• Patrick Dempsey

    A quelques semaines du Dempsey Challenge, Patrick a donné une interview au magazine Bycicling dans laquelle il fait le point sur ses ambitions pour son centre.

    Votre mère, qui a survécu au cancer, a inspiré la création du Dempsey Center for Cancer Hope and Healing ainsi que du Challenge. Qu’est-ce que tout cela signifie pour elle ?
    Je crois qu’elle a été vraiment surprise et bouleversée par le nombre de gens qui participent à la randonnée. Les gens sont tellement ouverts et disponibles. C’est une belle chose. Le déluge d’amour et de soutien dans la communauté a été vraiment transformateur.

    Sera-t-elle capable de participer à la randonnée ?
    Je l’espère. Elle a fait face au retour du cancer, alors la chimio va l’empêcher de faire du vélo.

    Pourquoi avez-vous choisi une promenade en vélo pour récolter des fonds ? Pourquoi ne pas avoir opté pour le traditionnel diner de gala ?
    Parce que je trouve ça ennuyeux. Nous voulons trouver des moyens de promouvoir un mode de vie sain. Quand je vivais dans le Maine, la seule façon dont je pouvais me promener dans les environs, c’était en vélo. J’ai simplement voulu rendre la communauté active, à vélo et en général. Quand vous êtes à l’extérieur, en vélo, vous vous sentez bien mieux quand vous en descendez. Si vous n’allez pas à l’extérieur, il y a toujours un état d’anxiété en vous. Les gens se sentent mieux quand ils sortent pour faire de l’exercice.

    Quelles sont les autres choses que vous aimez dans le cyclisme et que vous voulez que les autres connaissent ?
    Je pense que les promenades en groupe sont fantastiques. Quand vous roulez dans les environs, c’est bon d’être ouvert, de dire bonjour, d’être positif. Même si vous vous entrainez durement et que vous essayez de vous concentrer, c’est toujours bien d’avoir un petit clin d’œil, ou bien si quelqu’un sur le bord de la route a besoin d’aide, de s’arrêter pour l’aider. C’est une communauté.

    L’implication de votre famille dans le cyclisme augmente à chaque fois que nous nous parlons. Quelle est la situation maintenant ?
    Sans aucun doute plus grande. Rouler à vélo, c’est ma méditation, c’est une thérapie. Les enfants commencent à apprendre qu’ils peuvent se calmer d’eux-mêmes quand ils sont en vélo, et c’est un autre moyen pour eux de bouger. On voit qu’il y a plus de villes qui travaillent sur leur infrastructure, donc c’est plus sûr pour les cyclistes, parce que c’est vraiment dur de trouver un endroit qui soit sûr pour faire du vélo avec des enfants. Je ne suis pas à l’aise de les emmener sur la route. Les villes deviennent plus conscientes du fait qu’elles ont besoin de soutenir le cyclisme, et c’est bon.

    Quelle distance allez-vous courir au Dempsey Challenge ?
    Je vais faire les 100 miles. C’est une question d’entrainement. Maintenant la série a repris, donc c’est dur. Mais j’aimerais vraiment faire les 100 miles. C’est le défi que je me lance à moi-même. J’essaie de sortir en vélo trois à quatre fois par semaine, avec aussi de la gym et des exercices cardio.

    Quelques histoires sympas d’accident ?
    Pas jusqu’à présent. Dans un sentier qui descendait, à Malibu, il y avait un groupe d’écureuils qui couraient partout, et j’ai dû les esquiver. J’ai eu peur de rouler dessus. Ça aurait pu être désastreux.

    Qu’avez-vous pensé du Tour de France cette année ?
    Ça a été sympa de voir Froome gagner, après avoir failli le faire l’année dernière, et avec autant de grâce. Mais j’ai trouvé que c’était exténuant, beaucoup de grimpées, une course vraiment dure cette année.

    Cette année a vu un mouvement important pour un Tour de France pour femmes. Qu’en pensez-vous ?
    Je pense vraiment que le tour pour les femmes doit être créé. Sans aucun doute. Le cyclisme féminin et la compétition ont besoin d’être soutenu à un niveau professionnel. Je ne crois pas qu’elles aient eu la plateforme qu’elles méritent. Elles ont besoin d’une personne qui va se battre pour elles, et elles ont besoin de villes et d’endroits qui soient capables de soutenir ce tour. Il faut de l’argent.

    Vous avez été récemment mis à l’honneur lors de la cérémonie des VH1 Do Something, pour ce que vous faites avec votre centre. Qu’est-ce que ça signifie que votre organisation caritative soit reconnue par l’industrie du divertissement ?
    Parfois, vous essayez de sauver le monde, et je ne crois pas que ce soit nécessaire. Vous devez simplement trouver ce par quoi vous êtes préoccupé, votre passion, et vous devez franchir des étapes pour agir à ce sujet. Si vous vous concentrez simplement sur cette tâche, vous commencez à voir le changement que vous créez. Ça découle d’une nécessité. C’est un besoin, c’est une passion, c’est ce en quoi je crois, c’est ma cause. Quand vous commencez à ressentir de telles choses, ça fait naitre quelque chose chez les gens. La passion peut être très puissante.

    Quoi de neuf avec le Centre ?
    Nous essayons de trouver plus de partenaires et de mettre sur pied un réseau sur le plan national et international afin de pouvoir aider plus de gens. Plus il y a de centres avec la même vision des choses que nous, plus nous pouvons faire la différence.

    De futurs changements prévus pour le Challenge ?
    J’aimerais changer l’itinéraire finalement, aller dans d’autres villes. Le problème, c’est que maintenant les gens savent par où nous passons. Il y a une maison sur cette belle colline, surplombant le lac, qui se transforme en aire de repos, et les gens de cette maison font des stands avec du café et des gâteaux. On ne veut pas changer la route parce que les gens sont vraiment impatients de nous voir arriver.

    Quelle est la partie que vous préférez dans la randonnée, chaque année ?
    Le week-end dans son intégralité. Je suis submergé par tous ces gens. J’ai la chance de rencontrer tant de gens, et tout le monde est tellement ouvert. Je crois que l’ouverture d’esprit est ce que j’aime le plus. C’est un environnement d’amour. Source


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