• Episode 6.22: Shiny Happy People

    Titre français : La comédie du bonheur

    Scénaristes : Zoanne Clack & Peter Nowalk

    Réalisateur : Ed Ornelas

    Diffusion États-Unis : 13 mai 2010 sur ABC

    Diffusion France : 9 mars 2011 sur TF1

     

    Voix off : C'est une croyance commune que la pensée positive mène à une vie plus heureuse, plus saine. Enfants, on nous dit de sourire, d’être gai et d’avoir un visage heureux. Adultes, on nous dit de voir le bon côté, de se débrouiller avec ce qu’on a et de voir les verres à moitié pleins. Quelquefois, cependant, la réalité peut gêner notre aptitude à jouer la comédie du bonheur. Notre santé peut défaillir. Les petits amis peuvent tromper. Les amis peuvent décevoir. C’est dans ces moments qu’on veut seulement devenir vrai, tomber le masque et être vraiment soi-même, effrayé et malheureux.

     

    La maison de Meredith est pleine à craquer de gens, ceux du Seattle Grace, qui discutent, un verre à la main. Dans le salon, Alex triture son nœud de cravate. Lexie lui demande d’arrêter de gigoter et de sourire. Il riposte qu’il déteste les cravates et qu’elle est la seule ici à gigoter. Elle répond que c’est parce qu’elle porte quelque chose qui gêne sa graisse. Il se moque gentiment d’elle, elle n’est pas grosse. Elle insiste, elle a eu du mal à fermer sa robe, elle a grossi, ça ne fait aucun doute. Alex admet à demi-mot qu’elle a grossi, mais juste au niveau de son postérieur, et de toute façon il aime ça. Le compliment est bizarre mais Lexie l’apprécie à sa juste valeur. Alex en profite directement pour lui proposer d’aller s’amuser à l’étage. Elle refuse en souriant, ils sont là pour soutenir Derek. Alex se demande pourquoi ils doivent rester, la soirée est foireuse.

    Dans son bureau, Derek montre les plans de sa future maison à Mark et Owen. Ce mur-là ne sera qu’une fenêtre, de sorte que lui et Meredith pourront profiter de la vue. Lorsqu’Owen lui demande si les travaux ont déjà été lancés, il répond que cela a été fait le jour où il a été nommé chef. Meredith entre pour dire à son mari que, lors des soirées qu’elle organise, on boit de la bière et on danse sur les tables, sous-entendu, on s’amuse au moins. En souriant, Derek lui demande si elle est en train de dire du mal de sa soirée. Elle la trouve assez minable effectivement. Le devoir nous appelle, déclare Derek. Les trois hommes sortent du bureau. D’abord Mark, puis Derek qui, en passant à côté de sa femme, en profite pour l’embrasser légèrement, puis enfin Owen qui se retrouve nez à nez avec elle. Les sourires sont forcés.

    Mark rejoint Callie qui ne quitte pas Arizona des yeux. Il lui en fait le reproche, d’autant plus que ce n’est pas la première fois. Il lui propose d’aller chez lui et de faire l’amour sous la douche. Teddy est au bloc cette nuit. Elle s’emporte. Elle n’est vraiment pas d’humeur à supporter ses plaisanteries. Elle sort de la maison, sans voir qu’Arizona la suit des yeux.

    Cristina est assise sur un tabouret, dans la cuisine, piquant au passage des zakouskis sur les plats que les serveurs emportent dans le salon. Elle avoue à Owen qui l’a rejointe qu’elle se sert avant que les autres convives aient eu le temps d’y poser leurs doigts. Meredith arrive juste au moment où, tout de go, Owen propose à Cristina de vivre ensemble. Cristina s’en étrangle d’étonnement, ce qui convient tout à fait à Owen. De cette façon, il ne s’attend pas à une réponse immédiate. Il a parlé de son projet à sa psy qui trouve que ce n’est pas une mauvaise idée. Alors, il aimerait que Cristina y réfléchisse : elle, lui, dans son appartement à elle. La bouche encore pleine, Cristina accepte, sans plus de réflexion. Mais elle doit l’avertir qu’elle a déjà bu quatre Martini, ce qui altère sévèrement son jugement. Elle est donc une fille très facile à avoir, en ce moment précis. Pas de problèmes, estime Owen qui l’embrasse fougueusement.

    Reed, April et Jackson également à la soirée. Reed regarde fixement quelque chose ou quelqu’un. Elle annonce tout à coup qu’elle va y aller. April proteste. Elle ne peut pas, c’est inapproprié. Ils sont dans la maison du chef. Jackson balaie l’argument d’un revers de la main et encourage Reed à faire ce qu’elle veut. La jeune femme s’avance donc vers Mark. Elle tient à lui dire combien le travail qu’il a réalisé ce jour-là avec Derek, sur ce neurinome de l'acoustique (tumeur du conduit auditif interne) était impressionnant. Cela l’a inspirée. Mark comprend immédiatement où elle veut en venir. Très charmeur, il l’invite à boire un verre.

    Dans un appartement décoré de bougies, Ben et Bailey s’embrassent, allongés sur le canapé. Elle l’oblige à se relever, pour lui dire qu’elle ne tient pas à ce que sa vie personnelle soit étalée au sein de l’hôpital, comme cela se passe fréquemment pour ses collègues. Dès lors, elle refuse qu’il flirte avec elle pendant le boulot. Il ne pourra pas l’embrasser. Il se lève et retire son tee-shirt. Déjà troublée, elle continue en bafouillant un peu. Hors de question qu’au travail, il la regarde avec des yeux qui signifient "je t’ai déjà vue nue". Ce qu’ils font dans la chambre devra rester dans la chambre, insiste-t-elle tandis qu’il continue de se déshabiller. Elle est professionnelle, sa réputation est sans tâches et, plus important, elle est une dame. Les dames ne déballent pas leurs affaires au bureau. Ben est nu maintenant. Il lui demande si elle a l’intention de continuer à lui faire la leçon ou si elle va se décider à venir avec lui dans la chambre. Elle glousse. Il lui tend la main et l’emmène.

    Teddy ouvre la porte de l’appartement de Mark. On entend le bruit d’une douche qui coule. Teddy appelle Mark et, sans attendre de réponse, commence à lui raconter sa soirée qui n’a pas été facile, tout en commençant à se déshabiller. Un de ses patients a fait un arrêt. Elle a dû… Elle s’arrête net à la porte de la chambre. Reed est allongée, nue, sous les couvertures qu’elle a remonté jusqu’en-dessous de son nez. C’est le moment que choisit Mark pour sortir de la salle de bains, à moitié nu, évidemment. Il ne se laisse pas démonter par la situation. Cela pourrait être amusant s’ils décidaient de faire ça à trois. Désarçonnée, Teddy regarde en direction de Reed qui lui fait un petit sourire, laissant croire qu’elle n’est pas contre.    

    Le lendemain, au Seattle Grace, Meredith demande à Cristina si Owen et elle envisagent vraiment d’emménager ensemble. Pas envisager, la reprend Cristina, mais faire. Comme elle remarque le manque évident d’enthousiasme de son amie, elle la supplie de donner son avis. Meredith lâche alors le morceau : elle pense qu’il se passe quelque chose entre Owen et Teddy. Cristina réfute cette idée. Meredith insiste, elle est quasiment sûre de ce qu’elle avance. Evidemment, Cristina veut des preuves. Mais Meredith n’en a pas, elle n’a que des impressions. Et puis, elle ne peut rien dire. Elle aimerait seulement que son amie réfléchisse bien avant de faire quoi que ce soit. Comme Cristina insiste, elle prend la fuite. La tournée des patients va commencer et elle travaille avec Mark ce jour-là. Cristina la prévient. Cette conversation est loin d’être terminée.

    Teddy raconte sa mésaventure de la veille à Arizona. Quand Mark a proposé cette partie à trois, Reed l’a regardée, comme si elle réfléchissait à la possibilité que ça se passe. Arizona reconnait que la jeune femme est mignonne, comme une fée Clochette brune. Owen surprend leur conversation et leur demande de qui elles parlent. Teddy lui raconte donc qu’elle a surpris Mark Sloan et Reed ensemble, cette nuit. Un peu plus loin, Lexie, qui a entendu, semble contrariée. De son côté, Owen est choqué que Mark ait trompé Teddy. Celle-ci met un bémol. Mark ne l’a pas trompée. Ils n’avaient pas une relation exclusive. Mark n’est pas à proprement parler son petit ami. Cristina, qui s’est jointe au groupe, sourit. Owen propose à Teddy de parler à Mark. Elle refuse. Elle n’a pas besoin de lui pour défendre son honneur. Elle s’en va après avoir donné un dossier à Cristina. Lexie se retourne au moment où Reed arrive. Elle esquisse un léger sourire moqueur mais il est clair qu’elle est agacée.

    Une patiente âgée converse au téléphone avec un certain Andrew, à qui elle annonce qu’elle va devoir se faire opérer. Elle tend son portable à Callie en lui demandant de rassurer son fils. La chirurgienne explique donc à ce dernier que sa mère a l’avant-bras fracturé, ce qu’elle va réparer avec quelques plaques métalliques. Elle pourra sortir dès le lendemain. La vielle dame lui retire l’appareil, avant qu’elle ait eu le temps de terminer, pour supplier son fils de ne pas prendre le premier avion pour venir la voir. Elle l’appellera directement après l’intervention. Après avoir raccroché, elle explique à Callie et Lexie qu’il s’agissait de son fils avocat, célibataire, très gentil, un peu plus âgé qu’elles. Comme elle semble faire quelque peu sa publicité, Lexie se sent obligée de préciser qu’elle sort déjà avec quelqu’un. Elle se tourne vers Reed, qui se tient derrière Callie. Mais elle, ne serait-elle pas intéressée, puisqu’il semble qu’elle apprécie les hommes plus âgés ? Reed ne répond pas. Elle s’en va après avoir jeté un regard assassin à sa camarade. La vielle dame comprend qu’elle a peut-être commis un impair. Callie la tranquillise, ça n’a rien à voir avec elle. Elle échange un regard éloquent avec Lexie qui se retient de se justifier.

    Richard rejoint Teddy, Cristina et Owen, qui s’occupent d’un vieil homme de 75 ans, Henry, lequel a fait une chute dans les escaliers, sur un bateau de croisière, avant que celui-ci ne quitte le quai. Il a plusieurs côtes cassées et des douleurs abdominales. Ils attendent les résultats du scanner. A Richard qui lui demande quelle était sa destination, Henry répond l’Alaska. Le voyage lui avait été offert par ses enfants. Sa fille espérait qu’il y rencontrerait une gentille dame. Cristina pense que le vieil homme n’est pas simplement tombé, il s’est évanoui. Elle tend un papier à Teddy qui apprend à son patient qu’il souffre vraisemblablement du syndrome du sinus malade. Il s’agit d’un trouble du rythme cardiaque qui provoque des évanouissements. Ils vont devoir opérer. Henry, qui s’est légèrement redressé, lui suggère d’examiner sa tête aussi, tant qu’elle y est. La chirurgienne s’inquiète. Est-ce qu’il a mal ? Non, mais il pense qu’il a des hallucinations. En ce moment même, il voit un fantôme. Les médecins suivent son regard et aperçoivent la patiente de Callie qui passe sur une civière. Henry la hèle, Betty. Elle semble particulièrement émue de le retrouver. Comme il l’appelle par son nom de jeune fille, elle précise qu’elle s’est mariée à un certain Mike mais que ce dernier est décédé. Et qu’en est-il de sa femme, Irene ? Elle est morte aussi, il y a déjà dix ans. Elle lui présente ses regrets mais son visage semble exprimer qu’elle n’en a pas tellement. Ils se demandent des nouvelles de leur santé, se font des compliments sur leur belle apparence. Les médecins s’amusent de les entendre flirter, à l’exception de Cristina qui, excédée par ses niaiseries, demande à la personne qui s’occupe de Betty de dégager la zone. Henry tente de l’amadouer. Cela fait plus d’un demi-siècle qu’il n’avait pas revu Betty. Eh bien, rétorque Cristina, ils sauront bien attendre encore un peu. Richard la rappelle à l’ordre. Callie emmène sa patiente après avoir informé Henry que son amie sera dans la chambre 3128, après son intervention.  

    Bailey entre, toute guillerette, dans l’ascenseur où se trouvent déjà Derek et Mark. Elle commence à chantonner, ce qui ne manque pas d’intriguer ses collègues. Ils échangent un regard. Derek a l’impression d’avoir déjà entendu cette chanson. Bailey répond que cet air lui trotte dans la tête, il sait ce que c’est. Elle sort au 2e étage après leur avoir souhaité avec enthousiasme de passer une bonne journée. Bailey de bonne humeur, fait remarquer Derek à son ami. De très bonne humeur même, renchérit Mark. Mais Derek veut aborder un autre sujet. Il trouvait que Teddy était la femme qui convenait tout à fait à Mark. Oui, mais ce qui convient est ennuyant, déplore ce dernier. Pour Derek, voilà qui résume toute l’histoire de son meilleur ami. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent au 3e étage, permettant à Ben d’y entrer. Après avoir salué les chirurgiens, il commence à chanter la même chanson que Bailey. Derek et Mark se regardent avec un air entendu. Un étage plus haut, Ben sort. Les deux amis le suivent. Sacrée Bailey, conclut Mark. En effet, approuve Derek.

    Alex arrive aux urgences. Dans un lit, une adolescente, Hayley, répète en litanie qu’elle n’est pas folle. Ses parents essaient de la calmer, en vain. Alex demande à un infirmier pourquoi on l’a bipé. L’homme lui explique que la jeune fille, âgée de 16 ans, souffre vraisemblablement de schizophrénie paranoïde. Elle a essayé de s’arracher les yeux, ce qui explique qu’elle soit attachée aux barreaux de son lit. Il attend qu’Alex l’examine avant de la faire transférer en section psychiatrique. Le père de la patiente s’adresse à Alex. Ils veulent que leur fille soit soignée. Actuellement, elle prend tous les médicaments recommandés pour son état mais cela n’empêche qu’elle ne dort ni ne mange. La moindre des choses, même parler, déclenche des crises. C’est pour cela qu’ils sont obligés de la faire interner. Ils lui ont expliqué que c’était pour l’aider. Ils ont tourné le dos, juste une minute, et… A ce moment, la jeune fille, haletante, saisit une seringue, en enlève la protection avec ses dents et la place devant sa poitrine. Sa mère lui demande d’arrêter. L’infirmier met en garde : la seringue contient du Lorazepam. Hayley monologue : elle jure qu’elle va le faire, puisque personne ne la croit. Oui, elle va se poignarder. Alex intervient, la priant instamment de reposer la seringue. Mais elle ne l’écoute pas. Elle sait que le médicament, s’il est injecté directement dans le cœur, pourrait la tuer. Alex tente de la convaincre qu’elle peut lui faire confiance. Il va l’aider. Elle recommence à répéter qu’elle n’est pas folle. Il le sait, il la croit. Tout le monde pense qu’elle est cinglée mais lui sait qu’elle souffre de quelque chose que personne ne peut comprendre. Ils ont besoin de savoir ce que c’est et la seule façon d’y arriver, c’est qu’elle dépose la seringue et qu’elle le laisse faire quelques examens. Après le lui avoir fait promettre, elle lui donne la seringue. Il demande que l’on bipe Derek   

    Celui-ci informe les parents de Hayley qu’il veut faire subir quelques tests à leur fille. Ils ne comprennent pas pourquoi. Ils ont déjà vu tant de médecins. Ils savent maintenant ce dont souffre Hayley. Le diagnostic a été établi il y a quelques mois : elle est schizophrène, tout comme l’était son grand-père paternel. Alex insiste : il ne s’agit que de quelques examens et Hayley y tient. Derek assure les parents qu’il comprend leur frustration. Cependant, il est toujours possible que les autres médecins soient passés à côté de quelque chose. Sur l’insistance de son épouse, le père donne son accord.

    Mark, Bailey, Meredith et Jackson entrent dans une chambre où deux jeunes femmes jouent à un jeu de société. Il s’agit de Trish et Amber, qui se sont rencontrées dans l’unité des grands brûlés. Depuis, elles sont devenues les meilleures amies du monde. A la demande de Mark, c’est Meredith qui explique le cas d’Amber dont la moitié du visage est totalement brûlé. Cette jeune femme de 28 ans a eu un accident de voiture. Elle est restée prisonnière du véhicule lorsque celui-ci a flambé. Voilà ce qui se passe lorsqu’on envoie des textos tout en conduisant, raille Trish. Mark invite ensuite Jackson à expliquer la méthode qu’ils vont utiliser pour réparer le cuir chevelu d’Amber. Ils ont étendu la peau encore saine en injectant un sérum dans un ballon qui a été placé sous le crâne. Aujourd’hui, ils vont retirer la peau brûlée et la remplacer par la peau ainsi obtenue. Amber veut être sûre que cela ne se verra pas. Mark lui promet de faire de son mieux. Meredith retire un pansement de la main et découvre que les doigts de la patiente sont gonflés et purulents. Amber ne sait pas depuis combien de temps ils sont comme ça. De toute façon, ils semblent toujours être en mauvais état. Elle espère que cela ne va pas compromettre son intervention. Bailey se montre circonspecte, ils décideront après avoir compris ce qui se passait avec ses doigts. Elle va devoir passer des radios. Voyant sa déception, Trish lui remonte le moral.

    Au bloc, Henry explique à ses médecins que Betty était la colocataire, la meilleure amie aussi, de sa femme. Elle était censée venir à leur mariage en tant que demoiselle d’honneur. Mais elle a disparu. De son côté, Betty donne sa version des faits à Callie et Lexie. Elle sait qu’elle aurait dû écrire à Irene et lui expliquer. Mais comment dire à sa meilleure amie qu’on ne peut pas assister à son mariage parce qu’on est amoureuse de son fiancé ? Elle n’en peut rien, c’est arrivé comme ça. Elle s’est sentie horrible vis-à-vis de son amie mais en même temps, c’était merveilleux. Henry était son premier amant L’intéressé dit sensiblement la même chose. Il assistait à une soirée, il était sorti pour prendre l’air et, tout à coup, il a vu Betty. Elle a été sa première amante, parce que lui et sa fiancée se réservaient pour leur nuit de noces. Il a voulu le dire à Irene, rompre leurs fiançailles. Mais cela aurait déclenché un terrible scandale… et cela aurait mis fin à son amitié avec Irene, poursuit Betty. De toute façon, cela a été le cas. Elle est partie à l’autre bout du pays pour poursuivre ses études, regrette Henry, et lui, il a épousé Irene. Il l’a aimée, bien sûr, mais elle n’était pas Betty. Pendant qu’il parle, Cristina surprend le regard d’Owen qui fixe Teddy. Betty avoue à Callie et Lexie que son mari était un brave homme, gentil, amusant, intelligent, mais ce n’était pas Henry. Il n’y a jamais eu d’autre Henry, contrairement à ce qu’elle avait cru en partant. Richard entre dans la chambre. Il a eu une idée.

    Un peu plus tard, on retrouve Betty et Henry dans la même chambre. Richard avoue à Teddy et Owen qu’il a été ému par ces deux personnes qui, plus de 50 ans après, éprouvent encore tous ces sentiments l’un pour l’autre. Cristina surgit. Elle se demande si cette initiative est appropriée. Henry vient tout de même de subir une intervention cardiaque. Il devrait se reposer. Richard rétorque qu’un patient heureux est un patient en bonne santé. Owen, qui examine les résultats que Cristina lui a remis, annonce qu’Henry doit retourner en salle d’op’, pour réparer une déchirure du diaphragme consécutive à la chute. Richard pense que cela peut bien attendre une heure, afin que les deux anciens amants rattrapent un peu le temps perdu. Après qu’il soit parti, Cristina demande sèchement à Teddy si elle approuve cette décision. Teddy rétorque qu’elle travaille avec Richard, elle n’a donc rien à lui dire. De plus, elle trouve ça romantique. Owen sourit, ce qui déplait fortement à Cristina. 

    Pendant qu’Hayley subit des examens, Alex demande à ses collègues s’ils pensent qu’elle soit vraiment schizophrène. Arizona lui rappelle qu’elle a essayé de se poignarder avec une seringue, ce qui n’atteste pas d’une bonne santé mentale. Les résultats du scanner s’affichent. Aucune anomalie cérébrale. Alex est très déçu. Il avait espéré que quelque chose d’autre que la schizophrénie expliquerait les troubles de la jeune fille. Derek se lève, prêt à annoncer aux parents que leur fille va devoir être internée. Alex le retient. Il sait ce que c’est la folie. Il a grandi dedans. Il est sorti avec. Pour lui, Hayley n’est pas cinglée. Il veut juste un peu plus de temps pour prouver ses dires. Derek aimerait savoir s’i y a un diagnostic précis en tête. Alex reconnait que non. Arizona insiste que le fait qu’Hailey est suicidaire. Ses parents ont dû vivre un enfer. Alex l’interrompt. C’est elle qui lui a dit qu’ils devaient se faire les avocats des patients, pas des parents. Quelles que soient les épreuves que les parents d’Hayley aient traversé, celles de leur fille sont bien pires. Convaincue, Arizona se range de son côté. Derek accepte. Lorsqu’il sortira de sa réunion avec le Conseil d’administration, Alex devra lui donner son diagnostic. Cela lui laisse 4 heures. Alex regarde en direction d’Hayley qu’on vient de sortir du scanner. Elle est raide et des larmes coulent sur ses joues.

    Lexie demande à Alex s’ils forment un couple. Elle a besoin de savoir ce qu’ils sont vraiment parce que les gens lui posent des questions et qu’elle ne sait que répondre. Elle a tiré un trait sur Mark, vraiment, mais elle ne sait pas ce qu’il en est pour lui vis-à-vis d’Izzie. Elle sait qu’ils ont dit qu’ils n’avaient pas une vraie liaison mais elle l’aime bien. Donc elle veut savoir ce qu’ils sont vraiment l’un pour l’autre. Avec un petit sourire, il se penche vers elle et l’embrasse. Y a u truc entre eux, admet-il. Ils sont ensemble. Elle a un grand sourire satisfait.

    Au bloc, Cristina demande à Teddy si elle peut se charger de la réparation du diaphragme. Teddy refuse, elle préfère s’occuper elle-même de la suture. Owen l’approuve. A un moment, lui et Teddy parlent ensemble, avec les mêmes mots. Richard s’étonne quelque peu d’une telle communion de pensées. Owen justifie cela par le fait que lui et Teddy travaillent depuis longtemps ensemble. Richard sait de quoi il parle. Il a vécu ça, lui aussi, avec Ellis Grey, dès leur premier jour de travail. Ça lui manque. Voilà une comparaison qui ne fait pas plaisir à Cristina. 

    A la cafétéria, Alex tente de faire le point, avec Meredith, sur tous les symptômes d’Hayley : hyperacousie (hypersensibilité de l'ouïe), vertiges, acouphène (impression auditive correspondant à la perception d'une onde sonore qui en réalité, n'existe pas), nystagmus (mouvement d'oscillation involontaire et saccadé du globe oculaire). Mais Meredith n’en a que faire, elle préfère parler de lui et de Lexie. Donc, il ne s’agit plus uniquement de sexe entre eux. Alex avoue qu’il n’est pas tout à fait sincère. Quand on marche comme un canard, qu’on fait coin-coin comme lui, on finit par se prendre pour un canard. Lexie est une fille gentille, normale et en bonne santé. Il agit comme un garçon qui fréquente des filles comme elle. Il est en train de devenir un canard. Cristina arrive et passe à côté d’eux, comme si elle ne les voyait pas, pour s’installer à une table proche de la leur. Meredith n’en revient pas. Elle apprend à Alex que son amie est fâchée contre elle parce qu’elle lui a fait part de ses doutes au sujet de ses projets d’emménagement avec Owen. De sa table, Cristina lui crie de ne pas parler d’elle. Quant à elle, elle ne lui parlera plus tant qu’elle ne lui aura pas dit ce qu’elle savait. La conversation prend fin avec l’arrivée de Lexie. Alex lui demande d’utiliser sa mémoire encyclopédique pour l’aider à établir son diagnostic. Il lui récite tous les symptômes que présente Hayley. Lexie lui suggère de se référer à la page 162 d’un journal paru en juin 2004, dont la couverture était vert menthe. L’article parlait de vertiges induit par le stress. Cela s’appelait… Elle se rend compte qu’elle ne s’en souvient plus. Alex compare cela à une panne d’ordinateur. Il part directement à la bibliothèque. Lexie se tourne vers sa sœur et, avec une petite grimace de dégoût, évoque le fait que Mark ait couché avec Reed. C’est choquant. Meredith ne voit pas en quoi ça la concerne puisqu’elle sort avec Alex, maintenant. Bien sûr, riposte Lexie, elle disait seulement que c’était choquant. Elle est bipée et part sans demander son reste. Cristina en profite pour venir s’installer à la table. Est-ce que Meredith pense qu’elle est le Thatcher du couple Owen Teddy ? Est-ce que c’est ça qu’elle a essayé de lui dire, ce matin ? Meredith répond qu’elle n’en sait rien. Cristina préfère s’en aller.

    Alex place un appareil sur la tête d’Hayley, afin de tester la réaction de ses yeux sous certains stimuli. Les parents ne comprennent pas pourquoi il faut encore lui infliger ça puisque les résultats des autres examens n’ont rien révélé de particulier. La mère a l’impression qu’on torture sa fille pour rien. Alex ne l’écoute même pas. Il demande à l’adolescente de se tenir prête, ce qui signifie, se pincer le nez, retenir sa respiration et garder les yeux grand ouverts. Sur l’écran, on voit très vite ceux-ci osciller rapidement de droite à gauche. Les parents sont interloqués. Hayley, très nerveuse, arrache le casque de sa tête en criant non. Elle éclate en sanglots. Ses parents se précipitent. Alex est heureux. Il tient son diagnostic.

    En tournant le coin d’un couloir, Bailey aperçoit Ben en train de parler avec une infirmière. Au fur et à mesure qu’elle s’approche d’eux, elle réalise qu’en fait Ben semble bien en train de draguer. Après avoir gloussé un peu, l’infirmière s’éloigne. Ben réalise alors la présence de Bailey. Embêté, il veut lui dire que ce n’est pas ce qu’elle croit. Mais la façon dont elle le regarde le dissuade d’insister. Choquée, elle fait demi-tour.

    Elle se retrouve dans la chambre d’Amber, à qui Mark vient d’annoncer qu’il va devoir amputer trois de ses doigts, à cause de l’infection, et qu’en prime, l’intervention de chirurgie esthétique va devoir être reportée. A nouveau, Trish essaie de remonter le moral de son amie. Elle a survécu à un horrible accident de voiture. Elle surmontera cette épreuve également. Elles sont toutes les deux en vie, voilà ce qui est important. Tout le reste est secondaire. Bailey, qui comprend qu’Amber est touchée par ce nouvel obstacle, lui dit que, si elle a envie de pleurer, elle en a le droit. Trich s’y oppose. Il faut rester positive. Voilà comment elles ont réussi à s’en tirer, en restant positives. Bailey s’énerve un peu. Amber était excitée, pleine d’espoir, enthousiaste à l’idée d’être opérée, mais tout s’est effondré pour elle. Alors, elle a bien le droit d’éprouver des sentiments. Elle sera positive demain. Amber la remercie et se met aussitôt à pleurer.

    Derek apprend aux parents d’Hayley que leur fille souffre de ce que l’on appelle le syndrome de déhiscence du canal semi-circulaire supérieur, provoqué par un trou qui s’est développé dans son oreille interne. C’est très rare et difficile à diagnostiquer, ajoute Alex. Cette affection n’a été connue véritablement qu’en 1998. La sensibilité au bruit est due au fait qu’Hayley entend tout ce qui se passe dans son corps. Le moindre des sons est amplifié. Voilà pourquoi elle n’arrivait pas à manger ou à dormir. Elle n’est absolument pas schizophrène. Les parents se jettent dans les bras l’un de l’autre. Les médecins sont heureux de leur bonheur.  

    Mark entre dans la salle attenante à la salle d’opération pour se préparer. Bailey, qui est en train de se laver les mains, lui demande immédiatement si le sexe avec Teddy était moche. Est-ce qu’elle l’a déçu ? Mark, qui ne voit pas très bien où elle veut en venir, répond tout de même que non. Bailey insiste. Est-ce que certains hommes ne peuvent pas se contenter d’une seule femme ? Elle veut vraiment le savoir parce qu’elle estime être un bon juge en matière de caractère et elle pense que Teddy l’est aussi. C’est pourquoi elle lui a fait confiance mais, lui, il a été voir ailleurs. Alors elle veut savoir pourquoi. Il répond qu’il n’a jamais été question d’exclusivité entre lui et Teddy. Est-ce qu’elle et son mec avaient une relation exclusive ? Bailey proteste. Il n’est pas question d’elle. 

    Pendant qu’on les prépare pour leurs interventions respectives, Henry décrit à Betty un coin qu’il affectionne particulièrement, d’où on peut voir toute la baie. Il aimerait avoir quelqu’un à ses côtés pour partager cette beauté. Voilà pourquoi il demande à son amie de venir vivre avec lui. Ils se connaissent bien. Ils ont déjà laissé passer leur chance une fois. Il détesterait refaire la même erreur. Tout ce qu’il demande, c’est qu’elle y réfléchisse. Betty pose la main sur la sienne. Elle a tourné la page. Elle a épousé Mike, a eu quatre enfants. Maintenant, elle s’occupe de ses petits-enfants qui lui procurent beaucoup de bonheur. Elle est désolée, mais elle a tourné la page. Elle retire sa main. Callie l’emmène au bloc, laissant le vieil homme interloqué.   

    L’intervention d’Amber va commencer. Bailey propose à Mark de demander à Ben de commencer l’anesthésie. Ben réplique qu’elle pourrait s’adresser à lui directement mais rien n’y fait. Elle insiste auprès de Mark qui s’incline pour se reprendre directement après. Il a changé d’avis. Il veut d’abord procéder à la greffe de cheveux. Meredith lui demande s’il n’y a aucun risque d’infection. Jackson pense que non. L’infection des doigts est isolée. Comme Bailey lui demande avec insistance s’il pense qu’ils vont réussir, Mark répond qu’il semblerait bien qu’ils ont tous besoin d’un peu de magie, ce jour-là. Elle lui sourit. Ils commencent.

    Meredith se lave les mains après l’opération lorsque Cristina entre dans la salle. Elle semble dévastée. Elle lui demande si elle pense qu’Ellis a jamais tiré un trait sur Richard. Est-ce qu’elle l’a aimé pendant toutes ces années ? Meredith en est sûre. Sa mère a aimé Richard jusqu’à son dernier jour. Cristina veut savoir ce qu’elle a essayé de lui dire au matin, au sujet d’Owen et Teddy. Est-ce qu’il y a quelque chose qu’elle ne voit pas ? Meredith refuse de répondre. Il faut que Cristina comprenne. Pendant longtemps, ça s’est joué entre elles deux seulement. Maintenant, il y a toujours elles deux, mais il y aussi Derek. Ce matin, elle lui a parlé au nom de leur amitié, mais elle ne peut en dire plus parce que Derek est impliqué. Cristina le comprend tout à fait mais il faut que Meredith sache qu’elle a besoin qu’il y ait un Cristina et Owen. Comme Meredith ne dit rien, Cristina s’en va.

    Meredith rattrape Derek dans un couloir pour lui dire qu’elle déteste le poste qu’il occupe. Il répond en lui disant qu’il l’aime. Elle lui demande, avec un grand sourire, qu’il arrête d’essayer de l’amadouer. Pense-t-il vraiment qu’Owen aime Teddy ? Il l’interrompt, elle ne peut pas parler de ça à Cristina. Elle le sait. C’est pour ça qu’elle déteste tant son job. Attendri, il sourit. Veut-elle un câlin ? Elle accepte. Il l’embrasse et la serre contre lui. 

    Au bloc, Callie se montre très impressionnée par la façon qu’a Lexie de faire les sutures. Elle aimerait savoir où elle a appris ça. Lexie lui apprend que Mark a été son professeur en la matière. Mais maintenant, il apprend certainement ses techniques à Reed. Enfin, tout cela n’a aucune importance. Elle s’en moque. Elle est avec Alex maintenant. Elle se moque bien de Mark et des personnes avec qui il couche. Callie lui fait remarquer qu’elle se dit exactement la même chose à propos d’Arizona et la plupart du temps, ça marche. Mais après avoir entendu l’histoire d’Henry et de Betty, elle ne peut s’empêcher de penser qu’ils ont été bien bêtes de se quitter au début de leur histoire. Tout ce qu’elle désire, c’est qu’Arizona change d’avis et lui dise oui. Elle veut y croire.

    Derek et Mark opèrent Hayley. Derek explique à son assistant comment il procède. Arizona se montre impressionnée. Il suffit d’une greffe d’os pour colmater le trou et cette jeune fille va enfin vivre normalement. Est-ce que ce ne serait pas bien si tout était aussi simple dans la vie ?

    Amber se regarde dans le miroir tenu par Trish. Elle ne pensait pas qu’elle conserverait une aussi grande cicatrice. Meredith la rassure. Il y a de grandes chances pour que la cicatrice ait disparu dans quelques semaines. A nouveau, Trish se montre optimiste. Dans un rien de temps, Amber pourra utiliser du shampoing. Quant à sa main, ce n’est qu’un détail. Agacée, Amber la regarde froidement. Elle a perdu trois doigts aujourd’hui. Ce n’est pas un détail. Trish en est consciente. Mais elles sont en vie. C’est la meilleure des alternatives. Amber réplique que, parfois, elle appelle le bureau pour dire qu’elle est malade, parce qu’elle ne supporte plus de rouler en voiture. Elle est assise au volant, dans son garage, pendant des heures, et elle est tellement énervée de ce qui lui est arrivé qu’elle n’arrive pas à conduire. Est-ce que Trish sait seulement ce que s’est d’être tellement en colère qu’on n’en arrive plus à respirer ? Jusqu’à présent, elle n’avait jamais osé lui dire ça, parce qu’elle avait tellement peur de paraître faible ou ingrate. Des choses horribles leur sont arrivées à toutes les deux. Elles sont amies. Est-ce qu’elles ne pourraient pas être honnêtes l’une envers l’autre pour une fois ? Au bord des larmes, Trish lui avoue alors qu’elle n’arrive plus à regarder une comédie romantique, parce qu’elle a seulement envie de hurler à l’héroïne "Tu n’arrives pas à trouver le gars parfait que tu désires ? Est-ce que c’est ton seul problème ? Essaie d’imaginer ce que ce serait avec la moitié de ton visage brûlé." Moitié riant, moitié pleurant, les deux jeunes femmes se serrent l’une contre l’autre.

    Meredith a été interpellée par cette scène. C’est pour cela qu’elle va dire à Owen que Cristina l’aime. Elle aimerait en dire autant mais elle ne peut pas, parce qu’elle a seulement envie de lui envoyer son poing en pleine figure. Elle sait qu’il a essayé de faire virer Teddy, et elle pense que s’il a fait ça, c’est parce qu’il est amoureux d’elle. Elle estime que, s’il tient à Cristina, il devrait être honnête avec elle. S’il est vraiment le brave gars que Cristina croit qu’il est, il lui dira la vérité. S’il ne le fait pas, elle saura, et il saura aussi, qu’il n’est pas ce brave gars.  

    Mark veut s’expliquer avec Teddy. Elle l’en empêche. Elle aurait dû frapper à la porte, c’est aussi simple que ça. Maintenant, c’est fini. Elle sort de la pièce. Callie la remplace aussitôt. Il faut que Mark aille lui parler. C’est ce qu’il vient d’essayer de faire, déclare-t-il, mais elle ne veut rien entendre. Callie ne veut pas parler de Teddy, mais de Lexie. Elle sait qu’il est toujours amoureux d’elle et coucher à droite et à gauche n’y changera rien. Et les raisons pour laquelle ils ont rompu – Sloan et son bébé – n’existent plus. Lexie est avec Karev maintenant, lui fait-il remarquer. Ouais, Betty a épouse Mike, réplique-t-elle, mais elle n’a jamais tiré un trait sur Henry. Qui ? demande-t-il, perplexe. Elle est certaine qu’il ne veut pas réaliser, dans 50 ans, qu’il a laissé partir l’amour de sa vie. Il doit au moins essayer. Il lui demande si elle va en faire de même avec Arizona. Comme elle ne répond pas, il insiste. Pourquoi pas ? Tout simplement parce que ses motivations sont toujours d’actualité. Il la prend dans ses bras.

    Owen a emmené Cristina dans la cage d’escalier pour lui avouer qu’il avait demandé à Derek de virer Teddy au profit de Tom Evans. Elle ne comprend pas pourquoi. Elle lui a demandé de plaider en la faveur de la jeune femme et il a dit qu’il l’avait fait. Que s’est-il passé ? Il souffle sans la regarder. Elle continue. Meredith lui a dit… Le regard qu’Owen pose sur elle lui fait comprendre que Meredith est vraiment au courant de quelque chose. Elle demande franchement à Owen ce qu’il y a entre lui et Teddy. Rien du tout, assure-t-il. Il a essayé d’aller mieux, comme elle le lui avait demandé. Avec le Dr Wyatt, il a fait en sorte d’éliminer ses problèmes. Comme elle lui demande si Teddy en est un, il répond qu’il ne sait pas ce qu’elle est. Cristina ne peut pas se contenter de ça. Pourtant, c’est tout ce qu’il peut lui dire. Il ne sait pas. Il n’arrive même pas à s’expliquer à lui-même ce qu’il ressent pour Teddy, parce qu’elle est liée à tout ce qu’il a vécu avant, les hommes qui sont morts devant lui au front, Beth aussi. C’est très compliqué et tout s’emmêle dans sa tête. Voilà la vérité. Il ne sait pas du tout ce qu’il ressent pour Teddy. Par contre, ce qu’il sait très bien, c’est ce qu’il ressent pour Cristina. Alors, oui, il a dit à Derek d’engager l’autre gars à la place de Teddy. Il ne sait pas pourquoi il a fait ça. Il essaie juste d’aller mieux. Il estime cependant qu’il ne devrait pas avoir à s’expliquer avec elle, pas plus qu’à Meredith Grey. En rage, Cristina va lui répondre quand un bip sonne. Ils se penchent tous les deux et découvrent, en contrebas, Teddy qui n’a rien perdu de leur conversation. Elle est très embêtée. Elle est venue leur dire qu’Henry a des problèmes.

    Ils arrivent tous les trois dans la chambre où Betty leur explique qu’ils étaient en train de discuter lorsqu’Henry a eu des difficultés respiratoires. Owen demande à Cristina de déménager Betty. Celle-ci, qui est en larmes, refuse catégoriquement de laisser son ami. Les médecins placent les électrochocs. Lorsque, quelque temps plus tard, Henry ouvre les yeux, c’est Richard qui lui apprend ce qui s’est passé. Il devient nécessaire de lui placer un pacemaker. Teddy ajoute qu’elle a prévenu un médecin qui travaille dans l’hôpital de sa ville. Il s’occupera d’Henry une fois qu’il sera rentré chez lui. En larmes, Betty vient s’asseoir sur le lit de son ancien amoureux. Si elle se décide à traverser le pays pour s’installer avec lui, il ne devra plus jamais lui refaire un coup pareil. Henry n’en revient pas. Elle ajoute qu’avec lui, elle a l’impression d’être la plus jolie fille de la soirée. Quand il la regarde, elle retrouve sa jeunesse. Il lui a toujours manqué et elle n’a jamais cessé de se demander ce qu’il était devenu. Il y a des années, elle a fait ce qui était correct. Maintenant, elle veut faire ce qui ne l’est pas et voir ce que ça donne. Il lui demande dans combien de temps elle l’autorisera à lui faire sa demande en mariage. Pour toute réponse, elle se penche vers lui et l’embrasse à pleine bouche. C’est plus que ne peut en supporter Cristina qui préfère sortir. Owen veut la suivre. Elle lui ordonne de rester là.  

    Hayley commence à se réveiller. Arizona demande à ses parents d’y aller doucement au début. Il n’y a aucune garantie que l’intervention soit réussie. Alex demande à l’adolescente comment elle se sent. Elle répond qu’elle va bien. Elle semble prendre conscience petit à petit de ce que ça signifie. Elle regarde ses poignets libres de toute entrave. Elle réalise également qu’elle n’entend plus aucun bruit bizarre. Oui, elle va tout à fait bien. Elle se met à rire avant d’embrasser ses parents.

    Bailey appelle l’ascenseur. Ben la rejoint. Il doit lui parler. Elle refuse. Elle a déjà tout compris. Il veut voir d’autres personnes. Très bien. Il est libre ! Il va pouvoir s’amuser avec Liz, l’infirmière. Il répond que Liz est la plus méchante des infirmières de son étage. Elle mène la vie dure à tout le monde. Par contre, lui, elle l’a à la bonne. Elle s’arrange pour que son planning soit libre le mardi matin parce que, à ce moment-là, il joue au golf. De même, elle ne le fait jamais travailler avec Hendricks parce qu’elle sait qu’il ne supporte pas que ce médecin se parle à lui-même durant ses interventions. Si elle lui fait toutes ses faveurs, c’est effectivement parce qu’il flirte avec elle. Flirter lui rend les choses plus faciles. Ce que Bailey a vu, ce matin, ce n’était que ça, un mauvais flirt. Par contre, avec Bailey, qu’il apprécie vraiment, il s’agit d’un flirt de qualité, parce qu’il pense vraiment tout ce qu’il lui dit. Est-ce qu’elle a entendu ce qu’il vient de lui dire ? Elle répond qu’elle a un enfant et un travail à plein temps. Elle vient de traverser un divorce triste et éreintant, qui lui a procuré beaucoup de stress et pris beaucoup de son temps. Elle n’a pas le temps de jouer. Il comprend ce quelle veut dire. D’ailleurs, il ne joue pas. Il est à fond dans leur histoire. Elle se laisse convaincre. Ils entrent tous deux dans l’ascenseur. Elle est au bord des larmes. Il se met à côté d’elle et, lorsqu’il effleure sa main avec la sienne, elle la lui prend. Il a un petit sourire satisfait.   

    Alex annonce à Lexie qu’elle avait vu juste pour Hayley. Elle est la meilleure. Il a encore quelques trucs à ranger mais après, ils iront se détendre chez Joe. Mark surgit derrière Lexie. Il l’appelle par son diminutif, Lex. Troublée, elle se retourne. Il lui avoue directement qu’il est toujours amoureux d’elle. Il a essayé de ne plus l’être mais ça n’a pas marché. Maintenant sa fille est partie. Il n’y a pas de bébé et il en a marre de coucher avec n’importe qui. Il veut qu’elle lui accorde une autre chance. Il l’aime encore. Elle répond qu’elle a un petit ami. Il est au courant. Tout ce qu’il est en train de lui dire, c’est qu’elle pourrait avoir un mari. Il lui sourit, avant de s’en aller, la laissant totalement désemparée. Elle sursaute lorsqu’Alex la prend par les épaules pour s’en aller. Elle le suit, avec un sourire forcé.

    Arizona entre dans l’ascenseur où se trouve déjà Callie. Après l’avoir saluée, elle lui tourne le dos. Mais il suffit que Callie prononce son prénom pour qu’elle se jette sur elle pour un baiser passionné. Les portes de l’ascenseur se rouvrent et Arizona s’en va.

    Derek et Meredith sont dans leur lit, en train d’examiner les plans de leur future maison. Il aimerait savoir ce qu’elle pense d’une cheminée dans leur chambre. La porte s’ouvre à la volée. C’est Cristina. Meredith regarde Derek avec un petit sourire. Il se lève en annonçant qu’il va se préparer quelque chose à manger. Il n’est pas encore à la porte que Cristina a déjà pris sa place. Elle annonce directement à son amie, avec beaucoup d’aplomb, qu’elle n’emménagera pas avec Owen. Mais aussitôt après, elle se décompose. Pour la consoler, Meredith lui montre les plans. Ça, ce sera sa chambre, parce qu’elle aura une chambre dans leur maison dans les bois. Ma propre chambre, demande Cristina, souriant à travers ses larmes. Bien sûr, répond Meredith. Cristina la remercie avant de se serrer contre elle.

     

    Voix off : Demandez à la plupart des gens ce qu'ils attendent de la vie et la réponse est simple. Être heureux. Peut-être que c’est cette attente, cependant, cette envie d’être heureux qui nous empêche d’y arriver. Peut-être que plus on essaie, plus on veut accéder à la félicité, plus on est confus, au point de ne plus nous reconnaître. Au lieu de cela, on continue simplement à sourire, en essayant de toutes nos forces d’être les personnes heureuses que nous souhaitons être. Jusqu'à ce que finalement, on comprenne que cela a toujours été le cas. Pas dans nos rêves ou nos espoirs, mais dans ce qu’on connait, le confortable, le familier.


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