• Episode 7.15 : Golden Hour

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    Titre français : 3 600 secondes

    Scénariste : Stacy McKee

    Réalisateur : Rob Corn

    Diffusion États-Unis : 17 février 2011 sur ABC

    Diffusion France : 1er février 2012 sur TF1

     

    Voix off : Que peut-on vraiment accomplir en une heure ? Faire des courses peut-être ? Etre dans un embouteillage ? Faire la vidange d’huile ? Quand on y pense, une heure, ce n’est pas très long. 60 minutes. 3.600 secondes. C’est tout. En médecine toutefois, une heure, c’est souvent important. On appelle ça l’heure d’or. Cette fourchette de temps magique qui peut déterminer si un patient vit… ou meurt.

     

    Il est 18h. Le soleil se couche sur Seattle. C’est l’effervescence aux urgences. Meredith qui dirige le service ce jour-là, court dans tous les sens au contraire de Cristina qui s’est assise pour manger tranquillement un paquet de chips. Meredith lui demande si elle ne compte pas l’aider un peu, plutôt que de rester là à ne rien faire. Cristina argumente qu’elle a déjà pratiqué quatre interventions ce jour là. C’est la première fois qu’elle s’assied depuis 7h du matin et ce paquet de chips est la première nourriture qu’elle avale depuis la veille. Elle choisit donc de rester avec ses chips. Le téléphone sonne. Cristina le fait remarquer à son amie qui décroche en riant, tandis que Cristina ajoute qu’elle n’a qu’à s’en prendre à elle-même. Après tout, c’est elle qui s’est portée volontaire pour diriger les urgences. Après avoir raccroché, Meredith demande à l’infirmière de biper Arizona pour examiner un enfant de 10 ans qui aurait une crise d’appendicite. Ensuite, elle revient à Cristina à qui elle dit qu’elle a pris l’expérience comme un entrainement, comme l’aurait fait n’importe quel bon candidat au poste de chef des résidents. Chef sadomasochiste, estime son amie qui s’étonne de la voir si guillerette et joyeuse. Meredith pense que c’est un effet des médicaments qu’elle prend dans le cadre de son traitement contre l’infertilité. Elle est pleine d’hormones. Cristina sait-elle ce qui est réellement guilleret ? Ses seins ! Ils sont devenus énormes. Est-ce qu’elle est sensée aimer ça ? Non, selon Cristina. Les gros seins vous font tomber par terre. Profitant de la bonne humeur de son amie, Cristina lui confie que Callie lui a parlé d’un truc qui pourrait poser problème, ou pas. En tout cas, elle espère que ça ne va pas avoir cet effet. Elle est interrompue par la venue de Lexie qui veut obtenir la signature de sa sœur pour faire sortir un patient qui a été soigné pour de fortes migraines. Après avoir posé quelques questions sur les examens que ce patient a subis, Meredith signe le dossier. Lexie en profite pour dire du mal de l’insupportable petite amie qui accompagnait le patient. En la voyant, Cristina confirme l’impression. C’est une emmerdeuse. Une fois sa sœur partie, Meredith interroge Cristina sur Callie. Mais Cristina doit attendre pour répondre car Arizona surgit. Meredith la dirige vers le jeune patient qu’elle doit examiner. Cristina révèle à son amie que Callie lui a demandé une chose tout à fait inattendue. Elle doit à nouveau s’interrompre car Owen aimerait qu’on lui réserve une salle d’opération. Meredith l’a déjà fait. Il doit aller dans la salle 5. Cristina peut enfin dire que Callie lui a demandé d’être la marraine de son bébé. Meredith se montre quelque peu étonnée. Elle espère que son amie a refusé l’offre. Elle estime en tout cas que c’est ce qu’elle doit faire. Interloquée par son intonation un peu sèche, Cristina ne répond pas. 

    Meredith entre dans une salle où se trouve l’infirmier Tyler et un patient. Ce dernier, qui est au téléphone, explique à son épouse que ses collègues ont eu une réaction disproportionnée en exigeant qu’il vienne aux urgences. Il avait juste un déjeuner et il a à peine mal à la poitrine. Il a juste besoin de quelques antiacides. Il promet qu’il sera là et demande à son épouse de veiller à ce que leur fils mette son maillot. Après avoir raccroché, le patient qui se prénomme Oliver s’excuse auprès de Meredith pour l’appel téléphonique. Il a prévenu sa femme parce qu’il était censé emmené leur fils pour assister au match des Huskies (équipe de basket de Seattle). Meredith est sûre que l’enfant comprendra. On voit bien qu’elle ne connait pas Max ! Rien ne compte plus pour lui que le basket. Le plus grand fan de 9 ans qu’on ait jamais vu ! Après avoir ausculté Oliver, Meredith lui demande quand il a commencé à avoir mal à la poitrine. Une heure plus tôt, peut-être deux. Mais il se sent déjà beaucoup mieux. Meredith comprend qu’il espère être autorisé à sortir le plus rapidement possible. Oliver confirme. Il a promis d’accompagner son fils au match pour son anniversaire. Cela fait des semaines que Max compte les jours. Donc Oliver ne veut pas être la raison qui lui ferait rater ce rendez-vous. Meredith se montre rassurante. L’électrocardiogramme est bon et l’auscultation n’a rien révélé d’anormal au niveau du cœur, mais s’il y a bien une chose qu’ils ne traitent pas à la légère dans cet hôpital, ce sont des douleurs dans la poitrine. Oliver aimerait revenir en arrière et dire qu’il souffre de reflux gastriques. Il suppose que ça lui permettrait de s’en aller plus rapidement. Probablement pas, répond Meredith en souriant, avant d’annoncer que Tyler va lui faire passer quelques examens aussi vite que possible. Oliver la remercie.

    A l’extérieur de la salle d’examen, Meredith retrouve Cristina qui a compris que la demande de Callie posait problème. Elle aimerait savoir pour quelle raison elle devrait refuser d’être la marraine de son bébé. Meredith ne répond pas, préférant lui demander, puisqu’elle est là, d’examiner les résultats de l’électrocardiogramme d’Oliver. Tout semble normal à Cristina qui s’étonne de voir arriver Alex. N’était-il pas en congé pour la soirée ? C’est bien le cas, réplique Alex qui n’est venu que pour avoir le numéro de téléphone du service qui s’occupe des dossiers des patients. Meredith est heureuse de le voir. Il va pouvoir la seconder. Elle lui tend quelques dossiers. Alex les repousse. Il n’est venu que parce que le service des dossiers l’a appelé pour qu’il vienne signer ses dossiers, sans quoi ils le suspendront. Cristina se porte volontaire pour le remplacer dans l’intervention en solo qu’il doit faire le lendemain. Alex ne relève pas. Il espère pouvoir terminé cette saleté afin d’aller au match de basket. En effet, un patient à qui il a annoncé qu’il n’avait pas le cancer, était tellement heureux qu’il lui a donné deux billets. Meredith et Cristina s’étonnent de ce cadeau. Cristina pense qu’il a prétendu au patient avoir guéri son cancer. Il ne les écoute pas. Il est au téléphone, attendant qu’on décroche. Cristina est bipée pour une colectomie. Meredith est interpellée par un homme qui se plaint qu’après sept heures aux urgences, personne ne soit venu examiner son jeune fils, Nathan, qui a une jambe cassée. Meredith s’excuse. Elle sait que l’attente est longue mais aucune salle d’opération n’est disponible pour le moment pour els cas qui ne sont pas urgents. A l’étonnement manifesté par le père, elle comprend que personne ne l’a encore informé que l’enfant devait se faire opérer. Il souffre d’une fracture du fémur assez grave pour laquelle il faut plâtrer toute la jambe. Le problème, c’est qu’il faut plâtrer les deux jambes ensemble pour que les os puissent guérir de façon correcte. Et vu le très jeune âge du garçonnet, cela nécessite une intervention sous anesthésie générale. Elle promet que dès qu’une salle se sera libérée, elle l’en informera. L’homme retourne auprès de son fils. Meredith se tourne vers Alex qui enrage parce que le service des dossiers ne répond pas. Elle lui demande s’il est certain de ne pas pouvoir rester pour l’aider. Alex refuse. Les places qu’il a reçues sont trop bonnes.

    Dans le couloir, il passe à côté de Bailey qui est en grande conversation avec Eli. Elle a compris ce qu’il était en train de suggérer. Elle sait que la pratique est courante parmi bon nombre de leurs collègues mais, personnellement, elle n’a jamais envisagé de… Eli l’interrompt. Elle devrait commencer à le faire. Elle glousse en le regardant. Il ne doit pas la tester. Pourtant il insiste. Peut-être devrait-elle penser aux bénéfices et à leur potentiel intensément excitant et embarrassant. L’arrivée de Meredith l’empêche d’en dire plus. Une fois que la jeune femme a pris le matériel dont elle avait besoin, elle repart non sans avoir salué sa supérieure. Confuse, celle-ci ne répond pas. Elle utilise un dossier pour frapper sur la tête d’Eli.

    Lexie remet à son patient, Mitch, une ordonnance pour des médicaments assez forts contre la migraine qu’elle lui recommande de ne pas prendre avec de l’alcool. La compagne du patient, Gia, se montre mécontente qu’ils aient raté leur diner d’anniversaire à cause d’un banal mal de tête. Est-ce qu’il se rend compte à quel point ça avait été difficile de réserver une table dans ce restaurant ? Mitch s’excuse mais il avait vraiment mal. Gia adresse un sourire aigre à Lexie.

    Meredith est surprise de découvrir qu’Adèle Webber fait partie de ses patients. Elle lui demande si le chef est au courant de sa présence. Adèle l’implore de ne pas importuner son mari. Elle a juste fait une petite chute, c’est tout. Après être rentrée du travail, elle est tombée de l’escabeau et a atterri sur son poignet. Elle est certaine qu’elle n’a rien. Meredith n’est pas d’accord. Adèle la rassure. Elle a apporté quelques magazines et un bon roman qui l’aideront à patienter jusqu’à ce que Meredith puisse s’occuper d’elle. Elle est certaine qu’il y a des cas plus urgents que le sien. En souriant, Meredith lui dit que son statut d’épouse du chef fait d’elle le cas le plus urgent. Deux personnes entrent dans les urgences, en parlant fort, ce qui attire l’attention d’Adèle. Celle-ci pense que Meredith aura changé d’avis en les voyant. La jeune femme se retourne et découvre deux hommes, manifestement ivres, dont l’un a un couteau planté dans le crâne. L’intéressé aimerait d’ailleurs trouver quelqu’un qui puisse le lui enlever. Toutes les personnes présentes, autant médecins que patients, sont stupéfaits de ce qu’ils voient.

    Meredith pénètre dans la salle où Derek est en train d’opérer. Il lui fait remarquer qu’elle est en avance. Il pensait qu’ils avaient rendez-vous à 6h30. Elle réplique que si elle est là, c’est parce qu’il y a un homme qui vient d’arriver aux urgences avec un couteau planté dans le crâne. Jackson trouve ça génial mais devant le regard réprobateur du titulaire, il se corrige. Pauvre gars ! Parce que Derek ne peut pas abandonner son patient en pleine intervention, il demande à Jackson d’emmener celui de Meredith au scanner. Avant de sortir, Meredith demande à son mari s’il sera d’accord pour examiner les résultats de l’examen une fois qu’il aura terminé son intervention. Il répond par l’affirmative. Et pour leur rendez-vous ? Il ne le manquera pas. Qu’il n’oublie pas, à 6h30 ! Il sourit derrière son masque.   

    Jackson aimerait savoir comment un homme peut se retrouver avec un couteau planté en pleine tête. Selon ce que Meredith a entendu, il s’est retrouvé au milieu d’une bagarre dans une fête d’avant match. Il sait comme sont les hommes. Elle aperçoit Bailey qui va entrer dans une salle de repos et l’interpelle. Bailey sursaute avant de crier qu’elle est en train de faire une sieste. Enfin, ce qu’elle veut dire, c’est qu’elle va utiliser cette salle pour faire la sieste, parce que c’est ce que font les gens dans cette pièce quand ils sont fatigués. Embarrassée, elle commence à se justifier plus qu’il ne faut devant une Meredith quelque peu surprise. Elle est vraiment très fatiguée, à cause de son enfant et de son travail à temps plein, tant d’heures de travail. Elle fait semblant de bailler. Très, très fatiguée. Apercevant Eli qui arrive, elle se met à secouer la tête de droite à gauche, pour lui faire comprendre qu’il ne doit pas la rejoindre, mais comme Meredith la regarde bizarrement, elle continue, comme si elle était agitée de tics nerveux. Meredith lui dit qu’elle voulait simplement lui demander si elle avait vu Teddy. Pas du tout, clame Bailey en dodelinant toujours anormalement de la tête. Elle n’a vu ni Teddy, ni aucun autre médecin, ni d’ailleurs même aucun membre du corps infirmier, parce qu’elle sera dans la salle de repos, endormie, toute seule, ajoute-t-elle en haussant la voix, avec un regard furtif en direction d’Eli. Meredith ne comprend rien à ce discours décousu. Elle aperçoit Teddy qui passe dans l’autre couloir et part à sa poursuite. Eli rejoint Bailey qui s’apprête à protester du rôle qu’il lui fait jouer. Il ouvre la porte de la salle de repos et elle y entre aussitôt.

    Meredith demande à Teddy si elle a quelques minutes à lui accorder pour une rapide consultation. Teddy soupire. Elle était supposée avoir fini son service à 18h. Elle accepte cependant d’examiner le dossier que lui tend Meredith. Toutefois, elle demande à cette dernière de lui accorder encore quelques minutes pour qu’elle puisse s’entretenir avec un homme qui l’attend dans le hall, et qui, manifestement, est en avance pour leur rendez-vous. L’homme en question, William, se montre très impressionné de voir Teddy en tenue de chirurgien. Ça fait très sérieux. Bien sûr, il savait quel était le métier de Teddy mais de la voir comme ça, il se rend vraiment compte qu’elle est médecin. Cette blouse est curieusement sexy. Touchée pas ces compliments, Teddy invite William à l’attendre dix minutes, le temps qu’elle termine ce qu’elle a à faire. Il accepte sans problèmes. Teddy sursaute en entendant la voix d’Henry qui l’appelle. Il est venu pour passer quelques examens pour le diabète. Les médecins lui ont fait boire un mauvais jus d’orange à boire et il doit attendre une heure pour donner quelques échantillons de son sang ou d’urine. Mais elle n’a pas sûrement pas envie de parler de ses fluides. Il salue William à qui il présente ses excuses de s’être ainsi imposé dans la conversation. Teddy fait les présentations. William suppose qu’Henry est un des patients de Teddy. Quelque chose comme ça, répond Henry en souriant. Embarrassée, Teddy annonce qu’elle doit y aller mais promet qu’elle sera très vite de retour.

    Elle rejoint Meredith qui lui décrit le cas d’Oliver. Homme de 42 ans qui se plaint de douleurs à la poitrine. Pas de problèmes cardiaques, pas d’angine de poitrine. L’électrocardiogramme semble normal. Cependant elle a remarqué quelque chose qui pourrait faire supposer qu’il y a un problème. Tandis que les deux femmes discutent – Teddy jetant de temps en temps des regards vers la salle d’attente où se sont installés Henry et William - Alex arrête April pour lui demander si elle est capable d’imiter une signature. Choquée, April lui répond que même si c’était le cas, elle refuserait de le faire parce que c’est contraire à l’éthique et sans doute illégal. Donc il va devoir signer ses dossiers tout seul ! Elle s’en va, offusquée. Teddy informe Meredith qu’elle va se rendre immédiatement auprès d’Oliver pour l’examiner. Elle lui demande de contacter la radiologie pour obtenir de nouveaux examens, en insistant pour que les résultats lui soient remis au plus vite, parce qu’elle ne veut pas être en retard à son rendez-vous. Elle part après avoir intimé à Alex l’ordre de ne pas chercher à faire imiter sa signature. Lucy, qui sort d’une salle, a entendu ses dernières paroles. Elle n’est pas étonnée. Alex se justifie par le fait qu’il ne veut absolument pas manquer le match de basket. Lucy est étonnée qu’il ait des billets. Ce soir, c’est un match terriblement important. Si les Huskies remportent la victoire, ça leur garantit une qualification pour la finale. Alex en est conscient. Pourquoi croit-elle qu’il essaie de se débarrasser de cette corvée des dossiers ? Lucy se jette sur la pile et en prend une bonne moitié. Comme Alex s’inquiète de ce qu’elle est en train de faire, elle lui explique que parmi les dix patientes qui doivent accoucher, aucune n’a une ouverture de plus de 3 cm, ce qui fait qu’elle a un peu de temps à tuer. Elle estime qu’il ne peut pas manquer ce match. Il réplique qu’il croyait qu’elle le prenait pour un looser. C’est un peu moins le cas depuis qu’elle sait qu’il aime le basket. Elle lui fait un grand sourire. Ils commencent à signer les dossiers, chacun de son côté.

    Cristina croise Meredith dans un couloir. Elle a entendu parler du gars qui avait un couteau dans la tête. C’est stupéfiant qu’il puisse continuer à marcher et à parler. Meredith est étonnée qu’elle ne soit pas en train de réaliser la colectomie qui était prévue. Cristina lui apprend qu’elle a été reportée parce que la femme du patient lui a fait manger un cheese burger et des frites juste avant l’intervention. Les deux femmes entrent dans l’ascenseur. Meredith demande à son amie si elle est consciente qu’accepter la proposition de Callie serait une mauvaise idée. Selon elle, Cristina ne peut pas vouloir devenir la marraine de son bébé. Est-ce qu’elle a seulement pensé au nombre de personnes qui devraient mourir avant qu’elle puisse s’occuper de cet enfant ? Mark, Callie et Arizona. Ça fait beaucoup de monde ! Cristina le concède : ça fait beaucoup de morts. Tandis que dans l’autre cas, explique Meredith, il suffirait qu’elle et Derek meurent. Un mauvais virage sur une route sombre et sinueuse, et hop, ça y est ! Cristina tient à clarifier les choses. Si jamais il arrive qu’elle soit la marraine d’un enfant, quel qu’il soit, ce ne sera qu’un titre. Il est hors de question qu’elle s’en occupe. Il y a des pensionnats pour ça.

    Elles aperçoivent les deux poivrots qui continuent à boire de la bière. Lexie et Jackson entrent dans la salle où ils sont installés pour les faire arrêter. Lexie leur fait la leçon, à leur grand dam. Même si elle comprend qu’ils doivent avoir soif, c’est interdit de boire de la bière ici. Cristina les rejoint tandis que Meredith va discuter avec Oliver qui a été examiné par Teddy. Celle-ci a ordonné un autre examen. Il trouve tout cela inutile et pense que les médecins ne font ça que pour assurer leurs arrières. Meredith comprend son inquiétude et lui promet de faire tout son possible pour que les examens soient rapides.

    Elle est appelée par Richard qui semble très mécontent. En sortant d’une intervention, il a croisé une infirmière qui lui a demandé comment son épouse se sentait, parce qu’elle avait entendu dire qu’Adèle était aux urgences. Il aimerait savoir comment il se fait que Meredith n’a pas jugé bon de l’en informer. Adèle lui demande de se calmer. Il doit laisser Meredith faire son travail. La pauvre n’a même pas encore eu le temps de l’examiner. Elle s’excuse auprès de la jeune femme. Il ne faut pas se formaliser du comportement de Richard. Il a tendance à devenir bourru quand il est inquiet. Elle se plaint d’avoir mal au poignet. Elle était en train de sortir les décorations de Noël quand elle est tombée de l’escabeau. Elle se trouve stupide. Elle aurait dû attendre que Richard rentre à la maison. Il est tellement plus grand qu’elle. Meredith informe Richard qu’elle a demandé un examen radiologique et une consultation orthopédique. Elle va s’assurer qu’ils viennent au plus vite. Elle est interrompue par des cris qui viennent de la salle où se trouvent les deux poivrots et s’y précipite.

    Elle y retrouve Cristina, Lexie et Jackson qui poussent les hauts cris parce qu’à chaque fois que l’homme au couteau dans la tête, Stewart, hausse les sourcils – et cela semble l’amuser – le couteau bouge. Son ami, David, raconte aux médecins comment Stewart s’est conduit dans la bagarre. Horripilée, Cristina lui fait remarquer que maintenant son copain un couteau dans la tête. Elle pose quelques questions de calcul élémentaire à Stewart afin de vérifier si son état mental est intact. Si la première question, 14+4, ne pose aucun problème, il n’ne va pas de même pour la seconde, 27-13, et la troisième, 172-60. Stewart est incapable de donner les réponses. Ça n’a rien à voir, selon lui, avec sa blessure, mais avec son ébriété. David pense plutôt que c’est parce qu’il est stupide. Cristina n’en revient pas. L’état neurologique de Stewart est tout ce qu’il y a de plus normal. Il semblerait que le couteau n’ait fait aucun dommage. David lui suggère alors de le retirer parce qu’ils ont un match de basket à voir. Pour fêter la bonne nouvelle, Stewart prend une bière dans la veste de son camarade. Lexie la lui confisque aussitôt. Il en faut plus pour décourager les bonhommes. David en sort une deuxième qu’il décapsule aussitôt. Lexie se jette dessus. Mais combien en a-t-il sur lui ?

    Meredith la laisse régler le problème. Elle retrouve Tyler à qui elle dresse un petit topo de la situation. Oliver est en train de passer un scanner. Stewart attend la visite de Derek qui ne devrait pas tarder. Quant à Adèle Webber, elle attend un orthopédiste. Meredith demande à Tyler de lui donner les dossiers des patients qui sont sortis du service dans la dernière heure. Enfin, elle lui rappelle qu’il faut absolument trouver une salle d’opération pour soigner le petit garçon à la jambe cassée. Pendant que Tyler consulte son ordinateur, elle feuillette un dossier. Elle semble soudain inquiète. Elle se renseigne auprès de Tyler pour savoir si Mitch Tuner est bien le patient de Lexie qui souffrait de maux de tête. Il confirme. Elle veut savoir depuis combien de temps il est parti. Juste quelques minutes. Elle part en courant vers le parking où elle retrouve Mitch qui éprouve beaucoup de difficultés pour ouvrir la portière de sa voiture. Au grand étonnement de Gia, elle demande à Mitch de lui sourire. Il arrive péniblement à faire une grimace. Ensuite, elle l’invite à lever les bras au-dessus de la tête. Ce n’est pas très concluant non plus. Tyler arrive en courant. Elle lui signale que Mitch est en train de faire un AVC et lui ordonne d’aller chercher un brancard. Tyler repart en courant. Meredith demande encore à Mitch de répéter une phrase : le chien court après le chat. Il ne réussit pas à la dire jusqu’au bout. Gia, paniquée, se met à crier. Elle veut savoir ce qu’il a. Une attaque, lui apprend Meredith qui fait allonger Mitch par terre.  

    Après l’avoir ramené aux urgences, Meredith explique à Tyler que l’attaque n’a pas dû se produire il y plus de vingt minutes. Ils sont donc en plein dans l’heure d’or (la plupart des blessés graves décèdent dans les premières heures. On a donc un taux de survie optimal si la victime se retrouve sur une table d'opération dans l'heure qui suit l'accident). Elle rejoint ensuite Gia qui est au téléphone, expliquant à son interlocuteur que Mitch a fait une attaque devant elle. Elle n’ose imaginer ce qui se serait passé si cela avait eu lieu alors qu’ils étaient en voiture. Il est évident qu’elle pense surtout à elle. Elle interrompt sa conversation pour parler à Meredith qui tente de la rassurer. Mitch est entre les mains des médecins qui vont lui faire passer un scanner. Le point très positif, c’est qu’il a été pris en charge très rapidement après son attaque. Gia pousse un soupir de soulagement. Elle aimerait que Meredith donne une cote entre 1 et 10, 10 signifiant qu’elle n’aura pas à annuler leur séjour à Aspen dans une semaine. Sidérée par son égoïsme, Meredith lui conseille d’annuler le voyage. Gia reprend son conversation téléphonique. C’est incroyable ce qui lui arrive !

    Au vu d’un cliché que lui présente Lexie, Mark constate que le couteau s’est logé dans le sinus maxillaire de Stewart. Il y a de grandes chances que ce soit sa présence qui contienne l’hémorragie. Il croit qu’il vaudrait mieux pratiquer aller au bloc et ouvrir le crâne. Jackson se demande s’il ne suffirait pas de simplement d’aller en salle d’opération pour retirer le couteau. Mark le prend de haut. Est-ce qu’il croit que cela va suffire ? Sans doute, est-il comme tout le monde, pressé d’en finir pour aller au match de basket. Lexie lève les yeux au ciel. Elle semble excédée. Elle prend la parole pour dire que Jackson sait que, puisqu’il semble que la lame n’a touché aucune artère majeure, la retirer sous contrôle serait aussi sûr et moins agressif qu’une craniotomie. Jackson la remercie d’un sourire. Mark lui demande si c’est bien ce qu’il suggérait. Jackson confirme, ainsi que le fait qu’il aimerait bien pouvoir partir tôt pour le match. Moi aussi, s’exclame Stewart. Il est totalement d’accord pour appliquer la proposition du jeune homme. Meredith entre dans la salle et demande à sa sœur de la rejoindre. Lexie ne cache pas qu’elle est soulagée de quitter la salle. Elle doit faire de gros efforts pour rester polie envers Mark. Il est tellement con ! Meredith lui tend le dossier de Mitch et l’invite à l’examiner très attentivement. Impatiente, elle attire son attention sur la signature du patient lorsqu’il a été admis, et sur celle qu’il a faite au moment de sa sortie. La première est nette tandis que la seconde ressemble à un gribouillis. Lexie réalise immédiatement ce qu’il en est. Meredith lui apprend que Mitch est en train de passer des examens après avoir fait une attaque. Elle sait que sa sœur est au courant des signes avant-coureurs mais elle ne comprend pas qu’elle ait laissé passer celui-ci. Est-ce qu’elle est perturbée à cause de cette histoire avec Mark ? Lexie assure que non. Elle a examiné les résultats du scanner et elle n’a rien vu qui aurait pu lui faire penser que Mitch allait avoir une attaque. Quand elle s’est occupée de lui, il allait bien. Meredith lui rappelle que les fortes migraines peuvent être un symptôme d’une attaque. Elles sont interrompues par Callie qui s’en prend sèchement à Meredith. Si elle avait été mise au courant que la consultation ortho avait été demandée pour la femme du chef, elle aurait été là bien plus tôt. Meredith la suit jusqu’au lit d’Adèle à qui Callie présente ses excuses pour l’avoir fait attendre. Adèle commence à lui expliquer les circonstances de l’accident. Elle est tombée et s’est juste mal réceptionnée. C’est le poignet qui a reçu tout l’impact, précise Richard. Callie prescrit des antidouleurs. Les radios ont révélé qu’il y avait une petite fracture mais rien de bien grave. On va mettre une attelle et Adèle pourra s’en aller très rapidement. Callie s’en va. Richard est bipé. Il conjure sa femme de le faire prévenir au moindre problème. Restée seule avec Adèle, Meredith la remercie de l’avoir couverte devant mari, en disant qu’elle avait eu trop à faire pour l’examiner. Adèle la regarde bizarrement, comme si elle était en pleine confusion et qu’elle ne savait pas du tout ce à quoi Meredith fait allusion. Trouvant cela étrange, la jeune femme commence à lui poser des questions. Ainsi donc, elle est tombée en rentrant chez elle après son travail ? Oui, tout à fait, répond Adèle. Meredith lui demande si elle se rappelle s’être cognée la tête en tombant. Pas qu’elle s’en souvienne. Meredith n’a pas le temps de plus se renseigner car Tyler vient lui remettre les résultats des scanners d’Oliver. Elle lui demande d’emmener Adèle au scanner pour faire des examens de sa tête. Un rapide coup d’œil aux clichés d’Oliver l’alarme. Elle part en courant. 

    Habillée en civil, Teddy rejoint ses deux hommes dans la salle d’attente. Elle s’excuse pour son retard. William la tranquillise. Henry lui a tenu compagnie. Ils ont parlé sport. Est-elle au courant qu’Henry a joué au baseball en professionnel ? Henry assure que ce n’est pas important, même si son visage doit se trouver sur une carte. Mais il ne veut pas les retenir. William a sûrement réservé une table quelque part. Meredith surgit et ne perd pas de temps pour montrer les clichés de la cage thoracique d’Oliver à Teddy. Il y a un problème avec le médiastin. Teddy se retourne vers William. Il semblerait que leur rendez-vous va devoir attendre encore un peu. Elle est désolée et elle comprendrait très bien qu’il veuille reporter leur sortie. Il jure que non. Il est même heureux d’attendre. Elle sauve des vies. Le moins qu’il puisse faire, c’est de l’emmener diner après. Il se rassied et reprend la conversation sportive qu’il avait avec Henry. Teddy et Meredith passent devant la salle où Alex et Lucy continuent de signer les dossiers. La jeune femme rit aux éclats. Il y a au moins quelqu’un qui passe une bonne soirée, en déduit Teddy.

    Meredith entre dans la chambre d’Oliver qui espère qu’elle vient lui donner de bonnes nouvelles. En voyant son air, il comprend que ce n’est pas le cas. Elle lui avoue que les résultats de ses deuxièmes radios sont un peu inquiétants. Elle et le Dr Altman ont jugé qu’il était nécessaire de passer un scanner, juste pour être certain qu’il n’y a rien de vraiment sérieux. La seule chose qui inquiète Oliver, c’est le temps que ça va prendre. Elle va lui répondre quand la sonnerie du portable résonne. C’est Max, le fils d’Oliver. Celui-ci demande à Meredith s’il va devoir lui dire qu’il va manquer le match. Elle aimerait pouvoir lui dire autre chose mais elle pense qu’il serait prudent d’annoncer qu’il sera en retard. Elle laisse le patient seul pendant qu’il rassure à son fils. Il va bien. L’enfant devrait plutôt s’inquiéter des tonnes de pop corn qu’ils vont manger.

    Elle rejoint Owen, Lexie et Jackson qui examinent la radio du crâne de Stewart. Elle est épatée que le couteau n’ait fait aucun dégât. Owen aimerait savoir quand Derek sera disponible pour examiner le patient. Jackson confirme qu’il devrait sortir du bloc dans quelques minutes. Owen est soulagé de l’apprendre. Plus longtemps le couteau reste dans la tête, plus le risque d’infection est grand. Pendant qu’ils discutent, on voit David extirper calmement le couteau de la tête de son ami. Stewart ne semble pas avoir souffert puisque, après avoir fait quelques grimaces, il se met à rire. David vient frapper à la vitre de la chambre avec la pointe du couteau ensanglanté. Alors maintenant, vont-ils pouvoir d’en aller ? Les médecins sont stupéfaits de voir le couteau dans sa main et ce bon vieux Stewart qui, hilare, lève les deux pouces en l’air.

    Il est 18h33. Meredith, qui est en retard pour son rendez-vous avec Derek, examine les pupilles de Stewart. Elles sont égales et réactives. Les réflexes semblent normaux, enchaine Jackson. Enervée, Lexie retire le couteau des mains de David qui jouait avec l’arme. Stewart assure qu’il va bien. Il a juste un peu mal à la tête. Il a eu des gueules de bois bien pires que ça. Derek entre dans la salle. Il est enfin là pour examiner les dégâts faits par la lame. Il n’y a plus de lame, lui apprend Lexie en lui montrant le couteau. Derek se précipite pour examiner la blessure de Stewart. Alertée par des pleurs d’enfant, Meredith regarde par la vitre de la salle et aperçoit Nathan que ses parents ne semblent plus capables d’apaiser. 

    Elle les rejoint en courant. Elle annonce qu’elle va le mettre sous antidouleurs. La mère tente de rassurer son enfant en lui assurant qu’il lui faut encore patienter un peu avant de rentrer à la maison. Elle se tourne vers Meredith pour avoir une confirmation. Celle-ci s’adresse à Tyler pour savoir ce qu’il en est avec la salle d’opération qu’elle a demandée. Il n’a eu aucune nouvelle. Elle insiste pour qu’il se renseigne à nouveau. Après avoir promis aux parents qu’on s’occuperait de leur fils aussi vite que possible, elle rejoint Derek, qui est sorti de la salle d’examen, pour lui demander des nouvelles de Stewart. Il semblerait que le fait d’avoir retiré la lame de couteau n’a causé aucun dommage. Pour Meredith, ce type est l’homme le plus chanceux du monde. Il réplique qu’elle est dans le même cas. Il est plus de 18h30 et ils n’ont pas encore eu leur rendez-vous. Elle est désolée mais elle ne peut pas quitter le service. Elle attend les résultats d’un patient qui est au scanner. Elle cherche une salle d’opération pour un autre. Derek lui fait remarquer que les résultats du scanner ne sont pas encore prêts et que la salle d’opération qu’elle attend n’est pas encore disponible. Elle admet qu’effectivement, elle a une minute à lui consacrer, mais rien qu’une minute. Il n’en faut pas plus, assure Derek qui la prend par la main. Ils partent en riant et arrivent devant la porte d’une salle de repos. Derek l’ouvre et aperçoit Eli et Bailey qui s’ébattent joyeusement. Bailey pousse un grand cri et cache son visage sous les couvertures. Derek referme la porte précipitamment en s’excusant. Il semble tellement stupéfait que Meredith lui demande ce qui se passé. Rien du tout ! La pièce était occupée. Elle ne doit jamais lui demander ce qu’il pourrait avoir vu ou pas dans cette pièce. Très bien, mais où vont-ils aller maintenant ? La sonnerie caractéristique de l’ascenseur signale l’arrivée de ce dernier. Derek a un grand sourire. Il vient d’avoir une idée. Il entraine sa femme dans l’ascenseur. Elle se demande où ils vont. Nulle part, décrète Derek. Ils vont faire ça là. Pas question pour Meredith qui tente de sortir. Derek la retient. Les portes de l’ascenseur se referment. Meredith proteste. Derek lui ordonne d’abaisser son pantalon. Il stoppe l’ascenseur et l’alarme se déclenche. Il lui promet de se dépêcher. Il ne fera qu’entrer et sortir. Elle sourit avant d’arrêter de relever les yeux. Est-ce qu’il se moque d’elle ? Il sourit aussi, de façon plus coquine. Où est passé son sens de l’aventure ? Il est resté au premier étage, prétend-t-elle. Il n’est pas dans l’ascenseur. Il insiste. Si elle ne le fait pas pour lui, qu’elle le fasse au moins pour leur futur bébé. Elle lui tourne le dos en grommelant qu’elle n’arrive pas à croire qu’elle va faire ça. Derek lui abaisse légèrement le pantalon de façon à voir la naissance de sa fesse et sort une seringue de sa poche tandis qu’elle continue de râler. Il vaudrait mieux que ce futur bébé imaginaire en vaille la peine ! Elle grimace quand il lui plante la seringue dans la peau. Lui ferme les yeux pendant quelques secondes, comme s’il appréciait la situation. Il retire la seringue et se penche vers sa femme. Il lui avait bien dit qu’il serait rapide. Il l’embrasse sur la joue. Il ne peut pas dire à quel point il est pressé d’enfin voir ce bébé fictif. Moi aussi, avoue-t-elle tandis qu’il débloque l’ascenseur. Il en sort en souriant.

    Elle y reste et se retrouve en compagnie d’Alex et Lucy qui ne font aucunement attention à elle. Alex se réjouit de la vitesse à laquelle ils ont signé les dossiers. Il est fin prêt à assister au match. La gynécologue se demande, compte tenu du fait qu’elle vient en un temps record de l’aider à signer trois douzaines de dossiers, combien de temps elle va devoir attendre pour qu’il l’invite à l’accompagner. Surpris, Alex bafouille un peu. Il était supposé y aller avec Jackson mais qu’il aille se faire foutre. Est-ce qu’elle voudrait y aller avec lui ? Sous le regard amusé de Meredith, Lucy décline l’invitation qu’elle avait pourtant suscitée. Elle est de garde ce soir. Elle voulait juste voir si elle arriverait à ce qu’il le lui demande. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent et elle se rue à l’extérieur. Désarçonné, Alex se tourne vers Meredith qui est bouche bée. L’arrivée d’une infirmière leur interdit d’en discuter. C’est chose faite dès qu’ils sont dehors. Selon Meredith, Alex aime bien cette Lucy. Il lui conseille de la fermer.

    Ils arrivent aux urgences où le père de Nathan adresse ses doléances à une infirmière. Ils attendent depuis la veille qu’on veuille bien soigner cet enfant. Ils ont d’abord été dans une clinique après heures, où, après avoir posé un mauvais diagnostic, on les a renvoyés chez eux, sans même prescrire un antidouleur, de sorte que l’enfant a pleuré toute la nuit. Ce matin, leur pédiatre les a envoyés à l’hôpital et depuis, ils ont attendu toute la journée qu’on s’occupe d’eux. Le père est conscient qu’un gamin de 4 ans ne peut pas devant un homme qui un couteau planté dans la tête mais il sait aussi que son fils a peur et qu’il a mal. Alors est-ce que quelqu’un peut soigner sa jambe ? L’infirmière part en promettant de s’en occuper. Alex a suivi la conversation avec attention. Il demande à Meredith comment cela se fait que personne ne se soit déjà occupé de cet enfant. Est-ce qu’elle sait combien une fracture du fémur fait mal ? Elle le sait. C’est juste qu’il s’agit d’une folle journée. Elle demande à Tyler s’il y a enfin une salle d’opération disponible. Il répond qu’on est en train de la préparer.

    Richard surgit, manifestement très contrarié. Il ne comprend pas pourquoi, alors que Callie a marqué son accord pour qu’Adèle quitte l’hôpital, Meredith a demandé un scanner de la tête pour un poignet cassé. La jeune femme va se justifier lorsque Tyler l’interrompt. On vient de le prévenir qu’Oliver a fait un arrêt cardiaque dans le scanner. Elle part en courant. Quand elle arrive dans la salle du scanner, l’équipe de réanimation est déjà affairée. Tout en plaçant les palettes du défibrillateur, elle demande qu’on prévienne Teddy. Une première décharge est envoyée, sans effet. Une autre a plus de succès. Teddy, qui est toujours habillée en civil, arrive au moment où le technicien du scanner prévient par micro que les clichés sont disponibles. Les deux femmes le rejoignent. Au vu des clichés, Teddy décrète immédiatement que le patient a besoin d’une intervention urgente. L’aorte est plus que certainement déchirée. Comme il n’y a aucune salle disponible, Meredith décide d’utiliser celle qu’elle avait réservée pour Nathan. Les deux femmes partent en poussant la civière. Elles se mettent à courir en vue de l’ascenseur. Teddy se montre pessimiste. Si l’aorte se rompt, elles ne pourront rien faire pour sauver le patient. Pour ne pas perdre de temps, elles remontent leurs cheveux et enlèvent leurs bijoux. Meredith met son calot. Teddy lui signale qu’elles n’auront même pas le temps de se préparer. Meredith en est consciente. Elle sort de sa poche un flacon de gel anti-sceptique et s’en met un peu sur les mains, avant de le passer à la titulaire. Dans la salle d’opération, Teddy insiste sur l’urgence. Il faut seulement désinfecter la zone de la poitrine. Elle doit y entrer le plus vite possible. Effectivement, elle ne perd pas de temps pour inciser la peau et ouvrir la cage thoracique. Meredith a une pensée pour Oliver qui pensait qu’il souffrait d’un simple reflux gastrique. Dire qu’il a suffit de 45 minutes pour que son état devienne critique. Elle demande à Teddy combien d’interventions de ce type elle a déjà pratiquées. Quarante, peut-être cinquante, mais elle n’a pu sauver que trois patients. Meredith comprend que la partie sera serrée. La tâche des médecins se trouve immédiatement compliquée par une hémorragie importante qui empêche toute visibilité. Le moniteur sonne l’alerte. Teddy ordonne un massage cardiaque. Meredith place les palettes du défibrillateur à même le cœur. Une décharge qui n’a aucun effet. Meredith signale que le patient saigne du nez et des oreilles. L’anesthésiste renchérit. Le sang qu’il est train de transfuser au patient n’est pas suffisant pour compenser l’hémorragie. Teddy suggère à son assistante de faire une piqure d’épinéphrine directement dans le cœur et d’ensuite le soumettre à une nouvelle décharge. Aucun effet, encore une fois. La ligne du moniteur devient plate. Meredith demande ce qu’il faut faire maintenant. Plus rien, annonce Teddy. C’est fini. Il n’y a plus rien d’autre à faire que de prononcer l’heure du décès. Meredith la regarde, interloquée. Elle veut protester mais Teddy l’interrompt. Elles sont arrivées trop tard. Il leur était presque impossible de la sauver. Elle en est désolée mais il n’y a plus rien qu’elles puissent faire. Il faut prononcer l’heure du décès. Après avoir jeté un dernier regard au visage d’Oliver, c’est la voix enrouée que Meredith prononce l’heure de sa mort. 18h52.  

    Il est 18h55. Le visage grave, Meredith observe les bébés qui sont à la nursery. Cristina la rejoint. Elle a entendu dire qu’elle avait perdu son patient. Meredith pousse un long soupir. Ce n’est pas qu’elle ne veut pas partager son amie. Enfin, oui, elle ne veut pas la partager mais ce n’est pas la raison pour laquelle elle ne veut pas que Cristina devienne la marraine du bébé de Callie. C’est seulement parce qu’elle a le sentiment que, si Cristina accepte cette proposition, cela veut dire qu’elle ne croit pas en la possibilité pour Meredith d’avoir son propre enfant. Cristina proteste. Elle n’a jamais rien dit de tel. Meredith le sait. C’est juste ce qu’elle ressent. Les deux femmes observent en silence les bébés jusqu’à ce que Cristina lâche qu’elle va devoir avoir maintenant une conversation embarrassante avec Callie. Meredith lui sourit. Et elle, que va-t-elle faire maintenant, s’inquiète Cristina. Elle répond qu’elle va devoir contacter la famille d’Oliver. Elle va s’éloigner quand Cristina la retient. Avec sa manche, elle essuie quelques traces de sang qu’elle avait dans le cou. Meredith la remercie, mais on ne sait pas si c’est pour ce geste ou pour avoir décidé de refuser la proposition de Callie.

    Adèle et Richard vont quitter l’hôpital. Meredith retient le chef pour justifier sa demande de scanner. Il ne la laisse pas faire. Tout est en ordre. Il a examiné en personne les résultats des examens et tout était impeccablement normal. Le poignet est dans une attelle et il va ramener sa femme à la maison. Meredith conserve pourtant quelques inquiétudes. Il ne veut pas les entendre. Il la remercie de sa sollicitude mais il est certain qu’Adèle va bien. Ils vont rentrer chez eux immédiatement. Meredith insiste. Sa femme lui a semblé fort confuse. Pourquoi s’occupait-elle des décorations de Noël alors qu’ils sont en février ? Elle a également affirmé qu’elle était tombée en rentrant de son travail. N’a-t-elle pas pris sa retraite ? Quelque chose ne tourne pas rond. Richard s’emporte. Il sait ce qu’elle est en train d’insinuer. C’en est assez. Même s’il apprécie l’inquiétude qu’elle manifeste envers sa femme, il ne veut plus l’entendre. La confusion qu’Adèle a manifestée n’est que le résultat de la frayeur qu’elle a éprouvée. Elle est tombée. Il y a une série de petits détails qui peuvent l’avoir perturbée et le moindre n’est sans doute pas l’interrogatoire auquel a dû la soumettre Meredith. Si quelque chose d’important n’allait pas chez sa femme, il le saurait. Il sait que Meredith est obnubilée par Alzheimer. Elle voit des cas partout. Il est conscient que c’est dû au fait qu’elle travaille dans l’essai clinique, 24 heures sur 24, sept jours par semaine. Il le comprend. Mais Adèle n’est pas Ellis. Elle est sa femme. Il part après lui avoir sèchement souhaite une bonne nuit.

    En revenant aux urgences, Meredith croise les parents de Nathan. Elle leur présente ses excuses pour avoir dû céder la salle qu’elle avait réservée pour leur fils à une autre intervention plus urgente. Le père du garçonnet la rassure. Un médecin est venu chercher leur fils pour le soigner. Meredith s’en réjouit. 

    A fleur de peau, elle rembarre gentiment Tyler qui veut lui donner un nouveau dossier. Elle veut seulement qu’il lui remette celui d’Oliver. Elle entend la sonnerie du portable de celui-ci. Elle le trouve dans ses un sac plastique, avec toutes ses affaires. C’est Max, le fils du défunt, qui appelle. Après avoir respiré un grand coup, elle décroche. La voix chargée de sanglots, elle arrive tout de même à donner le change et demande à l’enfant de lui passer sa mère. Elle va s’enfermer dans une salle pour lui parler.

    Lexie informe Mitch qu’ils vont encore le garder en observation pour la nuit mais les pronostics sont très bons. Génial, s’exclame Gia. Peut-être qu’après tout, ils ne vont pas devoir annuler leur séjour à Aspen. Mitch lui fait remarquer sèchement qu’il vient d’avoir une attaque. Il trouve choquant qu’elle soit seulement préoccupée par ses projets de voyage. Elle réplique que c’est un voyage non remboursable. Scandalisé, Mitch lui suggère sèchement de l’annuler. Mieux même, qu’elle annule tous leurs voyages. Il ne comprend pas comment il a pu la supporter pendant deux ans. Il en a ras-le-bol. Tout est fini entre eux. Il lui ordonne de s’en aller. Tout de suite, avant qu’elle ne déclenche une autre attaque. Elle est à la porte de la chambre quand il la rappelle. Elle croit qu’il se ravise mais il ne veut que voir son trousseau de clefs. Sous le regard discrètement approbateur de Lexie, il en retire une. Maintenant, Gia peut partir.

    Henry profite que William est en train de téléphoner pour faire part de ses impressions à Teddy. Il a passé une heure avec le bonhomme, ce qu’il compare à une sorte de premier rendez-vous, et il ne sait pas à quel point elle le connait mais voila ce qu’il a appris sur lui. William porte des gants pour conduire. Il ne vit plus avec sa mère, mais jusqu’à très récemment, il vivait au-dessus de chez elle. Il n’est pas très drôle non plus. Il lui a raconté une histoire sur lui-même dans laquelle il n’était pas vraiment un héros. Bref, en tant que mari de Teddy, Henry estime qu’ils peuvent trouver mieux que ça. Teddy n’a pas le temps de réagir. William a terminé sa conversation. Non seulement il a pu conserver sa réservation mais en plus, il a réussi à obtenir une table près de la fenêtre. A eux les gnocchis à la truffe ! Teddy déclare qu’elle est prête. Elle le suit mais, arrivée à l’ascenseur, se retourne vers Henry qui l’a suivie des yeux.  

    Bailey et Eli sortent enfin de la salle de repos. Il lui demande quand elle a sa prochaine pause. Elle lui jure, de façon pas très convaincante, que ce qui vient de se passer n’arrivera plus jamais, sur leur lieu de travail. Compris ? Bien sûr, affirme Eli, pas jusqu’à la prochaine pause.

    Stewart et David sont dans un taxi. Jackson regrette que Stewart ait choisi de s’en aller, au mépris des avis médicaux. Il lui remet son numéro de téléphone ainsi qu’une liste des problèmes neurologiques qui pourraient survenir, l’invitant à l’appeler si l’un d’entre eux apparaissait. Il lui conseille également de ne pas rester seul ce soir et de boire beaucoup. Mais surtout pas de bière ! Le taxi s’éloigne quand Lexie rejoint son camarade. Elle n’y croit pas. Arriver à l’hôpital avec un couteau dans la tête et repartir une heure plus tard juste pour assister à un match ! En parlant de ça, réplique Jackson, Alex lui a donné deux billets. Est-ce qu’elle veut l’accompagner ? Elle accepte sans hésiter. 

    Alex entre dans la salle d’opération où l’attend Nathan. Il lui dit que quand il se réveillera, ses deux jambes seront plâtrées. C’est une bonne chose parce que cela veut dire qu’après, sa jambe cassée ira mieux. Et maintenant, il a une question très importante à poser. Quelle est sa couleur préférée ? Bleu, répond Nathan. Alex se retourne pour parler à l’infirmière. Elle doit préparer le matériel pour les plâtres bleus. Lucy est dans la galerie pour observer l’intervention. Elle semble attendrie.

    Richard ouvre la portière de sa voiture pour que sa femme puisse s’y installer. Elle le remercie d’un petit sourire. Il referme la portière. Il semble inquiet.

    Meredith a fini sa conversation téléphonique avec la veuve d’Oliver. Après avoir remis le portable dans les affaires personnelles du défunt, elle reprend un nouveau dossier et va examiner un autre patient. Il est 19h02. 

     

    Voix off : Une heure ... une seule heure peut tout changer... pour toujours. Une heure peut changer votre avis. Quelquefois une heure est juste un cadeau que l’on se fait. Pour certains, une heure n’est rien. Pour d'autres, une heure fait toute la différence. Mais au final, c’est toujours seulement une heure, une parmi tant d’autres... t d’autres à venir. 60 minutes... 3.600 secondes... C’est tout. Et ça recommence encore et encore. Qui sait ce que la prochaine heure nous réserve ?


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