• Episode 7.04 : Can't Fight Biology

    Titre français : En milieu hostile

    Scénariste : Peter Nowalk

    Réalisateur : Ed Ornelas

    Diffusion États-Unis : 14 octobre 2010 sur ABC

    Diffusion France : 11 janvier 2012 sur TF1

     

    Voix off : La biologie détermine en grande partie notre façon de vivre. Dès le moment de notre naissance, on sait respirer et manger. En vieillissant, de nouveaux instincts s'installent. On marque notre territoire. On apprend à être en compétition. On cherche une protection. Le plus important ? On se reproduit. Cependant, parfois, la biologie s’en prend à nous. Oui, parfois, la biologie, ça craint !

     

    Il y a foule dans la salle de bains de Meredith. Pendant que Jackson prend une douche, Lexie se rase les jambes, Alex se lave les dents et April se coiffe devant le miroir. Jackson ouvre la porte de la douche et demande qu’on lui passe une serviette de bain. April réprime un frisson de dégoût et ferme les yeux en lui donnant ce qu’il veut. Sans le faire exprès, elle bouscule Lexie qui s’entaille la jambe. Meredith et Derek sortent de leur chambre, prêts à partir. Comme la porte de la salle de bains est grande ouverte, ils voient leurs colocataires en train de se préparer. Meredith affiche un grand sourire. Derek lui fait remarquer que cette situation n’est pas normale. Mais son sourire prouve qu’il ne s’en offusque pas plus que ça.

    Callie et Arizona sont dans leur lit, en train de s’embrasser fougueusement, lorsque Mark vient frapper à la porte de leur chambre. Callie peste contre elle-même. Elle lui a dit qu’elle allait faire du sport ce matin. Arizona lui fait remarque que ce qu’elles sont en train de faire est une sorte de sport, mais en bien plus amusant. Elles recommencent à s’embrasser. Mark se fait insistant. Il faut y aller. Il n’y a pas de profit sans peine. Arizona crie à Mark de s’en aller. Callie lui demande d’être gentille avec lui. Il est seul dans la vie. Le chirurgien croit qu’on l’a appelé et entre dans la pièce. Il comprend qu’il a interrompu un câlin. Il échange un regard égrillard avec Callie. Elle peut terminer ce qu’elle a commencé, il attendra. Comme il sort de la pièce, Callie lui jette un oreiller qui atterrit sur la porte.

    Cristina et Owen sont devant un immeuble. La représentante de l’agence immobilière leur fait remarquer que cette ancienne caserne de pompiers, date du début du siècle dernier. Owen aimerait savoir si la porte est d’origine. La dame présume que oui. Cristina ne semble vraiment pas enthousiaste. Cependant elle suit son compagnon. La vétusté de l’appartement semble séduire Owen. De la quincaillerie d’époque aux fenêtres, une cheminée très sympa, beaucoup d’espace. Il imagine déjà les aménagements qu’ils vont pouvoir faire pour le rendre plus lumineux. Cristina regarde le tout d’un œil morne, même l’ancien mât sur lequel les pompiers se laissaient glisser, et qui se trouve dans un coin de ce qui doit être un living. Owen comprend qu’elle n’est pas conquise par le décor. Il s’approche d’elle pour lui dire que cet appartement pourrait être le leur et qu’il aimerait qu’elle montre un peu d’intérêt. Elle regarde une dernière fois autour d’elle et pousse un gros soupir. Il comprend que c’est peine perdue et dit à la dame de l’agence qu’ils vont réfléchir. Il suit sa femme qui est déjà sortie de l’appartement.

    Meredith et Derek sont dans le cabinet d’une gynécologue. Pendant qu’ils attendent la spécialiste, Meredith feuillette un magazine tandis que Derek consulte son portable. Meredith souffle. Elle a bu beaucoup de tequila à l’université, et après aussi. Derek réplique que cela fait un moment qu’il n’a plus fait de gynécologie mais il ne se souvient pas d’avoir appris que la tequila empêchait de concevoir un enfant. Ce serait même plutôt le contraire. Meredith suggère qu’elle pourrait avoir une endométriose ou des adhérences dans les trompes. Derek est persuadé au contraire que lorsque la gynécologue sera de retour, elle va leur dire que tout va bien. Il pose la main sur le bras de sa femme en guise de réconfort. Elle lui sourit. La gynécologue arrive enfin. Elle leur annonce qu’ils doivent discuter de certaines choses. Derek comprend que son optimisme n’était pas de mise. Il regarde Meredith qui ne cille pas. 

    Un peu plus tard, ils sont dans la rue. Meredith est en rage. Est-ce que cette gynéco leur a vraiment dit qu’elle avait un utérus hostile ? Il lui demande si elle a oublié ce qu’elle leur a dit après ça. Quoi donc ? s’énerve Meredith. Que son utérus hostile a provoqué sa fausse-couche ou bien que cela pourrait très bien se reproduire ? Derek lui rappelle que la spécialiste leur a indiqué qu’il y avait un traitement possible. Il ne faut donc pas se focaliser sur le nom du problème. Elle lui demande comment il se sentirait si on devait lui annoncer que son pénis est en colère ou sournois. Il reconnait qu’elle n’a pas tort mais le principal, c’est qu’elle est en bonne santé. Il lui suggère de penser plutôt au plaisir qu’ils vont avoir maintenant à essayer de faire un enfant. Il lui sourit et l’embrasse sur la joue. Elle le regarde, un peu interloquée avant d’annoncer qu’elle est en retard pour sa tournée. Elle s’en va, le laissant un peu découragé.

    Bailey entre chez Richard qui l’a bipée. Il aimerait savoir si elle sait que les centres bariatriques (traitement de l’obésité) font réaliser de très grands bénéfices aux hôpitaux dont ils dépendent. Le sujet intéresse peu la jeune femme qui objecte qu’elle a des patients à voir. Il ne l’écoute pas et continue à développer son idée. Pour quelle raison le Seattle Grace n’a-t-il pas un tel centre ? Par manque d’espace ! Il lui jette un regard entendu. Elle comprend où il veut en venir et rétorque que s’il a l’intention d’empiéter sur le territoire du dispensaire, il la trouvera dès le lendemain, enchainée à la porte avec toutes les infirmières qui l’apprécient. Il tente de lui faire entendre raison. Ils ont besoin d’argent. Depuis la fusillade, ils sont en mode de survie, alors qu’ils devraient être en mode combat, en mode interventions révolutionnaires, en mode retour à la première place. Elle lui répond que c’est à son tour d’avoir Cristina Yang dans son service. C’est le seul combat qu’elle va mener aujourd’hui. 

    Cristina arrive, un café à la main. Meredith, déjà en tenue, la rejoint. Utérus hostile, dit-elle simplement à son amie. Chasse à l’appartement avec mon mari, répond celle-ci avant de lui dire qu’au moins elle n’a pas le cancer. Meredith riposte aussitôt. Au moins elle s’est décidée à appeler Owen son mari. Ce ne sont que des pas de bébé, selon Cristina. Lexie vient demander à sa sœur pour combien de temps il est prévu qu’April et Jackson restent à la maison. Pour Meredith, cela sera aussi longtemps qu’ils le désireront. Lexie objecte qu’April a pris la chambre d’Izzie, ce qui ne poserait pas de problèmes di c’était temporaire. Mais elle, elle vit dans le grenier, à côté des décorations de Noël. Meredith est embêtée. April vient juste de perdre sa meilleure amie, elle est toute seule. Lexie est dépitée. Elle ne veut pas paraître méchante mais April est agaçante. Cristina prend la défense d’April, affirmant qu’elle trouve Lexie bien plus agaçante qu’elle. April arrive en courant pour annoncer qu’une voiture est entrée dans une laverie automatique, provoquant de nombreux blessés. Lexie regarde sa sœur. Elle sait qu’elle a raison. Elle suit April qui est déjà loin. Meredith demande à Cristina si elle va l’accompagner. Cristina hésite un instant avant de répondre que faire des pas de bébé n’implique pas de s’occuper de multiples traumatismes. Meredith saura très bien s’en occuper. Elle souffle longuement après le départ de son amie.

    Arizona dit à Teddy qu’elle doit coucher à nouveau avec Marc. Elle se plaint qu’il ne la laisse pas tranquille, avec Callie. Il est partout, dans l’appartement, au travail, même dans sa chambre. Elle a l’impression de sortir avec lui contre son gré. Teddy n’aurait qu’à s’occuper de lui deux fois par semaine. L’intéressée refuse. Elle ne va pas baby-sitter Mark ! De toute façon, pour le moment, elle est bien trop fatiguée pour coucher avec qui que ce soit. Elle a passé la nuit à compléter les dossiers des patients. Arizona lui rappelle que pour cela, il y a ce qu’on appelle des résidents. Ils sont là pour faire ce genre de travail à sa place. Teddy le sait mais son résident est Jackson. Arizona demande s’il a encore renversé des plateaux au bloc. Teddy confirme, tout comme il griffonne des prescriptions avec une écriture de petit garçon ou qu’il la bipe en pleine nuit pour des patients qui sont loin de mourir. Mais au moins il est agréable à regarder, lui rappelle son amie. C’est vrai, concède Teddy. Elles s’en vont sans avoir remarquer que l’intéressé était à un mètre d’elles, en compagnie d’Alex. Celui-ci part après s’être moqué de son camarade. On le considère comme une stupide blonde.

    April et Lexie s’occupent d’une patiente, Eleanor, qui aimerait qu’on lui donne des nouvelles de son mari, Larry. Il était dans la laverie au moment de l’accident. Elle l’a heurté. Elle ne se souvient plus de rien. Tout ce qu’elle sait, c’était qu’elle attendait dans la voiture, devant la laverie, et qu’après, la voiture était à l’intérieur. Il y avait tellement de cris. Elle commence à pleurer. April demande à Lexie si elle veut se charger des analyses ou amener la patiente au scanner. Amère, Lexie lui dit qu’elle peut tout avoir, puisqu’elle prend tout de toute façon. April ne comprend pas sa réaction. A ce moment, passe une civière sur laquelle se trouve un patient qu’Owen tente de réanimer. Eleanor reconnait son mari. 

    De l’autre côté de la pièce, Meredith examine une autre victime de l’accident, Lila. Celle-ci refuse de mourir d’un aussi stupide accident. Sans le faire exprès, Meredith lui fait mal. Lila pousse un cri et lui interdit de trouver quelque chose d’anormal, parce qu’elle est censée aller au Brésil la semaine prochaine. Ah Rio ! Elle s’est entrainée pour perfectionner son accent. Pour le prouver, elle dit une phrase en portugais à Meredith qui, après avoir froncé les sourcils, lui répond qu’elle va bien. Lila la corrige. Elle ne lui a pas demandé de ses nouvelles mais si elle avait un préservatif. C’est la première phrase qu’elle apprend avant de partir en voyage. Après avoir dit cela, elle suppose que Meredith va la prendre pour une trainée. Meredith la rassure avant de lui demander de respirer profondément, pendant qu’elle l’ausculte. Lila insiste. Meredith pensera qu’elle est une trainée du moins, jusqu’à ce qu’elle sache qu’elle a la maladie de Huntington (maladie héréditaire incurable qui se traduit par une dégénérescence neuronale affectant les fonctions motrices et cognitives aboutissant à une démence). Le sourire de Meredith s’efface aussitôt. Elle prend le dossier de Lila. Celle-ci lui dit qu’elle n’y trouvera rien. Elle n’a rien dit à l’ambulancier parce qu’il était très mignon et que sa maladie n’évoque rien de sexy. Compréhensive, Meredith lui demande si elle en présente déjà les symptômes. Lila dit que non. Sa mère en est morte. Elle a donc fait les tests et a appris qu’elle en était atteinte aussi. Comme sa mère est morte à l’âge de 45 ans, elle suppose qu’il lui reste dix ans devant elle. Ou cinq, si elle doit considérer les années dont elle pourra profiter. Meredith la rassure. L’accident n’aura pas d’incidence sur la maladie. Lila le sait. Ce qu’elle veut, c’est que Meredith se démène pour la soigner, parce que si elle s’est faite à l’idée qu’elle allait mourir, elle ne veut pas mourir parce qu’elle lavait son linge dans une laverie automatique. Ce dont elle rêve, c’est de tomber accidentellement de la Tour Eiffel, parce que les trois hommes et les orgasmes multiples, c’était trop. Meredith ne peut s’empêcher de sourire.

    Arizona, Callie et Alex sont dans la chambre d’un jeune garçon de 15 ans, Jake, qui est accompagné de ses parents, Fred et Vickie. Fred vante les mérites de son fils qui est danseur. Son "pot de ballet" époustoufle tout le monde. Jake le reprend. On dit "pas de bourrée". C’est ce que Fred pensait avoir dit. Vickie le tranquillise. Il a prononcé cette expression française à la façon américaine. Jake les interrompt pour évoquer le sujet qui le préoccupe : son cancer. Alex résume son cas. Il souffre d’un ostéosarcome du tibia droit. Il va subir aujourd’hui une dissection mineure des os. Jake veut savoir combien de temps il devra attendre pour recommencer à danser après l’intervention. Vicky explique aux médecins qu’il est anxieux parce que sa compagnie va jouer "Le Lac des Cygnes" au printemps. Fred précise que, pour fils, cela équivaut au Superbowl. Callie prend la parole. La convalescence dépendra de ce que les résultats du scanner leur révéleront. Ils verront si la chimiothérapie a réussi à faire diminuer la tumeur. Elle lui demande de lui faire confiance. Ils feront tout pour le remettre sur pied dès que possible.

    Bailey et Cristina escortent une civière sur laquelle se tort un patient, Ivan Fink. Bailey lui demande quand il a commencé à avoir mal. Quelques jours plus tôt. Ivan précise qu’il est un biologiste qui travaille dans le domaine de l’expérimentation. Cristina n’a que le temps de lui tendre un récipient dans lequel il vomit. Il la prie ensuite de ne pas s’éloigner avec le récipient. Son contenu pourrait être perdu pour la recherche. Bailey lui demande d’oublier un peu son métier. Il est manifestement très malade. Il proteste. Il n’est pas question seulement de son travail mais d’un remède contre l’asthme. Bailey ne comprend pas. Elle remarque que Cristina reste devant le récipient dans lequel le patient a vomi. Elle lui demande de s’en débarrasser. Cristina pense que ce n’est pas ce qu’elle voudrait. Elle sort du récipient une sorte de long vers qui s’agit dans tous les sens. Voila le remède dont Ivan parlait. N’est-il pas beau ? Les deux femmes échangent un regard interloqué. Ivan leur explique que ses recherches l’ont mené à découvrir que cette sorte de vers produisait un enzyme utile dans le traitement des allergies. Il a appliqué le principe à l’asthme. C’est donc pour cela qu’il mange des vers ? ironise Cristina. Bailey la rappelle à l’ordre avant de demander au patient depuis combien de temps dure cette expérience. Normalement, il garde les vers dans son estomac pendant deux ou trois mois avant de prendre un antiparasite pour les évacuer. Mais il a remarqué que plus longtemps il laissait les vers grandir, plus il pouvait extraire d’enzymes. Cela fait donc un an que ces vers sont dans son corps, 343 jours plus exactement. Il n’a plus eu de crise d’asthme depuis 6 mois. Pendant qu’il parle, Cristina installe les radios de son thorax sur un écran lumineux. Elle appelle Bailey. Celle-ci annonce à Ivan qu’il a une vilaine obstruction intestinale qui va nécessiter une intervention chirurgicale. Ivan refuse. Cela va anéantir son expérience. Il préférerait que les médecins envisagent une autre option. Il a consacré trois années de sa vie à cette recherche. Celle-ci pourrait être contaminée durant l’intervention. Bailey se laisse fléchir. Elle demande à Cristina de donner beaucoup de fluide au patient et de lui faire passer un tube par le nez pour ouvrir l’obstruction. Cela va le faire souffrir et, en plus, si cela ne fonctionne pas après quelques heures, il n’y aura plus d’autre solution que l’opération. Les deux médecins sont à peine hors de la chambre qu’Ivan saute sur son bloc-notes pour y écrire ce qu’il observe sur l’écran. Dans le couloir, Cristina demande à sa supérieure si elle a bien conscience que ce type est cinglé. Tout est relatif, selon Bailey. Certaines personnes diraient que manquer la tournée des patients le matin quand elle est la responsable, est un comportement de fou. Et pourtant, elle lui fait confiance pour s’occuper de son patient. Au fond, c’est peut-être elle qui est cinglée. Elle demande l’avis de Cristina. Est-elle folle de lui faire confiance ? Non, répond Cristina, mais elle, elle n’a pas de vers qui s’agitent. 

    Jake est dans le scanner. Selon Alex, si ses douleurs ne sont pas très fortes, cela veut probablement dire que la tumeur a diminué. Oui, si la chimio a fait son œuvre, lui répond Callie. Mark entre dans la pièce. Devinez qui a réussi à obtenir une table dans ce nouveau restaurant de sushi où il est habituellement impossible d’entrer ? Callie est enchantée. Mark lui donne rendez-vous, ainsi qu’à Arizona, à 20h30. Une table pour trois. Arizona décline l’invitation. Elle ne mange pas de sushi. Callie la conteste immédiatement. Si, elle en mange ! Arizona modifie légèrement son discours. Elle en mangeait mais la dernière fois, elle a été malade. C’était ces sushis préemballés que l’on trouve à la cafétéria. Elle en a gardé un mauvais souvenir. Elle préfère donc que Callie accompagne Mark. Cela ne pose aucun problème à Mark qui annonce qu’il va changer sa réservation. Il s’en va. Callie regarde sa compagne avec un air ironique. Alex attire son attention. Les résultats du scanner viennent de s’afficher. Callie soupire. Parfois, elle déteste son travail.

    Teddy a examiné les clichés du scanner de Lila. Ils ont montré qu’elle souffrait d’une rupture du diaphragme. Une intervention va être nécessaire. A la demande de Teddy, Jackson explique la procédure. Une partie de l’estomac de Lila se retrouve dans sa poitrine. Donc ils vont remettre son estomac en place et réparer le diaphragme avec un filet. Pendant qu’il parle, Lila ne cesse de lui sourire. Teddy interroge Meredith pour avoir si elle est d’accord avec ce que vient de dire son confrère. Non. Etant donné que le défaut du diaphragme est minime, Meredith envisagerait plutôt de le réparer avec des sutures plutôt qu’un filet. Teddy lui donne raison et l’invite à l’assister durant l’intervention. Jackson est mortifié. Meredith demande à la patiente s’il faut prévenir quelqu’un. Lila répond que non, elle est seule. Par contre, elle apprécierait beaucoup si Jackson pouvait rester auprès d’elle. Teddy réplique avec le sourire que c’est le cas de toutes les femmes qui se trouvent dans l’hôpital. Elle sort en compagnie du jeune homme. Lila supplie Meredith de lui dire qu’elle est sortie avec ce garçon. Meredith est obligée de la décevoir. Elle est mariée donc il ne s’est rien passé avec Jackson. Quelle poisse ! estime Lila. Et est-ce qu’elle a des enfants ? Non, mais on y pense, rétorque Meredith.

    Jackson demande à Teddy si elle aura besoin de lui durant son intervention. Elle considère qu’il devrait poser sa question différemment, en demandant s’il pourrait participer à l’intervention, comme il en a envie. De toute façon, sa présence ne sera pas nécessaire. Il la rappelle alors qu’elle s’éloigne. Il est conscient qu’il a été en dehors du coup ces derniers temps et qu’elle en a essuyé les conséquences. Mais il a besoin qu’elle lui donne une autre chance. Sa voix s’est faite douce et ses yeux sont langoureux. Il affiche son plus beau sourire pour dire qu’il veut participer à l’intervention. Troublée, Teddy accepte. Un peu plus loin, elle semble réaliser qu’elle vient de se faire avoir.

    April demande à Lexie si les résultats du scanner d’Eleanor sont positifs. Oui, mais Lexie aimerait lui faire passer un électro-encéphalogramme. Comme April semble trouver que cela n’est pas nécessaire, Lexie lui rappelle que la patiente a perdu le contrôle de sa voiture, alors que celle-ci était garée, et qu’elle ne se souvient absolument pas de la façon dont ça s’est passé. Elle juge donc l’examen nécessaire mais, vu qu’April a la préséance sur elle… Ne comprenant pas l’allusion, sa camarade se rend à son avis avant de lui faire une suggestion. Elle pense instaurer un planning pour les tâches ménagères à la maison. Les garçons sont tellement désordonnés. Elle avait appliqué ce système dans l’appartement qu’elle partageait avec Reed et ça fonctionnait hyper bien. Lexie lui demande avec un brin d’amertume si son emménagement chez Meredith est définitif. April est déstabilisée. Ça pose problème ? Devrait-elle en parler à Meredith ? Lexie ne veut pas s’en mêler. Cependant, à sa place, elle abandonnerait l’idée de la tournante des tâches ménagères. C’est le genre de choses que Meredith déteste. Justement la voila qui arrive. Elle demande des nouvelles du chauffard. Lexie objecte que ce n’est certainement pas le cas. Eleanor pourrait avoir eu une syncope ou une attaque qui… April l’interrompt pour informer Meredith qu’elles viennent de parler de ce qui se passait à la maison. Meredith pense qu’il s’agit du problème relatif à la chambre d’Izzie. Lexie dément. Il s’agit en fait d’instaurer un système où chacun devrait assumer à tour de rôle les tâches ménagères. C’est le grand projet d’April. Elle attend avec impatience la réaction de sa sœur et tombe de haut lorsque celle-ci juge l’idée excellente. April est évidemment enchantée. Elle va mettre ça au point le soir même. Sur le ton de la confidence, elle demande à Meredith comment ça s’est passé au matin. Lexie aimerait savoir ce dont il s’agit. Personne ne lui répond. Les filles continuent leur conversation à demi-mot, avec quelques mimiques que Lexie n’arrive pas à interpréter. Elle cherche à savoir mais Meredith l’assure qu’il n’y a aucun problème. Elle doit s’en aller. Lexie se retourne donc vers April pour avoir des explications mais sa camarade lui suggère de poser ses questions à la principale intéressée. Lexie enrage d’être tenue à l’écart.

    Jake voit ses parents discuter avec animation avec Callie et Arizona. Il demande à Alex ce qu’ils se disent. Est-ce que la chimio n’aurait pas fonctionné ? Le médecin lui conseille d’attendre que ses parents soient là. Jake comprend que les nouvelles ne sont pas bonnes et suppute qu’on va devoir lui amputer la jambe. Il commence à paniquer. Alex tente de le rassurer. Il y a un sprinter qui court plus vite avec ses prothèses que les gars qui ont leurs deux jambes. Jake ne veut pas en entendre parler. Il doit exister un autre moyen, plus de chimio peut-être. Alex insiste. C’est étonnant ce qu’on peut faire de nos jours avec des prothèses. Jake commence à crier. Alex ne comprend pas. Il a besoin de sa jambe. Alex affirme comprendre ce qu’il ressent. Jake en doute. Il ne peut pas expliquer. Il doit le montrer.

    Un peu plus tard, ses parents et les médecins le regardent s’échauffer dans une salle. Callie prévient Alex. Si Jake se blesse, ce sera de sa faute. Le jeune homme se met à danser. Un sourire illumine son visage. Ses parents sont suspendus à chacun de ses pas. Quand Jake s’arrête, son père crie sa fierté. Les médecins eux-mêmes dont émus. Le jeune homme s’adresse à eux. Voila, ils vont devoir lui construire une jambe qui lui permettra de danser comme ça.

    Meredith, Cristina et April déjeunent dans les sous-sols. Meredith a raconté à ses amies sa visite chez la gynécologue. April estime qu’un utérus hostile, ce n’est pas si grave que ça. Elle promet de faire des recherches pour trouver les différents traitements possibles. Cristina se moque gentiment d’elle. Son utérus est amical. Il est ensoleillé, renchérit Meredith. Vierge de tout contact avec le fléau de l’homme, insiste Cristina. Et ses ovaires sont nerveux, affirme April, ce qui amuse beaucoup ses camarades. Lexie les rejoint avec un paquet de chips en main. Le distributeur fonctionne aujourd’hui. Meredith la regarde avec un air légèrement moqueur, ce qui l’énerve. Comme elle lui demande ce qu’il y a, Meredith répond qu’il n’y a rien. Lexie demande si c’est le même rien qui a un rapport avec ce qu’elle a fait ce matin. Avec un grand sourire, Meredith prétend qu’elle était chez le dentiste pour un mal de dents. Cristina et April éclatent de rire. Lexie comprend que "dent" est un code et elle aimerait en connaitre la signification. Meredith se décide enfin à lui dire la vérité. Elle a été chez une gynécologue qui lui a appris qu’elle avait d’importants fibromes dans son utérus, qui mettent en danger les bébés. Lexie est atterrée. Meredith lui dit de se remettre. Lexie comprend à l’attitude d’April qu’elle était déjà au courant. Jackson arrive et demande ce qui se passe. April et Cristina lui disent l’une que le distributeur automatique fonctionne à nouveau, l’autre que son patient a mangé des vers. Alex débarque et apostrophe Jackson. Est-ce que Teddy l’a déjà viré. Jackson réplique qu’elle ne le virera pas. April veut savoir ce qui s’est passé. Selon Alex, Teddy pense que Jackson est sexy mais sans cervelle. Jackson fanfaronne. Il a la situation bien en main. Alex demande à Lexie si elle connait des traitements un peu inhabituels pour soigner le cancer des os. Sinon il va devoir couper la jambe de sa ballerine. Elle lui reproche sèchement de ne lui parler que parce qu’il a besoin de sa mémoire. April a entendu parler d’un cas récent où l’on avait utilisé les os d’un cadavre pour remplacer des os atteints du cancer. Lexie est horripilée. Par contre, Alex est enchanté et donne ses frites en récompense à celle qui lui a donné un si bon tuyau.   

    Bien qu’il soit en train d’opérer Larry, le mari d’Eleanor, Owen a fait biper Cristina. Lorsqu’elle arrive dans la salle, il l’informe que la sœur d’un de leurs confrères vient de mettre sa maison sur le marché. Ils viennent juste de la retaper. Elle est située près de celle de Meredith. De plus, il ne s’agit pas d’une ancienne caserne des pompiers. Cristina n’en revient pas qu’il l’ait bipée pour lui parler d’immobilier. Comprenant qu’elle est contrariée, Owen prétend qu’il voulait aussi qu’elle observe l’opération qu’il est en train de réaliser sur le patient, cet homme qui s’est retrouvé écrasé entre une lessiveuse et une voiture. On ne voit pas ce genre de blessure tous les jours. Bien entendu, il ne lui met pas la pression. Elle le remercie froidement. Elle doit surveiller des vers.

    Arizona, Callie et Alex sont en train d’envisager toutes les solutions pour sauver la jambe de Jake. Arizona suggère de pratiquer une rotoplastie, ce que Callie considère impossible avec cette partie de la jambe. La greffe fibulaire est inenvisageable aussi. Tout à coup, Callie pousse un gros soupir. Elle sait qu’Arizona n’apprécie pas Mark. Son amie nie avec force, se faisant alors traiter de menteuse. Elle insiste. Elle aime bien Mark mais ils sont différents. Callie ricane. Elle croit tout le contraire. Ennuyé par tous ces papotages. Alex demande à s’en aller. Callie lui ordonne de la fermer. Elle veut obtenir des explications de son amie. Acculée, Arizona réaffirme ne pas détester le chirurgien. C’est juste qu’il est… Mark ! De toute façon, peu importe. Callie l’apprécie. Alors pourquoi Arizona devrait-elle s’en faire parce que les abdominaux du chirurgien sont là où devrait être son âme ? Alex se lèvre brusquement de sa chaise. Il a trouvé ! Là, sur l’écran de son PC. Ils ne vont pas devoir couper sa jambe. Callie est ravie.

    Cristina examine les résultats des examens d’Ivan. Elle demande à une infirmière de biper Bailey et de réserver une salle d’opération. A ces mots, Ivan comprend qu’il va devoir subir une intervention. Il supplie Cristina d’attendre encore un peu. Elle lui explique que son intestin pourrait se perforer et déverser la matière fécale dans son abdomen. Donc ils ne peuvent plus attendre. Il lui demande alors d’au moins sauver les vers durant l’intervention. Elle riposte sèchement qu’il met en danger sa vie pour une hypothèse qu’il ne peut pas confirmer. Si c’était le cas, il aurait le soutien d’un institut accrédité. Elle lui conseille donc de faire le deuil de ses vers. Il la retient par la manche. Il a travaillé pour ces instituts toute sa vie. Il est resté assis dans les laboratoires à faire les expériences des autres. Et durant ce temps, il était mort à l’intérieur. Maintenant, pour la première fois, il sait ce qu’il veut faire de sa vie. Tout le reste, ses excentricités, ses peurs, le fait que les gens le trouvent étrange, plus rien de tout ça ne compte parce qu’il sait qui il est. Alors, il la supplie encore une fois de sauver les vers. Elle ne répond pas, demandant seulement à l’infirmière de le préparer pour l’intervention.

    Lila lit le document sur lequel sont repris tous les risques qu’elle encourt suite à l’intervention : attaque, infection, crise cardiaque, sévère hémorragie, perte de la vie. Elle veut prendre le stylo pour le signer mais n’y arrive pas. Sa main s’agite sans qu’elle puisse la maitriser. Il faut qu’elle se serve de l’autre main pour l’arrêter. Meredith l’a remarqué. Elle lui demande quand la danse de Saint Guy a commencé. Lila ne savait pas que ça s’appelait comme ça. Elle, elle dit "le truc de la main spasmodique". Elle en souffre depuis quelques mois. Meredith espère qu’elle en a parlé à ses médecins. Comme Lila ne répond pas, elle comprend qu’elle a gardé le secret. Elle la gourmande. Lila lui demande de cesser, elle commençait juste à l’apprécier. Meredith tente de lui faire comprendre qu’elle doit en parler à ses médecins, parce qu’ils vont pouvoir l’aider. Lila n’est pas dupe. Elle a vu sa mère passer par toutes ces étapes. Elle sait où ça mène. Après la main, il y aura le langage incompréhensible, après les troubles de la marche et la difficulté de s’alimenter, ensuite les attaques, la perte de mémoire, et enfin la démence qui fait que l’on ne sait plus si l’on est dans un supermarché ou dans la salle de bains. Ses yeux sont pleins de larmes. Alors que les médecins aillent se faire foutre ! Elle ira au Brésil.

    Meredith frappe à la porte de Richard. Il l’accueille chaleureusement. Il va profiter de sa présence pour la mettre à contribution. Est-ce qu’elle croit que Derek pourrait envisager d’avoir son visage sur une affiche ? Il lui montre alors un panneau sur lequel on voit Derek très souriant, et à côté un slogan "Seattle Grace Mercy West, là où les docteurs sont vos amis." Oh Derek est vraiment en gros plan, s’exclame Meredith. Oui, belle photo, n’est-ce pas ? claironne Richard, très fier de son initiative. Prudente, Meredith répond par une onomatopée. Richard lui demande enfin la raison de sa venue. Elle aimerait savoir s’il pense que, lorsque sa mère travaillait encore, avant qu’elle ne prenne sa retraite, elle a essayé de lui dire qu’elle souffrait de la maladie d’Alzheimer. Il est certain que non. Ellis a conservé le secret pendant des années. Meredith le sait. Ce qu’elle veut dire, c’est que peut-être, quand la maladie a commencé, Ellis a voulu lui en parler et que lui ne s’en est pas rendu compte. Il admet que c’est possible. Il ne s’en souvient pas. Tout à coup, il regarde Meredith plus attentivement. Est-ce qu’elle va bien ? Elle le rassure. Tout va bien. Elle lâche qu’elle n’ira jamais dans un hôpital qui affiche le visage de ses médecins sur des affiches, pour ce que ça vaut. Elle quitte le bureau.

    Cristina et Bailey emmènent Ivan au bloc. Cristina annonce à sa supérieure que la tension sanguine du patient est trop haute et il montre des signes de péritonite. Bailey la félicite. Si elle veut, elle peut participer à l’intervention. Ou elle peut se contenter d’observer. Personne ne lui fera faire ce dont elle n’a pas envie. Cristina regarde à l’intérieur de la salle. Sa respiration se fait courte. Elle refuse. Elle n’est pas prête. Elle remercie sa chef de le lui avoir proposé. Bailey lui sourit avant d’entrer dans la salle.

    Callie explique à Jake et ses parents en quoi va consister l’intervention. Ils vont retirer l’os et le soigner avec de grosses doses de radiations pour tuer le cancer. Trente minutes plus tard, l’os retrouvera sa place dans la jambe. Arizona prend le relais. Habituellement, on utilise l’os d’un cadavre. De cette façon, il n’y a aucun risque de ramener le cancer dans le corps du patient, mais ils ne pourront pas trouver un cadavre qui soit compatible avec Jake dans un laps de temps aussi court. La mère en déduit donc qu’il y a un risque de voir revenir le cancer. Callie confirme. C’est pourquoi l’amputation est moins risquée. Cependant, s’ils acceptent le principe de cette intervention, Jake sera sous haute surveillance durant les mois qui vont suivre. Si le cancer réapparait, ils n’auront plus d’autres solutions que l’amputation. Vickie se renseigne sur la fréquence de ce genre d’opération. Callie admet qu’elle est faible, seulement quelques-unes dans le monde. Fred veut être sûr d’avoir bien compris. S’ils acceptent que Jake subisse cette intervention, cela signifie qu’il aura une chance de garder sa jambe pour toujours ? C’est ce qu’on espère, répond Callie. Fred s’adresse à son fils. Le risque est grand. Dieu sait à quel point il aime le voir danser mais… Jake s’adresse à Alex. Que ferait-il à sa place ? Alex commence par refuser de donner son avis. Ça ne concerne que l’adolescent et ses parents. Jake insiste. Alex reconnait que s’il s’agissait de son bras et qu’on lui disait qu’il ne pourrait plus jamais opérer, il ferait tout ce qui est possible pour le garder.

    April informe Eleanor que, par chance, tous les examens qu’elle a passés n’ont rien révélé d’anormal. Eleanor ne voit pas où se situe la chance. Deux agents de police attendent à l’’extérieur de sa chambre pour prendre sa déposition. Lexie la rassure. Ce n’était qu’un accident. Il est probable qu’elle n’a fait qu’appuyer sur la mauvaise pédale. Eleanor doute que ça suffise à convaincre les policiers. Ils jettent tous les jours des gens en prison pour ce genre de choses. Lexie la prend en pitié et propose, au grand étonnement d’April, de lui faire passer un autre examen. Ça s’appelle le test d'inclinaison. Cela leur indiquera si elle s’est évanouie avant l’accident. Une fois en dehors de la chambre, April demande à sa camarade si elle a l’autorisation de faire passer un tel examen. Comme Lexie admet que non, elle la met en garde. Elle déteste user de sa supériorité hiérarchique mais elle a un an d’ancienneté en plus qu’elle et… Lexie l’interrompt. Elles sont au travail là. Il n’est pas question d’organiser une tournante des activités ménagères. Si elle veut faire passer un test d’inclinaison, elle le fera.

    Au bloc, Teddy confie à Meredith et Jackson qu’à la place de Lila, elle voudrait faire la fête. Amener tout le monde en avion sur une superbe plage, tous frais payés. Evidemment cela impliquerait qu’elle exploserait ses cartes de crédit pour tout payer mais après tout, qu’importe ? Elle ne serait plus là pour rembourser. Meredith, quant à elle, ferait comme Lila. Elle démissionnerait, elle vendrait sa maison et parcourrait le monde. Teddy lui demande ce que Derek en penserait. Oh il pourrait venir avec elle s’il voulait. Jackson trouve cette option assez triste. Errer, vivre dans des hôtels, ce n’est pas une vie. Lui, s’il devait mourir le lendemain, il voudrait encore opérer. Il regarde Teddy avec des yeux charmeurs. Est-ce qu’il peut essayer de réparer le diaphragme ? Teddy est à nouveau troublée. Il répète sa question. Meredith trouve son comportement étrange, d’autant plus que Teddy semble hypnotisée. Mais la chirurgienne reprend ses esprits. Elle s’en sort très bien toute seule. Elle n’a pas besoin de l’aide de Jackson. 

    Cristina observe de loin ce que Bailey est en train de faire sur Ivan. Tout à coup le moniteur sonne. Cristina entre dans la salle et demande ce qui se passe. L’intestin est perforé. Bailey va devoir évacuer ce qui s’en écoule. Cristina pense que les antibiotiques suffiraient. Bailey ne veut pas courir le risque. Cristina s’avance un peu plus. Ivan a besoin de récupérer les vers pour effectuer ses recherches. Ce que Bailey veut faire, aspirer ce qu’il y a dans l’intestin, va les détruire. Bailey s’énerve. La seule chose qui l’intéresse, c’est de sauver la vie du patient, pas ses recherches. Elle commence l’aspiration et Cristina regarde le contenu de l’intestin se déverser dans un récipient.

    Callie félicite Alex pour la façon dont il s’est conduit avec Jake. Elle s’avoue impressionnée, ce qui est amusant, parce qu’elle n’aurait pas pensé, juste en le voyant, qu’il aurait pu être aussi bon en pédiatrie. Elle regarde Arizona d’un air entendu. Sa compagne avoue enfin que, non, elle n’apprécie pas du tout Mark. Voila, c’est dit. Callie lui reproche de n’avoir même pas essayé. Prenons l’exemple de Jake. Est-ce qu’Arizona croit que Fred a été heureux lorsque Jake lui a annoncé qu’il voulait des chaussons de danse pour la Noël plutôt que des chaussures à crampons ? Bien sûr que non. Ce gars voulait un gamin avec lequel il aurait pu jouer au ballon. Seulement son fils aimait la danse, alors il lui a fait donner des leçons, il a assisté aux ballets et a appris à aimer ça. Il a essayé parce qu’il aimait son fils. Arizona riposte aussitôt. Mark fixe sa poitrine quand il lui parle. Il commence par regarder son visage mais il y a toujours quelque chose qui le distrait et il finit sur sa poitrine. Elle regarde Alex. Elle aime les hommes, elle les aime vraiment, mais elle a passé sa vie à essayer d’éviter ceux qui matent les seins. La biologie l’a aidée en faisant d’elle une lesbienne. Mais maintenant elle se retrouve confrontée au meilleur ami de sa petite amie, qui est justement un gars qui mate les seins. Elle ne pense pas avoir besoin de s’excuser parce que la seule personne qu’elle est disposée à voir fixer ses seins, c’est Callie. Celle-ci est sidérée. Alors, toute cette histoire ne repose que sur une affaire de seins ? Si Mark les fixe, c’est parce qu’ils sont biens. Alex, que cette conversation a mis très mal à l’aise, demande à partir. Callie lui en donne la permission.

    Owen apprend à Eleanor qu’il a dû retirer la rate et un rein à son mari, mais il espère qu’il va se rétablir complètement. Elle demande des nouvelles de la jeune fille qui était à l’intérieur de la laverie. Lexie la rassure. Elle vient de subir une intervention et s’en sort bien. Owen part après avoir assuré à Eleanor qu’en ce qui la concerne, elle est au mieux da sa forme. Lexie apprend à la patiente qu’elle a demandé à la police de revenir le lendemain. De cette façon, Eleanor va pouvoir passer un peu de temps avec son mari. Elle est stupéfaite lorsqu’Eleanor lui avoue que Larry n’est plus son mari. Il l’a quittée trois mois plus tôt. Il lui a dit qu’il avait besoin de temps pour réfléchir. Une semaine plus tard, elle a découvert qu’il vivait avec une autre femme, Kimmy. Elle chante dans la chorale de leur église. Kimmy ! Quel nom ridicule ! Totalement maitresse d’elle-même, Eleanor poursuit son récit devant les deux médecins éberluées. Le matin même, elle se rendait au bureau de poste quand elle a vu la voiture de Larry garée devant la laverie. 38 ans de mariage et pas une seule fois, il n’a pris une bouteille de détergent. Alors, elle a garé sa voiture. Larry était à l’intérieur en train de plier quelques culottes. Elle commence à craquer, criant et pleurant tout à la fois. Il faisait la lessive de Kimmy qui n’était même pas là ! Et l’instant d’après, la voiture était dans la laverie. Sous les yeux horrifiés d’April, Eleanor reconnait se sentir mal pour la pauvre fille innocente qu’elle a heurtée. Elle est contente qu’elle s’en soit sortie. Mais elle sait maintenant pourquoi on décrit la jalousie comme un monstre aux yeux verts. Lexie veut parler mais Eleanor ne la laisse pas faire. Elle sait que c’est horrible de s’épancher auprès d’elles mais elle s’imagine qu’elles en ont l’habitude. Les gens doivent leur raconter leurs secrets tout le temps, parce qu’il y a une clause de confidentialité entre médecin et patient. Lexie répond avec précaution que cela ne s’applique qu’à la médecine. Eleanor ne la croit pas. Elle est persuadée qu’elles sont obligées de garder le secret sur ce qu’elle vient de leur confier. April donne raison à sa collègue. Cela ne concerne que les avocats. Eleanor semble perdue.  

    Dans le vestiaire, Jackson retire sa blouse. C’est à ce moment que Teddy entre. Elle a besoin qu’il… Elle remarque alors qu’il est torse nu et s’excuse. Elle reviendra plus tard. Jackson la retient. Il n’y a aucun problème. Il se campe sur ses deux jambes, met ses mains à ses hanches et bombe le torse. Teddy le regarde un instant avant de parler. Elle se demandait si elle ne se faisait pas des idées mais maintenant elle en est sûre. Elle s’avance jusqu’à lui. Il la regarde avec assurance jusqu’à ce qu’elle lui demande comment il ferait pour réaliser un PAC. Il commence sa description : couper le sternum, ouvrir le thymus, inciser le péricarde, ensuite enlever l’artère mammaire avec… Elle l’interrompt. Le pontage est posé. Que fait-on alors ? Il continue de lui décrire point par point l’intervention. Comme elle voit qu’il sait ce qu’il doit faire, elle lui demande comment il procéderait pour retirer un pontage. Il répond aussitôt. Elle l’arrête. Très bien. Elle s’avoue soulagée. Il n’est pas qu’un beau gosse. Elle se justifie. Il a renversé un plateau dans sa salle d’opération. Il lui a parfois donné de mauvaises réponses. Sa calligraphie a besoin d’être améliorée. Ce ne sont pas des fautes graves. Par contre, flirter avec elle durant une intervention, lui faire les yeux doux pendant qu’elle a les mains plongées dans une cavité thoracique, ça c’est une faute grave. Elle devrait aller chez le chef et exiger qu’il soit renvoyé immédiatement. Elle ne va pas le faire, pas cette fois. Elle lui ordonne de remettre sa blouse et d’aller s’occuper des soins post-op’ de ses patients. Elle lui donne des dossiers avant de sortir du vestiaire. Vexé, Jackson lance sa blouse sur son casier.

    Meredith retrouve Cristina au laboratoire. Elle l’a bipée plusieurs fois. Cristina justifie son silence par le fait qu’elle essaie de sauver les vers de son patient. Elle demande à son amie ce qu’elle veut. Meredith aimerait qu’elle lui fasse une prise de sang. Elle veut faire le teste pour savoir si elle n’a pas le gêne d’Alzheimer. Elle estime qu’il est temps qu’elle sache ce qu’il en est. Elle a déjà un utérus hostile. Alors pourquoi pas un petit Alzheimer ? Cristina prend de quoi désinfecter sa peau. Elle soupire. Ça, c’est beaucoup plus grand qu’un pas de bébé. Meredith la presse d’agir avant qu’elle ne change d’avis. Cristina introduit la seringue et ponctionne le sang.

    Meredith se rend ensuite dans la chambre de Lila qui s’étonne de la voir encore là. Meredith répond qu’elle devait lui déposer des médicaments avant de partir. C’est pour sa main. Mais il faudra que Lila aille voir son médecin pour se les faire prescrire, quand elle rentrera de voyage. Lila promet de le faire.

    Bailey apprend à Ivan qu’il y a eu une complication mais qu’elle a réussi à le tirer d’affaires. Il ira bien aussi longtemps qu’il n’avalera plus de vers. Il comprend. Elle s’en va. Cristina reste pour remettre au patient un petit pot dans lequel nagent quelques restes de vers. La chirurgie les a tous détruits. Elle s’en excuse. Il s’effondre en larmes avant de lui dire que toutes les expériences ont leurs hauts et leurs bas. Combien de temps pense-t-elle qu’il va falloir à son intestin pour se guérir complètement ? Elle comprend où il veut en venir et le met en garde. S’il recommence à manger des vers, il pourrait en mourir. Seulement s’il refait les mêmes erreurs, réplique-t-il. Ce qu’il ne fera pas ! Il doit diminuer la quantité, raccourcir l’échelonnement... Elle lui coupe la parole. Pourquoi voudrait-il s’infliger à nouveau tout cela ? Tout simplement parce qu’il aime ce qu’il fait, plus que tout. On ne trouve pas quelque chose qu’on aime autant pour y renoncer. On s’y jette à corps perdu

    Arizona regarde Callie qui se trouve dans la chambre de Jake avec ses parents. Ils affichent tous de grands sourires. Alex la rejoint pour lui dire que les patients post-op’ sont stables et qu’il a déjà demandé les analyses du matin. Elle le remercie. Il lui dit ensuite que Mark a risqué sa vie pour sauver la sienne, alors qu’il couchait avec sa copine. Un gars qui n’a pas d’âme n’aurait pas fait ça. Peut-être bien qu’il un connard qui fixe les seins des femmes mais, peu importe. Et puis elle a de beaux seins. Ils sont peut-être lesbiens et Alex comprend qu’elle n’apprécie pas que les hommes les regardent, mais elle doit savoir que les hommes ne font pas de discrimination à ce sujet. Elle a de beaux seins et lui-même les regarde aussi.

    Lexie et April regardent de loin Eleanor qui est en train de faire sa déposition à la police. Meredith les rejoint. Elle a entendu dire que la conductrice imprudente était en fait une tueuse psychopathe. Heureusement, elle a échoué, se réjouit April. Lexie prend la défense de la patiente. Elle avait le cœur brisé. Son mari l’a quittée pour une femme plus jeune. Elle avoue s’être mal comportée avec April toute la journée à cause de Meredith. April aimerait s’en aller mais elle la retient. Elle veut expliquer la raison de son comportement. Elle est jalouse parce que Meredith s’inquiète pour April, qu’elle l’a laissée s’installer dans la chambre d’Izzie, qu’elle lui parle de ses rendez-vous chez le médecin. Lexie ne cache pas que ça l’a rendue folle. Alex l’a abandonnée dans le service psychiatrique. Mark a couché avec la sœur de Derek et elle, elle a l’impression de ressembler à la cinglée qui est entrée dans une laverie avec sa voiture. Meredith demande à April de s’en aller, ce qu’elle fait avec un soulagement non dissimulé. Meredith regarde autour d’elle avant de parler à mi-voix à sa sœur. Le jour de la fusillade, elle a fait une fausse-couche. April était là. Voila pourquoi elle est au courant de ses rendez-vous chez le médecin. Elle ajoute qu’elle sait que Mark a couché avec Amelia. Si elle n’en a pas parlé à Lexie, c’est parce qu’elle ne pensait pas qu’elle s’en souciait encore. Elle ne sait jamais où ils en sont tous les deux. Enfin, en ce qui concerne son séjour dans le service psychiatrique, Lexie n’était pas seule. Meredith est restée à son chevet durant 36 heures. Elle rassure sa sœur. Elle n’est pas folle. Elle est une Grey tout simplement. 

    Mark et Callie descendent à toute vitesse les escaliers qui les mènent vers la sortie de l’hôpital. Arizona les arrête. Changement de plan. C’est elle qui va sortir avec Mark, en tête-à-tête. Mark est interloqué. Méfiant, il lui demande si c’est pour cacher le fait qu’elle ne l’aime pas. Arizona se tourne vers sa compagne. Oh elle l’a dit à Mark. Celui-ci dit que Callie n’a pas eu besoin de parler. Très bien, si elle veut sortir avec lui, c’est d’accord, mais c’est elle qui va payer la note. Arizona sourit et embrasse son amie qui la remercie. Mark demande à Arizona si elle veut toujours manger italien. Elle voit qu’il regarde ses seins et le prie de la regarder dans les yeux. Callie les regarde s’éloigner en souriant.

    Lorsque Lexie entre dans la salle de bains, Alex passe le fil dentaire dans ses dents, Jackson se rince le visage à l’eau fraiche et April applique un patch sur son nez. Lexie jette les garçons à la porte. April pense qu’elle est venue régler ses comptes et prend les devant. Si elle veut la chambre d’Izzie… Lexie lui coupe la parole. Elle a avoué avoir eu envie de l’écraser avec sa voiture, alors lui prendre sa chambre ne la ferait que se sentir encore plus mal. Par contre, si April décide de mettre en œuvre son planning des tâches ménagères, elle la ruera.

    Meredith lit un livre, allongée sur son lit, lorsque Derek arrive. Il s’allonge sur elle pour l’embrasser dans le cou puis sur la bouche. Elle sourit aux anges. Il lui demande ce qu’il y a. Elle lui apprend qu’elle a fait le test pour la maladie d’Alzheimer. Il ne semble pas vraiment d’accord avec ça. Il s’allonge à côté d’elle. Elle estime qu’elle, qu’ils doivent savoir. Il pense le contraire. Elle tente de lui faire comprendre son point de vue. Son utérus est hostile, ce qui va probablement les empêcher d’avoir un bébé. Et si jamais ils y arrivent, son cerveau est certainement rongé par l’Alzheimer. Et elle ne se souviendra même plus du nom du bébé. Ou pire encore, elle lui aura refilé la maladie. Dans ce cas, il aura une femme de 80 ans qui bave et un gamin de 50 ans qui bave aussi. Il s’en fout. Ils s’aiment. Alors peu importe ce qui se passe. Il s’en fout. Il ne veut pas savoir. Il le pense vraiment. Il ne veut rien savoir. Trop tard, dit-elle, le laboratoire a déjà ses échantillons de sang. Derek lui propose un marché. Plus de médecin, plus d’analyses. Ils vont faire beaucoup l’amour. Peut-être feront-ils un bébé, peut-être pas. Peut-être aura-t-elle Alzheimer, peut-être pas. Que les risques et la science ailent se faire foutre ! Ils doivent juste se laisser vivre. Ce qui doit arriver arrivera. Lui et elle. D’accord ? Ils se sourient. Il se met à nouveau sur elle et ils recommencent à s’embrasser.

    Cristina a donné rendez-vous à Owen dans l’appartement situé dans la caserne des pompiers. Elle l’a quelque peu décoré. Il y a un semblant de rideaux et de tentures aux fenêtres. Elle a allumé quelques bougies. Lorsqu’elle le voit arriver, elle lui souhaite la bienvenue à la maison. Elle débouche une bouteille de champagne. Voilà, cet appartement est le leur. Ils l’ont acheté. Enfin, elle l’a acheté mais il leur appartient à tous les deux. Owen ne sait que dire. Cristina se montre enthousiaste. Leur maison a un mât à l’intérieur. Il n’y a rien d’autre à dire. Owen lui rappelle que le matin même elle a dit que… Elle l’interrompt. Elle se moque bien de l’endroit où ils vivent, mais elle sait que ce n’est pas son cas à lui. Elle a bien vu qu’il aimait cet endroit. Et elle, elle l’aime, lui. Il la prend dans ses bras et l’embrasse avec fougue.

     

    Voix off : La biologie dit qu’on est ce qu’on était à la naissance, que notre A.D.N. est gravé dans la pierre, immuable. Notre A.D.N. n’explique pas tout, cependant. Nous sommes humains. La vie nous change. Nous développons de nouveaux traits. Nous devenons moins sectaires. Nous arrêtons de rivaliser. Nous apprenons de nos erreurs. Nous faisons face à nos plus grandes peurs. Pour le meilleur ou le pire, nous trouvons des moyens de devenir plus que ce que la biologie a fait. Le risque, évidemment, est qu’on puisse trop changer, au point de ne plus nous reconnaitre nous-mêmes. Trouver le moyen de revenir en arrière peut être difficile. Il n’y a ni boussole, ni carte. Nous devons juste fermer les yeux, faire un pas et espérer y arriver.


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