui parler. Callie estime n’avoir rien à lui dire. S’il veut perdre son temps à saboter leur relation, c’est son affaire. Lorsqu’Arizona lui dit que son père n’a rien fait, que c’est elle qui a changé les règles du jeu, Callie ne comprend pas. N’est-on pas en droit d’attendre de la compréhension lorsqu’on révèle son homosexualité à ses parents ? Arizona lui avoue qu’elle n’a jamais eu de petit ami. Dans sa chambre, il y avait un poster de Cindy Crawford et elle ne se contentait pas de regarder son grain de beauté. Aussi sa mère n’a-t-elle pas été surprise lorsqu’elle a ramené une petite amie à la maison. Tandis que Callie a toujours aimé les hommes ! Elle en a même épousé un. Alors oui, Arizona comprend la réaction de Mr Torres, il est cohérent avec lui-même et l’image de sa fille qu’il connait depuis 30 ans. Une fois encore, elle suggère à son amie d’avoir une conversation avec lui.

    L’amie du médecin qui s’est heurté à Izzie, le Dr April Kepner, remercie Lexie de bien vouloir être son guide en ce premier jour de folie. Elle apprécie d’autant plus qu’elle sait bien qu’elle n’a pas vraiment eu le choix. Mais être la petite nouvelle est vraiment quelque chose d’effrayant. Elle a entendu aussi parler de ce complot qui a été mené par ces internes psychotiques, qui s’entraînaient les uns sur les autres en s’enlevant des organes. Elle suppose que Lexie était là à ce moment-là. Ça, ça devait vraiment être effrayant. Elles arrivent au chevet d’un patient, Billy, qui est menotté à son lit. Il explique qu’il était en train de cambrioler une maison lorsque le propriétaire lui a donné un coup de club de golf. Il aimerait que les policiers s’en aillent. De toute façon il ne fuira nulle part, il ne sait plus bouger. Mais April préfère que les policiers restent. Lexie examine le jeune homme et constate qu’il a de multiples contusions et ecchymoses au niveau de la colonne vertébrale. April prend des notes. Tout à coup, Lexie lui lâche qu’il ne s’agissait que d’un organe, l’appendice, et que ce n’était en aucun cas une cabale de psychotiques. April est quelque peu interloquée et ne trouve rien d’autre à dire que : bon à savoir.

    Bailey, Izzie et Charles entrent dans la chambre d’une patiente, Sarah Freemont, qui est au téléphone. Elle dit à ses médecins que sa sœur et ses nièces aimeraient être sûres que le rein qu’on va lui greffer est bon. Elle tend le portable tandis que les docteurs crient en chœur que c’est le cas. Après que Sarah ait raccroché, Izzie présente son cas. La patiente a une maladie rénale en stade terminal. Elle est en dialyse depuis trois jours. Bailey interroge ses docteurs et c’est Charles qui répond, sans attendre qu’elle lui donne la parole. Il s’arrête en pleine phrase après avoir remarqué que ses collègues ont tous la main levée. Il comprend que c’est la coutume à Seattle Grace, ce qui le fait sourire. 

    Un patient, Franck, arrive aux urgences, le corps lacéré de multiples, mais heureusement superficiels, coups de couteau, à la suite d’une dispute avec le père de sa petite amie, qui lui aussi a été amené à l’hôpital. Cristina se précipite. A peine installé sur un lit, Franck fait une hémorragie. Jackson propose son aide mais Cristina l’ignore. Pendant les soins, les deux patients se disputent violemment, le père voulant même se battre avec le copain de sa fille. Jackson s’interpose avant de revenir vers Cristina qu’il voudrait seconder. Elle le rembarre, en évoquant le bon temps où ils étaient chacun d’un côté de la ville. 

    Alex voit que la femme qui a failli se battre avec Izzie est en train d’examiner un vieil homme, Mr Goldman. Il la prie de dégager, elle est dans sa zone et il s’agit de son patient. Elle n’en a cure et pose des questions à ce dernier. Depuis combien de temps souffre-t-il de l’estomac ? L’homme répond qu’il a des problèmes depuis quelques jours maintenant et ça s’empire. Sa fille, Leslie, ajoute qu’il a eu une fracture de la hanche quelques mois plus tôt. Alex l’interrompt et insiste auprès de sa nouvelle consœur. Il s’agit de son patient. Plus maintenant, répond Reed. Alex s’incline et lui souhaite bonne chance pour faire son examen clinique sans le dossier médical. Elle répond qu’elle ajoutera ses notes plus tard. Si elle le trouve, réplique Alex en partant.

    Izzie fait visiter l’hôpital à Charles. Ils arrivent au labo. Charles est interloqué quand il entend un homme demander à Izzie des nouvelles de sa chimiothérapie. Il lui fait part de son admiration pour son courage. Il la compare à une super héroïne. Elle prend cela pour de la vile flatterie et le rembarre. Il ne se laisse pas décourager. Veut-elle qu’il lui dise quelque chose de très personnel à son sujet ? Il lui montre sa rivale du matin, elle s’appelle Reed. Il a eu un gros coup de cœur pour elle mais elle ne sait même pas qu’il existe. Elle l’appelle Charlie, ce qu’il trouve ringard. Il ne voudrait pas minimiser le cancer d’Izzie mais il trouve que son histoire avec Reed craint vraiment. Izzie est amusée. Elle est étonnée que Reed lui plaise. Lorsqu’il lui dit qu’il l’aime vraiment, elle lui donne le code de la bibliothèque.

    Une dame des ressources humaines lit à Richard le texte qu’il devra désormais utiliser lors des prochains licenciements. Il refuse, estimant qu’il n’a pas besoin de chaperon. Lorsqu’elle lui demande s’il sait qui est Megan, il répond qu’il s’agit d’une résidente qu’il a renvoyée, l’épouse de Steve. Il répète qu’il sait comment faire pour licencier les gens. Il n’aime pas ça mais il sait le faire, et il le fait bien. Elle rétorque que l’e-mail qu’il a envoyé à Megan n’a pas plu à cette dernière. Maintenant elle poursuit l’hôpital en justice pour licenciement abusif, parce qu’elle est persuadée avoir été renvoyée à cause de sa grossesse. Donc à l’avenir, il devra utiliser le texte rédigé par le service des ressources humaines.

    Lexie examine les résultats des examens qu’elle a fait passer à son patient et en donne les résultats à haute voix. April prend toujours des notes. Le patient comprend que son dos est cassé. Il aimerait savoir s’il saura remarcher. Derek ironise : il saura marcher, cambrioler, bref avoir une vie normale. Le chirurgien demande ensuite à Lexie quelle serait sa méthode pour guérir le patient. April se montre impressionnée par la réponse de sa consœur, elle a l’impression d’être en dehors du coup. Derek rétorque qu’ils sont tous dans le cas face à Lexie, à cause de sa mémoire visuelle. April fait à son tour une suggestion que Derek approuve. Lexie fait bonne figure mais n’en pense pas moins.

    La petite amie de Franck traverse le service des urgences en courant et se précipite dans les bras de son amoureux, l’embrassant avec fougue et lui demandant des nouvelles de sa santé. Le père ouvre un rideau et ordonne au jeune homme de s’écarter de sa fille. Tout à coup, il saisit un marteau et veut se jeter sur Franck mais Jackson le plaque au sol, sous les yeux éberlués de Cristina. La sécurité arrive pour maîtriser le forcené. Owen félicite Jackson. Cristina est dégoutée, surtout lorsque tous les médecins présents expriment leur admiration par des sifflets et des applaudissements.

    Owen dit à Jackson qu’au vu de ses performances, il devrait jouer au football. Le jeune homme admet qu’il en a fait un peu à la fac, autant en défense qu’en attaque. Owen est impressionné. Cristina en a assez, surtout lorsque son patient lui fait savoir qu’il aimerait revoir ce médecin pour le remercier d’avoir sauvé sa vie. Elle s’emporte, c’est elle qui a sauvé sa vie et elle est toujours en train de le faire.

    Alex informe Reed qu’il a fait passer un scanner à Mr Goldman. Il semble qu’il ait une masse tumorale sur une glande surrénale. Il a pensé qu’elle aimerait le savoir. Elle répond qu’elle attendait les résultats des autres examens avant de demander un scanner. Lorsqu’elle voit le sourire goguenard d’Alex, elle comprend que s’il l’a devancée, c’est parce qu’il avait volé ces résultats. Il se moque d’elle : oui, et maintenant il va aller au bloc pour se dédommager de tous les problèmes qu’elle a occasionnés. Leslie vient demander à Alex s’il veut bien répondre aux quelques questions que se pose son père, que la perspective d’une intervention rend nerveux. Il promet de le faire dans quelques minutes. Il s’en va après avoir arraché les clichés du scan des mains de Reed.

    En conduisant Billy au bloc, Lexie aperçoit April qui parle à Derek. Billy lui demande combien de temps elle va laisser sa collègue lui marcher sur les pieds. Elle réplique que ce n’est pas le cas : April est nouvelle, elle cherche juste à trouver ses marques. Billy réplique qu’elle les a déjà trouvées, dans son dos ! Comme elle lui demande ce que ça peut bien lui faire, il répond qu’il l’apprécie. Lexie regarde une fois encore la scène : April minaudant auprès d’un Derek souriant qui dit apprécier ses suggestions. Billy insiste, elle doit rendre coup pour coup, faire à sa rivale tout ce que celle-ci lui fait, à savoir la faire passer pour une idiote.

    Derek entre dans la chambre de Meredith. Il a à peine le temps de fermer les stores, pour avoir un peu d’intimité, qu’elle lui demande s’il a déjà eu l’occasion de parler aux gens de Mercy West. Il répond par l’affirmative avant de lui dire qu’il l’aime. Mais Meredith le repousse gentiment. Ce n’est pas ce qu’elle veut. Elle, elle veut savoir ce qui se passe dehors et comment Cristina se débrouille. Elle sent que son amie est déprimée depuis qu’elle est privée de cardio. Il lui demande si elle et son amie sont dans une phase sombre et torturée. Elle dit que oui. Il insiste : toutes les deux ? Oui, dit-elle avec le sourire. Il rit et l’embrasse.

    Alex, bipé par Owen, arrive dans la chambre de son patient, où il retrouve, outre le chirurgien, l’envahissante Reed. Owen lui reproche de ne pas avoir remarqué que Mr Goldman avait des symptômes neurologiques. Il ne le laisse pas s’expliquer et continue : heureusement pour lui, le Dr Adamson a fait un diagnostic correct : sténose de la carotide. Elle viendra donc au bloc avec lui. Ensuite il donne quelques explications à Leslie sur l’intervention qui va être faite, l’assurant que Reed la tiendra au courant. Alex arrête le chirurgien alors qu’il va sortir de la chambre. Mr Goldman est son patient, c’est lui qui a trouvé la tumeur. Owen l’interrompt : quand il faudra retirer celle-ci, il sera invité à participer à l’intervention. En attendant il faut s’occuper de la carotide et il va donc devoir aider le Dr Reed, lui donner tout ce dont elle aura besoin. Une fois qu’il est parti, Alex s’en prend à sa collègue. Pourquoi n’avait-elle pas mentionné les problèmes neurologiques dans le dossier ? Elle joue la naïve. Oh elle ne l’avait pas fait ? Cette conversation n’a pas échappé à Leslie. 

    En présence du Père Kevin, Callie discute enfin avec son père. Elle admet que le choc a dû être rude pour lui. Elle sait qu’il n’a pas beaucoup d’expérience avec les homosexuels, même si l’oncle Berto n’a pas été célibataire pendant 60 ans sans une bonne raison. Ceci dit, elle estime qu’il devrait s’être fait une raison maintenant. Il est sensé l’aimer quelles que soient les circonstances. C’est que les parents doivent faire. Il proteste. Il l’aime plus que tout. Mais avec tout ce qui se passe maintenant, il a peur pour elle. Ce qu’elle fait est une abomination. Ça va la vouer aux enfers éternels. Le prêtre intervient : il faudrait peut-être éviter de parler d’enfer. Callie s’emporte : c’est donc pour lui dire cela que son père a fait un tel voyage ? Elle qui pensait qu’il était venu pour s’excuser ! Mr Torres ne peut pas s’excuser, pour la simple et bonne raison qu’il ne comprend pas ce qui se passe. Il ne sait pas ce qu’il a fait de mal. Il sort un papier et commence à lire des passages de la bible : "Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme". "Les crimes de Sodome et Gomorrhe sont extrêmement graves". Le prêtre tente de l’arrêter, en vain. Callie rétorque en récitant d’autres versets qui évoquent Jésus, lui qui a toujours éprouvé compassion envers tous, qui ne juge pas, qui a toujours soutenu ceux qui étaient persécutés. Elle termine en disant que Jésus est son sauveur, pas son père. Et elle est persuadée que Dieu a honte de lui parce qu’il la juge. Lui-même devrait avoir honte de lui pour avoir lui tourné le dos. Elle prend le prêtre à témoin avant de sortir en larmes. Mr Torres est dévasté.

    Lexie informe Billy que ses blessures pourraient le laisser avec de sévères faiblesses aux jambes. Le jeune homme plaisante : pas de soucis, c’est dans ses bras qu’il transporte le fruit de ses cambriolages. Elle lui demande de prendre tout ça un peu plus au sérieux. Il réplique qu’il sait qu’elle va le remettre d’aplomb. Il passe la main sous sa couverture et en ressort le carnet de notes qu’il a dérobé à April. C’est un cadeau pour Lexie. Avec ça, elle saura à qui elle a affaire. Scandalisée, Lexie commence par refuser. Pour la persuader, il commence à lui lire des passages des notes : "Tu n’es pas seulement un bon médecin, tu es un médecin génial. Tu es l’avenir de la médecine." En fait, April se parle à elle-même. Lexie conjure Billy d’arrêter de lire et de rendre le carnet à sa propriétaire. A ce moment, April arrive. Bille n’a que le temps de lancer le petit livre à Lexie qui le cache derrière son dossier. Lorsqu’April lui demande si elle n’a pas trouvé son carnet, ce petit livre rouge dans lequel elle n’a pas cessé d’écrire toute la matinée, elle fait celle qui ne s’en souvient pas vraiment, ce qu’April trouve étonnant de la part d’une personne qui prétend avoir une formidable mémoire visuelle. Vexée, Lexie lui souhaite bonne chance pour retrouver son carnet.

    Elle est en train de lire ce dernier à la cafétéria lorsque Cristina et Alex viennent s’installer à sa table. Ils se plaignent des envahisseurs. Alex a entendu parler de la standing ovation qui avait été faite à Jackson. Lexie en rajoute une couche. Comment ? Le type qui travaille avec Cristina est le héros qui a sauvé les urgences du maniaque au marteau ? Cristina ramène les choses à leurs justes proportions. Jackson n’a sauvé personne. Il a juste joué au ninja et étalé un mec à terre. Par contre, elle a utilisé la médecine pour sauver un homme de la mort. Lexie explique à ses amis l’affaire du carnet. Lorsqu’Alex demande à le voir, elle refuse. Elle n’est pas encore tombée si bas. Les gars du Mercy West sont vindicatifs et agressifs, ils n’ont pas l’esprit d’équipe et, si eux, les gens du Seattle Grace n’y prennent pas garde, ce mauvais esprit ne va pas tarder à infecter tout l’hôpital. Ils doivent se battre contre ça. Izzie arrive près d’eux avec deux tasses de café. Alex veut en prendre une mais elle l’en empêche. Ce n’est pas pour lui mais pour Charles. Cristina et Izzie n’en reviennent pas qu’elle pactise avec l’ennemi. Elle se défend : Charles est génial. Une fois qu’ils auront réussi à mettre de côté leurs petits et tristes égos, ils réaliseront qu’il n’est pas nécessaire d’écarter tous les résidents de Mercy West, parce qu’ils se sentent menacés par eux. Si Cristina et Alex nient que ça soit le cas, Lexie l’admet. Tout à coup, Alex réalise qu’il n’y a aucun médecin de Mercy West à la cafétéria. Il comprend qu’ils se privent de déjeuner pour travailler. Lexie et Cristina le suivent en courant.

    Cristina arrive dans la chambre de Franck qui est examiné par Owen et Jackson. Ils sont en train de bander sa cuisse. Cristina demande quel est le problème. Jackson lui répond qu’il pense qu’il s’agit sûrement d’un anévrisme, même s’il ne peut en être sûr sans examen complémentaire. Owen lui donne raison. Si l’examen confirme son impression, il participera à l’intervention. Cristina proteste : il s’agit de son patient. Owen lui fait remarquer qu’elle n’était pas là pour soigner Franck. Par contre, Jackson oui. Elle crie son nom alors qu’il s’éloigne. Manifestement il ne comprend pas ce qui se passe. Enervée, elle lui demande si cela ne lui pose pas de problèmes de donner son patient, son intervention à un autre médecin qu’elle. Elle trouve anormal qu’il préfère respecter une espèce de code, cette stupide règle de ne pas la favoriser. Lorsqu’il réplique qu’il ne s’agit que d’une intervention, elle se décourage et s’en va.

    Charles se vante auprès de Reed et d’April de pouvoir faire tout ce qu’il veut d’Izzie. Il accompagne ses paroles d’un claquement de doigt. Un exemple ? La bibliothèque : elle est toujours fermée, quelle que soit l’heure à laquelle on veut y aller. Eh bien Izzie lui a donné le code. Reed n’en croit pas ses oreilles. Charles insiste. Izzie ferait tout pour lui, et plus que ça même. Une vraie petite salope. Il ne voit pas Izzie qui arrive avec les cafés à la main. C’est April qui signale sa présence, en toussotant. Charles est gêné, il ne sait plus que dire, tandis que ses amies s’écartent. Izzie s’approche en lui tendant le café. Lorsqu’il avance la main pour le prendre, elle le laisse tomber à ses pieds avant de s’en aller. Charles regarde en direction de ses amies qui font la grimace avant de partir à leur tour.

    Arizona retrouve Callie en train de pleurer à chaudes larmes dans une salle. Elle comprend que la discussion avec Mr Torres a mal tourné. Callie répond qu’au moins maintenant elle va pouvoir cesser de se torturer en se demandant comment rentrer dans les bonnes grâces de sa famille. De toute façon elle n’a pas besoin d’un père, en tout cas pas d’un qui ne l’accepte pas comme elle est. Arizona la prend dans ses bras tandis qu’elle pleure de plus belle.

    Alex examine Mr Goldman et rassure Leslie sur l’état de son père. Tout à coup, le vieil homme commence à tenir des propos incohérents. Reed arrive et Alex la prévient qu’il y a un problème. Ils doivent reporter l’intervention. Reed pense qu’il veut trouver un moyen d’empêcher celle-ci. Elle lui dit qu’il est pathétique. Alex s’énerve. Le patient est devenu aphasique, ce qui signifie surement que l’aire de Brocaest atteinte. Or cette zone est située dans l’hémisphère gauche du cerveau. Il rappelle à Reed qu’elle a affirmé à Owen que c’était le côté droit qui était atteint. Elle se défend en disant que 5% des personnes ont cette zone à droite. Il lui demande si elle veut courir ce risque, parce qu’il se pourrait très bien que la tumeur surrénale ait déjà fait des métastases au cerveau. Elle se moque de lui. Il s’énerve : il a déjà connu ce genre de cas auparavant, pas elle. Leslie les arrête en criant. Leur comportement est indigne. Elle les a regardés faire toute la journée, se disputant, s’amusant de voir l’autre se tromper, au mépris de la santé de son père. Ils sont sensés le soigner. Les médecins réalisent qu’elle a raison. Alex promet qu’ils vont faire d’autres tests tandis que Reed présente leurs excuses.

    Charles demande à Izzie, qui est au chevet de Sarah, de lui accorder une minute. Elle refuse. Il insiste. Il est allé chercher les résultats du labo pour elle et, si elle le désire, il peut s’occuper de la dialyse. Elle sort de la chambre et lui dit qu’elle les a déjà. De toute façon, elle n’a pas besoin des services d’une pute. Charles tente de s’expliquer. Ce qu’il a dit, ça n’avait rien de personnel. C’est le job qui veut ça. Il s’attendait à ce qu’elle fasse la même chose avec lui. Il est certain qu’en dehors de l’hôpital, ils peuvent être de bons amis. Mais ici, l’histoire est différente. En tout cas, c’était comme ça à Mercy West. Elle l’arrête. Ils ne sont pas comme ça au Seattle Grace. Ils ne pensent pas qu’à eux. Ils se soutiennent, ils ont un passé commun. Ils se jettent devant les bus pour sauver la vie de parfaits étrangers. Jamais les gars de Mercy West n’arriveront à la cheville de ceux qui sont partis. Elle repart dans la chambre de sa patiente. 

    Meredith regarde un vieux film à la télévision lorsque Cristina entre dans sa chambre. Elle se laisse tomber dans le canapé en reniflant, cherchant à retenir ses larmes. Meredith est sidérée de la voir ainsi. Il suffit qu’elle prononce son prénom pour que son amie fonde en larmes. Elle la supplie de se confier à elle. Cristina pleure tellement qu’elle n’arrive pas à parler. Meredith insiste pour avoir ce qui se passe. Enfin Cristina lui répond : il ne se passe rien justement. Il ne lui arrive rien. Elle ne sait plus ce qu’elle fait. Elle se bat pour des interventions qui ne l’intéressent pas. Meredith sait-elle depuis combien de temps elle n’a plus tenu un cœur dans ses mains ? Depuis combien de temps elle n’a plus ressenti cette joie, cette excitation ? Burke lui manque ! Tous les jours. Evidemment, ça n’a rien à voir avec la relation qu’ils avaient, ni avec le sexe. Mais quand il était là, tous les jours, elle tenait un cœur entre ses mains. Et elle avait le droit de participer à ses interventions, pas parce qu’il la favorisait, mais parce que c’était normal Elle apprenait des choses et elle avait l’impression d’exister. Maintenant elle passe ses journées à se battre et elle en a assez. Meredith tapote sur son lit pour la faire venir près d’elle. Cristina vient se blottir contre elle. Meredith rallume la télé et elles regardent le film. 

    Derek, Lexie et April se dirigent vers la salle d’opération. Lorsque Derek demande à Lexie où se trouve Billy, April répond à sa place. Elle l’a préparé pour l’intervention. Lexie fait remarquer que c’était à elle de le faire. April le reconnait mais elle a voulu s’assurer que tout serait vraiment prêt pour le Dr Shepherd. Celui-ci la remercie en plaisantant : c’est son premier jour ici et elle fait déjà tout pour lui faciliter la vie. Lexie ironise : oh oui, le Dr Kepner n’est pas seulement un bon médecin, elle est géniale. En fait si on lui demandait son avis, elle dirait même qu’elle est le futur de la médecine. Derek est un peu étonné par tant d’enthousiasme. Au fur et à mesure que Lexie parle, April comprend qu’elle a lu son carnet de notes. Perturbée, presque en larmes, elle s’en va, au grand étonnement de Derek. Lexie est mal à l’aise.

    Reed et Alex examinent les résultats du scanner de Mr Goldman et constatent qu’il s’agit d’une hémorragie cérébrale. Lorsqu’Alex annonce qu’il va prévenir le neurochirurgien, Reed réplique que c’est elle qui va le faire. Ils recommencent à se disputer. Alex estime avoir la priorité parce qu’il est celui qui a diagnostiqué un problème cérébral. Reed pense que c’est grâce à elle qu’il a pu le faire, lorsqu’elle a trouvé la sténose. Il lui rappelle ce que Leslie leur a dit. Elle s’excuse, promettant de cesser la rivalité s’il en fait de même. Il le fait, lui cédant même le cas. Il l’invite à prévenir le Dr Arizona Robbins, c’est elle le chef de la neuro. Reed affiche un sourire triomphant avant d’avoir un doute. Elle demande à la technicienne du scan si Arizona est vraiment le chef de la neuro. Lorsque la fille secoue la tête, elle part en courant pour rattraper Alex.

    Izzie court aussi, mais c’est pour venir dans la chambre de Sarah qui convulse. Charles est déjà à son chevet. Izzie s’en prend à lui parce qu’il a donné un traitement inapproprié à la patiente. Le jeune homme proteste. Il n’a rien fait du tout. C’est elle la dernière à s’en être occupée. Lorsqu’Izzie demande qu’on bipe Bailey, il répond l’avoir déjà fait. Elle appose les électrochocs et Sarah se stabilise enfin.

    Arizona vient se placer aux côtés de Mr Torres. Il lui dit qu’il ne la connait pas assez bien pour lui parler de sa fille. Curieusement, elle lui répond que beaucoup de gens pensent que son prénom vient du nom de l’Etat mais ce n’est pas le cas. En fait, elle a été appelée ainsi en hommage au navire de guerre, le U.S.S. Arizona, sur lequel servait son grand-père lorsque les Japonais ont bombardé Pearl Harbor. Il a sauvé 19 personnes avant de mourir noyé. Elle ajoute que son père a tout fait dans sa vie pour honorer ce sacrifice. Elle a été élevée pour être une bonne personne même dans les pires moments. On lui a appris qu’elle devait aimer son pays, sa famille, protéger les choses auxquelles elle tenait. Quand son père, le colonel Robbins, du corps des Marines, a appris qu’elle était lesbienne, il a dit qu’il avait seulement une question à lui poser. Elle s’attendait à ce qu’il demande combien de temps elle allait mettre pour quitter la maison. Mais au lieu de cela, il lui a demandé si elle était toujours la fille qu’il avait élevée. Son père avait foi en son pays comme le père de Callie a foi en Dieu. Il n’était pas le genre d’homme à plier. Pourtant il l’a fait pour elle, parce qu’elle était sa fille. Elle conclut en disant qu’elle aime Callie et que donc elle la protège. Callie est forte et digne de respect. Elle est toujours la fille qu’il a élevée. Elle part, le laissant réfléchir à ce qu’elle vient de dire.

    Bailey sort de la chambre de Sarah et informe Izzie et Charles que leur patiente a échappé de très peu à la mort. Elle interroge immédiatement Izzie. Le Dr Percy lui a dit que c’était elle qui s’était occupée de la dialyse de Sarah. Izzie confirme. Bailey continue : Charles a également rapporté qu’elle s’était énervée contre lui. Izzie ne dément pas mais elle ne voit pas quel est le rapport. Bailey estime que ça prouve que son état mental a pu obscurcir son jugement, ce qui a fait d’elle un médecin moins compétent, que ça l’a peut-être amenée à mal interpréter les résultats des examens médicaux, ou même de ne pas les lire du tout, ce qui expliquerait pourquoi elle a donné un mauvais traitement à la patiente. Izzie réalise que ce qu’elle a prescrit a absorbé tout le potassium de Sarah. C’est pour cela que son cœur s’est arrêté. La patiente est toujours vivante mais elle n’est pas en état de subir la transplantation. Cela faisait trois ans qu’elle l’attendait. Quelqu’un d’autre recevra le rein qui lui était destiné et si on ne lui en trouve pas un autre dans les trois jours, elle mourra. C’est Izzie qui l’aura tuée. Bailey s’en va en faisant signe à Charles de la suivre. Izzie est anéantie.

    Derek informe Billy que son intervention s’est très bien passée. Mais il ne retrouvera probablement que 70% de ses capacités d’antan, ce qui n’est pas si mal si l’on considère la gravité de ses blessures. Il sort. Resté seul, Billy demande à Lexie si cela signifie qu’il ne pourra plus voler qu’à 70%. Elle ouvre le carnet d’April et lui montre les pages. Elle a remarqué qu’il y avait des taches, ce sont des traces de larmes. April pleurait quand elle a écrit ce passage. En fait, elle a peur. Et ces compliments un peu stupides qu’elle se prodigue ne servent qu’à la faire se sentir mieux. C’est son réconfort. Et quand il lui a volé le carnet, quand elle a lu ses notes, c’est son réconfort qu’ils lui ont volé. En volant les gens, ils les laissent à 70% de leurs capacités.

    Informée par Bailey de son état, Sarah pleure. Elle lui rappelle la promesse qu’elle avait faite de lui donner un rein. Bailey s’excuse et fait une nouvelle promesse : elle va lui en trouver un autre. Le portable de la patiente sonne, c’est sa sœur. Sarah ne prend pas l’appel, elle ne sait pas ce qu’elle pourrait dire. De l’autre côté du mur, Izzie a tout entendu. Elle est bipée.

    April est dans les vestiaires en train de ranger ses affaires lorsque Lexie entre, son carnet à la main. Elle le lui rend en s’excusant. Elle sait que c’est dur d’être la petite nouvelle qui arrive, l’envahisseur. Mais ce n’est pas une excuse pour être une… Elle s’arrête puis avoue ne pas l’apprécier, mais elle reconnait avoir franchi les limites. Elle sort.

    Lorsqu’Izzie entre dans le bureau de Richard, celui-ci est en compagnie d’une dame qu’il lui présente : Missy Grant, des ressources humaines. Izzie comprend immédiatement ce qui est en train de se passer. Elle s’énerve. Il n’a pas le droit de la virer parce qu’elle a eu un cancer. Elle est certaine que c’est illégal. Lorsque Richard lui dit que ça n’a rien à voir avec sa maladie, elle comprend qu’elle va payer pour le rein de Sarah et tente de se défendre. C’est vrai, elle a fait une erreur. Mais tous les médecins en font, tous les jours. Richard l’a bien laissée revenir alors qu’elle avait coupé les fils de l’appareillage de Denny. Il réplique que les temps ont changé, ajoutant que les Dr Shepherd et Hunt ont des inquiétudes quant à sa résistance et sa stabilité émotionnelle. Quant au Dr Karev… En lames, elle lui coupe la parole : Alex est venu lui parler d’elle ? Sentant qu’il va s’égarer, se laisser émouvoir peut-être, Missy rappelle Richard à ses obligations. Après avoir hésité quelques secondes, il commence à réciter le texte qu’on lui a imposé : à la suite de la fusion avec Mercy West, les besoins de l’hôpital ont changé. Bien que les performances soient évaluées, la considération la plus importante est d’ordre budgétaire. Il n’y a plus de place pour l’humain. Izzie pleure. Elle le supplie de ne pas lui faire ça. Ce boulot, c’est tout ce qui lui reste.

    Callie sort de l’hôpital. Son père l’attendait. Il lui dit qu’il est là pour la rattraper. Toute sa vie, elle a été sur un pont, même quand elle était une toute petite fille. Et elle ne peut pas se contenter de le traverser, il faut qu’elle grimpe sur les balustrades, prête à sauter. Et quand elle le fait, il doit être là, pour la rattraper. C’est son travail de père. Elle est touchée, surtout lorsqu’il lui demande s’il y a une chance pour qu’un jour sa mère puisse lui organiser un beau mariage ave Arizona. Elle répond que si celle-ci veut bien accepter de passer toute sa vie à ses côtés, elle mettra une longue robe blanche et ira en dansant vers l’autel. Il aimerait savoir s’il aura un jour des petits-enfants. Elle réplique que quand le moment sera venu, il en aura. Enfin il lui demande si Arizona la rend heureuse. Elle dit que oui, elle est très heureuse. Ils tombent dans les bras l’un de l’autre. Elle est un peu interloquée lorsqu’il ajoute qu’il espère qu’Arizona n’est pas végétarienne, ce serait plus qu’il ne pourrait en supporter. Elle le rassure.

    Cette fois, sur la passerelle, ce sont les quatre médecins de Mercy West qui observent leurs collègues déambuler dans le grand hall.

    Alex arrive dans le vestiaire pour se changer. Il découvre, accroché à son casier, une feuille de papier qu’il se met à lire.

    Il rejoint la chambre de Meredith où se trouve encore Cristina. Meredith éteint la télévision. Elle veut que son ami lui dise tout ce qui s’est passé. A-t-il battu les gens de Mercy West ? Allez, qu’il parle, elle veut tout savoir ! Anéanti, il lâche qu’Izzie l’a quitté. Elle lui a écrit un mot pour le lui dire et elle est partie. Ses amies sont abasourdies lorsqu’il ajoute qu’il ne sait pas si elle reviendra. Meredith demande des explications. Où Izzie est-elle partie ? Il ne répond pas, puis ricane avant de se mettre à pleurer. A mi-voix, Meredith invite Cristina à aller le prendre dans ses bras. Elle doit insister un peu. Lorsqu’il voit Cristina se lever du lit, Alex recule, l’air farouche. Ils restent tous les trois, figés, sans rien dire.

     

    Voix off : Qu'est-ce que vous faites quand l'infection vous affecte, quand elle prend le dessus ? Faites-vous ce que vous êtes supposés faire et prenez-vous vos médicaments ? Ou apprenez-vous à vivre avec en espérant qu'un jour elle s'en ira ? Ou est-ce que vous baissez complètement les bras et vous laissez l'infection vous tuer ?


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :