• Episode 6.12 : I Like You So Much Better When You're Naked

    Titre français : Entre amour et chirurgie

    Scénaristes :Tony Phelan & Joan Ratner

    Réalisateur : Donna Deitch

    Diffusion États-Unis : 21 janvier 2010 sur ABC

    Diffusion France : 26 janvier 2011 sur TF1

     

    Voix off : La règle numéro un de la chirurgie, c’est de limiter l’exposition. Garder ses mains propres, ses incisions petites et ses plaies couvertes. La règle numéro deux de la chirurgie c’est, quand la règle numéro un arrête de fonctionner, d’essayer autre chose. Parce que parfois, on ne peut pas limiter l’exposition. Quelquefois, la blessure est tellement mauvaise qu’on doit couper et couper large.

     

    Bailey est au bloc. Elle referme le corps du patient qu’elle vient d’opérer. Elle explique à tous ceux qui l’observent dans la galerie qu’elle a enlevé la tumeur et placé des cathéters. Maintenant elle va inonder l’abdomen avec des médicaments, pour la chimiothérapie. Ce procéder permet de concentrer un maximum de drogues directement dans la zone à atteindre, sans affecter les cellules saines. Lorsque la perfusion commence, elle et ses assistantes massent l’abdomen pour faciliter la diffusion du produit.

    Dans la galerie, il y a Callie qui, après être sûre que Bailey l’a vue, annonce qu’elle s’en va. Cristina ne la comprend pas. L’intervention n’en est qu’à ses débuts. Mais sa colocataire a une migraine, elle a besoin d’un café. Arizona, qui se trouve derrière elle, se penche pour lui dire qu’elle connait un moyen de faire disparaitre les maux de tête sans utiliser de café. Elle se lève et sort, aussitôt suivie par Callie. A la porte, celle-ci croise Teddy à qui elle propose de prendre sa place.

    Teddy vient donc s’installer à côté de Cristina. Elle entame aussitôt la conversation. Elle n’avait jamais eu l’occasion d’assister à ce type d’opération avant. C’est fascinant. Cristina lui fait remarquer qu’elle était sensée quitter le Seattle Grace. Teddy lui explique que Richard lui a demandé d’honorer son contrat jusqu’à la fin, ce qui implique donc qu’elle va encore rester quelques semaines. Cristina veut évoquer la scène de l’autre jour. Elle ne pensait pas ce qu’elle lui a dit. Teddy ironise. Elle parle sans doute de l’offre qu’elle lui a faite : échanger Owen, comme s’il était un cheval ou une carte de baseball ou encore un sandwich au beurre de cacahouète. Lorsque Cristina veut lui expliquer qu’elle a parlé sans réfléchir, elle l’interrompt. Très bien. Elles feraient mieux d’oublier ça.

    Meredith et Derek sont dans leur chambre, en train de discuter âprement. Derek a l’intention de signaler les problèmes d’alcool de Richard au Conseil d’Administration de l’hôpital. Meredith se montre catégorique : il n’en est pas question. Si la situation de Richard est connue de la hiérarchie, c’en sera fini de sa carrière. Elle reproche à son mari d’être trop intransigeant avec les gens. Mais Derek ne veut rien entendre. Richard est un alcoolique, il ne peut pas se taire. En tant que chef de la neurochirurgie, il a des responsabilités. Meredith l’accuse alors de vouloir dénoncer son chef pour prendre sa place. Lorsque Derek lui signifie qu’il est inutile d’insister, il fera son devoir, elle invoque le post-it. Elle a confié le secret de Richard à son mari, pas au chef de la neurochirurgie. Elle devrait pouvoir le faire sans craindre qu’il aille tout répéter. L’argument atteint son but. Derek renonce. Meredith arbore un sourire triomphant. Il n’en faut pas plus pour faire craquer Derek qui se précipite sur elle pour un baiser passionné. Il l’entraîne sur le lit et continue de l’embrasser. Mais ils sont interrompus par la sonnerie du portable de Meredith. Derek ne peut cacher qu’il est contrarié. Après avoir consulté son téléphone, elle lui annonce qu’Izzie rentre à la maison. Elle va devoir l’annoncer à Alex. Avant qu’elle ne s’en aille, Derek l’assure qu’il n’ira pas devant le Conseil d’Administration, qu’il gardera le silence. Mais qu’elle pense à ce qu’il lui a dit. Elle le lui promet.

    Après avoir frappé brièvement à la porte d’Alex, elle entre directement. Elle s’arrête de parler après quelques mots, stupéfaite de trouver sa sœur endormie aux côtés de son ami. Lexie se réveille et sort aussitôt du lit. Alex échange un regard contrarié avec Meredith.

    Le trio se retrouve à la cuisine. Meredith ne comprend pas. Parce qu’Izzie est partie et que Mark a un enfant, ils ont tous les deux décidé que la meilleure chose à faire était de se saouler et de presser leurs organes génitaux les uns contre les autres ? Alex s’énerve. Il la prie de ne pas porter de jugement, ni de leur donner des conseils sur les relations amoureuses. A-t-elle oublié qu’elle était la vilaine maitresse, il y a encore à peine deux semaines ? Lexie intervient pour demander si c’est comme ça qu’on va l’appeler maintenant. Meredith riposte aussitôt. C’était il y a deux ans et la femme de Derek n’avait pas le cancer ! Lexie poursuit. Elle a eu 6 hommes dans sa vie et Alex et elle avaient déjà couché ensemble avant. C’est un recyclage en quelque sorte. Alex tente d’expliquer ce qui s’est passé : Izzie est partie, il était excité et Lexie était là. Dit comme ça, Lexie réalise qu’effectivement elle est une vilaine maitresse maintenant. Elle a peur que Meredith ne le dise à Derek qui dira à Mark qu’elle est une putain. Meredith prend les choses en main. Il est hors de question qu’elle dise quoi que ce soit à Derek et eux devront se taire aussi. Ils vont tous les trois garder leurs bouches fermées. Izzie revient à la maison. Personne n’a besoin de savoir ce qui s’est passé. Alex entend un bruit dans l’entrée et lève la tête. Il voit sa femme dans le hall, qui tire sa valise. Izzie a entendu les derniers mots prononcés par Meredith. Qu’est-ce que personne n’a besoin de savoir ?

    Derek entre dans le bureau de Richard pour l’informer que, cette nuit, il n’y avait plus de fournitures stériles au bloc. Les interventions ont dû être arrêtées pendant une heure. Richard répond qu’il est au courant. Les fournisseurs et le service qui s’occupe de la maintenance manquent de personnel et les autoclaves (récipient à parois épaisses et à fermeture hermétique conçu pour réaliser sous pression la stérilisation) étaient en panne. Le ton entre les deux hommes est sec, presque agressif. Comme Richard lui demande s’il veut autre chose, Derek s’assied en soupirant. Tout ce qu’il cherche à faire, c’est apporter son aide. Richard la refuse, il n’en a pas besoin. Les stérilisateurs ont été réparés. Derek le reprend. Il ne parlait pas de l’hôpital mais de lui. Il a cessé d’opérer. Il n’enseigne plus à personne sauf à Meredith. Alors il aimerait savoir s’il a besoin d’aide. Il n’y aurait aucune honte à la demander. Richard comprend qu’il est au courant de son problème. Derek peut l’aider, répond-t-il, en faisant son boulot et en le lui laissant faire sien. Pas d’autre requête, demande-t-il à un Derek dépité. Non, répond celui-ci, il en a fini.

    Izzie et Alex se retrouvent dans la cuisine. Lorsqu’elle lui dit qu’elle est d’abord allée à la caravane, il lui répond qu’il n’y vit plus. Ils sont mal à l’aise, ils évitent de se regarder et ne savent pas trop quoi dire. Izzie se résout enfin à avouer que Meredith l’a appelée pour lui dire que son mari était prêt à aller de l’avant. Comme Alex veut parler, elle l’interrompt. Ce n’est que maintenant qu’elle réalise qu’elle a eu tort de le blâmer pour son licenciement. Elle s’en excuse. Au tour d’Alex de lui couper la parole. Il n’a pas le temps pour une grande discussion, il doit aller travailler. Lorsqu’elle lui dit qu’ils se reverront peut-être à l’hôpital, puisqu’elle doit s’y rendre pour passer un scanner, il s’inquiète. Est-ce que tout va bien ? Elle le rassure. Elle a trouvé plusieurs établissements où effectuer sa résidence et ils veulent juste être sûrs que son état est stable. Il va partir lorsqu’elle le retient. L’un de ces établissements est situé près de Seattle, à Tacoma. Ça pourrait être bien pour eux. Elle ferait les trajets et… Elle sait qu’il ne veut pas avoir de grande discussion mais elle ne peut pas partir sans… Il la fait taire encore. Il doit vraiment aller travailler. Ça craint à l’hôpital pour le moment. Elle devrait plutôt être heureuse de ne plus y travailler. Il s’excuse. Elle n’est pas offusquée. Elle est heureuse puisqu’elle va aller travailler à Tacoma, ce qui est génial. Il va l’envier. Ils se sourient.

    Meredith observe Richard qui complète le tableau du planning. Elle constate qu’il compte procéder à une opération. Il le lui confirme. Une Whipple, ce n’est pas rien, lui fait-elle remarquer. Jackson les rejoint et demande à Richard s’il compte enlever le Whipple au Dr Bailey. Richard veut savoir où est le problème. Il n’y en a pas, répond Jackson. Il doit participer à cette intervention et il est enthousiaste à l’idée d’assister le chef. Richard marque son accord. De cette façon, Meredith sera d’autant plus en forme lorsqu’elle séparera le col du pancréas de la veine porte. La jeune femme ne cache pas sa surprise. Cette partie de l’intervention est la plus ardue. C’est une procédure réservée aux résidents de 5e année, confirme Jackson. Richard s’adresse à sa protégée. Il l’a déjà entraînée pour cette opération et, il le lui a déjà dit, elle est prête. Mais si elle pense qu’elle ne l’est pas… Elle l’arrête alors qu’il va effacer son nom du planning. Elle est prête.

    Dans le service, un homme fait des vocalises à tue-tête. Alex demande à une infirmière ce qu’il doit faire. Elle l’envoie chez Owen. Celui-ci demande à Alex de faire cesser ce bruit. Enervé, Alex écarte un rideau et demande au chanteur d’arrêter de leur casser les oreilles. L’homme, Mr Mafrici, fait cela pour tenter de faire comprendre à quel point son problème est sérieux. Il a totalement perdu sa voix de tête. Alors, comme il doit chanter la Tosca la semaine prochaine, il veut qu’on lui donne des antibiotiques. Il accuse l’homme qui l’accompagne de lui avoir refilé sa bronchite. Alex procède à un bref examen pendant que Mr Mafrici lui explique que son compagnon enseigne le piano à des enfants qui passent l’heure de la leçon à tousser. Après il revient à la maison et touche les tas d’objets. Comme il a décelé des troubles respiratoires du côté gauche, Alex annonce à l’infirmier Tyler que le patient a besoin de passer une radio. Lorsque Tyler lui demande s’il va s’en occuper, Alex réplique qu’il n’a qu’à biper un interne. Il n’a pas le temps. Il repart dans la salle où Owen se trouvait mais la trouve vide. Tyler vient lui demander, avec une légère ironie, s’il a le temps maintenant. Alex prend le dossier qu’il lui tend au moment même où Mr Mafrici recommence à chanter.

    Dans une salle de repos, Callie et Arizona s’embrassent avec fougue. Tout à coup, Arizona remarque que le front de sa compagne est chaud. Elle a de la fièvre. Elle constate également qu’elle a de petits points rouges à la base du cou. La varicelle ! Les deux femmes sont catastrophées.

    Cristina explique à Meredith que Teddy lui a avoué être amoureuse d’Owen. Si elle est venue à Seattle, c’est pour être avec lui. Mais problème, Owen est avec Cristina. C’est pour cette raison qu’elle a voulu partir. Meredith n’en croit pas ses oreilles lorsqu’elle entend son amie lui avouer qu’elle a cédé son amant à Teddy pour la retenir. Cristina tente de lui expliquer sa motivation : Teddy est un excellent professeur. Elle lui a fait retrouver le plaisir d’aller au bloc. Mais bien sûr, ses mots ont dépassé sa pensée. Elle aime Owen. Mais l’aimer signifie devoir se passer de Teddy, alors peut-être pensait-elle ce qu’elle a dit. Meredith essaie de lui faire comprendre qu’elle ne peut pas parler comme ça. Il y a des choses qui ne se disent pas, comme de dire à quelqu’un que son bébé est horrible. Tout le monde en est conscient mais on ne peut pas le dire. Cristina aimerait savoir ce qu’il en est pour elle. Si elle devait choisir entre la chirurgie ou Derek, que ferait-elle ? Meredith ne répond pas. Elle répète qu’on ne peut pas parler de ça et surtout pas à Owen.

    Callie est dépitée de voir que le spécialiste de première classe que lui a promis Arizona n’est rien d’autre que Lexie. La raison en est simple. Lexie a reçu le vaccin contre la varicelle. Par contre, Arizona ne l’a jamais fait et, de plus, elle n’a jamais contracté la maladie. Callie ne comprend pas que ce soit possible étant donné qu’elle est pédiatre. Arizona la reprend. Elle est chirurgien pédiatre. Callie trouve tout cela ridicule. Elle veut rentrer chez elle. Arizona refuse. Elle est hautement contagieuse maintenant. Si elle quitte cette chambre, elle va toucher des poignées de porte, ainsi que les boutons d’ascenseur, et alors elle sera comme le singe dans le film "Outbreak" (qui propage le virus Ebola à travers les Etats-Unis). Callie lui promet de la tuer. Arizona l’assure de tout son amour, avant de lui conseiller de ne pas se gratter parce qu’alors son état va s’empirer et elle conservera des cicatrices.

    Pendant que Meredith s’entraîne pour pratiquer la Whipple, Izzie se confie à elle. Elle veut recommencer à pratiquer la médecine. Elle a reçu une offre de l’Oregon mais elle ne va pas l’accepter. C’est trop loin. Elle ne peut pas faire ça à Alex, alors elle va aller à Tacoma. Derek entre dans la pièce. Izzie demande discrètement à son amie de requérir l’intervention de son mari. Une recommandation du chef de la chirurgie l’aiderait beaucoup. Elle sort en répétant qu’elle compte sur elle pour lui parler. Derek demande à Meredith ce qu’Izzie attend de lui. Elle le lui explique. Derek est étonné qu’Izzie ambitionne d’aller à Tacoma. Cet hôpital n’est même pas classé dans le top 20. C’est vrai, admet-elle, mais c’est proche de Seattle Cela permettra à Izzie d’arranger les choses avec Alex. Derek accepte d’intervenir pour Izzie. Ensuite, il dit à Meredith qu’il a vu le tableau du planning. Il a constaté que Richard voulait faire un Whipple et qu’elle devait l’assister. Elle lui conseille d’arrêter de s’inquiéter. Richard va bien. Derek en doute. Cela fait des mois que le chef n’a pas opéré et, pour son retour, il a choisi une intervention qui dure au moins 7 heures avec un taux de complication de 20%. Meredith ne le comprend pas. Avant, il était inquiet parce que Richard n’opérait plus, et maintenant il est énervé parce qu’il va le faire. Derek réplique sèchement qu’il ne fait plus confiance à leur supérieur. Il s’apprête à lui parler lorsqu’elle invoque à nouveau le post-it. Il s’arrête aussitôt, lui sourit un peu, attendri, tout en hochant la tête, avant de déposer un baiser sur sa tempe. Il sort. Meredith est pensive. Ensuite, elle secoue la tête, se répétant que Richard va bien.

    Teddy, Cristina et Alex sont dans la chambre de Mr Mafrici. Celui-ci demande s’il souffre d’une infection, telle que la pneumonie. Cristina admet qu’il s’agit d’une possibilité. Mais il peut s’agir aussi de… Teddy l’interrompt. C’est Alex qui a fait le diagnostic. C’est donc à lui d’en parler. Le jeune homme révèle donc au patient qu’un problème cardiaque ou le cancer peuvent provoquer les symptômes dont il souffre. Le mot cancer fait peur à Mr Mafrici qui redoute que cela implique qu’on lu enlève ses poumons. Son compagnon tente de le rassurer. Le cancer est une des possibilités, il peut s’agir d’autre chose. Mr Mafrici l’écoute à peine. Chanter est toute sa vie. Son compagnon s’offusque. Il suppose qu’il veut dire que chanter est toute sa vie, après lui. Mr Mafrici ne répond pas.

    Bailey demande à Derek s’il a entendu que Richard allait procéder à une Whipple, opération qu’il lui a enlevée et dont la partie la plus importante va être assumée par Meredith. Elle-même n’a pu faire cette procédure pour la première que l’année dernière. Embarrassé, Derek ne répond pas. Elle doit bien admettre que le jugement du chef n’est ni clair, ni rationnel. Derek lui dit qu’il ne peut rien faire. Oh si, répond-t-elle, il est même le seul qui puisse faire quelque chose. C’est avec presque des sanglots dans la voix qu’elle lui confie avoir procédé le matin même à une chimio-hyperthermie intra-péritonéale. Elle n’a pas cessé de regarder vers la galerie dans l’espoir de voir que le chef était là. C’était tellement important pour elle. Mais il ne s’est jamais montré. Elle ne sait pas pourquoi, elle avait pensé qu’il viendrait. Mais en vérité, Richard n’est plus là. Et cela fait longtemps qu’il est parti. Son discours interpelle Derek.

    A la demande d’Arizona, Lexie a bandé les mains de Callie pour l’empêcher de se gratter. Elle n’obéit pas lorsque son amie lui demande de les enlever, sous prétexte qu’elle peut lutter contre son envie. Callie tente de jouer la carte de l’autorité. En tant que titulaire, elle ordonne à la jeune résidente de lui retirer ses bandages. Mais Arizona avait prévu que Callie essaierait d’employer ce procédé. Lexie répond donc qu’aujourd’hui, elle est techniquement au service de la pédiatre, donc elle ne doit obéir qu’à ses ordres. Alors, Callie la supplie, elle veut se gratter, seulement cinq minutes. Lexie refuse encore au nom des cicatrices que cela pourrait amener. Mais Callie n’a que faire des cicatrices. Elle trouve ça très sexy en plus, c’est une marque de courage, c’est poétique. En plus, elle souffre tellement qu’elle pourrait en devenir folle. Lexie comprend-t-elle seulement ce que c’est, une telle douleur ? Elle est en train de gémir sur son sort lorsque Lexie lui lâche qu’elle a couché avec Alex, ce qu’elle regrette, parce qu’elle est toujours amoureuse de Mark, à un point qu’elle ne pensait pas. Elle a seulement peur de ne pas pouvoir gérer la fille, le bébé et le fait que Mark va devenir un grand-père. Callie ne voit pas pourquoi elle lui raconte tout ça. Lexie veut seulement qu’elle sache qu’elle aussi éprouve de la douleur, alors elle comprend la sienne. Callie s’énerve. Elle a des boutons de varicelle entre les fesses, alors leurs douleurs ne peuvent être comparées. Elle la met à la porte.

    Dans une même salle, Meredith, Jackson, Cristina et Alex s’entraînent pour leurs prochaines interventions. Les deux femmes parlent encore du problème qui perturbe Cristina et elles ont choisi Alex comme arbitre. Cristina aimerait savoir s’il avait le choix entre la chose qu’il aime, à savoir la chirurgie, et la personne qu’il aime, que choisirait-il ? Meredith tente de faire dire à Alex qu’il opterait pour Izzie, parce qu’ils vont se remettre ensemble. Il lui demande de la fermer. Jackson ne comprend pas pourquoi il faut faire un choix entre les deux. Cristina se refuse à le lui expliquer. Elle veut juste savoir ce qu’il ferait. Jackson refuse de choisir, il veut avoir les deux. Meredith est d’accord avec lui. Pas possible, réplique Cristina. Comme Jackson refuse de s’incliner, elle demande à Meredith ce qu’il fait là. Son amie estime qu’il doit être là puisqu’il va l’assister sur la Whipple. Cristina répète sa question. Quelle option choisir ? Izzie entre dans la pièce et demande quel est l’objet de leur conversation. Personne ne lui répond. Comme elle explique que son scanner a été repoussé d’une heure, Cristina l’invite à se joindre à eux pour le déjeuner. Ensuite elle pointe son doigt sur Meredith qui travaille toujours. Voilà de quoi il s’agit. Il s’agit d’abandonner ce qu’elle est en train de faire, apprendre une procédure, se couper du monde jusqu’à ce qu’on ait tout compris, comme si cette intervention était la seule chose qui compte, parce que si on ne la fait pas, on en mourra. Izzie demande au profit de quoi il faudrait abandonner cela. Ses amies et son mari répondent en chœur, pour l’amour. Elle ne voit pas pourquoi il faudrait faire cela. Jackson la soutient. Cristina s’énerve. Ce n’est pas la question. Elle insiste tellement que Meredith finit par craquer. Si elle devait choisir, un pistolet sur la tempe, elle choisirait la chirurgie. Cristina la remercie. Etait-ce si difficile à admettre ? Pourquoi ne peut-on pas dire ça à voix haute ? Parce que c’est de la folie, répond Izzie. La chirurgie n’est qu’un travail. C’est la chose pour laquelle on sort de sa maison, pas celle pour laquelle on y revient. Et si on perd son travail, on en retrouvera un autre, parce qu’il y a toujours autre chose à faire. Mais si on perd celui qu’on aime, si on pense qu’on est en train de perdre celui qu’on aime –elle regarde Alex qui garde la tête baissée – alors subitement plus rien d’autre ne compte. Alex lève enfin les yeux vers elle. Jackson leur demande si c’est de cela qu’ils parlent durant leur déjeuner. Alex répond à Izzie. Il est d’accord avec ses amis. L’amour, ça arrive et ça repart. Ce n’est pas le cas de la chirurgie. Les bipeurs d’Alex et de Cristina sonnent. Les résultats de Mr Mafrici sont arrivés. Les deux chirurgiens sortent. Izzie dit à Meredith qu’elle sait qu’elle choisirait l’amour. Son amie jette ses bras au ciel en signe de victoire. Elle a réussi sa procédure sans endommager la veine porte. Jackson lui demande si elle va refaire la même chose au bloc. Elle ne répond pas. 

    En présence de Cristina et d’Alex, Teddy annonce à Mr Mafrici qu’ils ont repéré une tumeur maligne dans son poumon. Cela s’appelle un mésothéliome pleural, lui apprend Cristina. Lorsque le compagnon du patient demande quel est le traitement, Alex répond que dans le meilleur des cas, ils ne devront pas retirer le poumon, à l’exception des tissus sur lesquels s’est logée la tumeur. Mr Mafrici aimerait savoir quel est le pire des scénarii. Si une fois qu’ils ont ouvert, ils constatent que les dommages sont fort étendus, il leur faudra enlever le poumon dans son entièreté. Son compagnon conjure Mr Mafrici de rester positif mais se voit ordonner de la fermer. Le chanteur ne pas rester positif lorsqu’il pense que sa vie est foutue. Teddy tente de lui remonter le moral. Il y a des gens qui guérissent de ce genre de choses. Ils se relèvent et… Et quoi, demande Mr Mafrici. Vivre, répond son compagnon. Avec un poumon en moins, quand on est chanteur ? Voit-il quel est le problème ? Pour son ami, il y a d’autres voies qui s’offrent à lui. Il peut faire de la mise en scène ou enseigner. Mr Mafrici se montre blessant. Comme lui ? Il préfère mourir plutôt que de passer deux heures chaque jour à écouter de médiocres musiciens jouer leurs gammes. Teddy leur conseille de prendre du temps pour en parler entre eux, ou pour prendre un autre avis. Mr Mafrici lui coupe la parole. Il veut son poumon. Il se radoucit. Il est gros, trop gros, au point qu’il ne peut s’asseoir dans un siège d’avion. Son ami, Jeff lui dit souvent que ses sentiments ne sont pas toujours appropriés. Si au restaurant, on lui sert des aliments trop cuits, il enrage. Il veut tuer le serveur. Mais il ne le fait pas. Il se contente de lui demander poliment de remporter son assiette et de lui en ramener une, comme il l’a commandée. Il passe sa vie à se faire plus petit qu’il n’est plus acceptable. Et ça lui va, parce que le voir, il monte sur scène et il montre au monde entier, avec une rage indescriptible, une tristesse insupportable et une passion énorme, ce qu’il ressent. Le soir, sur scène, il tue le serveur et il danse sur sa tombe. S’il ne peut plus faire ça, si tout ce qu’il lui reste est de passer ses jours à se faire plus petit qu’il n’est, il ne veut plus vivre. Il se retourne vers son ami. Et si ça devait se produire, lui non plus ne voudrait plus qu’il vive, vu tout ce qu’il devrait endurer. Ils se prennent la main. Cristina est très émue aussi.

    Owen a des fournitures plein les bras. Il semble être aux aguets, regardant derrière lui si personne ne l’observe. Il entre dans une salle et commence à cacher les fournitures dans une armoire. Il sursaute lorsque Derek, qui était assis dans le canapé, lui demande s’il est en train de voler du matériel stérile. Owen lui dit qu’il en a besoin. Il ne veut pas être pris en défaut parce que l’hôpital ne fait pas le nécessaire. Derek le comprend. Il retient Owen au moment où il va sortir pour lui dire qu’il a envie de faire quelque chose… quelque chose qu’il pense être de sa responsabilité mais il hésite. Owen lui demande ce qui l’arrête. Meredith, répond Derek. Ah l’autre moitié des sœurs tordues, répond Owen. Cette façon d’appeler Meredith et Cristina amuse beaucoup Derek. Ça lui convient tout à fait. Les deux hommes rient. Ensuite Derek s’explique. Ce qu’il a envie de faire pourrait le déprécier aux yeux des gens, s’il le fait pour de mauvaises raisons, s’il le fait pour lui-même. Owen lui dit que, selon ce qu’il a vécu, personne ne va à la guerre pour gagner la Purple Heart (médaille militaire). On fait quelque chose parce que cela nous semble juste et, parfois, on y gagne une médaille, parfois on se fait tuer. Derek aimerait savoir comment on sait que ce qu’on va faire est bien. Pour Owen, c’est quand ça profite à la majorité, quand il s’agit du genre de choses qui garde les gens en vie.

    Izzie entre dans le scanner. Alex est là. Il lui demande comment elle se sent. Un peu claustrophobe, dit-elle. Il lui conseille de se concentrer sur sa respiration, ça aide. Elle lui réclame la vérité. Elle doit savoir. Meredith l’a appelée pour lui dire qu’il était prêt à aller de l’avant. L’a-t-il fait ? Alex baisse la tête puis avoue qu’il a couché avec quelqu’un. Izzie ferme les yeux pour les rouvrir aussitôt. Ils surmonteront cela. Comme il ne répond pas, elle lui demande s’il est toujours là. Il répond mais elle veut qu’il lui prenne la main ou n’importe quoi, de façon à ce quelle sache qu’il n’est pas parti. Il répond qu’il ne peut pas atteindre sa main mais il peut tenir son pied.

    Derek entre en trombe dans le bureau de Richard, un paquet à la main. Le chef lui dit qu’il n’a pas de temps à lui consacrer. Il a une intervention dans moins d’une heure. Sans dire un mot, Derek ouvre son paquet et en sort une bouteille de whisky qu’il dépose sur le bureau. Il passe derrière Richard pour prendre un verre qu’il place à côté de la bouteille. Comme Richard ne fait pas un geste, il débouche celle-ci et verse l’alcool dans le verre. Lorsque Richard lui demande s’il veut qu’il le boive, il répond que non. Mais il croit qu’il le fera, lorsqu’il aura quitté ce bureau. Bien sûr, Richard va lutter contre son envie mais au bout du compte, il boira. Ce que Derek sait aussi, c’est que ce verre n’est pas le premier de la journée. Il sort de la pièce en claquant la porte. Richard regarde le verre.

    L’équipe opère Mr Mafrici. Cristina fait remarquer combien la tumeur est énorme. Elle n’en a jamais vue de si grande dans un poumon. Teddy constate qu’elle devrait se débarrasser du poumon, du diaphragme et du péricarde. Mais elle va se contenter d’enlever la partie visible de la tumeur. Après ils traiteront le poumon avec une chimio-hyperthermie intra-pleurale. Elle demande à Alex de se renseigner sur la procédure qu’a menée Bailey le matin même. Cristina va l’aider à enlever la tumeur. La jeune résidente fait remarquer que Bailey a insisté sur le fait que cette procédure ne pouvait être réalisée que dans l’abdomen. Teddy objecte qu’elle a lu des recherches où l’on affirmait que cela pouvait concerner le poumon également. Mr Mafrici est un chanteur, il a besoin de son poumon.

    Lorsque Callie se réveille, Mark est à son chevet. Il trouve qu’elle a un look d’enfer. Elle lui conseille de se tenir éloigné, à cause de la contagion. Il n’a pas peur, il a eu la maladie quand il avait six ans. Il monte sur le lit et s’allonge près d’elle, pour la prendre dans ses bras. Elle lui demande comment ça s’est passé à Los Angeles. Il lui apprend qu’Addison a perforé une des artères utérines mais qu’elle a pu la réparer. Sloan va bien et le bébé semble aller bien aussi. Callie fronce le sourcil quand il lâche qu’il a couché avec Addison. Il pense qu’il doit le dire à Lexie. Callie le lui déconseille. Il refuse de mentir à Lexie, c’est une fille tellement bien. Il est étonné lorsque son amie persiste à lui conseiller de mentir. Elle grinche parce qu’elle a mal. Alors il passe au-dessus d’elle pour venir dans son dos et commence à la masser, en passant son avant-bras sur son corps. De cette façon, il apaise ses démangeaisons sans risquer de la blesser et donc de lui faire des cicatrices. Elle se confond en remerciements.

    Jeff demande à Alex s’ils ont pu sauver le poumon de son ami. Alex confirme tout en insistant sur le fait que ce n’est pas fini pour autant. La convalescence sera longue mais ensuite Mr Mafrici devrait aller bien. Jeff se rend compte que ce qu’l va dire est horrible, mais il est déçu. Pendant l’intervention il a pensé, maintenant il est comme nous tous, qui enseignons et faisons de la mise en scène, toutes ces choses qu’il trouve tellement humiliantes. Ce qui est vraiment humiliant, c’est d’aimer un homme, en prendre soin, faire ses courses, préparer ses repas, et toutes ces autres choses, et qu’au final cet homme ait si peu de considération pour vous. Alex réplique qu’il y aune armée d’infirmières pour s’occuper du patient, alors si son ami veut s’en aller, il peut. Jeff refuse. Il aime Mr Mafrici. Si Alex l’entendait chanter ! Alex est sceptique. Personne ne chante assez bien pour qu’on supporte tout cela. Jeff insiste, Mr Mafrici, oui !

    Au bloc, Meredith continue de s’entraîner sur ses sutures en attendant l’arrivée de Richard. Jackson lui signale qu’avec la suture qu’elle vient de faire, elle rendrait le patient diabétique pour toujours. Elle lui demande de se taire. Elle essaie de se concentrer sur ce qu’elle fait, jusqu’à ce que le chef arrive. La porte s’ouvre et Bailey entre, en tenue. Richard s’excuse mais il a été retenu par une affaire administrative. Donc elle va le remplacer. Sont-ils prêts ? Jackson profite du trouble dans lequel cette annonce a plongé Meredith pour prendre les choses en mains. C’est lui qui va ouvrir le patient. Meredith intervient enfin pour rappeler que Richard lui avait promis la dissection du col du pancréas. Elle s’y est préparée. Bailey répond directement qu’elle ne la croit pas encore prête pour une opération d’une telle envergure. Donc elle va le faire et ils pourront l’observer. Dépitée, Meredith préfère s’en aller.

    Derek l’attend à la porte. Il est désolé pour elle qu’elle n’ait eu la chance de réaliser la procédure. Il y a eu un contretemps, répond-t-elle, ça arrive. Il répond qu’il n’est pas surpris que Richard lui ait fait faux bond. Il sait qu’elle n’est pas stupide et pourtant, elle agit comme telle pour le moment. Elle réplique qu’elle ne veut pas dénoncer le chef. Il lui annonce alors que Tacoma ne veut pas d’Izzie. Il a fait de son mieux mais la jeune femme avait trop de choses à son passif. S’il va parler de Richard au Conseil d’Administration, ils vont le nommer chef du service. La première chose qu’il fera alors sera de réintégrer Izzie. Alors, c’est à elle de choisir, cela dit avec un petit sourire. Tout est entre ses mains. Elle lui tourne le dos sans dire un mot et s’en va.

    De l’autre côté de la vitre, Arizona et Lexie regardent Mark frotter le corps de Callie. Arizona estime que ce serait à elle de le faire, plutôt que Mark. Lexie lui conseille de ne pas être jalouse. Ils sont juste des amis, de meilleurs amis. Arizona lui avoue alors qu’elle a eu la varicelle. Si elle ne l’a pas dit à Callie, c’est parce qu’elle la trouve miraculeuse, à couper le souffle. Elle n’arrive pas à détacher ses yeux d’elle. Elle a eu peur que la sueur, la fièvre, les démangeaisons lui fassent oublier le côté sexy de leur relation. Voilà pourquoi elle a menti à son amie et maintenant elle trouve sexy la façon dont Mark la masse. Lexie est bien d’accord. Avec Mark, tout devient sexy.

    Cristina rejoint Teddy qui observe Mr Mafrici et son compagnon. Elle est étonnée de ce qu’elle a fait pour le patient. Elle n’était pas obligée de le faire mais elle l’a fait. Teddy ne voit pas où elle veut en venir. Cristina explique qu’elle aurait choisi la chirurgie au détriment du patient. Elle refuse de s’en excuser, et encore moins devant Teddy. Elle n’avait pas à sauver son poumon. La meilleure chose à faire aurait été de le lui retirer. Seulement parce que le patient avait clairement dit qu’il ne voulait plus vivre sans son don, Teddy en a tenu compte. Cristina décide donc de privilégier son don. Elle veut devenir un grand médecin et elle veut en apprendre beaucoup d’elle. Elle répète qu’elle choisit son don. 

    Izzie demande à Meredith comment s’est déroulée son intervention. Génial, ment Meredith. Izzie n’en a jamais douté. Meredith est une rock star. A part ça, sait-elle si Derek a déjà eu l’occasion de prendre contact avec Tacoma. Meredith continue de mentir. Elle n’en sait rien. Izzie en est heureuse. Elle vient de recevoir ses résultats de scanner et ils sont vraiment bons. Alors peut-être que Derek pourrait le mentionner quand il parlera aux responsables de Tacoma. Elle veut vraiment ce job. Et elle veut récupérer Alex et ainsi redevenir elle-même. Lorsqu’elle dit qu’elle va aller porter ses résultats à Derek, Meredith propose de le faire à sa place. Pendant ce temps-là, elle n’a qu’à aller annoncer la bonne nouvelle à Alex.

    Meredith entre dans une salle où Derek examine des clichés de scanner. Très bien, il peut aller devant le Conseil d’Administration. Il pose une main sur son bras et veut la serrer contre lui. Elle le repousse et sort. Il est embêté.

    Owen retrouve Teddy chez Joe. Il avait pensé pouvoir venir plus tôt mais un accident de la route l’a retenu à l’hôpital. Elle n’y voit pas de problèmes, cela lui a donné le temps de se saouler. Lorsqu’il lui demande à quelle occasion elle a bu, elle répond qu’elle a toujours trouvé que Beth était idiote, enfin pas une idiote, mais elle n’était pas assez bien pour lui. Owen lui demande combien de temps elle a déjà passé sur le bar. Il essaie de la faire taire mais pas moyen. Teddy est lancée. Sait-il ce que Beth lui a dit une fois ? Elle lui a dit qu’elle était fatiguée d’enseigner et, qu’une fois qu’elle aurait épousé Owen, elle ferait des bébés. Teddy avait alors pensé : Owen sait-il que sa fiancée n’a aucune ambition ? Et maintenant il y a Cristina, qui est exactement à l’opposé de Beth. Elle comprend pourquoi il l’aime. Elle est belle, talentueuse, stupéfiante. Mal à l’aise, Owen veut l’interrompre. Il va lui appeler un taxi. Il reste coi lorsqu’elle lui révèle que Cristina l’a échangé contre elle. Quand elle a voulu partir, Cristina lui a dit que si elle restait, elle lui donnerait Owen. Il reste pétrifié.

    Izzie rejoint Alex dans les vestiaires. Elle lui demande comment s’est passée son intervention. Très bien, lui dit-il. Elle lui tend les clichés de son examen et il sourit en les examinant. Il la prend dans ses bras et la serre contre lui. Il est tellement content. Elle estime que c’est comme si rien ne s’était passé. Oui, mais tout s’est passé, lui dit-il. Elle a eu le cancer, ils se sont mariés. Elle est morte puis elle a ressuscité. Elle est partie, elle est revenue. Ils ont traversé tout ça et maintenant, il est de l’autre côté. Il l’aime tellement et jusqu’à ce qu’il l’ait rencontrée, il pensait ne pas être un gars bien. C’est ce qu’ils lui disaient dans sa famille. Mais maintenant, après tout, ça, il sait que ce n’est pas vrai. Il est un homme bon et il la remercie pour ça. Parce que maintenant il sait qu’il ne méritait pas ce qu’il est en train de vivre. Elle se met à pleurer quand il lui dit qu’il ne veut plus ressentir tout cela : l’aimer tellement qu’il en arrive presque à la haïr. Il mérite quelqu’un qui reste avec lui. Il est très heureux qu’elle se porte bien et qu’elle ait trouvé un travail. Alors il veut qu’elle s’en aille, qu’elle soit heureuse et qu’elle ne revienne plus.

    Meredith est dans le bureau de Richard. Elle le regarde ronfler de façon sonore sur le canapé. Il se réveille et lui demande ce qui se passe. Elle ne répond pas mais regarde par la vitre du bureau. Les membres du Conseil d’Administration, dont Larry Jennings, attendent dans le couloir. Richard, qui ne les a pas vus, s’excuse auprès d’elle pour l’intervention. Il a eu de la paperasserie à faire. Elle lui coupe la parole. Il n’a pas à s’excuser, pour rien. Elle se lève et sort. Richard tourne la tête et voit les représentants du Conseil.

    Cristina ouvre la porte de son appartement à Owen. Elle lui demande où il a été. C’est comme s’il avait disparu. Elle lui a laissé au moins dix messages. Est-il saoul ? Il la suit dans l’appartement, se jette sur elle et l’embrasse presque violemment. Elle le repousse. Que se passe-t-il ? Il lui dit qu’elle lui fait de la peine. Elle pense que la chirurgie est ce qui la fait se sentir vivante. Elle croit qu’une carrière couronnée de succès va la rendre heureuse. Elle croit savoir des choses et que, en dehors de ces choses, rien d’autre ne compte. Elle a tort. Les gens comptent. Il compte. Leur couple aussi. Alors, il ne va pas la laisser le rejeter. Les larmes inondent les yeux de Cristina. Elle l’embrasse.

    Mark sort de l’hôpital au moment où Lexie le rejoint. Elle lui demande comment s’est passée l’intervention à L.A. Il lui répond en avouant qu’il a couché avec Addison. Il est stupéfait quand il l’entend remercier le ciel, parce qu’elle, elle a couché avec Alex. Elle se sentait tellement… enfin, il sait comment elle se sent. Donc c’est génial. C’est comme si la faute de l’un annulait la faute de l’autre. Mais Mark est loin d’être aussi enthousiaste qu’elle. Il veut être certain d’avoir bien compris ce qu’elle a dit. Elle a couché avec Karev ? Pendant qu’il devait gérer la maladie de sa fille ? Pendant qu’il souffrait ? Elle a des doutes. Il a couché avec Addison, tout de même. Il lui rappelle qu’elle a rompu avec lui, elle l’a quitté et juste après… Woaw. Il n’arrive même plus à la regarder en face maintenant. Il lui tourne le dos et s’en va.

    Chez elle, Meredith essaie de retenir Izzie qui débarrasse sa chambre. A-t-elle idée de ce qu’elle a dû faire pour obtenir sa réintégration ? Izzie lui demande de présenter ses regrets à Derek. Là n’est pas la question, lui assène Meredith. Ça n’a rien à voir avec Derek, mais avec elles. Izzie ne peut pas toujours fuir les gens. Elle ne peut pas les jeter. Izzie s’emporte. Elle ne peut plus rester là. Il faut qu’elle essaie de comprendre qu’elle a besoin de reprendre un nouveau départ. Avant de quitter la pièce, Meredith la supplie de ne pas partir. Elle est chez elle, ici. Non, elle ne l’est pas, répond tristement son amie. Seattle n’est qu’un endroit où elle a travaillé et ça, elle peut le faire n’importe où. Blessée, Meredith sort.

    Arizona entre dans la chambre de Callie. Elle vient déposer un baiser sur la joue de son amie endormie. Celle-ci se réveille et lui demande ce qu’elle fait là. Elle risque d’attraper la varicelle. Tant pis, lui répond Arizona qui vient se coller à son dos.

    Derek et Meredith sont allongés dans leur lit. Il a les yeux fermés, elle fixe le plafond. Elle lui demande soudain s’il a vu Richard avant qu’il ne s’en aille. Il répond que non, il a pensé que ça ne faciliterait pas les choses. Pour qui ? Pour lui ou pour Richard ? Il estime que ce qui arrive est la meilleure chose pour Richard. Il pense quelle en est consciente. C’était la seule chose à faire. Elle ne veut pas qu’il prétende avoir agi pour le bien de Richard. Ils ne sont que tous les deux. Alors, il peut bien avouer qu’il a fait ça pour lui. Il a fait ça pour lui. Quand il a dû faire un choix entre l’amour et la chirurgie, il a choisi la chirurgie. Aujourd’hui, il a opté pour l’ambition. Tout comme elle, lui fait-il remarquer. Elle savait que Richard n’était pas capable d’aller au bloc. Mais elle voulait tellement faire cette intervention qu’elle a décidé d’ignorer tout le reste. Ils sont pareils. Il referme les yeux, elle garde les siens ouverts.

     

    Voix off : En chirurgie, le processus curatif commence avec une entaille. Une incision. Le fait d’écarteler les chairs. Nous devons endommager les chairs saines pour mettre à jour ce qui est en mauvaise santé. Cela semble cruel et contre tout sens commun. Mais ça marche. Nous tentons l'exposition seulement pour guérir. Et quand c’est fini, une fois que l'incision a été refermée, nous attendons. Nous attendons en espérant que notre patient guérira, qu’on n’aura pas en réalité seulement fait empirer les choses.


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