• Episode 7.01 : With You I’m Born Again

    Titre français : Renaissances

    Scénariste : Krista Vernoff

    Réalisateur : Rob Corn

    Diffusion États-Unis : 23 septembre 2010 sur ABC

    Diffusion France : 4 janvier 2012 sur TF1

     

    Voix off : Chaque cellule du corps humain se régénère en moyenne tous les sept ans. Comme les serpents. A notre façon, on mue. Biologiquement, on est tout neuf. On peut sembler être les mêmes. C’est probablement le cas. Le changement n’est pas visible. Du moins pas pour la plupart d’entre nous. Mais nous avons tous changé. Totalement. Pour toujours.

     

    Bailey et son fils se trouvent dans un avion. Leur voisine demande à Bailey si c’est la première fois qu’elle va visiter Seattle. Bailey lui répond qu’elle y habite. Elle rentre chez elle, après avoir passé un mois chez ses parents, afin qu’ils voient leur petit-fils. Interrogée par la dame, elle précise avec un peu d’hésitation qu’elle est chirurgienne. La voyageuse fait immédiatement le lien avec le drame qui a eu lieu au Seattle Grace et, en prenant garde de ne pas parler trop fort, pour que Tuck ne l’entende pas, lui demande si elle connaissait les victimes. Bailey détourne la tête et ne répond pas.

    Au Seattle Grace, Richard est sur la passerelle. Il regarde son hôpital.

    Meredith est chez le thérapeute, Andrew Perkins. Elle lui explique qu’il est normal qu’elle ait changé. Le changement est un impératif biologique. Elle a changé à cause de la fusillade. Cela ne veut pas dire qu’elle n’est pas prête à reprendre le travail. En tout cas aussi prête que ne le sont ceux qui ont vécu la même expérience qu’elle. Elle n’en peut plus de rester chez elle, à attendre et à s’inquiéter. Il lui rappelle que son mari s’est fait tirer dessus, c’était donc normal qu’elle se soit inquiétée. Elle tente de changer de sujet. Ce qui l’inquiète vraiment, c’est que Cristina va se marier. Elle a dû l’aider à sortir de sa dernière robe de mariée avec des ciseaux. Perkins l’interrompt. Elle a vu son mari se faire tirer dessus. Elle ne le laisse pas aller plus loin. Derek va bien. D’ailleurs il reprend le travail aujourd’hui même. Elle revoit la scène de la fusillade et le moment où elle a cru que Derek était mort sur la table d’opération. Elle tente de cacher son trouble et réaffirme qu’ils vont tous bien. Son bipeur sonne. Elle lit le message et grimace en poussant un soupir de dépit. Perkins lui demande ce qui se passe. Elle le rassure. Tout va bien.

    Derek est en cellule. Il examine le tatouage d’un de ses compagnons d’infortune et le rassure. Ce n’est pas si mauvais. Il faut juste tenir ça à l’œil pour s’assurer que l’infection ne gagne pas du terrain. Si la couleur change, il faudra consulter un médecin. Le gardien crie son nom. Derek se retourne et voit Meredith qui le regarde avec amertume. D’ailleurs le motard le lui fait remarquer. Sa femme a l’air énervée. Encore une fois, Derek ? s’exclame-t-elle. Il se contente de sourire.

    Les médecins se rassemblent peu à peu dans le grand hall. Callie couve d’un œil amoureux Arizona qui semble mal à l’aise. D’ailleurs elle lui demande ce qu’il y a. Callie répond qu’il n’y a rien, elle la trouve seulement superbe. Bailey vient saluer Richard. Il lui souhaite la bienvenue. Elle leur a manqué à tous. Sans elle, l’hôpital n’était plus le même. Elle ne répond pas. Il lui demande si elle a déjà obtenu l’autorisation de revenir en chirurgie. Elle ne comprend pas ce dont il veut parler. Qui doit lui donner cette autorisation ?

    Meredith et Derek sortent de l’ascenseur en se chamaillant. Elle le menace de le laisser en prison la prochaine fois où il y sera. Il lui fait remarquer qu’elle a déjà dit ça la dernière fois. Ils croisent Cristina qui consulte un magazine de mariage. Meredith lui annonce que Derek s’est encore fait arrêter, pour mise en danger par imprudence. S’il n’a pas perdu son permis, c’est parce qu’ils ne l’ont pas inculpé. Les flics l’idolâtrent. Oui, confirme Derek, parce qu’il a sauvé la vie de certains d’entre eux. Il est un peu excédé par cette leçon de morale. Meredith demande à son amie ce qu’elle est en train de faire. Cristina choisit la couleur de sa robe. Elle sait qu’elle ne portera pas de blanc. Elle trouve ça sexiste et vaguement raciste. Derek soupire. Pas de blanc pas de voile, pas de riz, martèle Cristina. Meredith aimerait savoir ce que sa mère en pensera. Il n’y aura pas de mère non plus. Meredith s’en prend de nouveau à son mari. Elle est certaine que c’est de sa faute si Perkins ne l’a pas autorisée à reprendre le travail. Il lui rappelle qu’il est le chef et qu’à ce titre il peut se passer de l’avis du thérapeute. Voilà qui intéresse sa femme qui, en même temps, montre à Cristina une robe bleue qui lui plait. April les rejoint et souhaite la bienvenue à Derek. Pour fêter son retour, elle lui a trouvé un patient qui a un énorme chordome (tumeur cancéreuse) à la base du crâne. Elle n’en a jamais vu de pareille. Quand Meredith réalise qu’April a été déclarée apte à reprendre du service, elle la traite de salope. Pendant que Cristina continue à faire son choix – la robe brune lui plait aussi – April montre les clichés du scanner à Derek. Elle sait que la tumeur parait inopérable mais il est de retour et il est lui ! Ils arrivent dans le grand hall et tout le monde salue le retour de Derek par des applaudissements. Il les remercie. Il tient aussi à remercier Richard qui l’a remplacé durant son absence. A nouveau, salve d’applaudissements. Derek tient à dire à quel point il a apprécié le soutien que les gens lui ont manifesté pendant sa convalescence. Tout en regardant les clichés du patient, il affirme qu’il est très content de retrouver son poste de chef. Il s’arrête en plein milieu d’une phrase et avoue qu’il est en train de mentir. Il déteste ce job. Richard est leur chef à tous. Il s’excuse mais il veut aller examiner cette tumeur géante. Il annonce sa démission. Mark et Meredith ouvrent de grands yeux tandis qu’il quitte la salle à grandes enjambées, April sur ses talons. Bailey est hilare. Elle tape sur l’épaule de Richard qui sourit. Par contre, Meredith est amère. Derek était supposé l’autoriser à reprendre le travail.  

    Teddy examine Alex. La balle qui a été tirée par Gary Clark est toujours logée dans sa poitrine. Elle est même en surface, créant une sorte de petite bosse sous la peau. Lorsque Teddy annonce qu’elle va l’enlever immédiatement, Alex refuse. Vu qu’il n’y a pas d’infection, il veut la conserver en guise de blessure de guerre. De plus, ça plait aux filles.

    Derek, Meredith et April examinent le chordome sur écran lorsque Mark et Callie entrent dans la salle. Ils sont impressionnés par la taille de la tumeur. April leur explique que lors de la dernière intervention, le chirurgien a endommagé la dure-mère, ce qui a permis à la tumeur de se développer dans tout le cerveau et de descendre dans la colonne vertébrale. Derek en conclut que peu importe ce qu’ils décideront de faire, ils vont devoir le faire vite. Il estime que la taille de la tumeur va les obliger à ouvrir à la fois les sinus et le palais. Mark est réticent : cela signifie couper en deux toute la tête du patient : le sinus, le palais mais aussi la langue et la mâchoire. Callie fait remarquer que la douleur va être atroce pour le patient. Meredith intervient. Est-ce que l’intéressé, un jeune garçon, sait ce qui l’attend ? Derek réplique que garçon a surtout envie de vivre. Il ne pense pas qu’il se soucie beaucoup de la douleur. Elle insiste. Il veut risquer la vie de ce gamin alors qu’il ne sait même pas à quel dont la tumeur est enchevêtrée, ni s’il pourra la retirer tout à fait. Il l’interrompt d’un sec "Merci Dr Grey". Mark fait remarquer à son ami que s’il veut tenter l’aventure, il va falloir que Callie et lui travaillent en coordination. Il demande à Callie le temps qu’elle estime nécessaire à la préparation. Une semaine ? Derek lui dit que de toute façon, ils n’auront pas plus de temps. Callie est partante. Elle sort de la pièce avec Mark. Meredith fait de nouveau la leçon à son mari. Il entreprend cette opération en n’ayant même pas encore reçu l’autorisation de retourner au bloc. Derek balaie l’argument d’un revers de la main. Il obtiendra l’autorisation.

    Tout à son bonheur d’avoir retrouvé son cher bureau, Richard exécute une petite danse tout en remettant les choses à leur place. Il se déhanche toujours lorsque Meredith entre sans crier gare. Un peu gêné, il lui dit qu’il était en train de faire de l’exercice. Elle feint de le croire. Elle est venue le voir parce que ce stupide thérapeute ne veut pas l’autoriser à revenir en chirurgie. Donc elle se demandait si Richard… Celui-ci ne la laisse pas terminer sa phrase. Hors de question. Ils ont pris le meilleur et si Perkins juge qu’elle n’est pas prête, c’est avec lui qu’elle doit parler. Elle sort en soupirant, laissant Richard reprendre sa danse de la victoire. 

    Lexie est chez Perkins. A-t-il entendu parler du mariage de Cristina et Owen ? Elle trouve ça génial. C’est le bon côté des choses. Elle a lu beaucoup d’ouvrages sur les traumatismes et la façon dont parfois les survivants bouleversent subitement leurs vies. Ces personnes pensent alors que le traumatisme est la meilleure chose qui pouvait leur arriver. Comme par exemple, Derek, le matin même. Il n’est plus chef. Perkins ramène la conversation sur la jeune femme. Comment va-t-elle ? Elle a traversé beaucoup de moments difficiles depuis la dernière fois qu’ils se sont vus. Lexie a un sourire énigmatique.

    Flashback : Gary Clark pointe son revolver sur Lexie. La seconde d’après, on se retrouve dans une salle où Perkins a réuni la plupart des victimes du tireur : Meredith, Cristina, Alex, Jackson, April et bien entendu Lexie. Il est conscient que la plupart d’entre eux sont là parce qu’ils y ont été obligés. Mais puisqu’ils sont présents, qu’ils s’expriment. Seul le silence lui répond. Finalement, Cristina lâche qu’elle a mangé un délicieux taco. Elle l’a acheté dans un de ces camions qui sont au bord de la route. Meredith lui demande quand elle a fait ça. Cristina répond que c’était la nuit dernière, quand son amie dormait. Jackson aimerait savoir de quel camion il s’agit. Celui qui est situé sur la 7e ? Alex veut s’en aller. Cette conversation lui a donné l’envie de manger des tacos. April aussi. Tout à coup, Lexie intervient. Elle a lu un livre qui traitait de l’histoire des massacres aux Etats-Unis. C’est ainsi que l’on nomme ce qui leur est arrivé. Les autres n’apprécient pas tellement qu’elle évoque le sujet qu’ils voulaient tous éviter. Ça ne l’empêche pas de poursuivre. On ne peut pas parler de terrorisme parce que le meurtrier n’avait pas de revendication politique. Ils n’ont pas été non plus les victimes d’un tueur en série parce qu’il aurait fallu que Gary Clark tue plusieurs personnes sur une période de plus de 30 jours. Jackson remarque que la jambe droite de Lexie s’agite nerveusement. Pendant qu’elle parle, sans même reprendre son souffle, on revoit les meurtres de l’infirmière et de Reed, et aussi le moment où Gary a tiré sur Alex. Lexie pense qu’on pourrait appeler ça une folie meurtrière, parce que les victimes ont été tuées dans plus de deux endroits différents, sans interruption entre les meurtres, puisque Gary Clark a tué un homme dans sa voiture avant d’arriver au Seattle Grace. Mais elle n’est pas sûre que cette mort compte, parce que l’endroit où cela s’est passé était tellement proche de l’hôpital qu’on ne peut pas vraiment dire que c’était un endroit différent. C’est pour cela qu’elle opte pour le massacre, parce que cela s’est passé dans un seul endroit, que cela a été commis par une seule personne et qu’il y a eu plus de quatre morts. Son exposé a jeté un froid dans l’assistance.

    Retour dans le bureau de Perkins où Lexie sourit toujours de façon presque inquiétante. Ses doigts tapotent lentement sur la table.

    Derek marche dans le service. Owen l’intercepte pour lui dire que sa façon de donner sa démission ressemblait un peu à un show. Derek objecte qu’il n’avait rien planifié. Owen lui demande s’il n’a aucun regret. Derek assure que non et lui retourne la question : regrette-t-il d’avoir demandé à Cristina de l’épouser. Comme Owen lui répond que non, Derek estime qu’après tout, s’être fait tirer dessus n’a pas été une si mauvaise chose. Owen lui propose d’être son témoin. Il sait qu’ils ne sont pas si proches que ça mais le fait que Derek ait épousé l’autre sœur tordue fait un peu d’eux des frères. Derek accepte avec plaisir. Ce sera même un honneur. Il est vraiment soulagé quand Owen lui dit qu’il ne veut pas d’enterrement de vie de garçon.

    C’est au tour de Bailey de rencontrer Perkins. Il sait que le jour du massacre a été pour elle un jour particulièrement difficile. Elle le regarde avec un sourire ironique. Le jour où elle a donné naissance à son fils, son mari a eu un grave accident de voiture qui a nécessité que Derek lui fasse une craniotomie. Il a failli en mourir. Ça, c’était un jour particulièrement difficile. A la fin de cette journée là, son fils était né et son mari était vivant. Mais le jour de la fusillade… Emue, elle ne peut plus parler. Elle revoit Charles qui tombe par terre, après avoir été touché, et elle qui le regardait, sans pouvoir rien faire, parce qu’elle était cachée sous le lit, et le tueur qui la tirait par les pieds pour l’en faire sortir. Elle se reprend enfin. Ce jour-là a été le pire jour de toute sa vie.

    Flashback : son garçon dans les bras, elle est en train de mettre ses bagages dans le coffre d’un taxi, quand un homme l’accoste. Elle sursaute avant de reconnaitre Ben. Il s’excuse de lui avoir fait peur. Elle lui reproche de s’être approché sans faire de bruit. Il l’aide à mettre sa valise dans le coffre en lui expliquant qu’il jouait au golf lorsque la fusillade a eu lieu. Son téléphone était à plat et… Elle lui coupe la parole. Dix-huit personnes se sont fait tirer dessus. Onze en sont mortes, dont une dans ses bras. Un jeune homme est mort dans ses bras pendant qu’il jouait au golf. Elle semble très désorientée. Il veut parler mais elle ne l’écoute pas. Elle doit s’en aller. Elle va retourner à la maison, chez sa mère. Pendant qu’elle installe son fils à l’arrière du taxi, Ben lui demande quand elle compte revenir. Elle ne répond pas. Le taxi démarre.

    Derek vient d’expliquer à Donna ce qu’il comptait entreprendre comme intervention pour retirer le chordome dont souffre son fils, Greg. Elle est plus que réticente. Il s’agit de couper le visage de son fils en deux, briser sa mâchoire, couper sa langue. Ça semble fou. Derek en est conscient. Il aurait aimé avoir une autre solution, plus confortable, mais honnêtement, il n’y en a pas, vu la situation. Ce qu’il veut qu’elle comprenne, c’est que chaque avancée médicale a commencé sur cette remarque "ça semble dingue !". Il aimerait qu’elle le laisse tenter sa chance. Il veut les aider. Mère et fils échangent un regard. Greg hoche doucement la tête en guise d’assentiment. Donna accepte. C’est alors que Meredith prend la parole. Greg pourrait ne pas se réveiller. S’il se réveille, il pourrait se retrouver incapable de tout mouvement. Ou bien il pourrait être aveugle, perdre sa capacité de parler ou de manger. Il pourrait avoir besoin de soins à domicile jour et nuit, pour le reste de sa vie. Il y a aussi le risque de souffrir jusqu’à son dernier jour. Enfin, il pourrait mourir sur la table d’opération. Si rien de tout cela ne devait arriver, il devra endurer des mois et des mois de convalescence avec d’atroces douleurs. Si elle leur dit tout cela, c’est parce qu’elle estime qu’ils doivent connaître les risques avant de prendre leur décision. Durant tout son discours, Derek n’a pas caché qu’il n’appréciait pas son intervention. D’ailleurs, il lui jette un regard éloquent. Elle ne se laisse pas impressionner et en profite pour faire allusion à leur vie personnelle. Il peut rouler extrêmement vite mais le moins qu’il pourrait faire, ce serait de porter une ceinture de sécurité.

    Interrogé par Perkins, Alex déclare qu’il travaille au dispensaire ou aux urgences, tant qu’il n’est pas déclarer apte à opérer, ce qui, si on lui demande son avis, n’a aucun sens. Perkins aimerait qu’ils évoquent l’incident qui a eu lieu une semaine plus tôt. Alex se raidit légèrement. Il n’est pas responsable de cette fille. Elle était sa petite amie, lui fait remarquer le thérapeute. Eh bien, mais elle ne l’est plus, réplique Alex.

    Flashback : Alex assiste Mark qui est en train de suturer un patient aux urgences. Lexie surgit, très agitée, pour dire à Alex que sa patiente n’a pas amené ses médicaments. Elle ignore même leurs noms. Si Lexie lui en donne un alors qu’elle en prend un autre, elle va cesser de respirer, ou faire une hémorragie. Elle pourrait mourir. Est-ce que c’est ce qu’elle veut ? Son discours est très décousu et incohérent. Le patient de Mark demande si elle plaisante. Le chirurgien ne comprend pas vraiment ce qui se passe. Lexie se retourne sur sa patiente et lui demande en criant si elle veut qu’elle la tue. Parce que si c’est le cas, ce serait plus facile et plus rapide de prendre une arme. La patiente prend peur. Comprenant enfin que Lexie est en train de craquer, Mark ordonne à Alex de la faire sortir. Alex reste immobile tandis que Lexie crie de plus en plus fort, interrogeant les gens autour d’elle pour savoir s’ils n’auraient pas un revolver. Elle heurte une table et fait tomber des ustensiles. Elle commence à ouvrir tous les tiroirs et à les vider, toujours pour trouver une arme. Elle hurle. Mark crie à Alex de l’aider, puisque lui ne peut pas abandonner son patient, mais le jeune homme préfère prendre la fuite en disant qu’il a des trucs à faire.

    Perkins lui demande pourquoi il est parti. Alex répond que la vie est trop courte. Il a failli mourir en voulant arrêter Gary Clark. Et puis est-ce que le thérapeute se rend compte du nombre de coups qu’on peut tirer lorsqu’on a une balle dans la poitrine. Maintenant tout le monde le considère comme une légende. Perkins lui demande s’il est toujours aussi grossier ou s’agit-il d’un mécanisme de défense ? Un éclair de seconde et Alex se revoit, allongé dans l’ascenseur, perdant tout son sang. Il rétorque qu’il a connu assez de cinglées pour toute une vie. Mark fait irruption dans la pièce et s’en prend à Perkins. Est-il vrai qu’il a autorisé Lexie à retourner en chirurgie ? Alors que le thérapeute lui fait remarquer qu’il est en séance, il se met à hurler. Il a dû faire admettre Lexie en psychiatrie la semaine dernière. Il a dû l’interner contre son gré. Et maintenant, elle peut reprendre le travail ? Quel genre de docteur Perkins est-il donc ? Lexie arrive derrière Mark, sans faire de bruit. Il s’en aperçoit toutefois, grâce au regard embarrassé du thérapeute. La jeune femme le rassure. Tout va bien. Elle demande à Perkins de parler à Mark. Alex se lève en annonçant qu’il reviendra. Mark l’apostrophe. Oui, qu’il parte donc ! C’est tout ce qu’il sait faire ! Il se retourne ensuite vers Perkins. Celui-ci lui rappelle que Lexie a été traitée en psychiatrie. Elle a reçu des doses massives d’antipsychotiques. Elle a dormi 50 heures d’affilée. Quand elle s’est réveillée, elle n’était plus un risque ni pour elle, ni pour les autres. Elle a souffert de troubles de stress post-traumatiques, comme la plupart de ceux qui ont vécu le drame. Chez elle, ça a causé un manque important de sommeil, avec pour conséquence une profonde dépression. Tout ce dont elle avait besoin, c’était de sommeil. Le protocole recommande qu’elle reprenne le travail. Lexie prend le relais. Elle va bien, vraiment. Elle sort de la pièce.

    Teddy et Owen s’occupent d’un patient. Owen demande à son amie comment elle va. Il a entendu parler d’un homme. Elle le reconnait avec un grand sourire mais ne veut pas en dire plus. Elle, elle a entendu dire qu’il allait se marier. Elle en est vraiment très heureuse pour lui.

    Les chirurgiens se sont réunis dans les sous-sols pour déjeuner. Cristina continue d’organiser son mariage. Jackson adore les mariages, à cause de la danse des canards. Cristina ne veut pas en entendre parler. Et si jamais il s’avise de vouloir faire la chenille, elle le fera expulser de la noce. April les rejoint. Elle est allée à la cafétéria mais une infirmière l’a appelée Reed en lui disant qu’elle pensait qu’elle était morte. Lexie lui conseille de ne plus aller à la cafétéria pour déjeuner, parce qu’ils y sont le point de mire. Jackson lui demande si c’est pour cette raison qu’elle a teint ses cheveux. Elle ne répond pas. Cristina pense que si les gens les regardent, c’est parce qu’ils ont failli mourir. Alex arrive à son tour et, triomphant, exhibe sous leurs nez l’autorisation qu’il a obtenue de Perkins. Meredith est scandalisée. Cristina estime que Perkins n’est pas un imbécile. Il a su la voir la dingue qui se cachait en Meredith Grey. Celle-ci ne trouve pas ça amusant et rappelle à son amie qu’elle non plus n’a pas été autorisée à retourner au bloc. Si ça continue, elles vont se retrouver à servir des boissons dans les salles de cinéma. Cristina préférerait se reconvertir dans la dermatologie. Jackson lui opterait pour la gynécologie. Cristina le traite de pervers. Lexie lâche qu’elle choisirait la psychiatrie. Devant la mine inquiète de ses camarades, elle précise qu’il ne s’agit que d’une plaisanterie. Ils se forcent tous à rire. Très vite, Meredith en revient au sujet qui la préoccupe. Pourquoi Perkins a-t-il un problème avec elle ? Cristina pense que peut-être il a consulté son dossier. Peut-être connaissait-il sa mère, renchérit Alex. Ou alors il a entendu dire qu’elle avait incité Clark à tirer sur elle, ajoute Jackson. Meredith ne trouve pas ça amusant. Mais ce n’était pas une blague non plus, réplique calmement le jeune homme. Bailey arrive. Meredith lui souhaite la bienvenue. Bailey les regarde avec tellement d’insistance qu’Alex lui demande si elle va bien. Elle respire un grand coup avant de leur dire qu’elle est heureuse de tous les revoir. Ensuite, elle redevient celle qu’elle était et distribue le travail. Alex doit s’occuper d’une endoscopie. Meredith et Cristina ont sûrement mieux à faire qu’à rester assises, elles n’ont qu’à aller au dispensaire. Quant à Jackson et April… Elle s’arrête un instant. Elle compatit pour la perte qu’ils ont subie avec la mort de leurs amis. Ils la remercient. Elle reprend le dessus et leur donne également du travail.

    Derek est chez Perkins. Celui-ci veut parler de ce qui s’est passé le matin même. Derek a quitté son travail. Faut-il s’inquiéter de cette décision impulsive ? Derek a un grand sourire puis il se met à rire. Il n’a rien quitté du tout. Son travail n’était pas d’être chef. Il est chirurgien. Voila ce qu’il est. Avant de se faire tirer dessus, il voulait déjà renoncer au poste de chef. Il n’avait simplement pas le cran de le faire. Mais après la fusillade… - il se revoit sur la passerelle, ses doigts pleins de son propre sang - il a réalisé que la vie était courte. Maintenant il réfléchit moins et il agit plus. Donc pour lui, la fusillade a clarifié es choses ? Cette question du thérapeute trouble Derek. Il revoit April, ensanglantée, dans son bureau. Il répond que beaucoup de gens sont morts dans cette fusillade.

    Flashback : April est au chevet de Derek lorsqu’il ouvre les yeux, après son intervention. Elle lui apprend que Meredith est allée chercher à manger. Elle va revenir bientôt. Elle tient à s’excuser. C’est à cause d’elle que Gary Clark lui a tiré dessus. Derek lui avait ordonné de rester dans son bureau mais elle ne l’a pas écouté et il s’est fait tirer dessus. Elle s’en veut tellement. Derek parvient à articuler que Gary était là pour le tuer, parce qu’il avait donné l’ordre de débrancher sa femme. C’est à cause de lui que les gens se sont fait tirer dessus. 

    On retrouve Derek dans sa voiture, roulant à toute allure sur l’autoroute. Il surveille son compteur et sourit en voyant la vitesse augmenter rapidement. Il appuie encore plus sur l’accélérateur. On aperçoit sur le siège du passager l’autorisation que Perkins lui a délivrée.

    Meredith entre dans le bureau de Perkins. Elle surprend le thérapeute en train d’embrasser Teddy. Elle s’emporte. Est-ce que c’est ce qu’elle doit faire pour obtenir l’autorisation de reprendre le travail ? Perkins toussote et lui fait remarquer qu’elle est en avance. Il promet à Teddy de la rappeler plus tard. Celle-ci sort sans demander son reste. Meredith estime que Perkins a un comportement inadéquat. Elle veut changer de thérapeute. Perkins ressent le besoin de se justifier. Teddy n’a jamais été sa patiente. Elle a reçu l’autorisation de reprendre le travail avant qu’il n’arrive. Ils se sont rencontrés à la cafétéria. Meredith n’est pas intéressée par le récit de sa vie amoureuse. Elle se moque bien de la façon dont un amour peut naître au dessus de vieux hot-dogs. Tout ce qu’elle sait, c’est que son mari s’apprête à retirer le plus grand chordome que l’on ait jamais vu, que Lexie Grey a été déclarée apte la semaine dernière. Idem pour Alex qui, pourtant, s’évertue à courir dans tout l’hôpital avec une balle dans la poitrine. Alors pourquoi pas elle ? Il pense qu’elle n’est pas honnête ni avec lui, ni avec elle-même, ce qui crée une situation potentiellement dangereuse. Il sait qu’elle lui cache des choses.   

    Flashback : Meredith est dans une salle, les pieds dans l’étrier. Elle s’apprête à subir un curetage. Cristina est à ses côtés. Meredith veut savoir qui est avec Derek. Quand Cristina l’a laissé, il était avec Mark. Quant à Owen, il doit être encore en train de faire sa déposition à la police. Meredith ne veut pas que Derek soit mis au courant de la fausse-couche. Elle compte sur son amie pour le faire savoir à Owen et April, les deux seules personnes qui sont au courant. Elle insiste pour que son amie aille les prévenir immédiatement. Cristina préférerait rester avec elle, pendant le curetage, mais Meredith insiste. Derek ne doit rien savoir pour le moment. Cristina part, la mort dans l’âme. Le médecin entre et demande à Meredith si elle préfère attendre le retour de son amie. Meredith refuse. Qu’on en finisse ! La gynécologue la rassure. Le curetage sera simple. Le fœtus n’avait environ que cinq semaines. Il est possible qu’elle ressente quelques crampes après, mais rien de bien grave.

    Meredith préfère quitter le bureau de Perkins plutôt que d’évoquer avec lui ce moment douloureux.

    Teddy apprend à Arizona que Meredith l’a surprise dans les bras de Perkins. Cela ne tracasse pas Arizona qui s’inquiète plutôt parce que Calle la regarde dormir. Et comme elle ne fait ça que lorsqu’elle manigance quelque chose, Arizona craint le pire : une demande en mariage ou une nouvelle conversation au sujet du bébé. Oh elle est pour, vraiment, mais pas tout de suite. Elle sent que Callie la regarde dormir et elle se concentre pour garder les yeux fermés, parce qu’elle sait que si elle les ouvre, quelque chose va sortir de la bouche de son amie et faire éclater la jolie bulle dans laquelle elles sont pour le moment. Teddy estime que ce serait la meilleure solution. Elle-même a vécu dans une bulle pendant des années. Elle s’est voilée la face en se répétant qu’Owen et elle n’étaient que des amis. Finalement elle est contente d’avoir dû faire face à la réalité. Arizona n’est pas encore prête pour ça. Sa bulle est si rose et si jolie. 

    Derek rejoint Richard qui lui annonce que le Conseil d’administration l’a officiellement réintégré dans ses fonctions. Derek en est heureux pour lui. Lorsque Richard lui demande s’il est sûr de ne pas le regretter, il lui parle de cette immense tumeur qu’il a hâte d’opérer. Richard lui demande s’il se sent prêt. Derek trouve la question tendancieuse. Richard sait que Perkins l’a déclaré apte et il ne veut pas remettre le jugement de son chirurgien en question mais… lui-même fait toujours des cauchemars et il se rend deux fois par jour aux réunions des AA. Il sait qu’il n’est pas tout à fait rétabli et encore, lui ne s’est pas fait tirer dessus. Donc ce qu’il veut savoir, c’est comment Derek se sent. Celui-ci répond qu’il ressent de l’adrénaline et que c’est bon. Richard ne semble pas rassuré pour autant

    Au bloc, Greg est anesthésié. Derek et Mark entament l’intervention sous les yeux de Richard et d’Owen, qui se trouvent dans depuis la galerie. Mark commence à couper le visage en deux. Meredith, qui est aussi dans la galerie, ne peut croire qu’elle ne fait pas partie de cette aventure. Cristina, par contre, n’en a rien à faire. Elle reste absorbée par son magazine. Mark annonce que le palais a été coupé. Au tour de Callie d’entrer en piste. Ils commencent à retirer la mâchoire. Richard demande à Owen s’il a jamais vu rien de tel. Owen reconnait que non. Il a vu des tirs de mortier qui ne faisaient pas autant de dégâts. Derek peut maintenant agir. Il atteint la tumeur et April, qui l’assiste, est impressionnée par ce qu’elle voit. Ils entament la dissection. Dans la galerie, Meredith s’énerve de voir Cristina, le nez collé dans son livre. Elle l’oblige à la suivre en dehors de la galerie. Cristina lui demande ce qui ne va pas. Tout ! Derek est en train de décapiter un adolescent, avec April comme assistante. Et elle, Cristina, reste assise à choisir ses putains de muguet. Cristina ne voit pas où est le problème. Meredith préfère-t-elle les pivoines ? Son amie la ramène à la réalité. Un psychiatre l’a déclarée inapte à reprendre le travail. Cristina pense que ça s’arrangera dans quelques jours. Meredith n’est pas d’accord. Elles ne vont pas mieux ! Cristina réplique qu’elle ira mieux dans quelques jours. A cause du mariage ? demande Meredith, qui veut être sûre que c’est vraiment ce qu’elle veut. Cristina ne veut pas en parler. Tout ce qu’elle désire, c’est que Meredith l’aide à faire un choix entre les muguets et les pivoines. Meredith insiste. Derek est certes l’amour de sa vie, mais Cristina est son alter ego. Elle veut savoir pourquoi son amie est tellement pressée de se marier. Pourquoi ne pas attendre six mois ? Après tout, Cristina a rompu avec Owen parce qu’il n’arrivait pas à choisir entre elle et Teddy. Alors pourquoi tant de précipitation ? Cristina riposte aussitôt. Et elle, pourquoi n’a-t-elle pas encore parlé de sa fausse-couche à Derek ? Meredith estime qu’il n’est pas prêt à l’entendre. Il ne va pas bien. Cristina met fin à la conversation en faisant remarquer que Meredith non plus ne va pas bien et qu’elle devrait parler à son mari.

    Cristina est chez Perkins. Elle joue avec les pages de son magazine. Il devine qu’elle n’est pas prête à lui parler. Mais ce n’est pas un problème, rien ne presse. L’hôpital est disposé à lui donner un autre travail en attendant. Cristina est étonnée d’apprendre qu’elle fait l’objet d’un traitement particulier. Pourquoi ? Parce qu’elle a mené une intervention, avec un pistolet sur la tempe ? Si Perkins ne veut pas lui donner son autorisation, pas de problèmes ! Il lui rappelle qu’elle n’est pas venue au rendez-vous qu’ils avaient la semaine précédente. Aujourd’hui, elle est arrivée très en retard. Elle objecte qu’elle va se marier. Il le sait, d’ailleurs il la félicite. Lorsqu’elle lui demande si elle peut s’en aller, il répond par une autre question. Quand elle pense au fait de retourner au bloc, comment se sent-elle ? Elle élude. Ces femmes dans ce magazine… Elle regarde les illustrations avec un air extasié. Quelques-unes d’entre elles sont de vraies mariées. Il n’y a pas que des mannequins. Elles sont si souriantes, comme si la seule chose qui comptait dans le monde était de trouver la chaussure parfaite qui irait avec la robe. Elle a bien connu ce genre de filles. Elle a été à l’école avec elles. Ce qui est amusant, c’est qu’à l’époque elle éprouvait de la peine pour elles qui n’avaient d’autre ambition que de trouver le garçon qui les épouserait. Elle pense que l’on nait soit en étant simple, soit… comme elle. Elle veut être le genre de personne qui est heureuse parce qu’elle a trouvé la robe parfaite. Elle veut être simple. Parce que personne ne pointe une arme sur la tempe d’une fille simple.

    Flashback : Cristina est au bloc et Gary la menace de son arme, lui ordonnant d’arrêter d’opérer Derek. Elle supplie Owen de l’aider. On la retrouve dans son appartement, après la fusillade. Elle sursaute lorsque la porte s’ouvre à moitié, car elle a mis une chaine de sécurité. C’est Owen. Elle lui ouvre en lui reprochant d’être en retard. Il s’en excuse. Il la regarde se réfugier dans le canapé, une couverture sur elle. Elle lui avoue qu’elle ne va pas bien. La voix tremblante, elle dit qu’elle ne veut pas rester seule. Il lui répond que si elle le veut, elle ne sera plus jamais seule. Il ne la quittera jamais. Il brandit une bague de fiançailles. Il n’ira nulle part si elle le laisse reste auprès d’elle. Elle le regarde, interdite. Elle prend la bague et l’enfile à son doigt, en balbutiant un remerciement. Ils se jettent dans les bras l’un de l’autre.

    Perkins est touché par le discours de Cristina. Elle recommence à consulter son magazine.

    C’est la fin de la journée. Bailey sort de l’hôpital. Elle aperçoit Ben qui l’attend sur un banc. Il lui sourit. Elle reste plus sur la défensive. Il prend la parole. Il jouait au golf, c’est vrai, mais il n’a pas à s’excuser pour ça, parce qu’il ne l’a pas fait exprès. Elle lui a manqué et… Il veut la prendre dans ses bras mais elle l’arrête. Il est un brave homme. Il est beau, gentil et intelligent, et bon. En un mot, il est parfait. Mais elle, elle est trop occupée à essayer de se réparer avec de la colle et du papier collant. Une partie d’elle aurait aimé qu’il ne joue pas au golf ce jour-là parce qu’alors, il serait peut-être dans le même état qu’elle. Elle éclate en sanglots. Il lui prend les mains et ils nouent leurs doigts. Pour le moment, elle n’est pas prête à reprendre leur relation. Ce serait trop pour elle. Il le comprend. Emu, il lui demande de faire attention à elle. Elle fait de même. Il dépose un baiser à l’intérieur de son poignet avant de s’en aller.

    Derek et Meredith sont dans une salle de repos. Ils s’embrassent avec passion. Elle le trouve génial dans ce domaine. Il lui sourit avant de lui proposer de faire un bébé. Il retire sa blouse. Il veut essayer dès maintenant. Elle rit. Ils recommencent à s’embrasser lorsque le bipeur de Derek sonne. On l’appelle pour Greg. Il part en courant.

    Lorsqu’il arrive dans la chambre du jeune homme, April tente tant bien que mal de maitriser ce dernier qui se secoue violemment, sans doute sous l’effet de la douleur. Donna, sa mère, pleure. Elle n’a jamais vu son fils dans un tel état et regrette d’avoir autorisé le chirurgien à faire l’intervention. Derek ne l’écoute pas. Il s’adresse à son patient. Il a un combat à mener. La douleur va s’arrêter. Ils vont l’aider pour cela. Mais en attendant, il va devoir se battre. La tumeur a été retirée. Ce n’est plus elle qui commande. C’est Greg. C’est lui qui est assis à la pace du conducteur. C’est lui qui va devoir se battre pour mener la vie dont il rêve. Est-ce qu’il comprend ça ? Greg saisit le bras du chirurgien et hoche doucement la tête, pour lui indiquer que oui, il comprend. Il se calme, laissant April lui administrer les antidouleurs. Derek s’adresse à Donna. La douleur que ressent son fils n’est pas liée à la mort mais à la guérison, à la victoire. Elle a gagné. Ils ont gagné.

    Quelques jours plus tard, sans doute. Une fois encore, Derek défie les lois en roulant trop vite. Il souffle en entendant les sirènes de la voiture de police qui le pourchasse. Il ralentit.

    Meredith pénètre dans la cellule du commissariat, vêtue d’une robe de soirée, qui suscite quelques sifflets admirateurs de la part des prisonniers. Derek se précipite jusqu’à la grille. Il voit bien qu’elle est mécontente. Il tente de se justifier. Il était sorti pour aller acheter de la glace. Elle ne doit pas se fâcher. Ils seront de la noce. Ils s’embrassent à travers les barreaux. Elle s’empare de l’écrin qu’il a mis dans la poche de sa veste. Elle assistera au mariage. Lui pas. Elle n’est venue que pour s’assurer par elle-même qu’il était bien vivant. Elle lui lance un regard assassin avant de partir. Il croit d’abord à une blague mais il a beau l’appeler, elle ne revient pas.

    Le mariage de Cristina et Owen aura lieu dans la maison de Meredith. Lexie est en train de jouer de la musique en tapant avec une cuillère sur des verres en cristal. Alex entre dans la pièce. Il est un peu embarrassé d’y voir son ancienne petite amie. Il va prendre une bouteille de bière dans le frigo. Lexie boit une gorgée de vin. Il la regarde et lui dit, avec un petit sourire plein d’assurance, qu’elle est sexy, le regard qui en dit long, la robe cintrée. Pour ce que ça vaut, il trouve que ça lui va bien. Elle sourit en hochant la tête. Elle sait qu’il pense être un vrai dur à cuire parce qu’il a survécu à sa blessure. Mais s’il vit, c’est grâce à elle. Pendant qu’il était en train d’agoniser, il pleurait après la femme qui l’a plaqué, ce qui n’est pas vraiment représentatif d’un dur à cuire, pour ce que ça vaut. Elle quitte la cuisine.

    Dans le salon, Mark se confie à Callie. Il pense être jaloux d’Owen et de Cristina. De plus, Derek va être le témoin d’Owen. Ils connaissent à peine ce gars ! Callie, qui l’écoute à peine, parce qu’elle ne quitte pas Arizona des yeux, déclare tout de go qu’elle va le faire. Mark objecte qu’elle est ivre. Elle le sait. C’est pour ça qu’elle va le faire. Arizona les rejoint et demande ce qu’elle a manqué. La langue pâteuse, Callie lui annonce qu’elle a quelque chose à lui demander. Arizona est catastrophée. Mais rien ne peut empêcher Callie de lui proposer d’emménager avec elle. Elle l’aime et elle veut lui donner, en plus d’un tiroir et d’une brosse à dents, toute une commode, et un sèche-cheveux aussi, ou toute autre chose plus romantique Elle commence à bafouiller. Mark l’encourage. Elle fait ça très bien. Il s’éloigne pour laisser les deux femmes en tête à tête. Arizona est interloquée. Elle s’attendait à une autre demande. Il s’agit juste de venir habiter dans un endroit où en fait elle vit déjà pratiquement ? Callie confirme. C’est avec enthousiasme qu’Arizona accepte la proposition. Elle sera enchantée de pouvoir disposer de toute une commode, du sèche-cheveux et de tout autre chose plus romantique. Elles s’embrassent.

    Meredith arrive enfin chez elle. Elle croise Owen dans l’entrée et lui apprend que Derek ne pourra pas participer à la cérémonie. Elle lui suggère de choisir un autre témoin. Mark ferait sûrement très bien l’affaire. Owen lu objecte que c’est Derek qui a la bague. Elle lui tend l’écrin. Il est soulagé. Il regarde vers l’étage et lui demande si elle croit que Cristina va descendre. Elle sourit mais ne répond pas.

    Elle trouve Cristina dans sa chambre, debout sur son lit, en train de contempler le post-it, qui est encadré au mur. Cristina lui rappelle qu’elle ne lui a jamais pris la tête avec ça. Meredith la rejoint sur le lit et lui dit qu’elle est belle. Cristina veut savoir si Owen est là et s’il est bien. Meredith la rassure, Owen est parfait. Cristina comprend qu’elle ne parle pas uniquement de son apparence. Touchée, elle remercie son amie.

    Owen est au pied de l’escalier, regardant les alliances, lorsque les deux femmes arrivent. Il regarde sa fiancée en souriant. Après les avoir embrassés tous les deux, Meredith s’éloigne, pour les laisser seuls. Les fiancés arrivent enfin dans le salon où leurs invités ont formé une sorte de haie d’honneur. Tout le monde est là, sauf Derek bien entendu. Owen et Cristina arrivent devant le pasteur.

    Emu, Mark se tourne vers Lexie qui lui sourit. Arizona et Callie échangent un regard. April fond en larmes. Teddy est pensive. Lorsque le pasteur a fini son discours, Cristina se tourne face à Owen et tend son bouquet à Meredith. C’est l’échange des alliances. Cristina prononce le oui rituel. Owen est comblé. Les mariés s’embrassent sous les applaudissements de leurs invités.

     

    Voix off : Quand on dit des choses comme "Les gens ne changent pas", ça rend fou les scientifiques, parce que le changement est littéralement la seule constante en science. L’énergie, la matière, tout est toujours en train de changer. La morphose, le fusionnement, la croissance, la disparition.  C’est le fait que les gens essaient de ne pas changer qui n’est pas naturelle. La façon dont on se cramponne à ce que les choses étaient plutôt que de les laisser être ce qu’elles sont. La façon dont on s’accroche aux vieux souvenirs au lieu d’en créer des nouveaux. La façon dont on persiste à croire, en dépit de toutes les indications scientifiques, que tout dans la vie est permanent. Le changement est constant. La façon dont on le vit, ça, ça ne dépend que de nous. On peut le ressentir comme la mort ou comme une seconde chance. Si on ouvre les mains et qu’on lâche prise, il faut l’accepter. On peut le ressentir comme une montée d’adrénaline. Comme si à tout instant, on pouvait avoir une autre chance de vivre. Comme si à tout instant, on pouvait renaitre.


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