• L’héritage de la série

    Le cast et les producteurs de la série ont fait part à Variety de leurs réflexions sur l’impact que la série a eu sur la télévision, la culture, Hollywood et eux-mêmes.

    300 épisodes ? Sérieusement ? Sérieusement.

    Dans l'ère dominée par des séries télévisées privilégiant des saisons de 13 épisodes ou moins, des conclusions limitées et des audiences ambiguës en différé, c'est une série qui atteint, sur une grande chaine, l’étape des 300 épisodes. Même après 14 saisons et un paysage télévisuel en pleine évolution, la série médicale qui dure s'est avérée être un survivant avec un pronostic toujours sain sans avoir jamais été sous assistance respiratoire.

    L'épisode évènement célèbre délibérément l'occasion avec un clin d'œil tacite à l'histoire tumultueuse des nombreuses générations de médecins du Grey-Sloan Memorial Hospital et au style narratif dont Shonda Rhimes est le fer de lance.

    "J’ai voulu regarder en arrière et aller de l'avant en même temps. C'était le défi que je me suis lancé ainsi qu’aux scénaristes", explique Krista Vernoff, productrice exécutive de l'émission et actuelle showrunner, qui a été dans la série depuis sa première saison en 2005. "On a trouvé des façons créatives de nous souvenir des racines de la série, de nous souvenir du cast original, de nous souvenir de certaines histoires que nous avons racontées ou que peut-être nous n'avons pas fini de raconter. Et aussi, pour faire avancer la vie des personnages d'aujourd'hui."

    Vernoff raconte que lors du tournage à Seattle au début de la saison, elle avait déjà en tête le 300e épisode parce qu'il s'agit d'une étape importante. L’idée du personnel actuel de l'hôpital qui rencontre des patients qui sont les copies conformes des personnages disparus lui est venue quand elle a vu leurs remplaçants, dont l'une "ressemblait tellement à Katherine Heigl en première saison que j'ai eu l'impression de voyager dans le temps. Nous sommes allés chercher cette remplaçante, nous avons essayé de savoir si elle était actrice, et en fait c’était le cas. Nous l'avons amenée ici pour jouer ce rôle. Un jour, si elle est célèbre, c'est une super histoire à raconter !"

    James Pickens Jr., qui a joué le Dr Richard Webber tout au long de la série, pense que la série a fait de l’excellent travail en trouvant ces acteurs pour emmener la série (et son public) dans une séance nostalgie au cours de cet épisode important. "J'ai vraiment dû faire une double prise !" dit-il. "Ils avaient les tics, le débit de parole, c'était vraiment quelque chose. J'ai eu un peu de mélancolie en pensant à ces grands acteurs."

    Quand il s'agit de parler de l'histoire qui va montrer que les personnages principaux rencontrent ces sosies, Vernoff dit qu’elle s’est demandé "quelle histoire je veux raconter, qui paraisse être méritée et authentique". Elle espère que certains des liens émotionnels avec l'ensemble étendu de la série offrent un peu une conclusion supplémentaire pour les téléspectateurs de longue date. Et oui, bien sûr, elle admet qu'elle a aussi semé des messages secrets.

    En tant que deuxième série médicale la plus longue de l'histoire de la chaine, Grey's se rapproche du teneur du record, Urgences (331 épisodes) et alors que l’équipe s'est réunie au Tao à Hollywood pour célébrer le succès de la série, il y a eu un pronostic optimiste selon lequel Grey’s pourrait même avoir la longévité pour atteindre les 600 épisodes comme Les Simpsons et Police des Plaines. "Ellen et moi avons un pacte. Aussi longtemps que nous avons envie de faire la sétie et tant que nous nous sentons créatives, nous continuerons", dit Rhimes. "Ma vision des choses, c’est que tant qu'il y a une bonne histoire à raconter, je suis là."

    Voici maintenant les réflexions du cast et des producteurs

    Shonda Rhimes: Ma fille n'avait que trois mois quand j'ai écrit le scénario, et je me souviens avoir pensé, "Je n'ai aucune idée de ce que je fais avec ce bébé." Il y a quelque chose dans l’idée que vous ne savez pas ce que vous faites dans votre travail, et que lors d’une mauvaise journée vous pourriez tuer quelqu'un. Je me souviens avoir été obsédée par cette idée, que dans une mauvaise journée, si vous faites une erreur dans un travail où quelqu'un pourrait mourir, c'est la chose la plus terrifiante qui soit. Je voulais aussi vraiment regarder une série où les femmes se comporteraient comme des femmes que je connaissais, où elles n'étaient pas toutes gentilles et où personne n'était la femme ou la petite amie de quelqu'un, elles étaient le personnage principal. C'était vraiment ça dont il était question. Et aussi, j'adore la chirurgie. Je regardais des documentaires sur la chirurgie !

    Chandra Wilson: En gros on avait l’opportunité de montrer quatre de nos épisodes pendant que la série Boston Legal était en pause pendant quatre semaines. C'est tout ce que ABC nous a donné ! On est passé après Desperate Housewives pendant quatre épisodes, donc on n'avait même pas de créneau horaire. Ces quatre épisodes ont fait apparemment de bons résultats, et les gens de la chaine ont décidé, "Eh bien non, ne ramenons pas Boston Legal pour le reste de la saison. Montrons quatre autres épisodes de Grey's. Ce sera huit épisodes et ce sera leur première saison. Ensuite, on va commencer immédiatement après et on va les montrer à nouveau’. C'est comme ça que nous avons bondi hors du canon. C'était une façon de faire bizarre, peu orthodoxe, sans créneau horaire.

    Betsy Beers: Je ne pense pas que nous ayons un jour décidé de changer la culture. Je pense que nous avons vraiment décidé de commencer une série que nous avions vraiment envie de regarder. Je pense que lorsqu’on parlait du développement de la série, il n'y avait rien de ce que nous cherchions à la télévision, qui représentait vraiment qui nous étions, qui montraient des femmes fortes et compliquées qui aimaient vraiment, vraiment leur travail et n'étaient pas terrifiés à l’idée d’entrer en compétition avec leurs amis, et qui avaient des relations amoureuses peu sérieuses, bizarres. Je crois que cela venait du fait que cela nous semblait réel et fidèle à ce qu’on vivait.

    Krista Vernoff: Ce qui est incroyable, c'est que la médecine évolue plus vite que la série peut suivre. On a donc, tout le temps, trois ou quatre médecins dans la salle des scénaristes, et on ne peut pas raconter toutes les histoires qu'ils nous racontent. Ils nous racontent des choses dont ils ont été témoins, des choses qu'ils ont vécues, des recherches qui sont en cours et auxquelles ils ont peut-être participé. Et on remplit des tableaux, et à la fin de la saison, on a à peine entamé les idées. Et parce que les êtres humains évoluent continuellement, on n’a pas vraiment de mal pour trouver des histoires non plus, parce qu’on a tellement de personnages et qu’il y a tellement d'évolutions.

    Betsy Beers: "Il y a quelque chose chez ces personnages et dans la façon dont Shonda les a créés, et dont ils ont été écrits, où c'est presque comme s'il y avait toujours quelque chose d'autre à raconter. Relativement tôt dans la série, il est apparu clairement que les gens venaient et partaient et qu’ils nous manquaient, mais on aime les gens qui sont là et c'est surtout ce qui est vraiment alléchant pour moi et les fans. Vous devenez continuellement tomber amoureux de quelqu'un de nouveau. Je pense que c'est une capacité qui n’appartient qu’à Shonda de créer des personnages qui sont toujours totalement tridimensionnels et à la fois forts et vulnérables en même temps, ce qui permet aux téléspectateurs de revenir.

    Kim Raver: J'aime la façon dont Shonda a été capable d'incorporer la condition humaine. Elle comprend qu'il y a des moments où tout le monde a du mal, et puis il y a des moments où nous nous efforçons d'avoir un grand moment où nous sommes des héros. Et je pense qu'elle comprend vraiment cette partie. Et aussi être un perdant  comment elle permet vraiment à chaque personnage d'avoir un moment où ils déconnent, et d'avoir un moment où ils peuvent se racheter.

    Krista Vernoff: Ellen Pompeo est là depuis 14 saisons, et les fans ont pu la voir grandir, changer, évoluer et survivre - et pas seulement survivre à l'impensable, mais bien se porter. Faire son deuil, progresser et aller de l'avant d'une façon puissante, autonome et valorisante. Je suis tellement fière d'écrire ce personnage. Je suis tellement fière de travailler avec cette actrice. C'est extraordinaire, je pense, ce qu'elle a apporté en tant que modèle pour des générations de jeunes femmes, et ça me donne des frissons d'en parler.

    Kelly McCreary: La série est vraiment solide. C'est un décor, des personnages fondamentaux et une structure narrative qui attire les gens. Ce que nous faisons, c'est apporter du sang frais, comme avec ces nouveaux internes cette saison. Nous avons des gens qui traversent tous les changements de la vie, du mariage et du divorce, des enfants et de la mort, et toutes ces choses. Notre série est tout aussi variable que ne l’est la vie.

    Sur les pas révolutionnaires et influents que la série a faits en représentation, à l'écran et hors caméra

    Shonda Rhimes: Je trouve étrange que nous devions nous considérer comme en avance sur les femmes et sur la diversité parce que c'est simplement la vie normale et la façon dont les choses se passent. C'est en fait l'autre programmation qui est en retard sur l’époque. Je ne pense pas que nous soyons à ‘avance, je pense qu’on était normaux, et tous les autres étaient en retard. C'est agréable de voir que les autres personnes rattrapent leur retard.

    Debbie Allen: Je n'oublierai jamais Shonda qui disait, "Je ne sais pas pourquoi je reçois un prix pour quelque chose que je fais tous les jours que tout le monde devrait faire." J’ai trouvé ça génial. Je pense qu’à bien des égards, elle couvre les gens de honte pour qu’ils pensent "Hé, on devrait être plus comme ça."

    Kim Raver: Vous arrivez sur le plateau, et il y a une femme réalisatrice, il y a une femme monteuse, il y a une femme showrunner. C’est une chose que Shonda a fait sans le pointer du doigt, et en quelque sorte dire sans le dire, "C'est comme ça que ça doit être". Alors, elle donne l'exemple sans en faire un exemple, si ça veut dire quelque chose.

    Chandra Wilson: Je ne me suis jamais vue comme un réalisatrice de série télévisée. En gros, j'ai été approchée par mes producteurs en saison 4, "Vous savez quoi, vous devriez envisager de réaliser un épisode". Parce que je ne me rendais pas compte, j'ai dit OK. Je ne trouvais pas que c’était approprié de dire non. Je ne savais rien. J'ai passé toute la saison suivante à déterminer où étaient les caméras. Je n'avais aucune idée d'où étaient les caméras, jamais. Je voudrais juste venir faire ma série. Au moment où la saison 6 a commencé et parce que Bailey n'était pas très présente dans les épisodes, j'ai eu ma première chance. Depuis, j’ai réalisé deux épisodes par saison.

    Kevin McKidd: J'ai réalisé 18 épisodes maintenant, et c'est vraiment la plus grande bénédiction que j'ai jamais eue. Qui m’a donné cette chance ? Shonda et tout le monde ici a soutenu ça. Chandra et moi sommes les deux premiers à avoir réalisé des épisodes de la série, et maintenant d'autres personnes le font aussi. Ce qui est bien dans le fait de faire partie de cette entreprise, c'est qu'on a l'impression que tout le monde soutient les autres. Certains des assistants du département de montage sont maintenant à la tête de ce département. Les gens progressent de la meilleure façon possible.

    Sur l'élaboration de ces moments dévastateurs qui nous font beaucoup pleurer et où on doit faire face aux réactions passionnées des fans - et des acteurs

    Debie Allen: Vous avez des acteurs en qui vous avez confiance, qui vous font confiance et que vous pouvez aider à en sortir indemne. Vous devez savoir que les acteurs deviennent ces personnages, et c'est réel pour eux quand ils doivent s'effondrer, et ça leur fait mal, alors vous devez les faire accoucher de ce qu'ils ressentent. Vous devez leur faire comprendre que cette décomposition va être bonne: c'est ce qui se passe dans la vie. Cela ajoutera plus d'énergie à l'histoire. Quand Derek est mort, c'était dur, c'était vraiment déchirant pour tout le monde. Les gens étaient furieux, et je me disais: "Il n'est pas vraiment mort - il fait des courses automobiles à Paris en ce moment. Calme-toi, chéri, calme-toi.

    Jessica Capshaw: Au plus fort de la romance de Callie/Arizona,] nous ne savions pas ce qui se passait, nous étions en train de créer une histoire. On s'amusait, et puis ça a pris de l'ampleur et les gens ont commencé à trouver ça logique. Une fois que nous avons vu tout ce que ça signifiait pour les gens, on s'est dit qu'on devait vraiment s'assurer qu'on faisait très attention à l'histoire. C'est, je l'espère, ce que nous avons fait. Il y a beaucoup de points positifs et négatifs sur les réseaux sociaux, mais ce qui est super, c'est qu'on est en mesure d'entendre les gens dire comment les séries les affectent et ce qu'ils ressentent, ce qu'ils voient et ce qu'ils pensent.

    Jason George: Les pré-réseaux sociaux [à savoir la réaction des fans contrariés par votre personnage] n'étaient pas si mal parce qu'on pouvait tout simplement ne pas ouvrir les lettres des fans. Mais maintenant, vous allumez votre téléphone et vous avez une tonne de messages vous disant, "Ben, tu as coupé cette femme !" "Ben, tu laisses Bailey tranquille." C'est dingue, mais c'est aussi fantastique parce que pouvoir interagir avec les fans est assez spectaculaire. Ppersonnellement, j'ai eu des gens qui m'ont contacté parce que'on fait des histoires qui touchent leur famille. J'ai une très bonne amie qui a 14 ans et qui a subi six ou sept interventions chirurgicales, qui a survécu à plusieurs cancers et battu la maladie. Je l'ai su à cause des séries de Shonda Rhimes et des réseaux sociaux. Ce genre d'interaction avec les fans est assez spécial.

    Camilla Luddington: J'étais l'une de ces immenses fans obsédées par la couple McDreamy-Meredith. Quand Kate Walsh est arrivée à la fin de la saison 1, je me suis roulée par terre, super dramatique ! Il a fallu beaucoup de temps pour que je me fasse à l'idée que j'étais dans la série parce que je délirais tout le temps. Je me disais, "Je suis dans une scène avec Bailey, oh mon dieu et elle me crie dessus !" Ça m'a pris beaucoup de temps, mais maintenant j'ai l'impression qu'on est une famille. C'est vraiment surréaliste d'être dans une série dont on était une grande fan avant.

    Caterina Scorsone: J'étais assez passionnée par la série pour que, quand j'ai eu fini de regarder la première saison, je me suis dit que je voulais aller à l'école de médecine. Ça a été incroyable de participer à la série, on avait l'impression de marcher dans un rêve, et on se disait, "J'ai rêvé que j'étais à l'hôpital dans Grey's Anatomy, mais il n'y a pas de toit, parce que c'est là qu'il y a les lumières.

    Sur la tradition des partenaires romantiques qui tournent, quand le copain avec qui vous déjeunez à la cantine est soudainement votre partenaire dans une scène d'amour

    Camilla Luddington: Vous ne pouvez presque pas vous attacher à votre propre couple dans la série, même si c'est difficile parce que vous les soutenez. La semaine prochaine, vous pourriez lire un scénario où ils se disputent et c'est fini. C'est difficile.

    Caterina Scorsone: On ne se sent jamais exploité, ce n'est jamais juste pour nous titiller. C'est pour raconter l'histoire de gens qui sont compliqués et seuls. Mais oui, parfois on a l'impression d'embrasser son frère - mais pas pour longtemps !

    Jessica Capshaw: Bien sûr que c'est bizarre. Vous êtes tout d'un coup allongé dans un lit, en faisant semblant d'être nu et vous embrassez quelqu'un. C'est drôle, c'est intéressant, c'est un genre de travail très différent.

    Sur le fait d'interioriser un peu trop le jargon médical

    Kevin McKidd: Je me suis vraiment trouvé deux maladies. Je me suis dit, 'Woaw, je savais vraiment ce que c'était". Mais je ne ferais pas confiance à mon avis médical pour quoi que ce soit. Si vous avez quelque chose, je ne me ferais pas confiance.

    Camilla Luddington: J'ai été enceinte toute la saison dernière et je savais tout ce qui pouvait mal tourner pendant une grossesse à cause de Grey's, ce qui était horrible, donc je me trouvais tout le temps quelque chose. Je me disais, "Non, les médecins ont tort ! Je suis dans Grey's Anatomy !"

    James Pickens: En tant qu'acteurs, nous sommes toujours préoccupés par la longévité de nos emplois. C'est juste la nature de l'entreprise. Mais il y a eu quelque chose avec cette série qui a fait qu'elel a vraiment eu le vent en poupe. Elle a été tellement soutenue par ses fans, que je n'ai jamais vraiment eu d'inquiétude sur la longévité du spectacle. Je pensais plus que toute autre chose, "Combien de temps ça peut dire ?" Et on ne le sait toujours pas.

    Chandra Wilson: Je suis une personne qui adore les soap opera, alors je regarde toujours mon General Hospital et Les Feux de l'Amour, et j'ai l'impression que mes fans sont comme moi : quand ils ont des personnages originaux qui sont là depuis le début ils apprécient ça, ils reviennent pour ça, et ils apprécient les expériences de ces personnages et ils apprennent à nous connaître. Les choses médicales continuent d'être fascinantes. Il y a quelque chose dans la longévité, où c'est comme rentrer à la maison, quand ils viennent jouer avec nous. C'est ce que nous aimons apporter.

    James Pickens: La camaraderie ! Tous les bébés qui sont nés pendant ces 14 années. Je crois avoir entendu quelque part que 33-34 bébés étaient nés depuis le début de la série. C'est la famille. C'en est devenu une. C'est plus important qu'une série télévisée, et cette longévité, vous n'avez rien de pareil. Vous ne le reverrez probablement plus jamais, trois cents épisodes, avec les nouvelles plateformes et le streaming maintenant. Juste d'un point de vue économique, vous ne le verrez pas.

    Betsy Beers: S'il y avait un secret, c'est que Shonda ne s'est jamais reposée en tant que créatrice. Elle est toujours curieuse d'essayer une situation différente ou de pousser les personnages plus loin. La pauvre Meredith Grey a vécu énormément de choses, mais je pense que c'est ce que nous réalisons tous que c'est comme ça que nous grandissons tous et que nous changeons. Je pense que c'est la raison pour laquelle nous durons.

    Shonda Rhimes: Je pensais vraiment," Peut-être que nous ferons un pilote ", puis" Peut-être que nous ferons une saison ", puis" Peut-être que nous ferons quelques saisons, "et puis j'ai entendu que certaines séries durent cinq saisons, et maintenant nous sommes dans la saison 14, on atteint l'épisode 300, et c'est extraordinaire ! C'est aussi incroyable, nos fans ont été incroyables et ils ont vraiment fait en sorte que tout cela possible de bien des façons. source


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