• Episode 9.15 : Hard Bargain

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    Titre français : L'art de la négociation

    Scénariste : Phil Harper

    Réalisateur : Tony Phelan

    Diffusion Etats-Unis : 14 février 2013 sur ABC

    Diffusion France : 21 mai 2014 sur TF

     

    Voix off : On dit qu'il y a un signe certain d'une négociation réussie. C'est lorsque les parties, quand elles quittent la table, font comme si elles s’étaient fait avoir. L'objectif est un compromis, une situation où tout le monde gagne.

     

    L’orage a éclaté sur Seattle et la pluie tombe à verse. Callie et Arizona sont venues chez Meredith et Derek, et Callie fait part à ses camarades des résultats de l’enquête qu’elle a menée avec Richard auprès du personnel de l’hôpital de Portland. C’était un film d’horreur ! Arizona, qui revient dans la pièce après avoir endormi Sofia, lui demande de baisser le ton, pour ne pas risquer de réveiller l’enfant. C’est donc quasiment en murmurant que Callie explique que Portland applique des quotas. Même si cela n’est pas dit aussi clairement, il est évident que les médecins sont tenus d’opérer à une cadence infernale. Elle tend une brochure à Meredith pour que celle-ci puisse vérifier ses dires. Meredith parcourt rapidement le feuillet et constate qu’on n’y parle pas non plus de recherche médicale. Callie le confirme. Cela n’intéresse pas Pegasus Horizons qui ne vise que le quantitatif, que ce soit au niveau du nombre des patients soignés ou du coût élevé des interventions. Derek, qui observe Arizona du coin de l’œil, remarque qu’elle semble peu concernée, voire même quasiment ennuyée, par la conversation. Callie continue à faire le procès de la gestion made in Pegasus Horizons. Il n’y a quasiment pas de contact entre les médecins et leurs patients. Pas de recherche, pas d’innovation, en gros rien de ce qui les a amenés à devenir médecins. Derek décrète qu’ils ne laisseront pas ce genre de choses arriver au Seattle Grace. Callie grimace. C’est ce que les médecins de Portland ont dit aussi au début. Après, ceux qui se sont opposés à la direction ont été licenciés. Les autres se sont lassés ou ils sont partis. Meredith et Derek échangent un regard. Comprenant qu’elle les a presque convaincus, Callie insiste. Elle, elle ne veut pas quitter le Seattle Grace et elle sait qu’aucun d’entre eux ne le veut non plus. Alors ils doivent faire quelque chose. Ils doivent acheter l’hôpital. Si Derek trouve qu’elle va un peu trop vite, Meredith pense qu’elle a peut-être raison. C’est alors qu’Arizona intervient. Que se passe-t-il si on n’est pas d’accord ? Callie lui lance un regard interloqué.

    Trop occupée à faire l’amour avec Owen, Cristina ne fait pas attention à son téléphone. Elle ne lit donc pas le texto que Meredith vient de lui envoyer.

    Chez Meredith et Derek, Callie et Arizona discutent âprement. Arizona explique à sa compagne que la gestion d’un hôpital n’a jamais été un rêve pour elle. Callie réplique que ce n’est pas ce qu’on va lui demander de faire. En aparté, Derek fait remarquer à sa femme que Cristina devrait être là. Meredith répond qu’elle vient de la prévenir par texto. Arizona tente de faire entendre raison à ses camarades. Elle vient à peine de reprendre travail et Derek vient tout juste de récupérer l’usage de sa main. Est-ce qu’il n’a pas simplement envie de travailler ? Mais travailler où, réplique Callie qui ne peut se résoudre à ce que quelqu’un lui dise ce qu’elle doit faire, ou les patients qu’elle peut traiter ou non. Meredith est d’accord. Elle n’a pas du tout envie de travailler, le regard fixé sur l’horloge, pour vérifier qu’elle ne passe pas trop de temps avec les patients. Selon Callie, si c’est eux qui dirigent l’hôpital, ils pourront prendre des décisions concernant la pratique de leur métier, sur base de leur expérience. Derek lui coupe la parole. Il ne veut pas la vexer, mais il trouve qu’elle a une vision naïve des choses. Gérer un hôpital est bien plus difficile qu’il n’y parait. C’était un poste qu’il voulait avoir, mais quand il l’a eu, il l’a détesté. Selon lui, ils devraient plutôt garder l’attitude qu’ils ont eue jusqu’à présent. Il apprend à ses camarades qu’il a conclu un marché avec Pegasus, qui apparemment devrait faciliter la vente. Ce n’est rien de vraiment important. C’est même stupide mais peut-être que c’est de cette façon qu’ils vont réussir, en agissant de l’intérieur. Arizona lui demande ce qu’il fait d’Owen Hunt qui, après tout, est partisan de la vente à Pegasus, parce qu’il croit que c’est une bonne chose. Que va-t-il dire quand il apprendra ce qu’ils trament ?

    Le téléphone portable d’Owen sonne. C’est Cahill qui l’appelle, ce que Cristina apprécie moyennement, vu qu’il est trois heures du matin. Owen lui explique que Cahill veut mettre au point une stratégie pour empêcher les infirmières de se mettre en grève. Elle compte sur lui pour leur parler et les calmer. Cependant, Owen décide de ne pas répondre. Il a seulement envie d’être avec Cristina et d’oublier ses problèmes pendant quelques heures. Mais après quelques secondes, il revient au sujet qui l’obsède, la vente de l’hôpital, qui doit se faire dans trois jours. Cahill lui a confié que les acheteurs commençaient à devenir nerveux et que si les médecins décidaient de partir, en masse ou même seulement quelques-uns d’entre eux, ce serait la catastrophe. Les acheteurs retireraient leur offre, la vente serait ratée et l’hôpital devrait fermer ses portes. Cristina le rassure. Ça ne va pas arriver. Owen lui demande si elle est en sûre. Elle lui répond par un sourire qui ressemble plus à un rictus. Owen se met à rire. Est-ce qu’elle pourrait essayer d’être un peu plus convaincante ? Elle répète avec une grosse voix que ça ne va pas arriver. Ils éclatent de rire.

    Chez Meredith et Derek, la discussion fait toujours rage. Tout le monde parle en même temps. Arizona rappelle qu’ils sont en train de parler d’une somme de cent millions de dollars, deux cents peut-être même. Agacé, Derek réplique qu’ils sont pertinemment au courant. Callie ajoute qu’ils ne seront de toute façon jamais capables de dépenser tout l’argent qu’ils ont reçu. Meredith, elle aussi, s’insurge des propos d’Arizona. Derek fait remarquer que leur projet est tellement important qu’ils ne peuvent pas savoir quel en sera le coût. Arizona ne comprend pas. Est-ce que tout cela veut dire qu’ils vont devoir investir tout ce qu’ils ont gagné à la suite du procès ? Derek répète qu’il ne sait absolument pas ce que le rachat du Seattle Grace pourrait leur coûter, mais il est certain que cela représente bien plus que ce qu’ils possèdent tous les quatre réunis, à savoir seulement soixante millions de dollars. Callie est prête à investir l’argent qu’elle avait avant l’accident d’avion, ce qui représente environ 700.000$. Meredith rappelle à Derek qu’eux-mêmes ont leur compte d’épargne retraite et qu’ils disposent aussi d’environ… Son époux la fait taire. Non, il ne faut pas qu’ils touchent à ce qu’ils ont économisé pour eux. Callie se range assez facilement à son avis. Ils n’investiront que les indemnités qu’ils ont touchées pour l’accident d’avion, plus celles de Mark. Arizona tique aussitôt. Ils pourraient peut-être investir l’argent de Lexie, ajoute Callie avant de se tourner vers Meredith pour lui demander si elle trouve ça grossier de sa part de suggérer une telle chose. Avec un petit sourire embarrassé, Meredith lui rappelle que c’est Thatcher qui a touché l’indemnité pour la mort de Lexie. C’est donc à lui qu’il faudrait demander… Arizona l’interrompt. Oui, c’est grossier de la part de Callie de suggérer une telle chose. Et comment peut-elle penser à utiliser l’argent touché pour la mort de Mark ? Ce n’est pas leur argent, mais celui de Sofia. Elle reproche à sa compagne de ne pas lui avoir demandé son avis, avant d’en parler à leurs amis. Consciente qu’elle a commis une erreur, Callie change aussitôt de sujet. Où est Cristina ? Meredith répond qu’elle n’arrête pas de lui envoyer des texto. Mais elle rassure ses camarades. Elle est certaine que son amie va approuver leur projet. Arizona lui demande comment elle le sait. Elle le sait, répondent en chœur Derek et Callie.  

    Le téléphone portable de Cristina lui indique qu’elle vient de recevoir encore un texto. Cela agace Cristina qui aimerait qu’on la laisse tranquille avec Owen. Elle ne regarde même pas qui l’appelle. Par contre, Owen ne quitte pas son téléphone des yeux. Cristina lui conseille de dormir un peu. Tout ce qui se passe pour le moment ne repose pas uniquement sur ses épaules. En tout cas, ça ne devrait pas être le cas. Owen soupire. S’il n’arrive pas à convaincre les infirmières de rester au Seattle Grace… Cristina est certaine qu’il y arrivera. Owen lui confie qu’il ne sait pas ce qui va se passer, que ce soit avec ou sans Pegasus. Il n’arrête pas d’imaginer le pire des scénarios. Tout à coup, il sourit à sa compagne. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il est heureux, là, avec elle. Peu importe si tout s’effondre, mais eux, ils sont… en sécurité, conclut Cristina en lui caressant le visage. Ils s’embrassent.

    Arizona continue de s’opposer au projet de ses camarades. Elle estime que ce n’est pas juste qu’ils doivent dépenser tout l’argent qu’ils ont touché. Callie s’énerve. Il ne s’agit pas d’une dépense mais d’un investissement. L’argument ne convainc pas Arizona qui lui répète qu’il s’agit de tout leur argent. Si ses parents l’avaient poussée à travailler durant l’été, quand elle était jeune, Callie pourrait peut-être comprendre ce qu’elle veut dire. Callie s’insurge. C’est trop injuste de dire ça. Arizona estime le contraire. Selon elle, Callie est prête à tous les ruiner. L’intéressée riposte en l’accusant d’être prête à accepter que Pegasus Horizons les transforme tous en robots. Le ton monte. Arizona reproche à Callie de vouloir jeter 50 millions par la fenêtre, juste pour maintenir une bonne ambiance au sein de l’hôpital. Meredith tente de calmer le jeu en leur demandant d'examiner quelles autres options s’offrent à eux. S’en aller ? Callie y est farouchement opposée. Cet hôpital n’est pas quelque chose qu’ils ont eu par chance, ils l’ont fait. C’est Richard Webber qui les a tous engagés et qui a donné à l’hôpital son caractère bien particulier. Owen l’a maintenu et elle est fière de faire partie de cet hôpital. Il vaut la peine qu’on se batte pour lui. L’écoute bébé leur permet d’entendre les pleurs d’un enfant. Callie ne sait pas laquelle des deux fillettes a été réveillée par leurs éclats de voix. Meredith reconnait les pleurs de sa fille. Elle se dépêche de la rejoindre avant qu’elle ne réveille Sofia. Derek tente encore de convaincre Arizona. Il pense que Callie a raison. Racheter le Seattle Grace est bien plus qu’un investissement financier. Il s’agit d’une énorme opportunité de faire de l’hôpital le lieu de travail dont ils ont rêvé. Callie est ravie par ce discours, au contraire d’Arizona qui leur demande sèchement d’arrêter. Il est hors de question qu’ils dépensent leur argent. S’il y a bien quelque chose qu’elle a appris durant l’année qui vient de s’écouler, c’est qu’on ne peut jamais savoir ce qui va se passer. N’importe quoi peut leur arriver, à elle comme à Callie, et il faut penser à protéger Sofia. Elles ont la chance de ne pas devoir s’inquiéter, quoi qu’il arrive, et d’être préparées à affronter même le pire. Callie rétorque qu’elle ne veut pas vivre de cette façon, en se préparant à faire face à des désastres qui n’arriveront jamais. Derek tente une nouvelle fois de faire valoir son point de vue. Ils ont justement la chance d’empêcher un désastre et peut-être que c’est de leur responsabilité de le faire. Arizona le prie sèchement de ne pas essayer de la faire passer pour une égoïste, ni de la faire se sentir coupable parce que lui a l’impression de l’être. Derek lui demande en quoi il a pu lui faire penser qu’il se sentait coupable. Comme elle refuse d’en dire plus, Derek l’encourage à exprimer le fond de sa pensée. Malgré les regards de Callie l’implorant de n’en rien faire, Arizona s’exécute. Certains d’entre eux sont morts dans l’accident d’avion et certains vont avoir des défis à relever pour le restant de leur vie. Lui, il a eu l’argent mais il a récupéré sa main et sa carrière, et elle pense qu’il se sent coupable non seulement à cause de l’argent, mais aussi parce que c’est lui qui les a poussés à aller en justice. Elle croit que c’est pour toutes ces raisons qu’il veut être celui qui va sauver l’hôpital, le héros. Pour elle, c’est égoïste et c’est aussi la preuve d’un ego surdimensionné. Le problème, c’est que les décisions qu’il a prises ont affectés la famille d’Arizona. Alors, elle veut qu’il arrête, parce que tout ce qu’il a fait n’a fait qu’empirer les choses. Derek est profondément blessé par toutes ces accusations. Terriblement gênée par ce qui vient de se passer, Callie dit à Arizona qu’elles devraient s’en aller. Meredith, qui a entendu tout ce qui s’est dit et qui n’a pas apprécié, confirme. Il faut qu’elles partent.

    Le lendemain matin, Derek et Meredith sont accueillis au Seattle Grace par Arizona qui leur présente ses excuses pour ses propos de la veille. Il était tard, elle était fatiguée et stressée. Derek répond qu’ils l’étaient tous. Ils essaient simplement de faire de leur mieux. Arizona insiste. Elle n’avait pas le droit de le traiter de cette façon. Derek réplique qu’il s’est dit qu’elle avait un ego surdimensionné. Gênée, elle admet qu’elle a dépassé les limites. Ils croisent Richard qui est arrêté devant un mur. Ils regardent dans la même direction que lui et découvrent une immense affiche sur laquelle apparait le visage souriant de Derek, accompagné du slogan, "Aspirer à la grandeur dans la santé". L’occasion est trop belle pour Arizona qui fait comprendre qu’elle n’avait sans doute pas tort quand elle a parlé d’ego surdimensionné. Derek ne cache pas qu’il est contrarié par l’affiche. Richard n’en revient pas qu’il ait accepté d’être le visage de Pegasus Horizons. Derek se justifie en expliquant que Cahill lui avait assuré que son image n’apparaitrait que sur quelques brochures, de quoi baratiner un peu les patients, mais il n’a pas pensé que ça prendrait de telles proportions. Ric hard lui fait remarquer que l’affiche ne donne aucune indication sur la façon de pratiquer la médecine dans l’hôpital. Il espère que Derek est conscient de ce qu’il est en train de faire. Surtout, qu’il ne se vexe pas, son visage est beau, mais ces affiches, c’est trop ! Derek et Meredith entrent dans l’ascenseur. Elle confie à son mari qu’elle trouve que la façon de faire de Cahill est grossière. Il lui donne raison. C’est inacceptable. Les portes vont se refermer lorsque Shane surgit pour faire part de son admiration à son idole. Il adore la photo sur laquelle le visage de Derek est gigantesque. Il demande ensuite au titulaire dans quel bloc il veut pratiquer sa prochaine intervention. C’est avec admiration que Shane explique à Meredith que Derek va devoir faire baisser la température du cerveau de son patient pour éviter le risque d’attaque. Derek est le seul chirurgien à pratiquer de cette manière dans tout le pays. Meredith répond avec un petit sourire moqueur qu’elle est au courant. Shane est catastrophé lorsque Derek lui apprend qu’il ne va pas pouvoir pratiquer l’intervention prévue, parce que Cahill lui a demandé de rencontrer les futurs acheteurs de l’hôpital. Meredith ironise sur le fait que Derek est devenu le visage et la chevelure du Seattle Grace. Quelle chance pour eux tous ! Shane part en courant, avec un petit sourire sur les lèvres. Derek implore sa femme de se dépêcher de fermer les portes de l’ascenseur. Elle s’exécute, ce qui leur permet de découvrir que le visage de Derek orne aussi l’intérieur des portes. Meredith sursaute. Horrifié, Derek cache ses yeux avec ses mains.  

    Peu après, Derek exige de Cahill et d’Owen que toutes les affiches soient retirées. Il avait marqué son accord pour des brochures, pas pour ça ! Cahill attire son attention que le contrat qu’il a signé mentionnait les brochures mais aussi d’autres produits marketing parallèles. C’est ce que sont les affiches. Elle ne comprend pas pourquoi il n’en est pas fier. Son visage sur les affiches, c’est une façon de dire aux patients que l’hôpital représente bien plus que des salles stériles et des équipements, qu’il y a là plein de gens intelligents et passionnés qui vont prendre soin d’eux. Derek aimerait savoir qui a vu tant de choses dans ces affiches. Cahill lui apprend que trois groupes de consommateurs ont donné leur avis. Ils ne peuvent pas s’être trompés tous les trois Selon elle, si Derek est choqué, c’est parce qu’il n’a pas encore l’habitude de voir son visage partout. Dans trois jours, ça ira mieux. Derek va s’éloigner lorsqu’Owen le retient pour lui dire à quel point il apprécie son attitude. Cela compte énormément pour lui. Il sait que ces affiches ne plaisant pas à Derek, que ça ne lui correspond pas, que c’est un sacrifice pour lui. Mais cette vente est leur dernière chance. Parfois Owen a l’impression qu’il est le seul à se battre pour sauver l’hôpital et que Derek se batte à ses côtés, oui, vraiment, cela compte beaucoup pour lui. Derek est mal à l’aise.

    April et Matthew se sont réfugiés dans l’ambulance de ce dernier, pour échanger des baisers passionnés. Subitement, Matthew repousse la jeune femme. Il ne veut plus l’embrasser. April croit comprendre qu’elle a une mauvaise haleine. Matthew la rassure. Il veut encore l’embrasser, tant qu’il peut, mais plus dans l’ambulance. Il voudrait l’emmener dans un endroit qui n’a pas de roues et où personne ne s’est vidé de son sang. April est tout à fait d’accord. Après quelques secondes d’hésitation, elle accepte un rendez-vous pour le soir même. Matthew est ravi. Il a hâte de la voir sans ses vêtements. Réalisant ce qu’il vient de dire, il précise qu’il voulait parler de la tenue médicale. Il a hâte de la voir dans des vêtements normaux. Ce n’est pas qu’elle ne soit pas belle en tenue de chirurgienne. De toute façon, elle sera toujours belle, quelle que soit la tenue. Amusée par son embarras, April l’embrasse sur la joue avant de lui donner rendez-vous à 17h30. Elle sort du véhicule. Matthew la prévient. S’il est en retard, c’est parce qu’il sera en train de se frapper la tête contre un mur, à cause de la façon pathétique dont il lui a donné rendez-vous. Elle sourit mais elle a à peine tourné le dos que son sourire s’efface.

    Alex et Jo s’occupent d’un nouveau-né qui vomit et dont l’abdomen est distendu. Pour éviter qu’il souffre, Alex décide de l’endormir. La façon dont il explique au bébé ce qu’il est en train de lui faire, fait sourire Jo. Alex le remarque et lui dit d’arrêter. Il n’y a pas de quoi sourire. Ils vont devoir annoncer aux parents que leur enfant doit être opéré.

    Peu après, Alex explique aux parents du bébé que les intestins de celui-ci sont obstrués. Il faut pratiquer une intervention de toute urgence. Les parents restent muets, à la grande surprise des médecins. Alex demande à parler au père de l’enfant en particulier. A l’extérieur de la chambre, il lui fait part de sa compassion. Il sait que la nouvelle est dure à encaisser. Est-ce que ça va aller pour lui et sa femme ? L’homme, qui s’appelle Mr Fich, répond qu’il ne peut pas parler pour Langer. Il ne la connait pas si bien que ça. Elle est la mère de son enfant mais elle n’est pas sa femme. Ils travaillent ensemble et ils ont couché une seule fois ensemble, à une fête au bureau. Dans la chambre, Langer donne sa version des faits à Jo. Quand ils ont couché ensemble, le préservatif s’est cassé, parce que Fich est trop radin et stupide pour acheter des préservatifs convenables. Comme elle a 40 ans et qu’elle voulait un enfant, elle a décidé de le garder. Mis au courant, Fich a promis de faire ce qu’il fallait. A l’extérieur de la chambre, l’intéressé confie à Alex qu’il a bien l’intention d’élever cet enfant, ce qui signifie pour lui ne pas se contenter de donner de l’argent. Il veut être présent dans la vie de son enfant. Il veut être un vrai père. De son côté, Langer confie à Jo que Fich est une vraie tête à claques, mais il gagne très bien sa vie. Quant à Fich, il la définit comme une garce vis-à-vis de ses collègues, mais aussi une femme intelligente et forte. Leur enfant aurait pu tomber plus mal. Chacun de leur coté, les parents demandent à leur médecin si leur bébé va s’en sortir. Ni Jo ni Alex ne répondent. 

    Dans une autre chambre, Bailey et Arizona viennent d’apprendre au père d’un petit cancéreux que la chimiothérapie avait échoué, tout comme les radiations. Arizona le confirme. Le cancer s’est étendu. Le père demande quelle sera la prochaine étape. Une opération ? Pourtant les médecins lui ont dit qu’une intervention pourrait tuer AJ, à cause de sa faiblesse. Arizona invite Bailey à expliquer au père désespéré ce qu’elles ont envisagé pour soigner AJ. Cela s’appelle le séquençage génomique. S’ils peuvent identifier la séquence spécifique d’ADN de la tumeur d’AJ, ils pourront chercher d’autres traitements et cibler des thérapies médicamenteuses. Mais comme ils ne pratiquent pas le séquençage génomique, c’est un autre établissement qui va s’en charger. Bailey a déjà introduit la demande auprès du Conseil d’administration du Seattle Grace. Logiquement, elle devrait recevoir toutes les autorisations le jour même. Arizona ajoute qu’elles ont également besoin de l’autorisation du père. Le pauvre homme éclate en sanglots. Il prend la main de Bailey et la serre très fort. Elle comprend que cela veut dire qu’il accepte.

    Owen se trouve avec Cahill devant la salle où toutes les infirmières se sont réunies. Il fait le point sur toutes les mesures qui ont été prises dernièrement à leur égard, baisse des salaires et des primes et diminution des avantages sociaux. Il va devoir aussi parler de tout ce qui concerne les pensions. Cahill lui conseille de ne pas être nerveux. Il assure qu’il ne l’est pas. Il sait qu’il est capable de parler à son personnel. Cahill l’espère, parce que si ce n’est pas le cas, ils auront un souci. Bailey les interrompt pour demander à Owen s’il a eu des nouvelles du Conseil d’administration quant à sa demande de séquençage génomique. Owen lui annonce que celle-ci a été rejetée. Cahill lui tapote sur l’épaule pour lui faire comprendre qu’il est temps qu’il aille parler aux infirmières. Bailey tente de le retenir pour défendre son projet mais il lui coupe la parole. Inutile d’insister, c’est non ! C’est avec stupeur que Bailey le voit entrer dans la salle de réunion, suivi de Cahill. 

    Meredith a donné rendez-vous à Cristina à l’extérieur de l’hôpital, pour lui apprendre qu’ils ont tous décidé de mettre en commun l’argent de l’accident d’avion pour acheter le Seattle Grace. L’idée fait éclater de rire Cristina. Meredith est déçue par la réaction de son amie. Elle espérait qu’elle aurait été de leur côté. Le rire de Cristina redouble. C’est ça le plan ? Mais c’est stupide ! Aucun d’entre eux ne sait comment il faut gérer un hôpital. Meredith en est consciente, mais elle sait aussi comment Pegasus Horizons gère ses hôpitaux. Il faudrait que Cristina entende les histoires de Callie. Alors, ils n’ont pas le choix. Il faut racheter le Seattle Grace ou le quitter. Cristina refuse cette dernière option. Owen lui a dit que si le personnel commençait à partir, la vente ne se ferait pas et qu’ils seraient tous foutus. Meredith insiste. C’est bien pour cela qu’ils doivent racheter l’hôpital. Ils sont médecins et ils savent comment ça fonctionne. Cristina tente de lui ouvrir les yeux. Est-ce qu’elle sait qu’il faudra remplir une déclaration d’utilisation du terrain pour obtenir l’autorisation du procureur général de l’Etat ? Vraiment ? s’étonne Meredith. Cristina lui apprend qu’elle vient juste de l’inventer pour prouver à son amie qu’elles ne connaissent rien à ce genre de choses. Meredith répète qu’elle est étonnée de l’attitude de Cristina. Elle avait pensé que celle-ci les soutiendrait, ou alors qu’elle partirait encore une fois. Personne ne partira, insiste Cristina. Owen est en train de se démener pour sauver l’hôpital. Alors, il faut arrêter de dire n’importe quoi au lieu de le soutenir. Elle rentre dans l’hôpital, laissant Meredith bien désappointée.  

    Jackson est en train d’opérer une patiente lorsqu’April vient lui annoncer que leur intervention commune a été annulée. Leur patient a quitté l’hôpital. Après avoir observé Jackson pendant quelques secondes, elle lui demande si c’est bien une liposuccion qu’il est en train de pratiquer. Le jeune homme le confirme avec une certaine amertume. La liposuccion, c’est le genre d’intervention qu’on peut faire à la chaine et qui peut rapporter beaucoup d’argent. Puisque Pegasus dégraisse, il doit faire la même chose. Il remarque alors qu’April semble stressée et lui demande ce qui se passe. Elle refuse de lui en parler. Pour la détendre, il feint de penser qu’elle est mal à l’aise à cause de la patiente. Il appelle celle-ci à plusieurs reprises, sans résultat bien entendu, puisque la patiente est anesthésiée. Amusée, April lui avoue qu’elle ne peut plus se confier à lui comme du temps où ils étaient amis. Jackson lui fait remarquer qu’ils peuvent encore être des amis. Elle l’admet mais elle pense que ce dont elle veut lui parler sera trop pour lui. Pour lui prouver que leur relation peut redevenir celle qu’elle était avant, Jackson décide de lui dire quelque chose dont il aurait pu lui parler quand ils étaient amis. Sa mère lui casse les pieds pour qu’il s’implique dans la Fondation Harper Avery. Elle estime que le moment est venu pour qu’il s’occupe de son patrimoine. April trouve que le conseil n’est pas si mauvais. Jackson en est conscient mais d’un autre côté, il travaille comme un fou et il n’est même pas encore titulaire. Sur le ton de la plaisanterie, il accuse April d’être une mauvaise amie. C’est lui qu’elle est censée soutenir, par sa mère. Au tour de la jeune femme de lui faire part de ses préoccupations. Cela concerne Matthew, l’ambulancier qu’elle fréquente. Jackson répond qu’il est au courant. Elle lui demande si c’est trop pour lui d’en parler. Il assure que non. Quand il lui a annoncé qu’il sortait avec Stephanie, est-ce que ça été trop pour elle ? April répond que non. Il ajoute aussitôt que ce n’est pas sérieux avec Stephanie. Ils ne font que s’amuser. Elle lui fait remarquer un peu sèchement qu’ils savent tous les deux que les choses peuvent évoluer. Il le reconnait avant de l’encourager à lui parler de sa relation avec l’ambulancier. Elle lui      apprend que le jeune homme lui a demandé de sortir avec lui. Ce sera leur premier vrai rendez-vous, bien qu’ils se soient déjà vus cinq fois. Elle suppose que celui-ci va se terminer dans l’appartement de l’un d’entre eux et que donc, il risque de se passer quelque chose. C’est une chose de dire à un garçon qu’on est vierge et d’espérer qu’il se montrera compréhensif. C’en est une autre de lui dire qu’on était vierge, qu’on ne l’a plus été et que maintenant, on l’est à nouveau. Elle a peur que Matthew ne comprenne pas. Qui le pourrait d’ailleurs ? Le problème, c’est que l’ambulancier lui plait vraiment et qu’après qu’elle lui aura dit la vérité, tout sera fini entre eux. Elle remarque alors l’expression de Jackson et comprend qu’effectivement les confidences qu’elle lui a faites étaient trop pour lui, bien qu’il prétende le contraire. Elle va sortir de la salle quand Jackson la retient. Elle n’a qu’à dire à Matthew tout ce qu’elle vient de lui dire et logiquement, il devrait se moquer du fait qu’elle soit vierge ou pas. Lorsqu’elle lui demande s’il est sincère, il répond que Matthew va seulement se poser des questions sur sa santé mentale, parce qu’elle est une vraie tarée. Blessée, April sort de la salle en lui lançant un remerciement ironique pour le soutien qu’il lui a apporté. Jackson assure qu’il ne faisait que plaisanter. Elle n’y croit pas et s’en va. Lorsqu’elle ouvre la porte, Jackson remarque sur le mur du couloir, une affiche sur laquelle apparait le visage de Derek, avec le mot "compassion".

    Dans une autre salle d’opération, Cristina explique à Stephanie et Heather qu’elle va introduire un petit parachute dans le cœur d’un patient, ce qui devrait permettre au cœur de moins fonctionner pendant sa guérison. Pendant qu’elle insère le parachute dans le cœur, Stephanie demande à Heather si elle a reçu des nouvelles de son ami qui travaille au Centre médical UC Davis. Est-ce que les autres internes continuent à tomber comme des mouches ? Heather confirme que son ami lui a dit qu’il y avait au moins quatre places à prendre. Ayant remarqué leur manque d’intérêt pour son intervention, Cristina leur demande de quoi elles parlent. Bien qu’un peu réticente, Heather lui avoue que certains internes pensent à chercher du travail ailleurs. Cristina ne comprend pas pourquoi. Stephanie lui explique que l’année dernière, le Seattle Grace représentait l’endroit rêvé pour faire sa résidence mais que, depuis les dernières semaines, il ressemble à un collège technique spécialisé dans l’automobile. Cristina est scandalisée. Où est leur sens de la loyauté ? Il y a des gens qui sont en train de se battre pour sauver l’hôpital. Et elles, au premier signe de problèmes, elles veulent partir ? Stephanie lui rappelle qu’elle ne dispose que de cinq années pour devenir la meilleure chirurgienne possible, et elle veut être excellente, la meilleure même. Alors, elle n’a pas un instant à perdre. Est-ce que Cristina aurait perdu son temps quand elle était interne ? Cristina ne répond pas.

    Pendant qu’ils opèrent le bébé, Jo demande à Alex s’il pense que les relations amoureuses entre collègues peuvent fonctionner. Il est aussitôt sur la défensive. Que veut-elle dire ? Elle évoque le cas de Fich et de Langer. Ils voulaient juste tirer leur coup vite fait et les voila avec un bébé. Alex ne voit pas où est le problème, puisqu’ils voulaient tous les deux avoir un enfant. Oui, mais pas ensemble, lui fait remarquer Jo. Maintenant, ils sont condamnés à se rencontrer lors des spectacles musicaux du petit et aux réunions du personnel. Elle trouve que c’est une catastrophe. Alex n’en est pas sûr. Tout dépend des gens. Jo ne lui donne pas tort mais si on prend son cas à lui, par exemple, il est sorti avec des collègues et qu’est-ce que ça a donné ? Il est célibataire et tout seul. Quand elle l’a rencontré, il avait juste un matelas et un unique bol. Elle a vraiment l’impression que sortir avec un collègue, ça crée plus de problèmes que ça n’en vaut la peine. La sonnerie du moniteur retentit. Il y a un problème avec le foie. Alex remarque qu’il est déchiré. Il faut le réparer au plus vite.

    Derek a bipé Shane. Celui-ci arrive en courant car il pense que le titulaire l’a fait venir pour pratiquer l’intervention initialement prévue. Derek, qui est en train de revêtir des chaussons de chirurgie dans le couloir, lui confirme que cette intervention est réellement annulée. S’il a revêtu la tenue de chirurgien, c’est parce que Pegasus lui a demandé de faire quelques photos en salle d’opération. Il devra faire semblant d’opérer, mais pour que ça fasse réel, il faut qu’il y ait du monde dans la salle, alors il a pensé que ça intéresserait Shane. Mais ce n’est pas du tout le cas et l’interne demande à être dispensé de la corvée. Il apprendra plus de choses en regardant Cristina tester un nouveau protocole plutôt qu’en faisant semblant d’opérer. Mais si Derek a vraiment besoin de lui… Le titulaire lui donne la permission de partir. Il le regarde s’éloigner avec une certaine tristesse avant de s’en aller à son tour, plein de rage.

    Dans la salle de réunion où se trouvent les infirmières, la colère gronde. Les nouvelles mesures annoncées par Owen déplaisent. Une infirmière se plaint des changements d’horaire. Elle avait le même depuis six ans. Son mari a deux emplois, il n’a pas le temps d’aller chercher leurs enfants à l’école. Comment vont-ils faire maintenant ? Owen tente de faire comprendre que dorénavant les choses seront différentes, parce que Pegasus a uen autre vision des choses. Mais tout le monde s’en moque. Les infirmières ont seulement l’impression de se faire avoir. Refusant d’en écouter plus, elles se lèvent et sortent de la salle. Cahill n’est pas du tout contente de la façon dont les choses se déroulent. Elle rappelle sèchement à Owen qu’il lui a assuré qu’il savait comment parler à son personnel. Ce serait bien qu’il s’y mette immédiatement. Mais leur conversation est interrompue d’une part par Derek, qui ne veut plus poser pour les photos, et de l’autre par Bailey qui veut convaincre Owen du bien fondé de sa demande de séquençage génomique. Pendant qu’elle développe ses arguments, Derek annonce à Cahill qu’il veut bien collaborer avec elle mais qu’il est hors de question qu’il continue de reporter ses interventions pour jouer au mannequin. Cahill lui fait remarquer qu’il ne s’agit que de quelques images de lui en action. Derek refuse, ils ont déjà suffisamment de photos de lui. Pendant ce temps, Owen tente de faire comprendre à Bailey que l’hôpital ne peut pas lui donner plus d’argent, compte tenu de sa situation financière. Bailey proteste. Elle ne demande pas plus d’argent. Enervée, elle lui suggère de relire la charte du Seattle Grace. Après, il pourra parler à ces stupides membres du Conseil d’administration. Owen l’interrompt en criant que ce n’est pas le Conseil d’administration qui a refusé sa demande, mais lui. Il ne l’a même pas présentée parce qu’il savait qu’elle ne serait pas approuvée. C’est non une bonne fois pour toutes. Bailey est choquée par la façon dont il lui parle. S’il le prend comme ça, très bien ! Elle s’en va. Owen se tourne vers Derek et lui demande ce qui se passe. Choqué par la scène à laquelle il vient d’assister, Derek prétend que son problème est sans importance et s’en va à son tour. Quelques pas plus loin, il prend son portable et compose un numéro. Il annonce à son interlocuteur qu’il a eu une idée folle, et qu’il a besoin qu’on lui dise à quel point elle l’est.

    Il pleut toujours des cordes lorsque Callie arrive dans l’ancienne cour des urgences. Après avoir ouvert son parapluie, elle regarde autour d’elle. Soudain, les phares d’une camionnette clignotent. Callie monte dans le véhicule où l’attend Derek. Elle trouve que sa façon de donner rendez-vous est bizarre mais elle aime ça. Ça lui donne l’impression d’être une espionne. Une voix à l’arrière du véhicule la fait sursauter. Derek lui présente son conseiller financier, Stan Grossberg. Il lui a demandé de venir pour leur dire sur leur projet est réalisable. Stan prend la parole. Selon la loi fédérale, des médecins ne peuvent ni posséder, ni gérer l’hôpital pour lequel ils travaillent. Pour contourner cet obstacle, les cinq rescapés de l’accident d’avion devraient s’allier à une association à but économique ou au contraire non lucrative, qui serait propriétaire de l’hôpital pour la forme. Ils devraient ensuite créer leur propre société qui pourrait être engagée par l’association. En gros, cela voudrait dire qu’ils pourraient gérer l’hôpital au quotidien, exactement comme le fait le président du Comité d’administration. Après Callie, c’est à Arizona que Stan a expliqué la marche à suivre. Mais elle reste imperméable à tout argument. Qui voudrait faire une chose pareille ? Personnellement, elle préfère être dans une salle d’opération que dans une salle de réunion. De toute façon, elle pense qu’ils n’ont pas assez d’argent pour réussir une telle entreprise. Stan répond qu’il est en train d’examiner le problème. Pour cela, il doit estimer le nombre de lits, le budget de fonctionnement, les impôts  fonciers et professionnels… Après Callie et Arizona, vient le tour de Meredith et Cristina. Celle-ci n’est pas intéressée par tous ces détails économiques. La seule chose qu’elle veut savoir, c’est si leur projet est réalisable. Meredith lui fait remarquer que c’est justement ce que Stan vient de leur expliquer. C’est faisable. Très faisable, insiste Stan. La seule chose sur laquelle il ne peut pas encore se prononcer, c’est combien cela va leur coûter. Pour cela, il aurait besoin d’un rapport financier de l’hôpital. Comme Cristina suggère de le demander à Owen, Stan lui apprend que, dans ce genre d’affaire, l’élément de surprise est primordial. C’est pourquoi Owen ne doit rien savoir. La perspective de cacher des choses aussi importantes à Owen ne plait guère à Cristina. Elle a l’impression qu’ils vont lui voler son hôpital. Meredith la rassure. Owen restera le chef. Stan lui explique qu’Owen est tenu par la loi de tenir Pegasus au courant de tout ce qui pourrait avoir un effet sur la vente de l’hôpital. Il a dû signer des accords de confidentialité et de non concurrence. S’il viole ces accords, Pegasus le poursuivra en justice. Cela pourrait même le mener en prison. Cristina est mal à l’aise de devoir mentir à l’homme qu’elle aime. Meredith joue sur les mots. Il ne s’agit pas de mentir, mais simplement de ne rien lui dire pour le moment. Pour Cristina, cela reste un mensonge et elle n’est pas prête à ça. Elle sort du véhicule en claquant la portière.

    Owen fait part de son ras-le-bol à Cahill. Il comprend la réaction des infirmières. Leurs inquiétudes sont raisonnables. Cahill réplique que ce qui l’inquiète, c’est qu’il ne sache pas comment aborder les préoccupations des infirmières. Il estime que ce n’est pas facile de vendre un projet en lequel on ne croit pas, et c’est son cas. Elle lui rappelle qu’il est médecin et qu’à ce titre, il sait qu’il faut parfois avaler une pilule amère pour aller mieux. C’est ce qui se passe pour le moment. Tous les changements sont une pilule amère. Owen lui suggère sèchement d’aller expliquer cela aux infirmières. Elle répond que ces dernières ont besoin que ce soit une personne en qui elles ont confiance qui leur parle. Elle lui avoue que jusqu’à la semaine précédente, elle était certaine de ne plus être capable ni même d’avoir envie de s’approcher d’une table d’opération. Lorsqu’ils ont opéré le bûcheron, elle était terrifiée, plus qu’elle ne l’avait jamais été. Pourtant, elle ne l’a pas montré. Si elle a été capable de faire tout ça, c’est grâce à lui. Elle le connaissait à peine mais elle a été rassurée par son calme et son assurance. Il lui a donné le sentiment que les choses se passeraient bien pour elle. Peu de gens ont cette qualité. Owen lui demande pourquoi elle a abandonné la chirurgie. Elle répond que son histoire n’est pas intéressante. Il l’a déjà entendue plein de fois. Elle a craqué, c’est tout. Par contre, elle excelle dans ce qu’elle fait actuellement. Donc il doit la croire quand elle lui dit qu’il est le seul à pouvoir faire comprendre au personnel que ce qui leur fait du mal maintenant les aidera sur le long terme. S’il leur dit que tout ira bien, ils le croiront.

    Remonté à bloc, Owen applique ces beaux principes lors d’une seconde réunion avec les infirmières. D’un ton rassurant, il leur rappelle que ce sont elles qui maintiennent l’hôpital en vie. Tous les médecins et tous les patients le savent. Elles sont la pierre angulaire du Seattle Grace. Il a besoin qu’elles se montrent fortes durant cette période de transition. Les transitions sont effrayantes, il le sait. Mais il ne leur demanderait pas de traverser celle-ci s’il n’était pas sincèrement convaincu que l’offre de Pegasus est la meilleure chose pour eux tous. S’il n’en était pas persuadé, il partirait avec elles. Au contraire, il leur demande de rester et de lui faire confiance. Des trémolos dans la voix, il les supplie de travailler avec lui pour faire en sorte que l’hôpital surmonte cette mauvaise passe. Est-ce qu’elles acceptent de l’aider ? L’infirmière qui s’était révoltée à la première réunion, se lève pour dire qu’elles peuvent au moins essayer. Ses collègues marquent leur approbation par quelques applaudissements. Cristina qui était entrée dans la salle au début de la réunion, échange un regard avec Owen.

    Alex annonce aux parents du bébé que le foie de ce dernier est sérieusement endommagé. Il peut essayer de le réparer mais l’intervention est terriblement délicate. Il y a un risque pour que le foie soit abimé à tout jamais, ou que le bébé meure. L’autre solution est d’attendre pour voir si le saignement ne s’arrête pas spontanément, en espérant que le bébé survive. Les parents se regardent mais aucun ne donne son avis jusqu’à ce que la mère presse le père de prendre la décision lui-même. Fich décide donc d’attendre et de voir comment ça se passe. Langer lui donne raison avant de se raviser aussitôt - non, c’est stupide - et de finalement avouer qu’elle ne sait pas ce qu’il faut faire. Elle se met à pleurer. Non, elle ne peut pas faire ça. Elle ne peut pas prendre de décision. Fich lui dit de se calmer. Ils prennent les décisions ensemble. Il a peur lui aussi, autant qu’elle, mais elle, elle est la plus grande, la plus méchante, la plus dominatrice des reines de glace, le pire cauchemar qu’il ait jamais rencontré. Alors, s’il peut traverser ce qui leur arrive, elle le pourra aussi. Elle se tourne alors vers les médecins et leur annonce qu’elle veut aussi attendre. Tandis que Fich pousse un immense soupir de soulagement, elle demande aux médecins de lui apporter un verre d’eau et aussi une immense compresse dont sa copine – elle désigne le père de son enfant – pourra se servir pour sécher ses larmes.

    Une affiche a été vandalisée par un petit plaisantin qui a défiguré le visage de Derek en lui dessinant d’immenses moustaches et sourcils, en plus d’un bouc. Le titulaire s’en plaint auprès de Cahill. C’était déjà assez pénible que ces affiches soient partout. Voila maintenant ce qu’il doit encore subir ! Cahill lui promet de faire enlever l’affiche abimée. Derek réplique qu’il veut qu’on les enlève toutes. Richard s’approche d’eux et Derek lui lance un regard noir. Richard se sent obligé de dire qu’il n’est pas le vandale. Derek s’éloigne sous les regards moqueurs de tous.  

    Cristina demande à Owen s’il croit réellement ce qu’il a dit aux infirmières, à savoir que Pegasus va leur assurer un avenir meilleur. Comme il va lui ressortir le même discours que celui qu’il fait à tout le monde, à savoir qu’ils n’ont pas de meilleure option, elle lui rappelle que c’est à elle qu’il parle. Il peut dire ce qu’il pense réellement. Il lui avoue donc qu’il ne croit pas en ses belles paroles. La pilule est amère et ils n’ont pas d’autres choix que de l’avaler. Pour être honnête, il ne sait même pas s’ils iront mieux ou plus mal après. Cristina ne comprend pas pourquoi, dans ces conditions, il se bat avec autant d’acharnement pour Pegasus. Il lui répète que c’est ce que c’est leur seule chance. Elle lui demande ce qu’il ferait si ce n’était pas le cas, si ce n’était pas à lui d’arranger les choses. Il lui crie que c’est à lui de le fairei, parce que c’est à cause de lui qu’ils sont tous montés dans l’avion. Son téléphone sonne. C’est Cahill. Cristina entend Owen lui dire que c’est génial que ça se passe aujourd’hui. Une fois qu’il a raccroché, elle lui demande ce qui se passe. Le regard brillant, il lui répond que tout sera bientôt terminé.

    Meredith et Derek sont devant une salle de réunion dans laquelle les gens de Pegasus examinent tous les documents relatifs à la gestion du Seattle Grace. Meredith trouve que l’idée de Derek est stupide. Il réplique qu’ils n’ont pas le choix. Il va devoir rentrer dans cette salle. Meredith lui demande avec une certaine ironie s’ils sont en train de jouer dans un film sur des cambrioleurs. Il lui rappelle que Stan doit examiner le bilan financier de l’hôpital pour les conseiller valablement. Donc ils vont entrer dans la salle et, pendant qu’il distraira les gens de Pegasus, elle n’aura qu’à… coller les documents à sa blouse, lui demande-t-elle sur un ton moqueur. Il rétorque qu’il ne sait pas. Ils décident d’entrer dans la salle et d’agir selon les circonstances. Avec un grand sourire, Derek salue les personnes présentes et prétend vouloir leur présenter son épouse. En serrant la main d’un homme, Meredith renverse volontairement une bouteille d’eau sur les documents. Elle s’excuse pour sa maladresse tandis que Derek feint de la gourmander.

    Arizona doit informer le père de son petit patient que la demande de séquençage génomique a été refusée. Elle lui présente ses excuses pour lui avoir fait croire que cela ne poserait pas de problèmes. Donc maintenant, ils n’ont plus d’autre choix que d’envisager la colectomie. Elle peut encore attendre un jour pour voir si l’état d’AJ s’améliore mais pas plus. Désespéré, le père lui demande s’il n’y a pas d’autre solution. Bailey, qui se trouve à la porte de la chambre, répond que oui. La solution, c’est de trouver un autre hôpital qui lui offrira le traitement valable pour son fils, un hôpital qui lui donnera les soins qu’il mérite, parce que ce n’est pas au Seattle Grace qu’il les recevra. Sous le regard horrifié d’Arizona, elle lui répète de quitter l’hôpital et d’en trouver un autre très rapidement.

    Arizona retrouve Bailey au moment où celle-ci s’apprête à rentrer chez elle. Elle lui demande ce qu’il lui a pris. Bailey estime qu’elle a donné au père d’AJ le seul conseil qu’elle pouvait lui donner en toute conscience. Et d’ailleurs, elle va le suivre pour elle-même. Paniquée, Arizona veut savoir ce qu’elle entend par là. Bailey lui confie qu’elle a vraiment essayé de se mettre au travail version Pegasus avec le sourire et de faire en sorte que ça marche, mais peut-être qu’elle ferait mieux de rejoindre son mari à LA et d’y trouver du travail. Mais directement après, elle commence à gémir à l’idée que le père de Tuck ne la laissera jamais quitter Seattle avec leur fils. Mais peut-être qu’elle pourrait lui parler et essayer de trouver une solution. Arizona lui demande de se calmer. Elle et Tuck ne vont aller nulle part. Bailey explose. Elle ne veut plus travailler au Seattle Grace, parce que ça lui donne l’impression d’être toute petite. Pour avoir le droit de travailler, elle doit s’écraser et ça ne lui convient pas du tout. Elle a impression que, si elle reste, elle ne sera plus capable de regarder son fils dans les yeux. Elle ne reconnait plus l’hôpital ni les gens qui y travaillent, et elle pense que si elle reste, elle finira par ne plus se reconnaitre elle-même.

    Alex et Jo sont au chevet du nouveau-né. Jo se rappelle avoir déjà vécu des choses désagréables depuis qu’elle est là, mais rien de pire que cette attente sans pouvoir rien faire. Alex lui annonce que si les constantes de l’enfant restent stables pendant encore une minute, le bébé sera sorti d’affaire. Il profite de l’occasion pour lui dire qu’il pense que les relations amoureuses entre collègues peuvent fonctionner. Elle ne doit pas se faire une opinion en se basant uniquement sur les parents du bébé. Ce sont des avocats et ces gens là ne se supportent pas entre eux. Qu’elle regarde plutôt Meredith et Derek. Ils ont essayé de résister à leurs sentiments mais c’était leur destin. Ils devaient être ensemble. Jo feint d’être impressionnée par la façon dont il vient de lui parler. C’est tellement beau. Il devrait écrire de la poésie, ou des cartes de vœux, ajoute-t-elle avec un petit sourire moqueur. Il réplique qu’il voulait juste lui faire comprendre que ça pourrait marcher. Elle insiste en lui demandant s’il a un blog où il poste ses écrits. Est-ce qu’il fait toujours des poèmes sur les chevaux ? Il l’invite à se taire. Ils commencent à décompter les cinq dernières secondes de la minute. Le bébé est sauvé. Ils sont ravis.

    Une infirmière entre dans la salle où Jackson n’en finit pas de faire des liposuccions. Il aperçoit une fois encore le visage de Derek qui lui dit d’avoir de la compassion. Jackson lui demande de la fermer. Comme l’infirmière croit qu’il s’adresse à elle, il lui présente ses excuses. Un dernier regard vers l’affiche et le voila qui quitte sa salle pour partir à la recherche d’April. Il la retrouve alors qu’elle est sur le point de quitter l’hôpital. Il lui conseille d’être sincère avec Matthew et de lui dire qui elle est vraiment. Si l’ambulancier ne comprend pas, alors c’est qu’il n’est pas pour elle. Elle pousse un long soupire. Elle aime vraiment beaucoup Matthew et elle pense que si elle lui dit la vérité, tout sera fini entre eux. Jackson lui suggère d’attendre que Matthew ait appris à la connaitre, parce qu’alors il sera prêt à la suivre partout, quoi qu’elle lui dise. Elle peut le croire. Touchée, elle le remercie. Il la regarde s’éloigner, le cœur gros.

    A la sortie de la salle de réunion, Meredith écarte un pan de sa blouse pour montrer à Derek qu’elle a pu prendre les documents tant convoités. En souriant, il lui dit qu’il est prêt à se remarier sur le champ avec elle. Elle est tellement sexy quand elle fait des choses infâmes. Son bipeur sonne. C’est Arizona qui veut tous les rencontrer.

    Les deux couples se retrouvent dans la cour des urgences. Malheureusement leur camionnette a disparu et ils doivent discuter sous la pluie. Meredith est train de se demander pourquoi on a déplacé leur camionnette lorsqu’Arizona lâche sa bombe. Bailey va quitter le Seattle Grace. Donc, s’ils peuvent faire quelque chose pour sauver l’hôpital, ils doivent le faire rapidement. Callie lui demande si cela veut dire qu’elle a changé d’avis. Arizona répond que oui. Les deux femmes échangent un baiser. Reste à savoir comment cela va se passer. Derek apprend à ses camarades que leur argent ne va pas suffire. Ils vont devoir en trouver ailleurs et ils ne disposent que de deux jours pour cela. Callie demande à Meredith ce que Cristina compte faire. Meredith n’en sait rien. Justement voila l’intéressée qui arrive pour leur apprendre que la vente va avoir lieu le soir même. C’est Owen qui le lui a dit. Après avoir promis à ses amis qu’elle n’a pas dévoilé leur projet à son ex-mari, elle leur dit qu’ils doivent agir rapidement. Ils doivent racheter l’hôpital. Derek ne voit pas comment ce serait possible. Ils ne peuvent rien faire en aussi peu de temps. Arizona est d’accord avec lui. Il n’y a rien qui puisse empêcher la vente de l’hôpital. Après avoir hésité quelques instants, Cristina leur annonce qu’elle connait un moyen.  

    En déambulant dans les couloirs de l’hôpital, Richard aperçoit Shane qui est en train de taguer une affiche. Il lui ordonne d’arrêter.

    Dans une salle de réunion, les représentants de Pegasus saluent les membres du Conseil d’administration. Owen et Cahill sont également présents. Un avocat commence à distribuer les documents lorsque Derek entre dans la salle. Il s’excuse d’interrompre la séance mais il doit parler à Owen. Celui-ci se lève et lui demande ce qui se passe. Les quatre autres rescapés se montrent à la porte de la salle. Owen soupçonne aussitôt quelque chose de louche. Derek annonce alors qu’il présente sa démission, laquelle prend effet immédiatement. Meredith entre dans la salle et présente également sa démission, aussitôt imitée par Callie et Arizona. Hébété, Owen voit Cristina entrer sur les talons de ses camarades. Comme elle reste muette, ceux-ci se tournent vers elle. Derek lui lance un regard suppliant. Après encore quelques secondes d’hésitation, elle avance pour se mettre au même niveau que ses amis et démissionne à son tour. Owen ne cache pas qu’il est plus que déçu. En ce qui concerne les représentants de Pegasus et de l’hôpital, c’est la douche froide.  

    Les conspirateurs trouvent refuge dans une autre salle. Cristina s’en veut de ce qu’ils viennent de faire à Owen. Elle a bien vu sa réaction, elle sait qu’il a eu l’impression d’avoir été poignardé dans le dos. Meredith relativise les choses. Ils n’ont fait que gagner un peu de temps et ralentir la vente, pour pouvoir réunir l’argent qui leur manque. Derek leur apprend que Stan est disponible pour les rencontrer maintenant. Arizona, quant à elle, annonce qu’elle repart travailler. Callie lui rappelle qu’ils viennent juste de démissionner. Ils n’ont plus qu’à prendre leurs affaires et s’en aller. Ils semblent alors prendre seulement conscience des conséquences de leur décision. Meredith s’inquiète pour leurs patients. Callie répond que d’autres personnes vont s’en occuper. Richard entre dans la salle en tirant Shane derrière lui. Voila un jeune homme qui a quelque chose à dire à Derek. Celui-ci demande aussitôt au jeune homme s’il a réussit à abimer toutes les affiches. L’interne répond avec fierté qu’il a presque terminé. Derek le félicite et l’invite à rentrer chez lui. Richard est perplexe. Il regarde les cinq médecins attentivement en fronçant les sourcils. Il est certain qu’ils sont en train de comploter quelque chose. Meredith lui dit qu’il le saura très bientôt. Comprenant qu’ils ne leur en diront pas plus, Richard s’en va, toujours aussi soupçonneux. Cristina se laisse tomber sur une chaise. Est-ce qu’ils ont vu l’expression de son visage ? Meredith la rassure. Richard va s’en remettre. Evidemment, ce n’était pas de lui dont Cristina parlait, mais d’Owen. C’est mal ce qu’ils lui ont fait. Elle doit aller le voir et lui expliquer pourquoi ils ont agi de la sorte. Meredith la retient. Ils ont fait ce qu’il fallait. En cachant la vérité à Owen, en le tenant en dehors du coup, ils l’ont protégé. Ils lui expliqueront tout, le moment venu, et alors, il comprendra. Cristina n’en est pas du tout certaine.

    April et Matthew s’embrassent fougueusement. Tout à coup, la jeune femme repousse son ami. Le regard qu’il lui lance la dissuade de parler comme elle en avait l’intention, et elle l’attire à elle pour une autre série de baisers. Cette fois, c’est Matthew qui y met fin. Il a une confession à faire. Ce n’est pas qu’il a envie de la faire, parce qu’il sait qu’après ça, April ne voudra plus le voir, mais il veut être honnête. Il lui annonce tout de go qu’il est vierge et qu’il tient à le rester jusqu’au mariage. Un sourire illumine le visage d’April. Matthew pense qu’elle se moque de lui. Il sait que c’est bizarre mais il s’agit de sa foi. Il ajoute qu’il comprendra si elle ne peut pas accepter ça. Elle le rassure, que du contraire, parce qu’elle aussi, elle veut rester vierge jusqu’au mariage. Passé le premier moment de surprise, Matthew est ravi. Elle s’apprête à lui dire toute la vérité en ce qui la concerne, avant de se raviser. Elle répète qu’elle est vierge comme lui. Ils recommencent à s’embrasser.

    Les représentants de Pegasus s’en vont sans avoir conclu la vente. La représentante du Conseil d’administration est furibonde. Elle demande à Owen s’il était au courant de ce que ses collègues allaient faire. Toujours sous le choc, il remue vaguement la tête. Cahill balbutie qu’ils peuvent encore sauver la situation. La représentante du Conseil d’administration lui rappelle sèchement que Pegasus a retiré son offre. La démission de ces chirurgiens, et surtout de Derek Shepherd, a totalement changé la donne. L’hôpital a perdu de sa valeur. Elle s’en va après avoir ordonné à Cahill de trouver rapidement une solution. Restée seule avec Owen, Cahill lui fait part de son désarroi. Tout est perdu. Elle ne va pas pouvoir remettre l’hôpital dans une position intéressante, ni trouver de nouveaux acheteurs. De toute façon, dès le lendemain matin, tous les gens du milieu seront au courant. Elle répète plusieurs fois qu’elle ne peut pas. Fou de rage, Owen lui dit qu’elle n’a pas le choix. Elle lui a affirmé qu’elle était bonne dans son boulot. Il espère qu’elle n’a pas menti, car tous ceux qu’ils pensaient de son côté viennent de lui tourner le dos. Il n’a plus qu’elle maintenant. Alors, soit elle essaie de récupérer Pegasus, soit elle trouve un autre acheteur. Elle lui a bien dit qu’elle lui faisait confiance. Elle doit donc lui faire confiance quand il lui dit qu’elle peut y arriver parce que de toute façon elle doit y arriver. 

    Alex apprend à Langer et Fich que leur fils va s’en sortir. Langer regarde son fils avec des yeux brillants. Fich, qui se trouve derrière elle, lui demande de retirer sa grosse tête afin qu’il puisse voir le bébé. Les médecins s’éloignent. Jo confie à Alex qu’elle craint le pire pour les 18 prochaines années du bébé. Il l’invite à prendre un verre. Elle est désolée de devoir refuser mais elle a déjà un rendez-vous. La voyant faire un signe de la main, Alex se retourne et découvre un autre médecin qui attend la jeune femme. Une fois que celle-ci s’est éloignée, Alex demande à Stephanie qui est le bonhomme en question. Elle lui apprend qu’il s’agit de Chest Embrasse Bien. Alex tique. Stephanie lui explique qu’il s’agit d’un surnom qu’elles ont donné au garçon avant de faire sa connaissance. Il est résident en obstétrique. Jo s’intéresse à lui depuis qu’il est arrivé. Elle a fini par prendre son courage à deux mains pour lui proposer un rendez-vous. Stephanie est un peu étonnée que son amie n’en ait pas parlé à Alex. Pour sauver la face, celui-ci prétend que oui. C’est avec un air un peu perdu qu’il regarde Jo discuter et rire avec Chest.

    Owen arrive devant la porte de l’ancienne maison de Meredith. Il hurle le nom de son ex femme pour qu’elle vienne lui ouvrir.

    Mais Cristina est chez Meredith et Derek, ainsi que Callie et Arizona. Stan est là aussi pour leur expliquer qu’ils vont devoir maintenant créer une société à responsabilité limitée, afin de pouvoir investir leur argent dans l’hôpital de façon tout à fait légale. Il va falloir également trouver un nom à cette société. Devant cette avalanche d’informations, Callie est effondrée. Mais qu’ont-ils fait ? Stan leur demande s’ils ont déjà une idée du nom qu’ils veulent donner à leur société. Cristina propose "Pilules amères". Arizona, "Echec retentissant".  Meredith préfère "Spirale de la mort". Quant à Derek, il opte pour "Aveugle dirigeant des aveugles SARL". Stan hoche la tête. Ça peut être tout ce qu’ils veulent. Ils doivent juste continuer à y réfléchir. Il s’en va, laissant ses nouveaux clients ruminer leurs sombres pensées.

     

    Voix off : On dit que la négociation est une forme d'art. Pourtant, quand on négocie, on a des stratégies, des tactiques. La stratégie et la tactique ne sont pas des mots qu’on utilise pour trouver un compromis. Ce sont des mots pour faire la guerre.


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