• Episode 6.16 : Perfect Little Accident

    Titre français : Repousser les limites

    Scénariste : Peter Nowalk

    Réalisateur : Bill D'Elia

    Diffusion États-Unis : 4 mars 2010 sur ABC

    Diffusion France : 16 février 2011 sur TF1

     

    Voix off : Les chirurgiens accordent une attention particulière aux détails. Nous aimons les statistiques, les listes et les modes d’emploi. Nos patients vivent parce que nous aimons suivre les étapes. Mais alors que nous aimerions toujours compter sur les chiffres, le plan, nous savons aussi que certaines des plus grandes découvertes médicales se sont produites par erreur. Une moisissure, la pénicilline. L'écorce d'un arbre vénéneux, un traitement pour la malaria. Un matin, un petit comprimé bleu pour l'hypertension et au diable l’impuissance ! C’est dur pour nous d’admettre que ce n’est pas toujours le travail acharné, ou l’attention accordée au détail, qui nous donnera les réponses que nous cherchons. Mais quelquefois nous devons juste nous installer confortablement, nous détendre et attendre l'heureux accident.

     

    Lexie est, nue, dans le lit d’Alex. Elle l’attend. Elle prend des poses suggestives, se demandant laquelle sera la plus à même de séduire le jeune homme. Après avoir changé vingt fois de position, elle s’allonge mollement et retire la couverture pour dévoiler son corps. C’est à ce moment que Derek entre dans la chambre pour proposer à son colocataire de l’emmener au Seattle Grace. Il découvre donc sa belle-sœur en délicate position, ce qui l’amuse beaucoup. Par contre, Lexie pousse des cris qui alertent Meredith. Derek préfère prendre la tangente lorsqu’elle demande des explications à sa sœur. Celle-ci lui demande de ne pas se fâcher. Ce n’était pas Derek qui était censé entrer dans la chambre, mais Alex. Meredith lui apprend que ce dernier est déjà parti. Elle ne cache pas qu’elle n’approuve pas cette relation. D’un point de vue émotionnel, Alex est dans le même état qu’elle, trois ans plus tôt. Tomber amoureuse de lui serait une erreur. Lexie proteste : il n’est pas question de sentiments mais uniquement de sexe. Meredith ironise : il est vrai que Lexie est le genre de fille qui couche sans avoir de sentiments. Allons donc, son cœur vit dans son vagin. Lexie est outrée. C’est faux, pas cette fois. Meredith n’est absolument pas dupe.

    Derek arrive à l’hôpital. Il surprend quelques membres du personnel l’oreille collée à une porte. Il les disperse avant d’entrer dans la pièce. Il surprend Mark en train de faire l’amour à une femme, debout contre une étagère. L’inconnue est gênée. Mark n’apprécie pas l’intrusion de son ami qui, écœuré, s’en va. Décidément, ce n’est pas sa journée.

    En marchant vers l’hôpital, Cristina raconte à Owen la dernière intervention qu’elle a menée en compagnie de Teddy. Tout le monde était aux taquets. Elle remarque soudain qu’Owen ne semble pas partager le même enthousiasme qu’elle. Le fait qu’elle et Teddy soient devenues des amies semble lui poser un problème. Cristina lui fait remarquer qu’il pourrait être l’ami de Teddy aussi. Elle ne lui a jamais demandé de ne plus l’être. C’est lui qui a pris cette décision, tout seul. Il la remercie et l’embrasse. Charles Percy sort en courant des urgences pour le prévenir qu’un trauma est en route. Il a à peine terminé sa phrase que l’ambulance entre dans la cour. Un motard de 41 ans, qui roulait sans casque apparemment, a eu un grave accident. Il souffre d’un sérieux traumatisme à la tête. L’ambulancière qui pousse sa civière glisse sur l’asphalte inondé par la pluie et entraîne le brancard dans sa chute. Le patient, inconscient, tombe et sa tête heurte lourdement le soleil. Voilà qui ne va pas aider, comme le fait remarquer Owen.

    Charles et Cristina sont en train de se disputer la priorité sur le cas lorsqu’ils se font apostropher par Gary, un avocat du service juridique, qui a besoin que l’une des deux fasse une déclaration au sujet de ce qui s’est passé. Owen ne veut pas s’en mêler. Cristina s’incline après que Charles lui ait fait remarquer qu’elle n’est même pas encore en tenue. Mais ce n’est que partie remise, elle le promet. Elle suit Gary tandis que Teddy ne quitte pas des yeux Owen qui commence à soigner le patient. Elle est tellement absorbée dans sa contemplation qu’elle ne remarque même pas l’arrivée d’Arizona, venue lui parler d’un patient. Elle ne réagit qu’en l’entendant prononcer le nom d’Owen. En effet, Arizona a deviné ses sentiments pour ce dernier, et ce depuis la fête de Noël, chez Meredith et Derek. Elle se propose donc de la remettre d’aplomb. C’est son hobby. Lorsque Teddy tente de nier, elle l’arrête. Ce n’est pas bien de mentir. Elle a bien vu qu’elle ne le quittait pas des yeux et qu’elle était triste. Elle a besoin d’amis autres qu’Owen. Voilà pourquoi elle est là. Elles vont devenir des amies. Donc ce soir, elle va sortir avec elle et Callie, ce sera une soirée entre filles. Peut-être Bailey sera-t-elle là, elle aussi. Teddy se sent obligée d’accepter. Arizona peut alors lui parler de son patient, Elliot Meyer, qui a besoin d’une greffe de poumon. Alex l’entend et se porte volontaire. Hors de question, affirme Arizona, parce que depuis qu’elle a appris qu’il avait couché avec Callie, elle a envie de le frapper avec une brique. Alex ne comprend pas. Ça s’est passé il y a des années. Peut-être bien, réplique-t-elle, mais la jalousie est un monstre et il n’y a aucun moyen de raisonner un monstre. Il a intérêt à se casser avant qu’elle ne trouve une brique. Dépité, Alex obéit. Arizona demande à Teddy, en tant que nouvelle amie, de ne pas la juger pour ce qu’elle vient de faire.

    Dans son bureau, Derek fait la leçon à Mark. Il comprend ce qu’il ressent. Sa fille est partie. Mais baiser une représentante en médicaments ne va pas l’aider à se sentir mieux. Faux, répond Mark. Derek se montre donc plus autoritaire. Il n’est plus question qu’il saute d’autres représentantes dans son hôpital. Est-ce clair ? Mark réplique qu’il était plus amusant quand il n’était pas chef. Derek lui demande de sortir alors que Richard frappe à sa porte. Il est revêtu d’une blouse de chirurgien. Mark s’en va après avoir souhaité la bienvenue à son ex patron. Derek demande à Richard comment ça se passe pour son premier jour. Pas trop mal, répond l’intéressé qui dépose sur le bureau un petit pot contenant un échantillon de son urine. Derek est désolé qu’il ait à faire ce genre de choses. Ça fait partie du programme de réhabilitation, répond Richard. Il aimerait seulement qu’au labo, on ne sache pas qu’il s’agit de lui. Derek le lui garantit. Qu’il dise ce dont il a besoin et il l’aura. Richard aimerait que cette première journée ne soit pas trop stressante. Des interventions de routine, un programme léger, pour qu’il puisse rentrer chez lui vers 17 heures. Pas de problème, assure Derek. Les deux hommes se serrent la main. Richard sort du bureau tandis que Derek se rassoit dans son fauteuil, en regardant l’échantillon d’urine. 

    Cristina explique encore une fois à Gary que l’ambulancière qui poussait la civière a glissé. Va-t-il encore la retenir longtemps loin de l’opération qu’elle compte bien effectuer ? Pendant que Gary prend des notes, elle voit entrer une civière sur laquelle est couché un vieux monsieur, qui est accompagné par Jackson. Le patient demande à ce dernier d’appeler son chauffeur pour qu’il vienne le chercher immédiatement afin qu’il puisse prendre son avion. Jackson refuse. Il ne va pas prendre l’avion alors qu’il s’est évanoui au restaurant et qu’il a des douleurs abdominales. Le patient réplique que la douleur a disparu et de toute façon, quelle qu’en soit la cause, il pourra toujours s’en occuper une fois qu’il sera rentré chez lui. Il rechigne à passer de la civière à un lit. Cristina se précipite et lui demande de se montrer coopératif. Jackson la rembarre, il a la situation bien en main. Mais elle ne l’écoute pas, demandant au patient de rester calme pendant qu’elle l’examinera. Elle s’étonne de l’entendre demander à Jackson, qu’il appelle Jackie, de l’éloigner. Le jeune homme lui apprend qu’il a déjà bipé Bailey. Il ne s’agit pas d’un cas de cardio alors ça ne va sûrement pas l’intéresser. Elle ne se démonte aucunement. Lorsqu’elle se présente au patient comme une excellente chirurgienne, celui-ci réplique que son petit fils, Jackson, l’est aussi. Alors elle est priée de le laisser tranquille. Elle passe outre. Mal à l’aise, Jackson insiste. Il peut très bien gérer le problème jusqu’à l’arrivée de Bailey. Elle lui rappelle qu’il ne peut pas s’occuper d’un membre de sa famille. De plus, le bref examen qu’elle vient de faire l’invite à penser que le patient souffre d’une cholangite ascendante (inflammation des voies biliaires). Le grand-père remet son diagnostic en cause. Comment peut-elle suspecter une cholangite alors qu’il n’y a qu’un symptôme de la triade de Charcot (douleur + fièvre + ictère) ? Elle comprend alors qu’elle a affaire à un médecin. Oui, et apparemment bien meilleur qu’elle, riposte le vieil homme, ironique. Il se présente enfin : Dr Harper Avery. Comme celui qui a donné son nom au prix, demande-t-elle. Bingo ! Le célèbre médecin demande à son petit-fils de lui fournir un autre médecin, avec un pouls cette fois. Ebahie, Cristina se tourne vers Jackson. Il est le petit fils d’Harper Avery ? Enervé, le jeune homme ne répond pas. 

    Cristina raconte sa mésaventure à Meredith. Elle a posé un mauvais diagnostic en présence d’Harper Avery. Est-ce qu’elle se rend compte que cela va compromettre ses chances de remporter un jour le prix ? Meredith, qui se retient de rire, lui conseille de ne pas s’en faire. Harper Avery sera certainement décédé avant que ce grand jour n’arrive. Il pourrait même mourir aujourd’hui. Cristina pense qu’elle irait beaucoup mieux si elle pouvait opérer son motard casse-cou. Lexie rejoint les deux femmes. Elle a entendu parler de la présence d’Harper Avery et aimerait savoir si la rumeur est vraie. Au lieu de le lui confirmer, Meredith préfère raconter à Cristina que Derek l’a surprise nue dans le lit d’Alex. Cristina éclate de rire. Comme Lexie est vexée, sa sœur lui dit qu’elle a juste voulu distraire Cristina qui a une mauvaise journée. Elle est enchantée lorsque son amie appuie, sans le savoir, sa théorie : Lexie ne doit pas tomber amoureuse d’Alex, parce qu’il est dans le même état que Meredith, trois ans plus tôt. Celle-ci jubile lorsqu’elle ajoute que le cœur de Lexie est logé dans son vagin. L’intéressée les traite de monstres avant de les quitter. Le duo croise alors Derek qui est venu déposer l’échantillon de Richard. Il a entendu parler de la rencontre de Cristina avec Harper Avery. Elle lui demande s’il était au courant du lien de parenté de Jackson avec ce dieu de la médecine. Il ne le savait pas mais ça ne lui pose aucun problème. Il trouve ça même plutôt cool. Cristina n’est pas d’accord. Jackson n’est qu’un marmot nanti sans expérience, si ce n’est qu’il est vraiment de bonne lignée. Meredith la trouve injuste. Ce n’est pas de la faute du jeune homme s’il est lié à Harper Avery. Normal, selon Cristina, que la fille d’Ellis Grey pense ça. Elle s’en va. Meredith se tourne vers Derek pour le prendre à témoin mais il a d’autres préoccupations. Il aimerait qu’elle le regarde et qu’elle lui dise s’il ressemble à un chef. Elle devine qu’il est nerveux. Evidemment, lui répond-t-il. Harper Avery est un des plus puissants chirurgiens du pays. Pour elle, il n’est qu’un homme dont le nom a été donné à un prix de médecine. Il reprend à son compte l’argument de Cristina : elle pense ça, parce qu’elle est elle-même la fille d’une célébrité. Mais elle devrait admettre qu’elle a envie de le rencontrer, elle aussi. Elle le reconnaît. 

    Cristina demande à Owen comment va le motard. Il pourra aller au bloc sitôt que l’hémorragie sera arrêtée. Charles demande à la jeune femme si elle va leur donner un coup de main. Elle est enchantée que son aide soit nécessaire et leur conseille de la regarder faire pour en tirer une leçon.

    Alex et Callie s’occupent d’une patiente dont la fille, Kathy, lui reproche en hurlant d’avoir conduit la voiture, malgré ses avertissements. Comme la mère répond à sa fille sur le même ton, Callie demande aux deux femmes de parler plus bas. La fille lui explique alors que sa mère est presque complètement sourde, fait qu’elle refuse d’admettre. Voilà pourquoi elle ne veut pas apprendre le langage des signes ou porter un appareil auditif. Alex remarque que la patiente a des problèmes au niveau des zygomatiques et un hématome sur le lobe temporal gauche. Callie lui suggère de faire un scanner de la tête, tandis qu’elle préviendra Mark et Derek, car elle pense qu’il va falloir également opérer le genou. La fille et la mère recommencent à se chamailler bruyamment.

    Harper Avery, qui se trouve quelques mètres plus loin, est dérangé par tout ce bruit. Bailey, qui l’examine, s’excuse pour ces désagréments et lui promet qu’il va bientôt être placé dans une chambre particulière. Il s’adresse à Derek. Est-ce qu’il est le Shepherd qui a réalisé l’essai clinique sur les gliomes ? Derek répond fièrement que c’est bien lui. Avery ne voit pas pourquoi Bailey a fait venir un neurochirurgien pour quelques crampes abdominales. Derek est aussitôt refroidi. Bailey se justifie : si elle a demandé à Derek de venir, c’est parce qu’il est le chef de la chirurgie. Avery reste désagréable : il n’a pas besoin d’un chef de croisière mais d’un chirurgien expérimenté. Il veut qu’on bipe le Dr Grey. Meredith, qui a accompagné Derek, se présente. Avery sourit. Soit le plasticien le plus talentueux travaille dans cet hôpital, soit elle n’est pas Ellis Grey. Meredith lui apprend qu’elle est la fille d’Ellis et que celle-ci est décédée. Il l’ignorait. Après lui avoir présenté ses condoléances, il demande à Derek si Richard Webber travaille toujours au Seattle Grace. Oui, répond Derek, quelque peu mal à l’aise. Malheureusement, il n’est pas disponible aujourd’hui. Il est interrompu par les cris du motard qu’Owen conduit au bloc. Le patient se débat sous l’effet de la douleur. Le sang gicle dans la figure de Cristina. Owen ordonne qu’on le ramène dans sa chambre. Devant un tel tableau, Derek ne peut que biper Richard.

    Dans une chambre, Richard fait passer une échographie à Harper Avery, en présence de Derek, Bailey, Meredith et Jackson. Les intestins sont dilatés, ce qui indique qu’il y a une obstruction. Richard pense que c’est une chance que Jackson ait amené son grand-père directement au Seattle Grace. Le Dr Bailey va pouvoir l’opérer directement. Lorsqu’Avery lui demande s’il s’agissait d’une étudiante ou de l’épouse d’un membre du Conseil d’administration, Richard ne voit pas où il veut en venir. Avery se fait plus précis : il pense qu’il a été débarqué de son poste parce qu’il a sauté la personne qu’il ne fallait pas. Gêné, Jackson demande à son grand-père de se taire et présente ses excuses à Richard. Mais Avery veut savoir. C’est Derek qui répond à la place de son mentor. Le Dr Webber a décidé de se concentrer sur ses recherches. Tant mieux, déclare l’éminent chirurgien, au moins ainsi, sera-t-il libre pour réaliser son intervention. Derek intervient à nouveau. Le Dr Bailey est plus que capable de mener cette opération à bien. Avery ne veut rien entendre. Il veut que ça soit Webber qui l’opère. Et en plus, il veut être réveillé pour pouvoir regarder son intervention. C’est beaucoup pour une journée censée ne pas être stressante, fait remarquer en catimini Richard à Derek.   

    Lexie présente le cas du patient d’Arizona, Elliot, à Teddy. Un an après que son cancer lymphatique soit entré en rémission, on lui a trouvé une fibrose pulmonaire, sans doute un effet secondaire des rayons qu’il a subis contre le cancer. La sœur d’Elliot, Jill, proteste. Ils savent déjà tout cela. Et si c’est nécessaire pour les docteurs de revoir tout l’historique, comme le fait remarquer Arizona, ne peuvent-ils le faire dans leur coin ? Teddy préfère se montrer honnête. Ils vont avoir beaucoup de difficultés à trouver de nouveaux poumons. Les donneurs se font rares. 85% des poumons ne peuvent être utilisés parce qu’ils s’enflamment lorsque le donneur entre en mort cérébrale. De plus, dans le cas d’Elliot, son cancer pourrait refaire surface sous l’effet des immunosuppresseurs. En bref, il est considéré comme un patient à très haut-risque. Il y a tellement de malades en attente d’organes qui sont moins risqués que lui. Jill intervient : son frère a survécu à la leucémie et au lymphome. Personne n’aurait réussi, mais lui l’a fait. Alors il mérite de recevoir des poumons. Malheureusement, lui explique Teddy, il y a des règles que le Comité des greffes suivra. Elle en est désolée.

    A l’extérieur de la chambre, Lexie lui demande si elle s’est intéressée à la recherche sur les greffes ex vivo. Teddy ne voit pas trop ce dont il s’agit. Cristina se charge de le lui expliquer : on prend les poumons abîmés du donneur, qui seraient normalement inutilisés, et on les répare par un pontage. Teddy lui demande si elle compte sur ce genre d’intervention pour oublier qu’elle s’est vautrée devant Harper Avery. Cristina reconnait qu’elle a eu une mauvaise journée. Oui, il y a eu cette humiliation face à Avery et, en plus, son motard n’est pas arrivé jusqu’à la salle d’opération. Alors, elle est totalement disponible pour cette greffe de poumons. Teddy dit que cela n’aura pas lieu. La procédure qu’elle et Lexie envisagent ne s’est faite qu’en Suisse et au Canada, sur des patients qui étaient en bien meilleur état que le leur. Cristina insiste. Est-ce qu’elle se rend compte de l’opportunité qu’elles ont de réaliser une telle intervention alors qu’Harper Avery est dans l’hôpital ? Il pourrait en entendre parler, apprécier leur travail. C’est le gars qui a donné son nom à l’Oscar de la médecine que diable ! Teddy n’en a rien à faire. Cristina rétorque que seule une personne qui n’a jamais remporté de récompenses dit ce genre de choses. Teddy lui sourit et s’en va. Cristina reprend le dossier qu’elle a abandonné et demande l’avis de Lexie. Celle-ci répond étrangement qu’elle n’a aucun sentiment pour Alex. Cristina s’en moque totalement.

    Meredith et Jackson observent, de l’autre côté de la vitre, Harper Avery qui parle à Derek et Richard. Ça y est, commente le jeune homme, ils ont droit à son discours habituel sur les miracles de la médecine, sur le fait qu’en tant que chirurgien, il faut repousser les limites et faire ce que nul n’a encore jamais fait. Meredith pense que ça doit être motivant. C’est plutôt ringard, selon lui, surtout quand on l’a entendu dire sans cesse lors des dîners chez les grands-parents. Ça n’aide pas quand on veut devenir chirurgien une fois adulte. Elle est épatée que des chirurgiens de classe mondiale puissent avoir des diners en famille. Elle a l’impression d’avoir été arnaquée. Il rit. Elle dit ça parce qu’elle n’a pas encore eu droit au discours.

    Dans la chambre, Harper Avery tente de convaincre Derek et Richard de lui permettre d’assister à son opération. C’est l’opportunité pour lui de redevenir étudiant, d’avoir une nouvelle perspective. C’est pour cette raison qu’ils veulent tous être à la première place, pour vivre des moments de défis et de peur qui les poussent à atteindre le potentiel qu’ils sont censés atteindre. Il trouve que toute discussion est inutile. Ils doivent le conduire au bloc et montrer à tous ces gamins ce que cela signifie qu’être grand. Malgré cette envolée lyrique, Derek refuse son autorisation. Richard lui coupe la parole. Ils peuvent le faire. Derek n’apprécie pas du tout cette intervention, surtout lorsqu’Harper dit qu’il reconnait là la marque d’un grand chef et lui conseille d’en prendre de la graine. Le regard qu’il jette à Richard est plus que mauvais.

    A l’extérieur de la chambre, les deux hommes s’expliquent. Derek estime qu’en tant que seule personne responsable du bien-être de Richard, il ne peut soutenir cette décision. En lui donnant son titre, Richard s’excuse platement auprès de lui. Derek lui demande s’il tient absolument à faire cette intervention. Richard confirme. Alors, à lui de jouer, répond Derek qui part suite à un bip.

    Mark sort d’une salle avec une infirmière très décoiffée. Il la remercie de l’aide qu’elle a apportée à son projet. Ils se reverront donc demain à la même heure. Callie, qui a assisté à la scène, devine, à l’attitude de son ami, qu’il n’a toujours eu aucune nouvelle de sa fille. Exact. Mais ça n’est plus un problème. Il a décidé d’aller de l’avant. Elle rit. Effectivement, être sorti de son lit et ne plus trainer en négligé dans son appartement toute la journée est un progrès. Par contre, sauter les infirmières, pas vraiment. Il réplique qu’il n’aurait pas à faire cela si elle voulait bien coucher avec lui. Elle lui rappelle qu’elle est dans une relation d’amour sérieuse entre adultes. Mais oui, c’est ça, comme si ça marchait, persifle-t-il en se retournant sur le passage d’autres infirmières. Elle le tire par le bras pour qu’il vienne examiner les résultats du scanner de sa patiente.

    Ils arrivent dans la salle où se trouvent Alex et Derek. D’emblée, Mark ordonne à Alex, avec agressivité, de dégager. Une fois le jeune homme parti, Derek demande à Mark ce qui lui prend. Mark répond qu’il n’aime pas ce mec. Callie trouve qu’il exagère. Alex a couché une fois avec Lexie, après leur rupture. En fait, commence Derek avant de s’arrêter. Non, ça n’a pas d’importance. Mark estime que cela ne se fait pas de coucher avec la femme d’un autre homme. Il l’a appris à ses dépens. Touché, répond Derek. Callie lui conseille de ne pas être dupe. Si Mark parle de cette façon, c’est parce qu’il n’arrive pas à gérer les émotions qui le submergent. Elle lui suggère de demander à son ami avec combien d’infirmières il a couché aujourd’hui. Derek n’apprécie pas. Mark lui rappelle qu’il lui a interdit de coucher avec les représentantes. Et puis, il est adulte. Il peut coucher avec qui bon lui semble. Pas dans son hôpital, rétorque Derek. Lorsque Mark lui demande s’il compte le virer, il répond qu’il le fera peut-être. Callie demande aux deux hommes de se calmer. Les résultats de Madame Nelson s’affichent. Pas d’hémorragie, pas de fractures. Cette patiente va bien, déclare Derek. Mais elle est sourde, ajoute Mark. Callie lui demande comment il le sait. Il a vu sur les clichés qu’elle souffrait d’otosclérose (otite chronique s’étalant dans le temps se caractérisant par des lésions de la caisse du tympan) et qu’il y a un os anormal au milieu de l’oreille. S’il l’enlève, la patiente récupérera l’audition. Callie est interloquée. Cela fait des années que cette dame est sourde. Eh bien, elle n’aurait pas dû l’être, estime Mark. Derek émet des doutes. Elle va retrouver l’ouïe uniquement parce qu’il aura enlevé un os ? Mark s’énerve. Qu’est-ce qu’il vient de dire ? Cette femme ne doit pas rester sourde plus longtemps. Il va arranger ça. Il est excellent dans son domaine. Alors est-ce que Derek veut toujours le virer ? Son ami répond par un grand sourire.

    Au bloc, Harper Avery commente son intervention. Il trouve que ses intestins ne semblent pas si mauvais. Exact, répond Richard. S’il devait juger à l’aveugle, il dirait que ce sont les intestins d’un homme de 50 ans Avery s’adresse ensuite à Meredith. Il souhaiterait lui poser une question d’ordre personnel. Si sa mère travaillait toujours au Seattle Grace, aurait-elle choisi d’étudier dans un hôpital de moindre qualité afin d’échapper aux avantages que lui aurait apporté leur lien de parenté ? Il est clair qu’il fait allusion à son petit-fils. Meredith, qui l’a bien compris, ne répond pas directement, laissant ainsi à Jackson le temps de poser une question d’ordre médical à Richard.

    Dans la galerie, Lexie s’étonne qu’on ait laissé Jackson participer à l’intervention de son grand-père. Pour la même raison qui fait qu’Harper Avery a personnellement insisté pour que Meredith Grey y participe aussi, répond Cristina. Le népotisme (tendance de certains dirigeants à favoriser l'ascension de leur famille ou leur entourage dans la hiérarchie dont ils sont le sommet), ça craint, ajoute Alex. Il se penche et demande à l’oreille de Lexie, avec un air coquin, si elle veut aller manger un petit bout. Mal à l’aise, à cause de la présence de Cristina, elle refuse. Elle est rassasiée. Vraiment ? Elle ne semblait pas l’être la nuit dernière. Elle réitère son refus. Elle n’a plus faim du tout, alors il n’a qu’à aller manger tout seul. Alex n’insiste plus. Charles arrive dans la galerie et vient se mettre debout devant eux, leur bouchant la vue. Le surnommant "Bigfoot", Cristina lui demande de s’asseoir. Il obtempère mais lui demande si elle est au courant de ce qui se dit sur les hommes qui ont de grands pieds. Elle estime qu’après la mort du motard, il aurait mieux fait de penser à la façon de devenir un grand chirurgien. Elle est abasourdie d’apprendre qu’en fait le patient n’est pas mort. Après qu’elle soit partie, Charles a personnellement veillé à préserver sa fonction cardiaque. Maintenant, le motard est un donneur d’organes. Cristina quitte aussitôt la galerie.

    Derek, l’air soucieux, entre dans la galerie au moment où le moniteur résonne, signalant un problème. Richard pense qu’il y a une hémorragie. Il demande à Avery, qui veut lui donner des conseils, de rester calme. En haut, Derek est nerveux.

    Mark et Callie ont appris à Kathy qu’ils vont opérer sa mère pour lui rendre l’ouïe. Cette intervention suivra immédiatement celle du genou. Pendant que Callie explique comment cela va se passer, Mark et Kathy échangent des regards. Elle lui demande qui il est, un faiseur de miracles ? Elle lui donne une longue accolade avant d’aller expliquer à sa mère ce qui se passe. Callie met en garde Mark : il n’a pas intérêt à coucher avec cette femme. Il prend cela comme un défi. Mme Nelson ne comprenant pas grand-chose à ce que sa fille lui dit, celle-ci demande à Mark de venir lui parler, ce qu’il fait en hurlant et en détachant chaque syllabe, pour le plus grand amusement de Callie.

    Au bloc, l’état d’Harper Avery s’affaiblit lorsque Richard trouve enfin la source de l’hémorragie. Derek est soulagé. Lorsque Richard demande à l’infirmière de lui passer du fil de soie, Avery intervient. Il veut qu’on utilise du fil chromique. On ne va pas jouer au paresseux avec lui. A cette remarque, Jackson comprend qu’il va beaucoup mieux et l’annonce à tous. 

    Lexie entre dans une salle d’opération où Cristina l’a fait appeler. Elle découvre deux magnifiques poumons et comprend qu’ils sont destinés à la greffe ex vivo. Par contre, elle est un peu moins enthousiaste à l’idée que Cristina les ait volés à son motard. Pas du tout, affirme Cristina. L’équipe des greffes n’en a pas voulu, elle n’a fait que les récupérer. Alors Lexipedia veut-elle être sur le coup avec elle ? Lexie accepte avec enthousiasme. Pendant qu’elles s’affairent autour des organes, elles ne remarquent pas que Charles les espionne par la vitre de la porte.

    Owen et Teddy se retrouvent à un bureau. Ils évoquent la présence d’Harper Avery. Elle lui demande des nouvelles de son patient motard. Il lui apprend qu’il est mort mais qu’il est un donneur d’organes. Tout à coup, il lui propose de venir diner un soir avec lui et Cristina. Celle-ci ne cuisine pas mais, si Teddy a une bonne mémoire, elle se rappellera qu’il fait une lasagne d’enfer. Elle accepte, ce sera amusant. Il est bipé et s’en va. Il est aussitôt remplacé par Charles qui vient rapporter ce qu’il a vu à Teddy. Il sait qu’elle apprécie énormément Cristina, que cette dernière lui donne des sensations avec ses aptitudes en chirurgie cardiaque, mais il faut qu’elle sache que les poumons qu’elle va transplanter ont été volés à son patient.

    Evidemment, Teddy se rend immédiatement au bloc pour reprocher à Cristina d’avoir agi dans son dos et d’avoir utilisé son nom. Cristina l’admet. Mais elle et Lexie ont parfaitement suivi le protocole et… Teddy ne veut rien entendre. Elle a volé des poumons. Qui allaient être jetés, intervient Lexie qui trouve que Cristina a été écologique sur ce coup-là. Très bien, ironise Teddy. Alors elle ne doit pas s’inquiéter des milliers de dollars qu’elles ont dépensés, ni du fait que personne dans cet hôpital n’a réalisé cette intervention avant elles. Elle comprend alors tout à coup que cette façon de faire résulte de la présence d’Harper Avery. Cristina ne voit pas ce qu’il y a de mal à cela. Le fait est qu’elle est certaine que Teddy peut mener cette intervention à bien. Teddy ne décolère pas. Selon elle, cette ambition forcenée manifestée par Cristina, ce besoin désespéré de remporter des récompenses, lui font oublier les priorités. Cristina n’est pas d’accord. Pour elle, viser une récompense aide à devenir meilleur. Pour Teddy, cela contribue à faire des monstres. Lexie les interrompt pour qu’elles viennent voir les poumons. Ils sont viables. Effectivement, sous l’effet des machines, ils remplissent parfaitement leur fonction.

    Teddy informe Elliot des dangers de ce type de transplantation qui, par ailleurs, n’a jamais été réalisée aux Etats-Unis. Les risques sont énormes et, compte tenu des radiations qu’il a subies, il n’y a aucun moyen de connaitre l’état des tissus, où même si Elliot est en état de supporter la transplantation. Jill s’insurge qu’on veuille donner à son frère des poumons au rabais, dont personne ne voudrait. Cristina intervient. Ces poumons sont en bon état. La procédure qu’ils ont appliquée a permis de les réparer. Donc virtuellement, ils sont identiques à d’autres. Jill l’interrompt. Elle préfère attendre jusqu’à ce que son frère puisse recevoir les poumons qu’il mérite. Il lui fait remarquer qu’elle est tellement habituée à se battre qu’elle n’a même pas réalisé que le moment était venu. Il est malade, il est fatigué et surtout, il est prêt. Peu importe ce qui arrivera. Il a mis ses affaires en ordre. Comme elle ne veut pas en entendre parler, il demande l’avis d’Arizona. Elle refuse de répondre, laissant ce soin à Teddy. Celle-ci reconnaît qu’il s’agit là de la seule chance qu’il a. Il regarde sa sœur et lui tend la main. Après avoir échangé un terrible regard avec Teddy, elle met sa main dans la sienne. Elliot se déclare prêt à subir l’intervention. 

    Mark arrive en salle pour opérer Mme Nelson. Callie lui fait remarquer qu’il est en retard. Elle et Alex ont quasi terminé l’intervention sur le genou. Lorsqu’il exige en criant qu’Alex quitte son bloc, elle lui dit qu’il passe les bornes. Mais Alex préfère s’en aller. Il trouve que Mark a des yeux de serial killer. De toute façon, il avait presque terminé ce qu’il avait à faire. Lorsqu’il est sorti, elle demande à Mark d’arrêter ce petit jeu pathétique. Elle estime qu’il est devant un choix. Soit il décide que le départ de Sloan et de son bébé est la pire des choses qui pouvaient lui arriver, ou la meilleure. Il peut grandir, trouver une femme qui l’aime et avoir un bébé. Ou bien il peut être ce connard de titulaire qui abuse des résidentes et qui baise toute femme qui entre dans cet hôpital. A lui de faire son choix !

    Meredith travaille dans le vestiaire des résidents lorsqu’elle voit subitement arriver Jackson, suivi d’Alex et de quelques autres médecins. Elle comprend très vite qu’Alex demande à Jackson de lui ménager un entretien de cinq minutes avec son grand-père, ce que le jeune homme refuse. Charles pense que c’est à lui que Jackson va réserver cet honneur, car ils sont amis. Jackson ne se laisse pas fléchir et demande qu’on le laisse tranquille. Une fois seul avec Meredith, il lui avoue qu’il déteste le fait que les gens sachent qu’il est parent avec Harper Avery, parce que cela change leur comportement envers lui. Ils le regardent différemment. Il est conscient que son nom l’a aidé mais ça n’empêche que la situation est difficile à vivre. Son bip sonne. C’est un appel d’urgence. Son grand-père a un problème. Il part en courant, suivi de Meredith.

    Ils arrivent dans la chambre de l’éminent chirurgien qui lit son journal. Il a fait biper son petit-fils parce qu’il sait que, sans cela, il n’aurait eu aucune chance de terminer la conversation entamée ce matin dans la salle d’opération. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est heureux de voir que Meredith est là. Il attend d’elle une réponse franche maintenant. Si elle avait eu l’opportunité de travailler dans l’hôpital le plus prestigieux de ce pays, l’aurait-elle refusée ? Jackson explique à sa camarade que son grand-père lui a réservé une place au Massachusetts General Hospital, depuis qu’il a obtenu son diplôme. C’est également la raison de sa visite à Seattle, parce qu’il a essayé une fois encore de le convaincre d’accepter cette place. Lorsque son grand-père lui fait remarquer que c’est une opportunité incroyable, le jeune homme s’emporte. C’est une opportunité dont il ne veut pas, parce qu’il ne désire pas travailler pour lui. Il ne veut pas de son aide. C’en est assez. Harper Avery se met à crier à son tour. Il est le seul qui décide quand c’en est assez. Il sait que son petit-fils le trouve arrogant et dominateur. Peut-être est-ce vrai. Mais il est aussi son seul grand-père encore en vie. Aujourd’hui il a compris que ses jours étaient comptés. Il est hors de question qu’il parte… Il s’énerve tellement qu’il fait un arrêt. Les deux médecins s’empressent de lui poser les électrochocs pour le réanimer. 

    Derek informe Harper Avery qu’il y a une complication et que Richard va devoir le réopérer. Avery réplique qu’il ne faut toujours pas espérer le laisser hors du coup. Il sait qu’une faute a été commise. Il ne la laissera pas se reproduire. Effectivement cela n’arrivera plus, réplique Derek d’un ton sec. Avery est dans son hôpital et il va donc devoir suivre ses règles, ce qui veut dire qu’il sera opéré sous anesthésie générale. Jackson devra rester dans la salle d’attente, comme le font tous les membres de la famille d’un patient. Si jamais Avery devait refuser de suivre ces règles, Derek le déclarerait personnellement incapable de prendre les décisions nécessaires à sa sauvegarde. Voilà comment agit un chef ! Qu’il en prenne de la graine ! Meredith est fière de son homme qui sort aussitôt suivi de Richard. Celui-ci demande à Derek que Bailey se charge de la prochaine intervention sur Avery. Derek ne comprend pas la raison de ce revirement. Richard explique que cette complication pourrait être de sa faute. Derek se rend-t-il compte de ce que cela implique ? Tout ce que Richard veut, c’est boire, pas opérer, pas tenir la vie d’un homme entre ses mains. Voilà pourquoi il préférerait que ce soit Bailey qui s’en charge. Un petit sourire sur les lèvres, Derek lui répond que Bailey ne fera que l’assister. Deux mois plus tôt, Richard ne lui aurait jamais dit qu’il avait envie de boire. Il aurait bu. Il va y arriver, c’est certain. 

    Mark est au chevet de Mme Nelson, qui est veillée par sa fille en pleurs. Il comprend ce qu’elle ressent. Elle a toujours été la seule personne sur laquelle sa mère a compté et, subitement, on lui dit d’aller de l’avant, de mener une vie où elle ne devra pas s’occuper de la personne à qui elle pensait être nécessaire. Il sait que c’est dur. Kathy objecte que ça ne lui manquera pas de ne plus prendre soin de sa mère. Elle sait qu’elle a perdu de nombreuses années et qu’elle a été malheureuse. Maintenant, elle va pouvoir faire autre chose, comme déménager, avoir son propre endroit, rencontrer des hommes qui ressembleraient au chirurgien. Sa mère, qui est en phase de réveil, lui répond qu’elle aussi a pris soin d’elle. Personne ne lui a demandé de venir habiter avec elle. Elle était en train de divorcer, elle ne savait pas où aller, alors elle est venue chez sa mère. Mme Nelson affirme qu’elle n’avait pas besoin qu’on prenne soin d’elle, elle se débrouillait très bien toute seule. Elle était heureuse. Mais elle a laissé faire, parce que c’était sa façon de prendre soin de sa fille. Tout à coup, Kathy se rend compte que si sa mère lui dit cela, c’est parce qu’elle a entendu sa conversation avec Mark. Mme Nelson ne l’avait pas réalisé non plus et manifeste sa joie. Elle demande à sa fille de lui dire quelque chose. Kathy annonce qu’elle va déménager. Sa mère approuve. Elles éclatent de rire. Mark est heureux de ce qu’il a réussi à faire.

    Teddy vient de retirer les poumons malades d’Elliot. Cristina va lui apporter les greffons lorsqu’elle l’entend dire que les tissus ne tiennent pas le coup. Pendant qu’elle essaie de les réparer, elle enrage sur les récompenses qui ne rendent pas les gens meilleurs, mais plus compétitifs et stupides. Tout ça pourquoi ? Pour mettre une robe, manger un mauvais morceau de poisson et revenir à la maison avec un horrible presse-papiers qui restera sur la cheminée jusqu’à la fin de votre triste vie ? Cristina l’interrompt pour lui dire ce qu’elle devrait faire pour arranger le problème. Cela l’amène à réfléchir à une autre solution. Elles ont trois heures devant elles pour y arriver.

    Jackson vient s’installer dans la salle d’attente, juste devant Jill.

    Au bloc, Bailey et Richard découvrent ce qui a causé le malaise subi par Harper Avery. Les intestins sont perforés et le contenu s’en échappe. Meredith ne comprend pas comment cela a pu se produire. Parce qu’Avery est allergique au fil chromique, lui apprend Richard. Il n’était pas au courant parce qu’il portait des gants lors de ses interventions. Et évidemment lui-même ne pouvait pas le savoir, et c’est la raison pour laquelle il sourit derrière son masque.

    Les nouveaux poumons ont été placés dans la cage thoracique d’Elliot. C’est le moment de vérifier s’ils vont pouvoir fonctionner en toute autonomie. Les machines s’arrêtent. C’est avec angoisse que les médecins guettent les premiers mouvements de respirations.

    Teddy, Cristina et Lexie sont dans la salle d’attente, avec Jill, qui pleure. Elle vient de passer cinq heures dans cette salle d’attente en essayant de se faire à l’idée que son frère était mort. Et maintenant, elles lui disent que l’intervention a marché, qu’Elliot va aller bien ? S’il n’y a pas de complications, oui, il se portera bien. Jill pleure de joie. Elle les suit pour rendre visite à son frère.

    Meredith arrive pour informer Jackson sur son grand-père va bien et que la complication a été causée par son allergie au fil de suture. Jackson en déduit que c’était donc de sa faute. Voilà qui est étonnant. Pourquoi ne publierait-on pas cette histoire ? Légèrement excédée par son attitude, elle lui dit qu’elle sait de quoi il parle. Elle connait par cœur l’historie du grand-père qui a essayé de lui imposer son héritage, alors qu’il n’avait rien demandé. Elle sait très bien de quoi il parle. Il rase les murs, pour éviter de le croiser, et il ne le présente pas à ses amis. Elle a vécu la même chose avec sa mère. Mais si, à cet instant précis, Ellis était dans une chambre, à l’étage, elle la rejoindrait et elle essaierait d’arranger les choses avec elle. Et elle chercherait à apprendre des choses d’elle. Jackson a toujours cette possibilité.

    Lexie entre dans le vestiaire des résidents où Alex est en train de travailler. Est-ce qu’il sait qui vient juste d’aider à sauver la vie d’un patient, en suggérant une intervention hautement expérimentale ? Il l’interrompt. Aurait-elle dit à Mark Sloan qu’ils étaient ensemble ? Elle ne comprend pas ce qu’il veut dire. IL reconnait qu’il l’apprécie beaucoup et qu’au lit, c’est génial, mais il aimerait autant qu’elle évite de dire à son ex qu’ils sont ensemble, pour le rendre jaloux. Elle nie avoir dit cela à Mark. Et elle n’essaie certainement pas de le rendre jaloux. IL réplique que si Mark l’a foutu à la porte de son bloc, c’est qu’il y a une raison. Elle s’énerve. Pour une fois, dans sa vie, elle fait quelque chose pour elle-même. Et ça n’a rien à voir avec le fait qu’elle aurait des sentiments pour lui, ou pour Mark, ou pour qui que ce soit d’autre. Avec Alex, elle ne ressent rien et c’est ce qu’elle aime. Mais s’il ne peut pas accepter l’idée de n’être utilisé que pour le sexe, très bien, qu’il le lui dise. Elle trouvera un autre gars qui sera d’accord pour ça. Comme elle lui dit qu’elle sait qu’il a traversé beaucoup d’épreuves, il l’arrête. Pas besoin d’être gnangnan avec lui. Ils sont sur la même longueur d’ondes. Et là il a 20 minutes devant lui. Veut-elle aller quelque part avec lui pour ne rien éprouver ? Elle sourit.

    Teddy et Arizona observent Elliot et sa sœur lorsqu’Arizona aperçoit Owen un peu plus loin. Elle dit à sa consœur qu’elle trouve ça moche quand on annule les projets qu’on a faits avec de nouveaux amis. Teddy ne comprend pas. Arizona lui désigne discrètement Owen qui vient vers elles. Elle s’en va après que Teddy lui ait promis de la retrouver dans 15 minutes. Owen félicite son amie pour la transplantation. Cristina lui a dit combien elle avait été étonnante. Non, c’est Cristina qui a été étonnante, assure-t-elle. Il lui propose d’aller boire une bière chez Joe pour fêter ça. Elle refuse, elle a d’autres projets, une soirée entre filles. Ça lui fait d’ailleurs un peu peur. Elle part retrouver Arizona.

    Alex sort d’une salle quand il entend Mark crier son nom. Il va à sa rencontre pour lui dire que Lexie n’est pas sa petite amie. Alors quoi qu’il y ait encore entre eux… Mark l’interrompt. Il arrête. Hurler, le mettre à la porte de son bloc, c’est fini. C’est le moment que choisit Lexie pour sortir, essoufflée et décoiffée, de la salle. Alex est très embarrassé. Lexie aussi en découvrant son ex devant elle. Elle le salue. Après l’avoir fixée du regard un certain moment, Mark la salue aussi. Il la regarde, puis regarde Alex, qui baisse les yeux. Mark hoche doucement la tête, en soupirant, avant de faire demi-tour. Les deux autres le regardent s’éloigner.

    Harper Avery demande à Richard ce qu’il est advenu de ses recherches sur la médecine régénératrice. Richard avoue qu’il les a mises de côté il y a bien longtemps. Il avait autre chose en tête. Avery lu apprend que ces recherches l’ont placé plusieurs fois sur la liste très limitée des prétendants à la récompense. Il serait peut-être temps de les ressortir. Peut-être, répond Richard avant de sortir. Jackson entre dans la chambre de son grand-père. Il aimerait lui présenter quelques-uns de ses amis. Cristina, Alex, Lexie, Charles font leur entrée. Cristina se précipite pour rappeler à l’éminent chirurgien qu’ils se sont déjà rencontrés au matin. Il est amusé de sa fougue et lui demande quel est son nom. Ce sera un bon début. Elle s’exécute tout en venant mettre son visage près du sien afin de prendre une photo d’eux deux avec son portable. Les autres se présentent tour à tour.

    Owen, Mark et Derek sont dans le bureau de ce dernier pour se détendre en marquant quelques paniers de basket. Owen évoque l’incroyable intervention menée par Teddy. Mark apprend à ses amis qu’il vient de coucher avec la fille de sa patiente, juste après avoir réparé les oreilles de sa mère, ajoute-t-il précipitamment devant l’air effondré de Derek. Il lui promet de ne plus jamais faire ce genre de choses. Derek les met à la porte à l’arrivée de Richard. Mark sort après avoir donné la balle à ce dernier, en l’appelant familièrement Webber pour lui dire au revoir. Richard dit à Derek que ce qu’il a fait aujourd’hui, uriner dans un petit pot, c’était humiliant. Et il sait qu’il est allé trop loin en demandant à pratiquer une intervention sur un homme éveillé mais il l’a fait parce qu’il avait besoin de ressentir autre chose que l’humiliation. Derek le comprend et ne lui en tient pas rigueur. Demain sera un autre jour. Richard le remercie. Avant de sortir, il lance la balle. Il est le premier à réussir à la mettre dans le panier.

    Callie et Arizona ont amené Teddy au terrain de baseball. Arizona aurait préféré aller danser ou faire un bowling. Mais il y a eu un vote et elle a perdu. Puis, le baseball, c’st amusant, il suffit de voir la tête de Bailey pour s’en convaincre. Meredith et Cristina sont là aussi. Elles applaudissent à tout rompre. Cristina avoue à son amie qu’elle aime Teddy. Meredith la compare à Lexie qui a toujours des sentiments inappropriés envers les mauvaises personnes. Oui mais Cristina ne voit pas ce qu’elle peut y faire. Son cœur est dans son scalpel. Après Bailey, c’est au tour de Teddy de s’y essayer, fortement encouragée par Cristina. Elle assure à celle-ci qu’elle saura se débrouiller. Elle a déjà frappé sur une balle avant. Et de fait, elle réussit son coup. 

     

    Voix off : Peu importe combien de plans on fait ou les étapes qu’on suit, on ne sait jamais comment notre journée va se terminer. On préférerait savoir, évidemment, quelle balle courbe sera lancée sur notre chemin. Ce sont les accidents qui se révèlent toujours être les parties les plus intéressantes de notre journée, de la vie, les gens que nous n’attendions pas qui se manifestent, la tournure des événements qu’on n’aurait jamais choisis par nous-mêmes. Soudain, on se trouve quelque part où on ne s’attendait pas à être et c’est agréable, ou il nous faut un peu de temps pour nous y habituer. Pourtant, on sait qu’on l'appréciera au bout du compte. Donc on va dormir chaque nuit en pensant au lendemain, en passant en revue ses projets, en préparant des listes et en espérant que quels que soient les accidents qui surviendront en chemin, ils seront heureux.


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