• Episode 7.08 : Something's Gotta Give

    Titre français : La pression monte

    Scénariste : William Harper

    Réalisateur : Jeannot Swarc

    Diffusion États-Unis : 11 novembre 2010 sur ABC

    Diffusion France : 18 janvier 2012 sur TF1

     

    Voix off : Le corps humain est un système hautement pressurisé. La pression sanguine mesure la force du sang qui circule dans les artères. C’est important de réguler la tension. Une tension basse ou inadéquate peut entraîner une faiblesse ou un arrêt. C’est quand la tension devient trop forte que les problèmes se produisent. Si la tension continue à augmenter, il faut se faire examiner de plus près... Parce que c’est ce qui indique le mieux que quelque chose va terriblement mal.

     

    Cristina est assise dans son nouvel appartement, au milieu des caisses de déménagement.

    Sur la route, Alex ouvre le capot avant de sa voiture. Une fumée s’en échappe. Enervé, il se demande ce qu’il va bien pouvoir faire maintenant. Il en crie de rage et donne un coup de pied dans un pneu.

    Lors d’une conférence qui réunit tous ses collègues, Teddy détaille la transplantation pulmonaire qu’elle a réalisée sur Roy Henley. Dans le fond de la salle, April tente de convaincre Jackson qu’il se fait de fausses idées. En effet, le jeune homme est persuadé que plus personne ne veut travailler avec lui. Son nom n’apparait plus sur le planning des interventions. April reste convaincue qu’il s’agit d’un simple oubli. Il lui rappelle le nombre de fois où il a déconné le mois dernier. Meredith, qui se trouve derrière eux, lui intime l’ordre de se taire avant de lui conseiller de se renseigner et de trouver un titulaire avec lequel il pourra travailler. Alex, toujours habillé en civil, vient s’asseoir à côté d’elle. Elle lui fait remarquer qu’il sent l’alcool. D’où vient-il donc ? Après avoir révélé qu’il était à Las Vegas, Alex demande à ses camarades qui est le Dr Stark. Il a vu qu’il devait travailler avec lui ce jour-là. April, qui est également au service de ce médecin, lui apprend qu’il s’agit du nouveau titulaire en pédiatrie. Alex soupire. Il ne va pas pouvoir supporter une bande de gosses malades aujourd’hui. April essaie d’en savoir plus. A-t-il a participé à un enterrement de vie de garçon ? Meredith leur demande de se taire. Teddy est en train de parler de Cristina.

    A un médecin qui lui demande pourquoi cette dernière a opté pour une pompe intra-aortique plutôt qu’un DVAG (dispositif d'assistance ventriculaire gauche), Teddy répond qu’elle ne peut pas parler au nom du Dr Yang. L’autre médecin voudrait savoir pourquoi elle n’est pas là ? Après avoir jeté un coup d’œil en direction d’Owen qui baisse la tête, Teddy annonce que Cristina a démissionné. Elle ne fait plus partie du programme. Un léger brouhaha résonne dans la salle. Mark qui, manifestement, n’était pas au courant, se redresse sur son siège. Quoi ? Qu’est-ce que Yang a fait ? Teddy tente de reprendre son exposé mais Mark insiste. Yang a quitté le programme ? Derek, qui se trouve devant lui, se retourne pour lui demander où il était pour ignorer cela. Mark jure qu’il n’en a pas entendu parler. Il se tourne vers Owen qui confirme la nouvelle. Cristina a présenté sa démission à Richard. Mark se tourne vers celui-ci pour obtenir plus d’informations mais Richard s’éloigne pour répondre au téléphone. Teddy aimerait terminer son allocution mais Derek a une question à lui poser. Il voudrait qu’elle justifie sa décision de mettre ce patient sous la garde de Cristina. Teddy est interloquée. Mark, qui reste stupéfait par ce qu’il vient d’apprendre, se lève une fois encore. Cristina n’a pas vraiment démissionné, n’est-ce pas ? Bailey esquisse un sourire. Mark se retourne vers le fond de la salle, imité par tous ses confrères. Il aimerait connaitre l’avis de Meredith. Elle est presque la jumelle de Cristina. Qu’est-ce que celle-ci lui a dit ? Meredith répond qu’elles n’ont pas parlé de ça. Tout le monde semble abasourdi par cet aveu. Gênée par tous ces regards qui la fixent, Meredith demande à ses collègues de cesser de la regarder, mais de regarder plutôt en direction de Teddy. Mark, décidément très concerné par l’affaire, lui demande si Callie sait quoi que ce soit à ce sujet. Elle ne répond pas. Décidé à en avoir le cœur net, Mark quitte sa place pour appeler son amie. Derek revient à la charge. Teddy peut-elle leur dire pourquoi elle a choisi de mettre Cristina autant sous pression ce jour-là ? Teddy réfute l’accusation. Elle a fait exactement le contraire, en donnant à Cristina une simple liste de précautions préopératoires à respecter sur un patient qui était stable. Derek s’insurge contre cette dernière affirmation. Roy Henley a failli mourir deux fois. Teddy proteste. Elle n’avait aucun moyen de le prévoir. Elle aimerait savoir s’il s’agit de la présentation du cas d’un patient ou d’un rapport sur Cristina. Eh bien, vous avez sauvé le patient, persifle Derek.

    Callie est dans son appartement. La mine défaite et un livre sous le bras, elle traine des pieds en sortant de la salle de bains pour aller dans sa chambre, qui est terriblement désordonnée. Elle s’assied sur son lit, pousse un long soupir avant de mettre un bandeau noir sur les yeux et de se laisser tomber lourdement en arrière. Elle bondit lorsque la sonnerie de son portable retentit. Elle peine à trouver le téléphone au milieu du fouillis qui règne sur son lit. Elle qui semblait pleine d’espoir se montre déconfite en découvrant le nom de la personne qui l’appelle. C’est presque à contrecœur qu’elle répond à Mark. Elle n’en revient pas quand il lui apprend que Cristina a démissionné.

    Owen avoue à Teddy qu’il ne comprend pas l’attitude de Derek. Elle non plus ne voit pas où celui-ci veut en venir. Elle demande à son ami des nouvelles de Cristina. Il ne sait que lui dire. Cristina va bien. Ils vivent comme si rien n’avait changé mais elle refuse de parler du travail. A chaque fois qu’il tente d’aborder le sujet, elle prend un air absent. Richard interrompt leur conversation pour les avertir qu’un cas urgent va arriver d’ici dix minutes. Ils le trouveront dans l’aile V.I.P. Intrigué, Owen demande qui est ce patient si particulier. Richard reste évasif. Ils l’apprendront quand le moment sera venu. Il annonce ensuite à Owen qu’il est tenu d’envoyer une lettre au Conseil Américain de Chirurgie pour notifier que Cristina a officiellement quitté le programme de résidence. Il aimerait savoir s’il existe une seule raison pour laquelle il devrait différer l’envoi de cette lettre. Oui, répondent en chœur Teddy et Owen. Teddy le supplie de ne pas envoyer ce courrier. Ils ont besoin d’un peu plus de temps. Richard donne son accord. Ils partent ensemble dans l’aile VIP.

    Accompagné d’April, Jackson demande à Lexie avec quel médecin elle travaille ce jour là. Il s’agit de Derek. Le jeune homme enrage. Il a déjà merdé avec Derek. Il ne peut plus se le permettre. Par contre, comme il n’a pas encore merdé avec Bailey, il va aller lui demander du travail April explique à Lexie que Jackson s’est mis en tête que plus personne ne voulait travailler avec lui. Lorsque Jackson lui demande de lui rappeler avec qui elle travaille, elle donne le nom d’Alex avant de se reprendre immédiatement. Elle voulait dire avec le Dr Stark. Jackson n’est pas dupe. Elle voulait bien dire Alex. Il la met en garde. Le terrain sur lequel elle s’engage n’est pas de ceux où elle veut aller. Lexie approuve. April proteste. Elle ne s’engage nulle part. Lexie insiste. Elle doit la croire sur parole. Alex n’est pas l’homme qu’il lui faut. Elle part après avoir dit à Jackson qu’il doit mettre fin à sa paranoïa. April surprend la façon dont le jeune homme suit Lexie des yeux. Et ce terrain-là, n’est il pas dangereux ? Il lui rappelle qu’il est un garçon. Il vit sur ce terrain. Ils se quittent car Jackson est bien décidé à trouver Bailey.   

    Callie arrive chez Cristina et la trouve en train de sauter au milieu de ses caisses. La musique que diffusent ses écouteurs est tellement forte que Cristina n’entend pas les appels de son amie. Elle saute sur son lit pour continuer sa danse jusqu’au moment où elle aperçoit Callie, ce qui la fait sursauter. Elle retire ses écouteurs et lui demande ce qu’elle fait là. Callie lui apprend qu’elle est en congé jusqu’à la semaine prochaine. Cristina comprend que la rumeur est vraie. Alors, c’est fini avec Arizona et celle-ci est partie seule pour l’Afrique ? Callie ne répond pas mais lâche que Mark vient de lui apprendre que Cristina avait démissionné. L’intéressée remet aussitôt les écouteurs dans ses oreilles et recommence à danser. Elle demande à Callie de partir. Bien qu’elle trouve cette attitude très perturbante, Callie s’incruste. Cristina est bien obligée de lui répondre. Elle était en train de déballer ses affaires mais cela l’a ennuyée. Elle ne voit pas ce que Callie fait là. Elle ne doit pas aller travailler. Elle n’a plus de petite amie qui lui dise qu’elle doit aller en Afrique. Elle est complètement libre. Le monde est à elle. Qu’elle s’occupe donc de ça ! Callie rétorque que c’était son intention. Elle voulait se faire couper les cheveux, pour changer radicalement. Ensuite, elle a pensé qu’elle ne devrait peut-être pas faire de changement radical juste après qu’une blonde lui ait arraché le cœur. Cristina, qui avait repris le déballage de ses caisses, utilise ses ciseaux pour lui couper une grosse mèche de cheveux. Callie pousse les hauts cris. Cristina éclate de rire. Callie la regarde comme si elle était folle avant de sourire. 

    Sous l’œil plus qu’attentif d’April, Alex examine un enfant qui a de la fièvre. Tout à coup, il pousse un cri. Un garçonnet qui se trouve dans le lit voisin lui a décoché une balle avec son jouet. Alex lui demande d’arrêter. April est enthousiaste parce qu’aujourd’hui, ils vont pouvoir assister le Dr Stark dans une transplantation de foie sur un bébé de 4 mois qui souffre d’atrésie biliaire(maladie du nouveau-né caractérisée par une obstruction des voies biliaires). Alex semble trouver ça fou mais il n’a pas le temps d’en dire plus car il reçoit une autre balle, sur le menton cette fois. Il hurle au garçon d’arrêter. Le gamin riposte par une insulte. C’est le moment que choisit le Dr Stark pour faire son entrée. Il s’adresse directement à Alex pour lui faire remarquer qu’il a manqué la tournée du matin. Alex s’en excuse mais il a eu un souci avec sa voiture. Excuse classique, selon Phil Stark qui lui demande s’il est seulement là pour hurler sur les patients. Alex s’excuse à nouveau. Il ne se sent pas très bien aujourd’hui. Alors peut-être qu’April pourrait… Stark lui applique son thermomètre médical digital sur le front. Pas de fièvre. Aucun signe de vomissement ou de diarrhée. Donc, étant donné que la gueule de bois n’est pas contagieuse, il n’y a aucune raison pour qu’il ne travaille pas. Il va pouvoir préparer le bébé à subir l’intervention. Comme il s’agit d’une petite fille de 4 mois, Stark, paraphrasant l’insulte du gamin, espère qu’Alex ne fera pas le con. Il est à peine sorti de la pièce qu’une troisième balle atteint Alex en pleine poitrine. Le chirurgien confisque l’arme à l’insupportable garçon.

    Richard, Teddy et Owen arrivent dans l’aile VIP où ils sont accueillis par Ronald Dace, du Département d’Etat. Celui-ci les prévient que l’accès à cette zone va être limité aux personnes qui seront vraiment nécessaires. Comme Richard semble douter de la nécessité de cette mesure, Ronald lui indique que personne ne doit savoir que l’homme qu’ils vont rencontrer a été hospitalisé. Personne ne sait qu’il est aux Etats-Unis. Les trois chirurgiens voient arriver un homme sur une civière, avec tout autour des hommes qui parlent en arabe, assez agressivement. Owen et Teddy se précipitent pour ranimer le patient. Ils lui posent les palettes des électrochocs. Ils sont sous pression lorsque Ronald leur dit qu’il vaudrait mieux que cet homme ne meure pas.

    Pendant qu’Owen continue les électrochocs, Teddy reçoit par fax les résultats des examens passés par l’illustre patient dans son pays. Elle enrage parce que les rapports sont en arabe. Ronald lui explique, ainsi qu’à Richard, que le personnage quittait une réunion lorsque sa voiture a été heurtée par un camion. Richard se montre curieux. Que fait-il à Seattle ? Ronald réplique qu’il n’y est pas. S’il meurt, il y aura un sérieux problème au niveau international. Teddy, qui connait bien la situation au Moyen-Orient, sait que le peuple de cet homme va avoir ses premières élections. Mais s’il meurt, la porte sera ouverte à Al-Qaïda et alors, la réunion secrète aura eu lieu pour rien. Ronald comprend qu’il a affaire à une initiée. Il sait d’ailleurs qui elle est et qu’elle a travaillé trois ans à Bagdad, ensuite deux ans à Landstuhl (commune dans le sud-ouest de l'Allemagne où se trouve le principal hôpital militaire des forces armées des États-Unis en Europe). Teddy se montre impressionnée par la vitesse à laquelle il a récolté des informations sur elle. Ronald tente de faire comprendre aux médecins que le mieux serait d’arriver à maintenir le chef d’Etat dans un état suffisamment stable pour qu’on puisse le ramener dans son pays. Teddy n’est pas d’accord. Le mieux serait de lui sauver la vie. Elle rejoint Owen à qui un des membres de l’escorte précise que le malade prend deux médicaments, un pour tension, un autre pour le cholestérol. Il a également été hospitalisé l’année passée pour surmenage. Il n’a reçu pour cela aucun traitement particulier. Il s’est seulement reposé. Il travaille beaucoup. Il a une femme et quatre enfants. Le jeune homme supplie les médecins de sauver cet homme qu’il considère comme son père. Teddy lui promet qu’ils feront tout leur possible. Le moniteur sonne. Owen envoie une nouvelle décharge.

    April et Alex sont en compagnie des parents de la petite patiente du Dr Stark, Lisa. Alex leur explique que le donneur d’organes était un adulte. Donc il faut séparer le foie entre le bébé et… La mère l’interrompt. Elle insiste pour que les médecins appellent sa fille par son prénom. Elle a lu que cela leur permettait d’établir un lien avec l’enfant et que c’était important. Son mari demande à Alex si le foie sera séparé sur place. Il sait que la solution ex vivo prendrait moins de temps mais il a lu qu’on obtenait de meilleurs résultats si c’était réalisé sur place. Son épouse surprend le regard échangé par les deux résidents. Elle tient à ce qu’ils sachent qu’ils ne cherchent pas à leur apprendre leur métier. April en est consciente. Elle promet qu’ils se renseigneront. Alex se retourne et voit Phil Stark qui conseille une jeune infirmière qui est en train de jouer à un jeu vidéo. Il se dirige vers lui pour lui demander s’il peut venir répondre aux questions des parents. Stark se donne un léger coup de poing sur le front. Il a oublié de prévoir l’équipe qui va s’occuper du foie du bébé. Tout à coup, il demande à Alex s’il a déjà fait du deltaplane, parce qu’apparemment c’est une très bonne façon de devenir donneur d’organes. Alex aimerait savoir si la séparation du foie aura lieu dans le corps ou ex vivo, afin de pouvoir satisfaire la curiosité des parents. Stark regarde en direction de ces derniers qui conversent avec April. Ces gens ont sans doute passé un peu trop de temps à consulter Dr Internet. Très condescendant, il conseille à Alex de leur tenir les mains, de leur donner l’impression qu’ils sont intelligents et de leur dire qu’il s’occupe de donner un foie à leur bébé. Il s’en va. Elle s’appelle Lisa, lâche Alex dont le regard est plein de mépris.

    Bailey et Jackson marchent dans les couloirs. Elle n’a pas besoin de son aide. Sa journée va être des plus simples. Deux interventions par laparoscopie. Le jeune homme ne lui serait d’aucune utilité. Jackson s’apprête à insister lorsqu’ils se font arrêter par un homme en costume noir qui leur indique qu’il ne peut pas les laisser passer. Bailey lui fait remarquer qu’il n’a pas d’autorisation à lui donner. Elle passe par là tout le temps. De plus, le chef Webber l’a bipée. L’argument ne fait pas fléchir le garde. Bailey aimerait savoir qui a été hospitalisé. Jackson émet l’hypothèse qu’il s’agit du président des Etats-Unis, ou de son vice-président. Ou alors Bono (le chanteur de U2) ? Richard sort de la salle pour demander à Bailey de s’occuper de ses patients. Il lui donne quelques indications sur une patiente en particulier, Louise Cortez. Bailey le retient alors qu’il va partir. Est-ce que c’est Bono qui est là ? Il ne répond pas. Dépitée, Bailey s’en va. Finalement elle va avoir besoin de Jackson.

    Derek a à peine entrouvert la porte de la salle de garde dans laquelle il se trouve, pour prévenir Lexie qu’il n’aura pas besoin de ses services, puisque la craniotomie qu’il avait programmée a été annulée. Il n’a rien d’autre de prévu. Lexie aimerait savoir ce qu’elle va faire. Il lui suggère d’aller étudier. Elle se demande bien quoi. Il s’en moque. Qu’elle aille où elle veut. Il lui claque la porte au nez et l’on découvre que Meredith est avec lui. Il la plaque contre la porte et commence à l’embrasser avec de petits soupirs. Elle le repousse. Comment auraient-ils le temps pour ça ? Ils vont le prendre, lui assure-t-il. Entre deux baisers, elle lui demande si elle devrait appeler Cristina. Elle a l’impression qu’elle devrait faire quelque chose. Il estime que ce n’est pas de sa faute si Cristina a démissionné. Peu importe ce que celle-ci affirme, Meredith n’a rien fait de mal. Maintenant, elle doit juste prendre le temps d’être avec lui. On frappe un coup à la porte et Derek soupire, pensant qu’il s’agit de Lexie. Il rouvre la porte et se retrouve nez à nez avec un homme en costume, qui porte une oreillette. Interloqué et inquiet, Derek referme la porte pour demander à sa femme ce qu’elle a encore fait. De toute évidence, elle ne voit pas de quoi il parle.

    Cristina coupe les cheveux de Callie qui aimerait savoir à quoi ça ressemble. Fantastique, aboie Cristina, avant de lui demander de la fermer. Callie regarde autour d’elle et lui suggère d’organiser une pendaison de crémaillère pour marquer son entrée dans l’appartement. L’idée enthousiasme Cristina qui se précipite sur son portable pour lancer ses invitations. La fête aura lieu le soir même. Pendant ce temps, Callie prend un miroir et ne cache pas sa déception en découvrant sa nouvelle coupe de cheveux. Elle crie que ce n’était pas ce qu’elle voulait. On dirait qu’elle a été blessée. Imperméable à ses protestations, Cristina fait des projets. Pour que sa fête soit réussie, elle a besoin de meubles. Callie crie pour attirer son attention. Cristina daigne enfin la regarder. En voyant le résultat, elle ne comprend pas comment son amie a pu la laisser faire. Mais pas de problèmes. Elles vont aller au centre commercial. Callie pourra y trouver un chapeau.

    Owen et Teddy se démènent toujours pour relancer le cœur du chef d’Etat. Lorsque Meredith arrive, Teddy lui demande de lui apporter de quoi placer un pacemaker. Elle regarde son portable qui vient de sonner et avertit Owen que sa femme donne une fête ce soir pour prendre la crémaillère. Il en est évidemment le premier étonné. Teddy trouve que c’est plutôt bon signe que Cristina organise une fête. Meredith estime, elle, que c’est bizarre. Teddy se demande s’il n’y a pas là une chance à saisir. Elle pourrait peut-être parler à Cristina. Owen pense qu’il vaudrait mieux que Meredith s’en charge. Teddy insiste. Ils pourraient tous lui parler. Ronald, qui a entendu la conversation entre pour demander des nouvelles de l’émir. Teddy répond qu’elle le tiendra informé. Il lui suggère de ne plus se préoccuper de cette fête. Elle lui fait sèchement remarquer qu’elle ne lui dit pas comment faire briller ses lunettes de soleil. Ronald riposte que son patient est un brave homme et il serait dommage que quelque chose vienne mettre fin à ses projets. Teddy ironise. A chaque qu’elle lui parle, elle se sent plus détendue. Elle rejoint ses deux amis, au moment où Meredith dit à Owen que la dernière chose dont Cristina a envie, c’est de lui parler. Elle a besoin d’un peu d’espace. Owen n’est pas d’accord. Ils n’ont pas le temps pour cela. Cristina va être éjectée du programme et il ne croit pas que ce soit ce qu’elle veut. Il demande l’avis de Meredith. Croit-elle que c’est ce que Cristina désire ? Elle ne répond pas.

    Bailey s’occupe de la patiente de Richard, Louise, qui a été hospitalisée après avoir subi une intervention pour une pancréatite chronique. La patiente ne comprend pas pourquoi elle est là. Le Dr Webber lui a vaguement parlé d’une fistule. Bailey lui explique qu’il s’agit d’une complication qui est survenue à la suite de son opération et qui se caractérise par la fuite du liquide pancréatique. Le drain qu’elle lui a posé va aspirer ce fluide et l’empêcher d’aller là où il ne devrait pas. Le fluide pancréatique est ce qui permet de digérer la nourriture. S’il s’écoule dans le corps, il va s’attaquer aux autres organes. Mais Louise ne doit pas s’en faire. Tout semble aller bien pour elle. Jackson apparait à la porte pour prévenir Bailey qu’on l’attend pour une intervention. La chef des résidents conseille à Louise de se reposer, afin de faire baisser sa fièvre. A l’extérieur de la chambre, elle prévient Jackson qu’il ne l’assistera pas dans son intervention. Elle préfère qu’il surveille Louise. Si la couleur du fluide qui est drainé change de couleur, ou si sa fièvre augmente encore, il devra la biper. La fièvre pourrait être la preuve d’un abcès, d’une septicémie, d’une pneumonie ou de bien d’autres choses peu rassurantes. Elle s’en va après lui avoir rappelé une des premières règles qu’on lui a apprises : manger et dormir quand on le peut et ne pas déconner avec le pancréas.

    Assisté d’April et Alex, Phil Stark est en train d’effectuer la greffe de foie sur Lisa. Il éprouve quelques difficultés à placer l’organe par manque de place dans la cavité péritonéale. Comme April lui demande si le foie est trop grand, il répond en riant que c’est le bébé qui est trop petit. Alex et April apprécient peu la plaisanterie. Le moniteur sonne. Il y a compression de l’artère hépatique. Stark demande une lingette qu’il place dans la cavité afin d’absorber la pression. Le moniteur cesse de sonner. Le chirurgien annonce que l’opération est terminée. Alex lui rappelle qu’il y a toujours le problème du foie qui ne convient pas à l’enfant. Stark répond qu’ils ne vont pas pouvoir refermer le bébé aujourd’hui. Ils vont juste la recouvrir. Ce genre d’incident survient lorsqu’il faut utiliser des morceaux de foie venant d’un adulte. Il suffit maintenant d’espérer que le foie dégonfle suffisamment pour permettre de refermer le corps. Lorsqu’Alex lui demande le temps que cela va prendre, il répond que cela prendra le temps qu’il faudra. Il quitte la salle après les avoir remerciés de leur collaboration. Alex regarde une fois encore le bébé. L’organe est beaucoup trop gros. Cela va prendre beaucoup de temps pour qu’il se dégonfle. April se demande combien de temps la lingette peut rester dans le bébé sans se détériorer. Cela pourrait être une source d’infection. Et que se passera-t-il si le foie ne dégonfle pas suffisamment ? Pour Alex, ça ne fait aucun doute. Le foie mourra et la petite sera à nouveau placée sur la liste d’attente des greffes. Ce que le Dr Stark a fait n’est pas une solution.

    Callie et Cristina sont au centre commercial. Elles parcourent les allées d’un marchand de meubles. Callie, qui a un bandeau sur la tête pour camoufler sa désastreuse coupe de cheveux, ne comprend pas comment Cristina peut ne plus parler à Meredith, qui est sa meilleure amie. Comme Cristina fait la sourde oreille, elle la réprimande. Elle ne peut pas tirer un trait sur une personne et faire comme si la relation n’avait jamais existé. Ou alors, elle est un monstre sans cœur et sans âme. Mais très vite, elle en vient à évoquer sa propre situation. Elle était tellement plus cool quand elle était célibataire. Cristina lui rappelle que cela ne lui est pas arrivé souvent. Callie l’admet en riant. C’est pour cela qu’elle se réjouit de pouvoir mener sa vie en solo maintenant. Elle aperçoit son reflet dans un miroir. Elle soupire. Elle pensait qu’elles étaient venues au centre commercial pour aller chez un coiffeur. Un vendeur vient leur proposer ses services. En lui désignant un salon, Cristina lui indique qu’elle veut l’acheter. Le vendeur croit comprendre qu’elle est intéressée par le divan. Mais non, il s’agit bien de l’ensemble. Evidemment, dans ces conditions, cela ne pose aucun problème de livrer le jour même.

    Sous l’œil désapprobateur d’Alex et April, Phil Stark informe les parents de Lisa que l’opération s’est parfaitement déroulée. Le bébé va bien, le foie aussi. Ils peuvent tous être soulagés. Lorsque la mère demande à voir son enfant, il lui conseille d’être patiente. Il faut d’abord qu’ils surveillent Lisa. Le foie est légèrement gonflé et il veut être sûr qu’il va diminuer, mais bien sûr il les tiendra au courant. Il sort aussitôt suivi par les deux résidents. Alex ne cache pas qu’il est scandalisé. Il estime que le chirurgien aurait dû prévenir les parents qu’il y avait un risque d’infection, que le foie n’était pas conforme, que cela pourrait ramener le bébé sur la liste d’attente des greffes. Les parents de cette enfant sont intelligents. Ils veulent savoir ce qui pourrait poser problème. Stark, dont le bipeur a sonné, ne voit pas pourquoi il faudrait rajouter à leur peur. Alex s’emporte, accusant le chirurgien de prendre l’affaire trop à la légère. Mais il baisse le ton lorsque Stark lui demande une meilleure solution. Il n’en a pas. Stark lui conseille alors de se taire et d’aller faire ce qu’il est capable de faire, à savoir le tour des patients en post-op’. Après qu’il soit parti, April tente de réconforter son ami. Il aura au moins essayé. Il s’en va sans lui répondre.

    On les retrouve un peu plus tard à la cafétéria avec Jackson. Lexie les rejoint. Alex lui tire dessus avec le jouet qu’il a confisqué à son jeune patient. Tandis que la jeune femme proteste, Jackson se confie à April. Plutôt que de se faire assister par lui au bloc, Bailey a préféré lui demander de surveiller l’écoulement de fluide d’une patiente, toutes les dix minutes. Alex lui tire dessus. Lexie lui demande de cesser. C’est inapproprié. Elle conseiller ensuite à Jackson de se calmer. Quand une journée facile se présente, il faut la prendre. Elle fait exactement la même chose puisque finalement, Derek n’a pas eu besoin de ses services. Elle en a profité pour faire une sieste à la bibliothèque. Comme Alex continue de s’amuser, elle lui confisque son jouet. April justifie l’attitude du jeune homme. Il passe une journée difficile. Le chirurgien qui remplace Arizona est loin de lui ressembler. Meredith arrive, suivie d’un garde du corps. Elle s’en plaint d’ailleurs. Ce n’était pas nécessaire d’avoir une escorte armée pour venir chercher un yaourt. Lexie l’interroge sur l’identité du mystérieux patient. Est-ce que c’est Bono ? April en est persuadée. C’est en tout cas le bruit qui court dans tout l’hôpital. Meredith dément la rumeur. Lexie lui demande si elle compte assister à la fête de Cristina. Meredith n’en sait encore rien. Lexie utilise le jouet pour tirer une balle sur sa sœur. Meredith ramasse la balle pour la lui relancer, en lui conseillant de cesser ses enfantillages avant que le garde du corps ne la projette au sol. Tout à coup, Alex saisit la balle et l’examine quelques secondes avant de partir précipitamment. Comme Meredith demande ce qu’il a, April répète qu’il a une sale journée. Rappelée à l’ordre par un toussotement du garde du corps, Meredith se décide à retourner travailler. Lexie saisit à nouveau le jouet pour tirer sur le garde. Celui-ci se retourne et lui lance un regard qui la calme aussitôt. Quant à Jackson, il n’hésite pas à la dénoncer en la désignant du doigt. Comme une enfant punie, Lexie met les deux mains derrière la tête. 

    Meredith entre dans la salle où Teddy et Owen informent les officiels de l’état de l’émir. Le problème vient d’une de ses artères coronaires qui est déchirée. Ils sont arrivés à le stabiliser grâce à une pompe intra-aortique mais une opération à cœur ouvert doit être effectuée dans les plus brefs délais. Un des membres de l’escorte de l’homme d’état veut savoir si cette lésion de l’artère est un résultat de l’accident de voiture. Comme Owen veut répondre, Ronald lui demande de se taire. Owen passe outre. Il n’y a aucun moyen de connaitre la raison de cette lésion. Un homme d’un certain âge, habillé à la façon traditionnelle des émirats, pose une question en arabe, laquelle est immédiatement traduite. Peut-on avoir l’assurance que ce seront les chirurgiens les plus doués qui vont procéder à l’intervention. Richard le garantit. Owen et Teddy sont les chefs de ses services cardiothoracique et traumatologie. Le même vieil homme reprend la parole, de façon assez agressive. L’interprète corrige sa précédente traduction. Il n’était pas question des chirurgiens de cet hôpital mais de ceux du pays entier. Ronald réplique que c’est la raison pour laquelle il serait préférable que l’émir rentre dans son pays où il pourrait… Tout le monde se met à parler vivement en arabe. Teddy leur demande de se calmer. Elle comprend leurs inquiétudes mais il faut savoir qu’ils ont tous le même but, sauver la vie de cet homme. Ils n’ont plus de temps devant eux, ce qui implique qu’ils n’ont pas d’autres solutions que de la laisser procéder à l’intervention. Elle se vante d’être leur seule chance. Tout ce qu’elle peut dire pour les rassurer, c’est que s’ils la connaissaient mieux, ils sauraient qu’ils sont plutôt vernis. Owen et elle vont pratiquer cette opération et ils les tiendront au courant aussitôt que possible. Ronald lui souhaite discrètement bonne chance. Meredith va suivre les deux chirurgiens lorsqu’elle est retenue par le jeune homme qui, un peu plus tôt, avait supplié qu’on sauve la vie de l’émir. Il lui demande de dire à ses supérieurs qu’ils ne peuvent pas opérer. Comme elle lui demande quel est le problème, il lui parle à l’oreille. Meredith l’invite aussitôt à l’accompagner. 

    Un peu après, ils sont en compagnie de Derek et Owen qui avancent à grands pas en direction de la zone interdite. Le jeune Arabe s’excuse auprès des médecins de ne rien leur avoir dit avant. Il avait promis le secret à l’émir. En fait, il y a quatre mois, les médecins ont découvert que ce dernier avait un anévrisme dans le lobe temporal gauche. Derek demande à Meredith si l’émir est passé au scanner. Elle lui répond que le premier examen neuro n’a rien révélé mais maintenant les pupilles du patient sont dilatées, preuve sans doute que l’anévrisme a rompu, selon Derek. Owen espère que les nouveaux résultats du scanner vont le leur dire. Le jeune Arabe continue de se justifier. Il avait juré de se taire jusqu’aux élections. Il n’est même pas encore sûr qu’il a bien fait de tout révéler. Cela pourrait ruiner tous les efforts de l’émir. Meredith tente de le rassurer. Il a juste essayé de sauver la vie de ce dernier. Oui, mais l’émir essaie d’en sauver sept millions, réplique-t-il. Il veut faire en sorte que ces sept millions de personnes puissent marcher dans la rue sans avoir peur d’être assassinés par des extrémistes. Il faut que Meredith comprenne que l’émir risque sa vie à chaque fois qu’il sort de chez lui. Meredith persiste. En parlant, il a voulu protéger son maitre. Elle est certaine que celui-ci comprendra. Elle rejoint ses collègues. Teddy confirme à Derek qu’elle doit absolument opérer l’émir. Les résultats du scanner s’affichent. Il y a effectivement une énorme hémorragie. Derek n’en est pas surpris, compte tenu du fait que cet homme a été ranimé sept fois par électrochocs et qu’on lui a donné des anticoagulants, ce qui est très fâcheux. Teddy se défend. Elle a traité cet homme comme il le fallait. Elle n’aurait pas pu prévoir cette hémorragie. A nouveau, Derek ironise. Elle a déjà dit ça aujourd’hui. Teddy s’énerve. Elle n’est pas d’humeur à subir ses remarques aujourd’hui, parce qu’apparemment elle tient le destin du Moyen-Orient entre ses mains. Derek réplique qu’apparemment, il en est de même pour lui maintenant. Très sèchement, il lui demande de réserver un bloc. Il semblerait qu’ils vont devoir travailler de concert sur ce cas. Voila une nouvelle qui n’enchante guère Teddy.

    Meredith et Derek se préparent pour l’intervention. Il a appris que Cristina donnait une fête et il n’en revient pas. Meredith ne lui cache pas qu’elle est étonnée, elle aussi. Néanmoins, elle estime qu’ils devraient y aller pour parler à Cristina. Après tout, il est le mieux placé pour cela. Lui aussi a démissionné quand ça n’allait pas, mais il est revenu. Il trouvera peut-être les mots qui pourraient aider la jeune femme. Il refuse. Se souvient-elle de la réaction qu’il a eue quand, à l’époque, elle est venue le voir pour lui parler de son retour ? Il a envoyé voler la bague de fiançailles avec une batte de baseball. Meredith s’en souvient. C’était un grand jour. Il insiste. Cristina est déjà déchainée. Il déconseille à sa femme de la confronter. Owen et Teddy entrent dans la salle. Il s’adresse aussitôt à eux. Il ne faut absolument pas intervenir auprès de Cristina. C’est une très mauvaise idée. Il entre dans la salle d’opération.

    April retrouve Alex devant le stérilisateur. Il en sort la petite balle qui vient du jouet et la lui montre avec un air très satisfait. Le Dr Stark surgit et lui demande ce qu’il y a de si important pour qu’Alex l’ait fait venir. Sous le regard plein d’admiration d’April, le jeune homme commence par reconnaitre que jusqu’ici son attitude a été quelque peu déplacée mais maintenant, il croit qu’il a trouvé la solution à leur problème. Il exhibe la balle dont Stark ne voit évidemment pas l’utilité. Selon Alex, c’est le meilleur moyen pour empêcher le foie de Lisa de comprimer les vaisseaux sanguins. C’est fait en celluloïde, pas en plastique, donc aucun risque que cela se détériore comme risque de le faire l’éponge. Comme ça peut être stérilisé, ça diminue également le risque d’infection. A la limite, ils pourraient laisser cette balle dans le corps de l’enfant pour toujours. Le foie se développerait tout autour. La mine de Stark le freine dans son enthousiasme. Il devine qu’il n’a pas convaincu. Ce n’est pas ça, réplique le chirurgien pédiatrique. Il lui avait demandé de s’occuper de ses patients post-op’ et il le retrouve en train de jouer à la baballe. Il se demande s’il ne devrait pas parler de ça au chef. Dégouté, Alex lance la balle dans l’évier.

    Callie explique au coiffeur à quoi elle voudrait ressembler avec sa nouvelle coupe de cheveux. Une dure à cuire, un peu dangereuse et imprévisible. Le coiffeur lui demande si elle a apporté une photo pour qu’il puisse se faire une idée plus précise. Pendant ce temps, Cristina déguste un yaourt en observant les clients du centre commercial. Ils se déplacent si lentement. On dirait qu’ils flânent. Lorsqu’elle demande l’avis de Callie, celle-ci lui rappelle qu’elle ne peut pas tourner la tète. Cristina poursuit son observation. On dirait que ces gens n’ont rien d’autre à faire qu’à manger, acheter et se plaindre de leurs ruptures. Elle remarque une femme assise sur un banc qui va mordre dans un énorme bretzel. Cristina est épatée qu’elle ne fasse rien d’autre. Callie lui demande si elle a l’intention de devenir comme tous ces gens. Pourquoi pas ? Ce yaourt est plutôt bon. Callie tente de lui faire comprendre qu’elle ne plaisante pas. Cristina coupe court. Elle va aller s’acheter un bretzel. Callie soupire.

    Bailey demande des nouvelles de Louise à Jackson. Il assure qu’il n’y a aucun changement. Bailey est contente. C’est ce qu’elle voulait entendre. Elle va pouvoir procéder à sa prochaine intervention en toute tranquillité. Comme Jackson essaie d’obtenir d’y participer, elle lui rappelle qu’elle a besoin de lui pour surveiller leur patiente. Il ne cache pas sa déception. Il est de plus en plus conforté dans l’idée que l’on ne lui fait plus confiance au bloc.

    Au bloc, Owen tente de faire comprendre à Derek pourquoi, à cause de la lettre que Richard est tenu d’envoyer, il est urgent de convaincre Cristina de revenir travailler. Sachant cela, il estime qu’ils ne peuvent pas rester sans rien faire et attendre que Cristina perde sa place dans le programme. Derek réplique qu’il a seulement dit qu’intervenir auprès d’elle n’était pas un bon plan. Teddy insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une intervention. Ils pensent simplement qu’aller tous ensemble chez Cristina… elle s’interrompt parce que le patient fait un arrêt. Teddy demande à Derek de suspendre ce qu’il est en train de faire. Il faut choquer l’émir. Derek répond que ce n’est pas possible. Il est juste au plein milieu d son intervention. Les deux autres n’en tiennent pas compte et s’apprêtent à poser les électrochocs. Derek doit crier pour se faire entendre. Il continue son intervention quelques secondes, malgré les prières de Teddy. Il réussit enfin et donne son feu vert. Le cœur du patient redémarre.

    Alex demande à une infirmière si Stark a répondu à son dernier appel. Il a besoin qu’il signe les papiers pour faire sortir trois patients. L’infirmière lui apprend que le chirurgien est retourné en salle d’opération, avec Lisa. Alex se rend aussitôt dans la galerie. Il réalise très vite que Phil Stark s’est approprié son idée. En bas, April écoute avec stupeur le chirurgien reprendre un à un les arguments d’Alex pour vanter les bienfaits de cette méthode auprès de Richard, qui se montre très impressionné. En relevant la tête, la jeune femme aperçoit Alex. Elle demande alors à Stark comment il a eu cette si brillante idée. Est-elle de lui ou du Dr Karev ? Stark ne répond pas directement, se contentant de dire qu’il fait attendre d’abord de voir si ça fonctionne. Ecœuré, Alex sort de la galerie. Richard commence à se poser des questions.

    Jackson entre dans la chambre de Louise. Est-ce qu’il lui a manqué ? La patiente, toute tremblante, lui demande de faire sortir ce chien qui n’arrête pas d’aboyer. Comprenant qu’elle est en train de délirer, Jackson panique. Il saisit son bras pour prendre son pouls qui est faible. Il demande les constantes à l’infirmière avant de penser à vérifier la couleur du fluide pancréatique. Il est rouge sang. Paniquant de plus belle, Jackson demande qu’on prévienne Bailey de toute urgence. 

    Celle-ci, toujours en plein intervention, ne peut se libérer immédiatement. Par téléphone, elle demande à Jackson de réserver une salle d’opération, d’y emmener la patiente et de déjà l’ouvrir. Elle va arriver. Jackson craint d’avoir compris ce qu’elle attendait de lui.

    Jackson est en salle d’opération. Il a attendu jusqu’à présent pour ouvrir Louise, dans l’espoir que Bailey serait là pour le faire elle-même. Mais maintenant, il n’a plus le choix. Malgré sa peur, il va devoir inciser la patiente.

    Teddy aimerait opter pour un pontage mais Derek s’y oppose. Il ne pourra pas stopper l’hémorragie cérébrale durant un pontage. Tout à coup, il leur demande d’arrêter ce qu’ils sont en train de faire afin qu’il puisse clipper l’anévrisme. Teddy lui rappelle qu’elle est en train de faire une greffe coronaire sur un cœur malade. Que lui suggère-t-il ? La réponse de Derek ne se fait pas attendre : de travailler plus vite. Elle lui demande de cesser d’insinuer que tout est de sa faute. Elle a fait tout ce qu’elle a pu pour Cristina. Elle l’a encouragée au bloc. Elle l’en a tenue éloignée quand c’était nécessaire. Elle ne voit pas ce qu’elle aurait pu faire autrement. Cristina était son étudiante. Est-ce que Derek ne croit pas qu’elle voulait l’aider ? Il n’a aucun doute à ce sujet. Elle a voulu bien faire. Alors pourquoi l’accuse-t-il d’avoir échoué ? Il ne la vise pas en particulier. Il pense qu’ils ont tous échoué. Maintenant il est temps de laisser tomber. Owen s’insurge. Hors de question. Il s’agit de sa femme. Il ne va pas l’abandonner. Meredith tente de ramener les choses au calme. Il est évident qu’ils poursuivent tous le même but, à savoir ramener Cristina au Seattle Grace. Derek annonce à ses collègues qu’il a fini son intervention. Pendant qu’ils reprennent leur travail, il s’excuse auprès d’eux. Mais, tout comme eux, il a un intérêt personnel dans cette histoire. Il ne serait pas dans cette salle si Cristina n’avait pas été là. Meredith lui fait remarquer qu’ils ne peuvent pas accepter ce qu’il propose, à savoir ne rien faire. En tout cas, elle ne le peut pas. Il comprend.  

    Bailey sort de la salle d’opération en courant pour rejoindre Jackson. Elle arrive au moment même où il prononce l’heure du décès de Louise. Elle s’énerve et profère une insulte. Jackson se défend énergiquement. Ce n’est pas de sa faute. Louise avait une fistule pancréatique. Ça arrive tout le temps. Les patients présentent toujours de sévères complications après ce genre d’opération. Il crie pour fort pour lui adresser des reproches. Elle lui a dit d’ouvrir la patiente mais elle n’est pas venue. Il a essayé de sauver Louise. Bailey l’interrompt pour lui demande sèchement de quitter sa salle d’opération.

    Cristina boit un verre de vin dans son nouveau salon pendant que Callie termine de dresser le buffet. Cristina est très impressionnée par la façon dont elles ont réussi à tout mener à bien. Callie la reprend. Elle a tout fait. Cristina s’est contentée d’ouvrir la bouteille de vin. Elle lui demande de chercher après les serviettes de table. Derek apparait dans l’escalier. Il salue les deux femmes. Cristina lui fait remarquer qu’il est trop tôt pour la soirée. Il répond qu’il n’est pas là pour ça. Elle se lève, s’imaginant qu’il est là pour la convaincre de revenir dans le programme. Pas du tout. Il veut seulement l’avertir que ce soir, d’autres personnes viendront chez elle dans ce but. Cristina est catastrophée.

    April entre dans la salle de garde où Alex est en train de se reposer. Elle est désolée de ce qui est arrivé. Stark est vraiment horrible. Il a essayé de s’attribuer tout le mérite de la trouvaille d’Alex. Celui-ci, encore ensommeillé, s’assied sur le lit pour demander si le bébé va bien. Est-ce que le procédé a fonctionné. Bien sûr que oui, s’enthousiasme April. L’idée était brillante. Elle vient s’asseoir sur le lit, annonçant à son camarade qu’elle va révéler toute l’affaire à Richard. C’est trop injuste. Il a agi parfaitement toute la journée. Il a même couvert les conneries du titulaire. Il faut que le Chef soit au courant de tout ça. Même s’il est touché par ce qu’elle vient de dire, Alex ne semble pas penser que tout cela soit utile. April insiste. Ce qu’il a fait aujourd’hui, c’était tellement génial. Il n’a pas mérité la façon dont Stark l’a traité. Elle voudrait qu’il sache qu’il y a au moins une personne qui en est consciente, c’est-à-dire elle. Alex se jette sur elle pour l’embrasser. Il se recule, comme pour observer sa réaction, et comme elle semble consentante, il recommence tout en lui enlevant sa blouse. Elle l’arrête. Il n’a pas oublié qu’elle était vierge. Enfin, elle veut dire que c’est sa première fois et… Il lui demande si elle veut arrêter. Elle répond que non. Il lui retire son caraco avant d’ôter sa propre blouse. Ils basculent tous les deux sur le lit pour s’embrasser. Mais à nouveau, April calme le jeu. Est-ce qu’ils pourraient aller prendre une petite douche ? Elle a besoin d’un peu plus de temps. Alex s’énerve. Elle attend quoi de lui ? Elle veut baiser ? Et bien baisons. Si elle ne veut pas, elle peut partir. Il se met à crier qu’il ne va pas tenir sa main de vierge dans la sienne et l’aider à passer le cap. Elle n’’est plus une enfant. Il n’’est pas là pour prendre soin d’elle. Il ne peut pas prendre soin de tout le monde dans ce putain d’hôpital. En voyant l’air interdit, presque apeuré d’April, il réalise qu’il est allé trop loin. Il grogne et sort de la pièce en courant. April reste figée.

    Teddy entre dans la chambre de l’émir mais il n’y est plus. Ronald vient lui dire que son patient est à l’heure actuelle dans un avion qui le ramène dans son pays, où il achèvera sa convalescence. Il la remercie pour ce qu’elle a fait. C’est pour cela qu’il est encore là et aussi pour lui dire que c’était sympa de faire sa connaissance. Teddy répond qu’elle dirait bien la même chose de lui mais il parait qu’il n’est jamais venu dans cet hôpital. Ils se serrent la main en souriant.

    C’est la fête chez Cristina. Dans la cuisine, Jackson vide verre sur verre. Mark souhaite la bienvenue à Meredith, Teddy et Owen, en leur annonçant qu’il y a du vin sur les tables et de la bière au frigo. Owen est étonné d’apprendre qu’il a un frigo. Mark lui dit que maintenant qu’il est là, il va pouvoir prendre la relève pour accueillir les invités. Meredith lui demande où est Cristina. Elle n’est pas là, ce qui est assez grossier, selon Mark. Il va aller se renseigner chez Callie qui pourra sans doute donner plus d’explications. Il arrive dans la chambre où Callie, qui a maintenant quelques petites mèches bleues dans sa chevelure, est allongée sur le lit, légèrement ivre. Elle lui demande immédiatement si elle peut emménager avec lui. Comme il plaisante sur le fait qu’il va être sa solution de remplacement, elle s’esclaffe. Il n’est pas question de ça. Elle viendrait chez lui le temps qu’elle puise mettre fin à sa location. Elle ne veut pas rester seule. Est-ce qu’ils ne pourraient pas être seuls ensemble ? Est-ce que ce n’est pas plus facile d’être célibataire à deux ? Mark lui demande s’il s’agit d’une devinette. Elle réplique que non, elle est seulement ivre. Alors est-ce qu’il est d’accord ? Bien sûr, répond Mark. Il la félicite pour sa nouvelle coupe de cheveux.

    Owen accueille April qui semble perturbée. Elle s’excuse d’être venue les mains vides. Normalement elle aurait dû apporter un cadeau. Mais elle n’a pas eu le temps alors… Elle commence à pleurer. Owen la rassure. Ce n’est pas grave. Jackson arrive et entraine la jeune femme dans la cuisine. Owen s’énerve. Quelqu’un aurait-il vu Cristina ?

    Elle est sur le toit de son immeuble avec Derek. Ils sont installés à une table devant une bouteille de vin et deux verres. Il lui dit que si elle veut connaitre son opinion, il pense qu’elle devrait le faire. Elle devrait conserver les parquets et les refaire. Cristina peste. Et lui, il a mis quoi chez lui ? Du bambou ? Il lui rappelle que lui et Meredith sont en train de faire construire leur maison. Ils partent de rien. Ils peuvent y mettre tout ce qu’ils veulent. Elle, elle a un véritable parquet en chêne. Oui, mais si elle n’aime pas ça ? On s’en fout, répond Derek. Elle doit le garder. Le bâtiment est historique. Cristina se rend à son argument. Il lui sert un autre verre de vin.

    Alex observe les parents de Lisa qui sont à son chevet.

    Bailey remet son rapport à Richard, concernant le cas de Louise. Il la rassure. Elle a fait tout ce qu’elle a pu, ainsi que Jackson. Maintenant, elle devrait rentrer chez elle. Elle ne résiste pas à l’envie de lui poser une question. Pourquoi y a-t-il autant de fistules post-op’ après des opérations du pancréas ? L’intervention était parfaite mais cela n’a pas compté. 20% des patients présentent toujours cette complication post-op’. Il doit y avoir un moyen de faire descendre ce chiffre et elle va le trouver. Elle en a besoin. Elle a besoin de remporter une victoire. Elle a subi tellement d’échecs qu’elle a besoin de vaincre. Cristina… Elle soupire. Cristina était certainement celle pour qui elle n’avait pas peur. Richard le sait. Il lui conseille d’observer une opération du pancréas, d’en tirer des conclusions et lui faire savoir de quelle façon il pourra lui apporter son aide. Elle lui demande la permission d’utiliser Jackson pour ses recherches. C’est lui qui lui a donné l’idée et, en plus, il s’est vraiment bien débrouillé aujourd’hui. Richard marque son accord avant de lui demander si elle est au courant qu’Alex a sauvé la vie d’un bébé aujourd’hui avec une balle de ping-pong. Ils s’éloignent en discutant.

    Alex arrive chez Cristina. Il aperçoit April et Jackson dans la cuisine. Jackson lui lance un regard mauvais avant de se précipiter sur lui. Alex demande à son camarade de le laisser parler à la jeune femme. Comme réponse, Jackson lui envoie son poing dans la figure avant de le jeter sur la table de salon qui explose. Il lui saute dessus et lui assène quelques coups avant qu’Owen et Mark ne surgissent pour les séparer. Meredith et Callie entrainent Alex qui ne demande qu’à continuer le combat.

    Lexie soigne la main de Jackson. Il aimerait savoir si elle pense que cela a été difficile pour Cristina de démissionner. Lexie lui demande de cesser de faire l’imbécile. Il ne va pas démissionner, d’autant plus qu’il vient sûrement de se faire virer ou arrêter. Probablement les deux même. Il rétorque qu’April sera la seule amie qu’il a ici, alors quelle importance ? Lexie lui demande encore une fois de ne pas être stupide. Il sourit.

    Meredith fait la leçon à Alex. A quoi pensait-il donc ? April est vierge. S’il avait tant envie que ça de faire l’amour, il aurait dû rester à Las Vegas, où le sexe est une véritable industrie. Il lui avoue ne pas être allé à Vegas. Il est rentré chez lui, en Iowa. Se souvient-elle de son frère Aaron ? Les médecins ont découvert qu’il était schizophrène, tout comme sa mère. Ils l’ont compris quand il a essayé de tuer sa sœur. Elle a 16 ans. Ce n’est encore qu’une enfant que son frère a essayé de tuer. Sa mère n’a rien fait pour la secourir parce qu’elle était complètement assommée par ses médicaments. Si Alex est retourné en Iowa, c’est pour faire interner son frère. Meredith approuve qu’il soit retourné chez lui. Il la contredit. Il n’y était pas vraiment. Il a tenu la main de sa sœur à l’hôpital pendant dix minutes. Il a poussé quelques pilules dans la bouche de sa mère. Il a signé les papiers pour placer son frère dans un asile. Ensuite il est parti de là-bas aussi vite qu’il a pu. Il n’a pas fait face. Il est le con qui n’est jamais là quand il le faut.

    Cristina, qui est toujours sur le toit avec Derek, pense qu’il est temps qu’elle descende pour enfin assister à sa fête. Il l’approuve. Lui aussi devrait partir. Ils se lèvent de leurs sièges. Derek demande à la jeune femme si elle va bien. N’y a-t-il pas quelque chose d’autre dont elle veut parler. Elle se rassoit. Qu’a-t-il mis comme carrelage dans la salle de bains ? Il se rassoit.

     

    Voix off : Tout système pressurisé a besoin d'une soupape. Il faut un moyen de réduire la tension, avant que ça ne devienne trop dur à supporter. La tension ... il y doit avoir un moyen de la soulager. Parce que si la pression ne trouve pas un moyen de sortir, elle en fera un. Ça explosera. C’est la pression qu’on s’inflige à soi-même qui est la plus dure à supporter... La pression pour être meilleur qu’on ne l’est... La pression pour être meilleur que ce qu’on pense. Ça n’arrête jamais. Il y en a encore, encore et encore.


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