• Patrick Dempsey

    Mercredi dernier, Patrick était présent au Salon de l’Automobile de Los Angeles sur le stand de Porsche. Le constructeur y présentait la Cayenne GTS ainsi qu’une série limitée de la Panamera.

    Patrick a profité de l’occasion pour annoncer sa participation au championnat du monde d’endurance en 2015, sur une Porsche 911 GT3 RSR. Il sera présent à l’ensemble des épreuves, soit 8 courses au total.

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    Porsche a fait cette vidéo pour célébrer l’évènement.

    "J'ai hâte d’être en 2015 et je suis fier de pouvoir prendre part à l’entièreté du WEC ainsi qu’au Mans avec Porsche" a déclaré l’acteur lors de la conférence de presse. "L'expérience de Porsche dans les courses d'endurance est inestimable. Porsche gagnait déjà des courses automobiles alors que je n'étais même pas né. Fan de Porsche depuis l’enfance, j'ai grandi avec leurs succès au Mans, à Daytona et au Targa Florio. Il y a des moments où je ne peux simplement pas croire que je fais maintenant partie d'une si belle équipe."

    Patrick sera associé à Patrick Long, qui a une longue expérience avec Porsche et avec lequel il a déjà disputé les deux dernières éditions des 24 Heures du Mans. Le nom d’un troisième pilote sera annoncé ultérieurement. En plus des courses du WEC, des invitations dans des courses d’endurance Porsche ainsi que dans la Porsche Mobil 1 Supercup sont aussi prévues.

    "Nous attendons avec impatience une passionnante saison avec Patrick Dempsey et la poursuite d’un partenariat fructueux, a déclaré Bernhard Maier, membre du Conseil des Ventes et Marketing de Porsche. "Avant qu’il fasse sa première course avec Porsche, le monde le connaissait avant tout en tant qu’acteur. Au cours des deux dernières années, nous avons appris à le connaître en tant que pilote de course passionné qui incarne le professionnalisme et l'amabilité qui fait de la famille Porsche ce qu’elle est. Maintenant, nous sommes totalement dans l’attente d’avoir plus de succès ensemble." Source

    Lors de cette conférence de presse, Patrick n’a pas du tout mentionné ses projets pour le Championnat TUDOR United SportsCar, ni les prochaines activités de la Dempsey Racing. C’est son ami, Joe Foster, qui a donné des éclaircissements à ce propos dans une interview. "Notre saison en GTD a coûté beaucoup plus que ce qui était prévu. Je suis un grand adepte du sport automobile, mais nous avons atteint le point où le sponsoring nécessaire à la poursuite de nos activités était plus élevé que les montants qui ont été offerts. Nous avons eu de vrais sponsors cette saison, et les gens pourraient supposer Patrick paie tout lui-même, mais ce n’est pas notre mode de fonctionnement. Nous avons donc dû prendre du recul et évaluer où on en était."

    Si débourser de sa poche pour couvrir les coûts supplémentaires était inattendu, avoir du mal pour trouver suffisamment de sponsors pour continuer avec un budget adapté était une surprise encore plus grande, selon Joe Foster. "Nous avons trouvé assez de sponsors pour que Patrick fasse les longues courses l'année prochaine, mais c’est à peu près tout, donc il y a eu des choix à faire. Et cela n’a rien eu à voir avec le fait de ne pas vouloir continuer, nous voulons continuer, mais au niveau qui est nécessaire pour être compétitif, le financement n’était pas suffisant pour couvrir tous les frais. Beaucoup d’équipes du GTD courent sans sponsors, certains utilisent le soutien familial et ce n’est pas notre façon de faire les choses."

    Le trou dans le sponsoring a laissé la carrière de pilote de Patrick Dempsey à à la croisée des chemins et obligé Joe Foster à évaluer les options de la Dempsey Racing pour 2015. "Patrick et Porsche se sont retrouvés sur un nouveau projet, et compte tenu de la différence entre essayer de trouver des sponsors pour répondre aux exigences de notre programme en GTD et ce qui était offert dans le WEC, c’était difficile de refuser. Si vous regardez l'expérience que nous avons eue au Mans, Patrick aime conduire là-bas, il aime la voiture, et la Porsche est amusante à conduire. Ça correspond aux attentes de Patrick. Si on lit dans le marc de café, l’IMSA va vivre une transition en 2015. Les voitures GT3 arrivent en 2016. On était dans des Porsches qui ne se transformeront pas quand ça arrivera, donc c’est une bonne année pour ne pas être dans une Porsche GTD, pour agir intelligemment avec nos ressources et travailler sur ce qui va suivre pour nous."

    Avec la saison 2014 qui est terminée et aucun programme dans un avenir immédiat, Joe Foster a été contraint de licencier la fidèle équipe de la Dempsey Racing. "J’ai tenu tout le monde informé de ce qui se passait. Je leur ai dit qu’on faisait tout pour mettre en place d'autres programmes, mais qu’on n’avait rien en ce moment pour que tout le monde puisse garder son emploi. Je déteste devoir licencier dix de mes meilleurs amis. C’était important pour nous de clôturer sur une note digne, d'une manière qui rende hommage aux personnes qui ont travaillé pour nous et à nos fournisseurs, et c’était important de réussir à tout régler. Patrick et moi voulions être sûrs que nous avions fait les choses correctement."

    En fonction du financement, Foster et Dempsey ont réussi à garantir un programme IMSA, en contractant avec une autre équipe ce qui semble être la meilleure décision commerciale. "Patrick va faire les longues courses aux États-Unis, mais ça n'a pas de sens de garder toute une installation comme la nôtre en activité, juste pour faire trois ou quatre courses. Donc, j’ai suggéré qu'il cherche à faire équipe avec des gens comme la famille Snow et John Wright. J’ai organisé le sponsoring pour qu’il le fasse, et je serai là. Je suis toujours propriétaire à 50% de la Dempsey Racing, mais nous avons examiné ce qui était le mieux pour l'entreprise, et pour l'instant, c’est mieux pour Patrick de faire ce que nous avons organisé pour lui."

    Foster espère revenir avec la Dempsey Racing dans la catégorie Porsche GT3 Cup de l’IMSA la saison prochaine. "Nous avons construit une voiture GT3 Cup pour ce programme, qui est excellent pour nous, et nous croyons que ce sera quelque chose d'excitant pour nous et tous les pilotes qui sont intéressés. C’est là dessus que je travaille en ce moment. Je ne sais pas si ça va décoller comme nous l'espérons, mais nous travaillons pour y arriver. Et Patrick et moi pourrions organiser quelques chose pour lui après qu'il ait fini le WEC. Nous continuons et nous avons encore des projets. Nous sommes ouverts à toutes les opportunités." Source

    Dans le même temps, Patrick a accordé une interview à The Hollywood Reporter.

    A Hollywood, il y a une importante communauté d’accros de mécanique, dont certains étaient ou sont encore pilotes de course, Steve McQueen, James Garner, Paul Newman et bien sûr vous. Qu'est-ce qui attire les acteurs dans la course ?
    Il y a quelque chose de tangible dans les voitures de course, où vous pouvez voir les fruits de votre travail à la fin de la journée. C’est quoi le succès ? Et comment le quantifier ? Je pense que c’est pour cette raison que les acteurs gravitent dans le monde de la compétition automobile. Vous ne pensez à rien d’autre. Il y a un certain sentiment de contrôle dans un milieu où, finalement, on ne contrôle rien du tout.

    Est-ce que vous vous connaissez tous ?
    J’ai rencontré Paul Newman à Long Beach, lors du Grand Prix et nous avons eu une grande conversation. Nous n’avons pas parlé du tout d’Hollywood, nous avons parlé du fait qu’il avait galéré à Long Beach et de son rhume des foins. Il a plutôt bien réussi, il a terminé deuxième, sous la pluie. Il est arrivé dans la compétition automobile assez tard et il a été très méthodique dans son approche. Je pense qu’il y a beaucoup de respect au sein de la communauté des pilotes pour tout ce qu’il a fait.

    Craignez-vous que les pilotes professionnels vous prennent pour un dilettante ?
    Je suis conscient qu'il y en a. J’ai travaillé très dur pour essayer de gagner le respect et on gagne le respect en conduisant correctement et en gagnant de la crédibilité sur la piste. On doit mettre son ego de côté lorsqu’on fait ce sport. Je le fais parce que j’aime vraiment ça. Je suis extrêmement passionné. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir le soutien de Porsche, et ils veulent me faire évoluer en tant que pilote. Bien sûr, j’apporte de la visibilité, mais la visibilité vient avec les résultats. Et c’est fantastique d’être dans une course Super Cup avec les meilleurs pilotes GT du monde. J’ai vécu ma plus grande transformation d’un point de vue émotionnel et physique quand j’étais en Allemagne avec un super coach. Et un pilote qui vous conseille, c’est différent d'un d'ingénieur qui vous conseille. L’ingénieur se penche sur les données, ce qui est extrêmement important, et les données ne mentent pas. Mais un pilote sait comment aller au-delà de ça parce qu’il y a une sensation émotionnelle de la voiture. Et il m’a simplement dit certaines choses qui m’ont vraiment réveillé. Il a dit, "Ne sois pas aussi propre. Laisse-toi simplement aller."

    Ça ressemble beaucoup à ce qu’un réalisateur pourrait vous dire, en tant qu’acteur ?
    Si vous avez un bon réalisateur qui comprend le concept émotionnel de la scène qui vous comprend en tant qu'individu et qui comprend ce dont le personnage a besoin, s’il peut tirer tout ça de vous, il n’y pas d’expérience qui soit plus géniale.

    Qu'aimez-vous le plus dans la compétition automobile ?
    J’aime la camaraderie et la fraternité. Il y a quelque chose qui est inexplicable parce que vous partagez le circuit avec les autres, vous roulez de façon compétitive à des vitesses très élevées et il y a un certain respect et une beauté dans tout cela. Et il y a une entente qui fait que lorsque vous avez terminé la course, vous avez un lien qui ne ressemble à rien d'autre.

    Parce que c’est dangereux ?
    Il y a quelque chose de vraiment exaltant, lorsque vous êtes faites proprement la course contre quelqu'un, et quand vous leur donnez juste assez d’espace pour rouler, mais rien de plus que cela. Il y a quelque chose de vraiment satisfaisant là-dedans. Je ne dirais pas que c’est un combat mais une danse que je trouve vraiment très belle.

    On dirait que la course automobile ressemble à des compétitions de ski, où de tout petits ajustements peuvent faire la différence entre le succès et le désastre.
    Ça se ressemble beaucoup. Mon premier but dans la vie était d'être un champion de ski. C’est la seule chose que je voulais faire. Je voulais skier aux Jeux olympiques. Je pense que la course automobile me rappelle vraiment cette période de ma vie. Je n’ai jamais vraiment voulu être un acteur. Je le suis devenu par accident.

    Qu’est-ce qui vient en premier : la comédie ou la course ?
    A ce stade, la course vient d'abord et je reçois un soutien extraordinaire de Grey's Anatomy qui me permet de partir pour aller faire ce que je dois faire. Je pense que ça aide la série et la série m’aide parce que je parcours le monde, je voyage. J’étais au Brésil il y a quelques semaines et il y a des fans là-bas qui viennent à des courses et qui ne savent souvent rien à ce sujet, mais ils attrapent le virus, en quelque sorte.

    Vous avez acheté une Porsche avec votre premier gros salaire à Hollywood, pour "Can't Buy Me Love".
    Je l'ai toujours, ma 356. Elle était dans la rue à Santa Monica. La femme qui la possédait faisait la postsynchronisation sur Top Gun à l'époque. Ils avaient utilisé cette voiture pour faire le son de la Porsche Speedster de Kelly McGillis.

    Votre film préféré sur les voitures ?
    "Le Mans" capture vraiment l'essence des 24 Heures du Mans. En tant que récit, je pense que c’est complètement perdu, mais pour avoir été là en tant que fan et en tant que pilote, ce film capture vraiment l'essence de la course.

    Est-ce qu’à l’origine ce n’est pas Steve McQueen qui avait été choisi pour le rôle ?
    Pouvez-vous imaginer s'il avait fait ce film ? James Garner fait un excellent travail et il était aussi un très bon pilote et un pilote passionné, mais ça aurait été un film complètement différent.

    Quelle voiture conduisez-vous quand vous n'êtes pas en course ?
    J’ai la Porsche Panamera, que j’apprécie vraiment. J’ai un long trajet, de 70 km, et c’est génial dans la circulation.

    La Panamera est une voiture rapide. Aucun problème quand vous la conduisez au quotidien ?
    Eh bien, c’est le problème en Amérique, nous n’avons pas d'autoroute et donc, on ne peut pas vraiment profiter de la qualité d'une voiture. Vous connaissez sa capacité mais vous ne pouvez pas l’atteindre. J’habite à Malibu. Je connais tous les policiers par leur prénom. Source


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